dimanche 27 janvier 2013

Mali: frappes aériennes françaises à Kidal contre des cibles militaires d'Ansar Dine


MALI - 
Article publié le : dimanche 27 janvier 2013 - Dernière modification le : dimanche 27 janvier 2013


Avion de chasse français Rafale, sur la base de Saint-Dizier (centre de la France), peu avant son départ vers le Mali, le 13 janvier 2013.
Avion de chasse français Rafale, sur la base de Saint-Dizier (centre de la France), peu avant son départ vers le Mali, le 13 janvier 2013.
REUTERS/SGC. Laure-Anne Maucorps/ECPAD/Handout

Par RFI
Les forces françaises et maliennes se concentrent désormais sur les principales villes du nord du Mali. Elles ont pris le contrôle, ce samedi 26 janvier, de la ville de Gao, qui était aux mains du Mujao. Elles se dirigent maintenant vers Tombouctou, contrôlée par Aqmi. Et l'aviation française a effectué des frappes ciblées à Kidal contre des sites militaires d'Ansar Dine, qui tient la ville.


C'est une source militaire malienne basée à Bamako qui commente les frappes aériennes françaises. Aucune confirmation n'est venue du terrain pour le moment, car le réseau téléphonique de Kidal est coupé depuis deux jours. Aucune confirmation non plus du côté de l’armée française ce dimanche matin.
Différentes cibles auraient donc été visées ce samedi dans la ville de Kidal, base principale du groupe Ansar Dine. D'abord, l’ancien camp militaire numéro 2, le quartier général des jihadistes. Ensuite, des stocks de carburant. Et enfin, la maison d’Iyad Ag Ghali.
Le leader touareg d’Ansar Dine serait donc directement visé. En début de semaine, un diplomate de la sous-région nous confirmait d'ailleurs qu’Iyad Ag Ghali était dorénavant une cible privilégiée. Comme les autres cibles, sa maison en banco (en terre) se trouve dans une zone isolée, en périphérie entre les deux grands quartiers de Kidal.
« Les rébellions se terminent toujours à Kidal »
Iyad Ag Ghali est connu pour sa discrétion, pour changer de bâtiment chaque jour. Il est d’ailleurs impossible pour le moment de confirmer sa présence dans son fief.
Très difficile d’accès, la région de Kidal, de Tessalit plus au Nord, l’Adrar des Ifoghas, vaste zone de montagnes, est considérée depuis des années comme un sanctuaire pour les groupes terroristes, et comme une position de repli possible actuellement pour les jihadistes.
Un doyen qui se trouve dans la zone, Hassan, nous expliquait il y quelques jours : « les guerres, les rébellions, ont commencé à Kidal et elles se sont toujours terminées à Kidal ».
« Faisons attention à l'amalgame »
Au sujet de Tombouctou, si l’on sait que les militaires français et maliens avancent, l’état-major et le ministère de la Défense à Paris ne commentent pas ces « opérations en cours ».
Dans cette zone, le téléphone est également coupé. Il est donc difficile de joindre des habitants, et de connaître les positions les plus avancées des soldats. Une source militaire malienne affirme qu’ils ont passé Niafunké, sans rencontrer de résistance.
D'ores et déjà, le maire deTombouctou, joint par RFI au téléphone, anticipe la libération de sa cité et lance un appel pour la suite des évènements.

Hallé Ousmane
Maire de Tombouctou
Il ne faut pas (...) qu'on rentre dans des saccages, dans des règlements de compte. Il faut que cette armée française, parce qu'elle a mérité de venir à Tombouctou pour libérer les Tombouctiens, parce que les Tombouctiens sont des braves gens, fasse respecter l'autre. Donc, beaucoup de retenue, faisons attention à l'amalgame, ne touchons à aucun bien d'autrui. Cela va beaucoup nous honorer.
 
27/01/2013 par Service Documentation RFI
Etape par étape, quartier par quartier
A Gao, la libération complète engagée ce samedi est toujours en cours. Un humanitaire indiquait ce dimanche matin qu’il y avait encore des combats en ville. Les renforts tchadiens, nigériens et maliens - arrivés samedi de Niamey -, sont censés quadriller étape par étape les différents quartiers.
Gao compte près de 60 000 habitants. Les possibilités pour les jihadistes restés en ville de mener des actions de guérilla sont donc multiples. Mais la prise de l’aéroport permet d’acheminer des hommes et du matériel.
Le contrôle du seul pont bloque par ailleurs tout déplacement des combattants du Mujao vers le Sud. Ceci étant, il faudra certainement du temps pour arriver à sécuriser complètement la plus grande ville du nord du Mali.

Mali's 'war without images' - Listening Post - Al Jazeera English

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Mali: La MISMA ne veut s’engager qu’en fin février


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Mali: La MISMA ne veut s’engager qu’en fin février

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Mali: La MISMA ne veut s’engager qu’en fin février
La force de la CEDEAO va attendre jusqu’en mi-février pour soutenir les forces malienne et française qui sont en pleine progression sur le terrain, a déclaré un membre de l’Etat major de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) à Bamako, ce dimanche.

Cette déclaration fait suite au refus hier du détachement burkinabé de prendre position à Diabali pour appuyer les forces maliennes dans leur progression vers Tombouctou à partir de Léré et Niafunké.
Le chef du détachement du Burkina a souligné que sa mission pour l’instant est de sécuriser tout simplement le barrage de Markala et n’a aucune instruction de progresser. Il en était de même pour le contingent nigérian qui a réfuté une demande de déploiement à Banamba, localité située à 130 km de Bamako.


SourceXinhua

Mali : les USA, derrière les crimes de guerre de l'armée malienne!


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Mali : les USA, derrière les crimes de guerre de l'armée malienne!

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Général Carter Ham William,  Commandement des forces armées américaines en Afrique (Africom)Général Carter Ham William, Commandement des forces armées américaines en Afrique (Africom)
IRIB- Le général Carter Ham, commandant américain, affirme que les crimes de guerre, dont les militaires maliens se sont rendus coupables, dans leur reconquête des régions du Nord Mali, sont les résultats de la formation qui leur a été inculquée par l'armée américaine.
Le général Ham, qui dirige les forces américaines, en Afrique, s'inquiète de l'absence de tout respect, pour les règles ethiques et les valeurs humaines, au cours des stages de formation prodigués aux militaires maliens.
"Et les sévices infligés aux populations civiles, dans le Nord Mali, ont tous des motivations ethniques et on ne peut nier la responsabilité américaine, dans cette affaire". Des agences d'information ont fait état, ces derniers jours, de dizaines d'exécutions sommaires d'arabes maliens, par les soldats noirs de l'armée malienne.
Les déclarations du général Ham, qui regrettent une trop grande concentartion des formateurs US, sur l'aspect technique et non ethique, prêtent à sourire, dans la mesure où la guerre au Nord du Mali , provoquée par la France et soutenue par les pays occidentaux, n'aurait pas dû avoir lieu!   

samedi, 26 janvier 2013 05:42
SourceIRIB

Une grande manifestation à Kidal aujourd'hui. "Mali dehore de l'Azawad" . "armée malienne assassins"

Du Sahel convoité : de l'offensive galopante de l'impérialisme et du désarroi des Berbères



Opinion

Gérard Lamari

Une femme touarègue avec ses enfants dans l’Azawad.
Photo : Ferhat Bouda
Samedi 26 janvier 2013
La France "socialiste" vient de s’engager militairement pour reconquérir territorialement un Mali qui n’a pas de sens. Bamako et Tombouctou n’ayant pas de dénominateur commun, la métropole (et c’est ainsi qu’il faut appeler la France), opte pour une nouvelle guerre de conquête.
Cela faisait belle lurette que la région du Sahel ne faisait plus l’objet d’aucun intérêt tant économique que sur le plan civilisation. En apparence seulement car en réalité cette région regorge de matières indispensables dont sont friandes les économies occidentales. Voila pourquoi la France, après avoir pris la précaution d’être soutenue diplomatiquement, cherche à y maintenir sa mainmise. Quitte à y provoquer un chao social, comme le firent les USA-UK en Irak. Le partage du monde n’est pas tant en soi un renouveau. Nous constatons une simple mise à jour d’une partition de la planète, s’opérant bon gré mal gré suite aux décolonisations.
Les grands ensembles se requinquent et se remoulent, se croisent et s’entrecroisent.
Tout comme le coup de l’éventail, le prétexte de nettoyer le pays touareg de l’intégrisme est bien commode. On n’est là plus très loin de "l’action civilisatrice" de la France. La présente innovation parisienne est cependant aussi invariable et hideuse que les précédentes.
Les Berbères sont une nouvelle fois laissés pour compte. Cela se passe chez eux.
Chez nous je devrais dire.
Que veut la France au Sahel ?
Parmi les questions que l’on se pose, celle-ci, paraitrait saugrenue au seuil du 3ème millénaire : "Mais que fait donc la France au Sahel ?" La réponse est limpide et unique : les richesses de son sous-sol bien sûr.
Les tréfonds Sahéliens font partie des plus riches du continent africain : pierres précieuses, matières fossiles, marbre, granit, lithium, fer, étain, zinc, uranium. La région de Gao (Tilemsi notamment) et l’Adrar des Iforas ne sont pas encore exploités (bois silicifiés, quartz, carbonates, phosphates, pétrole, or...).
L’Aïr (Niger) voisin est une véritable poule aux œufs d’or pour le nucléaire français : 33% de l’uranium alimentant les centrales nucléaires de la métropole provient du Niger. La mine d’Arlit qui se trouve toute proche de la frontière de l’Azawad est au centre des convoitises. C’est l’une des plus importantes de la planète. En attendant, l’entreprise française Areva pollue allégrement les populations des environs (voir notamment les alertes de Greenpeace).
En 2015, une usine toute proche (imoqabin) devrait être mise en service : elle sera, selon les experts, la deuxième mine d’uranium à ciel ouvert au monde !

La ceinture sahélienne utile s’étend de l’Atlantique à la mer rouge (du Sénégal à Djibouti.). On comprend mieux l’intervention des troupes françaises pour les dividendes d’Areva (et de bien d’autres).
Ces éclairages permettent de comprendre le haut intérêt qu’ont les groupes compradores français sur cette région. Il a fallu faire appel à l’Etat français et à son armée en vue de se réapproprier cet espace. Le côté diplomatique ne fut pas en reste : vaine mobilisation de la Cédéao et de l’Algérie par exemple. Le conseil de sécurité de l’ONU a apporté sa caution, mais du bout des lèvres seulement : il s’agit de laisser à la France sa chasse gardée. Temporairement en attendant la poursuite de son déclin. Pour la première fois depuis 50 ans, la république réinvente la guerre coloniale puisque ses soldats sont aux premières lignes face aux hostilités du terrain. Tous les moyens sont mis en branle : aviation, chars…
Comme alliés, on retrouve les sempiternelles "armées" africaines, faibles, non aguerries ni motivées telles que la nigériane ou l’ivoirienne ou encore… la malienne. Connues pour leurs habitudes sulfureuses, leurs expéditions punitives et autres viols et saccages, les médias aux ordres chanteront les dérapages induits. Le gouvernement devra couvrir à terme toutes les outrances.
La république n’appartient qu’au peuple en théorie, mais ses appareils répressifs et notamment militaires servent de plus en plus des intérêts non avoués. L’hypothèse est particulièrement valide en ce qui concerne l’invasion française du Sahel.
"Notre" ministre des affaires étrangères devra assurément ravaler à maintes fois sa salive avant de trouver les mots face aux exactions punitives et gratuites menées envers les autochtones Touaregs. Alpaguée par les droits fondamentaux, la Françafrique fait fi des réprobations légitimes. Rappelons que les soldats français combattent aux côtés de l’armée malienne qui est dirigée par un putschiste qui a déposé son président démocratiquement élu.
La république de la France (qu’elle soit issue de la droite ou de la gauche) est à ce point aux ordres des entreprises anthropophages qu’elle est devenue une serpillère de service prête à l’emploi instantané. Aux intérêts non avoués bien entendu. Mitterrand ne disait-il pas qu’il serait le dernier président avant les ordres des comptables ? Il inaugurera en fait cette nouvelle ère des présidents toutous : le présent Hollande ne déroge pas à cette règle. Au contraire il la renforce.
Qu’est ce qui a changé depuis un an ?
Authentique et historiquement inattendu, le mouvement indépendantiste touareg s’est affirmé il y a tout juste un an. Le MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) chasse sans coup férir l’armée malienne de son territoire ancestral : l’Azawad berbère. L’immensité territoriale regroupe les trois régions du Nord symbolisées par les villes de Gao, Kidal et Tombouctou.
Intrinsèquement démocrate, laïc et national, ce mouvement a reçu le soutien appuyé des Berbères de Kabylie, du Maroc, des Iles Canaries, de diaspora notamment en France… Tout comme l’appui affirmé des Catalans (on remarquera l’ouverture des chaines barcelonaises à la cause touarègue). Les Bretons avec des moyens moindres ne furent pas du reste.
Mais les métropoles coloniales ont fait grise mine.
La revendication d’un État sahélien par les Touaregs est ancienne. Plusieurs révoltes eurent effectivement eu lieu : 1963, 1991, 2006 puis 2012 avec la reconquête de l’Azawad par le MNLA.
Cet agencement touareg démocratique, de surplus laïc gène assurément la Françafrique : à méditer.
Faute de pouvoir affronter ouvertement la mouvance révolutionnaire du MNLA, on a eu recours aux méthodes algériennes : pourrir la soif de liberté par le salafisme.
Les mouvances Djihadistes furent en conséquence dopées en quelques mois.
Misérable il y a un an, Ansar-Dine (Aqmi local) ou l’inexistant MUJAO (Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest) font aujourd’hui la loi en l’Azawad. D’où viennent leurs ascensions ? Ou plus prosaïquement…
Où est l’erreur ?
La France obéit aux lois des financiers et se soumet aux petits richissimes comme les maitres du Qatar. Paris a aiguisé l’appétit de ce petit ogre : acquisition importante de fonds du CAC 40 (France télécom, Lagardère, LVMH, Total,…). Soit déjà plus de 6 milliards d’euros. Un chiffre à donner le tournis.
En parallèle, le Qatar travaille les banlieues et … en Afrique du Nord. Mais centrons-nous plutôt sur l’Azawad :
Le Qatar a procédé à une aide très importante aux islamistes (armes de guerre, matériel médical, etc.). Ouvertement et sans opposition à vrai dire.
Tandis que le MNLA se démène à réparer ses vieux pickup et à chercher du ravitaillement (carburant,…), les djihadistes du MUJAO disposent de tout ce dont ils ont besoin. C’est que le donateur qatari est très généreux à leur égard.
Les chameaux ont ainsi été remplacés par les 4X4 et autres pickup. L’envers du décor vint rapidement : l’hégémonie des islamistes s’installe dans les villes de Gao, Kidal et Tombouctou.
Comment expliquer qu’une organisation fantomatique telle que le MUJAO passe en quelques mois du caractère confidentiel en un monstre semant la terreur dans l’Azawad ?

Trois phénomènes se sont conjugués :
- Il y a d’abord l’aide faramineuse du Qatar octroyée à ce groupe. Au vu et au su des parties prenantes telles que la France ou l’Algérie. Aucun de ces deux pays n’a trouvé à redire à cette aide criminelle.
- Vient ensuite la complicité algérienne. L’Algérie a permis et encouragé la transhumance des djihadistes de son territoire vers l’Azawad. Des techniciens militaires vont régulièrement instruireAnsar-Dine. L’Algérie est pour ce groupe ce qu’est la Qatar pour le MUJAO. Elle ouvre facilement ses frontières aux blessés intégristes mais refuse d’accueillir ceux du MNLA. Et ce au mépris des conventions internationales.
- Il y a enfin le délaissement du MNLA. Contrairement au MUJAO, ce mouvement laïc est local ! Gênant car il remet en cause le statut quo établi.
Indépendantiste, le MNLA est depuis le début torpillé par l’Algérie. C’est que l’indépendance de l’Azawad peut donner des idées souverainistes aux Kabyles. Par ailleurs, la France ne veut reconnaître ce mouvement. Pour ne pas déplaire à l’Algérie apparemment.

Pour palier à l’absence de soutien des structures internationales, les Touaregs démocrates et laïcs du MNLA font appel aux cousins berbères (Kabyles, Chleuhs, Rifains,…) mais aussi aux Catalans, Bretons... La diaspora n’est pas délaissée. Le poids de ces soutiens reste cependant très déséquilibré face à l’armada dont disposent les intégristes.

Parce que cela fait cinquante ans que l’armée malienne commet des exactions dans l’Azawad, parce que Bamako a tenu ce pays dans l’absolu non-développement total (pas d’écoles, pas de routes), parce que les Touaregs sont un peuple à part entière, la lutte pour l’indépendance de l’Azawad est légitime. L’immense majorité des Azawadiens adhère au projet souverainiste.

Le retour dans l’Azawad des militaires maliens fait craindre le pire : exactions, voire l’opération d’un "nettoyage ethnique", et ce sous le regard indifférent de la Françafrique. Idéologiquement, la force régionale la plus proche des valeurs républicaines est bien celle du MNLA. Mais Hollande préfère faire marche avec les satrapes de la région. Les visions à courte vue font qu’un jour ou l’autre on se mord les doigts.

Il reste heureusement que les causes justes finissent toujours par triompher.
Gérard Lamari

Situation au sahel : le MNLA met en garde contre un embrasement régional incluant le Niger


Dimanche 27 janvier 2013
 
 
 



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le 27.01.13 | 10h00 Réagissez
 
 Conférence de presse de François Alfonsi, Hamma Ag Mahmoud et Moussa Ag Assarid. 
  
| © D. R.
Conférence de presse de François Alfonsi, Hamma Ag Mahmoud...

«Il est urgent d’entrer dans une phase politique incluant le MNLA et d’organiser une table ronde réunissant toutes les parties concernées par la lutte contre les groupes terroristes au Nord-Mali» et la stabilité de cette région «avant que non seulement l’Azawad mais aussi le nord du Niger ne s’embrasent», ont indiqué, hier, François Alfonsi, député européen du groupe Verts/ALE, et Moussa Ag Assarid, représentant le MNLA.

Paris
De notre correspondante
Dans une conférence de presse destinée à «tirer la sonnette d’alarme sur une situation qui était prévisible, celle qui expose la population touareg à des exactions de l’armée malienne», le député européen François Alfonsi a dénoncé «l’absence inqualifiable de réaction des autorités françaises sur ces exactions». Il a aussi affirmé qu’«il est temps de briser une illusion à Bamako, qu’une intervention militaire peut rétablir le Mali d’avant». «Nous sommes au début d’une guerre civile qui vise essentiellement les Touareg et les Arabes», a indiqué Moussa Ag Assarid. «Nous avons relevé plusieurs disparitions. Des réfugiés ont été rackettés, privés de leurs biens et de leurs véhicules à la frontière du Burkina Faso et du Niger. L’aspect humanitaire de cette intervention militaire n’est pas pris en compte.
Les civils qui fuient vers les pays voisins se comptent d’ores et déjà par milliers», a ajouté Moussa Ag Assarid avant de rappeler que le MNLA – qui «est monté au feu contre le Mujao et AQMI il y a un mois» – a fait des propositions aux responsables politiques français pour stabiliser et sécuriser le nord du Mali. Lorsque les événements se sont précipités du côté de Konna et de Djabali, le MNLA a fait une déclaration pour dire sa disposition à se joindre à la lutte contre les groupes terroristes au Nord-Mali, a-t-vil ajouté. «Le MNLA, c’est plusieurs milliers de combattants, ils sont plus nombreux aujourd’hui qu’en janvier 2012.» Et de préciser que «le MNLA n’est pas une rébellion ethnique touareg», qu’«il est composé de toutes les communautés de l’Azawad», qu’«il lutte contre le système antidémocratique malien» et qu’«il n’a pas d’idéologie religieuse».
Moussa Ag Assarid a aussi affirmé que «depuis le début, le MNLA souhaite le dialogue avec les autorités maliennes», rappelant la rencontre du 7 décembre à Ouagadougou puis celle du 21 janvier à laquelle Bamako n’a pas cru bon de dépêcher des représentants. Il a aussi dit que le terrorisme n’a pas surgi en 2012 dans la région, il remonte à 2003, «la lutte contre le terrorisme aurait dû commencer il y a dix ans». «Nous voulons être dans une dynamique globale qui prend en compte une solution politique mais aussi sécuritaire au Nord-Mali. Nous discutons avec les autorités maliennes par le biais du médiateur, nous avons été reçus au Quai d’Orsay et dans un certain nombre de chancelleries occidentales et africaines. Il faut que nous nous asseyions à une table avec les autorités maliennes, sinon on considère que le Mali a légué cette responsabilité à la France et alors il faudra négocier avec la France.»
Il n’y a pas de conditions préalables à ces négociations, a souligné Moussa Ag Assarid, mais il faut que ces négociations aient lieu. Si l’armée française arrive à Léré et Tombouctou, les Touareg du Niger se sentiront concernés, ils sont dans le même état d’esprit, a-t-il prévenu. Et «leur réaction dépendra de la façon dont la France va réagir». Quant à la médiation burkinabé, «elle est toujours active, c’est le Mali qui est absent, son porte-parole aujourd’hui c’est la France», a affirmé le représentant du MNLA.
 
Nadjia Bouzeghrane

Rudy Atallah:France will stop at Gao & Timbuktu until African forces are ready. I don't believe they will go towards Kidal because they know it will be a difficult fight. Preparing African Forces will take time but there will be enough stability in both Gao & Timbuktu that we will see a flood of reporters that Mali won't be able to control. This is good because it will stop revenge killings by Malian soldiers & Kanda Koy.


France will stop at Gao & Timbuktu until African forces are ready. I don't believe they will go towards Kidal because they know it will be a difficult fight. Preparing African Forces will take time but there will be enough stability in both Gao & Timbuktu that we will see a flood of reporters that Mali won't be able to control. This is good because it will stop revenge killings by Malian soldiers & Kanda Koy. The world will be watching very closely. It's time to involve the MNLA in the fight to take back the North. This will help gain credibility in the international arena. Politicians are slowly warming up to the idea of resolving Tuareg grievances once and for all, it will take time, but very doable.
Je n’aime plus ·  · il y a environ une heure, à proximité de Washington (district de Columbia) · 

Mali: l'aviation française détruit la maison du chef d'Ansar Dine




L'aviation française a bombardé des positions islamistes à Kidal et sa région, dans l'extrême nord-est du Mali. Elle a notamment détruit la maison du chef du groupe armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

Kidal et sa région sont le fief d'Ansar Dine. Dirigé par Iyad Ag Ghaly, ex-militaire et ex-figure des rébellions touareg des années 1990 au Mali, ce groupe est apparu au grand jour en 2012. Il a été renforcé par des combattants qui étaient des membres actifs de la branche maghrébine d'Al-Qaïda.

Kidal avait été la première ville conquise par les rebelles touareg et les groupes islamistes en mars 2012. Les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avaient ensuite été évincés de la région par leurs anciens alliés.

Opération à Gao
Samedi, soldats français et maliens se sont emparé de Gao, autre bastion islamiste. Des soldats maliens, tchadiens et nigériens étaient en cours de déploiement dans cette ville, a annoncé dimanche le porte-parole de l'état-major des armées françaises à Paris.

Selon lui, les forces africaines ont été projetées par voie aérienne sur l'aéroport de Gao, pris dans la nuit de vendredi à samedi par les forces spéciales françaises.

"La prise de contrôle de Gao, qui compte 50'000 à 60'000 habitants, par les soldats maliens, tchadiens et nigériens est en cours", a précisé le porte-parole.

Aide américaine
Les Etats-Unis ont décidé de ravitailler en vol les avions français intervenant au Mali, a annoncé samedi l'armée américaine.

Outre les avions gros porteurs C-17, mis à disposition à titre gracieux, Washington fournit également à Paris un soutien en matière de renseignements à l'aide de ses satellites et vraisemblablement de drones.

(ats / 27.01.2013 09h34)

Iyad Ag Ghali négocie son asile avec la Mauritanie



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Iyad Ag Ghali négocie son asile avec la Mauritanie
selon des sources bien informées ont affirmé à Malijet, que le leader du groupe ansar dine, Iyad  Ag Aghali serait entrain de négocier un asile politique avec la Mauritanie.
SourceMalijet

@Touareconnection:La guerre contre le terrorisme, l’intégrité du territoire malien, l’ingérence arbitraire par ci par là de la Françafric ne doit occulter en aucune manière la lutte légitime des azawadiens qui dure depuis 1963



photo:Houmaïssa ou symbole des cinq confederations Touarègues

Au tournant de l'histoire et en 2013 nous Touareg, espérons que la France moderne diffère de celle des


colons des années 1960 qui ont donnés ou attribués notre territoire aux autres.Vous l'avez conquis illégalement par les armes pour y découper plus de sept pays nous morcelant entre chacun d'eux et nous livrant ainsi à la vindicte Maghrebo-sahélienne depuis 53 ans.
Non la France de Hollande le "socialiste":nous n'avons plus l'envie de vivre sous vos colonies qui nous massacrent.
Non Mr Hollande nous avons des droits légitime sur nos terres comme vous en France garantis par les droits autochtones et par la charte des Nations Unies.
Non enfin monsieur Hollande car les sacrifices consentis par le peuple Touareg sur le long chemin de la résistance et de la révolution sont immenses et ne sauraient se contenter d'accords creux peaufinés par les soins de vos partenaires africains dont vous ménager les intérêts au détriment de notre survie.
Nous n'avons plus la patience de remettre toujours nos droits à la vie ,à la liberté,à la justice aux mains de nos bourreaux d'hier et d'aujourd'hui.
Vous avez découper cet ensemble que vous nommer la CEDEAO,à vous de trouver la formule pour nous départager et qu'enfin nous puissions vivre dignement et en paix  comme tous les peuples d'Afrique.
La "recolonisation"de votre Soudan-français(actuel Mali) tombé aux mains des terroristes par la faute de Bamako doit vous interpeller dans le sens du respect de la diversité et du droit inaliénable de chaque peuple à disposer de son destin.
Nous Touareg de l'Azawad n'accepterons plus d'être sous domination de l'armée malienne auteure d'exactions innommable sur nos parents depuis 53 ans monsieur le président.
A vous de trouver la solution car notre lutte ne s’arrêtera jamais avant d'avoir nos droits comme tous les peuples sur terre.

Merci d'en prendre acte une fois pour toute et d'éviter les saupoudrages grotesques issus des accords concoctés par les maliens et les algériens jusque là.
Tanimert

@Touareconnection

Il semble que la France a décidé visiblement de reccuperer l'Azawad pour le remettre sous la tutelle du Mali. Bien qu'elle maitrise plus que quiconque cette problématique pour avoir été à la source aux indépendances.


Il semble que la France a décidé visiblement de reccuperer l'Azawad pour le remettre sous la tutelle du Mali. Bien qu'elle maitrise plus que quiconque cette problématique pour avoir été à la source aux indépendances. Elle ne semble pas enfin "remettre à cesar, ce qui lui ai dû" pour mettre fin définitivement à ces guerres récidivantes et qui ne prendront fin que lorsqu'une solution politique sera trouvée. Pire encore les Azawadiens ont donné leur sang, subit toutes les tortures et brimades pour y arriver aujourd'hui seuls sans aucune aide à liberer leur territoire. Elle reprend encore une lourde responsabilité plus de 50 ans après vis-à-vis du peuple Touareg qui réellement pense "que comme le dit Le Drian, que les francais sont leurs amis". Les Touaregs se sentent beaucoup plus proches des Francais que du reste du Mali parce que si le Mali est senti comme un "Etat colonisateur", le France elle ne l'a pas été avant les indépendances pour les "Touaregs". Les générations futures devront donc s'endurcir pour continuer la lutte de libération qui risquent d'être plus penible. Mais rassurez vous, la France elle même s'est liberée aux prix du sang des hommes donc de sacrifice. Il n'est pas non plus possible d'exterminer tout un peuple. De telles difficultés ne feront que nous rendre plus forts, plus unis et plus déterminés à faire prévaloir nos droits élémentaires de "vivre en paix chez nous". Ou que nous soyons, devrions considerer que les jours, mois et années à venir pourront être les plus noires de notre histoire. Les Maliens sont sans équivoque et de facon unanimes decidés à en finir avec nous (c'est désormais clair). Le nettoyage ethnique a commencé au su et au vue du monde qi continue de l'appuyer en permettant une progression des troupes "assasins" du Mali derrière le troupes françaises et du monde. Le monde au nom de la lutte contre le terrorisme qui nous a été "exporté" et imposé par le Mali ne reculera pas devant notre légitimité et notre aspiration à vouloir vivre chez nous parce que nous ne représentons pas des "gros enjeux économiques immédiats". Résistons pour les générations futures car les nôtres semblent dejà sacrifiées. On ne nous donne pas d'autres choix !!!!

« Les forces françaises et africaines maîtrisent à 100% la ville de Gao. Il y a une liesse populaire, tout le monde est content »


A Gao, des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces françaises. « Les forces françaises et africaines maîtrisent à 100% la ville de Gao. Il y a une liesse populaire, tout le monde est content », a indiqué une source de sécurité malienne. Mais de premiers témoignages font aussi état d’actes de pillage. Les soldats nigériens et tchadiens sont venus par la voie des airs, depuis Niamey. Ils étaient accompagnés de soldats maliens du colonel Alhaji Ag Gamou, qui étaient réfugiés au Niger depuis l’an dernier, après la débâcle face aux groupes armés, selon une source malienne de sécurité sur place.

Arrivée du colonel Gamou à Gao.

Pillages biens Touareg/Arabes à Gao dirigés par le maire



  • Azaouadi

    Posté le 26/01/2013 à 23H57 Tout a été cassé a Gao......

    Pour ce qui est de mes sources, je ne pense pas que tu a besoin de les connaitres mais tu sais que je sais de quoi je parle!

    Pour le reste je crois que le 21h3O d'aljazera a dejà montré les images des boutiques (des arabes) de l'immeuble Ben Bara au marché pillés et l'image du moujahid peulh qui a été lynché.

    Celà etait previsible et fort heureusement que les citadins touaregs et arabes n'ont pas attendu les assassins appelé armée malienne et les charognards de Gao!!!!!

    Toutes les maisons, toutes les boutiques appartenant a des Touaregs ou Arabes ont été pillés ou sont entrain de l'etre encore en ce moment!

    Tout, absolument tout!!!!!!! Personne n'est épargné !!!!

    C'est Sadou Diallo, maire fuyard de Gao qui dirige en personne l'organisation des pillages et saccages des biens des touaregs et arabes!!!!

    La ville est laissé a elle meme, car les militaires cantonnés au camp et a l'aeroport n'assure pas encore la police ou des patrouilles en ville de peur bien sur d'etre pris pour cible!!!!!

    Tout, absolument tout ce qui appartiens a des Touaregs ou Arabes est entrain d'etre pillés et volés meme s'il ne reste pas grand chose, car previsible!!!!

samedi 26 janvier 2013

PERSONNALITÉS TOUAREG..../Wikipedia



Hamid Algabid, homme politique nigérien. Ancien secrétaire général de l'O.C.I et ancien premier ministre du Niger.
Mohamed Abdoullahi, homme d'État nigérien. Un des fondateurs du Front Populaire de Libération du Niger en 1981.
Mohamed Almokhtar ag Hawad, urran, sage et héros des légendes anciennes ;
Afellan, guerrier libre de l'Azawagh (milieu du 19 siècle), cavalier et poète ;
Allélé Elhadji Habibou, homme politique nigérien. Ancien ministre du Niger.
Kaocen Ag Gedda, chef de la résistance contre la colonisation française en 1916 ;
Alla Ag Albachir, résistant de l’Adrar des Ifoghas des années 1960 ;
Hadj Moussa Hakhamoukh, Aminokal du Kel ahaggar. Il fut militant du FLN pendant la guerre d’indépendance d’Algérie ;
Alladi Ag Alla, résistant durant la rébellion de 1963 au Mali;
Firhoun Ag Alanessate, Amenokal des Iwellemeden, a mené la lutte contre la colonisation française en 1916;
Khammed Moussa Amadou, premier député des Touareg Azawagh Niger, membre fondateur de la rébellion armée en Libye.
[Abdelmomomin], leader de la rébellion Touareg, assassiné par l'armée nigerienne en 1990.
Mohamed Moussa, ingénieur de l'aviation civile, il a été syndicaliste et très actif lors de la conférence nationale souveraine du Niger tenue en 1992. Il participa au gouvernement de transition comme ministre de l’intérieur et ministre des transports en 1992 et 1993 ;
Mohamed In-Alkher, dit Tazoughe, un des chefs Touareg des années 1990.
Mano Dayak, leader de la résistance des années 1990, dans l’Aïr ;
Hammed Attaher Abdelmomin, un des chefs de la résistance Touareg dans les annees 1990.
Alhadi Elhiji, principal fondateur du FLAA, président du FPLN des annees 1990. Il a mené le raid commando de Tchintabaraden 1985.
Sidi Ag Issa, auteur-compositeur-interprète ; leader du groupe Tiwitine, groove touareg.
Kedhou Ag Ossad, chanteur et guitariste ;
Abdallah Ag Oumbadougou, chanteur et guitariste de la résistance ;
Rhissa Ag Boula, chef de la principale rébellion armée du Niger des années 1990, il signa en avril 1994 des accords de paix qui permirent la fin de la rébellion, le retour de la paix au Niger. Il participa à plusieurs gouvernements
Moussa Ag Assarid, écrivain, journaliste, conteur et comédien habitant en France.
Hawad, poète;
Mohamed Ali Ag Attaher al Ansari, Amenokal, résistant, mort en exil au Maroc en 1994;
Ibrahim ag Alhabib, dit « Abraybone » (guitare, chant, composition) fondateur du groupe Tinariwen;
Abdallah Ag Alhousseyni, dit « Catastrophe », (guitare, chant, composition, au sein du groupe Tinariwen);
Alhassane Ag Touhami, dit « Abin-Abin », dit « Le lion du désert » (guitare, chant, composition, au sein du groupe Tinariwen);
Saïd Ag Ayad (percussions, chœurs, au sein du groupe Tinariwen);
Iyadou ag Leche (basse, guitare, chœurs, percussions, composition, au sein du groupe Tinariwen);
Abdallah Ag Lamida, dit « Intadao » (guitare, chœurs, composition au sein du groupe Tinariwen);
Ghousmane Ag Mossa, leader du groupe musical Tamikrest;
Wounou wallet Sidati (chœurs, claps au sein du groupe Tamikrest);
Sanou Ag Ahmed (Guitare, basse, chant au sein du groupe Terakaft);
Liya ag Ablil dit « Diara » (Guitare, chant, compositions au sein du groupe Terakaft);
Iyad ag Ghali, dirigeant de la rébellion de 1990 au Mali.
Ibrahim Ag Bahanga, ancien combatant de la rébellion de 1990 et de 2006 au Mali;
Oumara Almoctar dit "Bombino", musicien touareg d'Agadez.
Acharif Mohamed Mokhtar Alias "Asha" ancien vice-président du MNJ

Business, profits souterrains et stratégie de la terreur. La recolonisation du Sahara. -- Hélène Claudot-Hawad

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Alakhbar | Guerre au Mali: Les groupes armés reviendront "avec force" dans les villes (AQMI)

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