vendredi 31 juillet 2009

Mohammed VI veut faire du partenariat Maroc-pays du Sahel un modèle de coopération Sud Sud

APA-Rabat (Maroc)
vendredi 31 juillet 2009

APA-Rabat (Maroc) Le Roi Mohammed VI a fait part jeudi de la disponibilité du Maroc à faire de son partenariat avec les Etats voisins du Sahel « un modèle de coopération Sud-Sud ».

S’exprimant à l’occasion de la Fête du Trône, le Roi Mohammed VI a indiqué que la politique suivie par Rabat avec les pays du Sahel « apparaît à travers les efforts déployés avec persévérance, pour construire de véritables partenariats, fondés sur les intérêts communs et la volonté conjointe de réaliser le développement durable ».

Il expliqué cette politique de « solidarité et de coopération » par la mise à disposition des expériences et du savoir-faire marocain, « en nous impliquant dans des projets structurants dédiés au développement humain, de manière à faire de ce partenariat un modèle de coopération Sud-Sud ».

Le Maroc, qui célèbre ce 30 juillet les 10 ans de règne de Mohammed VI, a opéré durant les cinq dernières années un retour « spectaculaire » sur la scène africaine en dépit de son retrait depuis 1984 de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) après l’admission controversée du Front Polisario.

Etant un des farouches défenseurs de la coopération Sud-Sud, le Roi Mohammed VI s’est rendu dans plusieurs pays africains, permettant ainsi la signature d’une batterie d’accords de coopération et la mise sur pied d’une stratégie de développement humain en s’inspirant de l’Initiative marocaine de développement humain (INDH) lancée en 2005.

La dimension économique a suivie la dynamique diplomatique africaine de la plus haute autorité chérifienne, le but étant de dépasser le chiffre jugé « insignifiant » d’échange avec 17 pays subsahariens tournant autour de 450 millions de dollars.

Rabat a même adopté une stratégie envers les Pays les moins avancés (PMA) du continent en décidant en 2000 de l’annulation de la dette de ces pays tout en exonérant totalement leurs produits des droits de douane à l’entrée du marché marocain.

Depuis son accession au trône en juillet 1999, suite au décès de son père, Hassan II, Mohammed VI a visité, parfois à plusieurs reprises, le Sénégal, le Gabon, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Bénin, la Guinée Equatoriale, la Gambie,le Mali, le Niger, la RD Congo, le Congo, le Cameroun, le Cap Vert.

Il a ainsi contribué à consolider les relations déjà tissées avec ces pays et à élargir le cercle des amitiés avec en toile de fond le renforcement ou l’ouverture d’un partenariat économique voire politique.

La discrimination positive dans la protestation diplomatique

Le Messager N° 2908 (Cameroun)
jeudi 30 juillet 2009

L’interférence des facteurs idéologiques et géopolitiques dans l’orchestration des protestations internationales : observations à partir des situations iraniennes, nigériennes et honduriennes (suite)

c) La discrimination positive dans la protestation diplomatique Il faudrait remonter à l’appréciation faite par l’administration Reagan sur le régime dictatorial chilien conduit par Augusto Pinochet pour établir une ligne conceptuelle précise. La Maison-Blanche opère alors une classification entre les régimes dictatoriaux qui appliquent une politique totalitaire, antilibérale et impropre au développement économique et au bien être des citoyens d’une part, et les régimes autoritaires qui construisent une société certes critiquable par certains aspects, mais qui sont libérales et favorisent la croissance économique et le développement humain. Dans le premier cas, ce sont les régimes communistes, et dans le deuxième cas ce sont les régimes soutenus et conseillés par Washington, le Fmi et la Banque mondiale comme le Chili du général Pinochet.

La même thèse a toujours été défendue par la France à propos de ses possessions d’Afrique francophone dont la plupart n’ont en réalité jamais quitté le statut de simple comptoir colonial. Alors que l’on croyait que les choses avaient évolué à Paris avec le passage des socialistes au pouvoir et les soubresauts des conférences nationales en 1990 consécutives au vent de la pérestroïka, la décennie 2000 a vu le conservatisme diplomatique français sur l’Afrique se manifester de façon encore plus ouverte. Lorsque Paris ne se tait pas tout simplement comme dans le cas du Niger, elle étale publiquement aux yeux du monde et sans honte ni scrupule, son soutien aux régimes dictatoriaux d’Afrique. L’on a ainsi entendu le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner traiter le régime du dictateur tchadien Idriss Déby de régime démocratique. Le ministre voulait ainsi justifier l’intervention de l’aviation et des troupes françaises pour sauver ce régime menacé par une insurrection rebelle en février 2008.

L’on sait que dans le cas du Niger, la France qui à travers le groupe Areva, contrôle la production du minerais d’uranium dans le pays, a le souci de ne rien faire qui puisse à terme compromettre un marché juteux objet de nombreuses convoitises, surtout chinoises. Mais de façon générale, Paris n’a pas à propos de l’Afrique, la même analyse et la même exigence de gestion, de gouvernance et de gestion politique et économique que pour le reste du monde. La démarche est encore plus répugnante que celle de Washington en Amérique centrale à l’époque des républiques bananières contrôlées par les multinationales américaines. La France proteste rarement lorsque des cas de violation grossière des droits de l’Homme et d’atteinte à la démocratie sont signalés en Afrique. L’on peut ainsi rappeler que les modifications constitutionnelles pour allonger les mandats présidentiels et remettre en scène des présidents à vie, n’ont presque jamais suscité la moindre émotion du côté de l’Elysée, idem pour les fraudes électorales et les répressions à répétition. Cette politique a reçu une formulation théorique dans une déclaration faite par Jacques Chirac alors Premier ministre lors d’une visite officielle à Abidjan : « la démocratie n’est pas faite pour les africains, et si l’on essaye de trop critiquer les élections, les chefs d’Etat n’en feront plus du tout ».

La compréhension de cette déclaration d’un des hommes d’Etat les plus représentatifs de l’idéologie internationale française contemporaine renvoie à une sorte de discrimination positive de circonstance motivée par des exigences géopolitiques. La même déclaration ne pourrait pas être faite pour l’Europe centrale ni pour une partie de l’Asie. En conséquence, il n’y a pas de protestation possible si les régimes africains prennent une coloration totalitaire, massacrent leurs citoyens, violent les constitutions, consacrent des présidences à vie, pillent les caisses publiques et organisent le gouvernement de comparses et de mafieux.

Si l’on revient à la Chine et à la Russie face à la situation en Iran, on retrouve une tradition similaire d’abstention, mais davantage à cause des proximités géopolitiques et dans une certaine mesure, pour sauvegarder une possibilité unique et extraordinaire de conserver une hypothèque voir une épée de Damoclès sur la tête de Washington. Moscou alimente Téhéran en armements de pointe, particulièrement des missiles antiaériens performants de nouvelle génération, et contribue à la fourniture des éléments cruciaux de son programme nucléaire. Cette coopération ne procure pas seulement des devises, elle constitue un moyen de chantage et d’influence dans le jeu global de redéfinition et de stabilisation de l’équilibre géopolitique dans les régions du Golfe persique, du Moyen et Proche-Orient. Ce que Moscou ne contrôle pas à Ryad, il le tient par une alliance de circonstance avec l’Iran, lequel de surcroît constitue un véritable casse-tête pour tous les régimes conservateurs, théocratiques et proaméricains du coin. A suivre

Par SHANDA TONME

L’Algérie soutient le Mali dans la création de projets de développements pour lutter contre le terrorisme

Par Nazim Fethi pour Magharebia à Alger
jeudi 30 juillet 2009

Le Gouvernement algérien intensifie sa coopération avec le Mali sur des projets de développement en vue de couper la route aux terroristes du réseau al-Qaida qui y trouvent refuge.

Selon des responsables algériens du Ministère de l’Intérieur, l’Algérie a promis d’aider le Mali à améliorer sa sécurité et à développer ses Gouvernorats du nord, de Gao, Tombouctou, et Kidal à travers des projets qui incluent des forages et des centres de formation professionnelle.

"Les projets font partie d’une vision qui a pour but d’amorcer une dynamique de développement dans ces régions, afin de contribuer à la restauration de la paix et à l’approfondissement de la stabilité dans cette partie du Mali", a déclaré Mohand Akli Akreche, responsable au Ministère, lors d’une réunion de la commission bilatérale frontalière qui s’est tenue lundi 27 juillet à Bamako.

Les régions du nord du Mali sont majoritairement peuplées par des tribus Touaregs nomades qui ont longtemps lutté contre le Gouvernement malien, avant qu’Alger ne négocie une trêve en 2008. Les derniers projets viennent accompagner la coopération militaire et ont pour objectif d’empêcher l’exploitation des propulations de la région par Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), dont les membres ont revendiqué l’assassinat le 3 juin de l’otage britannique Edwin Dyer.

Les projets en cours comprennent la construction de trois centres de formation professionnelle, de centres d’assistance sociale et le forage de trois puits dans chaque gouvernorat du nord du Mali, ainsi que l’édification de deux centres de soins et la réhabilitation d’un troisième. Assistant à la réunion, Amadou Beli Soussouko, conseiller technique du Gouvernement malien a félicité la partie algérienne pour "l’engagement tenu", et a souligné ces projets comme étant "un exemple de la coopération sud-sud". " La contribution de l’Algérie participe aux efforts pour asseoir une stabilité durable dans cette partie du Mali qui sort d’un conflit douloureux" a-t-il ajouté.

Ces derniers projets se construisent sur une tradition de coopération bilatérale. Dans le passé, l’Algérie avait accueilli les réfugiés maliens qui fuyaient la sécheresse et les combats entre les Touaregs et le gouvernement. Le méga-projet de la route transsaharienne, devant relier l’Algérie au Nigeria, passera par le Mali, qui bénéficiera également du gazoduc Lagos-Alger, tout comme de celui de la fibre optique reliant l’Afrique du sud à l’Algérie.

Mais c’est surtout en matière de lutte anti-terroriste que l’urgence d’une coopération s’est fait sentir, notamment depuis que les groupes terroristes ont commencé à utiliser les pays du Sahel, notamment le Mali, comme base arrière, et comme zone de transit des armes. L’assassinat de Dyer a acculé les autorités de Bamako à réagir promptement. Avec des accords de coopération, notamment militaire et entrant dans la lutte antiterroriste, et particulièrement avec l’Algérie, les autorités maliennes veulent ainsi passer à l’action au cours d’une "la lutte sans merci contre les combattants islamistes", selon les termes d’un responsable du Ministère de l’Intérieur qui a préféré conserver l’anonymat. Des contacts sont actuellement en cours entre différents services de renseignements et de sécurité de plusieurs pays pour coordonner la lutte contre les réseaux terroristes affiliés à Al-Qaida qui "écument toute la bande sahélienne, entre le Mali, le Niger, la Mauritanie et même vers le Tchad". Dans ce combat, le renforcement de la coopération algéro-malienne est "indispensable", selon un ancien diplomate qui a requis l’anonymat. "Si on n’aide pas le Mali dans sa lutte contre Al-Qaida, ce pays ne pourra pas le faire tout seul. D’autant plus qu’il a eu beaucoup de mal à contenir la rébellion Touareg au nord", dit le diplomate. "Il s’agit donc de contribuer à ramener le calme au nord, en aidant les tribus touaregs à améliorer leurs conditions de vie et à normaliser leurs relations avec Bamako. " "Il faut également empêcher les groupes terroristes de s’installer dans ce pays ou de faire transiter leurs armes, et mettre fin aux opérations de kidnappings, éviter que le Mali négocie avec les ravisseurs des rançons à payer, sachant que ces rançons permettront à financer les activités terroristes", ajoute-t-il. L’ancien diplomate fait remarquer que cette coopération ne concerne pas uniquement l’Algérie, même si cette dernière est la plus impliquée. "D’autres pays de la région, et des pays occidentaux, à leur tête les USA, contribuent à cette opération." Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.

Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou

Niger
jeudi 30 juillet 2009

(AFP)-NIAMEY — La justice nigérienne a délivré jeudi un mandat d’arrêt international contre l’ancien Premier ministre Hama Amadou, libéré provisoirement fin avril de dix mois de prison pour corruption présumée, a annoncé le porte-parole du gouvernement Mohamed Ben Omar.

"Un mandat d’arrêt international a été lancé contre l’ex-chef du gouvernement car une enquête a révélé qu’il détient 15.000 actions dans la banque ouest-africaine Ecobank", a déclaré Ben Omar, également porte-parole du gouvernement, à la presse.

Le ministre de la Justice a saisi Interpol pour l’arrestation d’Amadou et dit "espérer la coopération" des Etats avec lesquels le Niger a des accords judiciaires, a poursuivi Ben Omar.

Longtemps présenté comme le possible successeur de l’actuel président Mamadou Tandja, Hama Amadou, 59 ans, avait été arrêté et emprisonné en juin 2008 pour des détournements présumés de fonds publics. Depuis son incarcération, celui qui fut premier ministre pendant sept ans a dénoncé un complot du président pour l’empêcher de se présenter à la présidentielle fin 2009.Le président Tandja, qui devait alors se retirer après deux quinquennats consécutifs, a décidé d’organiser le 4 août un référendum pour changer la Constitution et se maintenir au pouvoir pour trois années supplémentaires et ensuite pouvoir éventuellement briguer de nouveaux mandats à la tête du pays.

Selon la radio privée de Niamey, Radio Anfani, Amadou serait accusé d’"enrichissement illicite et blanchiment d’argent portant sur 15 milliards de FCFA (22,9 M EUR, 31 M USD)". Après sa libération, Amadou s’était rendu à Paris pour des soins médicaux. On ignore où il se trouve actuellement.

En son absence, ses partisans ont créé à la mi-juin un nouveau parti politique, le Mouvement démocratique nigérien (Moden), en faisant scission d’avec le Mouvement national pour la société de développement (MNSD), le parti au pouvoir.

Début juillet, un tribunal de Niamey avait annulé un congrès du MNSD tenu en février au cours duquel Hamadou avait été débarqué de la présidence du parti et remplacé par l’actuel Premier ministre Seïni Oumarou. Depuis lors, le MNSD, qui compte toujours de nombreux partisans de M. Hamadou, aurait enregistré de nombreuses défections.

2 Messages de forum agadez niger
Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:35
Bien note et si c’ etait vrai qu’ un proces equitable soit fait. Cela dit, les nigeriens ne sont pas dupes car cela intervient 48 heures apres la publication dans les journeaux prives d’ une information sur les connivences d’ un fils du President et d’ un journaliste affairiste et sans scrupules dans le secteur minier avec a la cle envriron 4 milliards de FCFA de commissions versees aux deux precites pour on ne sait quel service. A quand l’ instruction de cette affaire par les juges ? Encore en 2009, le ridicule ne tue personne en Afrique...

Répondre à ce message

Niger : mandat d’arrêt international contre l’ex-Premier ministre Hama Amadou
31 juillet 11:40
L’ action d’ ECOBANK vaut moint de 50 FCFA, 15.000 actions valent 750.000 FCFA.

CHERCHEZ L’ ERREUR

Nouvelle constitution nigérienne : Sacre de Tandja 1er, tsar du Ténéré

Le 4 août 2009, les Nigériens iront aux urnes. Par la seule volonté du président actuel, Mamadou Tandja. Pour se prononcer, c’est là un bien gros mot, sur une nouvelle constitution qui consacrera l’avènement de la VIe République. Cette révision constitutionnelle, on le sait, procède de la lubie d’un chef d’Etat de voir son mandat prolongé au-delà de l’échéance, pourtant impérative, que lui impose l’actuelle loi fondamentale.

« Puisque la présente loi ne nous le permet, alors, nous la changerons par une autre, comme nous l’autorisent les prérogatives présidentielles », se sont, opportunément et cyniquement, prévalus les Tazartchés, les enragés de la cause de la prolongation. Ainsi donc, naquit un nouveau corpus constitutionnel, fruit de l’esprit machiavélique des nègres de service de l’homme fort de Niamey. Quelle forme d’organisation du pouvoir politique consacre cette nouvelle constitution ? De jure, un régime présidentiel, mais de facto, un système présidentialiste, si ce n’est l’absolutisme tsariste. En un mot comme en mille, un recul démocratique. Jugez-en vous-même. Dans sa version finale, le projet de constitution stipule que le président de la République est à la fois chef du gouvernement, chef de l’Administration, chef suprême des armées et chef du Conseil supérieur de la Magistrature. Alors que la loi fondamentale actuelle, bientôt caduque, confère au président la fonction de chef de l’Etat, et au Premier ministre celle de chef du gouvernement. Une sorte d’exécutif bicéphale souci de diversification des canaux du pouvoir.

La clause limitative du nombre de mandats présidentiels (2 fois non renouvelable) est désormais une disposition digne d’un musée, estiment les concepteurs du nouveau texte de loi.

Comble d’iniquité, le projet de constitution prévoit, noir sur blanc, la prolongation de trois ans du mandat de Mamadou Tandja. En son article 154, il précise : « Le président de la République en exercice reste en fonction jusqu’à l’élection présidentielle qui aura lieu en décembre 2O12. Cet article ne peut faire l’objet d’une révision (sic) ».

On se croirait à l’époque de la Russie tsariste. Comme on peut le constater, la VIe République, réclamée à cor et à cri par cette meute de Tazartchés chauffés à blanc par des marchands d’illusions, oui, cette République-là, n’est rien d’autre qu’une mise sous coupe réglée d’une démocratie qui avait pourtant valeur d’exemple dans une Afrique peu permissive aux valeurs républicaines.

Elle marque le retour du pays du Ténéré à la conception nabale, cette africânerie qui veut que sous nos cieux, le pouvoir ne supporte point le partage. Un état de fait entretenu par des roitelets avec la complicité d’une horde d’intellectuels dévots. C’est la réalité politique qui prévaut au Togo, au Cameroun, au Gabon, dans les deux Congo, … au Burkina Faso, où la seule évocation du mot « alternance » vaut subversion et entraîne tout ce que cela vaut comme conséquences.

Que Mamadou Tandja et ses Raspoutines du Sahel arrêtent de nous traumatiser le tympan avec les incantations du genre : « trois ans de prolongation pour achever des chantiers ». Achever des chantiers dans un pays, qui plus est le Niger, pays pauvre parmi les plus pauvres de la planète, est une chimère qui ne trompe personne.

De même, qu’ils arrêtent de raconter des fables comme « c’est le peuple qui décidera ». Lorsque, pour une ambition personnelle, on en vient à renvoyer sans ménagement des députés, représentant justement le peuple, à dissoudre un Conseil constitutionnel, symbole à haute valeur républicaine, à prendre des décrets scélérats qui menacent la liberté de la presse …, bref, quand on atteint ce degré d’autoritarisme, c’est que le peuple, on s’en soucie comme d’une guigne. Le tsar Tandja 1er arrive ; prière, s’incliner sur son passage !

Alain Saint Robespierre

L’Observateur Paalga
http://www.lefaso.net/spip.php?article32604&rubrique7

Trois maires destitués au Niger

Suite à un arrêté préfectoral émanant du préfet de Tera, localité située à l’est du Niger, les maires des communes de Téra, Bankilaré et Gorouol ont été destitués et remplacés, selon nos sources. Les trois élus avaient refusé d’organiser le référendum en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution nécessaire à Mamadou Tandja pour briguer un troisième mandat. Pour l’heure, il n’y a pas de raison officielle donnée à ces destitutions. Tous les conseillers municipaux auraient également démissionné à l’exception d’Abdoulaye Sabbou, Hadaoula Siddo et Abouda Mohamed qui ont été nommés respectivement maires des communes de Téra, Bankilaré et Gorouol.

http://www.afrik.com/breve16895.html

mercredi 29 juillet 2009

TOUAREG de ZEKARA dessins aux crayons...


Akhamouk
L'Amenokal, Chef spirituel des tribus berbères du Hoggar.

Touareg_VIII

Dessin aux crayons de couleur sur papier Canson* blanc 200g/m2

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Poésie tergui

3Akal n'iba' = Terre à perte de vue

A perte de vue se dessine la ligne de l'horizon
dans ses grandes plaines qui forment le Sahara.
A perte de vue la caravane perce le mystère
qui fait peur aux initiés de cette atmosphère.

A perte de vue les nomades errent dans ces terres
hostiles et tristes comme la mort au premier abord.
A perte de vue dans le lointain infini le vent ramène
le temps dans le giron des collines agrémentées
des dunes aux grains de sable fin.

A perte de vue les branches d'un acacia aux épines
dorées comme les pointes des épées des guerriers
qui luisent au soleil et s'imposent à la vue de tous
les voyageurs même aux gerboises qui jouent avec
les crottes des brebis.

A perte de vue le temps n'existe plus,
rien que le mystère de l'oubli.
Chante l'hymne endormi depuis la nuit, perdu
dans le mirage qui fait office de mers englouties.

A perte de vue s'élèvent les tourbillons au ciel
comme si le message était parti des terres hostiles
vers les cieux où tous les regards attendent une pluie
qui donnerait vie à toute une flore et faune endormie.

A perte de vue le temps chevauche le vent vers
les cimes des horizons qui bercent l'espoir d'un jour meilleur.
A perte de vue la soif et la faim ouvrent leurs portes
à de nouvelles recrues qui ont signé leur arrêt de mort.

A perte de vue le temps s'écoule englouti par les ténèbres
de la nuit qui sont toutes les mêmes.
A perte de vue l'homme néolithique a tracé sa route
face à l'océan sans limite. 'Akal n'iba' se situe
entre deux mondes celui d'hier et celui de demain.
Aucun des deux n'est certain, l'un est passé et l'autre nous attend.

Souléoum Diagho
Poète malien

Uranium du Niger: 5 millions de dollars de commission!

Uranium du Niger: 5 millions de dollars de commission!
Écrit par Le Démocrate du Lundi 27 Juillet 2009
Quand l’opposition parlementaire d’alors voulait que l’on constitue une commission d’enquête sur la centaine de permis de recherche et d’exploitation de nos ressources minières, notamment l’uranium, elle n’a pas été suivie par les autres députés de la majorité. Aujourd’hui que l’on connaît les véritables intentions du président de la République et son clan, les choses se précisent et certaines documents circulent venant ainsi étayer les thèses de l’opposition dont le chef de file, Mahamadou Issoufou s’insurgeait contre ce qui n’est rien d’autre qu’une braderie.

Un document (voir le contenu et le fac-similé) dévoile que des gens ont touché des commissions de l’ordre de cinq millions de dollars sur une nébuleuse affaire de société uranifère créée au Niger avec l’appui d’une autre entreprise installée en Australie. Dans cette affaire il est question d’un proche du président de la République et d’autres personnes. Ce document brandi par l’opposition lors d’un point de presse montre que l’heure des grands déballages a sonné et cela fera mal, très mal ! PROTOCOLE D’ACCORD PORTANT FIXATION DE TAUX DE POURCENTAGE.

Les soussignés: 1. Le Groupe MULTIMEDIA COMMUNICATIONS SARL, une société immatriculée au RCCM Niger sous le numéro NI-NIM- 2006-B 316 et dont le siège social est situé à Niamey, Quartier Kouara Kano (République du Niger), Représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, Gérant disposant de tous pouvoirs à l’effet des présentes, 4. Monsieur RADIA TOULAYE TANDJA, demeurant à Niamey, De Nationalité Nigérienne, Préalablement au protocole d’accord objet des présentes, exposé ce qui suit: EXPOSE Aux termes d’un acte en date du 23 décembre 2007 reçu par Maître ABDOU INAZEL Abderahamane, Notaire à Niamey, il a été constitué une Société Anonyme avec Conseil d’Administration dénommée

« NIGER URANIUM Ventures Sa», dont le siège social est fixé à Niamey, Rue J{EA6, Porte 882, Quartier Kouara Kano, BP. 2685 (République du Niger), inscrite au Registre de Commerce et du Crédit de Niamey sous le Numéro RCCM NI-NIA-2008-B 042 pour; une durée de 99 ans et publiée conformément 3 la loi; constituée par: 1) La Société « AFRICA RESOURCES), Société Anonyme avec Conseil d’Administration, au capital de 40.000.000 USA, ayant son siège social à Perth, Australia, inscrite au Registre du Commerce et des Sociétés sous le numéro 123144365, : Représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL, aux termes des pouvoirs à lui conférés par le Conseil d’Administration en date du 20 décembre 2007, dont copie est annexée aux présentes après mention. Détenteur de 650 actions de 10.000 Francs CFA 2) La Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », .

Représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, disposant de tous pouvoirs à l’effet des présentes, Détenteur de 250 actions de 10.000 Francs CFA 3) Monsieur PAUL KODJO PAUL, Directeur de Société demeurant à Niamey: Né le vingt neuf mai mil neuf cent soixante sept à AGOUEVE GOLFE/TOGO, Titulaire du Passeport numéro A3212032 délivré le 02 Août 2007 à Lomé, De Nationalité Togolaise, Détenteur de 100 actions de 10.000 Francs CFA et au vu du protocole d’accord en date du 21 décembre 2007, la Société « AFRICA RESOURCES», représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL s’engage à octroyer 25% des actions souscrites dans le capital de la société .. ci-dessus précitée en plus d’un montant chiffré à 5 millions USD à la Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU. Ceci exposé, les parties ont convenu et arrêté ce qui suit :

CONVENTION Au vue de ce qui précède, la Société «AFRICA RESOURCES», représentée par Monsieur AGBOATI KODJO PAUL a attribué 25% des actions souscrites dans le capital de la société «NIGER URANIUM Ventures Sa» et 5 millions USD à la société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée ‘par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU. Dès que les 25% des actions, et les 5 millions USD seront en possession de la Société « MULTIMEDIA ET COMMUNICATION », représentée par Monsieur IBRAHIM HAMIDOU, cette derrière s’engage à son tour à partager pour moitié (50%) avec Monsieur HADIA TOULA YE TANDJA.

Les parties s’engagent fermement à s’en tenir strictement à ces taux de répartition convenus entre elles. Toutes clauses non prévues par le présent engagement sur l’honneur seront réglées par voies amiables et d’arbitrage. RÈGLEMENT DE LITIGES Tous différends nés entre les parties du fait de l’interprétation et/ou de l’exécution des présentes seront soumis à l’arbi- trage d’un ou de plusieurs arbitres nommés par les parties. CONFIDENTIALITÉ Les parties s’obligent à conserver aux présentes un caractère confidentiel et s’interdisent en conséquence, d’en faire état directement ou indirectement ou de communiquer le contenu du présent protocole d’accord pour quelque cause que ce soit à des tiers.
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awinnane
Localisation: harobanda

MessagePosté le: Mar 28 Juil 2009 19:27 Sujet du message: Répondre en citant
Gna!gna!gna
Issoufou l'a bouclée pendant dix ans et regardait la mal gouvernance sans mot dire. Voyant le bol de riz s'éloigner il brandit des documents qui ne datent point d'aujourd'hui. Ces gars sont d'accord pour vendre le Niger de la même façon que le fait Tanja aujourd'hui.
Qu'en est il des marchés et affaires louches octroyées par Tanja à l'opposition pour la fermer pendant dix ans?
L'opposition et le clan Tanja ne sont qu'un même corps:
plus on dévoile sa nudité de dos, et mieux on montre sa nudité de face.
Awinnane

Le ministre nigérien des Affaires étrangères attendu à Bruxelles

Le ministre nigérien des Affaires étrangères attendu à Bruxelles
PANA
27-07-2009



Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mme Aichatou Mindaoudou, est attendu ce lundi à Bruxelles pour une visite de travail au cours de laquelle elle sera reçue par le ministre belge de la Coopération, Charles Michel, a-t-on appris de source officielle belge.

L'objectif de cette visite est d'expliquer aux autorités belges la situation politique au Niger liée à la décision du président Mamadou Tandja d'organiser, le 4 août prochain, un référendum constitutionnel afin de se maintenir au pouvoir après l'expiration, en décembre, de son second mandat de cinq ans.

Opposée au projet du président Tandja qu'elle qualifie de "dérives anticonstitutionnelles", la Belgique a menacé de mettre fin à son aide budgétaire annuelle au Niger.

Source:
http://www.africanmanager.com/articles/123879.html

Coopération militaire entre les USA et la Libye


L’EXPRESSIONDZ.COM (Algérie)
Coopération militaire entre les USA et la Libye
Al Qaîda au Maghreb dans l’oeil du cyclone
mardi 28 juillet 2009

L’Algérie a fourni une aide militaire au Mali mais a refusé catégoriquement d’intervenir au-delà de ses frontières.

Conscient du danger que peut représenter ce qu’on appelle Al Qaîda au Maghreb islamique, anciennement Gspc, dont le noyau dur est présumé implanté en Algérie, les Etats-Unis d’Amérique et la Libye ont décidé de coopérer sur le plan militaire dans le cadre de la lutte antiterroriste. « Washington souhaite une coopération militaire avec Tripoli », a déclaré le secrétaire adjoint par intérim au Proche-Orient, Jeffrey Feltman, soulignant en outre que « nous sommes conscients du danger que représente Al Qaîda au Maghreb islamique ». Les deux pays semblent avoir trouvé un compromis pour se mettre d’accord sur une coopération bilatérale en matière de lutte antiterroriste. C’est ce qu’a confirmé d’ailleurs ce haut responsable américain.

La nébuleuse Al Qaîda au Maghreb islamique a été créée en septembre 2006 grâce au Gspc qui lui a fait allégeance, permettant ainsi l’implantation de cette organisation terroriste en Algérie avec la bénédiction d’Al Zawahiri, le numéro deux d’Al Qaîda. L’Algérie ne pouvait contenir à elle seule la menace de cette organisation transnationale. Ses menaces dépassant les frontières algériennes, Al Qaida au Maghreb islamique a réussi à étendre ses tentacules subversives au nord de l’Afrique, le Mali. Ce dernier pays a été secoué récemment par une série d’attentats, alors que des accrochages entre l’armée malienne et le groupe Hamada Abou Zeïd, survenus au début du mois, ont occasionné des pertes conséquentes dans les deux rangs. La même perspective a été justement initiée auparavant entre le Mali et l’Algérie. Notre pays a, en effet, porté assistance par le biais d’aides militaires au Mali dans le cadre de la lutte antiterroriste. Cependant, l’Algérie a refusé catégoriquement d’intervenir au-delà de ses frontières limitant son engagement à l’intérieur du pays.

Les déclarations de ce haut responsable américain interviennent dans un contexte bien particulier dans la région dans la mesure où en Algérie, pays voisin de la Libye, on parle déjà de l’après-maquis. Et dans le cas où les choses resteraient claires la coopération militaire dans la région pourrait être bénéfique pour anéantir la bête immonde qui résiste depuis plus de 15 ans. Il va sans dire que l’Algérie en matière de lutte antiterroriste a acquis des performances incontestables et son expérience est plus que jamais souhaitée. Sa collaboration serait, à ne pas en douter, un grand pas en avant devant permettre la déstabilisation, voire l’éradication d’Al Qaîda dans la région. Ceci dit, Washington vise, selon toute vraisemblance, à préserver ses propres intérêts stratégiques en Afrique du Nord. Nul n’ignore que l’enjeu est au niveau du sud de l’Algérie où des sociétés pétrolières étrangères sont installées, notamment américaines.

La menace d’Al Qaîda dans la région pourrait remettre en question les projets bilatéraux entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays du Maghreb. C’est dans cette perspective que l’on tente de marquer une présence militaire américaine dans la région. Ce pourrait être, de l’avis des spécialistes de la question sécuritaire, une lutte qui va s’inscrire dans la durée, car Al Qaîda est sensible a priori à tout ce qui est made in USA.

Ikram GHIOUA

Bahanga devait-il accompagner Kadhafi à Bamako ? ATT refuse et Kadhafi annule son voyage


La Situation politique et sécuritaire au Nord
Le Républicain48, 29/07/2009
Le Guide libyen, le Colonel Mouammar El Kadhafi était attendu à Bamako au milieu de la semaine dernière. Le programme de sa visite comprenait entre autres, l’inauguration le vendredi 24 juillet, de la mosquée de Ségou qui a été financée par la Libye.

Bâti sur une superficie de 2 300 m2, l’édifice a coûté plus de 1,6 milliard Fcfa entièrement financés par la Libye à travers l’Association mondiale de l’appel islamique. Attendu par les plus hautes autorités du Mali, Kadhafi ne viendra pas. Cependant, le secrétaire général de l’Association mondiale de l’appel islamique, Mohamed Ahmed Shérif à la tête d’une forte délégation libyenne, a pris part à la cérémonie d’inauguration. Les interrogations et les supputations allaient bon train sur l’annulation du voyage du Guide libyen.

Jeudi soir, la télévision nationale, passion du service public oblige, se mêle à la danse. L’inauguration de la mosquée de Ségou est annoncée en grande pompe, des commentaires sur fonds d’images d’anciennes visites de Kadhafi au Mali, des images du Guide de la Libye avec ATT s’affichaient en vedette sur le petit écran. L’hôte et le grand ami du Mali était attendu à Bamako, et à Ségou, le lendemain pour l’inauguration de la maison de Dieu qu’il a bien voulu donner aux fidèles maliens de Ségou. ATT ne fera pas le déplacement de Ségou avec Kadhafi, parce que ce dernier ne viendra simplement pas. Pourquoi ?

Le 19 juillet, à Bamako, s’était tenue une réunion entre les autorités maliennes et les ex- rebelles, à laquelle avait pris part certaines figures connues de la rébellion comme le Colonel Hassan Fagaga, un ex allié d’Ibrahim Ag Bahanga au sein de l’Alliance Touareg nord Mali pour le Changement (ATNMC), mais aussi le représentant de l’ADC du 23 mai Hamada Ag Bibi. C’était sous la présidence du Général Kafougouna Koné et en présence du médiateur algérien, Abdelkrime Ghraeb. Cette rencontre qui a vu le Mali et l’Algérie faire un pas important dans le processus de paix, en annonçant le lancement à Kidal pour le samedi suivant 25 juillet, du Programme de réinsertion de 10 000 jeunes, et en apportant un financement de 1,3 milliard de Fcfa, consacrait enfin, la fin de la rébellion.

Le guide libyen avait-il manifesté sa volonté d’être présent au lancement à Kidal du Programme de réinsertion de 10 000 jeunes du nord ? Des sources informées indiquent qu’il voulait effectuer le déplacement de Bamako en compagnie de l’ancien chef rebelle de l’ATNMC, Ibrahim Ag Bahanga qui se trouve en asile en Libye, depuis le démantèlement de sa base par l’armée malienne. Bahanga venait donc intégrer le processus de paix, sous le parrainage du Guide libyen.

Le Général président aurait opposé un non catégorique à cette sollicitation du Colonel libyen. Pour celui-ci sa visite au Mali se ferait avec Bahanga ou ne se fera pas. Vrai ou faux ? En tout cas le guide libyen n’a pas effectué le déplacement de Bamako et ATT inaugure sans lui la grande mosquée de Ségou, en terre malienne. Et à Kidal, seul l’Algérie et le Mali ont mis la main à la poche, en déboursant 1,3 milliard, la Libye de Mouammar El Kadhafi ayant observé un mutisme total concernant le vaste programme de réinsertion des jeunes.


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Les Touaregs : Seigneurs du désert ou boucs émissaires ?


Les Touaregs : Seigneurs du désert ou boucs émissaires ?
28/07/2009 - 21H34


Les récents affrontements entre les Forces Armées Maliennes et les terroristes de l’Aqmi dans le Sahara, a démontré que ce phénomène de terrorisme dans le Nord Mali est à prendre au sérieux, d’autant plus que cette fois-ci l’Aqmi promet la guerre ouverte aux militaires Maliens.
De tout cela, il faut en tirer des leçons.
Dans un premier temps, l’armée malienne est face à un ennemi « imprévu », déterminé, et à la hauteur de sa cruauté, car l’Aqmi utilise les mêmes méthodes que les armées Nigériennes et Maliennes utilisent contre les civils Touaregs : assassinats, exécutions sommaires…
Quand il s’agit de traquer et tuer des civils Touaregs ou Maures (Arabes), l’armée Malienne sait s’y prendre, mais quand il s’agit de poursuivre et combattre un ennemi pour la sécurité du Pays, ils manquent d’inspiration.
Nul ne peut accepter le massacre perpétré par l’Aqmi dans les rangs de l’armée Malienne, mais il faut savoir qu’en ce monde, il y a et il y aura toujours une Justice. A force de tuer des innocents nomades, on retrouve sur son chemin une organisation qui a fait du crime sa vocation, et qui peut rivaliser (avec les armées du Niger et du Mali) en terme d’atrocités.
Ce qui nous inquiète c’est que depuis la signature des accords d’Alger, rien n’a été fait pour rendre la Paix effective, viable et définitive au Mali ; et aujourd’hui on voit un regain d’intérêt pour les Touaregs, afin de les utiliser pour combattre le terrorisme.
La sécurisation et la gestion des nord Niger et Mali a toujours été le souhait de la communauté Touarègue, dans le respect de la loi Républicaine, mais cela n’est pas le souhait de Bamako ou Niamey. Pour exemple, je prendrais le cas du Niger où sur une dizaine de gouverneurs de régions, aucun Touareg ne figure, il en est de même des Directeurs de grandes sociétés nationales (Cominak, Somaïr, Sonichar, Sonidep, Nigelec, Sonitel…), du commandement militaire !
C’est là, le point de départ des inégalités sociales, et le principal alibi des rébellions à répétition.
Les différentes rebellions sont des piqures de rappel, afin que les régimes successifs se souviennent de la Question Touarègue dans les différents Pays, de l’Injustice qui dure depuis les indépendances, et de réduire l’écart entre le nord et le sud du Pays.
Les Touaregs, sont un instrument de propagande folklorique, ou cette-fois-ci, de combat contre le fléau terroriste, dont les états semblent redouter l’impact sur leurs armées.
Bahanga, qu’on caricature à tout vent comme « l’ennemi public numéro 1 », n’a-t-il pas démontré qu’il était soucieux de l’intégrité territoriale Malienne, en donnant une véritable leçon à l’Aqmi en 2006 ? Et pourtant, le fait qu’il soit Touareg, et militant de l’autodétermination, lui a attiré toutes les foudres des opinions de la capitale Mandingue.
Il y va de l’intérêt de tous, que les populations locales Touarègues, Songhais et Maures, soient associées au combat contre le terrorisme, et cela conformément aux lois et règlements nationaux et internationaux. Ainsi, tout travail de coopération avec les populations autochtones Touarègues, ne doit souffrir d’ambigüité, car il fut un moment, où ces mêmes Touaregs sont qualifiés de terroristes, et aujourd’hui on identifie clairement les terroristes comme étant les salafistes, et les Touaregs, comme le bouc émissaire pour combattre ces derniers.
Mais entre temps, on a oublié que Bamako a armé une milice Arabe pour faire le sale boulot. Et voila qu’on se rend compte à Koulouba, qu’on a peut-être armé les soutiens locaux de l’Aqmi, et que ces mêmes milices refusent catégoriquement de déposer les armes.
Le même scénario est en train de se reproduire au nord Niger, où les Arabes (maures), ont monté une milice qui a emprisonné six (06) civils Touaregs dans le Talak, sous prétexte de défendre leurs intérêts économiques menacés par un groupe de bandits armés issus des fronts (MNJ, FPN) qui ont signé une Paix sans condition avec Tandja. Et d’ailleurs, il n’y a pas que les Arabes qui ont été victimes de ce banditisme, des Touaregs en ont fait les frais ! Donc même s’il y a de « vrais bandits », il faut éviter la prolifération de milices qui sera favorable à la circulation des Salafistes dans le Sahara, du nord Mali vers le nord Niger, même si cela pourrait avoir comme conséquence de forcer Tandja de reconsidérer sa position, et d’intégrer à son tour 10.000 jeunes Touaregs, comme veut le faire ATT.
A mon point de vue, on veut utiliser les Touaregs pour combattre l’Aqmi, non pas pour les aider à être réintégrés, mais pour les envoyer au front anti-terroriste, et donc de les sacrifier en quelque sorte, sur l’autel de la République, pour la Patrie (qui ne les as Jamais reconnus). Mais ce qu’ignore Koulouba, les Touaregs combattront n’importe quel adversaire avec Détermination.
Si la volonté de Bamako d’intégrer les Touaregs était sincère, elle aurait dû intervenir bien avant les événements sanglants où des dizaines de soldats sont tombés sur le champ d’honneur face à l’horreur terroriste.
C’est encore une autre occasion de rappeler ce en quoi la Paix n’est pas le souci de nos dirigeants, qui obéissent plus aux exigences du moment (combattre l’Aqmi, et libérer ses otages), ou du besoin ponctuel de sécurité au nord Mali-Niger, plutôt qu’à une stratégie réfléchie qui doit aboutir à une Paix durable, qui est le souhait des populations autochtones Touarègues.
Faut-il le rappeler haut et fort ? : aucune Paix dans le Sahara ne sera effective, sans la participation des populations Touarègues, qui en sont les maîtres incontestés de tout temps?
Une volonté d’éradication du terrorisme, doit se traduire tout d’abord par une volonté de Paix véritable dans le nord Niger et Mali.
Une intégration sérieuse des ex-rebelles dans des corps militaires et paramilitaires, sans compter un réajustement des effectifs de la fonction publique, proportionnellement aux composantes ethniques, afin que tous s’y retrouvent et que le sentiment d’exclusion disparaisse avec les rebellions répétitives. Oui la proportionnelle !
Cela semble utopique, mais c’est une des voies sans lesquelles, une Paix durable ne sera possible. On ne peut pas continuer à dire aux Touaregs qu’ils sont égaux aux autres ethnies du Niger ou du Mali, si leur représentation au niveau des organes de décision est insignifiante. Qu’il s’agisse de postes ministériel, responsabilité militaire, jusqu’au plus petit poste administratif, il faut que chaque ethnie soit représentée, même si cela doit passer par une politique de quotas. Il faut des leviers législatifs qui obligent les dirigeants à plus de Justice et d’Equité, gages de stabilité, d’Unité nationale, de Cohésion sociale et donc de Paix, pour un développement véritable et durable.
Tout cela relève d’un effort de Bonne Gouvernance, d’autant plus qu’au niveau international, la loi existe déjà, et demande qu’à être appliquée et respectée.
Ainsi, des articles 1èr au 5 de la Déclaration des Nations Unies sur le Droit des Peuples Autochtones, nous lisons :
Article premier
Les peuples autochtones ont le droit, à titre collectif ou individuel, de jouir pleinement de l’ensemble des droits de l’homme et des libertés fondamentales reconnus par la Charte des Nations Unies, la Déclaration universelle des droits de l’homme(4) et le droit international relatif aux droits de l’homme.
Article 2
Les autochtones, peuples et individus, sont libres et égaux à tous les autres et ont le droit de ne faire l’objet, dans l’exercice de leurs droits, d’aucune forme de discrimination fondée, en particulier, sur leur origine ou leur identité autochtones.
Article 3
Les peuples autochtones ont le droit à l’autodétermination. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.
Article 4
Les peuples autochtones, dans l’exercice de leur droit à l’autodétermination, ont le droit d’être autonomes et de s’administrer eux-mêmes pour tout ce qui touche à leurs affaires intérieures et locales, ainsi que de disposer des moyens de financer leurs activités autonomes.
Article 5
Les peuples autochtones ont le droit de maintenir et de renforcer leurs institutions politiques, juridiques, économiques, sociales et culturelles distinctes, tout en conservant le droit, si tel est leur choix, de participer pleinement à la vie politique, économique, sociale et culturelle de l’État.
(Source : http://www.un.org/esa/socdev/unpfii/fr/drip.html)
En lisant ces articles, on se croirait dans un autre temps, et pourtant NON !
Cette déclaration des Droits des Peuples Autochtones du 13 Septembre 2007, doit être connue de tous, afin qu’on sache qu’il y a désormais une alternative à la lutte armée.
Si nos états acceptent d’honorer leur engagement de respecter ce texte, il y a tous les éléments à même de garantir aux autochtones quels qu’ils soient, de jouir de droits que leurs reconnaissent le concert des Nations démocratiques.
Ainsi, nous pourrons espérer, qu’au lieu de faire recours aux armes, les Touaregs défendront leurs droits reconnus par les Nations unies par la voie légale, mais nous n’en sommes pas là, car aussi bien le Niger que le Mali boudent cette déclaration alors même qu’ils l’ont signée. Paradoxal !
Ce qui est sûr, c’est que grâce à cet instrument universel qu’est la déclaration des droits des Peuples Autochtones, beaucoup d’autochtones du Canada, et d’Amérique latine ont été réhabilités, et des conflits évités, même les multinationales se sont inclinées.
Seydou-Kaocen MAIGA
Chargé des Relations Extérieures (l’Internationale Touarègue)

lundi 27 juillet 2009

La Belgique menace de suspendre son aide au développement au Niger

La Belgique menace de suspendre son aide au développement au Niger
Belgique - Politique 14:26
La Belgique étudie actuellement l'opportunité de suspendre une partie de son aide bilatérale au Niger, a indiqué lundi le ministre du Développement, Charles Michel, à l'issue d'un entretien avec son homologue nigérienne, Aïchatou Mindaoudou.
"J'ai fait part de ma préoccupation quant aux développements politiques dans le pays et informé mon homologue que la Belgique étudiait la possibilité de suspendre une partie de son aide humanitaire pour 2009. Cela dépendra des éléments qui se présenteront sur le terrain dans les semaines et mois à venir", a indiqué M. Michel dans un entretien avec Belga.

Le Niger traverse une grave crise politique après l'annonce par son président Mamadou Tandja de la tenue le 4 août prochain d'un référendum visant à lui permettre de rester plus longtemps au pouvoir.Depuis cette annonce, le président a suspendu le Parlement et gouverne par voie de décrets.

La communauté internationale considère ce référendum comme anticonstitutionnel.La Commission européenne a ainsi déjà suspendu son soutien au pays.La Belgique envisage, elle, le gel d'une enveloppe de 8 millions d'euros pour 2009 destinés au soutien à des projets institutionnels.M. Michel ne souhaite pas suspendre l'aide bénéficiant directement à la population.

Selon le ministre belge, d'autres pays européens comme l'Allemagne, envisagent des mesures similaires.Il appelle dès lors de ses voeux une coordination au niveau européen.Le ministre Charles Michel a signé fin octobre 2008 à Niamey un accord établissant un nouveau Programme Indicatif de Coopération (PIC) pour la période 2009-2012 entre la Belgique et le Niger.Le programme est doté d'un budget de 52 millions pour les quatre années, soit le double de l'aide accordée à ce pays dans le cadre du PIC précédent.

belga

dimanche 26 juillet 2009

MAHAMADOU ISSOUFOU, PRÉSIDENT DU PNDS TARAYYA : «L’adhésion du régime à l’Initiative de Transparence dans les ITIE est de la poudre aux yeux..

MAHAMADOU ISSOUFOU, PRÉSIDENT DU PNDS TARAYYA
Écrit par Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger
Dimanche, 26 Juillet 2009 18:59
«L’adhésion du régime à l’Initiative de Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE) n’est que poudre aux yeux».


Le président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS Tarayya) n’a pas fini son déballage par rapport à la gestion des ressources naturelles du pays. Après avoir relevé le caractère propagandistedudiscours tendant à présenter le président Tandja commecelui qui a permis de valoriser l’uranium et les autres ressources naturelles du pays à l’occasion de la marche suivi de meeting organisés par le Front pour la défense de la démocratie le 9 mai 2009, Mahamadou Issoufou est revenu sur le sujet lors de l’ouverture des assises de son parti tenues le samedi 18 juillet dernier à Niamey. Pour lui, les ressources naturelles ne sont autant mal gérées qu’aujourd’hui, car il s’agit d’une gestion gangrenée par les affaires et la corruption. Nous vous livrons ici le passage de son discours qui traite de la question.. «La propagande officielle nous présente Tandja Mamadou comme celui qui a su, mieux que ses prédécesseurs, valoriser notre uranium. Il aurait mis fin au monopole d’Areva dans ce secteur, il aurait réussi à obtenir une augmentation des prix de l’uranium etc… L’augmentation des prix de l’uranium dont le marché, déprimé depuis le début des années 80, ne s’est redressé qu’en 2006, n’a rien avoir avec le soi-disant patriotisme de M Tandja. Par ailleurs, la politique de diversification des partenaires, engagée par Diori Hamani et poursuivie par Seyni Kountché et Ali Saibou, prouve qu’Areva (avant Cogema) n’a jamais exercé un monopole sur l’exploitation de l’uranium au Niger.

Sans chercher à m’appesantir davantage sur cette question que j’ai traitée de manière plus détaillée dans mon discours prononcé le 9 Mai 2009 à l’occasion de la première Journée Anti- Tazartché (JAT) tenue à la place de la Concertation, permettez- moi de rappeler combien la corruption a gangrené le secteur de l’uranium dont l’attribution des permis de recherche a été mise à profit par certains individus bien connus qui ont empoché les commissions que l’on sait. C’est le lieu de rappeler que le blocage, par le pouvoir, de la tentative de mise en place d’une commission d’enquête parlementaire, sur cette question, vaut aveu de culpabilité. Ainsi, l’adhésion du régime à l’Initiative de Transparence dans l’Industrie Extractive (ITIE) n’est que poudre aux yeux.

L’enquête aurait, par exemple, découvert quels sont les vrais propriétaires de la holding Trendfield qui est actionnaire: - à hauteur de 51% dans le capital de GOVIEX qui doit exploiter le gisement d’uranium de Madaouela. On note l’absence de l’Etat du Niger dans le capital ; - à hauteur de 5% dans le capital de la Société des Mines d’Azelick (SOMINA), le Gouvernement Nigérien détenant 33% des parts; - à hauteur de 25% dans Tagaza II etIV, GOVIEX disposant de75%. O n note ici, également l’absence de l’Etat du Niger dans le capital. Trendfield possède également des intérêts dans l’or au Niger où, à travers TGM, elle possède un permis, dans la zone Tafassasset, dénommé Tin Kéradet de 50000 km2, s’il vous plaît ! Cette entreprise possède également des intérêts dans le fer à travers sa filiale THSA.

Pour finir avec ce point, permettez-moi, Mesdames et Messieurs, de vous dire que je suis franchement troublé par une curieuse coïncidence : la Holding Trendfield n’est présente que dans deux pays en Afrique : le Niger et la Mauritanie ! Par ailleurs, la privatisation de fait de la commercialisation de l’uranium, qui sous les régimes précédents était assurée de manière effective par l’ONAREM, constitue une autre preuve de la fièvre des affaires qui a saisi le régime. Peut-être l’occasion nous sera-t-elle donnée de parler la prochaine fois du pétrole. Voilà les intérêts particuliers qui sont à la base du coup d’Etat dont le Niger est victime aujourd’hui.

Du reste, il est bien connu que la criminalisation de la vie politique en Afrique trouve souvent ses causes dans les prises d’intérêts des hommes politiques dans l’industrie minière et pétrolière. Les dispositions de l’article 41 de la constitution du 9 Août 1999 condamnent de telles prises d’intérêts : « durant son mandat, le Président de la République ne peut ni par lui-même ni par autrui, rien acheter ou prendre en bail qui appartienne au domaine de l’Etat ou de ses démembrements. Il ne peut prendre part ni par lui-même ni par autrui aux marchés publics et privés de l’Etat et de ses démembrements. Les dispositions du présent article s’étendent aux membres du Gouvernement et au Président de l’Assemblée Nationale.».

PROMOTION DU DÉVELOPPEMENT LOCAL: La coordination de la société civile d’Arlit écrit à la présidente d’Areva

PROMOTION DU DÉVELOPPEMENT LOCAL: La coordination de la société civile d’Arlit écrit à la présidente d’Areva
par Seyni Issa (Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger)
Dimanche, 26 Juillet 2009 18:44


En marge de la cérémonie de la pose de la première pierre du complexe industriel et minier d’Imouraren le 4 mai 2009, la présidente du directoire du groupe nucléaire français devait rencontrer la coordination de la société civile d’Arlit pour échanger autour d’un certain nombre de préoccupations qui tiennent à coeur les populations locales. Malheureusement, un contre temps d’agenda a fait que cette rencontre n’a pas pu se tenir. Devant cette situation, la coordination de la société civile d’Arlit a adressé le 28 juin dernier une lettre à Mme Anne Lauvergeon, la présidente du directoire d’Areva, pour lui rappeler ce rendez-vous manqué et l’importance que les populations locales accordent à la résolution de leurs préoccupations. Dans sa correspondance, la coordination de la société ci- vile d’Arlit a d’abord rappelé la rencontre qu’elle a eue en début 2009 avec le Directeur général d’Areva NC Niger avec qui il a été convenu d’une période de trois mois d’installation pour s’imprégner des problèmes qui assaillent les populations en vue de leur trouver une solution. Selon la coordination de la société civile d’Arlit, toutes les préoccupations tournent autour du développement durable et la protection de l’environnement dans cette région du Niger où Areva exploite l’uranium depuis près d’un demi-siècle aujourd’hui.

De façon plus spécifique, il s’agit pour Areva de mener une politique de l’emploi qui tienne compte réellement de son concept d’intégration dans les territoires, notamment en favorisant la main d’oeuvre locale afin d’éviter les frustrations et la suspicion qui pèsent sur les recrutements de Niamey. «Pour cela, il est nécessaire que la direction de vos recrutements soit à Arlit, chef lieu du département, et que les tests de recrutement soient effectués sur le lieu où sont implantées vos industries, car l’administration publique a installé les services compétents en la matière», suggère la coordination. Elle demande en outre que les fonds alloués par les filières d’Areva au Niger pour développement durable des communes du département où elles sont implantées soient indexés sur le chiffre d’affaires et que ces fonds soient réellement débloqués et domiciliés dans un compte spécial en accord avec l’administration nigérienne locale.

A défaut de cette indexation, la coordination de la société civile exige que «les fonds soient portés à 2,5 milliards de francs CFA compte tenu du prix actuel de l’uranium. Elle demande par ailleurs à Areva de soutenir les projets d’utilisation de l’énergie solaire dans les zones où sont implantées les industries ainsi que la création d’un centre d’apprentissage pour les jeunes à Arlit et le développement des infrastructures sportives. Pour la coordination, les efforts et les progrès enregistrés ces dernières années par Areva dans la prise en compte de ses responsabilités sociales et environnementales dans la gestion des impacts environnementaux doivent être poursuivis et consolidés. Cela nécessite forcément la prise en compte des questions ci-dessous évoquées, notamment la préoccupante question de l’eau potable à Arlit et la gestion des résidus de traitement d’uranium.

Niger/EXPLOITATION DE L’URANIUM: Le droit de savoir des populations locales

EXPLOITATION DE L’URANIUM: Le droit de savoir des populations locales
Écrit par Salifouizé Salifou (Bulletin d’information du ROTAB PCQVP Niger) Dimanche, 26 Juillet 2009 19:14
Depuis son lancement à Johannesburg en Afrique du Sud en 2002, L’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE) oeuvre au renforcement de la bonne gouvernance en défendant le principe de rendre compte des conditions d’exploitation des ressources naturelles et la gestion des recettes qu’elles génèrent. Si l’ITIE a connu une certaine avancée dans sa mise en oeuvre, c’est parce que de plus en plus les citoyens des différents pays ne tolèrent pas l’opacité qui entoure la mise en valeur des ressources naturelles et posent l’exigence de savoir les termes des contrats qui lient les gouvernants et les entreprises. Car après tout, ils sont les premiers concernés par les conséquences qui découleront inévitablement de l’exploitation des ressources. Au Niger, en dépit de l’adhésion des autorités à l’ITIE, de l’engagement de la société civile et de certaines entreprises, la transparence reste au stade de balbutiements. Cependant, la volonté de l’Etat et des entreprises d’aller vers le respect des engagements contenus dans l’Initiative fait son chemin grâce notamment aux interpellations des organisations de la société civile oeuvrant pour la transparence. C’est dans ce cadre qu’Areva-Niger a organisé du 1er au 5 juillet derniers une visite de presse sur ses sites d’Imouraren et d’Arlit (SOMAIR et COMINAK) afin de permettre aux journalistes nationaux et étrangers et aux acteurs de la société civile de se rendre compte par le biais du contact avec le terrain des conditions d’exploitation.

Cette mission a permis aux participants de se rendre compte des conditions de travail, des actions sociétales mais aussi et surtout d’échanger avec les populations vivant à proximité des usines et du nouveau site d’Imouraren. Sur EXPLOITATION DE L’URANIUM Le droit de savoir des populations locales ce site (Imouraren), nous avons été particulièrement frappés par un contraste. Alors que la délégation a été édifiée en long et en large sur le gisement, les conditions d’exploitation, les techniques qui seront utilisées, les autochtones que nous avons rencontrés ignorent tout ou presque tout du projet. Venant de Niamey située à plus d’un millier de kilomètres de la zone, nous avions eu droit aux explications sur le terrain, à des communications à n’en point finir mais intéressantes sur la prise en compte de l’environnement, le cadre de vie la société, les méthodes d’exploitation, etc.

Mais curieusement, les riverains du site ne savent rien ou presque rien de ce produit tant convoité dans le monde et qui va être extrait bientôt sous leurs yeux. Une question nous a rongés au cours de ce voyage : pourquoi l’habitant du village d’Annouzagaran par exemple ne sait rien par rapport au projet ? Est-ce parce qu’il ne peut pas comprendre ? Qui a décrété dans ce cas qu’il n’est pas en mesure de comprendre que la radioactivité de l’uranium est dangereuse pour la santé ? Pourquoi n’explique-t-on pas à ces populations le caractère hautement stratégique de ce minerai ? Qui leur a dit que sur leur terre sera extrait un des minerais les plus convoités au monde ? Comment se fera cette exploitation ?

Quand prendra-t-elle fin ? Bien sûr qu’il est de notre devoir de veiller à la protection de l’environnement et la santé de ces populations ; bien sûr qu’il faut exiger des sociétés qu’elles fassent du développement local et bien d’autres actions. Notre plus grand devoir est de faire en sorte que le droit de savoir de cette population soit respecté.

L'insécurité au nord du Mali

25 juil. 2009
L'insécurité au nord du Mali
Amghar Ag Mohamed

Site d,azawade : http://leberbereoumali.blogspot.com/
Notre page en Francais: http://leberbereoumali.blogspot.com/search/label/Fran%C3%A7ais


Comme vous le savez, depuis le début des crises politiques qui ont secoué l’Algérie dans les années 90,les éléments des groupes salafistes pour l’appel et le combat se trouvent au nord du Mali au su et vu de tous les deux Etats(Mali et Algérie)
Vers la fin de l’année dernière,après une résistance touarègue très active dans le nord du Mali, un accord a été signé entre les dirigeants maliens et algériens afin de s’emparer de deux tendances(touaregs et groupes salafistes)
Les clauses des accords comprennent ceci
L’Algérie doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires et disponibles pour arriver à un terrain d’attente entre le Mali et la résistance armée touarègue. En d’autres termes,
l’Algérie doit jouer le rôle de mediataire dans les négociations pour aboutir à une paix durable entre le Mali et les touaregs. L’Algérie a posé comme condition, une fois que la paix s’est établie au mali,ce dernier doit combattre jusqu'à déloger les bases des groupes salafistes(devenus Alquida du magreb islamique),installées dans le nord du Mali
C’est ce qui se réalise sur le terrain actuellement. Après les accords et l’établissement de la paix entre le Mali et les combattants touaregs, l’armée malienne s’est engagée dans la guerre contre Alquida du magreb islamique
Selon nos informations plusieurs affrontements ont opposé l’armée malienne aux groupes salafistes au nord du pays. La semaine dernière les éléments des groupes salafistes ont attaqué une base de l’armée malienne située entre Tawdanni et Timbouctou.Le bilan est lourd pour le coté malien. Les groupes salafistes ont tué plusieurs dizaines dans l’armée malienne et pris d’autres dizaines en otage. Plusieurs militaires maliens sont portés disparus laissant la base vide
De sources bien informées, un arsenal malien a quitté Timbouctou à la poursuite des éléments des groupes salafistes
Nous affirmons que cette guerre ne concerne en aucun cas la nation touarègue. Donc les responsables touaregs doivent s’éloigner de cette guerre dont les conséquences risquent d’être incalculables, même si le gouvernement malien tente de les impliquer

Posté par الازواديين

Union africaine: Entretient Kadhafi-Commission de l'UA

Actualités - Politique
Le guide Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA), a eu samedi à Tripoli une longue réunion avec la commission de l'UA consacrée au suivi des décisions du 13ème sommet ordinaire de l'organisation continentale tenu au début du mois dans la ville libyenne de Syrte dont la décision de création de l'autorité de l'Union.

La réunion a convenu de plusieurs mesures relatives à l'exécution de ces décisions, indique-t-on de source officielle libyenne.

Au cours de la rencontre, le leader libyen a fait le suivi des dispositions et mesures prises par la commission pour l'organisation d'un sommet africain en Libye en septembre prochain consacré à prise de décisions fermes pour le règlement des conflits africains sur les frontières héritées de la colonisation et des problèmes légués par les forces coloniales.

Le président du conseil exécutif de l'UA, le Dr Ali Triki, et le secrétaire du comité populaire général libyen des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Moussa Koussa, ont pris part à cette réunion.

Tripoli - 25/07/2009

Pana

samedi 25 juillet 2009

Touaregs algeriens/Donnez nous nos droits ou sortez nous d’Algérie »


samedi 25 juillet 2009.

NDLR : ce reportage de Lahiani Othmane avait été publié le 1er avril passé, mais vu l’intérêt qu’il suscite, en Algérie et, particulièrement, en Europe, sa publication sur la version française d’El Khabar s’avère pertinente.

« Note que je suis algérien ... le numéro de ma carte nationale est inconnu », il nous est permis d’emprunter ce vers d’un poème célèbre, du poète Mahmoud Derouiche ; il sied pour la circonstance ; il résume ce que vivent des milliers de Touaregs algériens, au niveau de Tamanrasset, Ain Guezam Tinzaouatine, Abelssa...en plus des touaregs, qui résident encore à Raou et Taoua au Niger, ou bien à Agadis, au Mali.

Ces citoyens qui se disent algériens, sont interdits d’avoir un acte de naissance, une carte nationale d’identité, de certificat de nationalité ou de carte d’électeurs.

Ils sont privés de droits, politique et civil, parce que le pays pour lequel, ils se sont sacrifiés pendant la révolution, ou au service de la nation, ne parviennent pas à avoir la nationalité algérienne, ni une carte nationale, à cause d’une « erreur » judiciaire, une « erreur » administrative ou une décision politique ou alors, pour des considérations sécuritaires.

Au premier abord, nous avons cru que ces personnes, qui se sont rassemblées devant une liste, accrochée, sur le mur de la commune de Tamanrasset, sont des bénéficiaires de logements sociaux, mais notre surprise était grande, quant nous avons su que c’était une liste de Touaregs, à qui les pouvoirs ont refusé le droit d’inscription, dans une liste électorale, pour le motif de « non éligibilité à l’extrait de naissance », délivré par le consulat algérien, au niveau de Gao, au Mali ou à Agadis, au Niger ou par le service de l’état civil du ministère des affaires étrangères, à Alger, en faisant appel contre la légitimité et dans l’Algérianité de titulaires de ce document.

Des scènes dramatiques caractérisent les rues, les coins et recoins et les cités, de la ville de Tamanrasset et même les régions éparpillées dans le désert algérien et aux frontières avec le Mali et le Niger.

Ce sont des algériens de père et de mère algériens, mais ils sont privés de droits civils et politiques, comme le stipule la constitution.

El Khabar a pu collecter des informations, de plusieurs sources officielles ; elles font état du nombre de ces touaregs qui errent au Sahara, à la recherche d’eau et de pâturage, pour leurs cheptel ; ils sont 17 milles algériens.

Pourtant, ils avaient tous été enregistrés sur les registres de l’état civil, des communes de Tamanrasset, Tinzaouatine, Ain Guezam, ainsi que d’autres consulats Algérien des pays frontaliers.

Ce sont des personnes issues de familles Touareg, nomades de leur état qui se déplaçaient de Tamanrasset vers toutes les directions, en fonction des périodes et des saisons, depuis les années soixante, du siècle dernier, mais surtout dans les années soixante dix, quand ils avaient vécu, les pires moments d’une sécheresse implacable, les ayant poussé à errer, dans les étendues désertiques, à la recherche de quoi se nourrir et nourrir leurs chameaux et leurs troupeaux de moutons.

Cette situation est à l’origine de l’enregistrement tardif des naissances de leurs enfants, dans les registres de l’état civil, dans les communes de Tam, Tinzaouatine, Ain Guezam, Ablissa et bien d’autres encore, ou dans les consulats algériens des pays limitrophes.

Comment puis-je penser aux études sans nationalité ? Mohammed Ouled Bekay, est un jeune étudiant, au niveau de l’Institut des sciences économiques de Delly Ibrahim, à Alger, qui avait fait militance pour la cause des « touaregs nées à l’étranger ».

Les préoccupations de cet étudiant, pour le problème de documents d’identité et de droits civils, prennent le dessus sur ses études, « quant la préoccupation principale est de pouvoir avoir le certificat de nationalité, sans difficulté, ainsi qu’un droit de vote et un numéro de carte d’identité, personne ne peut se concentrer sur les études, ni sur autres choses, d’ailleurs », il précise qu’il tente, depuis plusieurs années, auprès de plusieurs institutions, comme le président de l’Assemblée Populaire Communale, de Tamanrasset et les responsables, au niveau du tribunal de Tamanrasset, pour trouver une réponse positive ou bien un moyen susceptible de dénouer cette état de fait et régler par la même le problème de ces frères et sœurs et d’un grand nombre d’algériens, nés au Mali et au Niger, mais en vain.

Avec amertume et déception, Mohammed raconte que lui et ses deux sœurs, Fatma et Aicha, sont nés à Gao, au Mali, au moment où sa famille avait décidé de se déplacer, à cause des années de sécheresse. Il dit qu’ils avaient été enregistrés sur les registres de l’état civil, des services consulaires algériens.

Sa faille a du, par la suite, rejoindre définitivement Tamanrasset. Au moment de demander les certificats de nationalité, et les documents d’identité, ils avaient été surpris par le refus du tribunal qui avait invoqué une irrégularité des extraits de naissance, issus des services consulaires, du ministère des affaires étrangères à Alger.

Notre interlocuteur affirme qu’il avait multiplié les demandes et les réclamations, auprès du juge de l’état civil, au niveau du tribunal de Tamanrasset, en présentant tous les documents et les textes réglementaires, certifiant l’authenticité de ses extraits de naissance, notamment les références d’inscription, au niveau du consulat algérien au Mali.

Le juge avait, quand même, refusé de reconnaître les documents, « ce refus m’a poussé à présenter mes documents au niveau de la ville de Djanet, dans la wilaya d’Illizi, où j’ai pu retirer tous les documents d’identité, sans aucune difficulté, j’ai même présenté les mêmes papiers que le juge de Tamanrasset avait refusé », avait déclaré Ouled Bekay.

Après deux mois de son inscription, au niveau des services du ministère de l’intérieur et des collectivités locale, notre interlocuteur s‘est étonné de voir le ministère des affaires étrangères accepter son dossier et le ministère de la défense le convoquer pour le service national, alors que le tribunal et les pouvoirs publics, de la wilaya de Tamanrasset refusent d’accepter ses documents, en aggravant ainsi la situation des touaregs, nées à l’étranger.

Il se dit choqué par le fait « que le ministère de la défense me convoque pour le service national et que le tribunal de Tamanrasset refuse de m’attribuer la nationalité. Ce document que des Etats attribuent aux citoyens qui justifient d’une résidence de quelques années ou bien qui ont servi le pays.

Alors, dit-il, « qu’on nous donne nos droits, ou bien qu’on demande à l’armée de nous renvoyer du pays, si nous ne sommes pas algériens. » Le visage ridé d’Ibrahim Ettermizi, exprime le drame qu’il vit depuis plus de 30 ans.

Ibrahim vivait dans la région de Gao, au Mali, située à 1300 km de Tamanrasset, c’est un père de 12 enfants, tous interdits de posséder des documents d’identité, provenant de Tamanrasset, bien qu’ils soient tous nés, en Algérie. Ce refus est justifié par le fait que le père est né à Gao.

Ibrahim Ettermizi affirme qu’il tente depuis 19 ans, et plus précisément, depuis le mois de janvier 1990, de régulariser la situation de ses enfants, au niveau du tribunal de Tamanrasset, qui a refusé de reconnaître les documents officiels qu’il avait présentés, après les avoir retirés du consulat Algérien, à Gao.

Il avait mentionné qu’il avait demandé des audiences aux responsables du ministère de a justice, notamment le responsable de l’état civil, qui a confirmé l’authenticité des documents présentés. Notre interlocuteur a affirmé qu’il s’est rendu, également, au tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, afin d’inscrire ces enfants, par le biais d’un jugement de rectification, mais le tribunal avait confirmé que cette action n’est pas nécessaire, vu que ces documents proviennent d’institutions officielles de l’Etat, selon la loi en vigueur qui stipule que les tribunaux et institutions sont tenues de reconnaître les documents émanant d’institutions officielles diplomatiques algériennes.

Ettermizi s’est interrogé sur le fait que la commune de Tamanrasset et la commission administrative, présidée par un juge du tribunal, avaient refusé de l’inscrire, et d’inscrire ses 12 enfants, dans la liste électorale de 2009, alors qu’ils étaient inscrits dans les listes de 2002, et de 2007.

Il a invoqué également un triste évènement relatif au juge, un certain Mokhtar Bechani, qui lui avait rétorqué « vous devez remercier Dieu, je vous fais une faveur, en vous permettant de retirer le certificat de nationalité »

Mr. Elhemmal Mokhtar, un autre natif de la région de Gao, au Mali, est adepte de la Tarika Cantiya Kadriaya, et qui avait appris des anciens récits de grandes valeurs.

Mr. Elhemmal est marié et père de quatre enfants, mais les autorités de la commune de Tamanrasset ont refusé d’enregistrer son acte de mariage, suite au refus du tribunal de Tamanrasset de reconnaître l’authenticité de l’extrait de naissance, bien qu’il soit enregistré au niveau des services consulaires du ministère des affaires étrangères.

Les extraits de naissance des, premier, deuxième, et troisième, grand-père de ces derniers sont aussi enregistrés au niveau des services consulaires.

Elhammel s’est interrogé « comment se fait-il que ce juge, qui m’a délivré un certificat de nationalité, en 2008, est lui-même, le juge qui a signé le refus de mon inscription dans les listes électorales depuis quelques jours. Face à ce problème, Elhemmal, pense si intensément à l’avenir de ses quatre enfants, qu’il vit une situation de stress permanent.

Il nous affirme qu’il est en possession d’un passeport algérien, d’une carte d’identité nationale, et d‘un permis de conduire, ainsi que la carte du service national, qu’il avait effectué au niveau de Barika, dans la wilaya de Batna, mais les autorités, refusent, toujours, de reconnaître sa citoyenneté algérienne. Il évoque « Barak Obama, dont la grand-mère vit toujours au Kenya, et qui a réussi d’être élu président des Etats Unies d’Amérique, et nous, algériens de pères en fils, ayant accompli le service national, ne sommes toujours pas reconnus comme algériens »

Laakbaoui Bekkaye, vit, lui aussi, dans la même situation, vu qu’il est né à Gao, les autorités de la wilaya refusent de reconnaître sa citoyenneté, suite au refus de reconnaître les extraits de naissance, délivrés par les services consulaires algériens.

Lahcene et ses deux sœurs, vivent le même embarras, depuis 1994, vu qu’ils sont nés à Gao. Lahcene affirme que le juge a demandé les certificats de nationalité, à partir d’autres wilayas, tel qu’ « Illizi, et Adrar ».

Le plus surprenant, c’est que les personnes nées au Mali et au Niger parviennent à avoir leurs documents, au niveau d’Adrar et d’Illizi, ainsi que de la capitale, à l’exception de la wilaya de Tamanrasset, où ils résident. Il s’est interrogé, si cette wilaya fait l’exception d’une loi individuelle de l’état civil, car ces difficultés n’existent pas au niveau des autres wilayas »

Le nœud de l’article 99 du code de l’état civil. Le président de la cour de Tamanrasset, nous a reçu, et nous a précisé que cette question est purement administrative, et n’a aucune origine politique, ou autre. L’article 99 du code de l’état civil algérien est claire, il stipule qu’il est indispensable de procéder au retrait d’un jugement du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, vu qu’il est le seul tribunal habilité, au vu de la loi, à enregistrer des actes de l’état civil (à postériori), relatives au personnes nées, à l’étranger, en cas de retard, lié à l’enregistrement des services consulaires algériens.

Il affirme qu’« il n’est pas permis de nier la nationalité ou bien la citoyenneté des touaregs, nés à l’étranger, les documents qu’ils présentent ne portent aucun vice, mais la loi, et les instructions du ministère de la justice stipulent clairement d’arrêter de fournir les documents d’identité, et les certificats relatifs à l’état civil aux touaregs nomades, jusqu’à ce qu’ils régularisent leurs situation, au niveau du tribunal de Sidi M’hamed, à Alger »

Le procureur de la république, près du tribunal de Tamanrasset, qui reçoit chaque jour des dizaines de touaregs, ayant le même problème, certifie, de sont coté, que les consulats algériens, au niveau du Mali et du Niger, sont responsables de ces complications. Il précise, qu’il se doit d’appliquer la loi, en sa qualité de magistrat, sans aucune entrave ».

Par ailleurs, il avoue que le problème est complexe, et représente une dimension humanitaire. C’est au ministère de la justice de revoir le code de l’état civil, et d’aboutir à une solution, nous, nous ne faisons qu’appliquer la loi, telle qu’elle est » Le procureur a fait référence à des textes de loi et des instructions du ministère de la justice relatives aux naissances, à l’étranger, ainsi que certaines instructions communes, entre le ministère de l’intérieur et celui de la justice. Si la loi et les autorités ont leur poids, les coutumes et les institutions civiles représentent aussi une force Nous avons interrogé le sage des touaregs, considéré également comme leader au sein de cette tranche de la société, Ahmed Adabir, qui est également parlementaire.

Adabir succède, au parlement, au fils du défunt El Hadj Moussa Akhamoukh, qui était en conflit, en ce qui concerne la situation des touaregs, nés à l’étranger, et qui subissent les conséquences malheureuses de la non reconnaissance de leurs documents officiels.

Ahmed Adabir a affirmé qu’il suit le dossier de prés, en collaboration avec le ministère des affaires étrangères, et le ministère de la justice. Il déclare avoir organisé des réunions, avec le secrétaire général du ministère des affaires étrangères, en vue d’enregistrer les naissances du Mali et du Niger, dans le registre de l’état civil de la centrale, par le biais du système informatique.

Cette procédure permettra aux natifs, à l’étranger, de retirer leurs documents, au niveau de Tamanrasset, en toute facilité. Il ajoute également qu’il veillera, au niveau du ministère de la justice, à assouplir cette situation au niveau du tribunal de Tamanrasset, et au dénouement de ce problème. Problème humanitaire, .....dossier sécuritaire ou affaire politique ?

Nous avons frappé à toute les portes, et nous avons présenté un dossier complet, soutenu de photos et de documents, au niveau du ministère de la justice et celui des affaires étrangères, ainsi qu’au parlementaire Mahmoud Kemama, en vue de faire réagir les pouvoirs publics, en la matière. Nous avons obligé le parlement à signer l’accusé de réception, pour qu’il assume toute responsabilité, relative au dossier.

Yahia Tehayet, technicien dans le domaine de l’aviation, est concerné, également, par cette affaire d’identité. Il précise que la situation des Touaregs, nés à l’étranger, devient de plus en plus complexe, au fur et à mesure que la situation sécuritaire et sociale évolue, dans les régions du sud.

Mahmoud Okba Kenta, licencié en communication, en 2005, journaliste, ayant déjà exercé, à la radio de Tamanrasset, a subi, lui aussi, les conséquences du problème de citoyenneté, même son diplôme universitaire, n’a pas pu lui servir pour régulariser sa situation, et celle de ses frères, nées à Agadis, au Niger.

Mohammed pense que ce problème est lié à la situation civil des touaregs, nés à l’étranger, pourra prendre des dimensions complexes, vu que la nouvelle génération des touaregs a commencé à se stabiliser et à abandonner la vie nomade. Cette génération n’accepte pas de vivre dans l’anonymat, ou bien dans l’oubli.

« La nouvelle génération de touaregs est lettrée, et se compose d’une élite cultivée. Si cette situation dure, des dangers sécuritaires et politiques complexes pourront faire surface, puisque le problème d’une seule personne, aujourd’hui, sera le problème de toute une famille demain, et si ce problème concerne 100 ou 1000 personnes, aujourd’hui, il concernera 500 ou bien 5000 personnes demain »

Il ajoute que la majorité des touaregs exercent le commerce extérieur avec les pays voisins, tel que le Mali et le Niger et manipulent l’économie de la région saharienne, ils possèdent des propriétés et des fonds.

Les isoler ne servira pas l’intérêt de l’Algérie » Mahmoud Kenta a affirmé que les touaregs, nés au Mali et au Niger, se sentent visés par cette exclusion, pour des raisons politiques et sécuritaires obscures.

Quelques parties pourront duper les pouvoirs, et œuvrer pour le prolongement de ce problème, en mettant cette tranche des touaregs, à l’écart de la scène politique et en leur barrant le chemin, de la participation aux élections.

Mahmoud a évoqué un événement qui s’est déroulé pendant les élections législatives, de 1997, quand des centaines de touaregs, exclus des listes électorales, se sont rassemblés, au niveau du siège de la commune de Tamanrasset.

Un haut responsable est alors intervenu, pour obliger les pouvoirs publics à les inscrire, afin d’éviter un problème de sécurité qui pourrait prendre une autre tournure.

Il mentionne qu’il avait abordé des responsables de la sécurité, au niveau de la wilaya, ceux-ci ont exprimé leur volonté d’intervenir, auprès du pouvoir central, afin de dénouer définitivement cette crise.

Selon Mahmoud Kenta, le problème des touaregs, nés à l’étranger, touche les résidents de la wilaya de Tamanrasset seulement. Les touaregs natifs à l’étranger, résident dans les autres wilayas du pays, tel qu’Illizi, Adrar et Ghardaïa, ainsi que les daïras d’Ain Guezam, Ai Salah, Bordj Badji Mokhtar, ne rencontrent aucun problème, quant au retrait de documents. Pourquoi Tamanrasset fait exception.... ? »

Notre interlocuteur affirme que les touaregs nées à l’étrangers ont décidé de préparer un dossier complet, en vue de le transmettre au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi qu’aux institutions des droits de l’homme, pour solliciter une intervention, et une éventuelle pression sur les pouvoirs, pour le dénouement de cette crise, qui dure déjà depuis plusieurs décennies.

El Khabar

L’opposition anti-référendum au Niger porte plainte contre la CENI

APA – Niamey (Niger)
vendredi 24 juillet 2009

APA – Niamey (Niger) L’opposition nigérienne réunie au sein de la Coordination des forces pour la démocratie et la république (CFDR), une coalition de partis et syndicats, a déposé vendredi une plainte contre le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ainsi que ses collaborateurs, pour leur engagement à organiser le referendum constitutionnel du 4 août, jugé « illégal » par la Cour constitutionnelle

« Nous avons décidé de porter plainte contre le président de la CENI et les membres du bureau pour non respect de l’arrêt de la Cour constitutionnelle (…) alors même que la constitution impose à chaque citoyen de respecter et défendre les arrêts rendus par cette haute juridiction » a dit El hadj Mahamane Ousmane, un des responsables de la CFDR.

Selon lui, leur acte consiste à « amener » les membres de la Commission électorale de « rester dans la légalité républicaine ».

Les délégués des partis et organisations membres de la CFDR ont démissionné début juillet de la CENI, en même temps que la représentante de l’Ordre des avocats du Niger.

« D’autres plaintes seront bientôt déposées contre les membres de la CENI, au niveau communal, départemental et régional » a annoncé Elh Ousmane, également président de la Convention démocratique et sociale (CDS), principal allié du régime en rupture avec le Président Tandja.

Le Président nigérien, Mamadou Tandja, a fixé au 4 août un référendum pour adopter une nouvelle constitution qui lui permettra d’exercer ses fonctions présidentielles jusqu’en 2012, alors qu’il devait se retirer du pouvoir au terme de son deuxième quinquennat qui expire le 22 décembre, selon la Constitution actuelle.

Pour y parvenir, le Chef de l’Etat a d’abord dissout le parlement avant de s’accorder des « mesures exceptionnelles » au terme desquelles il a décidé de gouverner par décrets et ordonnances. En même temps, il a modifié le code électoral et dissout la Cour constitutionnelle qui a déclaré ce referendum « non conforme à la constitution ».

Le nouveau texte, qui sera soumis à référendum, consacre l’entrée dans une sixième république marquée par la non limitation des mandats présidentiels contrairement à l’actuelle loi fondamentale qui limite le mandat présidentiel à deux de cinq ans une fois renouvelable.

Ex-colonel de l’armée de 71 ans, le Président Tandja justifie son projet par les « incessants appels du peuple » qui réclame un référendum pour lui accorder quelques années de plus en vue de « parachever » divers chantiers lancés dans le cadre de la construction nationale

« On est en train de vouloir que je recule (…) parce que l’opinion internationale veut que je le fasse, mais je ne le ferai jamais », a-t-il affirmé, ajoutant que « si le oui l’emporte je suis retenu (…) et si le non passe, je suis libéré » a-t-il lancé, au lendemain d’une rencontre qu’il eue avec une mission conjointe des Nations Unies, de l’Union africaine et de la CEDEAO.

Cette mission avait exprimé à Niamey les « vives préoccupations » de la communauté internationale sur la situation politique au Niger, après avoir rencontré le Président Tandja ainsi que les responsables des partis politiques et associations du pays.

L’opposition a qualifié la tenue de ce référendum de « coup d’Etat » et appelé ses militants à « empêcher » son déroulement dans les huit régions du pays.

Après les condamnations de Paris, Washington, Ottawa et Berne, l’Union européenne, qui a déjà exprimé sa « plus vive préoccupation », a décidé de bloquer le versement d’une aide destinée aux dépenses de l’Etat nigérien. Le montant de cette aide s’évalue, selon des sources officieuses à une dizaine de millions d’euros destinés à appuyer le budget national. DS/of/APA 2009-07-24 19:57:13

vendredi 24 juillet 2009

Semafo augmente sa participation dans la mine de Samira Hill, au Niger

(CP) – Il y a 1 jour

MONTREAL — La minière montréalaise Semafo (TSX:SMF) a annoncé mercredi avoir conclu une entente visant l'acquisition de la participation minoritaire d'Etruscan Resources (TSX:EET) dans la mine de Samira Hill, située au Niger, en Afrique.

La participation de Semafo dans le projet s'élève maintenant à 80 pour cent, le gouvernement du Niger détenant le reste.

La participation de 40 pour cent d'Etruscan dans la mine a été achetée pour un montant de 3 millions $, avec une redevance annuelle de 1,5 pour cent dès que la mine aura produit 750 000 onces d'or, calculée à partir du 1er juillet.

Semafo est l'exploitant de la mine de Samira Hill depuis le début de sa production, en 2004, et la mine a produit plus de 340 000 onces d'or depuis. Au début de cette année, Samira Hill comptait 631 000 onces de réserves, 1 294 000 onces de ressources mesurées et indiquées, et 608 000 onces de ressources présumées.

Semafo exploite actuellement trois mines d'or au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, en Afrique occidentale.

Le cours des actions de Semafo a clôturé mercredi à 2,38 $ à la Bourse de Toronto, en hausse de 3,5 pour cent.

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Sahel: une coalition contre al-Qaïda s'ébauche à partir du Mali

AFP - 22/07/2009 15:34.
Sahel

BAMAKO, 22 juil 2009 (AFP) - Plusieurs pays occidentaux et africains ont récemment accentué leur collaboration avec Bamako pour lutter contre la branche maghrébine d'Al-Qaïda, qui multiplie les attaques dans le Sahel, essentiellement
au Mali et en Mauritanie.
Cette aide accrue au Mali, politiquement stable mais classé parmi les pays les plus pauvres du monde, intervient après les assassinats de deux Occidentaux: un otage britannique exécuté fin mai au Mali et un humanitaire américain abattu le 23 juin en plein jour à Nouakchott.
La coopération est d'abord régionale avec l'Algérie et la Libye, les deux grands voisins du nord, influents dans la bande sahélo-saharienne.
Début juillet en Libye, le président malien Amadou Toumani Touré a indiqué avoir discuté la situation qui prévaut dans la bande sahélo-saharienne, avec le guide Mouammar Kadhafi et le président algérien Abdelaziz Bouteflika, en marge du sommet de l'Union africaine (UA).
"Nous avons décidé de mettre en commun nos moyens militaires et de renseignement pour combattre ce problème", a-t-il poursuivi, lors d'un récent entretien avec la presse malienne.
Selon des sources concordantes, une rencontre des états-majors militaires du Mali, de l'Algérie, du Niger et de la Mauritanie, est en préparation pour coordonner les actions.
Un sommet sur la sécurité au Sahel, plusieurs fois reporté, est prévu après le référendum constitutionnel du 4 août au Niger. Mais aucune date n'est encore avancée.
Cette lutte contre Al-Qaïda va aussi mobiliser d'ex-rebelles touareg maliens, intégrés dans des "unités spéciales" aux côtés des militaires, qui doivent bientôt être déployés dans le nord du Mali. Ces ex-rebelles connaissent parfaitement le désert du nord du Mali.
Coopération croissante, également, avec les pays occidentaux, notamment la France, ancienne puissance coloniale, les Etats-Unis et l'Espagne.
"Pour la paix et la sécurité de la sous-région, nous sommes évidemment engagés aux côtés du Mali", a assuré à l'AFP un diplomate occidental sous couvert d'anonymat.
"En retour, nous avons besoin davantage d'engagements du gouvernement malien sur l'irréversibilité de la lutte contre les terroristes de la bande sahélienne du Sahara", a-t-il ajouté.
Une mission de coopération militaire française a récemment séjourné dans la capitale malienne. Paris a également fourni à Bamako près d'une trentaine de véhicules de transports de troupes, selon le ministère malien de la Défense.
Washington forme périodiquement des soldats maliens à la lutte contre le terrorisme dans le cadre d'un programme lancé au début des années 2000 et englobant plusieurs pays sahéliens.
Une délégation américaine, comprenant plusieurs généraux, a récemment séjourné au Mali et effectué une visite de terrain à Tombouctou (nord-ouest).
"La coopération sécuritaire hispano-malienne va s'élargir au domaine du renseignement en vue d'accentuer la pression sur les milieux qui alimentent le terrorisme", a pour sa part indiqué lundi le gouvernement malien après la visite à Bamako du ministre espagnol de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalcaba.
Pour le sociologue malien Samuel Coulibaly, "le Mali a une situation géographique idéale pour cette lutte coordonnée. C'est un peu la porte d'entrée du désert".
"Les terroristes recherchés en Algérie se replient au Mali avant de partir ailleurs, au Niger et jusqu'au Tchad. Les pays qui aident le Mali s'aident eux-mêmes en réalité. Vous avez des terroristes qui quittent le Sahel pour commettre des attentats en Europe", a-t-il conclu.
serge daniel -mrb-cpy/nas

AFP 221531

Niger : grève générale interdite, l'épreuve de force continue

Niger
De Boureima HAMA (AFP)
NIAMEY — L'épreuve de force au Niger entre le président et un front d'opposition politico-syndical s'est durcie jeudi avec la décision d'un tribunal de décréter illégale une grève générale de 48 heures destinée à faire reculer Mamadou Tandja sur ses projets de rester au pouvoir.

Selon les médias officiels, un juge d'un tribunal de Niamey a pris mercredi soir une ordonnance selon laquelle le préavis de grève générale lancé pour jeudi par les sept centrales syndicales du pays était "illégal ainsi que les actes subséquents qui pourraient en découler".

Dès mercredi soir, l'information passait en boucle sur la radio et la télévision d'Etat.

Dans la capitale, la situation semblait tout à fait normale à la mi-journée: magasins, banques et marchés étaient ouverts comme d'habitude. Aucun déploiement particulier de forces de l'ordre n'a été observé dans le centre-ville où la circulation était aussi dense qu'un jour ordinaire.

L'ensemble des syndicats du pays avait annoncé une grève mercredi pour contraindre le président Tandja à abandonner son projet de se maintenir au pouvoir après deux quinquennats, par le biais d'un référendum portant sur une nouvelle Constitution et prévu le 4 août.

"Nous appelons l'ensemble des travailleurs des secteurs public, para-public, privé et même de l'informel à observer massivement la grève", avait déclaré le secrétaire général de la Confédération démocratique des travailleurs du Niger (CDTN), Issoufou Sidibé.

"Il n'y a que le gouvernement qui soit au courant de cette ordonnance de justice, nous n'avons reçu aucun papier d'un juge dans ce sens", a déclaré à l'AFP M. Sidibé à propos de la décision du tribunal.

Les dirigeants des centrales n'ont pas officiellement levé leur mot d'ordre de grève et se sont réunis jeudi matin à Niamey "pour examiner la situation", a-t-il précisé.

A 71 ans, Mamadou Tandja doit normalement se retirer le 22 décembre, mais il est plus inflexible que jamais et a décidé de maintenir contre vents et marée la consultation du 4 août afin de rester en fonction jusqu'en 2012 puis de se représenter autant qu'il le souhaite.

Mercredi soir, il a affirmé qu'il ne cèderait pas à la pression de la communauté internationale, qui brandit la menace de sanctions s'il organise "son" référendum.

"On veut que je recule parce que l'opinion internationale veut que je le fasse, mais je ne le ferai jamais !", a-t-il affirmé à la télévision d'Etat.

Il a ajouté que le Niger devait rester un Etat "indépendant et souverain".

Mardi, Mamadou Tandja avait reçu une délégation tripartite ONU/Union africaine/Cédéao, qui a fait part des "vives préoccupations de la communauté internationale" face à la crise actuelle.

Le président de la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Mohamed Ibn Chambas, n'a pas souhaité s'exprimer sur la teneur des entretiens avec le président du Niger, un pays membre de l'organisation régionale.

La délégation ONU/UA/Cédéao avait également rencontré mardi des représentants de la société civile (organisations de défense des droits de l'Homme et syndicats).

Preuve de la détermination du président Tandja à deux semaines de la consultation : quelques heures seulement après le départ de la délégation internationale mardi, il était apparu à la télévision pour affirmer qu'il avait convoqué ce référendum "à la demande du peuple".

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Programme dappui à la réinsertion économique de 10.000 jeunes du Nord : Kafougouna Koné remplace le Premier Ministre à Kidal ce samedi

22 Septembre, 23/07/2009


Plusieurs fois reporté, le lancement du programme de réinsertion socio-économique de 10.000 jeunes des régions de Tombouctou, Gao et Kidal aura finalement lieu ce samedi 25 juillet, à Kidal, sous la présidence du ministre de l'Administration Territoriale et des Collectivités locales, et non du Premier ministre, comme précédemment annoncé.

Cinq autres ministres seront au rendez-vous. Il s'agit de Ibrahima N'Diaye, de l'Emploi et de la Formation professionnelle, Moctar Ouane, des Affaires Etrangères, Ahmadou Abdoulaye Diallo, de l'Industrie, du Commerce et des Investissements, Aghatam Ag Alassane, de l'Agriculture et Mohamed El Moctar de la Culture. La Commissaire à la Sécurité Alimentaire et plusieurs ambassadeurs, dont ceux d'Algérie, des Etats-Unis, du Canada, de la Libye sont aussi attendus à Kidal. Idem pour les directeurs de l'APEJ, de l'ANPE, de l'ANICT et de l'ADN.

Au cours de cette cérémonie, le ministre Kafougouna Koné remettra symboliquement un chèque géant de 1,3 milliard de FCFA au directeur de l'Agence pour le Développement du Nord.

Rappelons qu'il faut 22,6 milliards de FCFA pour ce programme de réinsertion de 10.000 jeunes.

C'est donc parti pour une nouvelle étape dans la gestion de la crise au Nord - Mali.

22 Septembre, est seul responsable du contenu de cet article

Les touaregs ne sont pas les chiens de gardes des Etats

Mefions-nous de l'instrumentalisation que l'on veut faire des Touarègues en les engageant au Mali comme rempart contre AlQuaïda au Maghreb (AQMI).

AQMI ne s'en prend qu'aux intérêts de certains États occidentaux(ceux-là même qui sont à la base de notre drame) et leurs suppôts qu'elle juge à travers des principes islamiques et civilisationnels propres à elle.

Lorsque en Algérie on les combat, on ne dit pas que ce sont les arabes ou les kabyle , pareil en Libye, en Mauritanie et au Maroc.

Alors pourquoi, au Mali, veut-on particulariser "les touaregs" pour les désigner comme étant les plus aptes à combattre AQMI. j'attire l'attention de nos frères maliens sur les risques que cela créera à notre noble lutte de libération et à toute la communauté touarègue.

C'est l'État malien qui a des problèmes avec Alquaïda, il doit l'affronter en tant qu'état avec ses moyens et son armée, même si celle-ci renferme des touaregs. Mais pas singulariser un groupe donné pour l'exposer, lui et lui seul, et le jeter en pâture aux islamistes du monde entier.

En fait, c'est le subterfuge trouvé par l'Etat malien pour d'une part se débarrasser des ex-combattants en présentant cela comme une action de réinsertion socio-économique et d'autre part épuiser leurs moyens dans des guerres qui ne sont pas les leurs.
Ce faisant, on pourrait croire que leur Etat ne vise pas autre chose que la liquidation des combattants touaregs, pour laisser terrain libre aux exploitations minières.

LE Guide
source agadez niger