Ecrit par Aïr-Info N°89 ,
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Après l’explosion d’une mine aux environs d’Elmeki qui a coûté la vie à des militaires il y a plus d’un mois, sept civils dont une femme ont été interpellés par les éléments de défense en poste à Elmeki. Des bruits courraient alors qu’ils auraient été abattus mais en réalité quelques jours après, on en saura un peu plus sur leur cas. L’un d’entre eux, Taifo, mal en point à cause de brûlures subies lors de son interrogatoire, a été libéré et reçoit actuellement des soins au quartier Obitara. Les cinq autres ont été remis à la gendarmerie d’Agadez dont la conseillère Dijou, qui a en partie le crâne rasé à cause de ses blessures. Il ne manquait sur les sept personnes arrêtées que le sieur Mamadou, un commerçant d’étain entre Elmeki et le Nigeria interpellé en même temps qu’eux. Sa mort a été confirmée aux siens 27 jours plus tard. Ses obsèques ont déjà eu lieu au quartier Dagmanett. D’après certaines sources proches de sa famille, feu Mamadou aurait succombé suite aux tortures infligées.
Du côté des autorités, c’est le silence absolu. « Pas à notre connaissance », nous a dit un officiel contacté à ce sujet. Néanmoins, c’est qui est sûr, une plainte pour homicide volontaire est en voie d’être déposée par les proches du disparu. Depuis cette affaire, plusieurs familles sont en train de quitter le village de Elmeki à cause du climat de suspicion et de peur qui y règne.
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