TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 5 février 2010
Niger:Mouvement Patriotique pour la défense du Peuple et de la Nation : La déconfiture !!!
K.M (Le Courrier N° 90 DU 04 FEVRIER 2010)
Niger:Mouvement Patriotique pour la défense du Peuple et de la Nation : La déconfiture !!!
vendredi 5 février 2010
Depuis quelques semaines, des remous sont observés au sein de la Société civile nigérienne notamment celle dont le Général de la Refondation, Nouhou Mahamadou Arzika détenait jusqu’ici le leadership. Les masques commencent à tomber. Les jeunes refondateurs découvrent, abasourdis, le vrai visage de celui que Tandja appelle affectueusement « Amalé ». Amalé, c’est le dromadaire, cet animal robuste et résistant à toute épreuve vivant dans le désert De la Coalition Equité / Qualité au Mouvement Patriotique Nigérien en passant par le Mouvement Citoyen, Nouhou Mahamadou Arzika aura tout essayé...
Dans sa volonté de soutenir Tandja même au risque de renier tout ce qu’il a dit ou fait pour les acquis démocratiques, pour plus de justice et d’équité, le « Général de la Rue publique » est tombé plus bas. En se mettant au service de son mentor qui a opté pour la violation de la Constitution du 9 Août 1999 notamment à travers l’usage abusif de l’article 53 de ladite loi fondamentale, Nouhou Arzika s’est fourvoyé. Sous son couvert de défenseur des plus faibles, il a fortement contribué à commettre des délits punis par la loi. Toutes ces infractions pourraient, un jour ou l’autre, faire l’objet de poursuites judiciaires. C’est certainement ce que les lieutenants les plus proches de Nouhou ont compris. Ils ont donc décidé de se démarquer de lui en créant leur propre structure dénommée Forum pour la Démocratie et la Paix. Leur objectif ? Le faire descendre de son piédestal, en d’autres termes le débarquer, le mettre hors-jeu. Il faut dire que depuis l’historique marche du 15 mars 2005 qui a connu un énorme succès, Nouhou Mahamadou Arzika se considère comme un dieu sur terre. Il devient vite un grand marchand d’illusions, faisant de ses propres rêves, des réalités. Il s’empêtre dans les méandres de la vie sociopolitique et économique et s’essaie en tout.
A la fois politologue, économiste - planificateur, juriste, constitutionnaliste, penseur – concepteur, l’auteur de « Pour un Niger émergent » est partout et nulle part à la fois. Agressé au quotidien par micro et caméra, il est présent sur les plateaux de télé ou dans les studios de radio au moins 18h sur 24. On n’entend que lui sur tous les sujets au point où, les Nigériens ont fini par se convaincre que leur pays a un vice-président officieux. Nouhou avait pratiquement fini par convaincre que la « refondation » est une porte ouverte sur l’avenir. Mais, comme tout le monde le sait, le mensonge a beau courir cent (100) jours, la vérité le rattrapera en un (1) seul jour. Et ça, les anciens fans l’ont bien compris et justement c’est ce qui arrive aujourd’hui au Mouvement Patriotique pour la défense du Peuple et de la Nation de Nouhou Arzika. Mais c’est loin d’être terminé car la disgrâce est pour bientôt.
Areva/Niger : La COMINAK publie son rapport Environnement 2008
Kané Illa-01-02-10-http://lagriffe-niger.com/
Niger : La COMINAK publie son rapport Environnement 2008
vendredi 5 février 2010
Comme elle le fait depuis des années, la Compagnie minière d’Akouta, une des sociétés exploitant l’uranium dans le Nord du Niger, vient de publier son rapport Environnement 2008.
Comme ceux qui l’ont précédé, ce 10ème rapport dresse un état des lieux du respect par la COMINAK de son système formalisé de Management environnemental, selon les critères internationaux du Développement durable comme la rentabilité, le respect des Hommes, de l’Environnement et plus généralement l’intégration sociale et sociétale dans les territoires. Par rapport aux performances réalisées en 2008 dans le domaine du management, le rapport retient le maintien du certificat ISO14001 à l’issue de l’audit de renouvellement AFAQ/AFNOR de novembre 2008 ; la réalisation d’un audit de conformité aux exigences AREVA par la direction Environnement d’AREVA et la réalisation d’un audit à blanc du système de management environnemental par AFAQ/ AFNOR.
Toujours par rapport aux performances en matière de management, le rapport souligne que dans le souci de mobiliser l’ensemble du personnel autour du principal objectif de produire l’uranium au meilleur coût dans le respect des délais et en accord avec les standards internationaux de santé, de sécurité et de protection de l’environnement, la nouvelle Direction de la COMINAK a lancé la démarche « COMINAK-RAR (Rigueur- Anticipation-Responsabilité ». Cette démarche vise à améliorer la crédibilité de la société vis-à-vis de ses interfaces (actionnaires, banques, fournisseurs) et à faire évoluer le fonctionnement opérationnel de la COMINAK pour favoriser l’aboutissement de ses engagements.
Par rapport aux performances opérationnelles, le rapport relève la réforme du processus de surveillance et de mesurage avec la mise en place d’un suivi permanent ; la réalisation d’une planche d’essai dans le cadre du réaménagement du site ; la mise en place définitive d’une cellule eau dont la mission est de centraliser toutes les données relative au suivi des eaux ; la réalisation d’une expertise sur l’origine des nitrates dans l’eau par le cabinet ANTEA ; la mise en place d’un mécanisme de notification aux gros consommateurs d’eau, suivi de sensibilisations sur les mesures d’économie ; l’inspection du réseau eau potable par un expert d’AREVA et la mise en place d’un groupe de travail chargé d’identifier et de mettre en place une procédure de gestion des produits chimiques CMR (Cancérogène – Mutagène – Reprotoxique). En matière du respect des principes du management de la sécurité, le 10ème rapport de la COMINAK note « une constante amélioration » des résultats et « une baisse » du taux de fréquence des accidents avec arrêt de travail.
Toutefois, la société dit déplorer « le décès accidentel de Monsieur Aboubacar Abdou Labo, salarié de l’entreprise sous-traitante GUISSA, survenu le 11 Février 2008 à la mine souterraine, lors d’une opération de débouchage d’une installation d’extraction de minerai ».
Dans le domaine de la radioprotection, le rapport Environnement 2008 de la COMINAK indique que la société respecte la limite de dose imposée par la réglementation nigérienne et celle préconisée par la Commission internationale de Protection Radiologique (CIPR) de 20 mSv.
En matière de la communication, le rapport relève qu’en 2008 la COMINAK a fait des réalisations, aussi bien en matière de communication interne, qu’en matière de communication externe, du dialogue et de la concertation. Par rapport à la communication interne, il s’agit de l’information par diffusion documentaire, et d’affichage des objectifs, des résultats de la surveillance de l’environnement, des actions engagées et des moyens mis en oeuvre, mais aussi de la diffusion du journal Environnement tous les semestres. Sur le volet communication externe, dialogue et concertation, le rapport cite la tenue de la Commission Locale d’Information (CLI) conjointement organisée avec la SOMAIR et AREVA NC ; la rencontre avec les sous-traitants et les fournisseurs ; la participation à la commission régionale eau et assainissement ; la participation aux séminaires sur l’environnement au sein du groupe AREVA ; la diffusion auprès de l’administration nigérienne des résultats environnementaux obtenus à partir du rapport mensuel transmis au service des Mines d’Arlit, du rapport annuel environnement communiqué à l’administration et au public à travers la presse, ainsi que du programme annuel de rencontre avec les autorités locales pour permettre de faire un point périodique sur les résultats environnementaux. Enfin par rapport aux actions d’intégration dans les territoires, le rapport parle des actions récurrentes menées par la COMINAK dans des domaines aussi stratégiques que ceux de l’eau, de la production agricole, de la santé, de la sécurité publique et des transports. Ainsi, ce sont près de 495 millions de francs CFA que la COMINAK dit avoir injectés au profit de nombreux projets locaux au cours de cette année 2008, contre 100 millions en 2006 et 143 millions en 2007.
Kané Illa
La CIA aux trousses de 57 maliens accusés de trafic de drogue
Xinhua-05-02-10
La CIA aux trousses de 57 maliens accusés de trafic de drogue
vendredi 5 février 2010
La CIA, le service secret des Etats-Unis, est aux trousses de 57 Maliens suspectés d’être impliqués dans des réseaux internationaux de trafic de drogue, rapporte le quotidien privé malien Les Echos dans sa parution de ce jeudi.
Les sources policières ou diplomatiques rencontrées par Xinhua n’ont ni confirmé ni infirmé cette information.
Selon le quotidien, qui ne cite aucune source, les 57 personnes dont les noms ont été remis aux autorités maliennes sont des cadres de la haute administration et du secteur privé impliqués dans le narcotrafic.
Depuis l’affaire "d’Air Cocaïne", du nom de l’avion vénézuélien volontairement incendié au nord-Mali par ses occupants pour faire disparaître toute preuve de trafic de drogue, le Mali est sur la liste rouge des pôles de transit.
"Bien avant cette affaire (Air cocaïne), un réseau de narcotrafiquants sud-américains appréhendé par le régime de Moussa Dadis Camara (en Guinée) avait ses ramifications au Mali. Les poursuites qui devaient s’étendre à notre pays (au Mali) ont été étouffées dans l’oeuf", croit savoir les Echos. De l’avis du journal, le Malien récemment arrêté au Ghana suite à un piège des services secrets américains fait partie des preuves qui confortent les nombreuses accusations portées contre le Mali.
"Le Mali, de plus en plus dans la mire de la CIA et des services secrets étrangers comme la DGSE française, a tout intérêt de clarifier la situation des 57 suspects", conclut le quotidien.
Xinhua
jeudi 4 février 2010
Festival de l'AÏR 2010
Festival de l'AÏR 2010
par JA08, le 4 Février 2010 à 12:09
« Le Niger recèle des nombreuses potentialités artistiques et culturelles qui ne peuvent être valorisées qu’à travers la création des cadres permettant aux différents acteurs de mettre en commun leurs talents ».
Institué en 2001 à l’initiative du Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Rhissa Ag Boula, le Festival de l’Aïr en contribuant à la sauvegarde d’une culture originale, est une excellente occasion de promotion des richesses culturelles et touristiques du Sahara nigérien.
Les six premières éditions se sont tenues dans la paisible cité d’Iférouane nichée aux pieds du mont Tamgak.
Toutes ces éditions ont permi au public de voir des spectacles traditionnels de danse, de courses de chameaux, mais aussi des défilés de modes et des pièces de théâtre. Durant trois jours Iférouane vibrait au rythme des tendés, des imzads et des guitares.
Plusieurs concours de danses, de chants, de poésies, du plus beau turban, du chameau le mieux dressé, le mieux harnaché, de la plus belle coiffure. Des courses de chameaux sont organisées ainsi que l’élection de Miss Festival de l’Aïr.
C’est le temps des retrouvailles pour les communautés Touaregs de l’Aïr.Cette année, dans le même esprit, après une interruption de deux ans pour cause de la situation sécuritaire, la population de l’Aïr avec le soutien des autorités politiques a décidé d’organiser la 7ème Edition dans le pittoresque village d’AGHAROUS, dans le département de Tchirozérine.
Le vice-président de la commission communication
Mahadi Abdoussalam
Mali: le président Touré se déclare optimiste sur six otages européens
2010-02-04 10:48:48 | AFP
Mali: le président Touré se déclare optimiste sur six otages européensLe président malien Amadou Toumani Touré s'est déclaré optimiste au sujet des six otages européens -- trois Espagnols, deux Italiens et un Français retenus dans le nord de son pays par la branche maghrébine d'Al-Qaïda -- en excluant toute opération militaire malienne pour les libérer.
"Je ne suis absolument pas désespéré", déclare le président malien selon des propos publiés jeudi en espagnol par le journal El Pais. "Les choses se déroulent bien. Les familles ne doivent pas perdre espoir".
"Nous travaillons avec discrétion et efficacité" assure-t-il dans cette interview, soulignant qu'une opération militaire malienne était exclue pour libérer les otages, par volonté expresse des pays européens concernés.
"Tous les pays, y compris l'Espagne, nous ont dit qu'il ne fallait absolument pas opter pour une solution militaire" indique le président malien, expliquant qu'il y avait au final deux solutions: "payer une rançon" ou bien organiser "un échange" avec des combattants d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), détenus en prison.
M. Touré indique que pour résoudre ces prises d'otages, "interviennent beaucoup de gens. Nous n'avons pas de contacts directs avec les preneurs d'otage. Nous passons par beaucoup d'intermédiaires. Il est possible que l'argent transite à travers d'autres pays et personnes".
La branche d'Al-Qaïda au Maghreb, l'Aqmi, retient un Français Pierre Camatte, capturé au Mali le 26 novembre 2009 ainsi que trois volontaires espagnols d'une association humanitaire, pris en otage le 29 novembre en Mauritanie et un couple d'Italien enlevé, également en Mauritanie, le 17 décembre.
Ceux-ci se trouvent retenus dans la zone désertique du nord du Mali, près de la frontière avec l'Algérie.
"Aucun pays, pas même une superpuissance ne pourrait (. . . ) contrôler" cette vaste "frange sahélienne", dotée d'un climat et un relief "incroyables", souligne le président Touré.
Aqmi avait menacé de tuer l'otage français si quatre de ses prisonniers n'étaient pas libérés mais a repoussé, à la fin janvier, son ultimatum à une date indéterminée
Un vaccin expérimental anti-paludique sûr et efficace chez les enfants
AFP / 04 février 2010 03h57
Un vaccin expérimental anti-paludique sûr et efficace chez les enfants
jeudi 4 février 2010
WASHINGTON - Un nouveau vaccin expérimental contre le paludisme s’est révélé sans risque et efficace pour protéger des enfants, dans un petit essai clinique conduit au Mali, selon une étude publiée mercredi aux Etats-Unis.
Cette équipe internationale de médecins a testé le vaccin avec des enfants choisis au hasard, âgés de un à six ans, dans une zone rurale du pays.
Certains de ces enfants ont eu une ou trois doses du vaccin alors que d’autres ont été seulement vaccinés avec un vaccin antirabique.
La triple dose de vaccin anti-paludique s’est avérée sans danger, bien tolérée et a provoqué une très forte réponse immunitaire qui a duré au moins un an, selon cet essai clinique dirigé par des chercheurs de la faculté de médecine de l’Université du Maryland (est des Etats-Unis) à laquelle ont notamment participé des médecins de l’Université de Bamako au Mali, le laboratoire britannique GlaxoSmithKline Biologicals (GSK), les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) et l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
S’appuyant sur le succès apparent du vaccin lors de ce premier essai clinique (phase 1), la même équipe internationale ainsi que des chercheurs européens ont décidé de le tester sur un groupe élargi de 400 enfants maliens.
Le vaccin est basé sur une seule souche du parasite plasmodium, responsable de la forme la plus fréquente et la plus mortelle du paludisme. Le parasite est transmis par la piqûre de moustiques anophèles qui en sont porteurs.
Le vaccin appelé FMP2.1/AS02A, développé dans le cadre d’une collaboration entre l’Institut de recherche de l’armée américaine Walter Reed et GSK, cible le paludisme juste au moment où le parasite entre dans le sang de la victime et qu’il commence à se multiplier, précisent l’étude parue dans la version en ligne de PLoS ONE, la revue de la Public Library of Science.
Un vaccin expérimental anti-paludique sûr et efficace chez les enfants
jeudi 4 février 2010
WASHINGTON - Un nouveau vaccin expérimental contre le paludisme s’est révélé sans risque et efficace pour protéger des enfants, dans un petit essai clinique conduit au Mali, selon une étude publiée mercredi aux Etats-Unis.
Cette équipe internationale de médecins a testé le vaccin avec des enfants choisis au hasard, âgés de un à six ans, dans une zone rurale du pays.
Certains de ces enfants ont eu une ou trois doses du vaccin alors que d’autres ont été seulement vaccinés avec un vaccin antirabique.
La triple dose de vaccin anti-paludique s’est avérée sans danger, bien tolérée et a provoqué une très forte réponse immunitaire qui a duré au moins un an, selon cet essai clinique dirigé par des chercheurs de la faculté de médecine de l’Université du Maryland (est des Etats-Unis) à laquelle ont notamment participé des médecins de l’Université de Bamako au Mali, le laboratoire britannique GlaxoSmithKline Biologicals (GSK), les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) et l’Agence américaine pour le développement international (USAID).
S’appuyant sur le succès apparent du vaccin lors de ce premier essai clinique (phase 1), la même équipe internationale ainsi que des chercheurs européens ont décidé de le tester sur un groupe élargi de 400 enfants maliens.
Le vaccin est basé sur une seule souche du parasite plasmodium, responsable de la forme la plus fréquente et la plus mortelle du paludisme. Le parasite est transmis par la piqûre de moustiques anophèles qui en sont porteurs.
Le vaccin appelé FMP2.1/AS02A, développé dans le cadre d’une collaboration entre l’Institut de recherche de l’armée américaine Walter Reed et GSK, cible le paludisme juste au moment où le parasite entre dans le sang de la victime et qu’il commence à se multiplier, précisent l’étude parue dans la version en ligne de PLoS ONE, la revue de la Public Library of Science.
Démocratie fantôme
Odile Tobner-04-02-10-http://survie.org/
NDLR/ Noter que survie.org ne doit sa survie qu'au financement d'Areva !!
Démocratie fantôme
jeudi 4 février 2010
Les deux piliers de la démocratie sont le bulletin de vote et la liberté de l’information. Ajoutons-y l’indépendance de la justice, appelée à les garantir. Nous savons que, dans les pays développés, la représentation des citoyens est souvent plus formelle que réelle, nous savons que les canaux de l’information sont monopolisés par des intérêts qui n’ont rien à voir avec l’intérêt général. Mais ces libertés publiques fondamentales sont quand même, grâce aux luttes des peuples, un fait établi, qui doit cependant toujours être défendu et perpétuellement réassuré.
Nous parlons de pays où ces piliers de base sont absents, non pas qu’ils seraient incompatibles avec je ne sais quelles traditions locales, comme des théoriciens racistes et intéressés essaient de le faire croire, mais parce que les intérêts étrangers qui dominent ces pays sabotent toutes les tentatives de les édifier. Les systèmes politiques mis en place sont des despotismes de clan fondés sur l’enrichissement par la corruption de l’État, qui ignorent absolument tout de la notion de bien public, et pour cause : le peuple n’a pas de voix pour s’exprimer. L’enracinement de ces despotismes a beau exhiber le résultat mortifère de sa totale incapacité à développer les pays, à créer la moindre prospérité publique, à fournir les dispositifs élémentaires de services pour la vie collective, il n’en est pas moins assuré dans sa pérennité par le soutien des puissances de tutelle, anciens colonisateurs ou modernes institutions internationales, qui ont le front, par ailleurs, de proclamer leur foi en la démocratie.
La fonction de ces pouvoirs est de garantir la meilleure exploitation possible des ressources et de la gestion des pays par les sociétés étrangères qui y sont implantées. Mamadou Tanja, président du Niger, peut être désavoué par les Institutions locales dans son projet de pérennisation de son pouvoir, il n’en a cure puisqu’il ne se heurte pas à l’opposition d’Areva et du pouvoir politique français, bien présents au Niger et dont la voix compte plus que celle du peuple nigérien. Les conditions de la compétition pour le pouvoir sont iniques. Le despotisme est assuré de sa pérennité par tous les dispositifs mis en place. L’élection du président par la majorité simple à un tour, comme au Togo, au Gabon, au Cameroun, est suffisamment significative. Il suffit de financer quelques soi-disant opposants pour assurer la reconduite du pouvoir en place. La faillite administrative s’étale dans l’absence de tout recensement crédible de la population. Que dire de l’organisation matérielle du vote, listes et cartes électorales, toujours étroitement contrôlée par le pouvoir en place à travers différents organismes sous influence.
Ce que l’information internationale refuse de voir et que l’information locale a l’interdiction de répercuter c’est le désaveu massif que les populations infligent au système par leur abstention, seule forme d’expression relativement libre malgré la concussion régnante. La dernière touche électorale du système consiste en ces fameux observateurs internationaux, dont la complaisance constitue le scandale suprême.
Certains pensent, avec un certain bon sens, que le boycott est la seule réponse logique à ces conditions grossières de parodie démocratique. Pourquoi s’engager dans une compétition qu’on sait truquée ! En tout cas c’est la position qui est la plus redoutée par le pouvoir et ses protecteurs. C’est aussi l’arme non violente par excellence, utilisée par Gandhi et Martin Luther King pour permettre au peuple de s’exprimer simplement, de façon irréfutable, envers et contre tout. Contre cette arme la violence du pouvoir s’est, elle, toujours exercée, montrant son essence anti-démocratique.
Odile Tobner
Areva : KEPCO prend 10% de la mine d'Imouraren au Niger
04/02/10 13:11 Areva : KEPCO prend 10% de la mine d'Imouraren au Niger
Challenge s .fr
NDLR/ bravo le buz-ness d'Areva se poursuit au detriment des populations du Nord Niger!!
Areva et le coréen KEPCO ont signé l'accord entérinant l'entrée du groupe coréen dans la mine d'Imouraren, au Niger. "Cet accord fait suite à celui déjà noué entre le groupe coréen et Areva sur l'usine d'enrichissement Georges Besse 2 et confirme la volonté de collaboration des deux groupes dans l'amont du cycle", se félicite l'entreprise française.
KEPCO entre de manière indirecte à hauteur de 10% dans la société d'exploitation Imouraren, détenue conjointement par Areva et l'Etat du Niger. KEPCO pourra enlever 10% de la production de la mine sur sa durée de vie pour l'alimentation exclusive des réacteurs coréens.
Situé au nord du Niger, à 80 kilomètres au sud d'Arlit, le gisement d'Imouraren est aujourd'hui considéré comme l'un des princi paux gisements d'uranium au monde.Son exploitation démarrera en 2013 avec une capacité de production de 5.000 tonnes d'uranium par an.
Areva et KEPCO ont également discuté des possibilités d'élargir leur coopération aux activités de conversion d'uranium, d'enrichissement et de recyclage des combustibles.
(C) Finance Plus
Terrorisme : L’ANP met le paquet
Ikram GHIOUA-http://www.lexpressiondz.com-04-02-10
Terrorisme : L’ANP met le paquet
jeudi 4 février 2010Pas moins de 30 terroristes activant sous la coupe de Abdelmalek Droukdel, ont été définitivement neutralisés depuis le début de l’année 2010
Loin du contexte ayant prévalu durant les années 1990, où le tout-sécuritaire marquait remarquablement l’actualité, les forces de sécurité chargées de la lutte antiterroriste enregistrent des bilans spectaculaires contre les résidus du Gspc, branche présumée d’Al Qaîda au Maghreb. Pas moins, en effet, de 30 terroristes activant sous la coupe du tristement célèbre Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelwadoud ont été définitivement neutralisés depuis le début de l’année 2010, dont des émirs, alors qu’une cinquantaine d’éléments constituant des cellules de soutien ont été arrêtés dans le même cadre, notamment au niveau de la wilaya de Sétif.
A cela s’ajoute la reddition de l’un des bras de Mokhtar Belmokhtar au courant du mois de janvier dernier. Après l’opération menée avec succès à M’sila durant ce même mois où pas moins de 10 terroristes ont été abattus, les forces de sécurité, armées de renseignements vérifiés et recoupés, ont réussi, suite à une autre action militaire déclenchée au niveau de la wilaya de Djelfa, à mettre hors d’état de nuire sept terroristes. L’opération qui a été minutieusement préparée a eu lieu à Chref, situé à 50 km du chef-lieu de la wilaya. L’ANP ratissait la région depuis une quinzaine de jours déjà. Les terroristes ont été encerclés très tôt dans la matinée de mardi dernier. Ayant refusé de répondre favorablement aux injonctions de l’officier qui dirigeait l’opération, ils ont tous été abattus, après un violent accrochage. A noter que des armes automatiques ont été récupérées. Au moment où l’ANP mène sans relâche des actions contre les dernières poches du Gspc, qui se sont soldées, à ce jour, par la neutralisation de nombreux terroristes, le présumé n°1 de cette organisation menace de porter ses actions au-delà des frontières algériennes et plus exactement au Nigeria, un pays déjà meurtri à cause de la guerre entre les musulmans et les chrétiens.
Au fait, cet obscur chef terroriste veut et ce qui est fort probable sous les directives d’Al Qaîda-mère, renverser la situation à son profit. Cet énigmatique personnage qui s’est vendu à Oussama Ben Laden aura donc compris que son mouvement n’a plus aucun avenir en Algérie, notamment après son échec sur le plan politique et religieux, et c’est au Nigeria qu’il décide de poursuivre ce qu’il appelle le djihad. Droukdel, cachant le vrai visage de son organisation, veut venger les centaines de musulmans assassinés. Il offre ses services aux musulmans de ce pays pour soi-disant les entraîner à l’usage des armes. Droukdel tente de s’imposer sur une terre qui vit une redoutable crise politique, sécuritaire et sociale soit là, où tous les ingrédients sont favorables au terrorisme. Il espère voir ce pays aussi meurtri que la Somalie où le vide administratif y règne en maître et où des tribus s’entretuent pour le pouvoir. Car c’est une question de pouvoir. Le présumé n°1 d’Al Qaîda au Maghreb, qui n’arrive même pas à sortir de son trou de peur de tomber entre les mains de l’ANP, n’a pas trouvé mieux pour attirer l’attention sur lui. Des stratèges bien avertis soulignent que le phénomène Droukdel ignore tout du contexte dans ces pays, le Nigeria, le Mali, la Mauritanie.
Ikram GHIOUA
Hier insécurité au Nord, aujourd’hui insécurité à Bamako : Jusqu’à où veut-on amener le Mali ?
Diallo- Ciwara Info, 04/02/2010
Hier insécurité au Nord, aujourd’hui insécurité à Bamako : Jusqu’à où veut-on amener le Mali ?
jeudi 4 février 2010
Depuis quelques mois, l’insécurité a pris des proportions inquiétantes au Mali. Chaque jour, on apprend des cas du vol, de règlement de compte, d’assassinat, du cambriolage, du braquage et du trafic de drogues et d’armes. Les Maliens ne savent plus où se donner la tête. Il urge de trouver des solutions idoines à ce phénomène. Les autorités viendront-elles à bout de cette insécurité ? Difficile à répondre.
Les maux qui menacent notre société sont nombreux, dont le principal est l’insécurité. Avec 14 commissariats de police disséminés à travers le district de Bamako, les cas d’insécurité ne font que se multiplier de jour en jour. Les pauvres citoyens ne dorment plus ni vaquer dans la tranquillité d’esprit à leurs occupations quotidiennes. Partout, on reconnaît que les moyens mis à la disposition des forces de sécurité n’admettent pas l’enracinement de l’insécurité dans notre pays, particulièrement dans la ville de Bamako où désormais la nuit tombée, on ne peut plus sortir le nez.
En effet, certains porteurs d’uniforme seraient en complicité avec les bandits qui pillent ou cisaillent les portes des grands magasins de la place. A cela s’ajoutent, les domiciles des richissimes dont les noms n’existeraient pas dans le répertoire téléphonique des chefs. Lesquels ? Renseignez-vous ! Les agents connaissent bien les nids, les lieux de résidence des bandits et les réseaux des malfrats, mais ne font que s’adonner au racket des laborieux gens en partance ou au retour de leurs lieux de travail. Ils feraient même des combines les plus inimaginables avec les bandits en vue d’acquérir de réputation ou d’avoir de promotion.
Souvent aussi, les policiers, gardes et gendarmes ayant le sens du patriotisme et la valeur de leurs bulletins de salaires, redoutent les armes utilisées par les malfrats qui sont plus sophistiquées que les siennes. Donc, en cas d’échange des tirs, ils prennent leurs jambes à leur cou pour se sauver.
Autre faille dans la lutte contre l’insécurité c’est que parfois, les malfrats sont informés des jours, heures et zones d’intervention des éléments. De sources crédibles font croire que certaines hiérarchies seraient impliquées dans le trafic d’armes et de drogues. Ce qui fait que certains malfrats opéreraient avec des armes répertoriées au niveau des services de sécurité.
Quelques chefs de gangs ou têtes de réseau seraient sous la couverture de certains hauts responsables pour l’écoulement des produits illicites qu’ils importent. C’est pourquoi, il n’est pas étonnant de croiser dans la rue le malfaiteur arrêté la veille. Les patrouilles nocturnes consisteraient à dire aux bandits ‘’attention, nous sommes là. Il y a un deal entre nous qu’il faut respecter au risque de se voir mettre sous le verrou’’. Elles viseraient également à mettre de la limite aux dégâts causés par les malfrats.
Aujourd’hui, les patrouilles se font n’importe comment ! Au lieu d’aller cueillir les bandits, on se promène devant les night-clubs, bars et restaurants pour gaspiller des carburants en ramassant les mecs et leurs copines. Et, quand on aide les forces de sécurité en les filant l’information, on est plus tard dénoncé. Par qui ? On ne sait pas comment. Du coup, les populations ne prennent plus aucun risque de fournir l’information aux chefs des brigades de recherche (BR).
C’est ce cocktail de problèmes qui abouti à la naissance de tous les phénomènes qu’on connait aujourd’hui au Mali. La responsabilité se situe d’abord au niveau des plus hautes autorités nationales. Hier, c’était l’insécurité au nord de notre pays avec Ibrahim Ag Bahanga dont les causes restent encore diversement expliquées. Aujourd’hui, c’est l’insécurité en plein jour à Bamako. Jusqu’à où veut-on amener le Mali. Bamako est devenu une capitale de haute insécurité.
I Diallo
Hier insécurité au Nord, aujourd’hui insécurité à Bamako : Jusqu’à où veut-on amener le Mali ?
jeudi 4 février 2010
Depuis quelques mois, l’insécurité a pris des proportions inquiétantes au Mali. Chaque jour, on apprend des cas du vol, de règlement de compte, d’assassinat, du cambriolage, du braquage et du trafic de drogues et d’armes. Les Maliens ne savent plus où se donner la tête. Il urge de trouver des solutions idoines à ce phénomène. Les autorités viendront-elles à bout de cette insécurité ? Difficile à répondre.
Les maux qui menacent notre société sont nombreux, dont le principal est l’insécurité. Avec 14 commissariats de police disséminés à travers le district de Bamako, les cas d’insécurité ne font que se multiplier de jour en jour. Les pauvres citoyens ne dorment plus ni vaquer dans la tranquillité d’esprit à leurs occupations quotidiennes. Partout, on reconnaît que les moyens mis à la disposition des forces de sécurité n’admettent pas l’enracinement de l’insécurité dans notre pays, particulièrement dans la ville de Bamako où désormais la nuit tombée, on ne peut plus sortir le nez.
En effet, certains porteurs d’uniforme seraient en complicité avec les bandits qui pillent ou cisaillent les portes des grands magasins de la place. A cela s’ajoutent, les domiciles des richissimes dont les noms n’existeraient pas dans le répertoire téléphonique des chefs. Lesquels ? Renseignez-vous ! Les agents connaissent bien les nids, les lieux de résidence des bandits et les réseaux des malfrats, mais ne font que s’adonner au racket des laborieux gens en partance ou au retour de leurs lieux de travail. Ils feraient même des combines les plus inimaginables avec les bandits en vue d’acquérir de réputation ou d’avoir de promotion.
Souvent aussi, les policiers, gardes et gendarmes ayant le sens du patriotisme et la valeur de leurs bulletins de salaires, redoutent les armes utilisées par les malfrats qui sont plus sophistiquées que les siennes. Donc, en cas d’échange des tirs, ils prennent leurs jambes à leur cou pour se sauver.
Autre faille dans la lutte contre l’insécurité c’est que parfois, les malfrats sont informés des jours, heures et zones d’intervention des éléments. De sources crédibles font croire que certaines hiérarchies seraient impliquées dans le trafic d’armes et de drogues. Ce qui fait que certains malfrats opéreraient avec des armes répertoriées au niveau des services de sécurité.
Quelques chefs de gangs ou têtes de réseau seraient sous la couverture de certains hauts responsables pour l’écoulement des produits illicites qu’ils importent. C’est pourquoi, il n’est pas étonnant de croiser dans la rue le malfaiteur arrêté la veille. Les patrouilles nocturnes consisteraient à dire aux bandits ‘’attention, nous sommes là. Il y a un deal entre nous qu’il faut respecter au risque de se voir mettre sous le verrou’’. Elles viseraient également à mettre de la limite aux dégâts causés par les malfrats.
Aujourd’hui, les patrouilles se font n’importe comment ! Au lieu d’aller cueillir les bandits, on se promène devant les night-clubs, bars et restaurants pour gaspiller des carburants en ramassant les mecs et leurs copines. Et, quand on aide les forces de sécurité en les filant l’information, on est plus tard dénoncé. Par qui ? On ne sait pas comment. Du coup, les populations ne prennent plus aucun risque de fournir l’information aux chefs des brigades de recherche (BR).
C’est ce cocktail de problèmes qui abouti à la naissance de tous les phénomènes qu’on connait aujourd’hui au Mali. La responsabilité se situe d’abord au niveau des plus hautes autorités nationales. Hier, c’était l’insécurité au nord de notre pays avec Ibrahim Ag Bahanga dont les causes restent encore diversement expliquées. Aujourd’hui, c’est l’insécurité en plein jour à Bamako. Jusqu’à où veut-on amener le Mali. Bamako est devenu une capitale de haute insécurité.
I Diallo
Assassinat de quatre saoudiens à la frontière Niger – Mali : Un des présumés assassins arrêté hier à Gao par la SE
Chahana Takiou- 22 Septembre, 04/02/2010
Assassinat de quatre saoudiens à la frontière Niger – Mali : Un des présumés assassins arrêté hier à Gao par la SE
jeudi 4 février 2010
Dans notre parution n°045 du lundi 4 janvier 2010, nous titrions à la Une et en page 4 : "Après l’assassinat des quatre saoudiens à la frontière Mali-Niger, une douanière malienne arrêtée à Niamey, 4 soldats nigériens tués au Mali". Dans cet article nous écrivions ceci : "Le 30 décembre dernier, après l’arrestation la veille trois bergers maliens, pour les besoins de l’enquête dans l’assassinat des saoudiens, une douanière malienne, Oujdou Walette Amassare, chef de douane à Ménaka, en séjour à Niamey pour un mariage, a été mise aux arrêts. On reproche uniquement à cette dame d’avoir loué son véhicule aux saoudiens agressés. En outre, deux Touaregs de Kidal et un Arabe nigérien ont également été appréhendés à Agadez, pour la simple et bonne raison que des objets des saoudiens tués ont été retrouvés dans leur véhicule. Par ailleurs, nous avons appris de bonnes sources qu’au cours d’une patrouille de l’armée nigérienne sur le territoire malien, quatre militaires, dont un capitaine ont trouvé la mort, suite à un accrochage vers Tin-Essako, avec une bande armée non encore identifiée".
Eh bien ! Le royaume d’Arabie Saoudite suit l’affaire de près. C’est ainsi qu’une forte pression a été mise sur Niamey et Bamako pour traquer les assassins des Saoudiens. Après l’arrestation de cette douanière, elle a été inculpée par le parquet de Niamey pour "complicité d’assassinat".
Dans son audition, des indices ont orienté les enquêteurs vers son mari, Cheïbane Ould Hama, réputé être un grand bandit, spécialisé dans les enlèvements de voiture. C’est ainsi que Interpol a été mis à contribution au Niger, au Mali et au Burkina Faso. Dans les services spécialisés de ces trois pays, la photo de Cheïbane Ould Hama est affichée partout. Les agents de service de renseignements des trois pays ont été fortement mobilisés. Le professionnalisme aidant, ceux du Mali ont réussi tôt dans la journée du mercredi 3 février à mettre le grappin sur ce présumé assassin, dans la ville de Gao, notamment dans le quartier huppé dénommé : "Château". Cheïbane Ould Hama était venu à une invitation lorsqu’il a été appréhendé dans son véhicule par des policiers en tenue civile.
La bagarre, nous a-t-on dit, a été chaude. Il aura fallu lui mettre une balle dans la jambe pour le neutraliser. Il est présentement sous haute surveillance militaire à l’hôpital régional de Gao. Un jeun homme, un innocent a ainsi pris une autre balle perdue au cours des échauffourées. Il est également en traitement dans le même hôpital.
A suivre.
Chahana Takiou
Assassinat de quatre saoudiens à la frontière Niger – Mali : Un des présumés assassins arrêté hier à Gao par la SE
jeudi 4 février 2010
Dans notre parution n°045 du lundi 4 janvier 2010, nous titrions à la Une et en page 4 : "Après l’assassinat des quatre saoudiens à la frontière Mali-Niger, une douanière malienne arrêtée à Niamey, 4 soldats nigériens tués au Mali". Dans cet article nous écrivions ceci : "Le 30 décembre dernier, après l’arrestation la veille trois bergers maliens, pour les besoins de l’enquête dans l’assassinat des saoudiens, une douanière malienne, Oujdou Walette Amassare, chef de douane à Ménaka, en séjour à Niamey pour un mariage, a été mise aux arrêts. On reproche uniquement à cette dame d’avoir loué son véhicule aux saoudiens agressés. En outre, deux Touaregs de Kidal et un Arabe nigérien ont également été appréhendés à Agadez, pour la simple et bonne raison que des objets des saoudiens tués ont été retrouvés dans leur véhicule. Par ailleurs, nous avons appris de bonnes sources qu’au cours d’une patrouille de l’armée nigérienne sur le territoire malien, quatre militaires, dont un capitaine ont trouvé la mort, suite à un accrochage vers Tin-Essako, avec une bande armée non encore identifiée".
Eh bien ! Le royaume d’Arabie Saoudite suit l’affaire de près. C’est ainsi qu’une forte pression a été mise sur Niamey et Bamako pour traquer les assassins des Saoudiens. Après l’arrestation de cette douanière, elle a été inculpée par le parquet de Niamey pour "complicité d’assassinat".
Dans son audition, des indices ont orienté les enquêteurs vers son mari, Cheïbane Ould Hama, réputé être un grand bandit, spécialisé dans les enlèvements de voiture. C’est ainsi que Interpol a été mis à contribution au Niger, au Mali et au Burkina Faso. Dans les services spécialisés de ces trois pays, la photo de Cheïbane Ould Hama est affichée partout. Les agents de service de renseignements des trois pays ont été fortement mobilisés. Le professionnalisme aidant, ceux du Mali ont réussi tôt dans la journée du mercredi 3 février à mettre le grappin sur ce présumé assassin, dans la ville de Gao, notamment dans le quartier huppé dénommé : "Château". Cheïbane Ould Hama était venu à une invitation lorsqu’il a été appréhendé dans son véhicule par des policiers en tenue civile.
La bagarre, nous a-t-on dit, a été chaude. Il aura fallu lui mettre une balle dans la jambe pour le neutraliser. Il est présentement sous haute surveillance militaire à l’hôpital régional de Gao. Un jeun homme, un innocent a ainsi pris une autre balle perdue au cours des échauffourées. Il est également en traitement dans le même hôpital.
A suivre.
Chahana Takiou
Kidal : Le nouveau Gouverneur a prêté serment
Adama Diarra (AMAP KIDAL)- L’Essor, 04/02/2010
Kidal : Le nouveau Gouverneur a prêté serment
jeudi 4 février 2010
La salle de conférence du gouvernorat de Kidal a accueilli la cérémonie solennelle de prestation de serment de Yaya Dolo, le nouveau gouverneur de la Région.
La cérémonie était présidée par le président du tribunal de Kidal, Lassana Diakité, qui avait à ses côtés le greffier en chef, Minkoro Sangaré, et le représentant du parquet venu de Gao. L’audience était ouverte au grand public Le nouveau gouverneur a franchi tous les échelons de l’Administration. Sorti de l’École normale d’administration (ENA) en 1979, il a servi respectivement dans les régions de Gao, Tombouctou, Mopti, Ségou, Sikasso, Koulikoro.
De 2004 à 2008, Yaya Dolo était en poste à Kidal comme directeur de cabinet du gouverneur. Avant d’être nommé gouverneur de la région de Kidal, il était le directeur de cabinet du gouverneur de Ségou. « Pensez à la situation matérielle et morale des agents de l’État qui ont accepté de venir servir à Kidal, une région où les conditions sont extrêmement difficiles. Instaurez l’autorité de l’État de façon pédagogique et progressive. Faites preuve de compassion et non de complaisance. Kidal a ses réalités », a conseillé le président du tribunal au nouveau chef de l’exécutif régional.
Adama Diarra (AMAP KIDAL)
Kidal : Le nouveau Gouverneur a prêté serment
jeudi 4 février 2010
La salle de conférence du gouvernorat de Kidal a accueilli la cérémonie solennelle de prestation de serment de Yaya Dolo, le nouveau gouverneur de la Région.
La cérémonie était présidée par le président du tribunal de Kidal, Lassana Diakité, qui avait à ses côtés le greffier en chef, Minkoro Sangaré, et le représentant du parquet venu de Gao. L’audience était ouverte au grand public Le nouveau gouverneur a franchi tous les échelons de l’Administration. Sorti de l’École normale d’administration (ENA) en 1979, il a servi respectivement dans les régions de Gao, Tombouctou, Mopti, Ségou, Sikasso, Koulikoro.
De 2004 à 2008, Yaya Dolo était en poste à Kidal comme directeur de cabinet du gouverneur. Avant d’être nommé gouverneur de la région de Kidal, il était le directeur de cabinet du gouverneur de Ségou. « Pensez à la situation matérielle et morale des agents de l’État qui ont accepté de venir servir à Kidal, une région où les conditions sont extrêmement difficiles. Instaurez l’autorité de l’État de façon pédagogique et progressive. Faites preuve de compassion et non de complaisance. Kidal a ses réalités », a conseillé le président du tribunal au nouveau chef de l’exécutif régional.
Adama Diarra (AMAP KIDAL)
mercredi 3 février 2010
Mauritanie: fin du "dialogue spirituel" mené en prison avec les jihadistes
03/02/2010 21:02
NOUAKCHOTT, 3 fév 2010 (AFP)
Mauritanie: fin du "dialogue spirituel" mené en prison avec les jihadistes
Le "dialogue spirituel" lancé en janvier à la prison de Nouakchott, entre des théologiens mandatés par le gouvernement et des jihadistes détenus, a pris fin, a annoncé mercredi un porte-parole de la commission gouvernementale, assurant qu'il avait "réussi à 90%".
"Nous avons informé le président de la République des bons résultats du dialogue qui a réussi à 90%", a déclaré le rapporteur de la commission, Abdallahi Ould Eminou, au sortir d'une rencontre avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Cette rencontre marquait la fin du dialogue avec les jeunes salafistes incarcérés, "dont certains portent des idées extrémistes", selon l'érudit.
M. Ould Eminou a affirmé que "ce genre de dialogue conduit généralement à la solution des problèmes nationaux de façon convenable, acceptée" et peut éviter à la Mauritanie "les dérives dont ont été victimes d'autres pays".
Un haut responsable de la commission gouvernementale avait annoncé mardi que les trois théologiens avaient limité, ces derniers jours, la discussion "aux éléments les plus durs" parmi les présumés combattants islamistes en instance de jugement. Cette source gouvernementale avait alors soutenu que le cercle des "jihadistes endurcis" se réduisait "comme peau de chagrin".
Parmi "les plus durs" figure le Mauritanien Al-Khadim Ould Semman, qui avait exhibé une pancarte portant le nom d'Al-Qaïda durant la cérémonie d'ouverture du dialogue et qui affirme parler au nom de "ceux qui portent les armes pour combattre les mécréants".
Tchad : le président Déby à Khartoum le 8 fevrier
Tchad : le président Déby à Khartoum le 8 février
(AFP)
N'DJAMENA — Le président tchadien Idriss Deby Itno a annoncé mercredi qu'il allait rencontrer le président soudanais Omar el-Béchir à Khartoum le 8 février, une délégation tchadienne se rendant dès jeudi à Khartoum dans le cadre de la création de la force mixte tchado-soudanaise.
"J'irai le 8 février à Khartoum discuter avec le président el-Béchir", a affirmé M. Deby à N'Djamena lors d'une audience accordée à des représentants de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) rassemblés au Tchad
"Je suis un homme de dialogue et d'ouverture. La guerre n'a jamais arrangé les choses et je sais de quoi je parle messieurs les parlementaires. Le Tchad veut vivre en parfaite harmonie avec tous ses voisins", a-t-il assuré.
Le Tchad et le Soudan, qui entretiennent des relations chaotiques depuis cinq ans, s'accusant notamment de soutenir des rébellions hostiles à leur pouvoir, ont signé mi-janvier à N'Djamena un "accord de normalisation" assorti d'un "protocole de sécurisation des frontières".
Dans ces accords, les deux pays se sont engagés à cesser tout soutien à leurs mouvements rebelles respectifs et ont également établi un calendrier en vue de la création d'une force mixte.
Parallèlement, une source officielle tchadienne a indiqué mercredi que le secrétaire d'État à la Défense Mahamat Bechir Okoromi conduirait jeudi une délégation à Khartoum.
"Ce déplacement doit servir pour la mise en oeuvre du chronogramme et rendre effectif le calendrier arrêté" pour la force mixte, a indiqué cette source sous couvert d'anonymat, ajoutant "qu'il s'agira également de définir le cadre juridique de cette force".
La première étape du calendrier prévoit "les préparatifs du contingents du 15 au 31 janvier", puis le regroupement "des forces à l'intérieur des frontières des deux pays du 1 au 7 février". Du 8 au 15 février, il y aura un regroupement "des forces mixtes dans les deux pays" et leur "mise en place effective dans les postes d'observation d'Abeché (est Tchad) et El-Geneina (ouest Soudan)" avant le déploiement au 20 février.
Le Tchad et le Soudan "se sont donné un délai de deux mois pour prendre chacun les mesures qu'il faut pour mettre un terme à toute présence, tout soutien et toute action des groupes armés (hostiles) à l'un ou l'autre pays", selon le texte de l'accord.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés
(AFP)
N'DJAMENA — Le président tchadien Idriss Deby Itno a annoncé mercredi qu'il allait rencontrer le président soudanais Omar el-Béchir à Khartoum le 8 février, une délégation tchadienne se rendant dès jeudi à Khartoum dans le cadre de la création de la force mixte tchado-soudanaise.
"J'irai le 8 février à Khartoum discuter avec le président el-Béchir", a affirmé M. Deby à N'Djamena lors d'une audience accordée à des représentants de l'Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) rassemblés au Tchad
"Je suis un homme de dialogue et d'ouverture. La guerre n'a jamais arrangé les choses et je sais de quoi je parle messieurs les parlementaires. Le Tchad veut vivre en parfaite harmonie avec tous ses voisins", a-t-il assuré.
Le Tchad et le Soudan, qui entretiennent des relations chaotiques depuis cinq ans, s'accusant notamment de soutenir des rébellions hostiles à leur pouvoir, ont signé mi-janvier à N'Djamena un "accord de normalisation" assorti d'un "protocole de sécurisation des frontières".
Dans ces accords, les deux pays se sont engagés à cesser tout soutien à leurs mouvements rebelles respectifs et ont également établi un calendrier en vue de la création d'une force mixte.
Parallèlement, une source officielle tchadienne a indiqué mercredi que le secrétaire d'État à la Défense Mahamat Bechir Okoromi conduirait jeudi une délégation à Khartoum.
"Ce déplacement doit servir pour la mise en oeuvre du chronogramme et rendre effectif le calendrier arrêté" pour la force mixte, a indiqué cette source sous couvert d'anonymat, ajoutant "qu'il s'agira également de définir le cadre juridique de cette force".
La première étape du calendrier prévoit "les préparatifs du contingents du 15 au 31 janvier", puis le regroupement "des forces à l'intérieur des frontières des deux pays du 1 au 7 février". Du 8 au 15 février, il y aura un regroupement "des forces mixtes dans les deux pays" et leur "mise en place effective dans les postes d'observation d'Abeché (est Tchad) et El-Geneina (ouest Soudan)" avant le déploiement au 20 février.
Le Tchad et le Soudan "se sont donné un délai de deux mois pour prendre chacun les mesures qu'il faut pour mettre un terme à toute présence, tout soutien et toute action des groupes armés (hostiles) à l'un ou l'autre pays", selon le texte de l'accord.
Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés
Tchad: ministre Environnement limogé pour avoir permis l'abattage d'arbres
Romandie News
Tchad: ministre Environnement limogé pour avoir permis l'abattage d'arbres
N'DJAMENA - Le ministre tchadien de l'Environnement et des ressources halieutiques le Professeur Ali Souleyman Dabye a été limogé mercredi, selon des sources officielles, apparemment pour avoir permis l'abattage d'arbres autour de N'Djamena.
"Il est mis fin aux fonctions du ministre", indique le décret lu à la radio sans préciser de raisons.
Un membre du gouvernement a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat que le ministre avait délivré "une autorisation à un général de l'armée pour l'abattage des arbres dans un périmètre à perte de vue à la sortie sud de N'Djamena".
Or, les autorités tchadiennes ont, dans le cadre de la lutte contre la déforestation et la désertification, strictement interdit l'abattage des arbres près de N'Djamena, interdisant même la vente de charbon de bois dans la capitale.
En août 2007, le président Idriss Deby Itno avait lancé un plan de ceinture verte autour de la capitale, où un million d'arbre doivent être plantés.
Mais N'Djamena a été la cible de plusieurs attaques rebelles ces dernières années.
En 2008, les rebelles ont même atteint les portes du palais présidentiel et étaient tout proches de renverser le régime.
Après l'attaque, les autorités avaient fait couper des arbres centenaires qui étaient la fierté de l'avenue du Général de Gaulle parce que les rebelles avaient bénéficié de leur protection lors de l'attaque.
(©AFP / 03 février 2010 21h25)
Tchad: ministre Environnement limogé pour avoir permis l'abattage d'arbres
N'DJAMENA - Le ministre tchadien de l'Environnement et des ressources halieutiques le Professeur Ali Souleyman Dabye a été limogé mercredi, selon des sources officielles, apparemment pour avoir permis l'abattage d'arbres autour de N'Djamena.
"Il est mis fin aux fonctions du ministre", indique le décret lu à la radio sans préciser de raisons.
Un membre du gouvernement a indiqué à l'AFP sous couvert de l'anonymat que le ministre avait délivré "une autorisation à un général de l'armée pour l'abattage des arbres dans un périmètre à perte de vue à la sortie sud de N'Djamena".
Or, les autorités tchadiennes ont, dans le cadre de la lutte contre la déforestation et la désertification, strictement interdit l'abattage des arbres près de N'Djamena, interdisant même la vente de charbon de bois dans la capitale.
En août 2007, le président Idriss Deby Itno avait lancé un plan de ceinture verte autour de la capitale, où un million d'arbre doivent être plantés.
Mais N'Djamena a été la cible de plusieurs attaques rebelles ces dernières années.
En 2008, les rebelles ont même atteint les portes du palais présidentiel et étaient tout proches de renverser le régime.
Après l'attaque, les autorités avaient fait couper des arbres centenaires qui étaient la fierté de l'avenue du Général de Gaulle parce que les rebelles avaient bénéficié de leur protection lors de l'attaque.
(©AFP / 03 février 2010 21h25)
Un cargo libyen capturé dans le Golfe d'Aden
2010-02-03 18:25:25 | AFP
Un cargo libyen capturé dans le Golfe d'Aden
AFP
jeune Afrique
Un cargo libyen battant pavillon nord-coréen a été capturé mercredi matin par des pirates dans le Golfe d'Aden, a annoncé la force navale anti-piraterie de l'UE, Atalante dans un communiqué.
Le navire, M/V RIM, d'une capacité de 4. 800 tonnes, a été capturé dans le nord-ouest du Golfe d'Aden au sud des côtes du Yemen, a précisé Atalante.
Le cargo, qui appartient à la société libyenne White Sea Shipping, n'avait pas été enregistré auprès des autorités chargées de surveiller cette zone de l'océan Indien. Atalante ignore combien de membres d'équipage se trouvaient à bord et leur nationalité.
A quand le sommet sur l’AQMI ?
Hyacinthe Sanou-03-02-10-http://www.lobservateur.bf
A quand le sommet sur l’AQMI ?
mercredi 3 février 2010
Comme du lait sur le feu, la crise couvait depuis quelques temps entre l’Algérie et le Mali au sujet des exactions d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) dans la sous-région sahélienne.
Jusque-là pourtant, le langage diplomatique a toujours prévalu entre les deux Etats malgré la « guerre des mots » qui a vu journalistes algériens et maliens, chacun à son tour, rejeter la faute sur l’un des deux pays par articles interposés.
Malheureusement, le lait a fini par déborder et se verser, la crise éclatant au grand jour notamment au cours du 14e sommet de l’Union africaine, ouvert le 30 janvier 2010 à Addis-Abeba, avec cette brusque tension entre les deux pays. En effet, les Algériens accusent le Mali de laxisme flagrant face aux combattants de l’AQMI, et estiment que le Niger est beaucoup plus coopératif arguant que ce n’est pas un hasard si les terroristes ne sont pas installés dans le désert nigérien. Alger pointe également du doigt les mauvaises médiations engagées par Bamako pour la libération d’otages occidentaux, médiations qui se terminent presque toujours par le versement de rançons, à tel point qu’un diplomate algérien a affirmé :
« Les Maliens participent indirectement au financement d’Al Qaida ». Du côté malien, on estime ne pas avoir de leçon à recevoir en matière de coopération antiterroriste : « C’est un mauvais procès. Personne ne contrôle ces islamistes y compris l’Algérie malgré les moyens militaires dont elle dispose ». Ainsi, il est bien loin le temps où les présidents Amadou Toumani Touré du Mali, Mouammar Kadhafi de la Libye et Abdelaziz Bouteflika d’Algérie se sont réunis en marge du Sommet de l’OUA, tenu à Syrte en juillet dernier, afin de porter le coup de grâce au terrorisme dans la région en mettant en place une stratégie d’offensive.
Al Qaida au Maghreb islamique sévit toujours. Pire, la bande sahélo-saharienne a même été transformée en une sorte de ventre mou, refuge de prédilection pour les terroristes qui s’y replient une fois leurs crimes perpétrés. Seulement, pouvait-il en être autrement de ce vaste no man’s land ? Les pays qui se le partagent, notamment le Niger (1 267 000 km2), le Mali (1 241 238 km2) et la Mauritanie (1 030 700 km2) sont trop grands et trop indigents pour lutter efficacement contre la Nébuleuse qui se délecte justement de l’immensité de leur territoire.
L’Algérie semble donc la mieux nantie pour venir à bout de ce phénomène qui, rappelons-le, a vu le jour sur ses terres, avec le changement de nom de l’organisation islamique armée algérienne, le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) devenu l’AQMI. Cependant, tant qu’il y aura pas d’entente entre les principaux intéressés, la lutte contre le terrorisme sera vouée à l’échec. Et ce n’est non plus en s’étripant dans la salle qui abrite la rencontre de l’UA que le problème sera résolu.
Aussi, peut-on se rallier à l’idée de l’inénarrable président sénégalais, Abdoulaye Wade, d’organiser un sommet sur la Nébuleuse regroupant les Etats concernés et les grandes puissances dont les ressortissants sont les plus visés par les prises d’otages de l’organisation terroriste. Cette rencontre permettrait surtout d’aplanir les divergences et de conjuguer les efforts afin d’obtenir des résultats probants dans la lutte contre le phénomène. Même les nations les plus puissantes ne sont pas épargnées par le terrorisme dont elles ont du mal à se départir ; alors plus que jamais, un front commun est nécessaire pour vaincre l’AQMI. Ne dit-on pas que l’union fait la force ?
Par Hyacinthe Sanou
Abdelmalek Droukdel, le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, propose d'armer et de former les musulmans du Nigeria
Afrique
nouvel OBS.com
Al-Qaïda propose d'armer et de former les musulmans nigérians
AP | 01.02.2010 | 20:33
Abdelmalek Droukdel, le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, propose d'armer et de former les musulmans du Nigeria, qu'il estime victimes d'une "croisade" menée par leurs compatriotes chrétiens.
"Nous sommes prêts à entraîner vos fils à l'usage d'armes", déclare-t-il dans un message publié lundi sur un site web. Il offre un soutien en "hommes, armes, munitions et équipement".
Le chef d'Al-Qaïda au Maghreb islamique exhorte les Nigérians à "pousser (leurs) fils dans les champs de bataille du djihad pour qu'ils deviennent l'avant-garde combattante dans la défense du sang et de l'honneur des musulmans".
Le mois dernier, des violences ont opposé chrétiens et musulmans dans le centre du Nigeria, faisant 326 morts. Mais Droukdel affirme que seuls des musulmans - plus de 500 au total - ont été tués. "C'est clairement un massacre uniquement contre les musulmans", dit-il.
"La seule façon de mettre un terme à ces massacres sans fin et de rétablir vos droits", plaide-t-il, "c'est de vous préparer à la guerre sainte et le meilleur exemple vous est donné par vos frères en Somalie qui affrontent les croisés éthiopiens". AP
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