Alors que des affrontements sont en cours entre l'armée malienne et la rébellion touareg du MNLA, la France a appelé, mercredi 5 juin, les "groupes armés" du nord du Mali à "déposer les armes". Paris n’a pas manqué, par ailleurs, de réaffirmer son soutien aux "efforts des autorités maliennes pour réinstaller leur administration au nord du pays".
"Il ne peut et ne doit y avoir au Mali qu'une seule armée" qui a "vocation à se déployer sur l'ensemble du territoire", a ainsi déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Philippe Lalliot lors d'un point de presse.
Affrontements entre le MNLA et soldats maliens à ANEFIS
Sur le terrain, des affrontements ont opposé mercredi matin, des rebelles du MNLA à des soldats maliens dans la région d'Anefis, localité située au sud de Kidal, ville tenue par le MNLA depuis la fin janvier.
Le mouvement touareg refuse, depuis lors, la présence de l'armée et de l'administration maliennes dans la ville, compromettant la tenue dans tout le pays du premier tour de l'élection présidentielle du 28 juillet.
Pour Paris, "ce sont les modalités de ce redéploiement qui doivent être précisées". "Nous souhaitons qu'il s'effectue de manière pacifique, en évitant toute victime civile. C'est pourquoi nous appelons les groupes armés à déposer les armes et à poursuivre les discussions avec les autorités maliennes", a souligné le porte-parole.
"Les négociations sont toujours en cours et progressent sur la question du redéploiement de l'administration à Kidal et de la tenue de l'élection présidentielle", a-t-il assuré.
Mardi, l'armée malienne avait annoncé qu'elle se lançait à la reconquête de Kidal, où le MNLA a été accusé d'exactions à l'encontre des populations noires.
"Nous avons fermement condamné les violences et les arrestations fondées sur la couleur de peau qui ont eu lieu à Kidal", a rappelé mercredi le porte-parole du Quai d'Orsay. "Nous réitérons notre appel à la libération de l'ensemble des personnes détenues sans justification dans cette ville", a-t-il insisté.
Avec dépêches
"Il ne peut et ne doit y avoir au Mali qu'une seule armée" qui a "vocation à se déployer sur l'ensemble du territoire", a ainsi déclaré le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Philippe Lalliot lors d'un point de presse.
Affrontements entre le MNLA et soldats maliens à ANEFIS
Sur le terrain, des affrontements ont opposé mercredi matin, des rebelles du MNLA à des soldats maliens dans la région d'Anefis, localité située au sud de Kidal, ville tenue par le MNLA depuis la fin janvier.
Le mouvement touareg refuse, depuis lors, la présence de l'armée et de l'administration maliennes dans la ville, compromettant la tenue dans tout le pays du premier tour de l'élection présidentielle du 28 juillet.
Pour Paris, "ce sont les modalités de ce redéploiement qui doivent être précisées". "Nous souhaitons qu'il s'effectue de manière pacifique, en évitant toute victime civile. C'est pourquoi nous appelons les groupes armés à déposer les armes et à poursuivre les discussions avec les autorités maliennes", a souligné le porte-parole.
"Les négociations sont toujours en cours et progressent sur la question du redéploiement de l'administration à Kidal et de la tenue de l'élection présidentielle", a-t-il assuré.
Mardi, l'armée malienne avait annoncé qu'elle se lançait à la reconquête de Kidal, où le MNLA a été accusé d'exactions à l'encontre des populations noires.
"Nous avons fermement condamné les violences et les arrestations fondées sur la couleur de peau qui ont eu lieu à Kidal", a rappelé mercredi le porte-parole du Quai d'Orsay. "Nous réitérons notre appel à la libération de l'ensemble des personnes détenues sans justification dans cette ville", a-t-il insisté.
Avec dépêches
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