- PAS DE PANIQUE: La guerre ne fait que reprendre.
- PAS DE PANIQUE: La guerre ne fait que reprendre.
Très tôt ce matin, 3 bataillons de l'armée malienne appuyés par des milices ont donné l'asseau sur une première position du MNLA située à Adan Nakafare (16 km de Anefiss, en allant vers Gao).
La position a résisté en fonction de la puissance de feu de l'adversaire quidisposait d'une large artillerie lourde. Les combats ont duré 6 heures de temps.
Bilan1: Coté MNLA: 2 soldats tués dans un véhicule détruit.
Coté armée malienne: 6 engins détruits avec leur équipage à bord.
La première ligne offensive de l'armée malienne a été presque anéantit.
Pour des raisons stratégiques liées au terrain, le poste du MNLA, après avoir permit à l'essentiel de la population de Anefiss de se mètre en sécurité a repliée sur une autre position mieux adaptée à la circonstance.
Le MNLA est actuellement positionné à moins de 20 Km de la ville de Anefiss en direction de Kidal.
L'armée malienne avait tentée une progression vers Kidal mais elle toujours bloquée par la résistance du MNLA.
Bilan2: 2 AM Blindés détruits et 3 puk Up et un camion de transport de troupes.
Une partie du premier bataillon de l'armée malienne a repliée sur Anefiss ville et une autre a prit la direction de Ersane.
Ce qu'il faudra retenir, ce qu'aucune ligne offensive de l'armée malienne n'est à moins de 100 km de Kidal.
Les renforts du MNLA sont en mouvement et se dirigeront sur des positions en fonction des nécessités. Le Mali a été le premier à rejeter les pourparlers de Ouagadougou et il a été le premier à ouvrir les hostilités.
L'Azawad est vaste, tous les coups sembles être permit. Bientôt des surprises et les pays environnant doivent ré ouvrir leur registre d'accueil de militaires réfugiés.
Les rumeurs ne cesseront pas, même celles de Made by SERGE DANIEL (AFP-Bamako), mais la réalité est tout autre.
Les prochains jours et heures nous diront plus.
Vive la lutte légitime dans la dignité et le respect des règles universelles de la guerre.
TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 5 juin 2013
MNLA/PAS DE PANIQUE: La guerre ne fait que reprendre.
- PAS DE PANIQUE: La guerre ne fait que reprendre.
MNLA-mali: Violation du cessez-le-feu et légitime défense
COMMUNIQUÉ
LE MOUVEMENT NATIONAL DE LIBÉRATION DE L'AZAWAD (MNLA) & LE HAUT CONSEIL POUR L'UNITÉ DE L'AZAWAD (HCUA)
DECLARENT :
Le MNLA et le HCUA prennent à témoin la médiation, la France et l’ensemble de la communauté internationale face à l'agression délibérément perpétrée par l'armée malienne et ses milices contre leurs positions militaires, ce jour 05 juin 2013, au moment précis où la médiation met la dernière main au démarrage des négociations prévu pour le 07 juin 2013.
Cet acte d’agression délibéré confirme une nouvelle fois que l'État malien de transition n'est ni pour la paix, ni pour des élections légitimes. Il confirme également que la junte militaire de Bamako n’accorde aucune importance aux efforts de la communauté internationale en faveur d'un règlement négocié à un conflit qui dure depuis plus de 50 ans.
Le MNLA et le HCUA, ont pour leur part apporté toutes les preuves de leur volonté à mettre fin au conflit qui oppose l’Azawad au Mali et rappellent les deux plus importantes concessions faites jusque-là :
1) Conformément aux exigences de la communauté internationale, nous avons accepté de surseoir à notre objectif d’indépendance et nous avons reconnu l’intégrité territoriale du Mali, au risque de diviser gravement le peuple azawadien au vu des sacrifices consenti et de la nécessité vitale pour le peuple azawadien à être libéré d’un Etat génocidaire qui pratique l’épuration ethnique depuis plus de 50 ans.
2) Conformément aux souhaits de la communauté internationale, nous avons acceptés le principe de la tenue d’élections présidentielles dans l’Azawad, alors-même que l’armée malienne poursuit quotidiennement ses crimes sur les populations civiles de l’Azawad, et ce au vu et au su de toutes les parties engagées dans le processus de préparation des élections et des négociations avec le Mali.
Cependant, au vu de la flagrante disparité des droits et des devoirs accordées aux uns, au détriment des autres, le MNLA et le HCUA informent la France et la communauté internationale qu’ils ne sont plus tenus de respecter le cessez-le-feu proclamé par le MNLA.
Le cessez-le feu ayant été violé par les troupes maliennes aujourd’hui à Anefis, le MNLA et le HCUA se réservent le droit de se défendre contre une armée ethnocidaire assistée par des milices ethniques parfaitement connues et identifiées. Les instances militaires de l’Azawad se considèrent désormais en état de légitime défense et engageront les actions militaires nécessaires pour refouler l’armée malienne au-delà des positions qu’elle a réoccupées à la faveur de l’opération Serval.
Par ailleurs, c’est avec grand regret que le MNLA et le HCUA constatent que la France, informée de l’épuration ethnique menée par l’armée malienne et ses milices, vient de condamner officiellement la simple arrestation des militaires maliens qui se sont infiltrés à Kidal en vue d’y préparer la prise de Kidal, alors-même qu’elle s’est abstenue d’élever la moindre protestation contre le massacre quotidien, et maintes fois prouvé, des civils touaregs et maures notamment à Sevaré, Diabaly, Konna, Léré, Gossi, Tombouctou dans le sillage même de l’opération Serval.
C’est encore avec grand regrets que le MNLA et le HCUA constatent que,
- pendant que le MNLA et le HCUA tentent malgré tout de se maintenir disponibles aux négociations afin de mettre fin au calvaire que vivent les populations civiles de l'Azawad depuis 50 ans,
- pendant que l'armée malienne poursuit impunément son épuration ethnique sans que cela n’ait, à aucun moment, fait l’objet d’une condamnation officielle de la communauté internationale, à l’exception des Organisation de défense des droits de l’Homme (Amnesty et Human Rights Watch) qui ont effectivement établi le constat macabre des crimes commis par l’armée malienne,
- pendant que l’armée malienne, obnubilée par « kidal », viole le cessez-le-feu et attaque à l’arme lourde une ville sans tenir compte des habitations et des populations civiles,
La France demande par la voix de son porte-parole au ministère des affaires étrangères au MNLA et au HCUA de déposer les armes et de poursuivre les négociations.
Le MNLA et le HCUA informent l’ensemble des parties engagées dans la crise multidimensionnelle que traverse le Mali et l’Azawad, que ni le MNLA, ni le HCUA ne déposeront les armes avant le règlement définitif du statut de l’Azawad et se réservent le droit de riposter aux agressions de l’armée malienne et de ses milices.
En revanche, le MNLA et le HCUA maintiennent leurs engagements auprès de la communauté internationale et restent disposés aux négociations politiques dans l’objectif de trouver une solution négociée qui soit pérenne, juste et équitable.
Fait à Ouagadougou, le 05 juin 2013
Pour le MNLA et le HCUA,
Mossa Ag Attaher,
Porte-parole du MNLA,
Chargé de communication du CTEA
Mali: La France soutien Bamako et ses milices et demande au MNLA de désarmer
Soumis par agellid le mer, 06/05/2013 - 16:41
Siwel
PARIS (SIWEL) — Malgré les massacres commis par l’armée malienne tout au cours de son redéploiement dans l’Azawad, aujourd’hui, après l’attaque des soldats malien contre le MNLA à Anefis, de surcroit avec l’appui du Mujao, la France a appelé les « groupes armés à déposer les armes », c'est-à-dire le MNLA, et réaffirme son soutien aux « efforts des autorités maliennes pour réinstaller leur administration». « Il ne peut et ne doit y avoir au Mali qu'une seule armée » affirme le porte-parole du quai d’Orsay. La France n’en a décidément pas fini avec sa nature colonialiste ; une nature de plus en plus mal camouflée par sa façade de pays des droit de l’Homme.
Philippe Lalliot , le porte-parole du quai d’Orsay a affirmé que « l’armée malienne a vocation à se déployer sur l'ensemble du territoire ». C’est lui qui a été envoyé aux charbons pour annoncer que la France demande aux touaregs de bien vouloir ne pas trop compliquer la tache aux militaires maliens qui s’acharnent depuis 50 à massacrer les touaregs.
Ainsi, la France souhaite « que le redéploiement s'effectue de manière pacifique, en évitant toute victime civile », la déclaration serait comique s’il n’y avait pas eu l’horreur des exactions maliennes sur les civils de l’Azawad.
La « diplomatie française », sans complexe aucun, poursuit sa politique d’anéantissement des touaregs au profit des régimes maliens qu’elle maintient sous perfusion à la tête d’un Etat qui n’a aucune légitimité : « nous appelons les groupes armés à déposer les armes et à poursuivre les discussions avec les autorités maliennes », souligne encore le porte-parole du quai d’Orsay, autrement dit : pendant que les soldats maliens poursuivent leur épuration ethnique, merci au MNLA de bien vouloir sauver les apparence de vos bourreaux et de leurs commanditaires.
nbb, SIWEL 051559 JUIN 13
NDLR/Paris trahie à nouveaux les Touareg après les avoir utilisé dans sa "guerre anti-terroriste":
DERNIÈRE MODIFICATION : 05/06/2013
- ARMÉE - DIPLOMATIE - FRANCE - MALI - MILITAIRE - MNLA - TOUAREG
Paris appelle les groupes armés du Nord-Mali à cesser les combats
© AFP
À l'heure où les affrontements font rage entre l'armée malienne et la rébellion touareg, la France a fait savoir qu'elle appelait de ses vœux les groupes armés du Nord-Mali "à déposer les armes".
Par FRANCE 24 (texte)
Alors que des affrontements sont en cours entre l'armée malienne et la rébellion touareg du MNLA, la France a appelé, mercredi 5 juin, les "groupes armés" du nord du Mali à "déposer les armes". Paris n’a pas manqué, par ailleurs, de réaffirmer son soutien aux "efforts des autorités maliennes pour réinstaller leur administration au nord du pays".
"Il ne peut et ne doit y avoir au Mali qu'une seule armée" qui a "vocation à se déployer sur l'ensemble du territoire", a ainsi déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Philippe Lalliot lors d'un point de presse.
Affrontements entre le MNLA et soldats maliens à ANEFIS
Sur le terrain, des affrontements ont opposé mercredi matin, des rebelles du MNLA à des soldats maliens dans la région d'Anefis, localité située au sud de Kidal, ville tenue par le MNLA depuis la fin janvier.
Le mouvement touareg refuse, depuis lors, la présence de l'armée et de l'administration maliennes dans la ville, compromettant la tenue dans tout le pays du premier tour de l'élection présidentielle du 28 juillet.
Pour Paris, "ce sont les modalités de ce redéploiement qui doivent être précisées". "Nous souhaitons qu'il s'effectue de manière pacifique, en évitant toute victime civile. C'est pourquoi nous appelons les groupes armés à déposer les armes et à poursuivre les discussions avec les autorités maliennes", a souligné le porte-parole.
"Les négociations sont toujours en cours et progressent sur la question du redéploiement de l'administration à Kidal et de la tenue de l'élection présidentielle", a-t-il assuré.
Mardi, l'armée malienne avait annoncé qu'elle se lançait à la reconquête de Kidal, où le MNLA a été accusé d'exactions à l'encontre des populations noires.
"Nous avons fermement condamné les violences et les arrestations fondées sur la couleur de peau qui ont eu lieu à Kidal", a rappelé mercredi le porte-parole du Quai d'Orsay. "Nous réitérons notre appel à la libération de l'ensemble des personnes détenues sans justification dans cette ville", a-t-il insisté.
Avec dépêches
"Il ne peut et ne doit y avoir au Mali qu'une seule armée" qui a "vocation à se déployer sur l'ensemble du territoire", a ainsi déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Philippe Lalliot lors d'un point de presse.
Affrontements entre le MNLA et soldats maliens à ANEFIS
Sur le terrain, des affrontements ont opposé mercredi matin, des rebelles du MNLA à des soldats maliens dans la région d'Anefis, localité située au sud de Kidal, ville tenue par le MNLA depuis la fin janvier.
Le mouvement touareg refuse, depuis lors, la présence de l'armée et de l'administration maliennes dans la ville, compromettant la tenue dans tout le pays du premier tour de l'élection présidentielle du 28 juillet.
Pour Paris, "ce sont les modalités de ce redéploiement qui doivent être précisées". "Nous souhaitons qu'il s'effectue de manière pacifique, en évitant toute victime civile. C'est pourquoi nous appelons les groupes armés à déposer les armes et à poursuivre les discussions avec les autorités maliennes", a souligné le porte-parole.
"Les négociations sont toujours en cours et progressent sur la question du redéploiement de l'administration à Kidal et de la tenue de l'élection présidentielle", a-t-il assuré.
Mardi, l'armée malienne avait annoncé qu'elle se lançait à la reconquête de Kidal, où le MNLA a été accusé d'exactions à l'encontre des populations noires.
"Nous avons fermement condamné les violences et les arrestations fondées sur la couleur de peau qui ont eu lieu à Kidal", a rappelé mercredi le porte-parole du Quai d'Orsay. "Nous réitérons notre appel à la libération de l'ensemble des personnes détenues sans justification dans cette ville", a-t-il insisté.
Avec dépêches
L'armée terroriste du Mali profite d'une protection française!
mercredi 5 juin 2013
L'armée terroriste du Mali profite d'une protection française!
La France continu de protéger et favoriser l'armée terroriste du Mali. Tandis que l'armée terroriste du
Mali, est entrain de massacrer, la population touarègue dans la région de Tombouctou et de Gao,
La France continue de livrer les arme et la munition à cette armée terroriste, pour qu'elle aille à Kidal
afin de commettre plus de crimes contre la population. touarègue.
La France est tromper si elle que cette fois aussi, elle peut nous arracher notre terre pour la donner
à ses esclaves maliens, et Ouest-Africains (CEDEAO). Comme l'avait fait pendant la colonisation.
Aujourd'hui les touaregs trouveront des alliés pour libérer leur territoire de tous les terroristes et les obscurantistes africains venus sur les de l'armée française. L'Azawad sera libre sans la France et ses alliés terroristes qui nous massacrent partout où il se trouvent.
Vive TOUMAST. et vive l'Azawad.
Mali, est entrain de massacrer, la population touarègue dans la région de Tombouctou et de Gao,
La France continue de livrer les arme et la munition à cette armée terroriste, pour qu'elle aille à Kidal
afin de commettre plus de crimes contre la population. touarègue.
La France est tromper si elle que cette fois aussi, elle peut nous arracher notre terre pour la donner
à ses esclaves maliens, et Ouest-Africains (CEDEAO). Comme l'avait fait pendant la colonisation.
Aujourd'hui les touaregs trouveront des alliés pour libérer leur territoire de tous les terroristes et les obscurantistes africains venus sur les de l'armée française. L'Azawad sera libre sans la France et ses alliés terroristes qui nous massacrent partout où il se trouvent.
Vive TOUMAST. et vive l'Azawad.
NDLR/avec ce nouveau tournant la France rejette encore les aspirations des Touareg et risque de le payer TRES TRES CHER!!
MALI -
Article publié le : mercredi 05 juin 2013 à 13:21 - Dernière modification le : mercredi 05 juin 2013 à 13:31
L'armée malienne prend Anefis au MNLA, dernier village avant Kidal
Avec cette prise, les soldats maliens (ici à Tombouctou en février 2013) s'ouvrent la voie vers Kidal.
AFP / FRED DUFOUR
Par RFI
Pour la première fois depuis l'an dernier, l'armée malienne et le MNLA s'affrontent au nord du Mali. La situation est tendue dans la zone d'Anefis, dernier village sur la piste qui permet d'accéder, 100 kilomètres plus loin, à Kidal. Les premiers accrochages ont eu lieu vers 5h30, heure locale. Le MNLA avait disposé des avant-postes en prévision de l’avancée des soldats maliens mais a confirmé un repli, « pour éviter toutes pertes au sein de la population ». Des combats sont toujours en cours.
Le MNLA et l'armée s'affrontent toujours ce mercredi 5 juin, à l'est du village d'Anefis. Vers 5h30 ce matin, lors de leur progression, les soldats maliens sont tombés sur des postes avancés du MNLA. De violents combats ont suivi.
Souleymane Maïga, porte-parole de l'armée du Mali, indique que le village d'Anefis a été repris. « Lors de notre progression vers Anefis, des accrochages ont eu lieu avec des éléments du MNLA, a-t-il déclaré. Nous avons pris position et nous tenons la ville. »
Dernier point de passage avant Kidal
Anefis, petit village, est le dernier point de passage avant de rejoindre Kidal, 100 kilomètres de pistes plus loin. Craignant une avancée de l'armée malienne depuis 48 heures, le MNLA avait positionné des troupes dans la zone.
Mais les chefs militaires du mouvement azawadien ont décidé ce matin de reculer. « Nous ne voulons pas que la population se retrouve au milieu des combats », a affirmé un cadre du mouvement actuellement à Ouagadougou, et qui ajoute : « Nous avons perdu deux hommes et un véhicule ».
« Je crains qu'il n'y ait beaucoup de morts »
Sur le terrain, ce mercredi après-midi, les positions des combattants du mouvement azawadien sont visées à l'arme lourde.
« C’est l’armée qui a attaqué les positions, témoigne un combattant du MNLA. Ils sont entrés à Anefis, ont pris position dans la ville. Présentement, il y a quelques combats en ville. Quelques personnes ont réussi à quitter la ville, mais il reste beaucoup de monde. Je crains qu’il n’y ait beaucoup de morts et de blessés. »
L'armée vers Kidal?
A Bamako, un cadre de l'état-major indique que si toutes les conditions sont réunies, l'armée va continuer sa progression vers le fief du MNLA. Véritable volonté d'avancer ou coup de bluff pour faire monter les enchères ? Alors que les négociations entre Bamako et les groupes du nord doivent s'engager vendredi, les prochaines heures seront cruciales.
Souleymane Maïga, porte-parole de l'armée du Mali, indique que le village d'Anefis a été repris. « Lors de notre progression vers Anefis, des accrochages ont eu lieu avec des éléments du MNLA, a-t-il déclaré. Nous avons pris position et nous tenons la ville. »
Dernier point de passage avant Kidal
Anefis, petit village, est le dernier point de passage avant de rejoindre Kidal, 100 kilomètres de pistes plus loin. Craignant une avancée de l'armée malienne depuis 48 heures, le MNLA avait positionné des troupes dans la zone.
Mais les chefs militaires du mouvement azawadien ont décidé ce matin de reculer. « Nous ne voulons pas que la population se retrouve au milieu des combats », a affirmé un cadre du mouvement actuellement à Ouagadougou, et qui ajoute : « Nous avons perdu deux hommes et un véhicule ».
« Je crains qu'il n'y ait beaucoup de morts »
Sur le terrain, ce mercredi après-midi, les positions des combattants du mouvement azawadien sont visées à l'arme lourde.
« C’est l’armée qui a attaqué les positions, témoigne un combattant du MNLA. Ils sont entrés à Anefis, ont pris position dans la ville. Présentement, il y a quelques combats en ville. Quelques personnes ont réussi à quitter la ville, mais il reste beaucoup de monde. Je crains qu’il n’y ait beaucoup de morts et de blessés. »
L'armée vers Kidal?
A Bamako, un cadre de l'état-major indique que si toutes les conditions sont réunies, l'armée va continuer sa progression vers le fief du MNLA. Véritable volonté d'avancer ou coup de bluff pour faire monter les enchères ? Alors que les négociations entre Bamako et les groupes du nord doivent s'engager vendredi, les prochaines heures seront cruciales.
NDLR/LA France joue avec les feux /Alain Brégy Des combats très violents entre groupes Touaregs et armée malienne ont démarré tôt ce matin dans la région de Kidal. L'armée veut reprendre la ville, mais comme elle n'y arrivera probablement pas toute seule, soit Hollande envoie nos avions et/ou nos troupes en renfort et il devient complice de tout ce qui adviendra aux populations civiles, soit il essaie d'arrêter tout ce cirque pour donner une chance aux négociations actuellement en cours à Ouaga, et samedi la manif anti-française prévue à Bamako devant l'ambassade (on est loin des youyous et des petits drapeaux d'il y a 3 mois...) finira mal. Ou alors il se la joue "pas vu pas pris" et envoie les Tchadiens faire le sale boulot, comme ce printemps
Des combats très violents entre groupes Touaregs et armée malienne ont démarré tôt ce matin dans la région de Kidal. L'armée veut reprendre la ville, mais comme elle n'y arrivera probablement pas toute seule, soit Hollande envoie nos avions et/ou nos troupes en renfort et il devient complice de tout ce qui adviendra aux populations civiles, soit il essaie d'arrêter tout ce cirque pour donner une chance aux négociations actuellement en cours à Ouaga, et samedi la manif anti-française prévue à Bamako devant l'ambassade (on est loin des youyous et des petits drapeaux d'il y a 3 mois...) finira mal. Ou alors il se la joue "pas vu pas pris" et envoie les Tchadiens faire le sale boulot, comme ce printemps
NDLR:La France risque de s'embourber au Sahel par manque de fermeté sur Bamako.Resultat:Mali: affrontements entre MNLA et soldats maliens à Anefis
- Publié le 05/06/2013 à 12:20
Point.fr
Par Louis-Vianney Simonin
Des affrontements ont opposé mercredi des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) à des soldats maliens dans la région d'Anefis, localité située au sud de Kidal, ville du nord du Mali occupée par le MNLA que l'armée malienne entend reprendre, a appris l'AFP de sources militaires.
"Nos troupes ont eu des accrochages dans la zone d'Anefis, face à des bandits armés qui ont subi beaucoup de pertes en véhicules et en hommes", a déclaré le porte-parole de l'armée malienne Souleymane Maïga.
Les affrontements ont été confirmés par le MNLA et une source militaire régionale.
"L'armée malienne a attaqué nos positions ce matin à Anefis, elle a décidé ce matin de régler la situation par la guerre et le gouvernement malien assumera toutes les conséquences", a déclaré à l'AFP Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA.
Mahamadou Djeri Maïga se trouve à Ouagadougou pour des négociations avec Tiébilé Dramé, émissaire du régime de transition malien, sous l'égide de la médiation burkinabè.
"Nous n'avons jamais voulu régler la situation par la guerre mais, comme c'est ainsi, nous allons nous défendre jusqu'au bout", a-t-il ajouté, demandant "une fois de plus au médiateur d'amener les autorités de Bamako à la raison".
Les affrontements ont également été confirmés par une source militaire régionale qui a précisé que l'armée malienne "a attaqué vers 08H00 (locales et GMT)" des positions du MNLA.
Mardi, le porte-parole de l'armée malienne avait annoncé qu'elle avait pris position à Anefis et sa région en vue de reconquérir la ville de Kidal, située à une centaine de kilomètres plus au nord.
Le MNLA, qui occupe Kidal depuis le départ des islamistes armés chassés fin janvier par l'intervention militaire française au Mali, refuse, depuis, la présence de l'armée et de l'administration maliennes dans la ville, compromettant la tenue dans tout le pays du premier tour de l'élection présidentielle du 28 juillet.
Des soldats français, dont l'intervention a permis le retour de la rébellion touareg avec laquelle ils collaborent, restent basés à l'aéroport de Kidal.
Mali: l'état d'urgence prolongé jusqu'à la veille de la campagne électorale
MALI -
Article publié le : mercredi 05 juin 2013 à 04:51 - Dernière modification le : mercredi 05 juin 2013 à 04:52
Mali: l'état d'urgence prolongé jusqu'à la veille de la campagne électorale
Manifestation pour demander au Mali et à la France de reprendre la région de Kidal, le 30 mai 2013.
Reuters/Stringer
Par RFI
À l'approche du premier tour de la présidentielle malienne, fixé au 28 juillet 2013, une partie de l'opinion publique s'attendait à voir l'état d'urgence levé. Il a en fait été reconduit à l'issue d'un conseil extraordinaire des ministres qui s'est tenu à Bamako hier, mardi 4 juin. L'état d'urgence est donc reconduit jusqu'au 5 juillet, veille de l'ouverture de la campagne électorale.
En prorogeant une troisième fois l’état d’urgence, le gouvernement malien a voulu faire passer ce message : Attention, la situation est toujours fragile.
L’état d’urgence interdit les manifestation bruyantes de rue. Or, justement, deux manifestations étaient prévues vendredi prochain à Bamako. La première, organisée par plusieurs partis politiques et associations, avait pour but de soutenir des orpailleurs maliens renvoyés du site qu’ils occupaient. Une autre marche, également prévue à Bamako, visait à réclamer la présence de l’armée malienne à Kidal, localité toujours sous le contrôle de groupes de touaregs armés.
Toujours des poches d'insécurité
Elles sont de fait désormais annulées. Au ministère malien de la Sécurité, on craint des débordements, des infiltrations. Le communiqué du conseil extraordinaire des ministres le reconnaît. Il précise qu’en dépit de la libération de la quasi totalité des régions occupées, il existe toujours des poches d’insécurité et que des menaces continuent à peser sur l’ordre public et sur le retour définitif de la paix sociale.
Pas donc de fièvre électorale, pas de fête électorale, pas de grand rassemblement de rue avant le 7 juillet prochain, date de l’ouverture officielle de la prochaine campagne présidentielle. En attendant les candidats déclarés – ils sont déjà une quinzaine – font discrètement du porte-à-porte, quand ce ce n’est pas dans la presse locale qu’on entend parler d’eux. Les premiers sondages sur les intentions de votes ont d'ailleurs été publiés.
L’état d’urgence interdit les manifestation bruyantes de rue. Or, justement, deux manifestations étaient prévues vendredi prochain à Bamako. La première, organisée par plusieurs partis politiques et associations, avait pour but de soutenir des orpailleurs maliens renvoyés du site qu’ils occupaient. Une autre marche, également prévue à Bamako, visait à réclamer la présence de l’armée malienne à Kidal, localité toujours sous le contrôle de groupes de touaregs armés.
Toujours des poches d'insécurité
Elles sont de fait désormais annulées. Au ministère malien de la Sécurité, on craint des débordements, des infiltrations. Le communiqué du conseil extraordinaire des ministres le reconnaît. Il précise qu’en dépit de la libération de la quasi totalité des régions occupées, il existe toujours des poches d’insécurité et que des menaces continuent à peser sur l’ordre public et sur le retour définitif de la paix sociale.
Pas donc de fièvre électorale, pas de fête électorale, pas de grand rassemblement de rue avant le 7 juillet prochain, date de l’ouverture officielle de la prochaine campagne présidentielle. En attendant les candidats déclarés – ils sont déjà une quinzaine – font discrètement du porte-à-porte, quand ce ce n’est pas dans la presse locale qu’on entend parler d’eux. Les premiers sondages sur les intentions de votes ont d'ailleurs été publiés.
TENSIONS ET SURENCHÈRE AVANT LES DISCUSSIONS ENTRE BAMAKO ET TOUAREGS
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Depuis une semaine les groupes touaregs discutent à Ouagadougou au Burkina Faso d'un accord cadre qui permettrait la tenue de l'élection présidentielle à Kidal, toujours controlée par le MNLA. Si tout va bien, vendredi prochain devraient démarrer des négociations directes entre ces groupes et le pouvoir de Bamako. Ces derniers jours, les protagonistes font de la surenchère, l'armée malienne a annoncé qu'elle veut reconquérir Kidal. Le MNLA réplique en menaçant de rompre les négociations.
Comme souvent lorsqu'un processus de négociation entame la derniere ligne droite avant d'aboutir, les extrémistes de chaque camp cherchent à parasiter le jeu. C'est vraisemblablement ce qui se produit en ce moment au Mali. À Kidal, le week-end dernier, l'arrestation de presumés militaires inflitrés a dérapé en opération de rafle visant des populations non touarègues de la ville. Le commandement du MNLA est-il responsable ou a t-il été débordé par des éléments hostiles à toute négociation avec Bamako ? Ces incidents ont en tout cas inciter l'armée malienne à bomber le torse en affirmant qu'elle était en train de marcher sur Kidal. Aucune source indépendante n'a confirmé mardi la présence de soldats maliens près de Kidal ou d'Anefis, verrou stratégique contrôlé par le MNLA. Les rumeurs relayées par certains médias font monter la tension, les manœuvres d'intoxication, les provocations de tous ceux qui ont peut-être plus à perdre qu'à gagner avec le processus de dialogue suscitent des inquiétudes à la veille de discussions directes prévues vendredi prochain entre mouvements touaregs et Bamako. Le Burkina Faso, qui joue le médiateur et abrite les pourparlers, appelle toutes les parties à s'abstenir de tout acte qui pourrait rompre la confiance et rendre impossible la tenue des élections à Kidal en juillet prochain |
NDLR/L'Azawad fait des emules..en Libye!!
VELLEITES SECESSIONNISTES EN LIBYE: LE MAUVAIS HÉRITAGE DE L’ÈRE KADHAFI
Dimanche 2 juin dernier, un groupe de Libyens a proclamé l’autonomie de l’est du territoire, connu sous l’appellation de Cyrénaïque. La figure de proue de ce mouvement sécessionniste, Ahmed Zoubaïr al-Senoussi, n’est autre que le cousin du défunt-roi Idriss, renversé en 1969 par l’armée révolutionnaire de Mouammar Kadhafi. Durant les 42 ans de règne sans partage de l’ex-guide, Benghazi et sa région étaient à l’étroit. Après avoir renversé la monarchie d’Idriss, originaire de la Cyrénaïque, Kadhafi avait toujours réservé un traitement spécialement féroce à cette partie orientale du pays. Au fait, tout ce qui venait de cette région était suspect à ses yeux.
Même les revendications sociales étaient perçues comme subversives et étaient traitées comme telles par l’armée tribale de Kadhafi. Benghazi aura ainsi connu les expéditions punitives les plus horribles qui soient sous la férule dictatoriale du défunt régime. Que l’on se souvienne du massacre à grande échelle des détenus de la prison centrale de Benghazi, orchestré par le pouvoir de Kadhafi. Plus de 40 ans durant, la Cyrénaïque a souffert le martyre. C’est la région pétrolifère du pays, mais, paradoxalement, toutes les institutions-clés de cette manne sont logées dans la capitale, Tripoli, et dans Syrte, ville natale du défunt roi des rois d’Afrique. C’est dire donc que ce qui se passe dans cette partie libyenne ne surprend pas outre mesure. C’est le mauvais héritage de l’ère Kadhafi qui semble mal assumé par ses successeurs.
Il faut d’autant moins s’étonner de ces velléités sécessionnistes que le départ de Kadhafi a sonné la libération des espaces de libertés démocratiques. Tous ces groupuscules politiques, religieux et tribaux dont l’ex-guide avait longtemps confisqué les libertés, trouvent à présent l’occasion de s’exprimer. La monarchie avait eu au moins le mérite de trouver une formule qui contentait la Cyrénaïque. De bonne mémoire, la Constitution de 1951 avait plus ou moins résolu cette question de Benghazi et sa région, en assurant un partage équitable de pouvoirs entre Tripoli et cette partie du territoire qui reste la sève nourricière de tout le pays. Mais Kadhafi qui ne connaissait ni Constitution, ni droit des populations à la revendication, avait tout remis en cause. C’est dire donc que la Libye aujourd’hui a affaire à un vieux problème que Kadhafi a rendu davantage complexe.
On peut bien se demander jusqu’où iront les irrédentistes dans leur revendication, eux qui semblent s’être inspirés du cas du Soudan du Sud et des Touaregs « azawadistes » du Mali. En tout cas, on constate une bien curieuse coïncidence entre cette sortie des fédéralistes de la Cyrénaïque et le comportement des rebelles touaregs du Nord-Mali qui viennent de déclarer la guerre au Mali en arrêtant ses officiers de l’armée. Tout semble planifié pour que cette partie orientale libyenne, si elle acquiert son indépendance, soit un territoire de répit pour le MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad) en cas de guerre. L’hypothèse a sa raison d’être d’autant que nombre de ces Touaregs maliens connaissent bien la Libye et ses habitants, pour avoir servi le régime Kadhafi.
NDLR/..bon bééé..aucune certitude mais bon..machin DRM l'affirme:Le Qatar finance les terroristes d’Aqmi et du Mujao
Révélations du “Canard Enchaîné”
Le Qatar finance les terroristes d’Aqmi et du Mujao
Par : Rubrique Radar
Les organisations terroristes Aqmi et Mujao auraient reçu une aide en dollars du Qatar. C’est l’hebdomadaire français Le Canard Enchaîné qui a révélé cette information dans son édition du 29 mai en citant la Direction du renseignement français (DRM). La même source a soutenu que, selon les renseignements recueillis par la DRM, les mouvements Ansar Eddine, Aqmi et Mujao ont reçu une aide financière du Qatar, les prises d’otages, les trafics de drogue ou de cigarettes n'ayant pas suffi à ces islamistes “très dépensiers”. Le Canard Enchaîné rappelle aussi qu’en mars dernier, la Direction générale de la sécurité extérieure (services secrets français) avait porté des accusations contre le Qatar pour son implication dans l’occupation du nord du Mali par ces groupes armés terroristes.
mardi 4 juin 2013
NDLR: l'armée malienne va au nord pour se ramassé une énième raclée par le MNLA...la France ..lasse.. (..)met en garde Bamako.
L'armée malienne en route vers Kidal : "C'est une provocation"
En pleines négociations à Ouagadougou, un représentant du mouvement touareg MNLA prévient : "Si les troupes maliennes déclenchent les hostilités, on ne les laissera pas entrer dans Kidal.".
Mots-clés : Mali, MNLA, Azawad, Gao, Kidal
Moussa ag Assarid, représentant des rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) en Europe, répond à nos questions depuis Ouagadougou, où des négociations sont en cours pour trouver un accord entre rebelles et Bamako.
L'armée malienne est en route vers Kidal, au Nord du pays, une ville que votre mouvement occupe toujours. Etes-vous au courant de la préparation d'une offensive ?
- Oui, nous avons appris que des convois de l'armée malienne étaient partis il y a deux ou trois jours. Ils sont actuellement sur la route entre Gao et Kidal. C'est une provocation au moment où nous sommes justement à Ouagadougou, au Burkina Faso, dans le cadre des concertations menées par le médiateur burkinabé, en présence de la communauté internationale, pour trouver un accord entre notre mouvement et le gouvernement malien. Il y a ici à Ouagadougou, où je me trouve, des représentants des Nations-Unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne, de la Cédéao, de la France, des Etats-Unis, de la Suisse, de l'Organisation de la conférence islamique ! Ce matin encore, le représentant du président par intérim du Mali était encore à Ouagadougou !
Il n'y a pas encore eu de contacts directs entre nous et ce dernier, mais c'était prévu dans les prochains jours. Avant-hier, on a remis au médiateur Compaoré, le président du Burkina Faso, un projet d'accord cadre. On a appris que le représentant de Bamako avait fait de même. Et puis voilà qu'on entend hier le porte-parole du gouvernement malien dire que ce qui se passe à Ouagadougou n'engage pas le Mali et que l'armée malienne ira replanter son drapeau sur Kidal avant le premier tour de l'élection présidentielle du 28 juillet ! Ce que l'on comprend, c'est que la communauté internationale a demandé au Mali de négocier mais que eux, au fond, ce qu'ils veulent, c'est nous combattre.
Le porte-parole du gouvernement malien a reproché aux rebelles touaregs du MNLA de se livrer à des arrestations de Noirs à Kidal, qu'il a qualifiées d'"épuration raciale"…
- C'est le Mali qui s'apprête à faire une épuration raciale à Kidal. On connaît cette armée qui a massacré nos femmes et nos enfants depuis 50 ans. Nous n'avons pas commis d'exactions contre les "Noirs" à Kidal, c'est faux. Nous avons mis en place des patrouilles pour lutter contre les infiltrations d'éléments de l'armée malienne, justement. La preuve : nous avons été victimes d'un kamikaze aujourd'hui qui a fait un attentat suicide dans la maison d'un de nos chefs.
L'avancée des troupes maliennes vers Kidal remet-elle en question les négociations ?
- Nous sommes encore à Ouagadougou, nous poursuivons les concertations. La communauté internationale nous encourage à poursuivre le processus de paix et à ne pas céder aux provocations. Mais le jour où les combats seront ouverts, je doute de la poursuite des discussions. Si les troupes maliennes déclenchent les hostilités, on ne les laissera pas entrer dans Kidal.
L'armée française, qui est encore postée à Kidal, vous a-t-elle dit de quel côté elle se rangerait en cas de combats entre le MNLA et les troupes maliennes ?
- On ne lui a pas posé la question. Et je ne pense pas qu'elle nous aurait répondu.
Propos recueillis par Sarah Halifa-Legrand
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