samedi 26 janvier 2013

RECOMMANDATIONS DES PANELS DU FORUM REGIONAL D’AGADEZ SUR LA PAIX ET LE DEVELOPPEMENT


PAIX ET LE DEVELOPPEMENT


EnvoyerImprimerPDF
© AFP
Forum Pais et Développement © AFP
1. RECOMMANDATIONS SUR L’EDUCATION
•  L’implication effective et responsable des Comités de Gestion Des Etablissements  Scolaires (CGDES) dans la gestion de l’Ecole à tous les niveaux, notamment le secondaire ;
•  La redynamisation des CGDES ;
•  La décentralisation des centres de paiement des pécules des enseignants contractuels
•  (Trouver des procédures plus souples qui font gagner du temps aux enseignants contractuels dans la perception de leurs pécules)
•  La construction de 37 salles de cours au niveau de l’enseignement moyen ;
•  La création des terrains réglementaires  de sports collectifs (Volley Ball, Basket Ball, Football) dans tous les établissements secondaires ;
•  La restauration des réunions des directeurs d’écoles et chefs d’établissements en début et en fin de chaque année scolaire ;
•  L’affectation des CP et des professeurs en nombre et en qualité dans les établissements secondaires ;
•  La création de  03 CEG;
•  Le réouverture des écoles fermées;
•  La dotation des écoles en manuels, fournitures et Kits scolaires ;
•  L’affectation du personnel administratif et auxiliaire (censeurs, surveillants, gardiens, manœuvres).
•  L’appui aux activités d’alphabétisation et de post alpha en dotant les bibliothèques des revues, en formant les bibliothécaires, en organisant des clubs de lecture et en créant des centres d’apprentissage d’alphabétisation;
•  La création de trois secteurs pédagogiques
•  La création des inspections primaires dans les nouveaux départements
•  L’installation du téléphone fixe dans les locaux des DDEN/A/PLN et de l’IEB de Tchirozérine;
•  La construction des locaux propres pour les différents services déconcentrés en charge de l’éducation ;
•  La dotation de l’Ecole Normale d’Instituteurs (ENI) d’Agadez en infrastructures, en manuels didactiques et en personnel d’appui ;
•  L’équipement des laboratoires et l’affectation des techniciens de laboratoire
•  La construction et l’équipement de salles informatiques ;
•  L’affectation des conseillers pédagogiques tout cycle ;
•  L’allocation d’une prime de motivation à tous les enseignants exerçant dans les zones difficiles ;
•  Activisme syndical des enseignants contractuels ;
•  La limitation du séjour des enseignants exerçant dans les zones difficiles
•  Une attention particulière aux jardins d’enfants, notamment en construisant de salles de classe en matériaux définitifs eu égard aux conditions climatiques dans la région et leurs équipements
•  L’implication des partenaires de l’école dans l’appui à cette dernière pour redynamiser les Comités de Gestion Des Etablissements  Scolaires (CGDES) et autres  Association des Mères Educatrices (AME), Association des Parents d’Elèves (APE), Gouvernement Scolaire(GS) ;
•  L’extension de l’appui des partenaires à tous les niveaux d’enseignement ;
•  La création d’un Institut Universitaire Spécialisé à Agadez (Mines, Elevage, Agriculture oasienne, Tourisme, etc.) qui cadre avec les réalités locales ;
•  L’adaptation et la vulgarisation des textes obligeant la scolarisation des enfants
•  La sensibilisation des parents dans toutes les contrées (surtout celles enclavées)
•  La protection et l’agrandissement des domaines (espaces) scolaires
•  La généralisation de l’enseignement bilingue dans toutes les écoles pour capitaliser les apprentissages
•  L’intensification de l’alphabétisation ;
•  La création et l’équipement des Centres de Formation en Développement Communautaire (CFDC) dans toutes les communes pour pallier le problème de déperdition scolaire ;
•  La facilitation des paiements des pécules à terme échu des enseignants contractuels par les communes;
•  La  conscientisation des parents pour scolariser leurs enfants ;
•  La restauration de l’enseignement de la morale et de l’instruction civique dans tous les cycles
•  L’implication des autorités administratives et des élus locaux dans la  confection des classes sous paillotes et dans le transport des enseignants affectés;
•  Le paiement des pécules des enseignants contractuels à temps ;
•  La mise en place à temps des fournitures scolaires ;
•  La prise en compte du critère spatial dans l’allocation des ressources aux secteurs de l’éducation dans la zone (immensité, enclavement, difficulté liée au relief, etc. ;
•  La construction et la réhabilitation des infrastructures  et leurs équipements ;
•  La dotation des établissements en tables bancs ;
•  Le renforcement de capacité des enseignants (Formation initiale et continue)
•  La création des cantines scolaires dans les écoles rurales qui n’en disposent pas ;
•  L’extension pour le parrainage des filles des collèges
•  La poursuite et extension du processus Ecole Rurale Isolée (ERI) et Ecole Rurale Alternative (ERA) ;
•  La création des écoles de seconde chance
•  L’appui aux jardins scolaires ;
•  La construction et l’équipement des locaux pour les centres de formation professionnelle ;
•  La dépolitisation de l’école ;
•  La sensibilisation des parents d’élèves et des CGDES pour la bonne marche du système éducatif dans la région;
•  L’octroi d’une prime de motivation aux enseignants exerçant dans la région d’Agadez ;
•  L’adaptation de l’alimentation des élèves à leur culture traditionnelle
•  La création des centres de regroupement d’écoles avec toutes les opportunités (étude commanditée par Areva) ;
•  L’authentification du diplôme du BEPC avant tout recrutement dans l’enseignement;
•  L’élaboration d’un plan de Carrière pour les enseignants contractuels ;
•  La prise en compte des préoccupations de l’éducation dans l’élaboration des PDC;
•  L’élaboration d’un programme adapté aux différentes filières de l’enseignement professionnel ;
•  La récompense aux enseignants méritant de la Région.

2. RECOMMANDATIONS SUR LA JUSTICE ET LA PAIX
A.SUR LA JUSTICE SOCIALE
1 .l’implication des sociétés minières dans la promotion de la paix
2. exhorte les sociétés minières à se conformer à la réglementation en vigueur dans le cadre de la décentralisation notamment la sous-traitance, l’emploi, l’utilisation des compétences locales et l’environnement
3 .incite les sociétés minières au respect des engagements pris dans le cadre de l’ITIE notamment la vulgarisation du contenu des cahiers de charge à l’intention des autorités locales
4. l’implication du sultanat de l’Aïr  dans tout le processus de gestion des ressources minières et du patrimoine
5. mettre en place, et rendre opérationnels les comités locaux d’information relatifs aux activités des sociétés extractives
6. mettre un accent particulier sur la lutte contre le chômage des jeunes et promouvoir les initiatives de création d’entreprises locales en rendant plus souple le processus d’obtention d’autorisation
B. SUR LA JUSTICE INSTITUTION
1.Demande à l’état de s’impliquer davantage dans la récupération des armes illicites
2.Demande à l’état de trouver un mécanisme approprié pour la gestion des actes relatifs à l’insécurité résiduelle afin de faciliter le retour des auteurs et complices  du banditisme
3.Demande à l’état d’intensifier les patrouilles mixtes jusque dans les coins les plus reculés et créer les postes militaires avancés dans les localités ou la nécessité se fait sentir.
4.La création de commissariat et des brigades de la gendarmerie dans les nouveaux départements et les chefs lieux des communes
5.Accélérer l’adoption du statut de la police municipale
6.Encourager les communautés à faire recours aux moyens légaux de règlement des conflits
C. A L’INTENTION DES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE
1.De prendre toute la part qui est la leur dans les rencontres relatives  aux questions de  paix et de sécurité
D. A L’INTENTION DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS
1. appuyer toutes les actions concourant à la restauration et à la consolidation de la paix à travers les ONG locales (exemple de CARE Allemagne Luxembourg avec HED TAMAT)
2. Aider les communes rurales à mettre en place des mutuelles de crédit pour  la sécurité de transfert des fonds
3.Appuyer l’état à intégrer les modules de la culture de la paix dans les programmes d’enseignement scolaire
E. A L’INTENTION DE L’ONG HED-TAMAT
•   La mise en place d’un comité de suivi de toutes les recommandations issues du présent forum régional sur la culture de la paix.
3-Recommandations du panel femmes et conflits armés
•  Développer les initiatives nécessaires pour rétablir la confiance entre tous les acteurs du processus de la paix en particulier entre l’état et les autres acteurs;
•  Impliquer les femmes dans la gestion des questions de la paix et de sécurité à tous les niveaux;
•  Assurer la mise en œuvre effective des engagements pris par l’Etat et les PTF dans le cadre de l’implication des femmes dans le processus de la paix et de la sécurité;
•  Développer les initiatives d’insertion socio-économique des femmes dans la région affectées par le conflit pour une stabilité durable;
•  Impliquer les femmes parlementaires dans le comité de gestion de conflit;
•  Favoriser la bonne communication, la concertation et le dialogue social à tous les niveaux ;
•  Mener des séances de mobilisation sociale en faveur de la paix au niveau des communes,  villages,  campements et hameaux
•  Valoriser les valeurs sociales (Achak)
•  Mener des plaidoyers efficaces pour la scolarisation de la jeune fille et l’alphabétisation des femmes;
•  Nommer les femmes dans les instances décisionnelles, politiques et diplomatiques ;
•  Promouvoir davantage la scolarisation et le maintien de la jeune fille notamment la fille rurale avec octroi des bourses pour le niveau supérieur.
•  Promouvoir davantage l’alphabétisation et la formation professionnelle et politiques des femmes
•  Vulgariser les textes régissant les droits des femmes et des enfants
•  Doter les Forces de Défenses et Sécurités en moyen  logistique nécessaire compte tenu de l’insécurité  qui prévaut dans la sous-région.

4. RECOMMANDATIONS DES CHEFS TRADTIONNELS SUR LA GESTION ET LA PREVENTION DES CONFLITS
1-A l’endroit de HED Tamat
•  LONG HED Tamat, doit se saisir de la proposition de mise en valeur d’une partie de Ténéré à partir de la maitrise des eaux du forage de Bilma pour la création des aménagements agropastoraux tout le long de la future route, en voie de réalisation, de l’amitié Libye –Niger.
•  L’ONG ’HED, en relation étroite avec les autorités régionales, doit engager un plaidoyer auprès de ses partenaires pour le financement de ce projet grand pourvoyeur d’emplois et réponse à l’initiative « 3N, les nigériens nourrissent les Nigériens », ainsi que de fixations des populations agropastorales.
2-A l’endroit des autorités régionales
•  Les autorités administratives, régionales et municipales de la  région doivent soutenir davantage les efforts de l’ONG HED Tamat dans ses actions réalisées en faveur de la consolidation de la paix et le développement.
3-A l’endroit de l’Etat
•  Appuyer le plaidoyer mené par l’ONG HED Tamat auprès de ses partenaires bailleurs de   fonds pour élargir son action sur d’autres régions du Pays.
Motions de reconnaissance
•  Les membres du panel N°5 félicitent et remercie, monsieur Mano Aghali, président conseil d’administration de l’ONG HED Tamat pour la clairvoyance et le patriotisme qui l’animent et le poussent à s’intéresser inlassablement aux préoccupations des populations nigériennes en générale et celles de sa région natale en particulier. Les membres de ce panel l’encouragent à poursuivre dans cette lancée. Nous lui demandons de transmettre nos sincères remerciements à l’ensemble de ses partenaires grâce aux appuis de qui .les conditions de vie de nos populations se sont améliorées.

5.RECOMMANDATIONS SUR L’INTERCOMMUNALITE ET LA GESTION DES CONFLITS COMMUNAUATAIRES
A l’endroit de l’Etat
•  De créer un lien fonctionnel entre la région et les municipalités
•  Le transfert effectif des compétences et des ressources aux collectivités
•  Renforcer les capacités opérationnelles des chefs traditionnels dans l’accomplissement de leur mission de consolidation de paix en les dotant des moyens logistiques adéquats (véhicule, moyens de communication) et  fonds d’intervention
•  Clarifier les limites des communes.
A l’endroit du conseil Régional
•  De créer un fond spécial d’appui à la consolidation de la paix au près du conseil régional alimenté par les communes, les sociétés de la place, les activités lucratives et la collecte des fonds et les PTF…)
•  D’Organiser une rencontre à court terme des chefs traditionnels, des oulémas, des autorités municipales et les personnes ressources afin de trouver des alternatives crédibles et durables pour éradiquer le banditisme armé sur l’ensemble de la région
RECOMMANDATIONS D’ORDRE GENERAL :
•  Les participants au panel 6 recommandent aux autorités traditionnelles, religieuses, communales, régionales et nationales d’appuyer financièrement l’organisation  des séances de lecture coranique et des prières collectives pour exhorter  Dieu le Tout Puissant pour qu’il  instaure la paix et la sécurité dans notre Région et sur l’ensemble du pays.

7. RECOMMANDATIONS POUR UNE PAIX DEFINITIVE ET DURABLE
•  Créer la confiance entre les FDS et la population en repensant la stratégie de communication entre les deux entités et en se conformant aux lois de la République ;
•  Promouvoir une véritable politique pastorale avec des réelles perspectives d’avenir;
•  Lutter contre la micro-insécurité par le travail de sensibilisation, la résorption du chômage par  la formation professionnelle de jeunes et la création des opportunités économiques à la jeunesse
•  Lutter contre la macro-insécurité comme celle du Mali, qui menace l’existence même de la nation. Il faut en parler au président de la République
•  Consolider l’unité nationale, ce qui passe par le règlement des conflits par une justice juste, équitable et proche du justiciable ;
•  Recourir au règlement des conflits à l’amiable
•  Avoir les reflexes de la justice
•  Récupérer  les armes à feu illicites ;
•  Identifier par un recensement exhaustif les populations et leur  faciliter l’obtention des pièces d’Etat civil
•  Promouvoir l’instruction civique sur les valeurs de paix ;
•  Respecter les quotas des femmes dans l’administration et les instances politiques
•  Renforcer la sécurité au niveau des frontières et des axes stratégiques routiers tout en évitant les frustrations ;
•  Endiguer l’immigration clandestine ;
•  Mettre en œuvre une réelle politique de mise en valeur des ressources naturelles
•  Combattre le laisser-aller dans l’administration ;
•  Combattre la corruption à tous les niveaux
•  Revoir le redécoupage des communes là où il pose des problèmes
•  Créer des structures d’accueil des élèves là où il y a des collèges et lycées.
COMMUNICATION DE LA COMMUNAUTE KAWARIENNE AU FORUM REGIONAL DE L A CONSOLIDATION DE LA PAIX  TENU A AGADEZ  DU 17 AU 22 DECEMBRE 2012
Recommandations
Aux acteurs de la paix d’avoir une vision globale de la région d’Agadez sur tous les plans afin d’éviter la frustration ou la marginalisation de certaines communes
Aux bailleurs de fonds d’appuyer le forum communautaire qui se tiendra en marge de la semaine éco-touristique, culturelle et de solidarité qui se déroulera courant janvier 2013 à Bilma ;
Au conseil régional d’organiser une rencontre avec les chefs coutumiers, les leaders religieux et les personnes ressources en vue de dégager une formule commune pour Démasquer et dénoncer ces coupeurs de routes qui mettent en péril les relations séculaires entre les communautés unies par l’histoire et la culture
Suggestions
Réunir toutes les conditions pour faire appel aux ressortissants de la région ayant des compétences requises pour définir une vision, des orientations, les grands axes et un plan d’action opérationnel en vue de promouvoir un développement harmonieux de la région.
Mettre en place un comité de veille issu de toutes les communautés de la région  en vue d’alerter  à temps  les autorités sur les risques éventuels qui pourraient arriver compte tenue de tout ce qui se passe autour de notre région.
Appels
La population du Kawar à travers le forum régional d’Agadez lance un appel au gouvernement en vue d’accélérer la reprise de la route de l’uranium et la construction de la route Agadez –embouchure sur l’axe Dirkou.

vendredi 25 janvier 2013

Un dirigeant militaire d’Ansar Edine entre en dissension et rejoint le MNLA


Sahara Médias - nord Mali Vendredi 25 Janvier 2013



Un dirigeant militaire d’Ansar Edine entre en dissension et rejoint le MNLA
Le colonel Kamou Ag Meinly, ancien officier supérieur de l’armée malienne et qui faisait partie du commandement militaire d’Ansar Edine, a annoncé qu’il quitte ce mouvement pour rejoindre le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA°.
Et selon ce que des sources bien informées ont affirmé à Sahara médias, ce dirigeant militaire qui était à la tête d’un groupe de combattants d’Ansar Edine, se positionne dans la ville de Léra, 70 km de la ville mauritanienne de Fassala avec 20 voitures équipées d’armements lourds et de o et de combattants.
La ville de Léra est, dans le nord Mali, la dernière que le MNLA avait abandinné quand Ansar Edine avait décidé de la contrôler.
Dans le même ordre d’idée, Abass Ag Ntala, chef des négociateurs d’Ansar Edine avait annoncé, avant-hier, sa dissension de ce mouvement islamiste pour créer le mouvement islamiste de l’Azawad et prônant une solution pacifique du conflit malien appelant à l’arrêt des un cessez-le-feu de la part de l’armée malienne et des forces françaises qui l’appuient.

Mali/Azawad: Le MNLA communique sur les exactions maliennes et ses imprévisibles conséquences


25/01/2013 - 13:33 OUAGADOUGOU (SIWEL) – Un communiqué du MNLA, signé de son porte-parole, Mossa Ag Attaher, est parvenu à notre rédaction. Ce dernier fait état des «fortes inquiétudes» du MNLA et des populations civiles qui voient leurs craintes d’exactions et de meurtres se réaliser «depuis que l’armée malienne s’est jointe aux forces françaises». Le mouvement Touareg appelle toutes les parties impliquées dans la recherche d’une solution politique au conflit qui oppose les azawadiens à l’Etat malien à «peser de tout leur poids » pour mettre un terme aux massacres perpétrés par l’armée malienne et mets en garde contre l’éventualité d’une légitime défense des azawadiens. Des combattants du MNLA.(PH/DR) Dans la déclaration parvenue à notre rédaction, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) tire la sonnette d’alarme et interpelle vivement la communauté internationale sur les crimes commis par l’armée malienne à l’encontre des civils azawadiens. Le communiqué du MNLA, signé de son porte-parole, Mossa Ag Attaher, rappelle tout d’abord que « les groupes islamistes » que l’intervention françaises est allée pourchasser « sévissent depuis une dizaine d’année en toute impunité dans l’Azawad » ; puis il fait état des fortes inquiétudes du MNLA et des populations civiles qui voient leurs craintes d’exactions et de meurtres sur les populations civiles se réaliser depuis que l’armée malienne s’est jointe aux forces françaises. Le communiqué affirme que les militaires maliens profitent de leur retour dans l’Azawad pour poursuivre les horreurs qu’ils ont de tout temps commises sur les Touaregs, les Arabes, les Peuls et les Songhaïs qui peuplent l’Azawad. Le communiqué rapporte les exactions commises, « en toute impunité », par l’armée malienne, notamment à Mopti, Douentza, Niono, Kona, Sévaré, Boni, Diabali. Le bilan que laisse entrevoir le communiqué du MNLA est bien plus lourd que ce que l’on peut supposer avec les dizaines de personnes assassinées déjà annoncés par la FIDH, HRW et diverses sources journalistiques. Face à ces graves exactions, le MNLA prend à témoin toutes les parties impliquées dans la recherche d’une solution politique au conflit qui oppose les azawadiens à l’Etat malien et les appellent à « peser de tout leur poids » pour mettre un terme au massacres commis par l’armée malienne sur les azawadiens. Par ailleurs, le MNLA mets en garde contre l’éventualité d’une légitime défense des azawadiens qui pourrait se traduire par une réplique des populations du Nord sur les populations du Sud, si les massacres de l’armée malienne ne cessent pas ; une situation que le MNLA souhaite « éviter absolument ». Enfin, et en dernier recourt, le MNLA menace de se donner « le droit de riposter à la mesure des crimes que l’armée malienne continue de faire subir » aux azawadiens, si rien n’est fait pour faire cesser ces massacres. zp, SIWEL 251333 JAN 13 En pièce jointe le communiqué du MNLA MNLA-Communiqué de Presse du 24.01.13.pdf (162.94 Ko)

http://www.rfi.fr/afrique/20130125-progression-troupes-francaises-nord-mali-operation-serval


Mohamed Outhnaout El Marrakchi 3

Une alliance internationale contre l'Azawad ! - TAMAZGHA le site berbériste/Salem Zenia : Il faut rappeler que pour le moment aucun pays n’a reconnu la proclamation de l’indépendance de l’Azawad aussi légitime soit-elle. C’est la première fois qu’un peuple est boudé par la communauté internationale de cette manière, alors qu’il n’a revendiqué que sa terre ancestrale et une vie digne.


Une alliance internationale contre l'Azawad ! - TAMAZGHA le site berbériste Entretien avec Salem Zenia, écrivain kabyle. vendredi 25 janvier 2013 par Masin Nous publions ci-après une interview de Salem Zenia, écrivain kabyle et qui vit en Catalogne, qui commente la situation dans l’Azawad. Cette interview a été réalisée par le site occitan Jornalet.com. Il est paru simultanément sur 7Seizh (en français) et sur le Jornalet (en occitan). Croyez-vous que l’intervention française, en coopération avec les forces régulières malienne, soit une menace pour le processus de souveraineté de l’Azawad ? Salem Zenia : Il faut rappeler que pour le moment aucun pays n’a reconnu la proclamation de l’indépendance de l’Azawad aussi légitime soit-elle. C’est la première fois qu’un peuple est boudé par la communauté internationale de cette manière, alors qu’il n’a revendiqué que sa terre ancestrale et une vie digne. Au fait, il y a d’énormes intérêts dans la région et chaque pays concerné joue sa propre carte. Le peuple de l’Azawad, représenté aujourd’hui par le MNLA, représente peut être une menace sérieuse et une remise en cause de tous les intérêts de ces pays ainsi que leur présence dans la région. D’où l’affolement du régime algérien en soutenant les islamistes d’Ansar-Dine pour torpiller l’indépendance de l’Azawad et l’empressement de la France pour intervenir et attaquer, soi-disant la même nébuleuse islamiste, pour mettre fin à son hégémonie et à son projet d’occuper Bamako, et ainsi rétablir l’ordre et l’intégrité territoriale du Mali. Le MNLA a offert ses services à l’armée française à condition de ne pas remettre en cause l’indépendance de l’Azawad est d’aider l’armée malienne à réoccuper le Nord, c’est à dire l’Azawad. C’est une preuve de plus que le MNLA, mouvement laïc faut-il le rappeler, est victime des islamistes comme le sont tous les citoyens qui les subissent tous les jours dans les régions qu’ils contrôlent. D’après vous, jusqu’à quel point les miliciens et groupes islamistes peuvent représenter un adversaire militaire crédible devant l’armée française ? Salem Zenia : Je pense qu’on exagère sciemment la force de ces groupes. Ce ne sont pas quelques centaines de djihadistes qui tiendraient tête à une puissante armée comme l’armée française. Certes le terrain est difficile, mais cette guerre peut durer exactement le temps que la France et ses alliés jugent nécessaire. Je crois que cette intervention n’a pas été spontanée, ni non plus une réponse à un appel au secours des putschistes, mais elle a été bel et bien réfléchie, longtemps avant la menace de prendre Bamako par les djihadistes. Ce n’est pas non plus pour les beaux yeux des maliens que la France intervient, mais bien pour protéger ses intérêts et d’une manière efficace et durable. Il faut rappeler aussi que la nébuleuse islamiste ou les différents groupes sont souvent manipulés, infiltrés et utilisés pour justifier une guerre, une présence ou simplement une menace. Ceci dit, ces mêmes groupes, même manipulés, constituent une sérieuse menace pour la paix et la libre circulation dans la région et ailleurs en dehors du fait qu’ils sont au moins partiellement, disons surveillés, ils peuvent toujours nuire. Craignez-vous une montée de la menace d’attentat islamiste dans l’état français ? Salem Zenia : C’est un sujet très délicat, effectivement il y a un risque si cette guerre se prolonge pour la raison évoquée ou pour une autre, de se convertir en guerre sainte. Les réseaux dormants en Europe comme ailleurs peuvent passer à l’action et nuire, mais il y a très peu de probabilité que cela arrive, maintenant même le simple citoyen évalue le danger que représente ces organisations terroristes, ce n’était pas le cas durant les années 1990 où l’on considérait ces mêmes groupes comme des victimes. Croyez-vous que les amazighs seraient disposés à accepter une sortie de crise en renonçant à l’indépendance de l’Azawad et à l’octroi d’une autonomie (interne) politique ? Salem Zenia : Le peuple de l’Azawad a commencé la lutte pour son indépendance durant la colonisation française déjà. Maintenant après cinquante ans de la création par la France de l’État du Mali avec l’Azawad annexé, le conflit demeure intact. Il y a eu des accords bafoués, il y a eu des promesses de gestion autonome non tenues, il y a eu des massacres, il y a eu des génocides, il y a des milliers de réfugiés en Algérie, en Mauritanie, etc. Le MNLA est l’aboutissement de cinquante ans de guerre et de révoltes contre l’état du Mali pour son indépendance. Les islamistes récemment installés dans la région ont été soutenus et encouragés d’abord par l’état malien et par ces partenaires pour empêcher justement le peuple de l’Azawad d’aller vers le chemin de l’indépendance. Après la proclamation de cette dernière, c’est à dire l’indépendance, la prolifération des groupes islamistes s’est accrue pour brouiller les cartes. Car ceux qui ne sont pas d’accord avec l’indépendance de l’Azawad n’y peuvent rien, le droit à l’autodétermination est un droit universel reconnu par tous. Il fallait trouver un autre subterfuge. On a alors surarmé des groupes de mercenaires sous le couvert de l’islamisme pour attaquer et détruire le MNLA. Ce dernier résiste et ne veut pas abdiquer. On a tenté, une autre fois, une autre solution, diplomatique cette fois, qui consistait à fusionner et noyer le MNLA avec le groupe d’Ansar-Dine pour mieux le discréditer. Mais cela n’a pas fonctionné non plus. Le MNLA n’a pas cessé d’alerter et de prendre à témoins la communauté internationale sur ce qui se passe dans cette région qui génère une moyenne de 10 milliards de dollars en trafic de tous genres de la drogue, des armes et même le trafic des êtres humains au profit du grand banditisme. Pour toutes ces raisons, je ne pense pas que le peuple de l’Azawad accepterait une solution au rabais. Il y a eu beaucoup d’occasions ratées, le monde est en plein bouleversement, de nouveaux pays naissent et de nouvelles frontières se tracent. Ce peuple ne peut renoncer à son indépendance que sous la botte d’une nouvelle colonisation et totalement désarmé. Est-ce que le MNLA a été lié, à un moment donné, a des groupes islamistes comme il a été dit ici et là ? Salem Zenia : Les premiers qui ont souffert de ces groupes islamistes sont justement les partisans de l’indépendance représentée par le MNLA. Les islamistes ne voulaient pas de l’indépendance de l’Azawad, mais bel et bien un état malien islamiste unie sous la loi de la charia. C’est ce que voulaient aussi les sponsors et les manipulateurs de ces groupes islamistes dans le seul but de torpiller l’indépendance de l’Azawad. Mais les islamistes ne sont pas toujours aux ordres, par ce qu’il s’agit d’une nébuleuse difficile à cerner ni même à définir, il y a parmi eux des fous de dieu qui croient réellement faire un djihad au nom de Dieu et il y a d’autres qui exécutent les desseins de leurs sponsors et ce n’est pas ce qui manque pour contrôler une région comme le Sahel incroyablement riche en toutes sortes de minerai. C’est ce qui explique en partie la situation actuelle. Avez-vous des indications précises sur le fait que les groupes islamistes auraient été encouragés afin de torpiller le processus d’indépendance de l’Azawad ? Salem Zenia : C’est plus que certain. Le Mali est un pays faible. Plusieurs observateurs nous ont fait remarquer que l’ancien régime ne pouvait pas ou ne voulait pas intervenir pour mettre fin à une situation chaotique qui a fait de la région du nord une plaque tournante à tous genres de trafics. Bien sûr une pareille opportunité ne peut pas échapper aux groupes islamistes et le grand banditisme qui parfois ne font qu’un. L’indépendance de l’Azawad risque de mettre fin à ce chaos organisé. Croyez-vous que l’Azawad a les possibilités de devenir un état indépendant ? Salem Zenia : C’est la même question qu’on a toujours posé aux peuples qui voulaient ou qui veulent prendre leurs destins en main pour vivre libre sur leurs terres. Interview réalisée par "Jornalet.com". Cet article est tiré du site d’information breton 7seizh.info partenaire de Tamazgha.

Mali/Azawad : François Alfonsi organise une table ronde sur les Touaregs au Mali et la situation Amazighe


25/01/2013 - 12:39 PARIS (SIWEL) – Demain, au Bureau du Parlement Européen à Paris, François Alfonsi, député européen du groupe Verts/ALE et président du Friendship Euro-Amazighe, organise une table ronde et une conférence de presse autour de la question Amazighe et plus particulièrement autour de l’opération militaire au Mali. Une guerre dans laquelle s’est engagée la France qui «demeure isolée et semble ne pouvoir s'appuyer que sur des forces armées maliennes qui apparaissent davantage comme une bande armée que comme une force militaire maîtrisée »
François Alfonsi, député européen du groupe Verts/ALE et président du Friendship Auro-Amazighe.(PH/DR) En tant que Président du Friendship Euro-Amazigh, François Alfonsi organise des rencontres avec la communauté Amazighe. C’est dans ce cadre que le député européen organise cette table-ronde sur la question Amazigh en partenariat avec un député de l’Assemblée nationale, Paul Molac, député apparenté Union démocratique bretonne et membre de Régions et Peuples Solidaires, le Congrès mondial Amazigh et un représentant du MNLA, Moussa Ag Assarid. Divers acteurs et actrices du monde Amazighe sont conviés à l’évènement. L'objectif assigné à cet événement est d'échanger avec les acteurs et actrices qui œuvrent en faveur de la concrétisation des droits des Amazighs. Cette rencontre qui sera principalement axée sur la question des Touaregs au Mali et les graves dangers qui les guettent avec la «reconquête du Nord», aura également pour objectif de faire le bilan des activités du Friendship en 2012 et de définir les actions à mener dans la cadre du Friendship en 2013. La brulante actualité touarègue ne laisse pas indifférent le Friendships Europamazigh qui tente d’apporter une contribution juste et équitable au règlement du problème Touareg. Le communiqué de presse annonçant l’évènement affirme que «la France a pris seule l'initiative d'une opération militaire au Mali pour lutter contre le terrorisme et opérer une "reconquête totale du Mali"» mais qu’elle «demeure isolée et semble ne pouvoir s'appuyer que sur des forces armées maliennes qui apparaissent davantage comme une bande armée que comme une force militaire maîtrisée». Le communiqué s’inquiète des débordements «énormes», d’autant plus que «plusieurs cas d'exécutions sommaires ont été relevés par les ONG». Le Friendship s’inquiète des «conséquences incalculables» si les «forces maliennes montent en première ligne dans le nord » et affirme que la France, qui «ne peut ignorer cette réalité», «sera tenue pour responsable si des crimes sont commis» Le Friendship préconise de «s'appuyer sur les forces politiques et militaires» du MNLA qu’il qualifie comme «étant naturellement présentes dans l’Azawad» . Le MNLA qui a fait l’«offre à Paris», de «poursuivre les islamistes sur un terrain qu’ils connaissent parfaitement » demandent en contrepartie «une véritable autonomie pour le territoire». Le Friendship rajoute que «cette option» présente «les atouts qui manquent au "plan africain"» avant de conclure que cette stratégie est «la plus raisonnable tant pour gagner le conflit qui s’engage, que pour éviter un embrasement général dans toute la région». zp, SIWEL 251239 JAN 13

Bamako prédit la fin de la guerre


Dernière mise à jour: 25 janvier, 2013 - 15:59 GMT
Le gouvernement malien a prédit une fin imminente de la guerre, par la voix de son porte-parole. Manga Dembélé, porte-parole du gouvernement et ministre malien de la communication a déclaré vendredi au quotidien britannique The Guardian: “Nous gagnons très rapidement”. “Nous progressons vite". “Les rebelles ont été dispersés. Nous nous attendons à ce que se soit terminé dans quelques jours”. L’intervention militaire francaise au Mali entre dans sa 3ème semaine. Les soldats francais et malien sont à 160km de Gao, apres avoir pris la localité de Hombari. BBC

Guerre au Mali : le Tchad et le Niger veulent couper toute retraite aux jihadistes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Guerre au Mali : le Tchad et le Niger veulent couper toute retraite aux jihadistes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

http://www.mondialisation.ca/lart-de-la-guerre-la-strategie-de-la-tension/5319993


http://www.mondialisation.ca/luranium-nigerien-au-croisement-des-affrontements-strategiques/5319365


Le Mali au coeur de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'UA


Le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, le 15 juillet 2012 au sommet de l'UA à Addis-Abeba. AFP PHOTO/SIMON MAINA Par RFI Les chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) se retrouvent dimanche 27 janvier pour un sommet à Addis-Abeba (Ethiopie). Il sera évidemment question du Mali et de l’intervention militaire engagée contre les islamistes qui contrôlent le nord du pays, à laquelle doivent se joindre des troupes africaines en cours de déploiement. Une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'UA se déroule au préalable dans l'après-midi de ce 25 janvier. L'Afrique n'entend pas laisser à la France l'exclusivité des opérations sur le terrain. Manifestement, l'attaque des islamistes sur la ville de Konna, il y a deux semaines, a pris l’Afrique de court. Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), le reconnaît. Elle a confié ce vendredi matin à RFI avoir effectué des démarches auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, et avoir été sur le point de constituer une force africaine. Mais, de l'aveu de la responsable sud-africaine : « Nous avons été bousculés par les événements. Nous n’étions pas prêts pour venir en aide au Mali, qui a donc sollicité l’aide de la France - et c'est normal. » Nkosazana Dlamini-Zuma ne s'est pas répandue davantage sur ce sujet, mais on sent une certaine gêne. Depuis, les pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s’efforcent de combler leur retard, annonçant et déployant les uns après les autres des forces au Mali. D’autres pays du continent, hors Cédéao, répondent également à l’appel. De toute évidence, ils ne souhaitent pas laisser le champ libre à la France. Le Tchad a déjà déployé un bataillon de 500 hommes à Niamey (Niger), sur 2 000 attendus au total. Le 24 janvier, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Nassirou Bakou Arifari, a déclaré que quatre autres pays étaient disposés à contribuer à des degrés divers à la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), citant le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie. Pour le Burundi c’est officiel. Le ministre burundais des Affaires étrangères, Laurent Kavakure, a confié à RFI que son pays allait envoyer des troupes. « Le Burundi a été aidé par le passé, affirme-t-il. Maintenant, c’est à notre tour. Nous aidons la Somalie, nous allons aider le Mali. » Enfin, l’Afrique du Sud, d’après des indiscrétions, serait également disposée à renforcer la Misma, à condition d’être formellement sollicitée. L’information provient d’une bonne source, que Pretoria refuse de confirmer pour l’heure. On en saura peut-être plus à l’issue de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de ce vendredi. Un conseil extraordinaire qui se déroule en présence d’une demi-douzaine de chefs d’Etat africains.

AL JAZEERA:Mali army accused of 'summary executions'

Mali: les Touaregs, un peuple dans la tourmente


Par Reuters - Date: il ya 45 minutes 3 réactions
MALI - L'opération de reconquête du nord du Mali pourrait fournir l'occasion à l'armée malienne et aux milices communautaires de se venger contre les civils touaregs, assimilés indistinctement aux djihadistes et aux rebelles. Peuple berbère, les Touaregs vivent dans cinq pays de la bande sahélo-saharienne. Minoritaires, les "hommes bleus", autrefois totalement nomades, sont aujourd'hui marginalisés. Au nord du Mali, outre la présence d'islamistes armés, les civils craignent de subir des représailles de l'armée de Bamako. Ils se dénomment eux-mêmes avec fierté Kel Taggelmoust, "ceux qui portent le voile", Kel Tamachek, "ceux qui parlent le Tamachek" ou encore Imajeren, les "hommes libres". Leur long turban teinté d'indigo, qui déteint sur la peau, leur vaut en Occident le surnom d'"hommes bleus". Mais tout le monde les appelle Touaregs -les "isolés"- terme que les conquérants arabo-musulmans ont attribué, à partir du VIIe siècle, à ce peuple qui préférait se réfugier dans le désert plutôt que se soumettre. Ils sont aujourd'hui au moins 1,5 million, répartis entre cinq pays: Niger (800 000), Mali (500 000), Libye, Algérie et Burkina-Faso (de 30 000 à 50 000). Les Touaregs, d'origine berbère, sont l'un des derniers peuples sahariens pratiquant l'élevage nomade. Pendant des siècles, ils ont aussi régné, avec les Maures, sur le commerce caravanier transsaharien. Ils opéraient des razzias sur les voyageurs et commerçants traversant leur territoire. Les tribus se regroupaient en un système de confédérations politiques régionales: Kel Ahaggar (ceux du Hoggar, en Algérie), Kel Ajjer, Kel Adar (Mali), Kel Aïr (Niger), etc. La société touareg traditionnelle, très hiérarchisée, s'est organisée en tribus nobles, tribus vassales (imrad) et lignées religieuses. Ces hommes libres, clairs de peau, possédaient des esclaves, noirs. Cette pratique, indéniable et systématiquement reprochée aux Touareg, a pourtant existé chez quasiment tous les peuples de la région... Les Tamachek préservent aujourd'hui encore des traditions originales: les femmes, qui ne se voilent pas le visage, bénéficient d'une liberté inégalée dans le monde musulman. La monogamie est de règle et, en milieu nomade, la mariée reste propriétaire de sa tente et de ses chèvres. Mais, à cause des sécheresses récurrentes (1973-1974, 1984-1986, 2010) et de la mort des troupeaux, le nomadisme est devenu minoritaire. Pourtant, la vie itinérante, au pas du dromadaire, les nuits passées sous la tente ou à la belle étoile, restent un idéal de vie pour les Tamachek. Dès qu'une occasion se présente, on saute dans les 4x4, on enfourche les motos pour passer une journée "en brousse" ou le temps de faire un boeuf à la guitare électrique. Nomades, "chômeurs" et rebelles Le monde touareg, profondément ébranlé durant la période coloniale, a été morcelé par les indépendances africaines, dans les années 1960. Divisés par le tracé rectiligne des nouvelles frontières, les nomades sont devenus Nigériens, Maliens, Algériens, Libyens... Ils se retrouvent alors rejetés aux marges désertiques des Etats naissants: des territoires immenses, difficiles à contrôler, très éloignés des capitales. De plus, les Tamachek font souvent face à des fonctionnaires venus d'autres régions pour installer l'autorité du pouvoir central. "Au nord du Mali, notamment, beaucoup de Touaregs ont eu, à l'époque, le sentiment d'être recolonisés par des gens qu'ils ne connaissaient pas, explique Pierre Boilley, historien spécialiste du Sahara. Pour le régime socialiste de Modibo Keïta, les Touaregs étaient des "féodaux" qu'il fallait mettre au pas. "En 1963, les tribus de l'Adrar des Ifoghas, dans la région de Kidal, se révoltent. La répression de l'armée malienne contre les "peaux rouges" (ou "oreilles rouges") est terrible: humiliations, empoisonnement des puits, exécutions sommaires... Cet épisode tragique est resté dans les mémoires. Sur fond de frustration économique et de tensions intercommunautaires, le nord du Mali, ainsi que le nord du Niger, s'est embrasé à plusieurs reprises: 1990-1992, 1994-1996, 2006... janvier 2012. "A chaque sortie de crise, les accords de paix prévoyaient des programmes accrus de développement et une plus grande autonomie régionale, poursuit Pierre Boilley. En fait, cela s'est souvent résumé à une gestion clientéliste: des pouvoirs accordés à quelques obligés de Bamako et de l'argent envoyé pour calmer tel ou tel groupe trop remuant." Ces trente dernières années, la société touareg a connu de nombreux bouleversements. Après la perte de leur bétail, beaucoup de nomades se sont sédentarisés dans les villes sahariennes ou ont échoué dans les bidonvilles des métropoles subsahariennes. Des milliers d'autres, désoeuvrés, ont pris le chemin de l'exil, attirés notamment par les salaires de l'industrie pétrolière en Libye. Durant les années 1980-1990, la génération des Ichoumar -du français "chômeur"- a ravivé le vent de la fronde. Cela d'autant plus que feu le colonel Kadhafi n'a eu de cesse d'instrumentaliser la cause touareg pour déstabiliser ses voisins. C'est ainsi que des contingents de Kel Tamachek, enrôlés dans la Légion islamique, ont appris le métier des armes. Un exemple: Iyad ag Ghali, qui dirige aujourd'hui le groupe islamiste Ansar ed-Dine ("Défenseur de la religion"), a notamment combattu, sous commandement libyen, au Liban, en 1982, et au Tchad. 2012: l'embrasement et l'occupation du nord du Mali Ces "vétérans" ont joué un rôle crucial dans les événements tragiques au début de 2012. Revenus lourdement armés dans le nord du Mali, après l'effondrement du régime de Kadhafi, des centaines de combattants aguerris ont fait basculer le rapport de force vis à vis de Bamako. De plus, des unités d'élite touareg de l'armée malienne, formées par les Américains et les Français, ont déserté pour rejoindre la rébellion relancée par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), en janvier 2012. Pour chasser les militaires maliens, ce mouvement séparatiste, "laïc", s'est tout d'abord rapproché de son rival, Ansar ed-Dine, groupe islamiste majoritairement touareg, allié à Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Le 6 avril 2012, le MNLA proclame unilatéralement l'indépendance de l'Azawad, territoire qui recouvre les deux tiers nord du pays. Une annonce aussitôt rejetée par la communauté internationale. Et, rapidement, le MNLA se fait dépasser, puis chasser des villes de Kidal, Tombouctou et Gao par les groupes islamistes: Ansar ed-Dine, Aqmi et le Mouvement pour l'Unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Depuis, ces trois mouvements appliquent la charia et terrorisent les populations locales. Le MNLA, lui, a renoncé à ses ambitions d'indépendance, pour tenter de revenir dans le futur jeu des négociations. Il a même proposé ses services aux forces de l'opération Serval, pour combattre les djihadistes sur leur terrain, dans le grand nord du Mali. En vain, pour le moment. Quant à la frange modérée d'Ansar ed-Ddine, elle vient d'annoncer sa scission avec Iyad ag Ghali, pour créer le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), qui affirme désormais rejeter "toute forme d'extrémisme et de terrorisme" et "s'engage à les combattre". Les civils fuient la guerre et craignent des représailles D'ores et déjà, les combats et les exactions des djihadistes ont fait fuir des centaines de milliers de personnes, toutes communautés confondues. Les ONG dénombrent environ 230 000 déplacés à l'intérieur du pays et près de 150 000 réfugiés dans les pays voisins: Mauritanie, Niger, Burkina... Ces derniers jours, l'ancien maire de Kidal affirmait à L'Express que des milliers de Touareg de la région se réfugient à la frontière algérienne, fermée depuis le 14 janvier dernier. "Ils craignent des bombardements, les réactions incontrôlables des djihadistes, mais aussi les bavures des soldats maliens s'ils reprennent les territoires", explique-t-il. Car, pour beaucoup d'observateurs, le déclenchement de l'opération de reconquête du nord du Mali peut fournir l'occasion à l'armée malienne et aux milices communautaires de se venger contre les civils Arabes et Touareg, assimilés indistinctement aux djihadistes et aux rebelles. Des exactions ont d'ores et déjà eu lieu le 19 janvier dernier, à Sévaré, comme l'a révélé, sur place, la correspondante de L'Express. Rapportée par Le Monde, une déclaration récente du chef du Ganda Koy ("fils de la terre"), principal groupe d'autodéfense de la communauté Songhaï, fait froid dans le dos: "Nous considérons tous les Tamashek comme des MNLA [rebelles]. Il n'y a personne qui ne soit pas complice." L'Etat-major français, qui encadre les opérations militaire, est conscient de ces risques. Sur le plan des droits de l'homme, mais aussi en ce qui concerne les enjeux politiques régionaux. Certes, au Niger -qui envoie 500 soldats au Mali pour combattre les djihadistes - la communauté touareg est aujourd'hui bien intégrée. "Mais si les opérations tournaient au massacre de nos frères, nous ne pourrions pas rester les bras croisés, avertit un ancien membre d'un mouvement rebelle nigérien des années 1990. Et cela concernerait tous les Touareg..." Au-delà de l'intervention militaire en cours, une résolution durable de la crise au Sahel ne pourra avoir lieu sans de véritables progrès sur la délicate "question touareg". Par Boris Thiolay, publié le 25/01/2013 à 12:41, mis à jour à 14:12 REUTERS/Florin Iorganda Source: Reuters

Libye: les Français quittent aussi Benghazi sur les conseils de Paris


Lire aussi Les Occidentaux résidant en Libye sous pression LEURS GOUVERNEMENTS MANIFESTENT LEUR REPROBATION Les Etats-Unis mettent à jour le travel warning aux voyageurs qui se rendent en Algérie Le Sahel à l'heure d'Alger LA VOIE DIPLOMATIQUE SE PRECISE En bref... Le consul d'Italie à Benghazi échappe à un attentat Publié dans Ennahar le 25 - 01 - 2013 La quarantaine de Français qui se trouvaient à Benghazi et sa région, en Libye, ont quitté la zone à la demande de Paris en raison de menaces d'attentats ou d'enlèvements visant les Occidentaux, a annoncé vendredi le ministère français des Affaires étrangères. "Les informations sur les menaces étaient suffisamment fiables pour justifier un message passé à nos ressortissants de quitter la région de Benghazi et de se mettre en lieu sûr", a expliqué lors d'un point-presse Philippe Lalliot, porte-parole du ministère. Le message a été "passé par sms et téléphone", a-t-il ajouté. Il leur a été "demandé de quitter Benghazi par leurs propres moyens", ce qu'ils ont fait. "Nous n'avons plus de ressortissants présents à notre connaissance à Benghazi", a-t-il précisé. Au total, quelque 250 à 300 Francais sont recensés en Libye. Vendredi, le site Conseils aux voyageurs du ministère français des Affaires étrangères a ajouté dans ses mises en garde pays par pays une note visant spécifiquement la Libye. "En raison de la persistance des tensions sécuritaires liées à la situation régionale ainsi que des rumeurs faisant état de menaces visant les ressortissants des pays occidentaux, il convient de s'abstenir temporairement, dans toute la mesure du possible, de se rendre en Cyrénaïque" (est de la Libye), indique le site. Le Royaume-Uni, mettant en garde jeudi contre "une menace spécifique et imminente" visant les Occidentaux à Benghazi, avait demandé dès jeudi à ses ressortissants de quitter immédiatement cette ville. Des décisions similaires avaient suivi en Allemagne, aux Pays-Bas et en Australie. Berceau de la révolution qui a renversé le colonel Mouammar Kadhafi en 2011, Benghazi a été le théâtre récemment de plusieurs explosions et d'une vague d'assassinats. Ces actes de violence ont notamment ciblé des diplomates étrangers, avec l'attentat le 11 septembre 2012 contre le consulat américain qui avait coûté la vie à quatre Américains, dont l'ambassadeur en Libye Chris Stevens, et l'attaque le 12 janvier contre le consul d'Italie.

Urgent Mali: Les Objectifs que la France s'est Fixés sont Atteints et Respecté" France 24


Sidi Mossa Ag Souleymane Urgent : Selon quelques sources à revoir de civils auraient été exécutés aujourd’hui par la milice Gandakoy à 15 km au Nord Est de Gao !!!


Mali expert dit peuple touareg clé pour vaincre les insurgés


Barbara Worley Sommaire en francais: Pendant les premiers jours de la lutte antiterroriste des États-Unis en Afrique, Rudolph Atallah fait de fréquents voyages au nord du Mali, où il rôdait à travers le Sahara robuste avec les habitants appelés les Touaregs. Près de 10 ans avant le territoire est tombé dans les mains de militants islamistes, Atallah, qui était alors au service en tant que directeur du contre-terrorisme en Afrique pour la Defense Intelligence Agency, émerveillé par la capacité des Touaregs à naviguer sur le terrain. Il n'y avait pas de routes, pas poteaux de signalisation ou des façons évidentes d'obtenir un sens de l'orientation. Et après quatre heures de rebondissements et de virages gonflables lors d'une excursion dans le désert en 2004, Atallah a voulu savoir comment le pilote a fait. «Je suis assis sur le siège avant, il fait chaud, on mange de la poussière, et je lui demande comment il ne se perd pas», a déclaré Atallah, qui a pris sa retraite de la Force aérienne en 2009 et dirige actuellement un cabinet consultant en sécurité . «Le conducteur sourit et dit:« Vous savez GPS? Je suis TPS. Touareg Positioning System ». Pour le gouvernement du Mali et de son armée, qui aux Etats-Unis a dépensé des millions de dollars au cours des années à essayer de se transformer en une force de combat capables, les Touaregs ont longtemps été considérés comme des ennemis. Pour les décideurs de l'Ouest, les Touaregs sont un groupe ethnique avec des doléances politiques légitimes, mais qui n'en sont pas moins tenus à bout de bras à cause de leur rébellion séparatiste dans le nord du Mali. Mais pour Atallah, qui était à Stuttgart cette semaine à consulter spécial Afrique du Commandement des Opérations de la crise en cours au Mali, les Touaregs sont une ressource inexploitée. Ils sont la pièce manquante dans une stratégie américaine qui jusqu'à présent n'a guère contribué à réduire la menace croissante d'Al-Qaïda alignés militants qui ont pris racine dans la région, selon Atallah. "Pour être un multiplicateur de force contre les islamistes, vous avez besoin d'intégrer les Touaregs laïque, le mouvement laïque, dans cette force d'intervention dans le nord", a déclaré lors d'une interview Atallah à Stuttgart. »Demandez-leur de repousser les islamistes de base et les amener à devenir la force vers le nord qui peut donner l'alarme quand ces gars essayer de tourner vers le haut. Les Touaregs ne les a jamais voulu il ya en premier lieu. " Jusqu'à présent, peu de décideurs de l'Ouest semblent être à l'écoute que la France continue de mener une intervention au Mali visant à rapprocher les islamistes de retour qui ont affirmé contrôle sur une grande partie du pays. Cependant, en Afrique du Commandement des opérations spéciales secrètes communauté, Atallah dit que ses idées sont en résonance. "SOCAF comprend le problème définit très bien", a déclaré Atallah, parle couramment l'arabe et le français qui a fait plus de 40 voyages au nord du Mali. «Ils ont vraiment l'obtenir." Publicité Dans les deux semaines suivant l'intervention surprise de la France, des gains ont été réalisés sur le champ de bataille. Avec l'aide de frappes aériennes françaises et puissance de feu sur le terrain, les forces maliennes ont été reprise villes. Un petit nombre de troupes de pays d'Afrique occidentale sont sur le chemin pour vous aider. Les analystes, cependant, dire il ya beaucoup de questions sans réponse sur l'intervention et la stratégie à long terme pour contenir la menace terroriste. Pour sa part, les Etats-Unis a fourni un soutien logistique à la française, principalement sous la forme de transport de troupes dans le pays, tout en affirmant qu'il n'y aurait pas de troupes de combat américaines sur le terrain. Pendant ce temps, l'ensemble de la politique américaine, qui a mis l'accent sur la collecte de renseignements et opérations militaires de formation dans la région pour mener la lutte contre les militants, reste la pièce maîtresse du plan américain. Cependant, comme l'Occident se bat avec ce qu'il faut faire au Mali, une base de potentiel militant pour lancer des frappes terroristes dans la région et même au-delà, certains experts disent que les USA ont besoin de changer de cap en mettant moins l'accent sur une stratégie qui repose sur le Mali armée pour faire le gros du travail. Au lieu de cela, il faudrait faire davantage pour renforcer le statut des Touaregs laïques dans le nord, l'intervenant clé dans une région désormais dominé par les islamistes comme al-Qaida au Maghreb islamique. L'armée malienne, qui voit les Touaregs comme son principal ennemi, doivent être tenus à l'écart du nord entièrement, affirme Atallah, qui dit l'histoire de l'armée de lourdeur dans le traitement des groupes ethniques dans le nord pourrait conduire les alliés potentiels entre des mains ennemies. "Tout le monde veut voir des terroristes éliminés. Touaregs laïques veulent la même chose. Mais ils ne veulent pas être maltraités par des soldats maliens ", at-il dit. "Qu'est-ce que vous avez maintenant une situation où les jeunes touaregs sont tellement en colère que, si rien n'est fait, vous forcez la main pour finalement rejoindre le mauvais côté, ce qui ne fera qu'exacerber le problème." En 2011, frustrés par leurs relations avec le gouvernement de Bamako, les Touaregs laïques fondé un mouvement connu sous le nom MNLA et se sont rebellés contre le gouvernement malien en Janvier 2012. En Avril, ils s'étaient emparés de la majeure partie du nord. Ils ont vite été écartée par Ansar al-Dine, un front touareg islamiste aligné avec al-Qaida au Maghreb islamique. Alors que les Touaregs laïques disent qu'ils veulent un rôle dans la lutte pour libérer le nord, ils ont «essentiellement été dit de se taire et ont été poussés sur le côté," dit Atallah. Atallah n'est pas le seul à préconiser une approche nouvelle au Mali. Ali Soufan, un ancien agent du FBI spéciale qui a enquêté sur de nombreuses affaires de terrorisme et a été l'homme de pointe de l'agence pour interroger capturés membres d'Al-Qaïda, affirme également que la communauté internationale doit tenir compte de la coordination avec les Touaregs laïques. «Vous devez concentrer vos efforts sur le ciblage de l'ennemi", a déclaré Soufan cours d'un entretien téléphonique de New York, où il dirige maintenant son cabinet de conseil du Groupe Soufan. "Dans ce cas, si vous isolez les Touaregs, vous allez les rendre plus orientée vers ces groupes (extrémistes)." Finalement, l'intervention française sera probablement remis aux forces régionales africaines. Et quand cela arrive, l'accent de la communauté internationale à soutenir cette force régionale servira comme une distraction et éviter collaboration avec la force de combat plus prêt, les Touaregs locaux, selon Soufan. "Alors que les alliés de l'OTAN sont engagées dans le renforcement des capacités, les radicaux islamiques vont consolider leur emprise sur le nord, et sera probablement lancer des attaques opportunistes contre des cibles occidentales dans la région", selon une analyse du groupe Soufan sur la crise. "Cela entraînera la menace terroriste au Mali d'augmenter, diminuent pas." Pour Soufan, une stratégie pragmatique de la «gestion sanctuaire», ce qui impliquerait des offensives en cas de besoin tout en résistant aux tentatives coûteuses à la construction nationale, est ce qui est nécessaire. "Nous devons être très réaliste. Sanctuaires sont tous sur la place ", a déclaré Soufan. «Essayons-nous à faire de ces personnes démocratique et inculquer les idéaux de Jefferson et Washington? Il ne va pas au travail. Nous devons d'abord éliminer les menaces. " Pendant ce temps, dit Atallah le prochain mouvement par des militants islamistes sera de se fondre dans la population et de lancer une insurrection sanglante. «Ça va être très douloureux pour tout le monde", at-il dit. "Pendant six mois, les islamistes ont fait des tunnels et la préparation de l'intervention inévitable. S'engager dans ces villes pour occuper eux va être un morceau de gâteau (pour la force dirigée par les Français). Puis commence une insurrection et ces villes deviennent tuer boîtes. " Pour la communauté internationale, la stratégie devrait se concentrer immédiatement pression sur le gouvernement junte au Mali de démissionner tout en apportant les Touaregs laïque dans le pli dans le nord, selon Atallah dit. "Et vous devez vous arrêter les troupes maliennes à partir vers le nord. Utilisez n'importe qui, mais les forces maliennes, "at-il dit. "Ils ne pouvaient pas se frayer un chemin à partir d'un sac en papier. En dépit de toute la formation que nous leur avons donné, cette force rebelle des Touaregs de l'an dernier leur a renversé en deux mois et demi. " Alors que l'Occident soutient un plan pour envoyer plus de 3.000 soldats de l'Organisation économique des États de l'Afrique au Mali, certains experts disent que la balise environ 500 millions de prix pour soutenir la mission pour un an serait mieux dépensé l'autonomisation des Touaregs. "Les islamistes auraient disparu en un clin d'œil», at-il dit. "Au lieu de cela, nous allons le jeter sur cette force (CEDEAO) qui est mal préparé, le tout basé sur un plan à moitié cuit. Il n'y a aucun sens du réalisme. " http://www.stripes.com/news/africa/mali-expert-says-tuareg-people-key-to-beating-insurgents-1.205177

Mali expert says Tuareg people key to beating insurgents - Africa - Stripes

Mali expert says Tuareg people key to beating insurgents - Africa - Stripes

Le Mali : un bruit de bottes et une odeur de pétrole !!


Agoravox La France prétend vouloir rétablir la stabilité, dans la région, alors qu’elle a rendu plus compliquée la crise, en envoyant ses effectifs dans le pays, contraignant depuis son intervention, le 11 janvier, près de 3.000 Maliens, selon les chiffres de l’ONU, à abandonner leurs foyers et à partir se réfugier dans des endroits plus sûrs. Dans le même temps, le gouvernement français a annoncé qu’il ne retirera pas les troupes françaises, tant que la situation ne sera pas normalisée au Mali, dévoilant ainsi sa volonté de maintenir une présence prolongée dans la région. En agitant les menaces des groupes rebelles, la France et ses alliés ont expédié des effectifs au Mali pour les réprimer. Elle soutien pourtant, financièrement et militairement, dans un autre endroit du monde en l’occurrence la Syrie, des groupes salafistes qui luttent contre le gouvernement légal de Bachar al-Assad. A quoi faut-il croire ? A ce soutien sans faille aux Salafistes anti-Assad ou à l’intervention militaire qui a provoqué, d’ailleurs la colère de nombre de pays, dans le monde ? Les analystes estiment que la France cherche, également, par ce biais, à déstabiliser l’Algérie, voisin du Mali. Nombre de déplacés maliens se sont, déjà, réfugiés en Algérie qui est troisième pays africain, après la Libye et le Nigéria, à détenir des ressources en pétrole. Il semble que la crise économique, en Europe et aux Etats-Unis, ait conduit les anciens colonialistes à recourir à de nouvelles méthodes et stratégies pour piller les riches ressources de l’Afrique. Tout a commencer par de gros mensonges des autorités françaises afin de rendre présentables cette expédition :
A - Les mensonges d’Hollande au sujet du feu vert de l’ONU !!! Le conseil de sécurité de l’ONU A ÉTÉ MIS DEVANT LE FAIT ACCOMPLI puisque l’intervention de la France qui a commencé (le 11 janvier 2013) avant sa réunion (le lundi 14 janvier 2013) . En effet, l’ambassadeur russe auprès de l’ONU, Vitaly Churkin, a balayé d’un revers de main les allégations de son homologue français, selon lesquelles tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU soutiendraient une intervention militaire, au Mali. En allusion à la position de Moscou, hostile à une intervention militaire des troupes françaises, au Mali, Vitaly Churkin, a déclaré le 13 janvier 2013 que la France avait pris cette décision, sans le feu vert de tous les membres du Conseil de sécurité. Mais, que cache cette intervention précipitée de la France, au Mali ? Remarque La diplomatie américaine a tout de suite félicité la France pour son intervention militaire contre des groupes « terroristes » au Mali, précisant que les États-Unis fournissaient déjà à leurs alliés français une aide en matière de renseignement. Les USA qui s’étaient largement implantés au Mali voient d'un bon œil l'intervention française qui prend des risques à leur place en espérant tirer les marrons du feu sans se brûler les doigts. Le Pentagone y a déjà dépensé 1 demi milliard de dollars pour le plus grand profit de l’armée Malienne. En effet, c'est cet investissement destiné à améliorer l’efficacité de cette armée qui a permis au moins de faire un coup d’État . C'est ce programme « le programme anti-terroriste le plus ambitieux jamais mené dans la région » dixit le New York Times, (lien) qui a permis au capitaine Sanogo, bien entraîné par les américains, de renverser le 22 mars 2012, le président Amadou Toumani Touré. B- L'appel à la France d'intervenir a-t-elle une légitimité ? Un groupe de soldats mutins s'est donc emparé du pouvoir au Mali dans la soirée du 21 mars 2012. Le président légitime Amadou Toumani Touré est destitué. Deux semaines après son coup d’Etat, la junte militaire malienne a installé le président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré à la tête du pays. Dioncounda Traoré est nommé « président par intérim » Ce coup de force, ramène le Mali près de vingt ans en arrière, alors que le pays nourrissait l’espoir d’avoir solidement assis sa démocratie. Aucun des trois acteurs qui se partagent le pouvoir au Mali, le président intérimaire Dioncounda Traoré, le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et le chef de l’ex-junte, Amadou Sanogo, ne dispose d’une légitimité populaire. : http://www.slateafrique.com/95735/mali-impossible-de-savoir-qui-gouverne Dernier coup de théâtre : Le capitaine Amadou Haya Sanogo est de nouveau l'homme fort du Mali, il vient de forcer le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra à démissionner mardi, il a de nouveau démontré un pouvoir de nuisance jamais démenti depuis son coup d'Etat de mars 2012 qui a plongé le Mali dans le chaos. D'ailleurs,les hommes de Sanogo, ayant leur quartier général dans la ville-garnison de Kati, près de Bamako, ont multiplié les descentes sur la capitale pour procéder à de très nombreuses arrestations de civils et de militaires proches du président renversé. Nombre d'entre eux ont été torturés, ont disparu où ont été tués à Kati, selon les organisations locales et internationales de défense des droits de l'Homme. : http://www.lequotidien.lu/international/40413.html La France a été appelée non pas par un gouvernement légitime mais par une junte issue d'un coup d’État . L’intervention de la France n’a donc aucune légitimité. C – Y avait-il une menace islamique ? Dans le registre de la légitimation, il y a l’argumentaire de la « menace terroriste islamiste ». Depuis que le Président Bush a trouvé et désigné ainsi le nouvel ennemi global de l’Occident, l’argument sert « à toutes les sauces », y compris d’ailleurs à des alliances avec ceux désignés auparavant comme « terroristes » lorsque la « realpolitik » l’exige. La référence à la « menace terroriste » offre l’avantage à la fois de n’avoir rien à justifier et de donner une justification à n’importe quoi. Le président de la République française, François Hollande, et son ministre des affaires étrangères n’ont cessé de répéter, de marteler, qu’il s’agissait, au Mali, de lutter contre « des groupes terroristes criminels ». On aura remarqué le pléonasme. Il a pour fonction d’accroître la tension. C’est ainsi qu’un amalgame est fait entre les différents groupes armés « rebelles », et que se trouvent obscurcies les véritables raisons de la crise malienne, et du même coup celles véritables de l’intervention française. Elles sont, ici comme ailleurs, à chercher, banalement hélas, dans le pillage des richesses de la région et dans le maintien de l’influence nécessaire à cet effet : l’amour du colonialisme !!!!!!!! La menace islamique n’est que le prétexte à la guerre coloniale de la France. Ainsi une intervention militaire française en chasse une autre : Côte d’ivoire, puis, Libye, puis Mali, sans parler de la volonté appuyée d’intervenir, en Syrie. Les troupes françaises ont à peine, commencé à quitter l’Afghanistan qu’elles interviennent, de nouveau, au Mali. D – Et pour cela il fallait agir vite !!! On nous répète « qu’il fallait agir vite ». Cette formule est trop souvent assenée sur tous les médias français pour ne pas en devenir suspecte. Elle rappelle, la même, utilisée pour la Libye, lorsqu’on criait qu’il fallait vite intervenir à Benghazi, pour éviter un massacre. On sait comment cette justification s’est avérée mensongère et d’où est finalement venu le massacre ( plus de 100 000 civils libyens ont été tués par les bombes de l’OTAN, plus un pays détruit en proie aux terroristes salafistes). Il semble, en réalité, que l’armée malienne avaient lancé des opérations sur la route menant à la ville de Mobti et en direction de la ville de Douentza, dés la journée du Lundi 7 Janvier (cf "le Quotidien d’Oran, 9 janvier 2013, p 6). Ces opérations, organisées en coordination avec le commandement français, avaient pour but, selon des experts occidentaux, de faire sortir les colonnes de pick-up des groupes rebelles de leurs bases et des villes afin de les bombarder en rase campagne et de permettre ainsi à l’aviation française d’intervenir. Tout a été organisé pour pouvoir justifier la précipitation de l’intervention française et à en cacher les véritables raisons. E – Le gouvernement français prétend que le Mali n'a pas de richesses !!!!! Le sous-sol malien fait partie des plus riches du continent noir. Il contient des ressources minières variées comme l’or, le quartz, les carbonates, le bois silicifié, les minéraux liés aux pegmatites et aux métamorphismes, ainsi que du pétrole et du gaz ( les réserves sont très importantes). Ainsi selon « Les Echos » (Mali)- Le sous-sol malien fait partie des plus riches du continent noir. Selon la direction nationale de la géologie et des mines (DNGM),le sous-sol regorge d’une importante variété de pierres précieuses et de matières fossiles. Ainsi que du Minerai de fer, Bauxite et de Manganèse : des ressources importantes sont présentes au Mali mais toujours inexploitées - Le Mali a, selon les estimations, plus de 2 millions de tonnes de potentielles réserves en minerai de fer, situées dans les zones de Djidian-Kenieba, Diamou et Bale. - Les réserves de bauxite sont estimées à 1,2 millions de tonnes et elles sont situées à Kita, Kenieba et Bafing- Makana. Des traces de manganèse ont été découvertes à Bafing – Makana, Tondibi et Tassiga. De plus, il y a : - d’énormes réserves de gaz La Société d’exploitation pétrolière du Mali (Petroma), Aliou Boubacar Diallo, PDG de Wassoul’Or a fait la découverte d’un gisement gigantesque de gaz à Bourakèbougou (cercle de Kati, Commune rurale de Dièdougou Torodo).) Les essais d’exploitation du gaz ont déjà commencé. - Un important gisement de pétrole au nord du Mali en plein territoire Touareg. La carte d’implantation d’Aqmi (al-Qaida au Maghreb islamique) au Sahel correspond à tout point à celle du bassin de Taoudeni …large de 1,5 million de kilomètres carrés, partagé entre le Mali, l’Algérie, la Mauritanie et le Niger …
Les ressources d’hydrocarbures au Mali . Les récentes découvertes de richesses minières contenues dans cette zone provoquent en effet depuis quelques mois un vif intérêt pour cette région. Jean François Arrighi de Casanova, directeur Afrique du Nord de Total avait ainsi fait état d’immenses découvertes gazières dans le secteur, freinant la progression du puits vers la zone pétrolière, en Mauritanie et le conduisant même à parler « d’un nouvel Eldorado ». Mais aussi, le Mali a d’énormes réserves d’uranium au nord en plein territoire Touareg.
La vraie et unique raison de cette guerre , c’est le gaz, le pétrole, l’uranium, l’or,...... Les ressourses minières au Mali F - Les vraies raisons de l'intervention La France a mis à la manière de Bush, le Conseil de sécurité devant le fait accompli. De plus, l'appel par un "président intérimaire" issu d'un putsch n'a aucune légitimité : car la France a été appelé par un putschiste et non par le peuple malien . Aux MENSONGES du pouvoir, et aux MENSONGES des médias s’ajoute la TARTUFERIE. En effet, le chantage au terrorisme que fait le gouvernement français. Ce terrorisme islamiste dont tout le monde sait qui le finance et qui le soutient. Ainsi, la France n’a pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et n’hésite pas plus aujourd’hui à soutenir les djihadistes en Syrie. Le gouvernement français est en pleine contradiction : la France fait la guerre aux djihadistes au Mali, et au même moment en Syrie, elle leur fournit une aide logistique et un soutien diplomatique en partenariat avec les pétro-monarchies du Golfe et des USA. !!! Tout ceci n'est pas crédible Le président français a justifié sa décision d’intervenir au Mali en prétextant l’appel à l’aide du gouvernement malien. Mais ce que le gouvernement et les médias français ont oublié de rappeler c’est que ce président intérimaire malien ne dispose d’aucune légitimité pour appeler à l’intervention militaire d’une puissance étrangère sur le sol malien. La vraie et unique raison de cette guerre offensive, c’est le gaz, le pétrole, l’uranium, l’or, les pierres précieuses...... N’assisterait-on pas à une politique néo-coloniale ? Conclusion En Afrique, la France, la Grande-Bretagne, les États-Unis et d’autres puissances occidentales ne sont pas en mesure de gérer, avec leurs groupes multinationaux, la concurrence économique de la Chine et d’autres pays émergents. Voulant maintenir, à tous prix, le contrôle des sources énergétiques et des minéraux stratégiques du continent, ainsi que de ses zones d’importance géostratégique, ils soufflent sur le feu des tensions et des conflits internes pour justifier leur intervention militaire, dont l’objectif est d’étouffer les luttes de libération des peuples. A cette fin ils n’ont aucun scrupule à utiliser des groupes jihadistes, dont les militants de base, convaincus de combattre l’impérialisme occidental, finissent par en être l’instrument. Ils les ont utilisés en Libye pour désagréger le pays de l’intérieur, pendant que l’Otan l’attaquait avec des chasseurs-bombardiers et des forces spéciales infiltrées. Même le New York Times, après l’attaque, en Algérie, admet que Kadhafi avait raison quand il prévenait que l’abattage de l’État libyen aurait provoqué le chaos, en laissant les mains libres aux jihadistes. Le New York Times cependant ne dit pas que l’Otan fait la même chose en Syrie, confirmant que cela entre dans sa propre stratégie de la tension. Le journaliste du Guardian, Neil Clark a déclaré à Russia Today qu’il était persuadé que des raisons économiques étaient derrière chaque aventure militaire occidentale de ces 30 dernières années - et le Mali n’était pas une exception : http://www.mondialisation.ca/al-qaida-sert-decran-de-fumee-a-la-recolonisation-de-lafrique-du-nord-par-lotan/5319872 http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-mali-un-bruit-de-bottes-et-une-129454?fb_action_ids=4892566165551&fb_action_types=og.likes&action_object_map=%7B%224892566165551%22%3A474794859250800%7D&action_type_map=%7B%224892566165551%22%3A%22og.likes%22%7D&action_ref_map=%5B%5D Sources : - http://oumma.com/15432/mensonges-de-propagande-de-guerre-francaise-mali - http://www.malijet.com/actualite_economique_du_mali/44150-kati-decouverte-d-un-important-gisement-de-gaz.html - http://www.afrik.com/article25745.html