mardi 11 novembre 2008

Nord Niger : la position d’areva, les rideaux sont tombés



par JA08, le 10 Novembre 2008 à 11:50

Depuis quelques temps déjà, l'avenir de la planète est au cœur des préoccupations des élites intellectuelles, scientifiques et politiques contemporaines.
Parmi les domaines incriminés, la question de l'énergie suscite les débats les plus passionnés.
Pendant que la polémique fait rage au sujet du nucléaire, voilà que le regain d'intérêt qu'a connu cette matière, en fait un véritable danger pour les populations vivant sur les territoire riches en Uranium. C'est le cas particulier des populations touarègues du nord Niger.
Et pour cause, le gouvernement Nigérien, voyant dans cette aubaine la chance de sortir des sentiers battus a décidé dès 2007 des quadriller et de mettre sur le marché l'intégralité du territoire d'occupation et de nomadisation des ces populations.
Inquiétés par ce rouleau compresseur, certains ont pris les armes dans le but d'alerter une opinion nationale et internationale totalement sous informée.
Dans sa démarche, le MNJ s'est gardé de s'attaquer aux partenaires miniers et aux exploitations existantes car après tout, c'est le gouvernement Nigérien qui est comptable de cette situation. De l'Etat du Niger
Le Niger, soucieux de discréditer un mouvement politico militaire qui met à nu ses aberrations mène depuis deux ans une offensive d'intoxication et de désinformation. Pour imposer sa vision il autorise son armée à commettre des actes criminels en exécutant sommairement et dans des conditions abominables des populations civiles sans qu'aucun homme politique n'osât prendre le risque de le dénoncer.
Des partenaires miniers.
A : La chine
Depuis la nomination d'Ousmane Tandja, le fils du président de la république, au poste d'attaché commercial du Niger à Pekin, la Chine tient le bon bout.
Présenté aux Nigériens comme le partenaire le plus fiable et le plus respectueux de notre pays, la chine a le vent en poupe. Sa force réside principalement dans son indifférence avérée à l'égard des populations autochtones et leur cadre de vie. Elle ne s'encombre d'aucun scrupule dès lorsqu'elle a accès aux ressources minières.
B : Areva
Mise à mal par cette nouvelle donne, la multinationale tente désespérément de redorer son blason aux yeux de Niamey. Pour reconquérir la confiance et la sympathie de Tandja et avoir enfin accès à leur site d'Imouraren Areva caresse le dictateur dans le sens du poil. Poussant le cynisme à l'extrême, elle va jusqu'à souhaiter le concours de la France pour l'extermination des populations touarègues. Le 21 octobre dernier le ton a été donné lors d'un colloque sur « la sécurité économique, Etats et entreprise : des synergies communes». En effet profitant de la table ronde sur le thème « Raréfaction des ressources, menace terroriste et sanitaire : comment sécuriser les chaînes d'approvisionnement ? » un représentant du groupe Areva s'est empressé de demander à l'Etat français d'aider le Niger pour mater les Touaregs. Les propos racistes et réactionnaires qu'a tenu l'amiral à notre égard a malheureusement cassé l'esprit de loyauté et de respect mutuel que nous avons toujours tenté d'entretenir à l'endroit de cette entreprise. Elle en assumera les conséquences dans l'immédiat mais aussi devant l'histoire. Par cette démarche, Areva entend troquer l'image légendaire d'une France respectueuse de la vie et de la dignité humaine (malgré l'épisode Rwanda) contre quelques tonnes du yellow cake.

Du président Tandja
Au crépuscule de son âge et en fin de parcourt politique Tandja tente le tout pour le tout. Pour justifier la profanation de la loi fondamentale qui l'a porté deux fois de suite au pouvoir, il essaie de passer pour le bâtisseur. Profitant de l'annulation de la dette accordée aux PPTE (pays pauvres les plus endettés) il met en œuvre un programme spécial dit du président de la république. Cet argent publique géré de manière informelle par les amis politiques est sou poudré sur les populations auxquelles il est présenté comme provenant des largesses du chef de l'Etat. Pour faire face à l'extérieur Tandja utilise les permis d'exploitation d'uranium pour se garantir la passivité voir la complicité de la France et des pays qu'elle peut influencer.
Issouf Maha
Maire Tchiro

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