TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mercredi 4 mars 2009
Des leaders de groupes armés touaregs du Mali chez Kadhafi
Afrique en Ligne - 03/03/09
mercredi 4 mars 2009
Des leaders de groupes armés touaregs du Mali chez Kadhafi Actualités - Sécurité-conflit Syrte, Libye - Le guide libyen Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine (UA), a reçu mardi à Syrte (centre de Libye) une délégation de leaders d’ex-mouvements armés touaregs du Mali, conduite par l’ancien ministre, Mohamed Ag Aghlaf.
La délégation comprend le parlementaire malien Daiti Selmou, chef du mouvement "Tesslit" qui a déposé dernièrement les armes en réponse à l’appel du guide Kadhafi ; le maire de la municipalité de Tesslit, Abdallah Ag Békaye, et Akli Iknen Ag Sleimane, chef du mouvement "Arb Banda", qui a annoncé lundi son intention de déposer les armes.
D’autres dirigeants de mouvements armés dans le Nord du Mali, qui ont déposé les armes en réponse également à l’appel lancé par le leader libyen à l’endroit des groupes rebelles au Nord du Mali et du Niger afin d’abandonner la violence, ont été aussi reçus par le leader libyen.
Tous les membres de la délégation ont, selon une source officielle libyenne, affirmé leur intention de suivre la voie de la paix et ont pris l’engagement devant le guide Mouammar Kadhafi de s’intégrer dans la société malienne et de s’inscrire dans le processus politique, "en signe de respect de son appel permanent pour l’abandon de la violence".
Syrte - 03/03/2009
Pana
Frontière Mali / Niger : Le forum pour la paix passe à côté du problème islamiste
Le Nouvelliste - 04/03/2009
mercredi 4 mars 2009
Du mercredi 24 au jeudi 25 février 2009, s’est tenu dans la capitale nigérienne un forum consacré à la recherche de la paix dans le vaste désert que nous partageons avec le Niger. Ce forum, premier du genre, a enregistré la participation d’une centaine de personnes composée de notables, d’autorités administratives et politiques des zones frontalières. Le souci premier de ce beau monde se résume à la problématique de l’insécurité dans leur zone frontalière.
Au sortir des deux jours de travaux, les autorités nigériennes et les nôtres ont formulé plusieurs recommandations qui seront soumises aux présidents Tandja et Touré pour exécution.
La première recommandation sur laquelle les deux sommités auront à étudier est la levée de l’état d’alerte dans le nord du Niger. Cet état d’alerte, faut - il le rappeler a été instauré par le Niger depuis un an et demi, avant d’être prolongé de trois mois en début de semaine par le président Tandja.
La suivante recommandation sonne comme une victoire du président ATT. Le forum a chaleureusement apprécié sa stratégie de gestion de la crise touarègue ; toute chose qui a poussé la centaine de participants a demande aux autorités nigériennes de s’inspirer du cas malien dans le règlement de la crise touarègue. Il s’agit d’accepter et de privilégier le dialogue plutôt que les armes. Ce qui semble ne pas être du goût de Niamey qui a toujours mis en avant l’affrontement armé avec les touaregs, toujours assimilés à des bandits armés.
Pour arriver à cette fin, le forum a proposé la création d’un comité qui sera investi du pouvoir d’amener les deux parties (autorités nigériennes et rébellion touarègue) à s’asseoir autour d’une table. Cependant, le forum a pris soin d’écarter toute implication de citoyen qui, se cachant derrière le trafic de drogues et d’armes, revendique une quelconque rébellion. Seules, les revendications politiques sont recevables, a indiqué un membre influent du forum.
Dans l’immédiat, le forum a demandé l’arrêt des hostilités et la pose des mines dans le nord du Niger. La libération des prisonniers de part et d’autre, à commencer par les femmes détenues qui sont les premières victimes de cette insécurité. L’amnistie des militaires et combattants responsables de crimes a été aussi évoqué.
Pour finir, des mesures concrètes ont été prises du côté des frontières. Il s’agit pour les deux Etats d’élaborer des stratégies et de trouver des moyens leur permettant de combattre côte à côte le grand banditisme et le trafic.
Le forum pour la paix aura vécu, seulement nous avons regretté le fait que les participants à cette grandiose rencontre ont tout fait pour éviter la délicate question de l’islamisme, un phénomène qui s’étend de plus en plus dans le no man’s land que partagent nos deux Etats. C’est vrai que le forum a parlé de " combattre le grand banditisme " mais à savoir si ce grand banditisme veut dire " islamisme " ou s’il faut en chercher d’autre.
En tout cas, le danger imminent qui plane sur nos têtes est cet islamisme incarné par le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, baptisé aujourd’hui Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Seybou KEITA
Le Nouvelliste, est seul responsable du contenu de cet article
mercredi 4 mars 2009
Du mercredi 24 au jeudi 25 février 2009, s’est tenu dans la capitale nigérienne un forum consacré à la recherche de la paix dans le vaste désert que nous partageons avec le Niger. Ce forum, premier du genre, a enregistré la participation d’une centaine de personnes composée de notables, d’autorités administratives et politiques des zones frontalières. Le souci premier de ce beau monde se résume à la problématique de l’insécurité dans leur zone frontalière.
Au sortir des deux jours de travaux, les autorités nigériennes et les nôtres ont formulé plusieurs recommandations qui seront soumises aux présidents Tandja et Touré pour exécution.
La première recommandation sur laquelle les deux sommités auront à étudier est la levée de l’état d’alerte dans le nord du Niger. Cet état d’alerte, faut - il le rappeler a été instauré par le Niger depuis un an et demi, avant d’être prolongé de trois mois en début de semaine par le président Tandja.
La suivante recommandation sonne comme une victoire du président ATT. Le forum a chaleureusement apprécié sa stratégie de gestion de la crise touarègue ; toute chose qui a poussé la centaine de participants a demande aux autorités nigériennes de s’inspirer du cas malien dans le règlement de la crise touarègue. Il s’agit d’accepter et de privilégier le dialogue plutôt que les armes. Ce qui semble ne pas être du goût de Niamey qui a toujours mis en avant l’affrontement armé avec les touaregs, toujours assimilés à des bandits armés.
Pour arriver à cette fin, le forum a proposé la création d’un comité qui sera investi du pouvoir d’amener les deux parties (autorités nigériennes et rébellion touarègue) à s’asseoir autour d’une table. Cependant, le forum a pris soin d’écarter toute implication de citoyen qui, se cachant derrière le trafic de drogues et d’armes, revendique une quelconque rébellion. Seules, les revendications politiques sont recevables, a indiqué un membre influent du forum.
Dans l’immédiat, le forum a demandé l’arrêt des hostilités et la pose des mines dans le nord du Niger. La libération des prisonniers de part et d’autre, à commencer par les femmes détenues qui sont les premières victimes de cette insécurité. L’amnistie des militaires et combattants responsables de crimes a été aussi évoqué.
Pour finir, des mesures concrètes ont été prises du côté des frontières. Il s’agit pour les deux Etats d’élaborer des stratégies et de trouver des moyens leur permettant de combattre côte à côte le grand banditisme et le trafic.
Le forum pour la paix aura vécu, seulement nous avons regretté le fait que les participants à cette grandiose rencontre ont tout fait pour éviter la délicate question de l’islamisme, un phénomène qui s’étend de plus en plus dans le no man’s land que partagent nos deux Etats. C’est vrai que le forum a parlé de " combattre le grand banditisme " mais à savoir si ce grand banditisme veut dire " islamisme " ou s’il faut en chercher d’autre.
En tout cas, le danger imminent qui plane sur nos têtes est cet islamisme incarné par le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, baptisé aujourd’hui Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Seybou KEITA
Le Nouvelliste, est seul responsable du contenu de cet article
Les tribus du Sahel menacent d’une guerre contre Al Qaida si les otages occidentaux ne sont pas libérés
El Khabar - 03/03/09
Les chefs des tribus Nomades Arabes et Touaregs du Nord du Mali et du Niger ont menacé de mener une guerre contre Al Qaida, si jamais les six otages Européens ne sont pas libérés, dans les plus brefs délais et sans conditions, par les deux groupes de Abdelhamid Abou Zaid et Yahia Djouadi. Une source bien informée a indiqué à El Khabar qu’un haut responsable Algérien de la sécurité a rencontré quelques représentants et notables des tribus du Nord du Mali dans la ville de Tamanrasset pour discuter les revendications de ces dernières en contrepartie de leur adhésion au combat contre Al Qaida, afin de se préparer pour les situations à venir. Des représentants des trois tribus Arabes et Touaregs du Nord du Mali ont menacé, à travers des médiateurs, de déclarer la guerre contre le groupe de Yahia Abou Amar, si jamais les six otages Européens ne sont pas libérés. L’Algérie a contribué dans l’orientation de cette action à travers son médiateur qui avait un rôle incontournable dans la libération des deux otages Autrichiens depuis quelques mois Nos sources ont révélé que le Mali et le Niger ont décidé de faire appel aux tribus de Nomades pour combattre Al Qaida, les notables des tribus Arabes et Touaregs ont accepté d’aider les forces Gouvernementales dans la surveillance et la poursuite des éléments du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat, dans le cas de la non libération des six otages occidentaux détenus par l’escadrille terroriste « Tarek Ben Ziyad » dirigée par Abdelhamid Abou Zaid, dit « Hamid Essoufi ».
mardi 3 mars 2009
Situation au MNSD NASSARA: Les partisans de Hama Amadou optent pour la résistance
Ecrit par I.O (Le Canard déchaîné N°367 du 2 MARS 2009), dimanche 1er Mars 2009, le Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD NASSARA), aile favorable à Hama Amadou a rendu publique une déclaration au siège de la sous section commune III du parti. C’est là la première prise de contact des responsables du MNSD après le congrès extraordinaire de Zinder. Ils ont tenu à réaffirmer leur position exprimée dans la déclaration du 21 février 2009, qu’ils ne reconnaissent qu’un seul MNSD, celui présidé par le tandem Hama Amadou/Habi Mahamadou Salissou. Aussi ont-ils affirmé qu’ils restent et demeurent au MNSD NASSARA. Ceci pour dire qu’ils n’ont aucunement l’intention de créer un nouveau parti politique comme cela est véhiculé depuis un certain temps. Au nombre des responsables du parti présents à cette déclaration, les mêmes connus habituellement pour être des partisans de Hama Amadou. Il s’agit, entre autres, de Habi Mahamadou Salissou, de Soumana Sanda, de Bonkano Maïfada et autres. Voilà qui présage des lendemains encore tumultueux au sein du plus grand parti politique du Niger.
En attendant la suite de déclaration, on s’attend à une réaction énergique du tandem Seini Oumarou/Albadé Abouba issu du congrès de Zinder, et ce au regard de la résolution qui donne mandat à la nouvelle direction de statuer sur les cas d’indiscipline. Seyni Oumarou va-t-il mettre cette menace à exécution et prononcer des exclusions en masse ? L’avenir nous le dira. Dans les milieux des partisans de Hama Amadou, on ne semble pas décider à croiser les bras et à se laisser faire. Dans ce camp, certains parlent de l’éventualité d’introduire un recours en annulation du congrès à la justice.
AFFAIRES ETRANGERES: Les misères de la diplomatie nigérienne !
Ecrit par Zak (OPINIONS N° 73 du 4 MARS 2009),
Mindaoudou Dans notre dernière livraison, nous avions abordé la question du manque de dynamisme dans la diplomatie nigérienne pour faire entendre la cause de notre pays dans le concert des nations, et ce, à la veille de l’élection du secrétaire général du FIDA à laquelle était candidat notre compatriote Amadou Boubacar Cissé. Nous avions largement expliqué, en long et en large, les raisons objectives qui plombent notre diplomatie et pour lesquelles tous les Nigériens devaient prier pour que Cissé soit élu, outre le fait qu’il s’était classé premier lors du test de présélection sur une liste de cinq candidats. Malheureusement, le miracle ne fut pas nigérien à Rome, ce 18 février 2009, où s’était déroulée l’élection du SG du FIDA. Laissé à lui seul, sans aucun lobbying auprès des autres pays amis, ABC n’avait rien pu faire contre la force de frappe du géant nigérian qui réussit à placer son poulain. Tenez, nous ne sommes point au bout de nos peines, avec une diplomatie ‘’kamé kamé’’ (tâtonnante), il n’y a pas si longtemps, les Nigériens, la mort dans l’âme, assistèrent impuissants au survol de l’espace aérien nigérien par l’avion présidentiel chinois qui se rendait dans des pays voisins ! En effet, pourquoi le Président chinois Hujin Tao a-t-il snobé le Niger pour se rendre au Mali et au Sénégal, alors même que les intérêts chinois sont plus importants dans notre pays que chez nos deux voisins ? La réponse est simple et lapidaire :
personne ne nous connaît ! Mieux, récemment encore, l’Etat canadien, dans ses efforts de réajustement de son aide publique au développement au titre de l’année 2009, en vue d’une meilleure efficacité, a recentré son enveloppe financière en excluant douze pauvres dont, malheureusement, le Niger fait partie. La liste des déboires de notre diplomatie étant loin d’être exhaustive, signalons encore le cas du Venezuela de Hugo Chavez qui a entrepris des visites de travail dans des pays de notre sous région, visites au cours desquelles, tel un père noël, il a offert du pétrole gratuitement à ces pays et la construction de logements sociaux (on parle de 10.000) à Bamako ! Il y a également le cas de la Turquie, un pays musulman, doté d’un marché de 80 millions d’habitants convoité par toute l’Europe et qui, depuis quelques années, désirerait investir dans les pays du Sud comme le Niger.
Malheureusement, faute de répondant diplomatique, Ankara a préféré tourné son regard vers nos voisins, en particulier le Mali et le Sénégal. Enfin, last but not the least, pour mener sa croisade contre l’Irak, l’administration Bush avait utilisé frauduleusement le nom du Niger pour établir de fausses preuves de l’existence d’armes de destructions massives au pays de Saddam Hussein. De passage en Afrique, en 2007, Bush n’avait même pas daigné venir à Niamey pour s’excuser pour le tort causé au Niger. C’est à peine s’il nous fit un geste de la main depuis Cotonou ! Voila, chers lecteurs, la saga des échecs retentissants de la diplomatie nigérienne sous l’ère Aïchatou Mindaoudou, alias A – I (prononcez comme écrit) !, mais dont personne au Niger n’ose parler, car l’intéressée se drape dans une couverture ornée de ‘’illimi’’ (savoir).
A quoi set le savoir, objectera-t-on, s’il n’est pas pratique ? A rien, A-I ! En poste depuis sept ans, notre A-I nationale donne toujours l’impression d’une dilettante, une innocente perdue dans une galère, purgeant sa peine dans les premières classes des vols longcourriers ! Totalement ingénue, A-I semble avoir débarqué hier seulement aux Affaires étrangères, alors que son séjour a débuté depuis 2002 ! N’ayant apporté aucune innovation pendant tout ce temps dans la conduite des Affaires étrangères, A-I se sera finalement contentée de la routine, s’endormant paisiblement sur les lauriers des acquis de ses prédécesseurs, sans jamais apporter sa touche personnelle, la touche toute féminine qui fait le charme et la beauté des choses de ce bas monde. Nous avions déjà tiré la sonnette d’alarme en stigmatisant l’incompétence notoire de notre brave A-I dont les grosses perles nous causent des dommages incommensurables.
A l’heure où la diplomatie dans les pays en voie de développement doit être active et imaginative dans la recherche de solutions pour un développement durable, on ne saurait comprendre le maintien et l’incrustation au poste stratégique des Affaires étrangères d’une personne, certainement, arrivée au stade final de l’incompétence. On ne peut jamais construire un pays avec l’immobilisme et l’inaction. A-I , à défaut de rendre service au pays à l’extérieur, rendrait un immense service au Niger, à l’intérieur, en rendant tout simplement son tablier Comme quoi, on rend les services que l’on peut et devant l’impossible nul n’est tenu ! Un adage français nous enseigne que quand le vin est tiré, il faut le boire, en termes plus prosaïques, à défaut de démissionner pour insuffisance criminelle de résultats, et comme la démission est une notion qui détonne dans ce Niger contemporain de la Cinquième République, il faudra songer à la ‘’dé-missionner’’ !
dimanche 1 mars 2009
Seïni Oumarou et Albadé Abouba à la tête du MNSD: La page Hama Amadou tournée
Vendredi, 27 Février 2009 13:40
Source/Roue de l'histoire
Un vent nouveau souffle sur la maison MNSD qui vient de se doter d’une nouvelle direction. C’était le samedi 21 février dernier au terme du congrès extraordinaire de Zinder qui a procédé à l’élection de Seïni Oumarou au poste de président du parti. Un autre changement notoire sorti des assises de Zinder a consisté dans l’élection de Albadé Abouba aux fonctions de secrétaire général du bureau politique national du MNSD.. Le congrès extraordinaire de Zinder a désormais tourné la page des turbulences. Seïni Oumarou et Albadé Abouba succèdent respectivement à Hama Amadou et Salah Habi. Détail significatif du changement, la formule du tandem initiée par l’ancienne direction depuis le congrès d’avril 2005 a été abandonnée. Contrairement au principe du tandem, la candidature de Seïni Oumarou au poste du président du parti et celle de Albadé Abouba au poste de secrétaire général ont été présentées et examinées séparément. Ce sont exactement 2142 délégués qui ont pris part aux assises extraordinaires de Zinder, samedi 21 février pour donner des réponses énergiques à la grave crise qui traverse le MNSD depuis quelque temps. D’entrée de jeu, Seïni Oumarou, président par intérim installé pour une période transitoire depuis la réunion de Niamey le 9 novembre 2008 a clairement cadré le contexte de la tenue des assises de Zinder.
«En effet, notre cher et grand parti est en ce moment la proie à d’innombrables contradictions internes, nées pour la plupart des problèmes de gestion du parti, mais également de diverses incompréhensions et problèmes de personnes que les structures et instances autorisées du parti n’ont pas su gérer convenablement », a indiqué Seïni Oumarou dans son intervention à l’ouverture des travaux du congrès extraordinaire au stade municipal de Zinder. Dissensions graves au sein des structures et antagonismes entre les premiers responsables politiques, Seïni Oumarou est resté aussi sur l’irritation de l’activisme des groupes de militants fidèles à Hama Amadou. Comme à Niamey et à Tillabéry lors de la conférence régionale de la section MNSD, Seïni Oumarou l’a aussi très clairement exprimé, il n’a pas du tout apprécié la motion de censure déposée par un groupe de députés membres du groupe parlementaire MNSD.
Après l’échec de toutes les tentatives de conciliation depuis la rencontre du consensus du 9 novembre 2008 et la réunion du 11 janvier 2009, le congrès extraordinaire de Zinder se présentait comme la dernière carte à jouer dans le processus d’un règlement de la crise au sein du MNSD. En effet, il faut dire que dès le lendemain de la rencontre du 9 novembre 2008 qui a institué un mécanisme de présidence intérimaire confiée à Seïni Oumarou en tandem avec Salah Habi, les arrangements consensuels mis en place vont tomber en panne, et plusieurs responsables de la direction du parti comme le député MNSD Mahaman Ibrahim avaient déjà indiqué que la solution définitive à la crise passera par la tenue d’un congrès.
Le signal clair de ce changement majeur intervenu à Zinder a été donné par le conseil national qui a siégé peu avant le congrès extraordinaire. C’est au cours de ces assises que la liste des candidatures de Seïni Oumarou à la présidence du parti et Albadé Abouba au poste de secrétaire général, enregistrée par la commission des candidatures et de vérification des mandats a vite été entérinée. Le menu des travaux du congrès extraordinaire ainsi préparé, coup sur coup, les 2142 délégués réunis à l’UIT de Zinder ont porté Seïni Oumarou et Albadé Abouba aux commandes du parti. Qui sont les nouveaux patrons de la direction nationale du MNSD ? Tous les deux, Seïni Oumarou comme Albadé Abouba, appartiennent à ce qu’on a appelé le camp du Président de la République Tandja Mamadou.
Militant depuis la création du parti en 1991, Seïni Oumarou a été secrétaire aux droits de l’homme du bureau politique national dès 1997. Président de la section MNSD de Tillabéry et viceprésident du parti depuis le congrès de 2001, il est aussi membre de la commission politique nationale du parti. Le 9 novembre 2008, il est désigné président par intérim du bureau politique du MNSD. Avec d’autres personnalités du parti, Seïni Oumarou a constitué par le passé ce qu’on a appelé le clan de Hama Amadou jusqu’à vers la fin de la première moitié de la seconde mandature du régime politique en place. Quand Hama Amadou a été limogé par la motion de censure du 31 mai 2007, c’est tout logiquement que sa nomination au poste de Premier Ministre a été accueillie.
C’est aussi le point de départ de ses brouilles avec l’ancien Premier Ministre Hama Amadou et ancien président du parti. Sa candidature au poste du président du MNSD a été présentée par sa section de Tillabéry lors de sa conférence régionale. Le nouveau secrétaire général du MNSD est aussi un grand baron du parti. Il a en commun avec Seïni Oumarou la culture de la discrétion. Il va jusqu’à refuser un poste de responsabilité au sein de sa section de Tahoua préférant rester en retrait sur un poste de conseiller. Très fidèle et proche de Tandja Mamadou, il ne s’est jamais éloigné de lui. Parcours linéaire depuis le MNSD parti-Etat aux côtés de Tandja Mamadou et après la mutation du parti depuis le MNSD-Nassara avec l’avènement du multipartisme, sa grande discrétion et sa fidélité à Tandja Mamadou feront de lui un homme de confiance.
Avec l’élection du Président Tandja Mamadou à la présidence de la République en 1999, il sera envoyé pour une tâche délicate au poste du ministre de l’intérieur. Toutefois, après la réélection de Tandja Mamadou pour un second mandat, l’ancien Premier Ministre Hama Amadou qui avait encore le contrôle du jeu politique va l’écarter de son dispositif politique au profit de Mounkaïla Modi. Signe aussi d’un attachement sans faille, le Président de la République va ramener Albadé Abouba dans son cabinet comme conseiller spécial à la sécurité avec rang de ministre à la clé. Un signal clair à l’endroit de Hama Amadou, on n’abandonne pas les intimes. Et Tandja Mamadou ne va pas s’en tenir là. A la faveur d’un remaniement ministériel, Albadé Abouba va réapparaître au sein du gouvernement avec le même portefeuille ministériel renforcé : ministre d’Etat, Ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et de la décentralisation.
Ce qui fait de Albadé Abouba le N°2 du gouvernement. Les mauvaises langues parleront même de Premier Ministre bis. Sa candidature a été présentée par sa section de Tahoua au sortir de sa conférence régionale du jeudi 19 février par un vote massif de 305 délégués sur les 315. Au four et au moulin, entre la présidence de la République et le siège du bureau politique national du MNSD, Albadé Abouba a tenté jusqu’au bout de rapprocher les positions lors de la réunion de consensus du 9 novembre 2008. Avec d’autres personnalités du parti comme les députés Manirou Magagi de la section de Tahoua, Mahaman Ibrahim de la section de Maradi ou Mariama Allassane de la section de Tillabéry et d’autres personnalités emblématiques du MNSD comme Ali Sabo, Albadé Abouba est aussi l’artisan de la tenue du congrès extraordinaire de Zinder après l’échec de tous les arrangements.
Entre ouverture et fermeture Le président de la section MNSD de Zinder Alma Oumarou a placé le congrès extraordinaire de Zinder comme la rampe de lancement d’un MNSD revigoré et porteur de tout l’espoir des militants. Même ton du côté du président nouvellement élu Seïni Oumarou qui a parlé d’un nouveau départ. En clair, tous les patrons du MNSD ont tour à tour lancé le pari de la reconstruction du parti. Un mandat fort de la nouvelle direction consistera à travailler à ramener dans les rangs le bloc des dissidents, c’est-à-dire ce qu’on appelle aujourd’hui le clan de Hama Amadou. Des responsables comme Salah Habi, Soumana Sanda, Omar Landa Tchiana ou Oumarou Dogari sont restés pour le moment sur le bas côté de la route. S’ils ont effectué le déplacement de Zinder, ils ont toutefois opté pour le boycott du congrès extraordinaire.
Si la nouvelle direction du parti a marqué son option d’ouverture, il faut toutefois dire que cette démarche politique est surtout doublée d’une bonne dose de fermeté sur la discipline au sein du parti. La légitimité investie dans la nouvelle direction lui donne aussi un quitus d’autorité dans l’administration des affaires au sein des instances du parti. Les responsables politiques le savent particulièrement, le temps presse. Le parti a besoin d’une totale cohésion et d’un large consensus pour relancer la dynamique au sein des structures à la base. Seïni Oumarou l’a dit, il a besoin d’un fort appui de toutes les structures. Il va multiplier les déplacements et les contacts avec les bases. Il va sans doute vouloir marquer son empreinte sur les structures du parti MNSD qui doit désormais parler d’une seule voix. Ce qui est sûr, c’est que l’ouverture politique ou la perche tendue aux éléments de Salah Habi ne va pas durer très longtemps avant l’option de la fermeté.
Le nouveau président du MNSD va sans doute pouvoir s’appuyer sur son secrétaire général. Sa réputation de rigueur va compenser le tempérament quelque peu conciliant de Seïni Oumarou. En attendant de voir les grandes orientations qui seront imprimées par le nouveau président du MNSD qui a fait sa rentrée de Zinder le lundi 23 février, les observateurs surveillent surtout les toutes premières réunions du bureau politique qui porteront sans doute des claires indications sur les positions des différents responsables politiques du MNSD.
Source/Roue de l'histoire
Un vent nouveau souffle sur la maison MNSD qui vient de se doter d’une nouvelle direction. C’était le samedi 21 février dernier au terme du congrès extraordinaire de Zinder qui a procédé à l’élection de Seïni Oumarou au poste de président du parti. Un autre changement notoire sorti des assises de Zinder a consisté dans l’élection de Albadé Abouba aux fonctions de secrétaire général du bureau politique national du MNSD.. Le congrès extraordinaire de Zinder a désormais tourné la page des turbulences. Seïni Oumarou et Albadé Abouba succèdent respectivement à Hama Amadou et Salah Habi. Détail significatif du changement, la formule du tandem initiée par l’ancienne direction depuis le congrès d’avril 2005 a été abandonnée. Contrairement au principe du tandem, la candidature de Seïni Oumarou au poste du président du parti et celle de Albadé Abouba au poste de secrétaire général ont été présentées et examinées séparément. Ce sont exactement 2142 délégués qui ont pris part aux assises extraordinaires de Zinder, samedi 21 février pour donner des réponses énergiques à la grave crise qui traverse le MNSD depuis quelque temps. D’entrée de jeu, Seïni Oumarou, président par intérim installé pour une période transitoire depuis la réunion de Niamey le 9 novembre 2008 a clairement cadré le contexte de la tenue des assises de Zinder.
«En effet, notre cher et grand parti est en ce moment la proie à d’innombrables contradictions internes, nées pour la plupart des problèmes de gestion du parti, mais également de diverses incompréhensions et problèmes de personnes que les structures et instances autorisées du parti n’ont pas su gérer convenablement », a indiqué Seïni Oumarou dans son intervention à l’ouverture des travaux du congrès extraordinaire au stade municipal de Zinder. Dissensions graves au sein des structures et antagonismes entre les premiers responsables politiques, Seïni Oumarou est resté aussi sur l’irritation de l’activisme des groupes de militants fidèles à Hama Amadou. Comme à Niamey et à Tillabéry lors de la conférence régionale de la section MNSD, Seïni Oumarou l’a aussi très clairement exprimé, il n’a pas du tout apprécié la motion de censure déposée par un groupe de députés membres du groupe parlementaire MNSD.
Après l’échec de toutes les tentatives de conciliation depuis la rencontre du consensus du 9 novembre 2008 et la réunion du 11 janvier 2009, le congrès extraordinaire de Zinder se présentait comme la dernière carte à jouer dans le processus d’un règlement de la crise au sein du MNSD. En effet, il faut dire que dès le lendemain de la rencontre du 9 novembre 2008 qui a institué un mécanisme de présidence intérimaire confiée à Seïni Oumarou en tandem avec Salah Habi, les arrangements consensuels mis en place vont tomber en panne, et plusieurs responsables de la direction du parti comme le député MNSD Mahaman Ibrahim avaient déjà indiqué que la solution définitive à la crise passera par la tenue d’un congrès.
Le signal clair de ce changement majeur intervenu à Zinder a été donné par le conseil national qui a siégé peu avant le congrès extraordinaire. C’est au cours de ces assises que la liste des candidatures de Seïni Oumarou à la présidence du parti et Albadé Abouba au poste de secrétaire général, enregistrée par la commission des candidatures et de vérification des mandats a vite été entérinée. Le menu des travaux du congrès extraordinaire ainsi préparé, coup sur coup, les 2142 délégués réunis à l’UIT de Zinder ont porté Seïni Oumarou et Albadé Abouba aux commandes du parti. Qui sont les nouveaux patrons de la direction nationale du MNSD ? Tous les deux, Seïni Oumarou comme Albadé Abouba, appartiennent à ce qu’on a appelé le camp du Président de la République Tandja Mamadou.
Militant depuis la création du parti en 1991, Seïni Oumarou a été secrétaire aux droits de l’homme du bureau politique national dès 1997. Président de la section MNSD de Tillabéry et viceprésident du parti depuis le congrès de 2001, il est aussi membre de la commission politique nationale du parti. Le 9 novembre 2008, il est désigné président par intérim du bureau politique du MNSD. Avec d’autres personnalités du parti, Seïni Oumarou a constitué par le passé ce qu’on a appelé le clan de Hama Amadou jusqu’à vers la fin de la première moitié de la seconde mandature du régime politique en place. Quand Hama Amadou a été limogé par la motion de censure du 31 mai 2007, c’est tout logiquement que sa nomination au poste de Premier Ministre a été accueillie.
C’est aussi le point de départ de ses brouilles avec l’ancien Premier Ministre Hama Amadou et ancien président du parti. Sa candidature au poste du président du MNSD a été présentée par sa section de Tillabéry lors de sa conférence régionale. Le nouveau secrétaire général du MNSD est aussi un grand baron du parti. Il a en commun avec Seïni Oumarou la culture de la discrétion. Il va jusqu’à refuser un poste de responsabilité au sein de sa section de Tahoua préférant rester en retrait sur un poste de conseiller. Très fidèle et proche de Tandja Mamadou, il ne s’est jamais éloigné de lui. Parcours linéaire depuis le MNSD parti-Etat aux côtés de Tandja Mamadou et après la mutation du parti depuis le MNSD-Nassara avec l’avènement du multipartisme, sa grande discrétion et sa fidélité à Tandja Mamadou feront de lui un homme de confiance.
Avec l’élection du Président Tandja Mamadou à la présidence de la République en 1999, il sera envoyé pour une tâche délicate au poste du ministre de l’intérieur. Toutefois, après la réélection de Tandja Mamadou pour un second mandat, l’ancien Premier Ministre Hama Amadou qui avait encore le contrôle du jeu politique va l’écarter de son dispositif politique au profit de Mounkaïla Modi. Signe aussi d’un attachement sans faille, le Président de la République va ramener Albadé Abouba dans son cabinet comme conseiller spécial à la sécurité avec rang de ministre à la clé. Un signal clair à l’endroit de Hama Amadou, on n’abandonne pas les intimes. Et Tandja Mamadou ne va pas s’en tenir là. A la faveur d’un remaniement ministériel, Albadé Abouba va réapparaître au sein du gouvernement avec le même portefeuille ministériel renforcé : ministre d’Etat, Ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et de la décentralisation.
Ce qui fait de Albadé Abouba le N°2 du gouvernement. Les mauvaises langues parleront même de Premier Ministre bis. Sa candidature a été présentée par sa section de Tahoua au sortir de sa conférence régionale du jeudi 19 février par un vote massif de 305 délégués sur les 315. Au four et au moulin, entre la présidence de la République et le siège du bureau politique national du MNSD, Albadé Abouba a tenté jusqu’au bout de rapprocher les positions lors de la réunion de consensus du 9 novembre 2008. Avec d’autres personnalités du parti comme les députés Manirou Magagi de la section de Tahoua, Mahaman Ibrahim de la section de Maradi ou Mariama Allassane de la section de Tillabéry et d’autres personnalités emblématiques du MNSD comme Ali Sabo, Albadé Abouba est aussi l’artisan de la tenue du congrès extraordinaire de Zinder après l’échec de tous les arrangements.
Entre ouverture et fermeture Le président de la section MNSD de Zinder Alma Oumarou a placé le congrès extraordinaire de Zinder comme la rampe de lancement d’un MNSD revigoré et porteur de tout l’espoir des militants. Même ton du côté du président nouvellement élu Seïni Oumarou qui a parlé d’un nouveau départ. En clair, tous les patrons du MNSD ont tour à tour lancé le pari de la reconstruction du parti. Un mandat fort de la nouvelle direction consistera à travailler à ramener dans les rangs le bloc des dissidents, c’est-à-dire ce qu’on appelle aujourd’hui le clan de Hama Amadou. Des responsables comme Salah Habi, Soumana Sanda, Omar Landa Tchiana ou Oumarou Dogari sont restés pour le moment sur le bas côté de la route. S’ils ont effectué le déplacement de Zinder, ils ont toutefois opté pour le boycott du congrès extraordinaire.
Si la nouvelle direction du parti a marqué son option d’ouverture, il faut toutefois dire que cette démarche politique est surtout doublée d’une bonne dose de fermeté sur la discipline au sein du parti. La légitimité investie dans la nouvelle direction lui donne aussi un quitus d’autorité dans l’administration des affaires au sein des instances du parti. Les responsables politiques le savent particulièrement, le temps presse. Le parti a besoin d’une totale cohésion et d’un large consensus pour relancer la dynamique au sein des structures à la base. Seïni Oumarou l’a dit, il a besoin d’un fort appui de toutes les structures. Il va multiplier les déplacements et les contacts avec les bases. Il va sans doute vouloir marquer son empreinte sur les structures du parti MNSD qui doit désormais parler d’une seule voix. Ce qui est sûr, c’est que l’ouverture politique ou la perche tendue aux éléments de Salah Habi ne va pas durer très longtemps avant l’option de la fermeté.
Le nouveau président du MNSD va sans doute pouvoir s’appuyer sur son secrétaire général. Sa réputation de rigueur va compenser le tempérament quelque peu conciliant de Seïni Oumarou. En attendant de voir les grandes orientations qui seront imprimées par le nouveau président du MNSD qui a fait sa rentrée de Zinder le lundi 23 février, les observateurs surveillent surtout les toutes premières réunions du bureau politique qui porteront sans doute des claires indications sur les positions des différents responsables politiques du MNSD.
Cyber-flingueurs
Ahar | 28/02/2009
Source Forum/kidal info
Salam Aleikoum,
Il est clair que certains article ou passages d’articles ne laissent guère indifférent. Même s’ils s’avèrent être à l’opposé du productif, ils sont ‘pondus’ par des esprits retors à la recherche du singulier, ou simplement, trahissent l’état d’esprit de ceux qui les consignent. Le titre ou la charge de celui ou celle qui distribue la pilule lui imprime son goût.
Il en va ainsi des articles signés par A.Maiga du journal Challenger, lui qui porte la livrée du journaliste attitré, épanche à travers ses écrits, la désobligeance.
Pouviez-vous m’aider à comprendre ce que ce farfelu veut bien nous enseigner quand il écrit « Un cas parmi les plus préoccupants chez nous d'autant qu'il contribue notablement à polluer le climat social au Mali : il s'agit de ces ''cyber- flingueurs touaregs''. Dotés d'une mauvaise foi - et, rien hélas ne peut les en guérir- ces apatrides ne se lassent guère d'envahir la toile mondiale pour diffuser leurs âneries ».
Veut-il insinuer que ces Touaregs dépassent tout entendement en se connectant sur la toile ; ce qui reste pour lui, un domaine privilégié ?
Souhaite-t-il que ces ‘pâtres’ hors nomes restent des éternels pivots à l’archaïsme, à l’inculture, des marginaux universels qu’aucune évolution ne saurait affranchir de leur précarité ?
Estime-t-il le savoir, la culture, l’ouverture vers le monde, un privilège auquel l’accès n’est permit qu’à des fines fleurs bénies des cieux, dont sans doute, les Touaregs n’ouvrent pas voix au chapitre ?
De quel registre tire-t-il le déni à ceux-là d’accéder aux droits universels : exister, prospérer ; s’instruire et avoir voix dans la case monde ?
Croit-il servir son pays – le Mali – en essayant d’humilier l’une de ses composantes ; qu’apparemment, il préfère voir disparaître à jamais, lui qui connaît si bien ‘l’homme bleu’ ?
Sait-il seulement, qu’ainsi faisant, il émarge au même registre que les ‘sanguinaires ‘qu’il condamne ; avec conditions aggravantes pour lui intellectuel qui risque de rester prisonnier de son amertume.
Ne sait-il pas que les temps où les droits de réponse sont mendiés auprès des rédactions qui font et défont les événements sans possibilités d’interférer dans ce que les journalistes appellent leurs vérités sont forts révolus.
Justement, la mauvaise foi ne réside pas dans l’acte de dire,écrire, répéter, hurler, que nous Touaregs, ne sommes pas des apatrides au Mali ; c’est le contraire qui fait foi, que cela excède ou décale certains esprits ; rien à faire.
Ainsi se construira le Mali.
--------------------------AHAR-----------------------------------
Après l’étude-pilote dans le parc national de l’Ahaggar
Des photos inédites du guépard du Sahara
Des photos inédites du guépard du Sahara
samedi 28 février 2009
"Jamais nous n’aurions imaginé avoir autant de photos !" L’émotion de Farid Belbachir, chercheur à l’université de Béjaïa et doctorant à la société zoologique de Londres, est encore intacte. Son étude-pilote – la première en Algérie – menée d’août à octobre 2008 dans le parc national de l’Ahaggar a permis de réunir 300 clichés du guépard saharien, grâce à un dispositif d’une quarantaine de pièges photographiques répartis dans une zone de 2800 km2.
« C’est exceptionnel, car ces animaux sont insaisissables ! Sur certaines photos, nous ne voyons que des parties du corps du guépard, précise-t-il. Malgré cela, nous avons pu identifier trois mâles différents sur la base de l’arrangement des taches du pelage, unique à chaque individu, et un quatrième animal qui pourrait être une femelle. » Présent dans le désert saharien mais aussi dans les savanes d’Afrique occidentale – Niger, Mali, Bénin, Burkina Faso et Togo –, le guépard du nord-ouest de l’Afrique (acinonyx jubatus hecki) est encore méconnu. Considéré comme l’un des mammifères les plus menacés d’Afrique du Nord, son statut a été revu de « en danger » à « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge des espèces menacées publiée en octobre dernier. « Les populations de cette sous-espèce sont réduites et très fragmentées, mais il est probable que l’Algérie abrite la plus grande population, estimée à 250 adultes, précise M. Belbachir.
Voilà pourquoi cette étude va nous fournir les données de base capitales qui, plus tard, mises en comparaison avec de nouvelles études, permettront de dire si l’espèce est en progression ou en régression. » La recherche comprend, en plus de l’analyse des photos, celle des excréments collectés sur le site, nécessaire pour déterminer le régime alimentaire des guépards. Enfin, un troisième volet est consacré à une enquête auprès des pasteurs touareg afin d’évaluer la perception des prédateurs par la population locale. Après ce premier test, le chercheur, soutenu par la Wildlife Conservation Society (WCS) Panthera, l’Office du parc national de l’Ahaggar, la Société zoologique de Londres et la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université de Béjaïa, reviendra l’été prochain pour placer de nouveaux pièges photographiques.
L’utilisation de ces appareils a par ailleurs apporté de précieuses informations sur… les mammifères locaux. « Plusieurs clichés confirment la présence du très secret chat des sables, s’enthousiasme Farid. Les appareils ont aussi saisi le passage de fennec, renard de Rüppell, chacal, mouflon, gazelle, hérisson du désert ou encore goundi. Encore plus fabuleux, nous avons trouvé sur la zone d’étude une corne d’oryx algazelle, grande antilope éteinte à l’état sauvage. » Une découverte d’une grande importance compte tenu de l’absence d’observations historiques relatives à l’espèce dans cette région. « S’agit-il d’une vieille corne ou trahit-elle la présence de l’oryx ? Rien ne permet de le dire », ajoute-t-il. La corne est conservée au musée de l’Office du parc national de l’Ahaggar.
Par Mélanie Matarese
Des photos inédites du guépard du Sahara
samedi 28 février 2009
"Jamais nous n’aurions imaginé avoir autant de photos !" L’émotion de Farid Belbachir, chercheur à l’université de Béjaïa et doctorant à la société zoologique de Londres, est encore intacte. Son étude-pilote – la première en Algérie – menée d’août à octobre 2008 dans le parc national de l’Ahaggar a permis de réunir 300 clichés du guépard saharien, grâce à un dispositif d’une quarantaine de pièges photographiques répartis dans une zone de 2800 km2.
« C’est exceptionnel, car ces animaux sont insaisissables ! Sur certaines photos, nous ne voyons que des parties du corps du guépard, précise-t-il. Malgré cela, nous avons pu identifier trois mâles différents sur la base de l’arrangement des taches du pelage, unique à chaque individu, et un quatrième animal qui pourrait être une femelle. » Présent dans le désert saharien mais aussi dans les savanes d’Afrique occidentale – Niger, Mali, Bénin, Burkina Faso et Togo –, le guépard du nord-ouest de l’Afrique (acinonyx jubatus hecki) est encore méconnu. Considéré comme l’un des mammifères les plus menacés d’Afrique du Nord, son statut a été revu de « en danger » à « en danger critique d’extinction » sur la liste rouge des espèces menacées publiée en octobre dernier. « Les populations de cette sous-espèce sont réduites et très fragmentées, mais il est probable que l’Algérie abrite la plus grande population, estimée à 250 adultes, précise M. Belbachir.
Voilà pourquoi cette étude va nous fournir les données de base capitales qui, plus tard, mises en comparaison avec de nouvelles études, permettront de dire si l’espèce est en progression ou en régression. » La recherche comprend, en plus de l’analyse des photos, celle des excréments collectés sur le site, nécessaire pour déterminer le régime alimentaire des guépards. Enfin, un troisième volet est consacré à une enquête auprès des pasteurs touareg afin d’évaluer la perception des prédateurs par la population locale. Après ce premier test, le chercheur, soutenu par la Wildlife Conservation Society (WCS) Panthera, l’Office du parc national de l’Ahaggar, la Société zoologique de Londres et la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université de Béjaïa, reviendra l’été prochain pour placer de nouveaux pièges photographiques.
L’utilisation de ces appareils a par ailleurs apporté de précieuses informations sur… les mammifères locaux. « Plusieurs clichés confirment la présence du très secret chat des sables, s’enthousiasme Farid. Les appareils ont aussi saisi le passage de fennec, renard de Rüppell, chacal, mouflon, gazelle, hérisson du désert ou encore goundi. Encore plus fabuleux, nous avons trouvé sur la zone d’étude une corne d’oryx algazelle, grande antilope éteinte à l’état sauvage. » Une découverte d’une grande importance compte tenu de l’absence d’observations historiques relatives à l’espèce dans cette région. « S’agit-il d’une vieille corne ou trahit-elle la présence de l’oryx ? Rien ne permet de le dire », ajoute-t-il. La corne est conservée au musée de l’Office du parc national de l’Ahaggar.
Par Mélanie Matarese
Organisation des communales à Kidal : Chefs de fraction et partis politiques protestent
L’Aurore - 26/02/09
samedi 28 février 2009
Le Commune urbaine de Kidal semble franchir d’un très mauvais pied les prochaines consultations communales prévues pour le 26 Avril 2009. À deux mois jour pour jour de ce scrutin, l’administration locale est l’objet de critiques suivies de tirs croisés qui convergent de partout. Les protestations visent notamment le sous-préfet de l’arrondissement centrale que la quasi-totalité des entités politiques prennent pour responsable d’une orchestration destinée à priver les citoyens de participation et de droit de regard sur les opérations de vote.
Cette crise de confiance entre l’administration et les entités politiques a été occasionnée, selon nos sources, par un vieux contentieux sur ce que les protagonistes conviennent de désigner comme la sectorisation des élections. Depuis la présidentielle et les législatives dernières, en effet, des voix s’étaient levées pour contester la répartition des électeurs à travers les bureaux de vote. Les chefs de fraction avaient même convenu, en son temps, d’une répartition qu’ils avaient jugée parfaitement adaptée aux contraintes de résidence de leurs populations respectives.
Ce travail, fruit d’un consensus largement partagé par les acteurs, avait été remis en cause par l’administration locale ainsi que par le sous-préfet de l’époque qui procéda à une localisation fort mitigée des bureaux de vote de la Commune urbaine de Kidal. Conséquence : des milliers d’électeurs ont été éloignés des leurs lieux de vote par la faute de l’affectation retenue par l’administration, avec notamment des répercussions logiques comme la baisse du niveau de participation et une privation tacite du droit de vote. C’est le cas, par exemple, de la fraction Inherane où les électeurs se plaignaient d’être affectés à Amassine, à 40 kilomètres de Kanaye, leur secteur de résidence.
Le même calvaire est partagé par les fractions Kel Telabit et Imakalkalene. Les électeurs de la première ont été expédiés à Igouzar, à 60 kilomètres de leur bureau initial, tandis que ceux de la seconde fraction sont répartis entre Chikoda et Tassik, respectivement à 45 et 35 kilomètres de Takalot, leur secteur d’origine. Cette situation avait provoqué autant de déceptions que de frustrations ayant motivé toute une flopée de réclamations demeurées sans suite, de 2007 à nos jours.
L’indifférence de l’administration locale est d’autant plus manifeste que lesous-préfet est acquis à une reconduction du même scénario, sans aucune concertation préalable avec les acteurs politiques de la Commune urbaine de Kidal. Une raison pour l’écrasante majorité des entités politiques de la circonscription de dénoncer un scrutin déjà enlisé dans les manœuvres et subtilités administratives sur fond de favoritisme et de partialité.
Il s’agit au fait de cinq (5) grosses pointures de la classe politique et plus d’une bonne dizaine de chefs de fraction dont la protestation est consignée dans une correspondance au Préfet du Cercle de Kidal pour attirer son attention sur ce qui se trame déjà à la phase organisationnelle des Communales du 26 Avril prochain. Dans laquelle missive ils insistent également sur le fait que les contestations nées de pareilles frustrations risquent de compromettre très dangereusement la stabilité sociale à peine amorcée après plusieurs années d’efforts de pacification de la 8ème Région du Mali.
A. Keïta
- Zeid AG HAMZAlTA _ Fraction Kel Telablt
- Fassa AG AHMED AHMED - Idebayatène I
- Abanassa AG SARfD - Imakalkafen I
- Rhissa AG RA TBOU - Imghad
- Houga AG SIDAHMeD - Inheren’
- Bouhaka AG SONTI _ Kel Edarer
- Hitta AG HAMAD _ Imakalkalen II
- Alhassane AG l"BRAHIM -Imakalkalen III
- Attaher AG INGUINDA -Tarat- Mallet I
- Alhassalie AG fNKOSSAMANE -Iredjanaten
- Alkassoum AG WAKAWAlEN _ Ifarkassane
La France demande à l’Algérie d’adopter l’option militaire pour libérer les otages d’Al Qaida
El Khabar - 28/02/09
Une commission des services Maghrébins de renseignement pour combattre le terrorisme dans le Sahel
samedi 28 février 2009
Les dirigeants des services Maghrébins du renseignement ont décidé de constituer une commission supérieure de suivi pour discuter de l’instabilité dans la région du Sahel Africain et combattre Al Qaida dans la même région. L’Algérie a refusé, la semaine dernière, la demande de la France et de l’Angleterre portant l’utilisation de son espace aérien pour frapper les groupes terroristes qui ont enlevé les six otages Européens au Nord du Mali et du Niger, dont le responsable Onusien Robert Fowler. Une source bien informée a indiqué que des pays Européens, dont la France, n’ont plus confiance en les capacités des pays du Sahel Africain à combattre, seuls, le terrorisme, et cette fois-ci, l’option militaire pour libérer les otages est de plus en plus envisageable, en empêchant le déploiement des groupes terroristes dans les pays du Sahel. Selon nos sources, l’Algérie et la Libye ont refusé avec force toute présence militaire sur leurs frontières Sud « de peur de vivre le scénario Pakistanais ». L’Algérie a déclaré que toute intervention étrangère pour la libération des otages servirait aux groupes terroristes de justification pour intensifier leurs actes terroristes dans la région. Les pays Maghrébins ont peur que les Européens, la France à leur tête, utilisent le combat contre le terrorisme comme justification pour l’élargissement de l’occupation dans les régions du Sahel Africain et le grand Sahara. La Mauritanie examine, actuellement, une demande des pays Européens portant l’utilisation de ses terres pour effectuer des raids aériens précis sur les sites suspectés d’appartenir aux groupes Salafistes, dans le triangle frontalier entre le Niger, le mali et l’Algérie, voire même le Burkina-Faso.
Le Congrès américain alerté sur les dangers de l'extraction d'uranium
WASHINGTON - Un physicien français et un acteur américain se sont engagés aux côtés de représentants de peuples indigènes d'Afrique, d'Australie et des Etats-Unis, pour alerter les parlementaires américains des dangers de l'extraction de l'uranium.
"Nous voulons que les parlementaires américains comprennent que l'extraction d'uranium est très polluante et qu'il n'y a pas de réponse scientifique actuellement à la question du stockage des déchets", a dit à l'AFP Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire du laboratoire français de la CRIIRAD (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité).
Des responsables de la communauté nomade touareg du Niger, des Indiens d'Amérique, des Aborigènes d'Australie ont souligné les ravages causés par l'extraction minière sur leur environnement.
Au Niger, la société française Areva extrait de l'uranium depuis plus de 40 ans sans "aucun souci pour l'environnement, la santé des personnes, les animaux", a déclaré à l'AFP Sidi-Amar Taoua, un Touareg qui vit depuis sept ans aux Etats-Unis.
L'extraction d'uranium "a engendré un conflit. Les Touaregs ont pris les armes pour défendre leur terre contre le régime du Niger qui est complice avec Areva", a-t-il ajouté.
En janvier, Areva avait annoncé le dépôt d'une demande d'agrément des autorités américaines pour construire un site d'enrichissement d'uranium d'un coût de deux milliards de dollars, dans l'Idaho (nord-ouest).
Les terres réservées aux Indiens dans le sud-ouest des Etats-Unis ont abrité plus de 1.300 mines d'uranium. Même si la plupart ont fermé, elles ont laissé derrière elles de l'eau polluée et des maladies telles que le cancer ou les affections rénales, a assuré le militant écologiste amérindien Manny Pino.
"Dans ce contexte de renaissance nucléaire, le gouvernement fédéral en oublie presque les inconvénients historiques de l'extraction d'uranium, et donne la priorité aux avantages économiques du nucléaire au détriment de nos terres, notre eau, et notre peuple", a-t-il dit.
Mitch, un Aborigène qui milite contre les déchets radioactifs et l'extraction d'uranium en Australie, le plus gros producteur mondial du minerai, a ajouté: "les gains financiers de court terme vont nous laisser avec des déchets mortels pour les générations à venir".
L'extraction d'uranium a connu une longue période d'expansion aux Etats-Unis entre les années 1940 et 1980, avant de diminuer dans les années 1990 alors que les cours s'effondraient.
Quand les prix ont atteint 140 dollars la livre en 2007, les compagnies minières se sont jetées "comme des vautours", sur les régions riches en uranium, dont 70% se trouvent sur des terres habitées par des indigènes à faibles revenus, a dit James Cromwell, l'acteur qui interprète le rôle de George Bush père dans le film "W."
Alors que les prix du pétrole et du gaz ont atteint des sommets l'an dernier, l'énergie nucléaire a regagné du terrain, apparaissant comme une solution permettant aux Etats-Unis de parvenir à l'indépendance énergétique.
Le secrétaire à l'Intérieur de l'administration Bush, Dirk Kempthorne, a autorisé la prospection près du Grand Canyon, un site classé par l'UNESCO.
En janvier, un représentant démocrate de l'Arizona (sud-ouest) au Congrès Raul Grijalva a introduit un projet de loi qui interdirait l'extraction minière sur plus de 4.000 kilomètres carrés autours du Grand Canyon.
(©AFP / 01 mars 2009 06h51)
Romandie News
vendredi 27 février 2009
Niger: un forum propose une mission de contact avec les rebelles touareg
NIAMEY (AFP) — Un forum sur la question touareg a recommandé la création d'un comité chargé de "faciliter les contacts" entre le gouvernement et les rebelles touareg du Niger, selon un communiqué publié vendredi à l'issue de la réunion.
Ce comité "composé de personnalités crédibles, de responsables politiques, de la société civile, de chefs coutumiers et religieux" serait chargé "de faciliter les contacts entre les pouvoir publics et les groupes armés opérant dans le nord" du Niger, souligne le communiqué lu à la radio publique.
La réunion était organisée par le gouvernement nigérien à travers son Haut commissaire chargé de restaurer la paix, Mohamed Anakoun, un ex-rebelle lui-même dans les années 90.
Les participants devaient rencontrer le président Mamadou Tandja pour lui exposer les conclusions de leurs deux jours de travaux achevés jeudi soir.
L'objectif affiché du forum, qui a réuni des représentants des gouvernements et des personnalités touareg du Mali et du Niger, était "la paix au Sahara", théâtre de rébellions touareg armées des deux côtés de la frontière commune.
Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), le principal groupe touareg, très actif depuis 2007 dans la région d'Agadez, n'a toutefois pas pris part aux travaux.
Le Forum a appelé à "un arrêt immédiat des hostilités" et souligné "l'urgence" pour les autorités de venir en aide aux populations déplacées.
Si Bamako a choisi la négociation pour résoudre la crise dans le nord, Niamey refuse de discuter avec les chefs du MNJ qu'il qualifie de "bandits armés" et de "trafiquants de drogue".
Depuis le début de la crise, en février 2007, le parlement et la société civile ont vainement demandé au président Tandja de discuter avec les insurgés touareg.
Mais, selon l'hebdomadaire indépendant nigérien Le Républicain, ce dernier aurait demandé mi-février à Mouammar Kadhafi, président en exercice de l'Union africaine (UA) "de s'investir à fond pour le règlement de la situation".
Le MNJ devrait remettre dans un mois ses revendications à un médiateur libyen, d'après ce journal.
Copyright © 2009 AFP.
jeudi 26 février 2009
Niger/Mali : forum à Niamey sur la question touareg
AFP - 25/02/09
jeudi 26 février 2009
Des représentants des gouvernements et des personnalités touareg du Mali et du Niger devaient participer mercredi à Niamey à un forum sur la paix au Sahara, théâtre de rébellions touareg armées des deux côtés de la frontière commune, a-t-on appris de source officielle.
"Ce forum doit faire en sorte que les zones nord du Niger et du Mali retrouvent la stabilité, la quiétude et la paix", a indiqué à la presse Mohamed Anako, Haut commissaire du gouvernement nigérien chargé de restaurer la paix.
Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), le principal groupe touareg, très actif depuis 2007 dans la région d’Agadez, ne prend pas part à ce forum qui s’achève jeudi, a indiqué une source au ministère nigérien de l’Intérieur.
Selon M. Anako, un ex-rebelle, les "leaders d’opinion" des communautés peul et sonraï, vivant de part et d’autre de la frontière nigéro-malienne, exposeront également leurs "préoccupations en matière de sécurité".
L’objectif est d’exhorter ces communautés à oeuvrer au retour de la sécurité et à lutter contre "le banditisme, le terrorisme et le trafic", a poursuivi M. Anako.
Le 19 février, un sommet prévu à Bamako sur la sécurité et la paix dans la bande sahélo-saharienne, avec les dirigeants du Mali, du Burkina Faso, du Niger, d’Algérie, de Libye et du Tchad, avait été reporté, officiellement pour des raisons de calendrier.
Si Bamako a choisi la négociation pour résoudre la crise dans le nord, Niamey refuse de discuter avec les chefs du MNJ qu’il qualifie de "bandits armés" et de "trafiquants de drogue".
A ce jour, aucun contact officiel n’a eu lieu entre les autorités et le MNJ, retranché dans les massifs de l’Aïr (nord).
Le président Mamadou Tandja a d’ailleurs reconduit mardi et pour trois mois les pouvoirs exceptionnels d’intervention accordé depuis 2007 à l’armée dans cette zone.
Mais, selon l’hebdomadaire indépendant nigérien Le Républicain, le président aurait demandé mi-février à Mouammar Kadhafi, président en exercice de l ?Union africaine (UA) "de s ?investir à fond pour le règlement de la situation".
Le MNJ devrait remettre dans un mois ses revendications à un médiateur libyen, d’après ce journal.
mercredi 25 février 2009
Niger / Mali La question touarègue au coeur du forum pour la Paix
La question touarègue au coeur du forum pour la Paix
par RFI
Article publié le 25/02/2009 Dernière mise à jour le 25/02/2009 à 13:16 TU
Niamey, capitale du Niger où a lieu le forum de la Paix dans le nord du Niger et dans le nord du Mali, les 25 et 26février 2009.
Niamey, capitale du Niger où a lieu le forum de la Paix dans le nord du Niger et dans le nord du Mali, les 25 et 26 février 2009.
Ouverture ce mercredi, à Niamey, d’un forum de la Paix dans le nord du Niger et dans le nord du Mali. Cette réunion est pilotée par le Haut commissaire à la restauration de la paix au Niger, Mohamed Anako. Pour l’organiser, il a eu le soutien des présidents malien et nigérien. L’un de ses objectifs est que ce forum joue le rôle de médiation nigérienne afin d’ouvrir le dialogue entre le gouvernement et le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).
C’est une première, de l'avis même de l’organisateur du forum, Mohamed Anako. Les leaders d’opinion des différentes communautés qui cohabitent dans les zones frontalières entre le Niger et le Mali, notables touaregs, songhaï, peuls, arabes et toubous se retrouvent pendant deux jours dans la capitale nigérienne, pour évoquer les vrais problèmes de la zone sahélienne depuis une vingtaine d'années. Trafics illicites, banditisme et salafistes.
Le Haut commissaire à la restauration de la paix au Niger veut qu’il y ait une suite à cette rencontre : « Les conclusions de ce forum seront portées à l’appréciation des chefs d’Etat du Mali et du Niger. Nous souhaiterions aussi après ce forum que ces communautés aillent parler de vive voix avec tous les groupes armés qui opèrent dans ces zones, parce qu’ils sont considérés comme étant leurs enfants, explique-t-il. Donc il faut qu’il y ait un débat franc, très sincère entre ces communautés et ces groupes armés pour qu’il y ait définitivement la paix dans cet espace, pour qu’enfin les gens développent les régions, ajoute encore Mohamed Anako.
Malgré la proximité des populations du nord du Mali et du nord du Niger, la situation est différente dans les deux pays. Le forum devrait être l’occasion de parler des sujets qui fâchent, et notamment pour certains notables, de dire que la mauvaise gouvernance ou le manque de la démocratie peuvent favoriser l’insécurité. Mohamed Anako a une conviction : « Pour que la solution soit définitive, le problème des zones nord du Mali et du Niger doit être réglé en même temps dans les deux pays ».
par RFI
Article publié le 25/02/2009 Dernière mise à jour le 25/02/2009 à 13:16 TU
Niamey, capitale du Niger où a lieu le forum de la Paix dans le nord du Niger et dans le nord du Mali, les 25 et 26février 2009.
Niamey, capitale du Niger où a lieu le forum de la Paix dans le nord du Niger et dans le nord du Mali, les 25 et 26 février 2009.
Ouverture ce mercredi, à Niamey, d’un forum de la Paix dans le nord du Niger et dans le nord du Mali. Cette réunion est pilotée par le Haut commissaire à la restauration de la paix au Niger, Mohamed Anako. Pour l’organiser, il a eu le soutien des présidents malien et nigérien. L’un de ses objectifs est que ce forum joue le rôle de médiation nigérienne afin d’ouvrir le dialogue entre le gouvernement et le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).
C’est une première, de l'avis même de l’organisateur du forum, Mohamed Anako. Les leaders d’opinion des différentes communautés qui cohabitent dans les zones frontalières entre le Niger et le Mali, notables touaregs, songhaï, peuls, arabes et toubous se retrouvent pendant deux jours dans la capitale nigérienne, pour évoquer les vrais problèmes de la zone sahélienne depuis une vingtaine d'années. Trafics illicites, banditisme et salafistes.
Le Haut commissaire à la restauration de la paix au Niger veut qu’il y ait une suite à cette rencontre : « Les conclusions de ce forum seront portées à l’appréciation des chefs d’Etat du Mali et du Niger. Nous souhaiterions aussi après ce forum que ces communautés aillent parler de vive voix avec tous les groupes armés qui opèrent dans ces zones, parce qu’ils sont considérés comme étant leurs enfants, explique-t-il. Donc il faut qu’il y ait un débat franc, très sincère entre ces communautés et ces groupes armés pour qu’il y ait définitivement la paix dans cet espace, pour qu’enfin les gens développent les régions, ajoute encore Mohamed Anako.
Malgré la proximité des populations du nord du Mali et du nord du Niger, la situation est différente dans les deux pays. Le forum devrait être l’occasion de parler des sujets qui fâchent, et notamment pour certains notables, de dire que la mauvaise gouvernance ou le manque de la démocratie peuvent favoriser l’insécurité. Mohamed Anako a une conviction : « Pour que la solution soit définitive, le problème des zones nord du Mali et du Niger doit être réglé en même temps dans les deux pays ».
mardi 24 février 2009
L’Algérie s’engage pour le gazoduc transsaharien
Algérie-dz.com - 23/02/09
mardi 24 février 2009
L’Algérie espère convaincre les investisseurs étrangers de l’interêt économique du gazoduc transsaharien. Une rencontre a regroupé, il y a quelques jours, à Abuja, des responsables des compagnies pétrolières de l’Algérie, du Niger et du Nigeria. Les trois pays peaufinent la première mouture du mémorandum d’accord qu’il devrait bientôt signé, en gage de leur engagement pour la concrétisation de cet important projet en attendant la signature de l’accord de joint-venture. Long de 4.128 kilomètres, le gazoduc transsaharien pourrait transporter 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel du Nigeria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie dès 2015. Le projet prévoit la construction d’une vingtaine de stations de compression. Il aboutira dans sa partie onshore, soit à Beni Saf, à l’Ouest, soit à El Kala à l’Est. Le montant total de cet investissement s’élève à 12 milliards de dollars. Deux autres gazoducs devraient entrer en production dès 2009 : le Medgaz devant relier par voie sous-marine l’Algérie à l’Espagne et le « Galsi » qui reliera l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne. Le « Galsi », d’une capacité équivalente, sera mis en service un peu plus tard. Le gazoduc Maghreb-Europe (GME), mis en service en 1996 entre l’Algérie et l’Espagne via le Maroc et le détroit de Gibraltar, fournit déjà à l’Espagne 60% de ses besoins en gaz et dessert le Portugal (2,5 milliards de m3/an) et plusieurs autres pays de l’Europe occidentale.
Le mégaprojet algéro-nigérian « Trans-Saharan Gas Pipeline » (TSGP), le gazoduc transsaharien, devra permettre de récupérer le gaz à partir du sud du Nigeria et le transporter vers le Nord, d’alimenter cette zone et de créer des activités liées à l’énergie et de toucher le Niger qui est dépourvu de ressources énergétiques. Selon des experts, le Nigeria dispose de réserves qui représentent 10 ans de consommation européenne. Une étude économique, d’environnement et de risque a été réalisée par un bureau d’études anglais, sur initiative commune de Sonatrach et la compagnie nigériane. Cette étude a déterminé la rentabilité globale du projet qui doit relier le Nigeria à l’Algérie et à l’Europe via le Niger. Ce projet est inscrit dans le cadre du Nepad (nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique). Une rencontre avait été organisée à Bruxelles l’année dernière par les pays concernés afin de convaincre les bailleurs de fonds et les pays consommateurs de la rentabilité de ce projet. Ses initiateurs reconnaissant néanmoins qu’il est très complexe. L’Algérie insiste cependant pour sa concrétisation afin de rehausser sa position dans l’échiquier mondial des entreprises exportatrices de gaz.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après Le Financier
mardi 24 février 2009
L’Algérie espère convaincre les investisseurs étrangers de l’interêt économique du gazoduc transsaharien. Une rencontre a regroupé, il y a quelques jours, à Abuja, des responsables des compagnies pétrolières de l’Algérie, du Niger et du Nigeria. Les trois pays peaufinent la première mouture du mémorandum d’accord qu’il devrait bientôt signé, en gage de leur engagement pour la concrétisation de cet important projet en attendant la signature de l’accord de joint-venture. Long de 4.128 kilomètres, le gazoduc transsaharien pourrait transporter 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel du Nigeria vers l’Europe via le Niger et l’Algérie dès 2015. Le projet prévoit la construction d’une vingtaine de stations de compression. Il aboutira dans sa partie onshore, soit à Beni Saf, à l’Ouest, soit à El Kala à l’Est. Le montant total de cet investissement s’élève à 12 milliards de dollars. Deux autres gazoducs devraient entrer en production dès 2009 : le Medgaz devant relier par voie sous-marine l’Algérie à l’Espagne et le « Galsi » qui reliera l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne. Le « Galsi », d’une capacité équivalente, sera mis en service un peu plus tard. Le gazoduc Maghreb-Europe (GME), mis en service en 1996 entre l’Algérie et l’Espagne via le Maroc et le détroit de Gibraltar, fournit déjà à l’Espagne 60% de ses besoins en gaz et dessert le Portugal (2,5 milliards de m3/an) et plusieurs autres pays de l’Europe occidentale.
Le mégaprojet algéro-nigérian « Trans-Saharan Gas Pipeline » (TSGP), le gazoduc transsaharien, devra permettre de récupérer le gaz à partir du sud du Nigeria et le transporter vers le Nord, d’alimenter cette zone et de créer des activités liées à l’énergie et de toucher le Niger qui est dépourvu de ressources énergétiques. Selon des experts, le Nigeria dispose de réserves qui représentent 10 ans de consommation européenne. Une étude économique, d’environnement et de risque a été réalisée par un bureau d’études anglais, sur initiative commune de Sonatrach et la compagnie nigériane. Cette étude a déterminé la rentabilité globale du projet qui doit relier le Nigeria à l’Algérie et à l’Europe via le Niger. Ce projet est inscrit dans le cadre du Nepad (nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique). Une rencontre avait été organisée à Bruxelles l’année dernière par les pays concernés afin de convaincre les bailleurs de fonds et les pays consommateurs de la rentabilité de ce projet. Ses initiateurs reconnaissant néanmoins qu’il est très complexe. L’Algérie insiste cependant pour sa concrétisation afin de rehausser sa position dans l’échiquier mondial des entreprises exportatrices de gaz.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com D’après Le Financier
Touristes enlevés : le Mali a arrêté un suspect
Romandie News - 23/02/09
mardi 24 février 2009, par temoust
Les forces de sécurité maliennes détiennent un prédicateur islamiste soupçonné de complicité dans l’enlèvement de quatre otages européens, dont un couple suisse, en janvier. L’homme a été arrêté jeudi dernier, a indiqué lundi un responsable des services de sécurité.
Le prédicateur a été appréhendé dans la localité d’Anderamboukane, à l’extrême nord-est du Mali, près de la frontière avec le Niger. Il a été emmené à la gendarmerie de Gao, a indiqué à l’agence Reuters le responsable des services de sécurité maliens.
Ses papiers indiquent le nom d’Abdalah Ould Salah, mais les enquêteurs les pensent falsifiés.
Dans un enregistrement audio diffusé la semaine dernière, Al-Qaïda au Magreb islamique a indiqué détenir quatre Européens (deux Suisses, un Allemand et un Britannique) capturés fin janvier à la frontière entre le Mali et le Niger. Les touristes étaient en train de rentrer d’un festival de la culture nomade dans la ville d’Anderamboukane lorsqu’ils ont été capturés.
Le groupe retient également deux diplomates canadiens, dont l’émissaire de l’ONU au Mali, enlevés en décembre.
NIGER/MALI : Touareg, Un Peuple Qui Gène
mardi 24 février 2009 (02h17)
Après le retour salué d’une partie des combattants Touaregs du Mali, les appareils de la discrimination, de la division et les semeurs de trouble ont repris du travail.
A la lecture de ces lignes que je partage avec vous, vous comprendrez comment une poignée d’individus qui se prennent pour des journalistes « professionnels », peuvent dégrader une situation dont les autorités Maliennes se félicitent du dénouement, et stigmatiser une frange de la population à tel point qu’ils sèment durablement les germes de la Haine réciproque entre Maliens, et pour longtemps.
Le Zenith Balé du 20-02-2009 : « Enfin la patrie triomphe de ses traîtres. Ils avaient juré de mettre le pays sens dessus dessous, ils se retrouvent dans les profondeurs des abîmes. L’armée malienne est passée par là et c’est à elle seule que le pays doit les grades et les mérites. N’est-ce pas que ce serait justice ? Le grand retour des égarés du Nord Mali : Vivement l’uniforme de la honte pour ces criminels de guerre ! »Comment qualifier un tel homme, Mr Mamadou DABO, qui exprime en ces lignes une Haine ancestrale, qui consiste à diaboliser les Touaregs, pour démontrer qu’ils n’ont pas leur place au Mali, et ne méritent que le mépris ?
Il précise que seule l’armée Malienne mérite des grades, vous comprendrez qu’il parle de « vrais Maliens », en excluant ceux qui pourraient par malchance être de couleur « blanche » !
Ceux-là ne sont pas des maliens, même si c’est grâce à une partie d’entre eux (qui n’ont effectivement aucun mérite pour cela), que le retour de certains combattants a été rendu possible. Le Guido (du 24-02-09) Retour des bandits dans l’armée : « Tout sauf le retour ou la réhabilitation des groupes armées au sein des forces armées et de sécurité…»
Le Challenger du 24-02-2009, Alhassane Maiga écrit : "Un cas parmi les plus préoccupants chez nous d’autant qu’il contribue notablement à polluer le climat social au Mali : il s’agit de ces ’’cyber- flingueurs touaregs’’. Dotés d’une mauvaise foi - et, rien hélas ne peut les en guérir- ces apatrides ne se lassent guère d’envahir la toile mondiale pour diffuser leurs âneries."
Le Challenger encore « La forte image, c’est cette impressionnante horde d’enturbannés un demi millier d’hommes et, à leurs pieds, ces horribles engins fabriqués rien que pour semer la mort. » Chiaka Doumbia.
La horde, ce sont les citoyens Maliens appartenant à l’Ethnie Touarègue. Au moins Doumbia innove, en inventant de nouvelles images pour l’imaginaire collectif Malien. Il qualifie les Touaregs de horde, comme au moyen-âge quand on parlait de cette horde de barbare, qui dévastait tout un pays tel une tempête, ou une nuée de sauterelle dans un champ de mil. Il va falloir s’habituer avec ces nouvelles appellations, car entre « terroristes » et « horde d’enturbannés », je préfère le second. Mais il est à rappeler à Mr Doumbia, que les Songhaïs aussi portent le turban dans le nord du Mali, donc attention à l’amalgame !
L’Indicateur Renouveau « De retour dans les rangs de l’armée nationale : Les élucubrations éhontées du déserteur Hassan Fagaga ».
Un seul journal mérite d’être lu : L’Independant. Dans ces colonnes, Chahana TAKIOU écrit : « La paix qui s’installe a besoin d’être entretenue, consolidée et confortée. Il y va de la stabilité et de l’essor économique de cette région du pays. Il est donc du devoir de la puissance publique d’initier toute action de nature à conforter cette paix et à mettre la région de Kidal sur la voie du développemen ». Ces lignes sont celles d’un citoyen responsable, et lucide. Il n’a pas été au bal de l’ivresse publique où Mahamne Mariko leader du CRAJ appelait à l’identification individuelle pour les combattants de retour. Il conclut son article en ces termes : « La paix a donc besoin d’être consolidée à travers la construction d’infrastructures sociales de base. A vos marques. »
Voilà quelqu’un qui sait que son rôle est d’apaiser les esprits, de dire la vérité, et non d’entretenir la peur des citoyens en caricaturant les Touaregs en « bandits armés », « terroristes »…
Il faut que les Maliens se souviennent des moments difficiles qui ont conduit à ce soulèvement du nord, et surtout se rappeler qu’il y a pas si longtemps, l’armée Malienne était si desemparée, qu’elle cherchait par tous les moyens, une issue de secours pour arrêter la machine de guerre mise en place par Bahanga. Rien, oui Rien n’aurait été possible si des Touaregs, puis des Maures, ne ce sont joint à l’armée. Malgré cela, on n’epargne même pas ceux qui ont collaboré avec l’état malien contre leurs propres freres.
Les généraux de Koulouba, n’ont pas pu factoriser le polynôme Bahanga, et il a fallu faire appel à un de ses freres d’armes, pour faire plier une partie des dissidents Touaregs : Colonel Elh. Gamou.
Donc cette victoire quoi qu’on dise, est une victoire Malienne : celle de Bamako et de Kidal et sa région, car ce sont les Touaregs de l’armée qui ont trouvé quelques parades. Et c’est ce modèle que nous avons toujours esperé pour nos Pays (Niger, Mali). Expliquons pour éviter les amalgames.
Il faut savoir que les Touaregs sont une exception dans ces deux pays, non pas parce qu’ils sont les meilleurs, mais du fait de leur passé, leur Histoire (Résistance indéfectible face à la colonisation), leur Culture (entre Afrique noire et du nord)….ils n’ont jamais déposé les armes depuis l’arrivée des français, et même après leur départ.
Si le Mali ou le Niger prennait en compte sa composante Touarègue, il ne pourront qu’y gagner face à toutes les épreuves, mais s’ils continuent à les marginaliser, à les caricaturer, à chercher à les humilier, la « fracture » sera chaque jour un peu plus importante.
Nous savons que Bahanga voulait faire respecter sa communauté, et aujourd’hui le monde entier sait qu’il est un leader Touareg incontestable avec lequel il va falloir composer, car ni Elh. Gamou, ni les autres ne pourront dire le contraire. A tout moment il peut frapper, et cela doit servir de levier au processus de Paix, une application concrete des accords d’Alger.
Il faut reconnaître à tout Homme son mérite, et Bahanga est un Seigneur de la Guerre qui doit être utilisé pour consolider ce qui peut l’être, ce qui doit l’Être : la Paix au nord Mali, en attendant que Tandja comprenne la leçon donnée par ATT.
Au Mali comme au Niger, il faudra éviter de présenter les Touaregs comme des acteurs de l’instabilité sous-régionale, car ils sont chez eux, ce ne sont pas des apatrides !
Il ne faut pas les comparer, ni les rapprocher des dirigeants salafistes actifs dans la région (AQMI), car les mouvements Touaregs ne sont pas religieux, mais visent à imposer une Justice sociale dans des pays où la démocratie reste à faire.
On se réjouit donc du report et de l’annulation (on l’espère) de ce sommet sous régionale tant de fois reporté, où il s’agissait de mettre en accusation tout un Peuple qui réclame que son droit d’Exister lui soit reconnu, et que le droit des Peuples Autochtones (déclaration du 13 septembre 2007 par les Nations Unies) dont le Mali et le Niger sont signataire, leur soit appliqué.
Un tel sommet qui vise à condamner d’avance les Touaregs, doit être évité, car ce serait une autre source de conflit.
La Lybie est un Pays qui protège depuis toujours les Touaregs, qui y ont droit de citoyenneté, et dignité.
L’Algerie a depuis longtemps mis en place un modèle social qui a pacifié sa population Touarègue qui a amorcé un developpement réel.
Quant au Burkina, c’est une reference en matière de neutralité, de Justice, et de Dialogue. Voici un Pays qui applique les principes même de la Démocratie même face à ses minorités, c’est un interlocuteur privilgeié, une terre d’acceuil, un exemple à suivre.
Comment tous ces Pays, peuvent-ils prendre le risque de reveiller leur composante Touarègue par les décisions d’une conférence qui ne sera rien de plus qu’une cour martiale pour les communautés Touaregues et Toubous ?
La seule conférence qui mérite d’être convoquée, est celle qui se planchera sur les raisons des soulevements, et comment y remedier, mais avec la participation inconditonnelle des deux parties : état et mouvemenst armés.
Il est aussi du devoir des Touaregs, de sortir du schéma tribal qui ploie nos têtes, qui casse la Resistance, et nous rend sourds à l’appel de la Toumast.
La tribu doit servir seulement à une reconnaissance géographique au niveau national, qui permettra non pas de diviser les Touaregs entre eux, mais à leur reconnaître leur terres d’appartenance.
On doit ainsi valoriser les Chefs Traditionnels, qui sont mis à l’écart du jeu, mais les sensibiliser à l’ouverture des classes, ou l’abolition de celles-ci.
Si aujourd’hui ATT a pu opposer Elh. Gamou à Bahanga, c’est parce qu’il a exploité leur différence tribale, et cela doit disparaître : Gamou est Touareg, Bahanga aussi, tous égaux !
D’autre part, on constate aussi que l’ère des Ishumars semble révolue, et la responsabilité et le développement de nos régions (aussi bien au nord Niger qu’au nord Mali) nous incombe.
Si aujourd’hui on peut prendre les armes et les déposer n’importe comment (cas de l’ADC, et bientôt du MNJ dit-on), il faut se poser une question : doit-on les prendre ?
Car celui qui prend les armes, condamne toute une communauté, avec une vague de morts, de ruines, de désolations irréversibles, sans compter la haine des autres qui s’accroit au fil du temps, et le retard à l’affiche qui se creuse : la note est lourde.
Donc il faut penser un nouveau modèle de Resistance, même si cela passe d’abord par une reconnaissance nationale.
Il est de notre devoir de repenser la Resistance, notre Avenir, sinon ce qui constituait pour Mano ag Dayak une question, risque à long terme de se pointer à l’Horizon : « Faut-il qu’un Peuple disparaisse, pour savoir qu’il a existé ? ». Sachons valoriser l’héritage de mano : faire connaitre notre Culture, developper nos régions, par nous même, aimer les autres pour cultiver la Solidarité dans le Diversité.
Car avec toute cette Haine véhiculée par les journaux maliens, on se demande si la Nation Touarègue n’est pas tout simplement « une Nation qui gène », et que si quelqu’un comme le journaliste Mamadou DABO avait eu les moyens il n’aurait pas réédité « Mali kampf » ( au lieu de ‘mein kampf’).
Kaocen Maïga
Touareg-Songhay
De : kaocen
mardi 24 février 2009
Source/BELLACIAO
Après le retour salué d’une partie des combattants Touaregs du Mali, les appareils de la discrimination, de la division et les semeurs de trouble ont repris du travail.
A la lecture de ces lignes que je partage avec vous, vous comprendrez comment une poignée d’individus qui se prennent pour des journalistes « professionnels », peuvent dégrader une situation dont les autorités Maliennes se félicitent du dénouement, et stigmatiser une frange de la population à tel point qu’ils sèment durablement les germes de la Haine réciproque entre Maliens, et pour longtemps.
Le Zenith Balé du 20-02-2009 : « Enfin la patrie triomphe de ses traîtres. Ils avaient juré de mettre le pays sens dessus dessous, ils se retrouvent dans les profondeurs des abîmes. L’armée malienne est passée par là et c’est à elle seule que le pays doit les grades et les mérites. N’est-ce pas que ce serait justice ? Le grand retour des égarés du Nord Mali : Vivement l’uniforme de la honte pour ces criminels de guerre ! »Comment qualifier un tel homme, Mr Mamadou DABO, qui exprime en ces lignes une Haine ancestrale, qui consiste à diaboliser les Touaregs, pour démontrer qu’ils n’ont pas leur place au Mali, et ne méritent que le mépris ?
Il précise que seule l’armée Malienne mérite des grades, vous comprendrez qu’il parle de « vrais Maliens », en excluant ceux qui pourraient par malchance être de couleur « blanche » !
Ceux-là ne sont pas des maliens, même si c’est grâce à une partie d’entre eux (qui n’ont effectivement aucun mérite pour cela), que le retour de certains combattants a été rendu possible. Le Guido (du 24-02-09) Retour des bandits dans l’armée : « Tout sauf le retour ou la réhabilitation des groupes armées au sein des forces armées et de sécurité…»
Le Challenger du 24-02-2009, Alhassane Maiga écrit : "Un cas parmi les plus préoccupants chez nous d’autant qu’il contribue notablement à polluer le climat social au Mali : il s’agit de ces ’’cyber- flingueurs touaregs’’. Dotés d’une mauvaise foi - et, rien hélas ne peut les en guérir- ces apatrides ne se lassent guère d’envahir la toile mondiale pour diffuser leurs âneries."
Le Challenger encore « La forte image, c’est cette impressionnante horde d’enturbannés un demi millier d’hommes et, à leurs pieds, ces horribles engins fabriqués rien que pour semer la mort. » Chiaka Doumbia.
La horde, ce sont les citoyens Maliens appartenant à l’Ethnie Touarègue. Au moins Doumbia innove, en inventant de nouvelles images pour l’imaginaire collectif Malien. Il qualifie les Touaregs de horde, comme au moyen-âge quand on parlait de cette horde de barbare, qui dévastait tout un pays tel une tempête, ou une nuée de sauterelle dans un champ de mil. Il va falloir s’habituer avec ces nouvelles appellations, car entre « terroristes » et « horde d’enturbannés », je préfère le second. Mais il est à rappeler à Mr Doumbia, que les Songhaïs aussi portent le turban dans le nord du Mali, donc attention à l’amalgame !
L’Indicateur Renouveau « De retour dans les rangs de l’armée nationale : Les élucubrations éhontées du déserteur Hassan Fagaga ».
Un seul journal mérite d’être lu : L’Independant. Dans ces colonnes, Chahana TAKIOU écrit : « La paix qui s’installe a besoin d’être entretenue, consolidée et confortée. Il y va de la stabilité et de l’essor économique de cette région du pays. Il est donc du devoir de la puissance publique d’initier toute action de nature à conforter cette paix et à mettre la région de Kidal sur la voie du développemen ». Ces lignes sont celles d’un citoyen responsable, et lucide. Il n’a pas été au bal de l’ivresse publique où Mahamne Mariko leader du CRAJ appelait à l’identification individuelle pour les combattants de retour. Il conclut son article en ces termes : « La paix a donc besoin d’être consolidée à travers la construction d’infrastructures sociales de base. A vos marques. »
Voilà quelqu’un qui sait que son rôle est d’apaiser les esprits, de dire la vérité, et non d’entretenir la peur des citoyens en caricaturant les Touaregs en « bandits armés », « terroristes »…
Il faut que les Maliens se souviennent des moments difficiles qui ont conduit à ce soulèvement du nord, et surtout se rappeler qu’il y a pas si longtemps, l’armée Malienne était si desemparée, qu’elle cherchait par tous les moyens, une issue de secours pour arrêter la machine de guerre mise en place par Bahanga. Rien, oui Rien n’aurait été possible si des Touaregs, puis des Maures, ne ce sont joint à l’armée. Malgré cela, on n’epargne même pas ceux qui ont collaboré avec l’état malien contre leurs propres freres.
Les généraux de Koulouba, n’ont pas pu factoriser le polynôme Bahanga, et il a fallu faire appel à un de ses freres d’armes, pour faire plier une partie des dissidents Touaregs : Colonel Elh. Gamou.
Donc cette victoire quoi qu’on dise, est une victoire Malienne : celle de Bamako et de Kidal et sa région, car ce sont les Touaregs de l’armée qui ont trouvé quelques parades. Et c’est ce modèle que nous avons toujours esperé pour nos Pays (Niger, Mali). Expliquons pour éviter les amalgames.
Il faut savoir que les Touaregs sont une exception dans ces deux pays, non pas parce qu’ils sont les meilleurs, mais du fait de leur passé, leur Histoire (Résistance indéfectible face à la colonisation), leur Culture (entre Afrique noire et du nord)….ils n’ont jamais déposé les armes depuis l’arrivée des français, et même après leur départ.
Si le Mali ou le Niger prennait en compte sa composante Touarègue, il ne pourront qu’y gagner face à toutes les épreuves, mais s’ils continuent à les marginaliser, à les caricaturer, à chercher à les humilier, la « fracture » sera chaque jour un peu plus importante.
Nous savons que Bahanga voulait faire respecter sa communauté, et aujourd’hui le monde entier sait qu’il est un leader Touareg incontestable avec lequel il va falloir composer, car ni Elh. Gamou, ni les autres ne pourront dire le contraire. A tout moment il peut frapper, et cela doit servir de levier au processus de Paix, une application concrete des accords d’Alger.
Il faut reconnaître à tout Homme son mérite, et Bahanga est un Seigneur de la Guerre qui doit être utilisé pour consolider ce qui peut l’être, ce qui doit l’Être : la Paix au nord Mali, en attendant que Tandja comprenne la leçon donnée par ATT.
Au Mali comme au Niger, il faudra éviter de présenter les Touaregs comme des acteurs de l’instabilité sous-régionale, car ils sont chez eux, ce ne sont pas des apatrides !
Il ne faut pas les comparer, ni les rapprocher des dirigeants salafistes actifs dans la région (AQMI), car les mouvements Touaregs ne sont pas religieux, mais visent à imposer une Justice sociale dans des pays où la démocratie reste à faire.
On se réjouit donc du report et de l’annulation (on l’espère) de ce sommet sous régionale tant de fois reporté, où il s’agissait de mettre en accusation tout un Peuple qui réclame que son droit d’Exister lui soit reconnu, et que le droit des Peuples Autochtones (déclaration du 13 septembre 2007 par les Nations Unies) dont le Mali et le Niger sont signataire, leur soit appliqué.
Un tel sommet qui vise à condamner d’avance les Touaregs, doit être évité, car ce serait une autre source de conflit.
La Lybie est un Pays qui protège depuis toujours les Touaregs, qui y ont droit de citoyenneté, et dignité.
L’Algerie a depuis longtemps mis en place un modèle social qui a pacifié sa population Touarègue qui a amorcé un developpement réel.
Quant au Burkina, c’est une reference en matière de neutralité, de Justice, et de Dialogue. Voici un Pays qui applique les principes même de la Démocratie même face à ses minorités, c’est un interlocuteur privilgeié, une terre d’acceuil, un exemple à suivre.
Comment tous ces Pays, peuvent-ils prendre le risque de reveiller leur composante Touarègue par les décisions d’une conférence qui ne sera rien de plus qu’une cour martiale pour les communautés Touaregues et Toubous ?
La seule conférence qui mérite d’être convoquée, est celle qui se planchera sur les raisons des soulevements, et comment y remedier, mais avec la participation inconditonnelle des deux parties : état et mouvemenst armés.
Il est aussi du devoir des Touaregs, de sortir du schéma tribal qui ploie nos têtes, qui casse la Resistance, et nous rend sourds à l’appel de la Toumast.
La tribu doit servir seulement à une reconnaissance géographique au niveau national, qui permettra non pas de diviser les Touaregs entre eux, mais à leur reconnaître leur terres d’appartenance.
On doit ainsi valoriser les Chefs Traditionnels, qui sont mis à l’écart du jeu, mais les sensibiliser à l’ouverture des classes, ou l’abolition de celles-ci.
Si aujourd’hui ATT a pu opposer Elh. Gamou à Bahanga, c’est parce qu’il a exploité leur différence tribale, et cela doit disparaître : Gamou est Touareg, Bahanga aussi, tous égaux !
D’autre part, on constate aussi que l’ère des Ishumars semble révolue, et la responsabilité et le développement de nos régions (aussi bien au nord Niger qu’au nord Mali) nous incombe.
Si aujourd’hui on peut prendre les armes et les déposer n’importe comment (cas de l’ADC, et bientôt du MNJ dit-on), il faut se poser une question : doit-on les prendre ?
Car celui qui prend les armes, condamne toute une communauté, avec une vague de morts, de ruines, de désolations irréversibles, sans compter la haine des autres qui s’accroit au fil du temps, et le retard à l’affiche qui se creuse : la note est lourde.
Donc il faut penser un nouveau modèle de Resistance, même si cela passe d’abord par une reconnaissance nationale.
Il est de notre devoir de repenser la Resistance, notre Avenir, sinon ce qui constituait pour Mano ag Dayak une question, risque à long terme de se pointer à l’Horizon : « Faut-il qu’un Peuple disparaisse, pour savoir qu’il a existé ? ». Sachons valoriser l’héritage de mano : faire connaitre notre Culture, developper nos régions, par nous même, aimer les autres pour cultiver la Solidarité dans le Diversité.
Car avec toute cette Haine véhiculée par les journaux maliens, on se demande si la Nation Touarègue n’est pas tout simplement « une Nation qui gène », et que si quelqu’un comme le journaliste Mamadou DABO avait eu les moyens il n’aurait pas réédité « Mali kampf » ( au lieu de ‘mein kampf’).
Kaocen Maïga
Touareg-Songhay
De : kaocen
mardi 24 février 2009
Source/BELLACIAO
« Les objets de la ligne Ombre Claire sont fabriqués par les artisans d’Agadez, au Niger.
Ombre Claire
Le Zoom organisme de la semaine
22 février 2009, par Guillaume, ekitinfo - Zoom organisme
« Les objets de la ligne Ombre Claire sont fabriqués par les artisans d’Agadez, au Niger. Les bijoux, vêtements et accessoires sont réalisés en argent, en cuir, en paille, et en tissus. Leurs racines viennent puiser des formes et des sens dans de multiples cultures. » - Site Internet d’Ombre Claire
Aude Durou, créatrice d’Ombre Claire, a toujours côtoyée l’Afrique. Son père, photographe, a beaucoup travaillé sur les peuples Touareg. Il a voyagé au Niger et il a aussi accueilli des réfugiés politiques africains. En même temps sa mère qui était peintre appréciait particulièrement les objets africains.
C’est ainsi qu’Aude Durou est partie au Niger à la fin de ses études d’arts appliqués pour découvrir l’artisanat africain. A Agadez, là où vit sa « deuxième famille » elle a dessiné et fait fabriquer une dizaine de modèles de bijoux.
De retour en France tout est allé très vite : après le salon du prêt-à-porter en 2005 elle reçoit des commandes du Printemps Haussmann et un reportage est diffusé sur France 2.
Elle crée ainsi en septembre 2006 la marque Ombre Claire. Chaque artisan est payé à l’objet et les commandes sont aussi régulières que possible. Pour Aude Durou cela a permis l’évolution des comportements : désormais les femmes peuvent faire des mariages d’amour car elles peuvent se constituer une dot et les enfants ont la possibilité d’aller à l’école.
Alors si vous voulez acheter Ombre Claire, rendez-vous sur son site Internet pour découvrir l’adresse des 27 boutiques qui commercialisent ses bijoux.
Pour résumer
Ombre Claire est une jeune marque de bijoux équitables qui a su mélanger la culture française et la culture touareg.
Ombre Claire,
12, rue Côte d’Argent - 92410 Ville d’Avray
01.47.09.23.47
aude.durou@wanadoo.fr
http://www.ombreclaire.com/
Retrouvez Ombre Claire dans l’annuaire du portail du commerce équitable
Le Zoom organisme de la semaine
22 février 2009, par Guillaume, ekitinfo - Zoom organisme
« Les objets de la ligne Ombre Claire sont fabriqués par les artisans d’Agadez, au Niger. Les bijoux, vêtements et accessoires sont réalisés en argent, en cuir, en paille, et en tissus. Leurs racines viennent puiser des formes et des sens dans de multiples cultures. » - Site Internet d’Ombre Claire
Aude Durou, créatrice d’Ombre Claire, a toujours côtoyée l’Afrique. Son père, photographe, a beaucoup travaillé sur les peuples Touareg. Il a voyagé au Niger et il a aussi accueilli des réfugiés politiques africains. En même temps sa mère qui était peintre appréciait particulièrement les objets africains.
C’est ainsi qu’Aude Durou est partie au Niger à la fin de ses études d’arts appliqués pour découvrir l’artisanat africain. A Agadez, là où vit sa « deuxième famille » elle a dessiné et fait fabriquer une dizaine de modèles de bijoux.
De retour en France tout est allé très vite : après le salon du prêt-à-porter en 2005 elle reçoit des commandes du Printemps Haussmann et un reportage est diffusé sur France 2.
Elle crée ainsi en septembre 2006 la marque Ombre Claire. Chaque artisan est payé à l’objet et les commandes sont aussi régulières que possible. Pour Aude Durou cela a permis l’évolution des comportements : désormais les femmes peuvent faire des mariages d’amour car elles peuvent se constituer une dot et les enfants ont la possibilité d’aller à l’école.
Alors si vous voulez acheter Ombre Claire, rendez-vous sur son site Internet pour découvrir l’adresse des 27 boutiques qui commercialisent ses bijoux.
Pour résumer
Ombre Claire est une jeune marque de bijoux équitables qui a su mélanger la culture française et la culture touareg.
Ombre Claire,
12, rue Côte d’Argent - 92410 Ville d’Avray
01.47.09.23.47
aude.durou@wanadoo.fr
http://www.ombreclaire.com/
Retrouvez Ombre Claire dans l’annuaire du portail du commerce équitable
lundi 23 février 2009
Niger, /Al Qaeda revendique sept rapts
Marie-France Cros
Lalibre.be
Bruxelles/Belgique
Mis en ligne le 19/02/2009
Deux diplomates et leur chauffeur disparus depuis décembre et quatre touristes enlevés en janvier seraient entre ses mains. Le Niger a massé son armée en zone touarègue. Il a ainsi dégarni les zones islamistes.
Un enregistrement sonore envoyé mardi à la chaîne satellitaire arabe al Jazeera, revendique, au nom de al Qaeda au Maghreb, l’enlèvement de deux diplomates canadiens et leur chauffeur, et celui de quatre touristes européens.
Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Niger, et son collègue Louis Guay avaient disparu le 14 décembre dans la région de Tillabéri - zone du Niger normalement épargnée par l’insécurité - avec leur chauffeur; ils rentraient d’une visite privée dans une mine d’or exploitée par une société canadienne à Samira. Un couple suisse, une septuagénaire allemande et un Britannique, qui faisaient du tourisme à la frontière nigéro-malienne avaient, eux, été enlevés le 22 janvier, alors qu’ils circulaient en convoi, à bord de plusieurs véhicules.
Dégarni
Le directeur du journal indépendant "Le Républicain", Mamane Abou, cité par l’AFP, souligne que Niamey a concentré "80 pc de ses forces armées dans le nord", pour y combattre la rébellion touarègue, qui dérange la juteuse exploitation de l’uranium nigérien pour en réclamer sa part. Le reste du territoire s’est ainsi trouvé "dégarni", "no tamment l’ouest, proche des bases d’al Qaeda".
Al Qaeda au Maghreb est le nom adopté depuis septembre 2006 par les islamistes algériens du Groupe salafiste de prédication et de combat. Depuis quelques années, ce groupe terroriste a ses bases arrières dans le Sahara - théâtre de multiples trafics (biens de consommation, cigarettes, drogue, essence, armes, migrants clandestins en route pour l’Europe ) permettant aux Touaregs de survivre malgré l’abandon dans lequel les gouvernements maliens et nigériens ont historiquement laissé leur région aride.
Zone de contrebande
Des groupes de salafistes rencontrent à l’occasion des Touaregs avec des objectifs de contrebande, ce qui a poussé Bamako et Niamey à les lier idéologiquement entre eux - ce que les Touaregs contestent avec véhémence. Un groupe touareg rebelle malien, l’Alliance démocratique pour le changement, s’est ainsi battu à plusieurs reprises contre al Qaeda au Maghreb. En 2003, des Touaregs avaient servi de médiateurs pour la libération d’une trentaine de touristes européens enlevés par des islamistes algériens.
Alertes islamistes
La décision de Niamey de concentrer ses soldats en zone touarègue est d’autant plus malheureuse que les alertes islamistes n’ont pas manqué au Niger. Niamey s’était d’ailleurs doté, en 2006, d’un Conseil islamique national, organe consultatif de vingt oulémas désignés par leurs pairs et chargés de faire des propositions au gouvernement afin de créer les conditions d’une pratique de l’islam qui cadre avec les valeurs sociales et culturelles du Niger, avait alors déclaré le Premier ministre nigérien.
A plusieurs reprises, au cours de la décennie écoulée, les autorités nigériennes ont dû, en effet, intervenir contre des assaillants intégristes. Ceux-ci sont particulièrement actifs dans l’ouest (où est construit Niamey) et le sud du Niger, régions qui jouxtent le nord du Nigéria, où les Etats fédérés locaux sont administrés depuis le début du siècle par des gouvernements islamistes.
Depuis 2003, les Etats-Unis ont lancé un programme de lutte contre le terrorisme islamiste dans la sous-région sahélienne (Niger, Mali, Tchad, Sénégal, Maroc, Mauritanie, Nigéria, Algérie, Tunisie) comprenant un volet développement : le Niger est un des pays les plus pauvres du monde et plus des deux tiers de ses 14 millions d’habitants vivent avec moins d’un euro/jour.
dimanche 22 février 2009
Targuinca : NOUVELLES DES POPULATIONS DU NORD NIGER
22-02-09
Bulletin d'information n°7 de janvier-février 2009
Le 21 décembre 2008, les partisans du président Tanja ont proposé au Parlement une transition politique de trois ans, du 22 décembre 2009 au 22 décembre 2012 : pendant cette période, Mamadou Tanja piloterait un gouvernement « d’entente nationale ». En réaction, pour lutter contre une possible prolongation du mandat présidentiel, le 30 décembre, une vingtaine d’ONG et de syndicats nigériens ont créé à Niamey le « Front uni pour la sauvegarde des acquis démocratiques » (FUSAD). A la mi-janvier, quelques combats ont eu lieu dans le Nord, dans les zones de Tamazlakh et d’Elmiki, entre le MNJ et les FAN. Deux hélicoptères des FAN ont lâché des bombes. A notre connaissance, il n’y a pas eu de victimes civiles.
Actuellement, des hélicoptères survolent quotidiennement la bordure du massif de l’Aïr pour repérer les rebelles du MNJ. De temps à autre, ils lancent des roquettes, terrorisant les civils disséminés en brousse.
De retour d’Agadez, un membre d’une ONG amie nous a dit que tous les villages de l’Aïr ont été désertés par leurs habitants, dont la majeure partie a fui vers les bidonvilles d’Arlit ou d’Agadez ou la frontière algérienne, tandis qu’une faible proportion s’est cachée en brousse. Seuls les habitants de Timia sont restés dans leur village. Ils subissent des pressions visant à les faire partir : exécutions arbitraires de responsables officiels…
Cependant, 60 à 80 habitants d’Iférouane, essentiellement des responsables officiels et des jardiniers, sont retournés dans leur commune pour voir l’état des lieux, faire un bilan, envisager des réparations et une réinstallation progressive de la population. Mais tout a été pillé : maisons, moteurs pour les pompes à eau, matériel de jardinage… Tout est à reconstruire.
Pendant que certains peinent à se procurer une bâche en plastique et une mesure de mil, un chantier absolument pharaonique se prépare.
La firme française AREVA a obtenu le marché pour le gisement d’uranium d’Imouraren, l’un des plus grands au monde. 66,65% des bénéfices de l’exploitation reviendront à AREVA, 33,35% à l’Etat du Niger. Le démarrage de la production est prévu pour 2012 ; le Niger deviendra alors le 2e producteur mondial d’uranium.
Quelles seront les retombées économiques pour la population locale ? Elle attend pour juger sur pièces. Les promesses sont mirobolantes : on avance les chiffres de 1,2 milliards d’euros d’investissement initial ; 1400 emplois directs sont prévus, 3000 indirects, ainsi que des réalisations dans le domaine social ( accès à l’eau potable, santé, éducation, transports). Mais à Arlit, selon Almoustapha Alhacen, coordinateur de la société civile d’Arlit, AREVA continue de veiller à ses propres intérêts sans prêter attention aux préoccupations de la population locale qui demande un accès à l’eau potable, des routes bitumées pour amoindrir les effets de la poussière radioactive, un site de maraîchage pour fournir des légumes frais aux habitants, l’embauche des jeunes de la localité confrontés au chômage et à la délinquance. Ces différentes revendications ont déjà été soulevées, « mais elles n’ont malheureusement pas été prises en compte dans le cahier de charges », affirme Almoustapha Alhacen. Saisi par la société civile d’Arlit, le ministre de l’Environnement a pris « l’engagement de mettre en place un cahier de charges et un comité de suivi et d’évaluation ». Le comité a été mis en place en janvier, mais le cahier de charges n’a pas intégré les aspirations des 120 000 habitants d’Arlit, scandalisés par l’attitude des responsables d’AREVA qui refusent de les écouter. « Nous avons sollicité une audience avec la présidente du directoire d’AREVA pour lui exposer nos problèmes afin qu’on puisse se comprendre sur ce que nous entendons par développement durable. Malheureusement, elle n’a pas voulu nous rencontrer », déplore Alhacen.
Le comité de recrutement d’AREVA est basé à Niamey, à l’autre bout du pays, alors que les gisements d’uranium sont dans le Nord. Dans ces conditions, les emplois que créera l’exploitation d’Imouraren profiteront-ils à la population locale ? On peut en douter. En revanche, il est certain que cette exploitation apportera une pollution radioactive et chimique et assèchera la nappe d’eau fossile des grés d’Agadez, la plus importante au Nord du Niger, mettant fin, à moyen terme, aux possibilités de pâturage et à la « cure salée », essentielle pour la santé de tout le bétail du Nord et moment fort de la culture touarègue.
L’association des parents d’élèves d’une école d’Arlit, dont notre partenaire Toudjani a été élu président, demande à Targuinca une aide pour réparer le bâtiment. Le toit, composé de nattes posées sur des murs en banco, aurait besoin d’être partiellement rénové et protégé par de la bâche en plastique pour éviter la dégradation des nattes et des murs lors des pluies. Les parents ont aussi de plus en plus de mal à payer le gardien, 45 euros par mois.
Les secouristes de Gougaram ont également fait appel à Targuinca : beaucoup d’ex-habitants de Gougaram, déplacés en brousse autour de ce qui fut leur village, n’ont pas vu d’infirmier depuis deux ans et nécessitent des soins. L’association a envoyé 200 euros et renouvellera son aide dès que nécessaire.
L'opération de la petite hydrocéphale, Fatimata, n'ayant pu avoir lieu, Targuinca a reversé une partie de la somme qui lui était consacrée à une association locale permettant l'opération de la cataracte d'un habitant de la commune de Tchiro qui avait perdu la vue depuis des mois.
Nous avons par ailleurs accédé à la demande d'un étudiant nigérien touareg exilé dans un pays limitrophe afin qu'il puisse valider sa troisième année d'études supérieure. Il lui manquait 600 euros pour solder ses frais de scolarité et finir son année de licence dans de bonnes conditions.
En France, le 16 janvier, à l’espace culturel Philippe Auguste de Vernon, Christiane Roy et Annick Destiné, représentantes des association APREL et Targuinca, ont organisé une soirée culturelle intitulée : « Touaregs, un peuple, un destin confisqué ». Issouf ag Maha y a donné une conférence, suivie d’un débat, avant de dédicacer son dernier livre : « Le destin confisqué ». L’assistance, une centaine de personnes, a ensuite écouté des poésies touarègues et de la musique traditionnelle, puis a pu s’intéresser à l’exposition « La malédiction de l’uranium » qui dénonce les conséquences de l’exploitation de l’uranium au Niger sur les populations locales, leur environnement, leur santé, leur mode de vie et leur culture. Cette soirée a été très appréciée.
Le dimanche 12 avril 2009, à Nantes, une association amie, La gazelle de Bermo, organise une journée d'information et de concert au bénéfice de Targuinca. Cette journée aura pour but de soutenir les populations civiles déplacées du Nord-Niger. Merci à tous les organisateurs.
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