vendredi 11 septembre 2009

COLLUSION AU NIGER ENTRE HAUTES AUTORITÉS ET ORGANISATIONS INTERNATIONALES TERRORISTES QUI OPÈRENT DANS LE SAHARA



jeudi 10 septembre 2009
COLLUSION AU NIGER ENTRE HAUTES AUTORITÉS ET ORGANISATIONS INTERNATIONALES TERRORISTES QUI OPÈRENT DANS LE SAHARA
Article du MNJ

Si l’utilisation d'organisations internationales terroristes qui opèrent dans le Sahara comme moyen terroriste de diversion par certains gouvernants pour détourner l’attention des vraies situations nationales en vue de demeurer éternellement au pouvoir ne relève que du domaine des soupçons et des présomptions souvent sans fondement, le cas par contre du régime au Niger, pour qui le crime n’a pas de limite, est un fait aujourd’hui avéré.

Si Robert Fowler et Louis Guay, diplomates de carrière et donc par définition hommes politiques de grande retenue, ont décidé de s’exprimer pour dire qui sont leurs ravisseurs et d’aller jusqu’à dévoiler qui sont les commanditaires de leur enlèvement, ce que les faits en leur possession sont encore plus importants et plus dramatiques que ce qu’ils ont bien voulu révéler : LIRE ICI LES REVELATIONS

Le MNJ avait dès au départ dévoilé, et plus d’une fois, la triste réalité que, par hypocrisie, on a refusé de prendre en compte préférant mettre des intérêts au dessus de la Vie Humaine et de la Légalité.
Ainsi par cet acte d’une complicité qui refuse de dire son nom, la communauté nationale et la communauté internationale ont exhorté le régime à Niamey et ses relais à travers le pays à favoriser, entretenir et asseoir définitivement la règle et le règne de l’impunité au Niger.

L’Histoire est cependant tenace !
Et, elle le prouve en corroborant les faits sur lesquels le MNJ a attiré l’attention concernant l’enlèvement de Fowler, l’émissaire des Nations Unies au Niger.

De quoi s’agit-il ?
Le Secrétaire Général des Nations Unies, préoccupé par la situation du conflit qui oppose le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et les autorités du Niger, a désigné un envoyé spécial en la personne du diplomate canadien Robert Fowler qui s’est fait seconder par Louis Guay.
En professionnels, les 2 hommes ont très vite cerné les contours de la question et de la situation de la rébellion du nord Niger et ont assez tôt commencé à comprendre le dessous des cartes du problème : ils avaient rencontré les protagonistes et ensuite fait le tour de la sous région pour rassembler d’importantes données puis, ont brossé un diagnostic sans complaisance de la situation qui prévaut et qui explique la récurrence de conflit dans la sous région.
En vrais spécialistes de la diplomatie et en équipe discrète, Robert Fowler et Louis Guay ont voulu faire pour les Nations Unies un travail de fond. Mais, c’est sans compter avec la volonté du pouvoir de Niamey d’étouffer à tout prix la réalité et de continuer, par le biais de certains hommes au sommet de la sphère de l’Etat, à faire leur trafic dans le Sahara central : il fallait donc pour ces derniers trouver, comme ils en ont l’habitude, un montage pour masquer la sale besogne à laquelle se livrent les plus hauts dirigeants en complicité avec les organisations terroristes. Le scénario visait aussi à éviter de faire la lumière sur les injustices subies depuis toujours par les populations en conflit avec le pouvoir central.

C’est dans ce cadre, comme l’affirme Rober Fowler lui-même à des journalistes de radio Canada, que le pouvoir au Niger et ses complices ont organisé le rapt des 2 diplomates de l’ONU.

A l’époque les autorités de Niamey, spécialistes de la désinformation, du mensonge et de la diffamation ont affirmé haut et fort et sans scrupules qu’il s’agissait du MNJ : elles allaient jusqu’à donner de signalements bidons et criminels mettant en danger une catégorie de leur propre population.
Dès le lendemain de cette dramatique tragédie, le MNJ a pris ses responsabilités et a condamné énergiquement cet acte ignoble : il a promis d’aider à démasquer tôt ou tard les coupables et a donné tous les gage de sa bonne foi.
Par la force de la volonté, Fowler a été libéré par ses ravisseurs. Et, nous l’avons en son temps félicité.
Aujourd’hui il fait le point sur la tragédie dont il fut victime et indique le coupable qui vient d’être connu des Nations Unies et de l’opinion nationale et internationale : ce sont les autorités du Niger de connivence avec leurs courroies de transmission dans les instances internationales et des groupes armées connus.

Nous exhortons les Nations Unies à ne pas céder au chantage et à poursuivre les auteurs sur toute la chaine de commandement et d’exécution, du sommet de l’État à la base.
Nous les exhortons également à continuer leur travail de faire un diagnostic sans complaisance de la situation, comprendre la raison du conflit qui nous oppose au pouvoir central et œuvrer dans le sens de la recherche d’une solution négociée ; ce conflit qui fait des centaines des morts et des sans abris. Nous fondons l’espoir que cette voix choisie pour une Paix Définitive, Juste et Durable par le Secrétaire Général des Nations Unies ne restera pas lettre morte.

Par ailleurs, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) relève avec lucidité et amertume la grande manœuvre mesquine des autorités de Niamey qui, à travers ce qu’on appelle "Front commun contre Al-Qaïda au Sahel", tentent (avec un semblant de succès dira-t-on !), d’utiliser à leurs fins des dirigeants et des armées honorables comme ceux des pays comme le Mali, l’Algérie et la Mauritanie ; ces pays qui eux, s’ils souffrent de la question du terrorisme international, ne sont pas, contrairement au Niger confrontés à des revendications populaires nationales : le Mali a su quand le problème s’est posé chez lui, prendre ses responsabilités et trouver une solution autour de la table de négociations.
En fait, l’objectif de Niamey à travers cette initiative est au contraire de combattre ceux qui, comme le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), combattent l’injustice et la criminalité au Niger.

Notons que les autorités nigériennes avaient aussi auparavant essayé d’embarquer la Libye dans un plan semblable : c’était le 6 avril 2009 à Tripoli et, on avait, à l’époque, honteusement appelé la tentative "Comité technique de sécurisation des frontières entre le Niger et la Libye".
Mais avec le temps et grâce à la lucidité et la perspicacité qui sont les leurs, les autorités libyennes ont vite démêlé le pinceau et découvert la supercherie de leurs homologues nigériens.

Aussi, le MNJ appelle le Mali, l’Algérie et la Mauritanie de refuser de tomber dans la naïveté par excès de bonne volonté car dans cette initiative, le régime au Niger, lui, poursuivra des objectifs à l’opposé de ceux, nobles, qui sont visés : il va sans coup férir continuer, et de plus belle, à collaborer avec le mal, les organisations internationales terroristes qui opèrent dans le Sahara à qui, il fournira moyens logistiques et renseignements sur les stratégies et positions de ceux avec qui il dit s’associer pour le combattre.
En effet, la préoccupation du pouvoir au Niger est d’utiliser le Mali, l’Algérie et la Mauritanie pour combattre le mouvement national (MNJ) qui, d’une part, lutte pour la Justice au Niger et le bien-être de ses populations et, d’autre part, fait obstacle aux intérêts de plus hautes autorités de Niamey ; intérêts qui se trouvent dans le développement du terrorisme international et de la criminalité transfrontalière dans le Sahara nigérien.

Sur un tout autre plan, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) loue la réaction positive et la démarche responsable des autres Fronts de la Rebellion suite à son appel à l’union lancé le mercredi 02 septembre 2009 à l’issue de l’assainissement qu’il a su apporter dans son organisation et sa gestion.
En effet, dès lors que le Mouvement a su trouver et appliquer la solution idoine au problème à la base du départ des nombreux combattants du MNJ et la constitution par eux d’autres structures combattantes, rien ne peut désormais s’opposer aux retrouvailles pour une seule et unique action commune à travers une organisation réunifiée, dynamique et responsable.

Le Mouvement.

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