mardi 19 février 2013

La guerre au Mali est loin d’être à sa fin.


La guerre au Mali est loin d’être à sa fin.

7757764916_jean-yves-le-drian-a-confirme-mercredi-que-des-accrochages-avaient-eu-lieu-la-veille-dans-les-environ-de-gaoLa guerre contre les barbus est loin de tirer à sa fin comme nous l’avons cru. Les frappes aériennes que l’armée française a mené au Nord n’ont pas suffit, les terroristes rodent toujours autours de leurs anciens bastions d’après les tendances actuelles de la situation.
L’armée française est en alerte.
L’heure est grave actuellement au Nord Mali, nous apprenons que l’armée française s’est affrontée corps à corps à des groupes islamistes ces derniers jours.  Ce soir François Hollande depuis la Grèce a annoncé la mort d’un soldat  français  au cours d’un accrochage avec les djihadistes.
D’autres enlèvements des français.
En plus des otages français aux mains des islamistes du Nord Mali, nous apprenons que sept français ont été enlevés au Nord du Cameroun près de sa frontière avec le Nigeria. Ils auraient été kidnappés par Boko Haram (terme haoussa qui signifie l’école est un pêché) un groupe islamiste actif au Nigeria.
Le bilan de la crise malienne.
Les frappes aériennes menées par l’armée française avaient bien réussi à chasser les terroristes dans les principales villes du Nord Mali. La population a retrouvé l’accalmie mais malheureusement prématurée.La cessation des hostilités au Nord Mali n’est pas pour demain. La guerre avec les bandes terroristes prendra assez de temps que prévu.Par ailleurs l’armée malienne entreprend la vraie chasse aux peaux blanches, elle tue les innocents touaregs, peuls, arabes et maures. Les rapports d’Amnesty international, Human Right Watch et le Mouvement national pour la libération de l’Azawad ont dénoncé des nombreuses exactions.Cela risquera de provoquer au delà de la quête des indépendances, une réelle guerre civile au Mali.
La solution à la crise malienne.
L’Etat malien s’est affiché longtemps incompétent devant la menace des terroristes, le pire il n’a même pas dénoncé les exactions que subissent les pauvres innocents au Nord à cause de la couleur de leur peau. L’armée de la CEDEAO retarde à se déployer.La seule et unique solution serait de fournir les moyens logistiques au MNLA pour éradiquer une fois pour toute, le terrorisme au Nord Mali et au Sahel en général.

http://aliss.mondoblog.org/2013/02/19/la-guerre-au-mali-est-loin-detre-a-sa-fin/

DERNIÈRE MINUTE. Mali : un militaire français tué dans un accrochage


DERNIÈRE MINUTE. Mali : un militaire français tué dans un accrochage

>>> Plus d'infos ici : http://bit.ly/11T228R
DERNIÈRE MINUTE. Mali : un militaire français tué dans un accrochage

>>> Plus d'infos ici : http://bit.ly/11T228R
J’aime ·  ·  · il y a 3 minutes · 20 terroristes tués selon des sources militaires françaises.aucune source indépendante n'a confirmé pour l'heure..

rfi Un soldat français a été tué dans un accrochage avec des djihadistes dans le Nord du Mali, dans le massif des Ifoghas, a annoncé François Hollande en marge d'une visite en Grèce...



Lors de son déplacement à Athènes, François Hollande a confirmé l'enlèvement de 7 touristes français, 3 adultes et 4 enfants d'une même famille, au Cameroun. Écoutez-le

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Point presse de Laurent Fabius : quelques éléments de langage : "dialogue avec les groupes", "décentralisation évoluée", "progression démocratique"


Point presse de Laurent Fabius : quelques éléments de langage : "dialogue avec les groupes", "décentralisation évoluée", "progression démocratique"

DONC autonomie ou forme semblable de l'Azawad!

Il a bien entendu insisté sur l'arrêt des exactions.

C'est bien, je suis fier de toi, la France.

Au Mali, la complicité entre l'armée et les terroristes pour nuire à leur ennemi commun: la rébellion touareg


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Moussa Ag Acharatoumane  
Membre fondateur du MNLA, chargé des Droits de l'H…
Au Mali, la complicité entre l'armée et les terroristes pour nuire à leur ennemi commun: la rébellion touareg

15 février 2013, 17:57

Nombre de pays africains ont été bâtis sur une injustice, des frontières dessinées par les anciens colonisateurs. Autant d’États appelés à imploser parce qu'ils sont invivables. Preuve en est, le nombre de rébellions en cours sur le continent. Il est inacceptable que certains aient tout et d'autres rien. Nous avons donc déclaré notre indépendance le 6 avril dernier, voilà notre souhait le plus fort et celui des populations que l'on représente. Nous avons le nom de notre État, nous avons créé un drapeau, nous avons organisé des marches, les chefs de tribus se sont exprimés, les mouvements armés comme les leaders communautaires aussi, les populations concernées également... Bref, je ne vois ce que l'on peut demander de plus!

La puissance du MNLA ne vient pas des armes mais de son soutien populaire

Quand j'entends le président nigérien, Mahamadou Issoufou, affirmer dans la presse que le MNLA ne représente pas les Touaregs, je ne peux que sourire. Car, non seulement le MNLA représente la communauté touareg, mais son audience va bien au-delà. En outre, et même si certains aimeraient résumer le MNLA à une organisation armée, il représente surtout un mouvement politique populaire. Comme l'a reconnu le ministre de la Défense français, Yves Le Drian, le MNLA est le reflet d'une réalité socio-politique forte. Que cela plaise ou non! Le réduire à un attroupement d'hommes avec des kalachnikovs est fallacieux. Au sein de notre mouvement, militent des anciens députés et conseillers, des notables, des chefs de tribus, des leaders religieux, des représentants de la société civile, des femmes, des jeunes, etc. Voilà d'où vient sa puissance, dans cette capacité à rassembler et non dans ses moyens militaires. Raison pour laquelle aussi le MNLA est légitime sur le plan international, raison pour laquelle nos représentants sont reçus aussi bien en Algérie, qu'au Nigeria, au Tchad, aux Nations Unies qu'au Quai d'Orsay. Si nous sommes si peu représentatifs et légitimes, comment expliquer qu'autant de portes s'ouvrent à nous ?

De même, on dit les Touaregs minoritaires au Nord du pays, mais vous les trouvez partout dans un espace de 800 mille kilomètres carré, à l'est, à l'ouest, au sud et au nord et ce, de la frontière mauritanienne, en passant par celle de l'Algérie, du Niger ou du Burkina Faso! Il n'y a pas un village, un campement, un seul recoin où il n'y a pas des Touaregs. Encore une fois, si nous sommes si peu nombreux, comment expliquer que l'on parvienne à faire trembler tout un État?

Cessons donc de colporter de fausses vérités sur le MNLA et au moins, reconnaissons-le pour ce qu'il est: un mouvement démocratique, populaire et révolutionnaire. Et qui n'a rien à voir avec un quelconque mouvement islamiste.Notre combat n'a jamais eu de visées religieuses, nous n'avons jamais appliqué la charia et tout le monde a le droit de s'exprimer comme bon lui semble. L'Islam n'est pas un problème chez nous, nous n'avons aucun intérêt à en faire une carte politique. De même, la laïcité n'est pas source de conflits. A l'instar des Songhaïs et des Arabes, nous sommes un peuple paisible, modéré et accueillant pour les étrangers. Tout le monde ne le sait que trop bien au Mali.

LE MNLA n'a rien à voir avec les terroristes, l'armée malienne par contre...

Il n'y a donc aucune ambiguïté à avoir sur le sujet: nous sommes contre les terroristes, qu'ils se nomment Aqmi ou Mujao. Autant d'organisations qui salissent le nom de l'Islam et portent préjudice au peuple de l'Azawad. Dans l'Islam, il est clairement dit que si ton frère musulman te fait du tort, tu as le plein droit de lui demander de quitter ton territoire. Voilà pourquoi les populations de l'Azawad n'ont jamais soutenu les milices jihadistes qui sévissent dans la région, voilà pourquoi nous cherchons à les déloger depuis toutes ces années. Au sein d u MNLA, personne n'oblige d'être musulman, chacun est libre de choisir sa religion ou d'être athée. C'est un fait que l'on ne peut contester même s'il faut aussi comprendre que cette notion de laïcité est difficilement saisissable pour nos anciens qui ont toujours vécu dans le désert. Question de culture.

Je le répète, nous n'avons donc rien à voir avec les groupes terroristes et seuls ceux qui veulent nous nuire entretiennent la confusion. La réalité du terrain est celle-ci: du 17 janvier au 6 avril, jour de cessation des hostilités entre nous et l'armée malienne, nous avons fait cavalier seul. Autrement dit, le MNLA n'a eu besoin du soutien de personne lors de son offensive. Aqmi et Mujao n'ont, d'ailleurs, pas osé bouger ni lever le ton durant les opérations militaires. Nous étions mieux armés qu'eux et soutenus par la jeunesse. Tout le monde attendait cette guerre de libération. Une quarantaine d'officiers de l'armée malienne, d'origine touareg, avaient déserté afin de participer à l'offensive. Nous avions assez de combattants, assez d'armes et assez de véhicules pour mener à bien cette révolution. En outre, là où le combattant azawadien se bat pour une terre et un idéal ; en face, le soldat malien combat pour un salaire. Il n'y avait donc pas match.

Face à cette mobilisation populaire, Aqmi et le Mujao se sont vite sentis menacés par la montée en puissance du MNLA (mouvement qui , je le souligne, entend séparer le religieux du politique). Ils ne sont arrivés dans les villes qu'après le 6 avril, lorsqu'ils ont compris que nous allions les empêcher de continuer leur trafic de drogue et tous leurs autres business. Le constat est celui-là: groupes terroristes et armée régulière avaient donc un ennemi commun, le MNLA.

Qui connaît la situation sur le terrain sait que Al-Qaïda au Maghreb Islamique et l'armée régulière malienne ont toujours eu des relations de proximité. Tegharghar, la base d'Aqmi, est à seulement une cinquantaine de kilomètres de l'une des plus grandes casernes de l'armée malienne, à Aguelhok. Elle est également entourée de trois autres casernes un peu plus au nord. Et pourtant, rien ne s'est jamais passé. Les faits sont incontestables, les terroristes vivent, depuis 2003, au cœur de l'armée malienne, sans être le moins du monde inquiétés. Ces gens menaient des opérations, enlevaient des Occidentaux et posaient des bombes dans les pays de la sous-région avec la complicité passive des soldats maliens. Qui leur a donné leurs premières armes, qui leur a fourni, au départ, du carburant? Poser la question, c'est déjà y répondre. Les militaires protégeaient ces groupes terroristes, trafics de drogue et enlèvements ne se faisaient qu'avec l'assentiment des plus hauts gradés maliens. Et certains à Bamako touchaient leurs parts. Et que dire des financements de la communauté internationale dont a bénéficié le Mali, pendant dix ans, afin de mener une soi-disante guerre contre le terrorisme!

Une stratégie suicidaire de la part de Bamako

Le but dans tout ça? Entretenir la confusion, discréditer le mouvement d'indépendance touareg. Ces terroristes, étant le plus souvent arabes et ayant donc le teint clair, il est aisé de les confondre avec les Touaregs. Confronté à l'impossibilité de gérer pacifiquement et politiquement un problème vieux de 52 ans, autant jeter l’opprobre, mettre le monde entier à dos afin de pouvoir opprimer sans qu'il y ait de protestations. Telle a été la stratégie très risquée de l’État malien. Dans toute cette affaire de connivence, l'intérêt était, il est vrai, double: récupérer de l'argent et entraver les aspirations des Touaregs.

Une démarche d'autant plus inique que la réelle résistance face à cette invasion terroriste vient du peuple touareg. Déjà, le 23 mai 2006, la rébellion touareg avait attaqué Aqmi, le numéro 2 des jihadistes avait même été tué, mais personne aujourd'hui n'en parle. Les islamistes refusent le chant de nos femmes et le son qui sort des guitares de nos musiciens. La première victime de ces groupes qui prospèrent dans le désert, ce sont les populations de l'Azawad et non, les militaires maliens.

Affirmer ainsi qu'il y a eu alliance entre les Touaregs et les milices jihadistes, c'est nous méconnaître profondément, se tromper totalement sur les terroristes et ne rien comprendre au Mali.

Enfin, pour finir, et parce que peu le dise dans les médias, avant de lancer cette grande offensive, le MNLA a tenté, pendant des années, d'instaurer un dialogue politique constructif avec le gouvernement du président déchu, ATT. Mais, ce dernier, se croyant supérieur sur le plan militaire, a ignoré la main tendue. Et pensait, une nouvelle fois, étouffer nos aspirations à la liberté. Il s'est lourdement trompé et c'est l'ensemble du pays qui en a pâtit

lundi 18 février 2013

Egypte : “votre tour viendra”, dit le MAE qatari à l’ambassadeur d’Algérie au Caire !

Egypte : “votre tour viendra”, dit le MAE qatari à l’ambassadeur d’Algérie au Caire !

Discour de député Européen Jean-Jacob Bicep : Azawad doit exister

Principaux extrait de l'intervention de François Alfonsi, député Européen, à Paris le 16/2/2013 ou 300 personnes se sont rassemblées en soutien pour l'Azawad. Il est partisan d'une conférence de paix internationale avec la participation du MNLA.


Principaux extrait de l'intervention de François Alfonsi, député Européen, à Paris le 16/2/2013 ou 300 personnes se sont rassemblées en soutien pour l'Azawad.
Il est partisan d'une conférence de paix internationale avec la participation du MNLA.


Belangrijkste punten uit de toespraak van François Alfonsi, Europese MP, in Parijs op 16/2/2013 waar 300 mensen zijn samengekomen ter ondersteuning van Azawad.
Hij is voorstander van een internationale vredesconferentie met deelname van de MNLA.
Nord Mali : pour une conférence de paix internationale avec la participation du MLNA

Samedi 16 février, avec le Comité Amazigh de soutien au MLNA, j'organisais un rassemblement à Paris, devant l’Assemblée Nationale et à deux pas du Quai d’Orsay, au titre du Friendship Amazighs du parlement européen. L'objectif était d’interpeller les autorités françaises sur leurs responsabilités, actuelles et futures, dans les évolutions politiques de cette région du monde. 300 personnes ont participé à ce rassemblement. Jean Jacob Bicep, député européen, et Paul Molac, député à Paris étaient également présents, ainsi que plusieurs membres de la Fédération Régions et Peuples Solidaires.
Voici les principaux extraits de mon intervention :

« En intervenant militairement au Mali pour combattre les mouvements djihadistes et terroristes, le gouvernement a engagé la responsabilité de la France. L’objectif affiché de cette intervention, la lutte contre le terrorisme, nous le soutenons. Et la première mission des responsables de cette intervention consiste à regrouper les forces capables de mener ce combat, à commencer par les mouvements touaregs. Et il leur faut aussi construire un processus de Paix pour cette région. C’est désormais cela aussi la responsabilité de la France.
C’est une responsabilité politique, et, avant cela, c’est une responsabilité humanitaire. Les exactions de l’armée malienne et des milices qui lui sont associées engagent la responsabilité de la France. Or des exactions ont eu lieu. Elles ont été dénoncées par toutes les ONG, et François Hollande les a condamnées. Mais où en sont les enquêtes ? Qu’en est-il des sanctions ? Quelles sont les mesures prises pour les empêcher ? Car des exactions ont toujours lieu à cette heure, des témoignages nous parviennent malgré le black out imposé par les militaires. Là où l’armée malienne a le champ libre, les exactions reprennent aussitôt. De tout cela, désormais, c’est le gouvernement français qui sera comptable.
Sur le front militaire, le MLNA participe à l’action aux côtés de l’armée tchadienne et de l’armée française. La presse internationale en a fait état. C’est un fait militaire dont il faut tirer les conséquences politiques. Les autorités françaises ont pris l’initiative de l’intervention militaire, mais ils ne peuvent en rester là. L’initiative militaire doit s’accompagner d’une initiative politique. Une conférence sur l’avenir de l’Azawad doit impérativement être réunie, et c’est à la diplomatie française d’en prendre l’initiative, avec l’appui des organisations internationales majeures comme l’ONU, en associant l’Union Européenne, et en l’ouvrant à toutes les forces parties prenantes de la lutte contre le terrorisme. Le MLNA a toute sa place dans une telle conférence, comme il a aujourd’hui toute sa place dans l’action militaire.
Une telle conférence sera de nature à éclairer la difficile question politique de l’avenir du Nord Mali, et notamment la question des droits des peuples autochtones comme les Touaregs. Il y a urgence. En effet, à Bamako, règne l’esprit de revanche contre les Touaregs qui sont menacés de représailles. Cela doit être fermement condamné par la diplomatie française comme à l’Assemblée Nationale et au Parlement Européen. Notre responsabilité est trop engagée pour laisser libre cours à cet esprit de revanche. On sait où cela peut mener : des Touaregs à nouveau persécutés et spoliés dans leurs droits, et des répercussions immédiates dans le reste du Sahel, à commencer par le Niger voisin.
En asseyant le MLNA à la table de la conférence sur l’avenir de la région, il sera mis un coup d’arrêt à l’esprit de revanche au sommet de l’Etat malien, et un climat de confiance pourra s’installer.
Le MLNA a prouvé à de maintes reprises son attachement à la laïcité. Il a combattu les djihadistes avant même que l’armée française n’intervienne ; il a subi des pertes lors de ces affrontements ; il a payé le prix du sang.  Il a enfin appelé à des négociations avec les représentants de l’Etat malien dans le respect des frontières internationales actuelles, sous réserve du respect du droit à l’autodétermination de l’Azawad.
La période actuelle est cruciale. De la bonne gestion des problèmes politiques, notamment celui lié à la question touarègue, dépendra le succès des opérations en cours et l’instauration d’une paix durable dans l’ensemble du Sahel. »
Nord Mali : pour une conférence de paix internationale avec la participation du MLNA

Samedi 16 février, avec le Comité Amazigh de soutien au MLNA, j'organisais un rassemblement à Paris, devant l’Assemblée Nationale et à deux pas du Quai d’Orsay, au titre du Friendship Amazighs du parlement européen. L'objectif était d’interpeller les autorités françaises sur leurs responsabilités, actuelles et futures, dans les évolutions politiques de cette région du monde. 300 personnes ont participé à ce rassemblement. Jean Jacob Bicep, député européen, et Paul Molac, député à Paris étaient également présents, ainsi que plusieurs membres de la Fédération Régions et Peuples Solidaires.
Voici les principaux extraits de mon intervention :

« En intervenant militairement au Mali pour combattre les mouvements djihadistes et terroristes, le gouvernement a engagé la responsabilité de la France. L’objectif affiché de cette intervention, la lutte contre le terrorisme, nous le soutenons. Et la première mission des responsables de cette intervention consiste à regrouper les forces capables de mener ce combat, à commencer par les mouvements touaregs. Et il leur faut aussi construire un processus de Paix pour cette région. C’est désormais cela aussi la responsabilité de la France.
C’est une responsabilité politique, et, avant cela, c’est une responsabilité humanitaire. Les exactions de l’armée malienne et des milices qui lui sont associées engagent la responsabilité de la France. Or des exactions ont eu lieu. Elles ont été dénoncées par toutes les ONG, et François Hollande les a condamnées. Mais où en sont les enquêtes ? Qu’en est-il des sanctions ? Quelles sont les mesures prises pour les empêcher ? Car des exactions ont toujours lieu à cette heure, des témoignages nous parviennent malgré le black out imposé par les militaires. Là où l’armée malienne a le champ libre, les exactions reprennent aussitôt. De tout cela, désormais, c’est le gouvernement français qui sera comptable.
Sur le front militaire, le MLNA participe à l’action aux côtés de l’armée tchadienne et de l’armée française. La presse internationale en a fait état. C’est un fait militaire dont il faut tirer les conséquences politiques. Les autorités françaises ont pris l’initiative de l’intervention militaire, mais ils ne peuvent en rester là. L’initiative militaire doit s’accompagner d’une initiative politique. Une conférence sur l’avenir de l’Azawad doit impérativement être réunie, et c’est à la diplomatie française d’en prendre l’initiative, avec l’appui des organisations internationales majeures comme l’ONU, en associant l’Union Européenne, et en l’ouvrant à toutes les forces parties prenantes de la lutte contre le terrorisme. Le MLNA a toute sa place dans une telle conférence, comme il a aujourd’hui toute sa place dans l’action militaire.
Une telle conférence sera de nature à éclairer la difficile question politique de l’avenir du Nord Mali, et notamment la question des droits des peuples autochtones comme les Touaregs. Il y a urgence. En effet, à Bamako, règne l’esprit de revanche contre les Touaregs qui sont menacés de représailles. Cela doit être fermement condamné par la diplomatie française comme à l’Assemblée Nationale et au Parlement Européen. Notre responsabilité est trop engagée pour laisser libre cours à cet esprit de revanche. On sait où cela peut mener : des Touaregs à nouveau persécutés et spoliés dans leurs droits, et des répercussions immédiates dans le reste du Sahel, à commencer par le Niger voisin.
En asseyant le MLNA à la table de la conférence sur l’avenir de la région, il sera mis un coup d’arrêt à l’esprit de revanche au sommet de l’Etat malien, et un climat de confiance pourra s’installer.
Le MLNA a prouvé à de maintes reprises son attachement à la laïcité. Il a combattu les djihadistes avant même que l’armée française n’intervienne ; il a subi des pertes lors de ces affrontements ; il a payé le prix du sang. Il a enfin appelé à des négociations avec les représentants de l’Etat malien dans le respect des frontières internationales actuelles, sous réserve du respect du droit à l’autodétermination de l’Azawad.
La période actuelle est cruciale. De la bonne gestion des problèmes politiques, notamment celui lié à la question touarègue, dépendra le succès des opérations en cours et l’instauration d’une paix durable dans l’ensemble du Sahel. »

Où va le Niger ?


Vendredi 15 février 2013
Issouf ag MAHA un des "anciens" du MNJ chargé de la Communication, nous offre sa vision du Niger 2013... Les amis qui suivent depuis de nombreuses années la situation politique au Niger et dans la sous-région en tireront leurs conclusions. JMP
De passage à Niamey où il participe à la session du conseil économique social et culturel, Issouf Ag MAHA Maire de Tchirozerine, SG de l'association des maires du Niger section d'Agadez et membre du CESOC a accepté de se confier à Aïr Info.
Aïr Info 151 On sait que la région d’Agadez regarde avec une grande attention ce qui se passe au nord Mali ! Quelle est votre appréciation de ces événements ?
La région d’Agadez a connu diverses péripéties les unes plus douloureuses que les autres pour la population. Ce qui reste gravé dans les mémoires, c’est essentiellement les périodes de rébellion avec leur spirale de violence et de haine malgré notre culture profondément marquée par la tolérance. C’est fort heureusement un passé lointain que personne ne souhaite revivre. Même si cette ténébreuse période a laissé des stigmates, on constate que les populations touchées ont choisi de tourner la page et d’aller de l’avant. Pour autant, on ne peut pas parler de conflit armé et ne pas s’attendre à des périodes désagréables postconflit caractérisées par une insécurité résiduelle. C’est notamment le banditisme résiduel et son corollaire de vols à main armée mais heureusement qui n’ont aucun impact sur la stabilité du pays. A mon avis, un Etat ne peut être menacé que par une rébellion armée or une rébellion ne peut se faire de nos jours qu’avec le soutien d’un Etat tiers ou d’une organisation mafieuse capable de mobiliser d’importantes ressources financières. Pour l’instant, Dieu merci il n’en est rien de tout cela au Niger ! Mais cela n’est pas une raison pour baisser la garde ! Ces choses peuvent apparaître sous des visages divers et variés et souvent là où on s’y attend le moins. A l’instar de tous les africains nous sommes tous chagrinés par ce qui se passe au Mali. D’abord le phénomène ATT qui laissait présager tous ces événements doit nous interpeller. Noyauté jusqu’au cou par les réseaux mafieux, lesquels avec des espèces sonnantes et trébuchantes, ont infiltré tout le système politico-administratif du Mali. Ils ont su grâce à cette démarche créer leur terrain de prédilection où ils circulent avec armes et bagages et garder leur butin en matière de prise d’otages. Comme Il y a énormément d’argent en jeu avec le trafic de drogue et les versements de rançons, le temps de se rendre compte le Mali était déjà à un stade de non retour. S’en est suivi tout le processus qui a abouti à l’occupation pure et simple d’une partie du territoire Malien.
Qu’est-ce que vous pensez de l’intervention de la France et des forces de la CEDEAO ?
Je pense que c’est grâce à la France et à la CEDEAO que le Mali a retrouvé son intégrité territoriale. Il est impératif de placer des garde-fous pour éviter les représailles et les règlements de compte. Il est pratiquement impossible de distinguer avec certitude qui était pro ou antisalafistes pendant leur occupation. Certaines populations ne pouvant pas fuir ont choisi de faire « allégeance » aux terroristes pour avoir la paix et la vie sauve. Si à nouveau, elles doivent répondre de cet état de fait ça serait trop injuste. Par ailleurs, les jihadistes retranchés dans l’Adrar des iforas seront certainement traqués avec des moyens conséquents. Il y a fort à craindre qu’ils réussissent à s’extirper et là ils ne peuvent aller que dans le massif de l’Aïr. On assistera alors à un déplacement du site du conflit.
Comment se porte le secteur sociopolitique et économique de la région d’Agadez en général et celle de Tchirozérine en particulier ?
Sur le plan régional, il faut dire que depuis le conflit du MNJ au Niger et l’émergence d’Aqmi au Mali, le septentrion de notre pays a été placé au rouge dans le site du Ministère des Affaires Etrangères français sur sa Page conseils aux voyageurs. Ce site étant la référence en Europe en matière de tourisme est consulté par tous les voyageurs potentiels à destination de notre pays. La destination a donc été anéantie et cela constitue un manque à gagner considérable pour la région d’Agadez. Fort heureusement il y a eu une autre manne qui a tendance à remplacer celle du tourisme : c’est la production de l’oignon et sa commercialisation dans la sous région. Cela est à n’en point douter une bouffée d’oxygène même si on connaît les limites de la monoculture. Par ailleurs, il faut aussi retenir que l’Etat a consenti d’importants efforts pour soulager les populations dans ces dures épreuves. En plus des actions d’urgence liées à la lutte contre l’insécurité alimentaire il y a eu des actions visant à améliorer significativement la production. En revanche, ce qui est à déplorer c’est la vie politico administrative et économique dans la région depuis bientôt deux ans. La politique est totalement pervertie dans notre région. Toutes les grandes valeurs de démocratie et d’équité ont fait place hélas au trafic d’influence, à la corruption et à l’achat des consciences. C’est un peu le phénomène ATT à visage voilé et c’est ce qui nous inquiète. Il y a une nébuleuse qui fait usage de beaucoup d’argent avec un incroyable désir d’écraser et une soif effarante de pouvoir. Cette nébuleuse passe pour le parrain du pouvoir actuel et utilise la couverture de l’Etat entre autre. A ce titre, elle écume toute la vie socio économique et administrative de la région d’Agadez. Tout l’appareil lui obéit au doigt et à l’oeil et la population subit la mort dans l’âme. Sans scrupule et sans vergogne le personnage visible de l’iceberg a sa main dans tout et de manière systématique. On peut citer entre autres les affectations des agents de l’Etat, l’attribution des marchés publics, la nomination aux postes de responsabilité, presque tous les secteurs de l’administration. Même les organisations paysannes et la chefferie traditionnelle n’y échappent pas. Le moindre vendeur d’engrais chimique dans une brousse perdue de l’Aïr doit avoir à priori sa bénédiction dès lors que cela provient de l’Etat. En cinquante ans d’indépendance cela n’a jamais été vécu dans notre région. Tout le monde doit se plier en quatre pour avoir sa place au soleil. On est alors en droit de se poser la question si ce comportement est le fruit d’une grande soif de pouvoir, ce qui est le moindre mal ou si c’est plus pernicieux avec des objectifs plus sérieux et plus élaborés à l’image du schéma ATT ! Dans ce cas, que Dieu nous en garde. Ce qui est regrettable, c’est la facilité avec laquelle nos cadres régionaux et nos responsables administratifs sont enclins à la soumission dès lors qu’il y a en face d’eux l’argent et le pouvoir au point de reléguer au second plan les principes cardinaux de la déontologie et de la conscience professionnelle. Sur le plan local, précisément à Tchirozérine nous tentons d’échapper non sans difficultés à ce phenomène. Nous constatons avec beaucoup de soulagement que la principale société de la place travaille de plus en plus avec une certaine déontologie en mettant de coté la politique politicienne. Cela peut être une apparence mais au moins ça rassure la population quant à la neutralité de l’Etat. Nous saluons l’initiative de cette société qui a formé des jeunes de la région à certains métiers qui ne sont accessibles que dans le milieu des mines. Ces jeunes formés, même s’ils ne sont pas systématiquement engagés dans la société sont désormais armés pour faire face à l’offre du marché de travail dans ce domaine. C’est un pas important dans la lutte contre le chômage et l’oisiveté de jeunes. Nous vivons aussi le problème de l’eau à Tchirozerine. Comme vous le savez, la nappe qui peut faire face à la consommation de la ville est à trente kilomètres. Donc difficile pour nous d’envisager une adduction d’eau propre à nous. C’est pour cette raison que c’est la Sonichar qui nous donne l’eau qu’on distribue à la ville. Nous sommes en train de vérifier nos besoins réels en eau et en adéquation avec la quantité qui nous est cédée par la Sonichar, trouver une solution durable à ce problème aussi vieux que la ville. C’est une question de négociation avec tous les impératifs en présence c'est-à-dire le besoin de la population et l’impératif d’exploitation.  
Quelle est selon vous la panacée à ce problème qui étrangle aujourd’hui la région d’Agadez ?
Le seul espoir aujourd’hui pour la région d’Agadez, ce que l’Etat au plus haut sommet se rende compte de la détérioration de nos valeurs pour voler au secours de la population d’Agadez. Il n’y a plus de convictions, plus de leaders d’opinion et plus de repères. C’est la désolation et l’expectative totales.
Quel est votre dernier mot Monsieur le Maire ?
Pour moi il est fondamental que l’Etat prenne ses responsabilités. Si on reste dans cette dynamique ou ce sont des individus fussentils du pouvoir qui dictent la conduite à tenir, il y aura une crise de confiance des populations à l’endroit de l’Etat et ça c’est très mauvais. Cela nous ramène à un débat de bas étage qui ne fait que ternir l’image de nos dirigeants. Surtout pour un pays comme le nôtre qui aspire à servir de modèle de bonne gouvernance dans toute la sousrégion. En un mot il est essentiel aujourd’hui de relever le niveau de débat, éviter à tout prix que l'esprit partisan prenne le pas sur l'esprit citoyen dans la gestion de la chose publique. Je vous remercie.
Interview réalisée par Ibrahim Manzo DIALLO

Après John Kerry, Johnnie Carson l’a évoqué devant le Congrès Washington veut une solution politique au Mali


Après John Kerry, Johnnie Carson l’a évoqué devant le Congrès

Washington veut une solution politique au Mali

Par : Merzak Tigrine
Soutenant timidement l’action militaire au Mali, les États-Unis estiment toutefois que la neutralisation du terrorisme dans ce pays est “un effort de longue haleine”, car elle doit passer par  “un gouvernement démocratique crédible répondant aux besoins de tous les Maliens”. 

Après les déclarations de l’Américain Jeffrey Feltman, le sous-secrétaire général de l’ONU chargé des affaires politiques, et celles du nouveau chef de la diplomatie US, John Kerry, c’est au tour du secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires africaines, Johnnie Carson, d’insister sur le nécessaire dialogue avec les groupes se dissociant du terrorisme au Mali.
Auditionné vendredi par la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants lors d’une séance consacrée à la crise malienne, Johnnie Carson a affirmé que si l’intervention militaire franco-africaine avait créé une véritable opportunité de stabilité politique, “tout succès militaire restera, cependant, éphémère tant qu’un gouvernement démocratique crédible répondant aux besoins de tous les Maliens n’a pas été instauré”. Il a toutefois assuré que “nous ferons les efforts nécessaires pour assurer que le succès militaire aboutisse à une stabilité à long terme en encourageant des élections accélérées, en marginalisant la junte militaire, en tenant responsables les personnes coupables de violations des droits de l’Homme et en soutenant un processus de réconciliation nationale qui réponde aux revendications légitimes et de longue date des populations du Nord.” Soulignant que le dossier malien est l’une des questions “les plus difficiles, complexes et urgentes” auxquelles l’Afrique de l’Ouest fait face, le diplomate US a expliqué que le problème du Mali était “le reflet de la fragilité de la gouvernance dans la région, de l’absence de développement économique, notamment dans le nord du pays, de l’absence d’opportunités véritables pour les populations d’interagir avec leurs gouvernements, et du vaste désespoir existant dans cette région aride et impitoyable frappée par une insécurité alimentaire chronique”. Il mettra alors le doigt sur les conséquences de cette situation difficile que vivent les pays du Sahel illustrées par “la rapidité avec laquelle des groupes terroristes tels qu’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) peuvent exploiter ces conditions”.
Partant du constat que le terrorisme était “une menace qui ne connaît pas de frontières”, Johnnie Carson a indiqué que les États-Unis travaillaient en partenariat avec les pays de toute la région “pour soutenir leurs efforts visant à renforcer la sécurité des frontières et leur capacité à répondre aux menaces terroristes”. Pour mettre fin au long cycle de violence au Mali, selon lui, “il faut répondre aux causes profondes de cette violence d’une façon globale et simultanée”. Il a notamment insisté sur l’importance des négociations avec les groupes du Nord malien qui rejettent le terrorisme et acceptent l’unité de l’État malien, estimant que les populations du Nord, telles que les Touareg, ont des “revendications politiques, sociales et économiques légitimes”. Johnnie Carson a jugé que les groupes non extrémistes, les autorités maliennes et leurs partenaires locaux et internationaux doivent initier “un travail sérieux et soutenu” afin de répondre à ces revendications. Il s’est félicité de l’adoption du plan d’action politique, unanimement approuvé par l’Assemblée nationale malienne en janvier dernier, soulignant que cette feuille de route soutient des négociations à long terme et “un dialogue avec les groupes qui refusent la lutte armée, adhèrent aux principes de la démocratie et de l’État de droit, et acceptent sans réserve l’intégrité territoriale du Mali”. “Nous condamnons ceux qui, dans le nord du Mali, continuent de s'aligner avec les terroristes. Il ne peut y avoir de dialogue avec ceux qui soutiennent le terrorisme”, a-t-il insisté devant la commission parlementaire.

M T
http://www.liberte-algerie.com/international/washington-veut-une-solution-politique-au-mali-apres-john-kerry-johnnie-carson-l-a-evoque-devant-le-congres-194569

Alakhbar | Mali: l'armée torture et tue parfois (Témoignages)

Alakhbar | Mali: l'armée torture et tue parfois (Témoignages)

Le MNLA lance un SOS à la communauté internationale


La panique gagne les populations du Nord-Mali

Le MNLA lance un SOS à la communauté internationale

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le 18.02.13 | 10h00 1 réaction

Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) a récemment alerté, lui aussi, sur les graves atteintes aux droits de l’homme dont se sont rendues coupables les unités de l’armée malienne dans l’Azawad au moment de la reconquête des villes de Tombouctou, Gao et Kidal.

C’est un véritable SOS que ce mouvement autonomiste a adressé à la communauté internationale dans un communiqué rendu public le 7 février dernier dans lequel il faisait justement le point sur la situation humanitaire dans l’Azawad. «Il est aujourd’hui établi que l’armée malienne a sommairement exécuté des Touareg et des Arabes, notamment à Sévaré, en raison de leur seule appartenance à une ethnie azawadienne», avait-il alors indiqué avant d’ajouter que «malgré l’indignation internationale face à ces exactions, l’armée malienne poursuit en toute impunité ses exactions contre des civils azawadiens». Et eu égard à la gravité de la situation, les responsables du MNLA ont appelé «la communauté internationale à exercer un contrôle sur les patrouilles de l’armée malienne qui continuent à se venger sur les civils azawadiens».
Le communiqué d’alerte du MNLA mentionne qu’à titre d’exemple, rien que pour le début de la première semaine de février, «15 Azawadiens ont été tués, près du puits de Lakrakaar, à 12 km à l’est de Tombouctou». La liste des exactions, ajoute-t-on, ne cesse de s’allonger. Les responsables du Mouvement national pour la libération de l’Azawad – qui se sont engagés jeudi à respecter l’intégrité territoriale du Mali – ajoutent que de nombreux autres cas de violation des droits de l’homme ont été enregistrés dans toutes les villes actuellement sous contrôle malien.
Révolté au plus haut point, le MNLA a insisté sur l’idée qu’il ne collaborera pas avec l’armée malienne tant que celle-ci poursuit ses exactions sur les civils et tant qu’aucune ouverture de négociation politique n’intervient entre le MNLA et le gouvernement malien sous garantie internationale. Il est à rappeler que Bamako a récemment rendu publique une «feuille de route» censée aider le pays à sortir de la situation de transition entamée depuis le renversement de l’ancien président Amadou Toumani Touré. Celle-ci laisse néanmoins sur le carreau les populations du Nord, ce qui fait craindre une perduration de la crise. Et à l’instar de nombreux spécialistes du Sahel, le MNLA se dit d’ailleurts «souscrire totalement à la mise en place d’une force d’interposition dans le cadre du déploiement d’une opération de maintien de la paix sous Casques bleus afin de parer aux massacres collectifs qui se dessinent».
A ce propos, le MNLA a salué particulièrement la déclaration du conseiller spécial du secrétaire général pour la prévention du génocide sur la situation au Mali qui engage tous les acteurs, y compris l’armée malienne, à se conformer au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme. Concernant ces deux derniers points, le MNLA a assuré qu’il n’avait strictement rien à se reprocher.
 
Zine Cherfaoui
http://www.elwatan.dz/international/le-mnla-lance-un-sos-a-la-communaute-internationale-18-02-2013-203707_112.php
 

Urgent: rencontre à Kidal de la société civile des régions de Kidal et Gao


Urgent: rencontre à Kidal de la société civile des régions de Kidal et Gao

Depuis ce Lundi 18 Février 2013, une importante rencontre de la société civile se déroule dans la ville de Kidal, ville sous protection des forces du Mouvement National pour la Libération de l'Azawad qui s'oppose à toute présence de l'armée criminelle du Mali.
La rencontre regroupe un grand nombre de chefs de tribus et de fractions Touareg et Arabes des régions de Kidal et de Gao, ceux de la ville de Gao et de la région de Tombouctou ne pouvant pas participer à la rencontre à causes des nombreuses exactions que commet l'armée malienne dans la zone.
Outre les chefs de tribus et de fractions, les chefs spirituels et les leaders d'opinions de l'Azawad ainsi que de nombreux élus dans l'ancienne administration malienne sont présents.
L'un des objectifs principaux de la rencontre est d'émettre des déclarations clairs et sans ambiguïté à l'endroit de la communauté internationale pour affirmer que seul le MNLA est le représentant des populations de l'Azawad et que nul autre représentant autoproclamé ne saurait pas s'exprimer au nom des populations de l'Azawad.
Cette action est importante étant donné le fait que depuis près d'une semaine, la machine de propagande du Mali s'est mise en marche pour essayer de décrédibiliser le MNLA et les aspirations légitimes de populations de l'Azawad.
L'une des armes utilisés par le Mali actuellement est la mise en avant de marionnettes de Bamako comme Assarid Ag Imbarkawane, Nock Ag Attia, Bajane Ag Hamatou, Sidi Mohamed Ag Ichrach, Akory Ag Iknane, Zeïdane Ag Sidalamine et autres Aïcha Belco Maïga dans l'objectif de se faire passer pour les représentants des populations de l'Azawad afin de continuer à tromper la communauté internationale pour qu'elle ne parvienne pas à résoudre définitivement le conflit qui oppose le Mali et l'Azawad.
Dans nos prochaines éditions, nous reviendrons en détail sur cette rencontre et ses implications.

La rédaction de Toumast Press

Déclaration du MNLA Déploiement d'une force de paix des Nations Unies au Mali


Communiqué N° 53 / Déploiement des casques bleus

Mouvement National de Libération de l’Azawad
°°°°°°°°°
MNLA
Unité – Liberté - Justice

Déclaration du MNLA

Déploiement d'une force de paix des Nations Unies au Mali

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) a pris acte, avec beaucoup de satisfaction, de la proposition française soutenue par le Secrétariat Général des Nations Unies, l’Union Africaine, les USA et d’autres Etats de déployer une force de paix des Nations Unies au Mali.
Le MNLA, au regard des développements récents dans la zone, lance, donc, un appel urgent au Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies afin d’accélérer le processus de déploiement des casques bleus dans cette région du monde où la paix et la sécurité internationale mondiale est menacée.
Les missions essentielles de cette force onusienne devront :
-          consister à mettre fin aux exactions, de l’armée malienne, à l’ombre de l’intervention française, contre les populations civiles, notamment, touarègues et arabes de l’Azawad et de sécuriser l’ensemble des populations de la zone
-          consolider durablement la lutte contre les forces obscurantistes dans la zone dont l’Etat malien est le seul responsable de l’implantation depuis plus d’une dizaine d’année,
-          Garantir et sécuriser les interventions humanitaires aux populations déplacées à l’intérieur de l’Azawad,
-          Garantir et sécuriser la circulation des personnes et des biens sur toute l’étendue de l’Azawad…
Par ailleurs, le MNLA a constaté que le retour de l’armée, des milices et de l’administration malienne, actuellement en cours sur le territoire de l’Azawad avec l’appui de la France, a ouvert la voie aux exactions et aux massacres des populations arabes et touarègues de l’Azawad auxquels se livrent les forces maliennes dans le sillage de l’intervention française.
Aussi, le Conseil de Sécurité et le Secrétaire Général sont sollicités afin que cesse ce redéploiement de forces maliennes dans l’Azawad, porteur de tous les risques, en attendant la résolution du conflit.
Enfin, le MNLA réitère sa disponibilité au dialogue et sa disposition à négocier avec le Mali conformément aux dispositions de la résolution 2085 des Nations Unies.

Kidal, le 17 février 2013
Pour le MNLA
Le Secrétaire Général,
Président du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA)
Bilal AG ACHERIF

A Tombouctou, quatre mystérieuses disparitions


MALI - 
Article publié le : dimanche 17 février 2013 - Dernière modification le : lundi 18 février 2013

A Tombouctou, quatre mystérieuses disparitions

Le commandant militaire de la région de Tombouctou et le patron de la gendarmerie disent ne pas savoir où sont passés les disparus.
Le commandant militaire de la région de Tombouctou et le patron de la gendarmerie disent ne pas savoir où sont passés les disparus.
REUTERS/Benoit Tessier

Par RFI
Quatre Maliens dont trois Arabes ont été arrêtés par les forces armées maliennes. Leurs familles sont sans nouvelles. Le commandant militaire de la région affirme ne pas les détenir. La gendarmerie non plus. La plupart des Arabes de peau claire ont fui Tombouctou à l’arrivée des forces maliennes et françaises. De source militaire, de nombreuses armes et munitions ont été retrouvées dans leurs boutiques.

Du haut de ses 13 ans, Boubakar raconte l'histoire : jeudi matin, une dizaine de militaires enturbannés se sont présentés au domicile de son père, Hama Ould Dahama, un grossiste arabe. Ils lui ont ligoté les mains, bandé les yeux, avant de l’embarquer dans un véhicule.
Le jeune adolescent ajoute qu'ils ont également arrêté son oncle. La veille, le père de Boubakar avait offert une vache et deux plaques de sel aux militaires maliens pour les remercier d’avoir libéré la ville.
Ali Ould Mohamed Kobad, un commerçant et éleveur arabe, qui réside en face de la villa ayant abrité plusieurs mois le jihadiste français Gilles Le Guen, a lui aussi été interpelé jeudi matin. Son voisin se porte garant : il s’est toujours tenu à l’écart des islamistes.
Maouloune Fassoukoy, un ami songhaï, s’était aussi manifesté pour vanter l’intégrité de l’éleveur. Il a été interpellé à son tour. Son épouse Fatouma se fait un sang d’encre.
Le colonel Keba Sangaré, commandant militaire de la vaste région de Tombouctou, ne confirme pas ces arrestations. Le colonel Bourama Berthé, patron de la gendarmerie, affirme ne détenir aucun des quatre disparus.

Colonel Sangaré
Commandant militaire de la région de Tombouctou
Ce n'est pas une guerre contre les «blancs» (...), c'est une guerre contre les jihadistes
 
18/02/2013 par Nicolas Champeaux


Bourem sous contrôle
Des soldats français, maliens et nigériens sont entrés ce week-end dans la ville malienne de Bourem, située entre Gao et Kidal, dans le nord du Mali. Les soldats des trois armées sont arrivés par voie terrestre en provenance de Gao, située à environ 80 kimomètres au Sud. Bourem se trouve sur la route de Kidal, et constitue aussi un point de passage pour se rendre à Kidal depuis Tombouctou.

Témoignage d'un habitant de Bourem joint lundi 18 février par téléphone
Les moujahidines ont imposé aux marabouts de recruter des jeunes. Certains sont partis, parce qu'ils ne voulaient pas être recrutés de force
 
18/02/2013 par Sarah Tisseyre
TAGS: DROITS DE L’HOMME - JUSTICE - MALI