HOLDING TRENFIELD: La ténébreuse affaire minière
Écrit par Roue de l’Histoire n° 466 du 29 Juillet 2009
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:39
La Holding Trenfield, cette société aux contours flous travaillant dans le secteur minier suscite beaucoup d’interrogations dans certains milieux au parfum du négoce minier. Quels sont les vrais propriétaires de la Holding Trenfield, s’était notamment interrogé le président du parti de l’opposition PNDS Issoufou Mahamadou. Les parlementaires nigériens alertés par d’importants trafics miniers ont voulu fouiller dans cette forêt touffue des affaires minières. Ils n’y sont jamais parvenus, l’Assemblée Nationale allait être dissoute, et Trenfield est restée à l’abri de toutes investigations. Fiche technique de la Holding Trenfield : la société est actionnaire :
-à hauteur de 51% dans le capital de GOVIEX qui doit exploiter le gisement d’uranium de Madaouela ;
-à hauteur de 5% dans le capital de la société des mines d’Azelik (SOMINA) ;
-à hauteur de 25% dans Tagaza II et IV, GOVIEX disposant de 75%. Sur les trois niveaux de participation, il faut noter que l’Etat du Niger n’est présent que dans le capital de la société des mines d’Azelik où il détient 33% des parts. Le gouvernement nigérien est absent à deux niveaux, dans l’exploitation du gisement de l’uranium de Madaouela partagée entre Trenfield et GOVIEX et sur le site de Tagaza II et IV, là encore partagée entre Trenfield et GOVIEX. Trenfield possède également des intérêts dans l’or au Niger où, à travers TGM, elle possède un permis dans la zone de Tafassasset, dénommée Tin keradet de 50.000 km². Cette entreprise possède également des intérêts dans le fer à travers sa filiale THSA.
Coïncidence troublante ou option stratégique de la société qui n’a pas voulu disperser ses énergies, Trenfield n’est présente en Afrique dans deux pays : le Niger et la Mauritanie. Qui sont les véritables patrons de la Trenfield ? L’opinion nationale le saura-telle un jour ? La question reste posée.
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 31 juillet 2009
RÉVÉLATIONS DE MAHAMADOU ISSOUFOU: Les vraies raisons d’un référendum
RÉVÉLATIONS DE MAHAMADOU ISSOUFOU: Les vraies raisons d’un référendum
Écrit par Laoual Sallaou Ismaël (Roue de l’Histoire n° 466 du 29 Juillet 2009)
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:43
A quelques jours du référendum de Mamadou Tandja pour s’offrir une Constitution pour une 6ème République et un bonus de trois ans, le Chef de file de l’opposition Mahamadou Issoufou vient de faire une révélation des plus inattendues et des plus troublantes pour le Président Tandja. L’opération Tazartché du Président de la République commence à montrer un autre visage. Un faciès monstrueux qui sent le monde des sales affaires, celles des véritables camorra cupides et impitoyables. Qual i fiée ‘ ’d’opération mafieuse’ ’ par Mahamadou Issoufou dès son annonce, le projet Tazartché du Président Tandja ne porte manifestement pas l’idéal dont on le maquille, si on s’en tient aux déclarations faites le vendredi dernier à l’occasion de la Conférence de presse de la CFDR. Pour illustrer la fausseté du fondement de ce projet, Mahamadou Issoufou dira, devant les journalistes «le Président dit qu’il n’a rien à se reprocher. Nous, nous pensons le contraire. J’avais déjà à l’occasion du congrès du PNDS, vous vous rappelez, donné quelques informations sur ce qui se passe dans le secteur minier. j’avais évoqué la corruption qui gangrène très fortement ce secteur en donnant un exemple. L’exemple de la Holding Train Field qui a des intérêts dans plusieurs sociétés de recherche et d’exploitation d’uranium. Je confirme ce que j’avais eu déjà à dire à l’occasion de cette manifestation. Je voudrais vous dire que nous avons des preuves que la société Niger Uranium S.A est une société qui a son siège à au plateau (NDLR : rectificatif a été donné que c’est plutôt à Koira Kano).
Cette société a comme actionnaires des personnalités du pouvoir, des personnalités de l’entourage du président, des personnalités très fortement engagées dans cette aventure de référendum qui est à la base de la crise politique que connaît le Niger aujourd’hui.» Le président du PNDS va dénoncer preuve à l’appui la corruption qui gangrène le secteur minier au Niger. Deux proches du président de la République, en l’occurrence M. Ibrahim Hamidou et M. Hadia Toulaye Tandja, sont supposés avoir perçus de la société uranium SA Ventures 5.000.000 de dollars. Ils ont également reçu, soutiendrat- il, 25% des actions gratuites dans le capital de la société Niger Uranium SA Ventures qui reviendraient à la société MULTIMEDIA COMMUNICATION SARL de Ibrahim Hamidou.
Dans un second protocole d’accord, le même Ibrahim Hamidou et Hadia Toulaye Tandja doivent recevoir 4 millions de dollars US de Brinkley Mining Project 7 Limited. Ces éléments de preuve ont été largement étalés par la presse et il s’agit d’un protocole d’accord portant fixation de taux de pourcentage et d’un autre engagement sur l’honneur portant fixation de taux de pourcentage accordé aux deux proches du Président de la République et signé le 23 janvier 2008 à Niamey. Le chef de file de l’opposition poursuivra en disant «de deux choses l’une, ou bien le président de la République n’est pas au courant de ça et alors il n’est pas à sa place ou bien il est au courant alors ses mains ne sont pas blanches comme neige contrairement à ce qu’il prétend», avant d’argumenter que ‘’le président de la République et son clan sont totalement impliqués dans la corruption et la mauvaise gestion’’.
C’est du reste, appuiera le leader du PNDS, «cela qui est à la base de ce projet antidémocratique. C’est pour défendre des intérêts particuliers que le président a jeté notre pays dans la crise actuelle». Cette révélation de Mahamadou Issoufou démontre si besoin est combien certains partisans de Tazartché sont mouillés jusqu’au cou dans des scabreuses affaires d’enrichissement illicite, de passe-droit, de trafic d’influence et de détournement de deniers publics. Sentant la fi des affaires, ils n’ont d’autre choix que de s’embarquer dans cette entreprise pour s’accrocher comme des sangsues aux ressources de l’Etat ou pour échapper à d’éventuelles représailles. Même si Ibrahim Hamidou, l’une des personnalités impliquées dans cette ténébreuse affaire, se défend en indiquant qu’ils n’ont encore rien perçu des 5 millions de dollars, il n’en demeure pas moins que les actes sont là et traduisent clairement la manière par laquelle certaines personnalités détournent l’Etat à des fins strictement personnelles.
Cette révélation ramène aussi la question de l’octroi des permis miniers qui avait suscité au mois de mai dernier la curiosité de l’Assemblée Nationale qui avait tenté de mettre en place une commission d’enquête parlementaire. Mais en vain. Une autre enquête avait été menée par rapport à l’exploitation aurifère au niveau de la SML sur le site de Samira qui a mis en lumière la double fonction jouée par un des conseillers du Président de la République, sans compter l’obscurité qui entoure l’exportation de ce minerai. Dans les autres secteurs, où de nombreux dossiers ont été soulevés, l’opération mains propres du Président de la République s’est complètement émoussée depuis le déclenchement de la campagne pour le changement de la constitution, comme pour confirmer la thèse de l’oppo- si tion qui parle «d’ impuni té contre Tazartché ». En tout cas, un coin de voile vient d’être soulevé par le président du PNDS-Tarayya, qui mérite des explications.
Écrit par Laoual Sallaou Ismaël (Roue de l’Histoire n° 466 du 29 Juillet 2009)
Vendredi, 31 Juillet 2009 12:43
A quelques jours du référendum de Mamadou Tandja pour s’offrir une Constitution pour une 6ème République et un bonus de trois ans, le Chef de file de l’opposition Mahamadou Issoufou vient de faire une révélation des plus inattendues et des plus troublantes pour le Président Tandja. L’opération Tazartché du Président de la République commence à montrer un autre visage. Un faciès monstrueux qui sent le monde des sales affaires, celles des véritables camorra cupides et impitoyables. Qual i fiée ‘ ’d’opération mafieuse’ ’ par Mahamadou Issoufou dès son annonce, le projet Tazartché du Président Tandja ne porte manifestement pas l’idéal dont on le maquille, si on s’en tient aux déclarations faites le vendredi dernier à l’occasion de la Conférence de presse de la CFDR. Pour illustrer la fausseté du fondement de ce projet, Mahamadou Issoufou dira, devant les journalistes «le Président dit qu’il n’a rien à se reprocher. Nous, nous pensons le contraire. J’avais déjà à l’occasion du congrès du PNDS, vous vous rappelez, donné quelques informations sur ce qui se passe dans le secteur minier. j’avais évoqué la corruption qui gangrène très fortement ce secteur en donnant un exemple. L’exemple de la Holding Train Field qui a des intérêts dans plusieurs sociétés de recherche et d’exploitation d’uranium. Je confirme ce que j’avais eu déjà à dire à l’occasion de cette manifestation. Je voudrais vous dire que nous avons des preuves que la société Niger Uranium S.A est une société qui a son siège à au plateau (NDLR : rectificatif a été donné que c’est plutôt à Koira Kano).
Cette société a comme actionnaires des personnalités du pouvoir, des personnalités de l’entourage du président, des personnalités très fortement engagées dans cette aventure de référendum qui est à la base de la crise politique que connaît le Niger aujourd’hui.» Le président du PNDS va dénoncer preuve à l’appui la corruption qui gangrène le secteur minier au Niger. Deux proches du président de la République, en l’occurrence M. Ibrahim Hamidou et M. Hadia Toulaye Tandja, sont supposés avoir perçus de la société uranium SA Ventures 5.000.000 de dollars. Ils ont également reçu, soutiendrat- il, 25% des actions gratuites dans le capital de la société Niger Uranium SA Ventures qui reviendraient à la société MULTIMEDIA COMMUNICATION SARL de Ibrahim Hamidou.
Dans un second protocole d’accord, le même Ibrahim Hamidou et Hadia Toulaye Tandja doivent recevoir 4 millions de dollars US de Brinkley Mining Project 7 Limited. Ces éléments de preuve ont été largement étalés par la presse et il s’agit d’un protocole d’accord portant fixation de taux de pourcentage et d’un autre engagement sur l’honneur portant fixation de taux de pourcentage accordé aux deux proches du Président de la République et signé le 23 janvier 2008 à Niamey. Le chef de file de l’opposition poursuivra en disant «de deux choses l’une, ou bien le président de la République n’est pas au courant de ça et alors il n’est pas à sa place ou bien il est au courant alors ses mains ne sont pas blanches comme neige contrairement à ce qu’il prétend», avant d’argumenter que ‘’le président de la République et son clan sont totalement impliqués dans la corruption et la mauvaise gestion’’.
C’est du reste, appuiera le leader du PNDS, «cela qui est à la base de ce projet antidémocratique. C’est pour défendre des intérêts particuliers que le président a jeté notre pays dans la crise actuelle». Cette révélation de Mahamadou Issoufou démontre si besoin est combien certains partisans de Tazartché sont mouillés jusqu’au cou dans des scabreuses affaires d’enrichissement illicite, de passe-droit, de trafic d’influence et de détournement de deniers publics. Sentant la fi des affaires, ils n’ont d’autre choix que de s’embarquer dans cette entreprise pour s’accrocher comme des sangsues aux ressources de l’Etat ou pour échapper à d’éventuelles représailles. Même si Ibrahim Hamidou, l’une des personnalités impliquées dans cette ténébreuse affaire, se défend en indiquant qu’ils n’ont encore rien perçu des 5 millions de dollars, il n’en demeure pas moins que les actes sont là et traduisent clairement la manière par laquelle certaines personnalités détournent l’Etat à des fins strictement personnelles.
Cette révélation ramène aussi la question de l’octroi des permis miniers qui avait suscité au mois de mai dernier la curiosité de l’Assemblée Nationale qui avait tenté de mettre en place une commission d’enquête parlementaire. Mais en vain. Une autre enquête avait été menée par rapport à l’exploitation aurifère au niveau de la SML sur le site de Samira qui a mis en lumière la double fonction jouée par un des conseillers du Président de la République, sans compter l’obscurité qui entoure l’exportation de ce minerai. Dans les autres secteurs, où de nombreux dossiers ont été soulevés, l’opération mains propres du Président de la République s’est complètement émoussée depuis le déclenchement de la campagne pour le changement de la constitution, comme pour confirmer la thèse de l’oppo- si tion qui parle «d’ impuni té contre Tazartché ». En tout cas, un coin de voile vient d’être soulevé par le président du PNDS-Tarayya, qui mérite des explications.
Mohammed VI veut faire du partenariat Maroc-pays du Sahel un modèle de coopération Sud Sud
APA-Rabat (Maroc)
vendredi 31 juillet 2009
APA-Rabat (Maroc) Le Roi Mohammed VI a fait part jeudi de la disponibilité du Maroc à faire de son partenariat avec les Etats voisins du Sahel « un modèle de coopération Sud-Sud ».
S’exprimant à l’occasion de la Fête du Trône, le Roi Mohammed VI a indiqué que la politique suivie par Rabat avec les pays du Sahel « apparaît à travers les efforts déployés avec persévérance, pour construire de véritables partenariats, fondés sur les intérêts communs et la volonté conjointe de réaliser le développement durable ».
Il expliqué cette politique de « solidarité et de coopération » par la mise à disposition des expériences et du savoir-faire marocain, « en nous impliquant dans des projets structurants dédiés au développement humain, de manière à faire de ce partenariat un modèle de coopération Sud-Sud ».
Le Maroc, qui célèbre ce 30 juillet les 10 ans de règne de Mohammed VI, a opéré durant les cinq dernières années un retour « spectaculaire » sur la scène africaine en dépit de son retrait depuis 1984 de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) après l’admission controversée du Front Polisario.
Etant un des farouches défenseurs de la coopération Sud-Sud, le Roi Mohammed VI s’est rendu dans plusieurs pays africains, permettant ainsi la signature d’une batterie d’accords de coopération et la mise sur pied d’une stratégie de développement humain en s’inspirant de l’Initiative marocaine de développement humain (INDH) lancée en 2005.
La dimension économique a suivie la dynamique diplomatique africaine de la plus haute autorité chérifienne, le but étant de dépasser le chiffre jugé « insignifiant » d’échange avec 17 pays subsahariens tournant autour de 450 millions de dollars.
Rabat a même adopté une stratégie envers les Pays les moins avancés (PMA) du continent en décidant en 2000 de l’annulation de la dette de ces pays tout en exonérant totalement leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain.
Depuis son accession au trône en juillet 1999, suite au décès de son père, Hassan II, Mohammed VI a visité, parfois à plusieurs reprises, le Sénégal, le Gabon, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Bénin, la Guinée Equatoriale, la Gambie,le Mali, le Niger, la RD Congo, le Congo, le Cameroun, le Cap Vert.
Il a ainsi contribué à consolider les relations déjà tissées avec ces pays et à élargir le cercle des amitiés avec en toile de fond le renforcement ou l’ouverture d’un partenariat économique voire politique.
vendredi 31 juillet 2009
APA-Rabat (Maroc) Le Roi Mohammed VI a fait part jeudi de la disponibilité du Maroc à faire de son partenariat avec les Etats voisins du Sahel « un modèle de coopération Sud-Sud ».
S’exprimant à l’occasion de la Fête du Trône, le Roi Mohammed VI a indiqué que la politique suivie par Rabat avec les pays du Sahel « apparaît à travers les efforts déployés avec persévérance, pour construire de véritables partenariats, fondés sur les intérêts communs et la volonté conjointe de réaliser le développement durable ».
Il expliqué cette politique de « solidarité et de coopération » par la mise à disposition des expériences et du savoir-faire marocain, « en nous impliquant dans des projets structurants dédiés au développement humain, de manière à faire de ce partenariat un modèle de coopération Sud-Sud ».
Le Maroc, qui célèbre ce 30 juillet les 10 ans de règne de Mohammed VI, a opéré durant les cinq dernières années un retour « spectaculaire » sur la scène africaine en dépit de son retrait depuis 1984 de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) après l’admission controversée du Front Polisario.
Etant un des farouches défenseurs de la coopération Sud-Sud, le Roi Mohammed VI s’est rendu dans plusieurs pays africains, permettant ainsi la signature d’une batterie d’accords de coopération et la mise sur pied d’une stratégie de développement humain en s’inspirant de l’Initiative marocaine de développement humain (INDH) lancée en 2005.
La dimension économique a suivie la dynamique diplomatique africaine de la plus haute autorité chérifienne, le but étant de dépasser le chiffre jugé « insignifiant » d’échange avec 17 pays subsahariens tournant autour de 450 millions de dollars.
Rabat a même adopté une stratégie envers les Pays les moins avancés (PMA) du continent en décidant en 2000 de l’annulation de la dette de ces pays tout en exonérant totalement leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain.
Depuis son accession au trône en juillet 1999, suite au décès de son père, Hassan II, Mohammed VI a visité, parfois à plusieurs reprises, le Sénégal, le Gabon, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Bénin, la Guinée Equatoriale, la Gambie,le Mali, le Niger, la RD Congo, le Congo, le Cameroun, le Cap Vert.
Il a ainsi contribué à consolider les relations déjà tissées avec ces pays et à élargir le cercle des amitiés avec en toile de fond le renforcement ou l’ouverture d’un partenariat économique voire politique.
La discrimination positive dans la protestation diplomatique
Le Messager N° 2908 (Cameroun)
jeudi 30 juillet 2009
L’interférence des facteurs idéologiques et géopolitiques dans l’orchestration des protestations internationales : observations à partir des situations iraniennes, nigériennes et honduriennes (suite)
c) La discrimination positive dans la protestation diplomatique Il faudrait remonter à l’appréciation faite par l’administration Reagan sur le régime dictatorial chilien conduit par Augusto Pinochet pour établir une ligne conceptuelle précise. La Maison-Blanche opère alors une classification entre les régimes dictatoriaux qui appliquent une politique totalitaire, antilibérale et impropre au développement économique et au bien être des citoyens d’une part, et les régimes autoritaires qui construisent une société certes critiquable par certains aspects, mais qui sont libérales et favorisent la croissance économique et le développement humain. Dans le premier cas, ce sont les régimes communistes, et dans le deuxième cas ce sont les régimes soutenus et conseillés par Washington, le Fmi et la Banque mondiale comme le Chili du général Pinochet.
La même thèse a toujours été défendue par la France à propos de ses possessions d’Afrique francophone dont la plupart n’ont en réalité jamais quitté le statut de simple comptoir colonial. Alors que l’on croyait que les choses avaient évolué à Paris avec le passage des socialistes au pouvoir et les soubresauts des conférences nationales en 1990 consécutives au vent de la pérestroïka, la décennie 2000 a vu le conservatisme diplomatique français sur l’Afrique se manifester de façon encore plus ouverte. Lorsque Paris ne se tait pas tout simplement comme dans le cas du Niger, elle étale publiquement aux yeux du monde et sans honte ni scrupule, son soutien aux régimes dictatoriaux d’Afrique. L’on a ainsi entendu le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner traiter le régime du dictateur tchadien Idriss Déby de régime démocratique. Le ministre voulait ainsi justifier l’intervention de l’aviation et des troupes françaises pour sauver ce régime menacé par une insurrection rebelle en février 2008.
L’on sait que dans le cas du Niger, la France qui à travers le groupe Areva, contrôle la production du minerais d’uranium dans le pays, a le souci de ne rien faire qui puisse à terme compromettre un marché juteux objet de nombreuses convoitises, surtout chinoises. Mais de façon générale, Paris n’a pas à propos de l’Afrique, la même analyse et la même exigence de gestion, de gouvernance et de gestion politique et économique que pour le reste du monde. La démarche est encore plus répugnante que celle de Washington en Amérique centrale à l’époque des républiques bananières contrôlées par les multinationales américaines. La France proteste rarement lorsque des cas de violation grossière des droits de l’Homme et d’atteinte à la démocratie sont signalés en Afrique. L’on peut ainsi rappeler que les modifications constitutionnelles pour allonger les mandats présidentiels et remettre en scène des présidents à vie, n’ont presque jamais suscité la moindre émotion du côté de l’Elysée, idem pour les fraudes électorales et les répressions à répétition. Cette politique a reçu une formulation théorique dans une déclaration faite par Jacques Chirac alors Premier ministre lors d’une visite officielle à Abidjan : « la démocratie n’est pas faite pour les africains, et si l’on essaye de trop critiquer les élections, les chefs d’Etat n’en feront plus du tout ».
La compréhension de cette déclaration d’un des hommes d’Etat les plus représentatifs de l’idéologie internationale française contemporaine renvoie à une sorte de discrimination positive de circonstance motivée par des exigences géopolitiques. La même déclaration ne pourrait pas être faite pour l’Europe centrale ni pour une partie de l’Asie. En conséquence, il n’y a pas de protestation possible si les régimes africains prennent une coloration totalitaire, massacrent leurs citoyens, violent les constitutions, consacrent des présidences à vie, pillent les caisses publiques et organisent le gouvernement de comparses et de mafieux.
Si l’on revient à la Chine et à la Russie face à la situation en Iran, on retrouve une tradition similaire d’abstention, mais davantage à cause des proximités géopolitiques et dans une certaine mesure, pour sauvegarder une possibilité unique et extraordinaire de conserver une hypothèque voir une épée de Damoclès sur la tête de Washington. Moscou alimente Téhéran en armements de pointe, particulièrement des missiles antiaériens performants de nouvelle génération, et contribue à la fourniture des éléments cruciaux de son programme nucléaire. Cette coopération ne procure pas seulement des devises, elle constitue un moyen de chantage et d’influence dans le jeu global de redéfinition et de stabilisation de l’équilibre géopolitique dans les régions du Golfe persique, du Moyen et Proche-Orient. Ce que Moscou ne contrôle pas à Ryad, il le tient par une alliance de circonstance avec l’Iran, lequel de surcroît constitue un véritable casse-tête pour tous les régimes conservateurs, théocratiques et proaméricains du coin. A suivre
Par SHANDA TONME
jeudi 30 juillet 2009
L’interférence des facteurs idéologiques et géopolitiques dans l’orchestration des protestations internationales : observations à partir des situations iraniennes, nigériennes et honduriennes (suite)
c) La discrimination positive dans la protestation diplomatique Il faudrait remonter à l’appréciation faite par l’administration Reagan sur le régime dictatorial chilien conduit par Augusto Pinochet pour établir une ligne conceptuelle précise. La Maison-Blanche opère alors une classification entre les régimes dictatoriaux qui appliquent une politique totalitaire, antilibérale et impropre au développement économique et au bien être des citoyens d’une part, et les régimes autoritaires qui construisent une société certes critiquable par certains aspects, mais qui sont libérales et favorisent la croissance économique et le développement humain. Dans le premier cas, ce sont les régimes communistes, et dans le deuxième cas ce sont les régimes soutenus et conseillés par Washington, le Fmi et la Banque mondiale comme le Chili du général Pinochet.
La même thèse a toujours été défendue par la France à propos de ses possessions d’Afrique francophone dont la plupart n’ont en réalité jamais quitté le statut de simple comptoir colonial. Alors que l’on croyait que les choses avaient évolué à Paris avec le passage des socialistes au pouvoir et les soubresauts des conférences nationales en 1990 consécutives au vent de la pérestroïka, la décennie 2000 a vu le conservatisme diplomatique français sur l’Afrique se manifester de façon encore plus ouverte. Lorsque Paris ne se tait pas tout simplement comme dans le cas du Niger, elle étale publiquement aux yeux du monde et sans honte ni scrupule, son soutien aux régimes dictatoriaux d’Afrique. L’on a ainsi entendu le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner traiter le régime du dictateur tchadien Idriss Déby de régime démocratique. Le ministre voulait ainsi justifier l’intervention de l’aviation et des troupes françaises pour sauver ce régime menacé par une insurrection rebelle en février 2008.
L’on sait que dans le cas du Niger, la France qui à travers le groupe Areva, contrôle la production du minerais d’uranium dans le pays, a le souci de ne rien faire qui puisse à terme compromettre un marché juteux objet de nombreuses convoitises, surtout chinoises. Mais de façon générale, Paris n’a pas à propos de l’Afrique, la même analyse et la même exigence de gestion, de gouvernance et de gestion politique et économique que pour le reste du monde. La démarche est encore plus répugnante que celle de Washington en Amérique centrale à l’époque des républiques bananières contrôlées par les multinationales américaines. La France proteste rarement lorsque des cas de violation grossière des droits de l’Homme et d’atteinte à la démocratie sont signalés en Afrique. L’on peut ainsi rappeler que les modifications constitutionnelles pour allonger les mandats présidentiels et remettre en scène des présidents à vie, n’ont presque jamais suscité la moindre émotion du côté de l’Elysée, idem pour les fraudes électorales et les répressions à répétition. Cette politique a reçu une formulation théorique dans une déclaration faite par Jacques Chirac alors Premier ministre lors d’une visite officielle à Abidjan : « la démocratie n’est pas faite pour les africains, et si l’on essaye de trop critiquer les élections, les chefs d’Etat n’en feront plus du tout ».
La compréhension de cette déclaration d’un des hommes d’Etat les plus représentatifs de l’idéologie internationale française contemporaine renvoie à une sorte de discrimination positive de circonstance motivée par des exigences géopolitiques. La même déclaration ne pourrait pas être faite pour l’Europe centrale ni pour une partie de l’Asie. En conséquence, il n’y a pas de protestation possible si les régimes africains prennent une coloration totalitaire, massacrent leurs citoyens, violent les constitutions, consacrent des présidences à vie, pillent les caisses publiques et organisent le gouvernement de comparses et de mafieux.
Si l’on revient à la Chine et à la Russie face à la situation en Iran, on retrouve une tradition similaire d’abstention, mais davantage à cause des proximités géopolitiques et dans une certaine mesure, pour sauvegarder une possibilité unique et extraordinaire de conserver une hypothèque voir une épée de Damoclès sur la tête de Washington. Moscou alimente Téhéran en armements de pointe, particulièrement des missiles antiaériens performants de nouvelle génération, et contribue à la fourniture des éléments cruciaux de son programme nucléaire. Cette coopération ne procure pas seulement des devises, elle constitue un moyen de chantage et d’influence dans le jeu global de redéfinition et de stabilisation de l’équilibre géopolitique dans les régions du Golfe persique, du Moyen et Proche-Orient. Ce que Moscou ne contrôle pas à Ryad, il le tient par une alliance de circonstance avec l’Iran, lequel de surcroît constitue un véritable casse-tête pour tous les régimes conservateurs, théocratiques et proaméricains du coin. A suivre
Par SHANDA TONME
L’Algérie soutient le Mali dans la création de projets de développements pour lutter contre le terrorisme
Par Nazim Fethi pour Magharebia à Alger
jeudi 30 juillet 2009
Le Gouvernement algérien intensifie sa coopération avec le Mali sur des projets de développement en vue de couper la route aux terroristes du réseau al-Qaida qui y trouvent refuge.
Selon des responsables algériens du Ministère de l’Intérieur, l’Algérie a promis d’aider le Mali à améliorer sa sécurité et à développer ses Gouvernorats du nord, de Gao, Tombouctou, et Kidal à travers des projets qui incluent des forages et des centres de formation professionnelle.
"Les projets font partie d’une vision qui a pour but d’amorcer une dynamique de développement dans ces régions, afin de contribuer à la restauration de la paix et à l’approfondissement de la stabilité dans cette partie du Mali", a déclaré Mohand Akli Akreche, responsable au Ministère, lors d’une réunion de la commission bilatérale frontalière qui s’est tenue lundi 27 juillet à Bamako.
Les régions du nord du Mali sont majoritairement peuplées par des tribus Touaregs nomades qui ont longtemps lutté contre le Gouvernement malien, avant qu’Alger ne négocie une trêve en 2008. Les derniers projets viennent accompagner la coopération militaire et ont pour objectif d’empêcher l’exploitation des propulations de la région par Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), dont les membres ont revendiqué l’assassinat le 3 juin de l’otage britannique Edwin Dyer.
Les projets en cours comprennent la construction de trois centres de formation professionnelle, de centres d’assistance sociale et le forage de trois puits dans chaque gouvernorat du nord du Mali, ainsi que l’édification de deux centres de soins et la réhabilitation d’un troisième. Assistant à la réunion, Amadou Beli Soussouko, conseiller technique du Gouvernement malien a félicité la partie algérienne pour "l’engagement tenu", et a souligné ces projets comme étant "un exemple de la coopération sud-sud". " La contribution de l’Algérie participe aux efforts pour asseoir une stabilité durable dans cette partie du Mali qui sort d’un conflit douloureux" a-t-il ajouté.
Ces derniers projets se construisent sur une tradition de coopération bilatérale. Dans le passé, l’Algérie avait accueilli les réfugiés maliens qui fuyaient la sécheresse et les combats entre les Touaregs et le gouvernement. Le méga-projet de la route transsaharienne, devant relier l’Algérie au Nigeria, passera par le Mali, qui bénéficiera également du gazoduc Lagos-Alger, tout comme de celui de la fibre optique reliant l’Afrique du sud à l’Algérie.
Mais c’est surtout en matière de lutte anti-terroriste que l’urgence d’une coopération s’est fait sentir, notamment depuis que les groupes terroristes ont commencé à utiliser les pays du Sahel, notamment le Mali, comme base arrière, et comme zone de transit des armes. L’assassinat de Dyer a acculé les autorités de Bamako à réagir promptement. Avec des accords de coopération, notamment militaire et entrant dans la lutte antiterroriste, et particulièrement avec l’Algérie, les autorités maliennes veulent ainsi passer à l’action au cours d’une "la lutte sans merci contre les combattants islamistes", selon les termes d’un responsable du Ministère de l’Intérieur qui a préféré conserver l’anonymat. Des contacts sont actuellement en cours entre différents services de renseignements et de sécurité de plusieurs pays pour coordonner la lutte contre les réseaux terroristes affiliés à Al-Qaida qui "écument toute la bande sahélienne, entre le Mali, le Niger, la Mauritanie et même vers le Tchad". Dans ce combat, le renforcement de la coopération algéro-malienne est "indispensable", selon un ancien diplomate qui a requis l’anonymat. "Si on n’aide pas le Mali dans sa lutte contre Al-Qaida, ce pays ne pourra pas le faire tout seul. D’autant plus qu’il a eu beaucoup de mal à contenir la rébellion Touareg au nord", dit le diplomate. "Il s’agit donc de contribuer à ramener le calme au nord, en aidant les tribus touaregs à améliorer leurs conditions de vie et à normaliser leurs relations avec Bamako. " "Il faut également empêcher les groupes terroristes de s’installer dans ce pays ou de faire transiter leurs armes, et mettre fin aux opérations de kidnappings, éviter que le Mali négocie avec les ravisseurs des rançons à payer, sachant que ces rançons permettront à financer les activités terroristes", ajoute-t-il. L’ancien diplomate fait remarquer que cette coopération ne concerne pas uniquement l’Algérie, même si cette dernière est la plus impliquée. "D’autres pays de la région, et des pays occidentaux, à leur tête les USA, contribuent à cette opération." Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
jeudi 30 juillet 2009
Le Gouvernement algérien intensifie sa coopération avec le Mali sur des projets de développement en vue de couper la route aux terroristes du réseau al-Qaida qui y trouvent refuge.
Selon des responsables algériens du Ministère de l’Intérieur, l’Algérie a promis d’aider le Mali à améliorer sa sécurité et à développer ses Gouvernorats du nord, de Gao, Tombouctou, et Kidal à travers des projets qui incluent des forages et des centres de formation professionnelle.
"Les projets font partie d’une vision qui a pour but d’amorcer une dynamique de développement dans ces régions, afin de contribuer à la restauration de la paix et à l’approfondissement de la stabilité dans cette partie du Mali", a déclaré Mohand Akli Akreche, responsable au Ministère, lors d’une réunion de la commission bilatérale frontalière qui s’est tenue lundi 27 juillet à Bamako.
Les régions du nord du Mali sont majoritairement peuplées par des tribus Touaregs nomades qui ont longtemps lutté contre le Gouvernement malien, avant qu’Alger ne négocie une trêve en 2008. Les derniers projets viennent accompagner la coopération militaire et ont pour objectif d’empêcher l’exploitation des propulations de la région par Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), dont les membres ont revendiqué l’assassinat le 3 juin de l’otage britannique Edwin Dyer.
Les projets en cours comprennent la construction de trois centres de formation professionnelle, de centres d’assistance sociale et le forage de trois puits dans chaque gouvernorat du nord du Mali, ainsi que l’édification de deux centres de soins et la réhabilitation d’un troisième. Assistant à la réunion, Amadou Beli Soussouko, conseiller technique du Gouvernement malien a félicité la partie algérienne pour "l’engagement tenu", et a souligné ces projets comme étant "un exemple de la coopération sud-sud". " La contribution de l’Algérie participe aux efforts pour asseoir une stabilité durable dans cette partie du Mali qui sort d’un conflit douloureux" a-t-il ajouté.
Ces derniers projets se construisent sur une tradition de coopération bilatérale. Dans le passé, l’Algérie avait accueilli les réfugiés maliens qui fuyaient la sécheresse et les combats entre les Touaregs et le gouvernement. Le méga-projet de la route transsaharienne, devant relier l’Algérie au Nigeria, passera par le Mali, qui bénéficiera également du gazoduc Lagos-Alger, tout comme de celui de la fibre optique reliant l’Afrique du sud à l’Algérie.
Mais c’est surtout en matière de lutte anti-terroriste que l’urgence d’une coopération s’est fait sentir, notamment depuis que les groupes terroristes ont commencé à utiliser les pays du Sahel, notamment le Mali, comme base arrière, et comme zone de transit des armes. L’assassinat de Dyer a acculé les autorités de Bamako à réagir promptement. Avec des accords de coopération, notamment militaire et entrant dans la lutte antiterroriste, et particulièrement avec l’Algérie, les autorités maliennes veulent ainsi passer à l’action au cours d’une "la lutte sans merci contre les combattants islamistes", selon les termes d’un responsable du Ministère de l’Intérieur qui a préféré conserver l’anonymat. Des contacts sont actuellement en cours entre différents services de renseignements et de sécurité de plusieurs pays pour coordonner la lutte contre les réseaux terroristes affiliés à Al-Qaida qui "écument toute la bande sahélienne, entre le Mali, le Niger, la Mauritanie et même vers le Tchad". Dans ce combat, le renforcement de la coopération algéro-malienne est "indispensable", selon un ancien diplomate qui a requis l’anonymat. "Si on n’aide pas le Mali dans sa lutte contre Al-Qaida, ce pays ne pourra pas le faire tout seul. D’autant plus qu’il a eu beaucoup de mal à contenir la rébellion Touareg au nord", dit le diplomate. "Il s’agit donc de contribuer à ramener le calme au nord, en aidant les tribus touaregs à améliorer leurs conditions de vie et à normaliser leurs relations avec Bamako. " "Il faut également empêcher les groupes terroristes de s’installer dans ce pays ou de faire transiter leurs armes, et mettre fin aux opérations de kidnappings, éviter que le Mali négocie avec les ravisseurs des rançons à payer, sachant que ces rançons permettront à financer les activités terroristes", ajoute-t-il. L’ancien diplomate fait remarquer que cette coopération ne concerne pas uniquement l’Algérie, même si cette dernière est la plus impliquée. "D’autres pays de la région, et des pays occidentaux, à leur tête les USA, contribuent à cette opération." Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
Niger
jeudi 30 juillet 2009
(AFP)-NIAMEY — La justice nigérienne a délivré jeudi un mandat d’arrêt international contre l’ancien Premier ministre Hama Amadou, libéré provisoirement fin avril de dix mois de prison pour corruption présumée, a annoncé le porte-parole du gouvernement Mohamed Ben Omar.
"Un mandat d’arrêt international a été lancé contre l’ex-chef du gouvernement car une enquête a révélé qu’il détient 15.000 actions dans la banque ouest-africaine Ecobank", a déclaré Ben Omar, également porte-parole du gouvernement, à la presse.
Le ministre de la Justice a saisi Interpol pour l’arrestation d’Amadou et dit "espérer la coopération" des Etats avec lesquels le Niger a des accords judiciaires, a poursuivi Ben Omar.
Longtemps présenté comme le possible successeur de l’actuel président Mamadou Tandja, Hama Amadou, 59 ans, avait été arrêté et emprisonné en juin 2008 pour des détournements présumés de fonds publics. Depuis son incarcération, celui qui fut premier ministre pendant sept ans a dénoncé un complot du président pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle fin 2009.Le président Tandja, qui devait alors se retirer après deux quinquennats consécutifs, a décidé d’organiser le 4 août un référendum pour changer la Constitution et se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires et ensuite pouvoir éventuellement briguer de nouveaux mandats à la tête du pays.
Selon la radio privée de Niamey, Radio Anfani, Amadou serait accusé d’"enrichissement illicite et blanchiment d’argent portant sur 15 milliards de FCFA (22,9 M EUR, 31 M USD)". Après sa libération, Amadou s’était rendu à Paris pour des soins médicaux. On ignore où il se trouve actuellement.
En son absence, ses partisans ont créé à la mi-juin un nouveau parti politique, le Mouvement démocratique nigérien (Moden), en faisant scission d’avec le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), le parti au pouvoir.
Début juillet, un tribunal de Niamey avait annulé un congrès du MNSD tenu en février au cours duquel Hamadou avait été débarqué de la présidence du parti et remplacé par l’actuel Premier ministre Seïni Oumarou. Depuis lors, le MNSD, qui compte toujours de nombreux partisans de M. Hamadou, aurait enregistré de nombreuses défections.
2 Messages de forum agadez niger
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:35
Bien note et si c’ etait vrai qu’ un proces equitable soit fait. Cela dit, les nigeriens ne sont pas dupes car cela intervient 48 heures apres la publication dans les journeaux prives d’ une information sur les connivences d’ un fils du President et d’ un journaliste affairiste et sans scrupules dans le secteur minier avec a la cle envriron 4 milliards de FCFA de commissions versees aux deux precites pour on ne sait quel service. A quand l’ instruction de cette affaire par les juges ? Encore en 2009, le ridicule ne tue personne en Afrique...
Répondre à ce message
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:40
L’ action d’ ECOBANK vaut moint de 50 FCFA, 15.000 actions valent 750.000 FCFA.
CHERCHEZ L’ ERREUR
jeudi 30 juillet 2009
(AFP)-NIAMEY — La justice nigérienne a délivré jeudi un mandat d’arrêt international contre l’ancien Premier ministre Hama Amadou, libéré provisoirement fin avril de dix mois de prison pour corruption présumée, a annoncé le porte-parole du gouvernement Mohamed Ben Omar.
"Un mandat d’arrêt international a été lancé contre l’ex-chef du gouvernement car une enquête a révélé qu’il détient 15.000 actions dans la banque ouest-africaine Ecobank", a déclaré Ben Omar, également porte-parole du gouvernement, à la presse.
Le ministre de la Justice a saisi Interpol pour l’arrestation d’Amadou et dit "espérer la coopération" des Etats avec lesquels le Niger a des accords judiciaires, a poursuivi Ben Omar.
Longtemps présenté comme le possible successeur de l’actuel président Mamadou Tandja, Hama Amadou, 59 ans, avait été arrêté et emprisonné en juin 2008 pour des détournements présumés de fonds publics. Depuis son incarcération, celui qui fut premier ministre pendant sept ans a dénoncé un complot du président pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle fin 2009.Le président Tandja, qui devait alors se retirer après deux quinquennats consécutifs, a décidé d’organiser le 4 août un référendum pour changer la Constitution et se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires et ensuite pouvoir éventuellement briguer de nouveaux mandats à la tête du pays.
Selon la radio privée de Niamey, Radio Anfani, Amadou serait accusé d’"enrichissement illicite et blanchiment d’argent portant sur 15 milliards de FCFA (22,9 M EUR, 31 M USD)". Après sa libération, Amadou s’était rendu à Paris pour des soins médicaux. On ignore où il se trouve actuellement.
En son absence, ses partisans ont créé à la mi-juin un nouveau parti politique, le Mouvement démocratique nigérien (Moden), en faisant scission d’avec le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), le parti au pouvoir.
Début juillet, un tribunal de Niamey avait annulé un congrès du MNSD tenu en février au cours duquel Hamadou avait été débarqué de la présidence du parti et remplacé par l’actuel Premier ministre Seïni Oumarou. Depuis lors, le MNSD, qui compte toujours de nombreux partisans de M. Hamadou, aurait enregistré de nombreuses défections.
2 Messages de forum agadez niger
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:35
Bien note et si c’ etait vrai qu’ un proces equitable soit fait. Cela dit, les nigeriens ne sont pas dupes car cela intervient 48 heures apres la publication dans les journeaux prives d’ une information sur les connivences d’ un fils du President et d’ un journaliste affairiste et sans scrupules dans le secteur minier avec a la cle envriron 4 milliards de FCFA de commissions versees aux deux precites pour on ne sait quel service. A quand l’ instruction de cette affaire par les juges ? Encore en 2009, le ridicule ne tue personne en Afrique...
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Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:40
L’ action d’ ECOBANK vaut moint de 50 FCFA, 15.000 actions valent 750.000 FCFA.
CHERCHEZ L’ ERREUR
Nouvelle constitution nigérienne : Sacre de Tandja 1er, tsar du Ténéré
Le 4 août 2009, les Nigériens iront aux urnes. Par la seule volonté du président actuel, Mamadou Tandja. Pour se prononcer, c’est là un bien gros mot, sur une nouvelle constitution qui consacrera l’avènement de la VIe République. Cette révision constitutionnelle, on le sait, procède de la lubie d’un chef d’Etat de voir son mandat prolongé au-delà de l’échéance, pourtant impérative, que lui impose l’actuelle loi fondamentale.
« Puisque la présente loi ne nous le permet, alors, nous la changerons par une autre, comme nous l’autorisent les prérogatives présidentielles », se sont, opportunément et cyniquement, prévalus les Tazartchés, les enragés de la cause de la prolongation. Ainsi donc, naquit un nouveau corpus constitutionnel, fruit de l’esprit machiavélique des nègres de service de l’homme fort de Niamey. Quelle forme d’organisation du pouvoir politique consacre cette nouvelle constitution ? De jure, un régime présidentiel, mais de facto, un système présidentialiste, si ce n’est l’absolutisme tsariste. En un mot comme en mille, un recul démocratique. Jugez-en vous-même. Dans sa version finale, le projet de constitution stipule que le président de la République est à la fois chef du gouvernement, chef de l’Administration, chef suprême des armées et chef du Conseil supérieur de la Magistrature. Alors que la loi fondamentale actuelle, bientôt caduque, confère au président la fonction de chef de l’Etat, et au Premier ministre celle de chef du gouvernement. Une sorte d’exécutif bicéphale souci de diversification des canaux du pouvoir.
La clause limitative du nombre de mandats présidentiels (2 fois non renouvelable) est désormais une disposition digne d’un musée, estiment les concepteurs du nouveau texte de loi.
Comble d’iniquité, le projet de constitution prévoit, noir sur blanc, la prolongation de trois ans du mandat de Mamadou Tandja. En son article 154, il précise : « Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’élection présidentielle qui aura lieu en décembre 2O12. Cet article ne peut faire l’objet d’une révision (sic) ».
On se croirait à l’époque de la Russie tsariste. Comme on peut le constater, la VIe République, réclamée à cor et à cri par cette meute de Tazartchés chauffés à blanc par des marchands d’illusions, oui, cette République-là, n’est rien d’autre qu’une mise sous coupe réglée d’une démocratie qui avait pourtant valeur d’exemple dans une Afrique peu permissive aux valeurs républicaines.
Elle marque le retour du pays du Ténéré à la conception nabale, cette africânerie qui veut que sous nos cieux, le pouvoir ne supporte point le partage. Un état de fait entretenu par des roitelets avec la complicité d’une horde d’intellectuels dévots. C’est la réalité politique qui prévaut au Togo, au Cameroun, au Gabon, dans les deux Congo, … au Burkina Faso, où la seule évocation du mot « alternance » vaut subversion et entraîne tout ce que cela vaut comme conséquences.
Que Mamadou Tandja et ses Raspoutines du Sahel arrêtent de nous traumatiser le tympan avec les incantations du genre : « trois ans de prolongation pour achever des chantiers ». Achever des chantiers dans un pays, qui plus est le Niger, pays pauvre parmi les plus pauvres de la planète, est une chimère qui ne trompe personne.
De même, qu’ils arrêtent de raconter des fables comme « c’est le peuple qui décidera ». Lorsque, pour une ambition personnelle, on en vient à renvoyer sans ménagement des députés, représentant justement le peuple, à dissoudre un Conseil constitutionnel, symbole à haute valeur républicaine, à prendre des décrets scélérats qui menacent la liberté de la presse …, bref, quand on atteint ce degré d’autoritarisme, c’est que le peuple, on s’en soucie comme d’une guigne. Le tsar Tandja 1er arrive ; prière, s’incliner sur son passage !
Alain Saint Robespierre
L’Observateur Paalga
http://www.lefaso.net/spip.php?article32604&rubrique7
« Puisque la présente loi ne nous le permet, alors, nous la changerons par une autre, comme nous l’autorisent les prérogatives présidentielles », se sont, opportunément et cyniquement, prévalus les Tazartchés, les enragés de la cause de la prolongation. Ainsi donc, naquit un nouveau corpus constitutionnel, fruit de l’esprit machiavélique des nègres de service de l’homme fort de Niamey. Quelle forme d’organisation du pouvoir politique consacre cette nouvelle constitution ? De jure, un régime présidentiel, mais de facto, un système présidentialiste, si ce n’est l’absolutisme tsariste. En un mot comme en mille, un recul démocratique. Jugez-en vous-même. Dans sa version finale, le projet de constitution stipule que le président de la République est à la fois chef du gouvernement, chef de l’Administration, chef suprême des armées et chef du Conseil supérieur de la Magistrature. Alors que la loi fondamentale actuelle, bientôt caduque, confère au président la fonction de chef de l’Etat, et au Premier ministre celle de chef du gouvernement. Une sorte d’exécutif bicéphale souci de diversification des canaux du pouvoir.
La clause limitative du nombre de mandats présidentiels (2 fois non renouvelable) est désormais une disposition digne d’un musée, estiment les concepteurs du nouveau texte de loi.
Comble d’iniquité, le projet de constitution prévoit, noir sur blanc, la prolongation de trois ans du mandat de Mamadou Tandja. En son article 154, il précise : « Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’élection présidentielle qui aura lieu en décembre 2O12. Cet article ne peut faire l’objet d’une révision (sic) ».
On se croirait à l’époque de la Russie tsariste. Comme on peut le constater, la VIe République, réclamée à cor et à cri par cette meute de Tazartchés chauffés à blanc par des marchands d’illusions, oui, cette République-là, n’est rien d’autre qu’une mise sous coupe réglée d’une démocratie qui avait pourtant valeur d’exemple dans une Afrique peu permissive aux valeurs républicaines.
Elle marque le retour du pays du Ténéré à la conception nabale, cette africânerie qui veut que sous nos cieux, le pouvoir ne supporte point le partage. Un état de fait entretenu par des roitelets avec la complicité d’une horde d’intellectuels dévots. C’est la réalité politique qui prévaut au Togo, au Cameroun, au Gabon, dans les deux Congo, … au Burkina Faso, où la seule évocation du mot « alternance » vaut subversion et entraîne tout ce que cela vaut comme conséquences.
Que Mamadou Tandja et ses Raspoutines du Sahel arrêtent de nous traumatiser le tympan avec les incantations du genre : « trois ans de prolongation pour achever des chantiers ». Achever des chantiers dans un pays, qui plus est le Niger, pays pauvre parmi les plus pauvres de la planète, est une chimère qui ne trompe personne.
De même, qu’ils arrêtent de raconter des fables comme « c’est le peuple qui décidera ». Lorsque, pour une ambition personnelle, on en vient à renvoyer sans ménagement des députés, représentant justement le peuple, à dissoudre un Conseil constitutionnel, symbole à haute valeur républicaine, à prendre des décrets scélérats qui menacent la liberté de la presse …, bref, quand on atteint ce degré d’autoritarisme, c’est que le peuple, on s’en soucie comme d’une guigne. Le tsar Tandja 1er arrive ; prière, s’incliner sur son passage !
Alain Saint Robespierre
L’Observateur Paalga
http://www.lefaso.net/spip.php?article32604&rubrique7
Trois maires destitués au Niger
Suite à un arrêté préfectoral émanant du préfet de Tera, localité située à l’est du Niger, les maires des communes de Téra, Bankilaré et Gorouol ont été destitués et remplacés, selon nos sources. Les trois élus avaient refusé d’organiser le référendum en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution nécessaire à Mamadou Tandja pour briguer un troisième mandat. Pour l’heure, il n’y a pas de raison officielle donnée à ces destitutions. Tous les conseillers municipaux auraient également démissionné à l’exception d’Abdoulaye Sabbou, Hadaoula Siddo et Abouda Mohamed qui ont été nommés respectivement maires des communes de Téra, Bankilaré et Gorouol.
http://www.afrik.com/breve16895.html
http://www.afrik.com/breve16895.html
mercredi 29 juillet 2009
TOUAREG de ZEKARA dessins aux crayons...
Akhamouk
L'Amenokal, Chef spirituel des tribus berbères du Hoggar.
Touareg_VIII
Dessin aux crayons de couleur sur papier Canson* blanc 200g/m2
****************************************
Poésie tergui
3Akal n'iba' = Terre à perte de vue
A perte de vue se dessine la ligne de l'horizon
dans ses grandes plaines qui forment le Sahara.
A perte de vue la caravane perce le mystère
qui fait peur aux initiés de cette atmosphère.
A perte de vue les nomades errent dans ces terres
hostiles et tristes comme la mort au premier abord.
A perte de vue dans le lointain infini le vent ramène
le temps dans le giron des collines agrémentées
des dunes aux grains de sable fin.
A perte de vue les branches d'un acacia aux épines
dorées comme les pointes des épées des guerriers
qui luisent au soleil et s'imposent à la vue de tous
les voyageurs même aux gerboises qui jouent avec
les crottes des brebis.
A perte de vue le temps n'existe plus,
rien que le mystère de l'oubli.
Chante l'hymne endormi depuis la nuit, perdu
dans le mirage qui fait office de mers englouties.
A perte de vue s'élèvent les tourbillons au ciel
comme si le message était parti des terres hostiles
vers les cieux où tous les regards attendent une pluie
qui donnerait vie à toute une flore et faune endormie.
A perte de vue le temps chevauche le vent vers
les cimes des horizons qui bercent l'espoir d'un jour meilleur.
A perte de vue la soif et la faim ouvrent leurs portes
à de nouvelles recrues qui ont signé leur arrêt de mort.
A perte de vue le temps s'écoule englouti par les ténèbres
de la nuit qui sont toutes les mêmes.
A perte de vue l'homme néolithique a tracé sa route
face à l'océan sans limite. 'Akal n'iba' se situe
entre deux mondes celui d'hier et celui de demain.
Aucun des deux n'est certain, l'un est passé et l'autre nous attend.
Souléoum Diagho
Poète malien
Uranium du Niger: 5 millions de dollars de commission!
Uranium du Niger: 5 millions de dollars de commission!
Écrit par Le Démocrate du Lundi 27 Juillet 2009Quand l’opposition parlementaire d’alors voulait que l’on constitue une commission d’enquête sur la centaine de permis de recherche et d’exploitation de nos ressources minières, notamment l’uranium, elle n’a pas été suivie par les autres députés de la majorité. Aujourd’hui que l’on connaît les véritables intentions du président de la République et son clan, les choses se précisent et certaines documents circulent venant ainsi étayer les thèses de l’opposition dont le chef de file, Mahamadou Issoufou s’insurgeait contre ce qui n’est rien d’autre qu’une braderie.
Un document (voir le contenu et le fac-similé) dévoile que des gens ont touché des commissions de l’ordre de cinq millions de dollars sur une nébuleuse affaire de société uranifère créée au Niger avec l’appui d’une autre entreprise installée en Australie. Dans cette affaire il est question d’un proche du président de la République et d’autres personnes. Ce document brandi par l’opposition lors d’un point de presse montre que l’heure des grands déballages a sonné et cela fera mal, très mal ! PROTOCOLE D’ACCORD PORTANT FIXATION DE TAUX DE POURCENTAGE.
Les soussignés: 1. Le Groupe MULTIMEDIA COMMUNICATIONS SARL, une société immatriculée au RCCM Niger sous le numéro NI-NIM- 2006-B 316 et dont le siège social est situé à Niamey, Quartier Kouara Kano (République du Niger), Représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, Gérant disposant de tous pouvoirs à l’effet des présentes, 4. Monsieur RADIA TOULAYE TANDJA, demeurant à Niamey, De Nationalité Nigérienne, Préalablement au protocole d’accord objet des présentes, exposé ce qui suit: EXPOSE Aux termes d’un acte en date du 23 décembre 2007 reçu par Maître ABDOU INAZEL Abderahamane, Notaire à Niamey, il a été constitué une Société Anonyme avec Conseil d’Administration dénommée
« NIGER URANIUM Ventures Sa», dont le siège social est fixé à Niamey, Rue J{EA6, Porte 882, Quartier Kouara Kano, BP. 2685 (République du Niger), inscrite au Registre de Commerce et du Crédit de Niamey sous le Numéro RCCM NI-NIA-2008-B 042 pour; une durée de 99 ans et publiée conformément 3 la loi; constituée par: 1) La Société « AFRICA RESOURCES), Société Anonyme avec Conseil d’Administration, au capital de 40.000.000 USA, ayant son siège social à Perth, Australia, inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 123144365, : Représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL, aux termes des pouvoirs à lui conférés par le Conseil d’Administration en date du 20 décembre 2007, dont copie est annexée aux présentes après mention. Détenteur de 650 actions de 10.000 Francs CFA 2) La Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », .
Représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, disposant de tous pouvoirs à l’effet des présentes, Détenteur de 250 actions de 10.000 Francs CFA 3) Monsieur PAUL KODJO PAUL, Directeur de Société demeurant à Niamey: Né le vingt neuf mai mil neuf cent soixante sept à AGOUEVE GOLFE/TOGO, Titulaire du Passeport numéro A3212032 délivré le 02 Août 2007 à Lomé, De Nationalité Togolaise, Détenteur de 100 actions de 10.000 Francs CFA et au vu du protocole d’accord en date du 21 décembre 2007, la Société « AFRICA RESOURCES», représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL s’engage à octroyer 25% des actions souscrites dans le capital de la société .. ci-dessus précitée en plus d’un montant chiffré à 5 millions USD à la Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU. Ceci exposé, les parties ont convenu et arrêté ce qui suit :
CONVENTION Au vue de ce qui précède, la Société «AFRICA RESOURCES», représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL a attribué 25% des actions souscrites dans le capital de la société «NIGER URANIUM Ventures Sa» et 5 millions USD à la société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée ‘par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU. Dès que les 25% des actions, et les 5 millions USD seront en possession de la Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, cette derrière s’engage à son tour à partager pour moitié (50%) avec Monsieur HADIA TOULA YE TANDJA.
Les parties s’engagent fermement à s’en tenir strictement à ces taux de répartition convenus entre elles. Toutes clauses non prévues par le présent engagement sur l’honneur seront réglées par voies amiables et d’arbitrage. RÈGLEMENT DE LITIGES Tous différends nés entre les parties du fait de l’interprétation et/ou de l’exécution des présentes seront soumis à l’arbi- trage d’un ou de plusieurs arbitres nommés par les parties. CONFIDENTIALITÉ Les parties s’obligent à conserver aux présentes un caractère confidentiel et s’interdisent en conséquence, d’en faire état directement ou indirectement ou de communiquer le contenu du présent protocole d’accord pour quelque cause que ce soit à des tiers.
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awinnane
Localisation: harobanda
MessagePosté le: Mar 28 Juil 2009 19:27 Sujet du message: Répondre en citant
Gna!gna!gna
Issoufou l'a bouclée pendant dix ans et regardait la mal gouvernance sans mot dire. Voyant le bol de riz s'éloigner il brandit des documents qui ne datent point d'aujourd'hui. Ces gars sont d'accord pour vendre le Niger de la même façon que le fait Tanja aujourd'hui.
Qu'en est il des marchés et affaires louches octroyées par Tanja à l'opposition pour la fermer pendant dix ans?
L'opposition et le clan Tanja ne sont qu'un même corps:
plus on dévoile sa nudité de dos, et mieux on montre sa nudité de face.
Awinnane
Écrit par Le Démocrate du Lundi 27 Juillet 2009Quand l’opposition parlementaire d’alors voulait que l’on constitue une commission d’enquête sur la centaine de permis de recherche et d’exploitation de nos ressources minières, notamment l’uranium, elle n’a pas été suivie par les autres députés de la majorité. Aujourd’hui que l’on connaît les véritables intentions du président de la République et son clan, les choses se précisent et certaines documents circulent venant ainsi étayer les thèses de l’opposition dont le chef de file, Mahamadou Issoufou s’insurgeait contre ce qui n’est rien d’autre qu’une braderie.
Un document (voir le contenu et le fac-similé) dévoile que des gens ont touché des commissions de l’ordre de cinq millions de dollars sur une nébuleuse affaire de société uranifère créée au Niger avec l’appui d’une autre entreprise installée en Australie. Dans cette affaire il est question d’un proche du président de la République et d’autres personnes. Ce document brandi par l’opposition lors d’un point de presse montre que l’heure des grands déballages a sonné et cela fera mal, très mal ! PROTOCOLE D’ACCORD PORTANT FIXATION DE TAUX DE POURCENTAGE.
Les soussignés: 1. Le Groupe MULTIMEDIA COMMUNICATIONS SARL, une société immatriculée au RCCM Niger sous le numéro NI-NIM- 2006-B 316 et dont le siège social est situé à Niamey, Quartier Kouara Kano (République du Niger), Représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, Gérant disposant de tous pouvoirs à l’effet des présentes, 4. Monsieur RADIA TOULAYE TANDJA, demeurant à Niamey, De Nationalité Nigérienne, Préalablement au protocole d’accord objet des présentes, exposé ce qui suit: EXPOSE Aux termes d’un acte en date du 23 décembre 2007 reçu par Maître ABDOU INAZEL Abderahamane, Notaire à Niamey, il a été constitué une Société Anonyme avec Conseil d’Administration dénommée
« NIGER URANIUM Ventures Sa», dont le siège social est fixé à Niamey, Rue J{EA6, Porte 882, Quartier Kouara Kano, BP. 2685 (République du Niger), inscrite au Registre de Commerce et du Crédit de Niamey sous le Numéro RCCM NI-NIA-2008-B 042 pour; une durée de 99 ans et publiée conformément 3 la loi; constituée par: 1) La Société « AFRICA RESOURCES), Société Anonyme avec Conseil d’Administration, au capital de 40.000.000 USA, ayant son siège social à Perth, Australia, inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 123144365, : Représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL, aux termes des pouvoirs à lui conférés par le Conseil d’Administration en date du 20 décembre 2007, dont copie est annexée aux présentes après mention. Détenteur de 650 actions de 10.000 Francs CFA 2) La Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », .
Représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, disposant de tous pouvoirs à l’effet des présentes, Détenteur de 250 actions de 10.000 Francs CFA 3) Monsieur PAUL KODJO PAUL, Directeur de Société demeurant à Niamey: Né le vingt neuf mai mil neuf cent soixante sept à AGOUEVE GOLFE/TOGO, Titulaire du Passeport numéro A3212032 délivré le 02 Août 2007 à Lomé, De Nationalité Togolaise, Détenteur de 100 actions de 10.000 Francs CFA et au vu du protocole d’accord en date du 21 décembre 2007, la Société « AFRICA RESOURCES», représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL s’engage à octroyer 25% des actions souscrites dans le capital de la société .. ci-dessus précitée en plus d’un montant chiffré à 5 millions USD à la Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU. Ceci exposé, les parties ont convenu et arrêté ce qui suit :
CONVENTION Au vue de ce qui précède, la Société «AFRICA RESOURCES», représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL a attribué 25% des actions souscrites dans le capital de la société «NIGER URANIUM Ventures Sa» et 5 millions USD à la société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée ‘par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU. Dès que les 25% des actions, et les 5 millions USD seront en possession de la Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, cette derrière s’engage à son tour à partager pour moitié (50%) avec Monsieur HADIA TOULA YE TANDJA.
Les parties s’engagent fermement à s’en tenir strictement à ces taux de répartition convenus entre elles. Toutes clauses non prévues par le présent engagement sur l’honneur seront réglées par voies amiables et d’arbitrage. RÈGLEMENT DE LITIGES Tous différends nés entre les parties du fait de l’interprétation et/ou de l’exécution des présentes seront soumis à l’arbi- trage d’un ou de plusieurs arbitres nommés par les parties. CONFIDENTIALITÉ Les parties s’obligent à conserver aux présentes un caractère confidentiel et s’interdisent en conséquence, d’en faire état directement ou indirectement ou de communiquer le contenu du présent protocole d’accord pour quelque cause que ce soit à des tiers.
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awinnane
Localisation: harobanda
MessagePosté le: Mar 28 Juil 2009 19:27 Sujet du message: Répondre en citant
Gna!gna!gna
Issoufou l'a bouclée pendant dix ans et regardait la mal gouvernance sans mot dire. Voyant le bol de riz s'éloigner il brandit des documents qui ne datent point d'aujourd'hui. Ces gars sont d'accord pour vendre le Niger de la même façon que le fait Tanja aujourd'hui.
Qu'en est il des marchés et affaires louches octroyées par Tanja à l'opposition pour la fermer pendant dix ans?
L'opposition et le clan Tanja ne sont qu'un même corps:
plus on dévoile sa nudité de dos, et mieux on montre sa nudité de face.
Awinnane
Le ministre nigérien des Affaires étrangères attendu à Bruxelles
Le ministre nigérien des Affaires étrangères attendu à Bruxelles
PANA
27-07-2009
Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mme Aichatou Mindaoudou, est attendu ce lundi à Bruxelles pour une visite de travail au cours de laquelle elle sera reçue par le ministre belge de la Coopération, Charles Michel, a-t-on appris de source officielle belge.
L'objectif de cette visite est d'expliquer aux autorités belges la situation politique au Niger liée à la décision du président Mamadou Tandja d'organiser, le 4 août prochain, un référendum constitutionnel afin de se maintenir au pouvoir après l'expiration, en décembre, de son second mandat de cinq ans.
Opposée au projet du président Tandja qu'elle qualifie de "dérives anticonstitutionnelles", la Belgique a menacé de mettre fin à son aide budgétaire annuelle au Niger.
Source:
http://www.africanmanager.com/articles/123879.html
PANA
27-07-2009
Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mme Aichatou Mindaoudou, est attendu ce lundi à Bruxelles pour une visite de travail au cours de laquelle elle sera reçue par le ministre belge de la Coopération, Charles Michel, a-t-on appris de source officielle belge.
L'objectif de cette visite est d'expliquer aux autorités belges la situation politique au Niger liée à la décision du président Mamadou Tandja d'organiser, le 4 août prochain, un référendum constitutionnel afin de se maintenir au pouvoir après l'expiration, en décembre, de son second mandat de cinq ans.
Opposée au projet du président Tandja qu'elle qualifie de "dérives anticonstitutionnelles", la Belgique a menacé de mettre fin à son aide budgétaire annuelle au Niger.
Source:
http://www.africanmanager.com/articles/123879.html
Coopération militaire entre les USA et la Libye
L’EXPRESSIONDZ.COM (Algérie)
Coopération militaire entre les USA et la Libye
Al Qaîda au Maghreb dans l’oeil du cyclonemardi 28 juillet 2009
L’Algérie a fourni une aide militaire au Mali mais a refusé catégoriquement d’intervenir au-delà de ses frontières.
Conscient du danger que peut représenter ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique, anciennement Gspc, dont le noyau dur est présumé implanté en Algérie, les Etats-Unis d’Amérique et la Libye ont décidé de coopérer sur le plan militaire dans le cadre de la lutte antiterroriste. « Washington souhaite une coopération militaire avec Tripoli », a déclaré le secrétaire adjoint par intérim au Proche-Orient, Jeffrey Feltman, soulignant en outre que « nous sommes conscients du danger que représente Al Qaîda au Maghreb islamique ». Les deux pays semblent avoir trouvé un compromis pour se mettre d’accord sur une coopération bilatérale en matière de lutte antiterroriste. C’est ce qu’a confirmé d’ailleurs ce haut responsable américain.
La nébuleuse Al Qaîda au Maghreb islamique a été créée en septembre 2006 grâce au Gspc qui lui a fait allégeance, permettant ainsi l’implantation de cette organisation terroriste en Algérie avec la bénédiction d’Al Zawahiri, le numéro deux d’Al Qaîda. L’Algérie ne pouvait contenir à elle seule la menace de cette organisation transnationale. Ses menaces dépassant les frontières algériennes, Al Qaida au Maghreb islamique a réussi à étendre ses tentacules subversives au nord de l’Afrique, le Mali. Ce dernier pays a été secoué récemment par une série d’attentats, alors que des accrochages entre l’armée malienne et le groupe Hamada Abou Zeïd, survenus au début du mois, ont occasionné des pertes conséquentes dans les deux rangs. La même perspective a été justement initiée auparavant entre le Mali et l’Algérie. Notre pays a, en effet, porté assistance par le biais d’aides militaires au Mali dans le cadre de la lutte antiterroriste. Cependant, l’Algérie a refusé catégoriquement d’intervenir au-delà de ses frontières limitant son engagement à l’intérieur du pays.
Les déclarations de ce haut responsable américain interviennent dans un contexte bien particulier dans la région dans la mesure où en Algérie, pays voisin de la Libye, on parle déjà de l’après-maquis. Et dans le cas où les choses resteraient claires la coopération militaire dans la région pourrait être bénéfique pour anéantir la bête immonde qui résiste depuis plus de 15 ans. Il va sans dire que l’Algérie en matière de lutte antiterroriste a acquis des performances incontestables et son expérience est plus que jamais souhaitée. Sa collaboration serait, à ne pas en douter, un grand pas en avant devant permettre la déstabilisation, voire l’éradication d’Al Qaîda dans la région. Ceci dit, Washington vise, selon toute vraisemblance, à préserver ses propres intérêts stratégiques en Afrique du Nord. Nul n’ignore que l’enjeu est au niveau du sud de l’Algérie où des sociétés pétrolières étrangères sont installées, notamment américaines.
La menace d’Al Qaîda dans la région pourrait remettre en question les projets bilatéraux entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays du Maghreb. C’est dans cette perspective que l’on tente de marquer une présence militaire américaine dans la région. Ce pourrait être, de l’avis des spécialistes de la question sécuritaire, une lutte qui va s’inscrire dans la durée, car Al Qaîda est sensible a priori à tout ce qui est made in USA.
Ikram GHIOUA
Bahanga devait-il accompagner Kadhafi à Bamako ? ATT refuse et Kadhafi annule son voyage
La Situation politique et sécuritaire au Nord
Le Républicain48, 29/07/2009 Le Guide libyen, le Colonel Mouammar El Kadhafi était attendu à Bamako au milieu de la semaine dernière. Le programme de sa visite comprenait entre autres, l’inauguration le vendredi 24 juillet, de la mosquée de Ségou qui a été financée par la Libye.
Bâti sur une superficie de 2 300 m2, l’édifice a coûté plus de 1,6 milliard Fcfa entièrement financés par la Libye à travers l’Association mondiale de l’appel islamique. Attendu par les plus hautes autorités du Mali, Kadhafi ne viendra pas. Cependant, le secrétaire général de l’Association mondiale de l’appel islamique, Mohamed Ahmed Shérif à la tête d’une forte délégation libyenne, a pris part à la cérémonie d’inauguration. Les interrogations et les supputations allaient bon train sur l’annulation du voyage du Guide libyen.
Jeudi soir, la télévision nationale, passion du service public oblige, se mêle à la danse. L’inauguration de la mosquée de Ségou est annoncée en grande pompe, des commentaires sur fonds d’images d’anciennes visites de Kadhafi au Mali, des images du Guide de la Libye avec ATT s’affichaient en vedette sur le petit écran. L’hôte et le grand ami du Mali était attendu à Bamako, et à Ségou, le lendemain pour l’inauguration de la maison de Dieu qu’il a bien voulu donner aux fidèles maliens de Ségou. ATT ne fera pas le déplacement de Ségou avec Kadhafi, parce que ce dernier ne viendra simplement pas. Pourquoi ?
Le 19 juillet, à Bamako, s’était tenue une réunion entre les autorités maliennes et les ex- rebelles, à laquelle avait pris part certaines figures connues de la rébellion comme le Colonel Hassan Fagaga, un ex allié d’Ibrahim Ag Bahanga au sein de l’Alliance Touareg nord Mali pour le Changement (ATNMC), mais aussi le représentant de l’ADC du 23 mai Hamada Ag Bibi. C’était sous la présidence du Général Kafougouna Koné et en présence du médiateur algérien, Abdelkrime Ghraeb. Cette rencontre qui a vu le Mali et l’Algérie faire un pas important dans le processus de paix, en annonçant le lancement à Kidal pour le samedi suivant 25 juillet, du Programme de réinsertion de 10 000 jeunes, et en apportant un financement de 1,3 milliard de Fcfa, consacrait enfin, la fin de la rébellion.
Le guide libyen avait-il manifesté sa volonté d’être présent au lancement à Kidal du Programme de réinsertion de 10 000 jeunes du nord ? Des sources informées indiquent qu’il voulait effectuer le déplacement de Bamako en compagnie de l’ancien chef rebelle de l’ATNMC, Ibrahim Ag Bahanga qui se trouve en asile en Libye, depuis le démantèlement de sa base par l’armée malienne. Bahanga venait donc intégrer le processus de paix, sous le parrainage du Guide libyen.
Le Général président aurait opposé un non catégorique à cette sollicitation du Colonel libyen. Pour celui-ci sa visite au Mali se ferait avec Bahanga ou ne se fera pas. Vrai ou faux ? En tout cas le guide libyen n’a pas effectué le déplacement de Bamako et ATT inaugure sans lui la grande mosquée de Ségou, en terre malienne. Et à Kidal, seul l’Algérie et le Mali ont mis la main à la poche, en déboursant 1,3 milliard, la Libye de Mouammar El Kadhafi ayant observé un mutisme total concernant le vaste programme de réinsertion des jeunes.
Le Républicain54, est seul responsable du contenu de cet article
Les Touaregs : Seigneurs du désert ou boucs émissaires ?
Les Touaregs : Seigneurs du désert ou boucs émissaires ?
28/07/2009 - 21H34
Les récents affrontements entre les Forces Armées Maliennes et les terroristes de l’Aqmi dans le Sahara, a démontré que ce phénomène de terrorisme dans le Nord Mali est à prendre au sérieux, d’autant plus que cette fois-ci l’Aqmi promet la guerre ouverte aux militaires Maliens.
De tout cela, il faut en tirer des leçons.
Dans un premier temps, l’armée malienne est face à un ennemi « imprévu », déterminé, et à la hauteur de sa cruauté, car l’Aqmi utilise les mêmes méthodes que les armées Nigériennes et Maliennes utilisent contre les civils Touaregs : assassinats, exécutions sommaires…
Quand il s’agit de traquer et tuer des civils Touaregs ou Maures (Arabes), l’armée Malienne sait s’y prendre, mais quand il s’agit de poursuivre et combattre un ennemi pour la sécurité du Pays, ils manquent d’inspiration.
Nul ne peut accepter le massacre perpétré par l’Aqmi dans les rangs de l’armée Malienne, mais il faut savoir qu’en ce monde, il y a et il y aura toujours une Justice. A force de tuer des innocents nomades, on retrouve sur son chemin une organisation qui a fait du crime sa vocation, et qui peut rivaliser (avec les armées du Niger et du Mali) en terme d’atrocités.
Ce qui nous inquiète c’est que depuis la signature des accords d’Alger, rien n’a été fait pour rendre la Paix effective, viable et définitive au Mali ; et aujourd’hui on voit un regain d’intérêt pour les Touaregs, afin de les utiliser pour combattre le terrorisme.
La sécurisation et la gestion des nord Niger et Mali a toujours été le souhait de la communauté Touarègue, dans le respect de la loi Républicaine, mais cela n’est pas le souhait de Bamako ou Niamey. Pour exemple, je prendrais le cas du Niger où sur une dizaine de gouverneurs de régions, aucun Touareg ne figure, il en est de même des Directeurs de grandes sociétés nationales (Cominak, Somaïr, Sonichar, Sonidep, Nigelec, Sonitel…), du commandement militaire !
C’est là, le point de départ des inégalités sociales, et le principal alibi des rébellions à répétition.
Les différentes rebellions sont des piqures de rappel, afin que les régimes successifs se souviennent de la Question Touarègue dans les différents Pays, de l’Injustice qui dure depuis les indépendances, et de réduire l’écart entre le nord et le sud du Pays.
Les Touaregs, sont un instrument de propagande folklorique, ou cette-fois-ci, de combat contre le fléau terroriste, dont les états semblent redouter l’impact sur leurs armées.
Bahanga, qu’on caricature à tout vent comme « l’ennemi public numéro 1 », n’a-t-il pas démontré qu’il était soucieux de l’intégrité territoriale Malienne, en donnant une véritable leçon à l’Aqmi en 2006 ? Et pourtant, le fait qu’il soit Touareg, et militant de l’autodétermination, lui a attiré toutes les foudres des opinions de la capitale Mandingue.
Il y va de l’intérêt de tous, que les populations locales Touarègues, Songhais et Maures, soient associées au combat contre le terrorisme, et cela conformément aux lois et règlements nationaux et internationaux. Ainsi, tout travail de coopération avec les populations autochtones Touarègues, ne doit souffrir d’ambigüité, car il fut un moment, où ces mêmes Touaregs sont qualifiés de terroristes, et aujourd’hui on identifie clairement les terroristes comme étant les salafistes, et les Touaregs, comme le bouc émissaire pour combattre ces derniers.
Mais entre temps, on a oublié que Bamako a armé une milice Arabe pour faire le sale boulot. Et voila qu’on se rend compte à Koulouba, qu’on a peut-être armé les soutiens locaux de l’Aqmi, et que ces mêmes milices refusent catégoriquement de déposer les armes.
Le même scénario est en train de se reproduire au nord Niger, où les Arabes (maures), ont monté une milice qui a emprisonné six (06) civils Touaregs dans le Talak, sous prétexte de défendre leurs intérêts économiques menacés par un groupe de bandits armés issus des fronts (MNJ, FPN) qui ont signé une Paix sans condition avec Tandja. Et d’ailleurs, il n’y a pas que les Arabes qui ont été victimes de ce banditisme, des Touaregs en ont fait les frais ! Donc même s’il y a de « vrais bandits », il faut éviter la prolifération de milices qui sera favorable à la circulation des Salafistes dans le Sahara, du nord Mali vers le nord Niger, même si cela pourrait avoir comme conséquence de forcer Tandja de reconsidérer sa position, et d’intégrer à son tour 10.000 jeunes Touaregs, comme veut le faire ATT.
A mon point de vue, on veut utiliser les Touaregs pour combattre l’Aqmi, non pas pour les aider à être réintégrés, mais pour les envoyer au front anti-terroriste, et donc de les sacrifier en quelque sorte, sur l’autel de la République, pour la Patrie (qui ne les as Jamais reconnus). Mais ce qu’ignore Koulouba, les Touaregs combattront n’importe quel adversaire avec Détermination.
Si la volonté de Bamako d’intégrer les Touaregs était sincère, elle aurait dû intervenir bien avant les événements sanglants où des dizaines de soldats sont tombés sur le champ d’honneur face à l’horreur terroriste.
C’est encore une autre occasion de rappeler ce en quoi la Paix n’est pas le souci de nos dirigeants, qui obéissent plus aux exigences du moment (combattre l’Aqmi, et libérer ses otages), ou du besoin ponctuel de sécurité au nord Mali-Niger, plutôt qu’à une stratégie réfléchie qui doit aboutir à une Paix durable, qui est le souhait des populations autochtones Touarègues.
Faut-il le rappeler haut et fort ? : aucune Paix dans le Sahara ne sera effective, sans la participation des populations Touarègues, qui en sont les maîtres incontestés de tout temps?
Une volonté d’éradication du terrorisme, doit se traduire tout d’abord par une volonté de Paix véritable dans le nord Niger et Mali.
Une intégration sérieuse des ex-rebelles dans des corps militaires et paramilitaires, sans compter un réajustement des effectifs de la fonction publique, proportionnellement aux composantes ethniques, afin que tous s’y retrouvent et que le sentiment d’exclusion disparaisse avec les rebellions répétitives. Oui la proportionnelle !
Cela semble utopique, mais c’est une des voies sans lesquelles, une Paix durable ne sera possible. On ne peut pas continuer à dire aux Touaregs qu’ils sont égaux aux autres ethnies du Niger ou du Mali, si leur représentation au niveau des organes de décision est insignifiante. Qu’il s’agisse de postes ministériel, responsabilité militaire, jusqu’au plus petit poste administratif, il faut que chaque ethnie soit représentée, même si cela doit passer par une politique de quotas. Il faut des leviers législatifs qui obligent les dirigeants à plus de Justice et d’Equité, gages de stabilité, d’Unité nationale, de Cohésion sociale et donc de Paix, pour un développement véritable et durable.
Tout cela relève d’un effort de Bonne Gouvernance, d’autant plus qu’au niveau international, la loi existe déjà, et demande qu’à être appliquée et respectée.
Ainsi, des articles 1èr au 5 de la Déclaration des Nations Unies sur le Droit des Peuples Autochtones, nous lisons :
Article premier
Les peuples autochtones ont le droit, à titre collectif ou individuel, de jouir pleinement de l’ensemble des droits de l’homme et des libertés fondamentales reconnus par la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme(4) et le droit international relatif aux droits de l’homme.
Article 2
Les autochtones, peuples et individus, sont libres et égaux à tous les autres et ont le droit de ne faire l’objet, dans l’exercice de leurs droits, d’aucune forme de discrimination fondée, en particulier, sur leur origine ou leur identité autochtones.
Article 3
Les peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.
Article 4
Les peuples autochtones, dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination, ont le droit d’être autonomes et de s’administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales, ainsi que de disposer des moyens de financer leurs activités autonomes.
Article 5
Les peuples autochtones ont le droit de maintenir et de renforcer leurs institutions politiques, juridiques, économiques, sociales et culturelles distinctes, tout en conservant le droit, si tel est leur choix, de participer pleinement à la vie politique, économique, sociale et culturelle de l’État.
(Source : http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/fr/drip.html)
En lisant ces articles, on se croirait dans un autre temps, et pourtant NON !
Cette déclaration des Droits des Peuples Autochtones du 13 Septembre 2007, doit être connue de tous, afin qu’on sache qu’il y a désormais une alternative à la lutte armée.
Si nos états acceptent d’honorer leur engagement de respecter ce texte, il y a tous les éléments à même de garantir aux autochtones quels qu’ils soient, de jouir de droits que leurs reconnaissent le concert des Nations démocratiques.
Ainsi, nous pourrons espérer, qu’au lieu de faire recours aux armes, les Touaregs défendront leurs droits reconnus par les Nations unies par la voie légale, mais nous n’en sommes pas là, car aussi bien le Niger que le Mali boudent cette déclaration alors même qu’ils l’ont signée. Paradoxal !
Ce qui est sûr, c’est que grâce à cet instrument universel qu’est la déclaration des droits des Peuples Autochtones, beaucoup d’autochtones du Canada, et d’Amérique latine ont été réhabilités, et des conflits évités, même les multinationales se sont inclinées.
Seydou-Kaocen MAIGA
Chargé des Relations Extérieures (l’Internationale Touarègue)
lundi 27 juillet 2009
La Belgique menace de suspendre son aide au développement au Niger
La Belgique menace de suspendre son aide au développement au Niger
Belgique - Politique 14:26 La Belgique étudie actuellement l'opportunité de suspendre une partie de son aide bilatérale au Niger, a indiqué lundi le ministre du Développement, Charles Michel, à l'issue d'un entretien avec son homologue nigérienne, Aïchatou Mindaoudou.
"J'ai fait part de ma préoccupation quant aux développements politiques dans le pays et informé mon homologue que la Belgique étudiait la possibilité de suspendre une partie de son aide humanitaire pour 2009. Cela dépendra des éléments qui se présenteront sur le terrain dans les semaines et mois à venir", a indiqué M. Michel dans un entretien avec Belga.
Le Niger traverse une grave crise politique après l'annonce par son président Mamadou Tandja de la tenue le 4 août prochain d'un référendum visant à lui permettre de rester plus longtemps au pouvoir.Depuis cette annonce, le président a suspendu le Parlement et gouverne par voie de décrets.
La communauté internationale considère ce référendum comme anticonstitutionnel.La Commission européenne a ainsi déjà suspendu son soutien au pays.La Belgique envisage, elle, le gel d'une enveloppe de 8 millions d'euros pour 2009 destinés au soutien à des projets institutionnels.M. Michel ne souhaite pas suspendre l'aide bénéficiant directement à la population.
Selon le ministre belge, d'autres pays européens comme l'Allemagne, envisagent des mesures similaires.Il appelle dès lors de ses voeux une coordination au niveau européen.Le ministre Charles Michel a signé fin octobre 2008 à Niamey un accord établissant un nouveau Programme Indicatif de Coopération (PIC) pour la période 2009-2012 entre la Belgique et le Niger.Le programme est doté d'un budget de 52 millions pour les quatre années, soit le double de l'aide accordée à ce pays dans le cadre du PIC précédent.
belga
Belgique - Politique 14:26 La Belgique étudie actuellement l'opportunité de suspendre une partie de son aide bilatérale au Niger, a indiqué lundi le ministre du Développement, Charles Michel, à l'issue d'un entretien avec son homologue nigérienne, Aïchatou Mindaoudou.
"J'ai fait part de ma préoccupation quant aux développements politiques dans le pays et informé mon homologue que la Belgique étudiait la possibilité de suspendre une partie de son aide humanitaire pour 2009. Cela dépendra des éléments qui se présenteront sur le terrain dans les semaines et mois à venir", a indiqué M. Michel dans un entretien avec Belga.
Le Niger traverse une grave crise politique après l'annonce par son président Mamadou Tandja de la tenue le 4 août prochain d'un référendum visant à lui permettre de rester plus longtemps au pouvoir.Depuis cette annonce, le président a suspendu le Parlement et gouverne par voie de décrets.
La communauté internationale considère ce référendum comme anticonstitutionnel.La Commission européenne a ainsi déjà suspendu son soutien au pays.La Belgique envisage, elle, le gel d'une enveloppe de 8 millions d'euros pour 2009 destinés au soutien à des projets institutionnels.M. Michel ne souhaite pas suspendre l'aide bénéficiant directement à la population.
Selon le ministre belge, d'autres pays européens comme l'Allemagne, envisagent des mesures similaires.Il appelle dès lors de ses voeux une coordination au niveau européen.Le ministre Charles Michel a signé fin octobre 2008 à Niamey un accord établissant un nouveau Programme Indicatif de Coopération (PIC) pour la période 2009-2012 entre la Belgique et le Niger.Le programme est doté d'un budget de 52 millions pour les quatre années, soit le double de l'aide accordée à ce pays dans le cadre du PIC précédent.
belga
dimanche 26 juillet 2009
MAHAMADOU ISSOUFOU, PRÉSIDENT DU PNDS TARAYYA : «L’adhésion du régime à l’Initiative de Transparence dans les ITIE est de la poudre aux yeux..
MAHAMADOU ISSOUFOU, PRÉSIDENT DU PNDS TARAYYA
Écrit par Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger
Dimanche, 26 Juillet 2009 18:59
«L’adhésion du régime à l’Initiative de Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE) n’est que poudre aux yeux».
Le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS Tarayya) n’a pas fini son déballage par rapport à la gestion des ressources naturelles du pays. Après avoir relevé le caractère propagandistedudiscours tendant à présenter le président Tandja commecelui qui a permis de valoriser l’uranium et les autres ressources naturelles du pays à l’occasion de la marche suivi de meeting organisés par le Front pour la défense de la démocratie le 9 mai 2009, Mahamadou Issoufou est revenu sur le sujet lors de l’ouverture des assises de son parti tenues le samedi 18 juillet dernier à Niamey. Pour lui, les ressources naturelles ne sont autant mal gérées qu’aujourd’hui, car il s’agit d’une gestion gangrenée par les affaires et la corruption. Nous vous livrons ici le passage de son discours qui traite de la question.. «La propagande officielle nous présente Tandja Mamadou comme celui qui a su, mieux que ses prédécesseurs, valoriser notre uranium. Il aurait mis fin au monopole d’Areva dans ce secteur, il aurait réussi à obtenir une augmentation des prix de l’uranium etc… L’augmentation des prix de l’uranium dont le marché, déprimé depuis le début des années 80, ne s’est redressé qu’en 2006, n’a rien avoir avec le soi-disant patriotisme de M Tandja. Par ailleurs, la politique de diversification des partenaires, engagée par Diori Hamani et poursuivie par Seyni Kountché et Ali Saibou, prouve qu’Areva (avant Cogema) n’a jamais exercé un monopole sur l’exploitation de l’uranium au Niger.
Sans chercher à m’appesantir davantage sur cette question que j’ai traitée de manière plus détaillée dans mon discours prononcé le 9 Mai 2009 à l’occasion de la première Journée Anti- Tazartché (JAT) tenue à la place de la Concertation, permettez- moi de rappeler combien la corruption a gangrené le secteur de l’uranium dont l’attribution des permis de recherche a été mise à profit par certains individus bien connus qui ont empoché les commissions que l’on sait. C’est le lieu de rappeler que le blocage, par le pouvoir, de la tentative de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, sur cette question, vaut aveu de culpabilité. Ainsi, l’adhésion du régime à l’Initiative de Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE) n’est que poudre aux yeux.
L’enquête aurait, par exemple, découvert quels sont les vrais propriétaires de la holding Trendfield qui est actionnaire: - à hauteur de 51% dans le capital de GOVIEX qui doit exploiter le gisement d’uranium de Madaouela. On note l’absence de l’Etat du Niger dans le capital ; - à hauteur de 5% dans le capital de la Société des Mines d’Azelick (SOMINA), le Gouvernement Nigérien détenant 33% des parts; - à hauteur de 25% dans Tagaza II etIV, GOVIEX disposant de75%. O n note ici, également l’absence de l’Etat du Niger dans le capital. Trendfield possède également des intérêts dans l’or au Niger où, à travers TGM, elle possède un permis, dans la zone Tafassasset, dénommé Tin Kéradet de 50000 km2, s’il vous plaît ! Cette entreprise possède également des intérêts dans le fer à travers sa filiale THSA.
Pour finir avec ce point, permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de vous dire que je suis franchement troublé par une curieuse coïncidence : la Holding Trendfield n’est présente que dans deux pays en Afrique : le Niger et la Mauritanie ! Par ailleurs, la privatisation de fait de la commercialisation de l’uranium, qui sous les régimes précédents était assurée de manière effective par l’ONAREM, constitue une autre preuve de la fièvre des affaires qui a saisi le régime. Peut-être l’occasion nous sera-t-elle donnée de parler la prochaine fois du pétrole. Voilà les intérêts particuliers qui sont à la base du coup d’Etat dont le Niger est victime aujourd’hui.
Du reste, il est bien connu que la criminalisation de la vie politique en Afrique trouve souvent ses causes dans les prises d’intérêts des hommes politiques dans l’industrie minière et pétrolière. Les dispositions de l’article 41 de la constitution du 9 Août 1999 condamnent de telles prises d’intérêts : « durant son mandat, le Président de la République ne peut ni par lui-même ni par autrui, rien acheter ou prendre en bail qui appartienne au domaine de l’Etat ou de ses démembrements. Il ne peut prendre part ni par lui-même ni par autrui aux marchés publics et privés de l’Etat et de ses démembrements. Les dispositions du présent article s’étendent aux membres du Gouvernement et au Président de l’Assemblée Nationale.».
Écrit par Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger
Dimanche, 26 Juillet 2009 18:59
«L’adhésion du régime à l’Initiative de Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE) n’est que poudre aux yeux».
Le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS Tarayya) n’a pas fini son déballage par rapport à la gestion des ressources naturelles du pays. Après avoir relevé le caractère propagandistedudiscours tendant à présenter le président Tandja commecelui qui a permis de valoriser l’uranium et les autres ressources naturelles du pays à l’occasion de la marche suivi de meeting organisés par le Front pour la défense de la démocratie le 9 mai 2009, Mahamadou Issoufou est revenu sur le sujet lors de l’ouverture des assises de son parti tenues le samedi 18 juillet dernier à Niamey. Pour lui, les ressources naturelles ne sont autant mal gérées qu’aujourd’hui, car il s’agit d’une gestion gangrenée par les affaires et la corruption. Nous vous livrons ici le passage de son discours qui traite de la question.. «La propagande officielle nous présente Tandja Mamadou comme celui qui a su, mieux que ses prédécesseurs, valoriser notre uranium. Il aurait mis fin au monopole d’Areva dans ce secteur, il aurait réussi à obtenir une augmentation des prix de l’uranium etc… L’augmentation des prix de l’uranium dont le marché, déprimé depuis le début des années 80, ne s’est redressé qu’en 2006, n’a rien avoir avec le soi-disant patriotisme de M Tandja. Par ailleurs, la politique de diversification des partenaires, engagée par Diori Hamani et poursuivie par Seyni Kountché et Ali Saibou, prouve qu’Areva (avant Cogema) n’a jamais exercé un monopole sur l’exploitation de l’uranium au Niger.
Sans chercher à m’appesantir davantage sur cette question que j’ai traitée de manière plus détaillée dans mon discours prononcé le 9 Mai 2009 à l’occasion de la première Journée Anti- Tazartché (JAT) tenue à la place de la Concertation, permettez- moi de rappeler combien la corruption a gangrené le secteur de l’uranium dont l’attribution des permis de recherche a été mise à profit par certains individus bien connus qui ont empoché les commissions que l’on sait. C’est le lieu de rappeler que le blocage, par le pouvoir, de la tentative de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, sur cette question, vaut aveu de culpabilité. Ainsi, l’adhésion du régime à l’Initiative de Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE) n’est que poudre aux yeux.
L’enquête aurait, par exemple, découvert quels sont les vrais propriétaires de la holding Trendfield qui est actionnaire: - à hauteur de 51% dans le capital de GOVIEX qui doit exploiter le gisement d’uranium de Madaouela. On note l’absence de l’Etat du Niger dans le capital ; - à hauteur de 5% dans le capital de la Société des Mines d’Azelick (SOMINA), le Gouvernement Nigérien détenant 33% des parts; - à hauteur de 25% dans Tagaza II etIV, GOVIEX disposant de75%. O n note ici, également l’absence de l’Etat du Niger dans le capital. Trendfield possède également des intérêts dans l’or au Niger où, à travers TGM, elle possède un permis, dans la zone Tafassasset, dénommé Tin Kéradet de 50000 km2, s’il vous plaît ! Cette entreprise possède également des intérêts dans le fer à travers sa filiale THSA.
Pour finir avec ce point, permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de vous dire que je suis franchement troublé par une curieuse coïncidence : la Holding Trendfield n’est présente que dans deux pays en Afrique : le Niger et la Mauritanie ! Par ailleurs, la privatisation de fait de la commercialisation de l’uranium, qui sous les régimes précédents était assurée de manière effective par l’ONAREM, constitue une autre preuve de la fièvre des affaires qui a saisi le régime. Peut-être l’occasion nous sera-t-elle donnée de parler la prochaine fois du pétrole. Voilà les intérêts particuliers qui sont à la base du coup d’Etat dont le Niger est victime aujourd’hui.
Du reste, il est bien connu que la criminalisation de la vie politique en Afrique trouve souvent ses causes dans les prises d’intérêts des hommes politiques dans l’industrie minière et pétrolière. Les dispositions de l’article 41 de la constitution du 9 Août 1999 condamnent de telles prises d’intérêts : « durant son mandat, le Président de la République ne peut ni par lui-même ni par autrui, rien acheter ou prendre en bail qui appartienne au domaine de l’Etat ou de ses démembrements. Il ne peut prendre part ni par lui-même ni par autrui aux marchés publics et privés de l’Etat et de ses démembrements. Les dispositions du présent article s’étendent aux membres du Gouvernement et au Président de l’Assemblée Nationale.».
PROMOTION DU DÉVELOPPEMENT LOCAL: La coordination de la société civile d’Arlit écrit à la présidente d’Areva
PROMOTION DU DÉVELOPPEMENT LOCAL: La coordination de la société civile d’Arlit écrit à la présidente d’Areva
par Seyni Issa (Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger)
Dimanche, 26 Juillet 2009 18:44
En marge de la cérémonie de la pose de la première pierre du complexe industriel et minier d’Imouraren le 4 mai 2009, la présidente du directoire du groupe nucléaire français devait rencontrer la coordination de la société civile d’Arlit pour échanger autour d’un certain nombre de préoccupations qui tiennent à coeur les populations locales. Malheureusement, un contre temps d’agenda a fait que cette rencontre n’a pas pu se tenir. Devant cette situation, la coordination de la société civile d’Arlit a adressé le 28 juin dernier une lettre à Mme Anne Lauvergeon, la présidente du directoire d’Areva, pour lui rappeler ce rendez-vous manqué et l’importance que les populations locales accordent à la résolution de leurs préoccupations. Dans sa correspondance, la coordination de la société ci- vile d’Arlit a d’abord rappelé la rencontre qu’elle a eue en début 2009 avec le Directeur général d’Areva NC Niger avec qui il a été convenu d’une période de trois mois d’installation pour s’imprégner des problèmes qui assaillent les populations en vue de leur trouver une solution. Selon la coordination de la société civile d’Arlit, toutes les préoccupations tournent autour du développement durable et la protection de l’environnement dans cette région du Niger où Areva exploite l’uranium depuis près d’un demi-siècle aujourd’hui.
De façon plus spécifique, il s’agit pour Areva de mener une politique de l’emploi qui tienne compte réellement de son concept d’intégration dans les territoires, notamment en favorisant la main d’oeuvre locale afin d’éviter les frustrations et la suspicion qui pèsent sur les recrutements de Niamey. «Pour cela, il est nécessaire que la direction de vos recrutements soit à Arlit, chef lieu du département, et que les tests de recrutement soient effectués sur le lieu où sont implantées vos industries, car l’administration publique a installé les services compétents en la matière», suggère la coordination. Elle demande en outre que les fonds alloués par les filières d’Areva au Niger pour développement durable des communes du département où elles sont implantées soient indexés sur le chiffre d’affaires et que ces fonds soient réellement débloqués et domiciliés dans un compte spécial en accord avec l’administration nigérienne locale.
A défaut de cette indexation, la coordination de la société civile exige que «les fonds soient portés à 2,5 milliards de francs CFA compte tenu du prix actuel de l’uranium. Elle demande par ailleurs à Areva de soutenir les projets d’utilisation de l’énergie solaire dans les zones où sont implantées les industries ainsi que la création d’un centre d’apprentissage pour les jeunes à Arlit et le développement des infrastructures sportives. Pour la coordination, les efforts et les progrès enregistrés ces dernières années par Areva dans la prise en compte de ses responsabilités sociales et environnementales dans la gestion des impacts environnementaux doivent être poursuivis et consolidés. Cela nécessite forcément la prise en compte des questions ci-dessous évoquées, notamment la préoccupante question de l’eau potable à Arlit et la gestion des résidus de traitement d’uranium.
par Seyni Issa (Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger)
Dimanche, 26 Juillet 2009 18:44
En marge de la cérémonie de la pose de la première pierre du complexe industriel et minier d’Imouraren le 4 mai 2009, la présidente du directoire du groupe nucléaire français devait rencontrer la coordination de la société civile d’Arlit pour échanger autour d’un certain nombre de préoccupations qui tiennent à coeur les populations locales. Malheureusement, un contre temps d’agenda a fait que cette rencontre n’a pas pu se tenir. Devant cette situation, la coordination de la société civile d’Arlit a adressé le 28 juin dernier une lettre à Mme Anne Lauvergeon, la présidente du directoire d’Areva, pour lui rappeler ce rendez-vous manqué et l’importance que les populations locales accordent à la résolution de leurs préoccupations. Dans sa correspondance, la coordination de la société ci- vile d’Arlit a d’abord rappelé la rencontre qu’elle a eue en début 2009 avec le Directeur général d’Areva NC Niger avec qui il a été convenu d’une période de trois mois d’installation pour s’imprégner des problèmes qui assaillent les populations en vue de leur trouver une solution. Selon la coordination de la société civile d’Arlit, toutes les préoccupations tournent autour du développement durable et la protection de l’environnement dans cette région du Niger où Areva exploite l’uranium depuis près d’un demi-siècle aujourd’hui.
De façon plus spécifique, il s’agit pour Areva de mener une politique de l’emploi qui tienne compte réellement de son concept d’intégration dans les territoires, notamment en favorisant la main d’oeuvre locale afin d’éviter les frustrations et la suspicion qui pèsent sur les recrutements de Niamey. «Pour cela, il est nécessaire que la direction de vos recrutements soit à Arlit, chef lieu du département, et que les tests de recrutement soient effectués sur le lieu où sont implantées vos industries, car l’administration publique a installé les services compétents en la matière», suggère la coordination. Elle demande en outre que les fonds alloués par les filières d’Areva au Niger pour développement durable des communes du département où elles sont implantées soient indexés sur le chiffre d’affaires et que ces fonds soient réellement débloqués et domiciliés dans un compte spécial en accord avec l’administration nigérienne locale.
A défaut de cette indexation, la coordination de la société civile exige que «les fonds soient portés à 2,5 milliards de francs CFA compte tenu du prix actuel de l’uranium. Elle demande par ailleurs à Areva de soutenir les projets d’utilisation de l’énergie solaire dans les zones où sont implantées les industries ainsi que la création d’un centre d’apprentissage pour les jeunes à Arlit et le développement des infrastructures sportives. Pour la coordination, les efforts et les progrès enregistrés ces dernières années par Areva dans la prise en compte de ses responsabilités sociales et environnementales dans la gestion des impacts environnementaux doivent être poursuivis et consolidés. Cela nécessite forcément la prise en compte des questions ci-dessous évoquées, notamment la préoccupante question de l’eau potable à Arlit et la gestion des résidus de traitement d’uranium.
Niger/EXPLOITATION DE L’URANIUM: Le droit de savoir des populations locales
EXPLOITATION DE L’URANIUM: Le droit de savoir des populations locales
Écrit par Salifouizé Salifou (Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger) Dimanche, 26 Juillet 2009 19:14 Depuis son lancement à Johannesburg en Afrique du Sud en 2002, L’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) oeuvre au renforcement de la bonne gouvernance en défendant le principe de rendre compte des conditions d’exploitation des ressources naturelles et la gestion des recettes qu’elles génèrent. Si l’ITIE a connu une certaine avancée dans sa mise en oeuvre, c’est parce que de plus en plus les citoyens des différents pays ne tolèrent pas l’opacité qui entoure la mise en valeur des ressources naturelles et posent l’exigence de savoir les termes des contrats qui lient les gouvernants et les entreprises. Car après tout, ils sont les premiers concernés par les conséquences qui découleront inévitablement de l’exploitation des ressources. Au Niger, en dépit de l’adhésion des autorités à l’ITIE, de l’engagement de la société civile et de certaines entreprises, la transparence reste au stade de balbutiements. Cependant, la volonté de l’Etat et des entreprises d’aller vers le respect des engagements contenus dans l’Initiative fait son chemin grâce notamment aux interpellations des organisations de la société civile oeuvrant pour la transparence. C’est dans ce cadre qu’Areva-Niger a organisé du 1er au 5 juillet derniers une visite de presse sur ses sites d’Imouraren et d’Arlit (SOMAIR et COMINAK) afin de permettre aux journalistes nationaux et étrangers et aux acteurs de la société civile de se rendre compte par le biais du contact avec le terrain des conditions d’exploitation.
Cette mission a permis aux participants de se rendre compte des conditions de travail, des actions sociétales mais aussi et surtout d’échanger avec les populations vivant à proximité des usines et du nouveau site d’Imouraren. Sur EXPLOITATION DE L’URANIUM Le droit de savoir des populations locales ce site (Imouraren), nous avons été particulièrement frappés par un contraste. Alors que la délégation a été édifiée en long et en large sur le gisement, les conditions d’exploitation, les techniques qui seront utilisées, les autochtones que nous avons rencontrés ignorent tout ou presque tout du projet. Venant de Niamey située à plus d’un millier de kilomètres de la zone, nous avions eu droit aux explications sur le terrain, à des communications à n’en point finir mais intéressantes sur la prise en compte de l’environnement, le cadre de vie la société, les méthodes d’exploitation, etc.
Mais curieusement, les riverains du site ne savent rien ou presque rien de ce produit tant convoité dans le monde et qui va être extrait bientôt sous leurs yeux. Une question nous a rongés au cours de ce voyage : pourquoi l’habitant du village d’Annouzagaran par exemple ne sait rien par rapport au projet ? Est-ce parce qu’il ne peut pas comprendre ? Qui a décrété dans ce cas qu’il n’est pas en mesure de comprendre que la radioactivité de l’uranium est dangereuse pour la santé ? Pourquoi n’explique-t-on pas à ces populations le caractère hautement stratégique de ce minerai ? Qui leur a dit que sur leur terre sera extrait un des minerais les plus convoités au monde ? Comment se fera cette exploitation ?
Quand prendra-t-elle fin ? Bien sûr qu’il est de notre devoir de veiller à la protection de l’environnement et la santé de ces populations ; bien sûr qu’il faut exiger des sociétés qu’elles fassent du développement local et bien d’autres actions. Notre plus grand devoir est de faire en sorte que le droit de savoir de cette population soit respecté.
Écrit par Salifouizé Salifou (Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger) Dimanche, 26 Juillet 2009 19:14 Depuis son lancement à Johannesburg en Afrique du Sud en 2002, L’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) oeuvre au renforcement de la bonne gouvernance en défendant le principe de rendre compte des conditions d’exploitation des ressources naturelles et la gestion des recettes qu’elles génèrent. Si l’ITIE a connu une certaine avancée dans sa mise en oeuvre, c’est parce que de plus en plus les citoyens des différents pays ne tolèrent pas l’opacité qui entoure la mise en valeur des ressources naturelles et posent l’exigence de savoir les termes des contrats qui lient les gouvernants et les entreprises. Car après tout, ils sont les premiers concernés par les conséquences qui découleront inévitablement de l’exploitation des ressources. Au Niger, en dépit de l’adhésion des autorités à l’ITIE, de l’engagement de la société civile et de certaines entreprises, la transparence reste au stade de balbutiements. Cependant, la volonté de l’Etat et des entreprises d’aller vers le respect des engagements contenus dans l’Initiative fait son chemin grâce notamment aux interpellations des organisations de la société civile oeuvrant pour la transparence. C’est dans ce cadre qu’Areva-Niger a organisé du 1er au 5 juillet derniers une visite de presse sur ses sites d’Imouraren et d’Arlit (SOMAIR et COMINAK) afin de permettre aux journalistes nationaux et étrangers et aux acteurs de la société civile de se rendre compte par le biais du contact avec le terrain des conditions d’exploitation.
Cette mission a permis aux participants de se rendre compte des conditions de travail, des actions sociétales mais aussi et surtout d’échanger avec les populations vivant à proximité des usines et du nouveau site d’Imouraren. Sur EXPLOITATION DE L’URANIUM Le droit de savoir des populations locales ce site (Imouraren), nous avons été particulièrement frappés par un contraste. Alors que la délégation a été édifiée en long et en large sur le gisement, les conditions d’exploitation, les techniques qui seront utilisées, les autochtones que nous avons rencontrés ignorent tout ou presque tout du projet. Venant de Niamey située à plus d’un millier de kilomètres de la zone, nous avions eu droit aux explications sur le terrain, à des communications à n’en point finir mais intéressantes sur la prise en compte de l’environnement, le cadre de vie la société, les méthodes d’exploitation, etc.
Mais curieusement, les riverains du site ne savent rien ou presque rien de ce produit tant convoité dans le monde et qui va être extrait bientôt sous leurs yeux. Une question nous a rongés au cours de ce voyage : pourquoi l’habitant du village d’Annouzagaran par exemple ne sait rien par rapport au projet ? Est-ce parce qu’il ne peut pas comprendre ? Qui a décrété dans ce cas qu’il n’est pas en mesure de comprendre que la radioactivité de l’uranium est dangereuse pour la santé ? Pourquoi n’explique-t-on pas à ces populations le caractère hautement stratégique de ce minerai ? Qui leur a dit que sur leur terre sera extrait un des minerais les plus convoités au monde ? Comment se fera cette exploitation ?
Quand prendra-t-elle fin ? Bien sûr qu’il est de notre devoir de veiller à la protection de l’environnement et la santé de ces populations ; bien sûr qu’il faut exiger des sociétés qu’elles fassent du développement local et bien d’autres actions. Notre plus grand devoir est de faire en sorte que le droit de savoir de cette population soit respecté.
L'insécurité au nord du Mali
25 juil. 2009
L'insécurité au nord du Mali
Amghar Ag Mohamed
Site d,azawade : http://leberbereoumali.blogspot.com/
Notre page en Francais: http://leberbereoumali.blogspot.com/search/label/Fran%C3%A7ais
Comme vous le savez, depuis le début des crises politiques qui ont secoué l’Algérie dans les années 90,les éléments des groupes salafistes pour l’appel et le combat se trouvent au nord du Mali au su et vu de tous les deux Etats(Mali et Algérie)
Vers la fin de l’année dernière,après une résistance touarègue très active dans le nord du Mali, un accord a été signé entre les dirigeants maliens et algériens afin de s’emparer de deux tendances(touaregs et groupes salafistes)
Les clauses des accords comprennent ceci
L’Algérie doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires et disponibles pour arriver à un terrain d’attente entre le Mali et la résistance armée touarègue. En d’autres termes,
l’Algérie doit jouer le rôle de mediataire dans les négociations pour aboutir à une paix durable entre le Mali et les touaregs. L’Algérie a posé comme condition, une fois que la paix s’est établie au mali,ce dernier doit combattre jusqu'à déloger les bases des groupes salafistes(devenus Alquida du magreb islamique),installées dans le nord du Mali
C’est ce qui se réalise sur le terrain actuellement. Après les accords et l’établissement de la paix entre le Mali et les combattants touaregs, l’armée malienne s’est engagée dans la guerre contre Alquida du magreb islamique
Selon nos informations plusieurs affrontements ont opposé l’armée malienne aux groupes salafistes au nord du pays. La semaine dernière les éléments des groupes salafistes ont attaqué une base de l’armée malienne située entre Tawdanni et Timbouctou.Le bilan est lourd pour le coté malien. Les groupes salafistes ont tué plusieurs dizaines dans l’armée malienne et pris d’autres dizaines en otage. Plusieurs militaires maliens sont portés disparus laissant la base vide
De sources bien informées, un arsenal malien a quitté Timbouctou à la poursuite des éléments des groupes salafistes
Nous affirmons que cette guerre ne concerne en aucun cas la nation touarègue. Donc les responsables touaregs doivent s’éloigner de cette guerre dont les conséquences risquent d’être incalculables, même si le gouvernement malien tente de les impliquer
Posté par الازواديين
L'insécurité au nord du Mali
Amghar Ag Mohamed
Site d,azawade : http://leberbereoumali.blogspot.com/
Notre page en Francais: http://leberbereoumali.blogspot.com/search/label/Fran%C3%A7ais
Comme vous le savez, depuis le début des crises politiques qui ont secoué l’Algérie dans les années 90,les éléments des groupes salafistes pour l’appel et le combat se trouvent au nord du Mali au su et vu de tous les deux Etats(Mali et Algérie)
Vers la fin de l’année dernière,après une résistance touarègue très active dans le nord du Mali, un accord a été signé entre les dirigeants maliens et algériens afin de s’emparer de deux tendances(touaregs et groupes salafistes)
Les clauses des accords comprennent ceci
L’Algérie doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires et disponibles pour arriver à un terrain d’attente entre le Mali et la résistance armée touarègue. En d’autres termes,
l’Algérie doit jouer le rôle de mediataire dans les négociations pour aboutir à une paix durable entre le Mali et les touaregs. L’Algérie a posé comme condition, une fois que la paix s’est établie au mali,ce dernier doit combattre jusqu'à déloger les bases des groupes salafistes(devenus Alquida du magreb islamique),installées dans le nord du Mali
C’est ce qui se réalise sur le terrain actuellement. Après les accords et l’établissement de la paix entre le Mali et les combattants touaregs, l’armée malienne s’est engagée dans la guerre contre Alquida du magreb islamique
Selon nos informations plusieurs affrontements ont opposé l’armée malienne aux groupes salafistes au nord du pays. La semaine dernière les éléments des groupes salafistes ont attaqué une base de l’armée malienne située entre Tawdanni et Timbouctou.Le bilan est lourd pour le coté malien. Les groupes salafistes ont tué plusieurs dizaines dans l’armée malienne et pris d’autres dizaines en otage. Plusieurs militaires maliens sont portés disparus laissant la base vide
De sources bien informées, un arsenal malien a quitté Timbouctou à la poursuite des éléments des groupes salafistes
Nous affirmons que cette guerre ne concerne en aucun cas la nation touarègue. Donc les responsables touaregs doivent s’éloigner de cette guerre dont les conséquences risquent d’être incalculables, même si le gouvernement malien tente de les impliquer
Posté par الازواديين
Union africaine: Entretient Kadhafi-Commission de l'UA
Actualités - Politique
Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), a eu samedi à Tripoli une longue réunion avec la commission de l'UA consacrée au suivi des décisions du 13ème sommet ordinaire de l'organisation continentale tenu au début du mois dans la ville libyenne de Syrte dont la décision de création de l'autorité de l'Union.
La réunion a convenu de plusieurs mesures relatives à l'exécution de ces décisions, indique-t-on de source officielle libyenne.
Au cours de la rencontre, le leader libyen a fait le suivi des dispositions et mesures prises par la commission pour l'organisation d'un sommet africain en Libye en septembre prochain consacré à prise de décisions fermes pour le règlement des conflits africains sur les frontières héritées de la colonisation et des problèmes légués par les forces coloniales.
Le président du conseil exécutif de l'UA, le Dr Ali Triki, et le secrétaire du comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Moussa Koussa, ont pris part à cette réunion.
Tripoli - 25/07/2009
Pana
Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), a eu samedi à Tripoli une longue réunion avec la commission de l'UA consacrée au suivi des décisions du 13ème sommet ordinaire de l'organisation continentale tenu au début du mois dans la ville libyenne de Syrte dont la décision de création de l'autorité de l'Union.
La réunion a convenu de plusieurs mesures relatives à l'exécution de ces décisions, indique-t-on de source officielle libyenne.
Au cours de la rencontre, le leader libyen a fait le suivi des dispositions et mesures prises par la commission pour l'organisation d'un sommet africain en Libye en septembre prochain consacré à prise de décisions fermes pour le règlement des conflits africains sur les frontières héritées de la colonisation et des problèmes légués par les forces coloniales.
Le président du conseil exécutif de l'UA, le Dr Ali Triki, et le secrétaire du comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Moussa Koussa, ont pris part à cette réunion.
Tripoli - 25/07/2009
Pana
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