samedi 8 novembre 2008

Les propos inacceptables du representant d'AREVA



Chers amis,

J'ai lu l'article in extenso. Les propos de ce représentant d'Areva, militaire en retraite ou pas, sont inacceptables. Et encore plus inacceptables s'ils furent tenus dans le cadre précité.

J'attends des réactions officielles. En France ! Voire un démenti. Ce qui serait le moins, de la part de ceux qui manient la langue de bois aussi facilement que le mensonge.

Il y a des limites à ne pas franchir. Or ce monsieur les a franchies.

Que suggère-t-il ? Quel sens faut-il donner à de tels propos ? Un appel à la haine ? A l'élimination physique ? L'éradication définitive de celles et ceux qui portent en eux une Culture particulière ? Que faut-il comprendre ? Un appel à l'ethnocide ?
Sans oublier les ingérences infligées à un pays qui demande seulement que soit payer à son juste prix ce qu'il vendrait éventuellement.

Il me semble que, un peu de bon sens et passablement de retenue éviteraient à celles et à ceux qui ont la prétention d'être - du moins en France - les acteurs économiques incontournables d'avoir pour le moins le sens de l'honneur de leur fonction.

J'ose espérer que la République du Niger ne s'engagera pas dans une voie qui risque alors d'être dans les faits un point de non-retour.
J'ose croire au contraire qu'une nouvelle prise en compte des problèmes internes qui lui sont particuliers aboutiront à terme sur autre chose que des tueries et des bains de sang.
Je crois, qu'au delà du factuel et du quotidien souvent subi, il y a toujours des femmes, des hommes de bonne volonté pour promouvoir la Paix ; et ce dans l'intérêt bien compris de l'ensemble de la communauté nationale nigérienne.

La sagesse populaire dit chez nous: " les conseilleurs ne sont pas les payeurs". Mais quel triste conseiller est ce monsieur, tout bardé de médailles et de gloire qu'il soit.

Pardon amis , mais parfois, en entendant ou en lisant certains propos, la honte morale s'allie à la colère intérieure. Aujourd'hui eh bien c'est mon cas !

Cordialement à tous.
Michel PONS

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