samedi 26 janvier 2013


Libye: surprise à Benghazi après un appel des Occidentaux à quitter la ville

MONDE | vendredi 25 janvier 2013 à 13h47  Samedi 26 janvier



    • L'appel de plusieurs pays occidentaux à leurs ressortissants en Libye pour qu'ils quittent Benghazi suscite la surprise parmi les diplomates sur place et les responsables libyens, malgré l'influence croissante des groupes radicaux dans cette ville de l'est du pays.
      "Tout le monde se pose des questions (...) On se demande pourquoi ils se sont affolés d'un coup", regrette le consul honoraire français à Benghazi, le Dr Jean Dufriche, "contraint", ainsi que d'autres Français, de quitter la ville sur ordre de Paris.
      Joint par téléphone, M. Dufriche fait état d'une "réaction en chaîne" des capitales occidentales, à la suite de "rumeurs" diffusées par des islamistes radicaux pour "faire partir les étrangers de Benghazi". "Si ceci était leur objectif, alors ils ont gagné", a-t-il déploré.
      Chef de projet au Centre médical de Benghazi depuis plusieurs années, M. Dufriche estime que, jusqu'ici, il n'y avait "pas de signes alarmants" qui pourraient pousser les Occidentaux à la prise d'une telle "décision rapide".
      Le Premier ministre libyen Ali Zeidan a estimé vendredi à Davos, où il assistait au Forum économique mondial, qu'il "y a eu exagération de la part de certains pays".
      Ces pays, a-t-il relevé, "ont pris des mesures et nous pouvons le comprendre". "Mais la réalité est que ces personnes de nationalité étrangère vivent très pacifiquement en Libye et qu'il y a des mesures de sécurité pour les protéger", a-t-il dit, cité par l'agence libyenne Lana.
      La quarantaine de Français qui se trouvaient à Benghazi et dans sa région ont quitté la zone à la demande de Paris en raison de menaces d'attentats ou d'enlèvements visant les Occidentaux, a annoncé vendredi le Quai d'Orsay.
      C'est la Grande-Bretagne en premier qui a commencé à appeler jeudi ses ressortissants à quitter la ville en raison d'une "menace spécifique et imminente" contre les Occidentaux. Un appel relayé par l'Allemagne, les Pays-Bas et la France.
      Au lendemain de ces mises en garde, les journalistes de l'AFP n'ont constaté aucun mouvement de panique à l'aéroport de Benghazi, ni à la sortie des hôtels, dont le plus important, le Tibesti affiche même complet.
      Toutefois, les deux écoles occidentales de la ville, l'International school et l'Ecole européenne, ont leurs portes fermées depuis mercredi. Quatre enseignants occidentaux de l'Ecole européenne ont quitté Benghazi jeudi et vendredi, selon une responsable de l'école.
      Comme à l'accoutumée, la ville était quasi-déserte en ce jour de prière. Les forces de sécurité étaient invisibles dans le centre-ville, se contentant de tenir des points de contrôle aux entrées de Benghazi.
      Une décision "surprise"
      Un diplomate en poste à Benghazi fait état d'une "décision surprise" de Londres, estimant que les Occidentaux ne sont plus que quelques dizaines dans la ville, et que ceux qui sont partis l'ont fait bien avant jeudi, notamment depuis l'attentat meurtrier contre le consulat américain en septembre 2012.
      "Pourquoi les Britanniques ont-ils voulu faire toute cette agitation? On ne le sait pas encore", affirme-t-il sous couvert de l'anonymat.
      Ce diplomate n'écarte pas la thèse avancée par certains analystes libyens selon laquelle cette évacuation des étrangers pourrait être une "mesure préventive précédant une intervention militaire américaine contre les groupes radicaux qui pullulent dans l'est libyen, en particulier à Derna", fief des jihadistes.
      Il déplore cependant l'absence de protection des représentations diplomatiques. "Nous ne cessons de demander de la protection aux autorités, en vain", regrette-t-il.
      "Nous avons fait notre devoir pour protéger les représentations diplomatiques. Mais en même temps nous ne pouvons pas surveiller tous les étrangers partout où ils sont", affirme de son côté le colonel Moustapha al-Rakik, directeur de la sûreté libyenne à Benghazi.

      AFP

    Les touareg, solution au conflit malien?

    DECRYPTAGE – La création jeudi d'un nouveau groupe touareg, dissident des islamistes d'Ansar Dine et appelant une résolution pacifique du conflit au Mali, peut potentiellement changer la donne. Retour sur les différents mouvements armés de ce peuple berbère impliqués dans la crise malienne.

    Ansar Dine

    Le mouvement islamiste est le maillon fort des troupes qui combattent actuellement l'armée malienne et la France. "L'ensemble des forces dans le pays est estimé entre 2.500 à 3.000 hommes, la majorité étant des combattants d'Ansar Dine", indique Philippe Hugon, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest à l'Iris. Le groupe est mené par Iyad Ag Ghaly, un ancien chef de la rébellion touareg au Mali dans les années 1990, aujourd'hui tenant de l'aile radicale du mouvement. Il a également su rassembler des anciens membres d'Aqmi - Al-Qaïda au Maghreb islamique - ainsi que des ex-combattants du MNLA, le Mouvement national de libération de l'Azawad, les rebelles historiques de la région du Nord-Mali.
    Ansar Dine (qui signifie "Défenseurs de l'islam") prône en particulier l'application de la charia dans l'ensemble du pays. "Ag Ghaly est entré véritablement dans le champ du religieux à partir de 1999, lorsqu'il s'est converti à l'islam radical. Cela n'était pourtant pas du tout dans la tradition touareg, qui est un peuple principalement laïc", précise Philippe Hugon. C'est le départ de ce mouvement  de la table des négociations début janvier qui avait déclenché l'offensive des djihadistes dans le sud du Mali.

    Le Mouvement islamique de l'Azawad

    Après deux semaines de combat au Mali, le groupe Ansar Dine s'est scindé en deux, après l'annonce jeudi de la création du Mouvement islamique de l'Azawad (MIA). Ce dernier appelle à "une solution pacifique" au conflit et affirme qu'il "s'engage" à combattre "toute forme d'extrémisme et de terrorisme".
    Son leader se nomme Alghabasse Ag Intalla et "appartient à la chefferie touareg, issu d'une grande famille de la ville Kidal", explique André Bourgeot, chercheur au CNRS et spécialiste de l'Afrique sahélienne et du peuple touareg. C'est lui qui, au sein d'Ansar Dine, négociait principalement avec l'Algérie et le Burkina Faso pour trouver une solution politique à la crise malienne. A l'époque, il s'opposait déjà au leader Ad Ghaly sur la position à adopter, avant que ce dernier ne décide de renverser le régime malien.
    Dans un communiqué, Alghabasse Ag Intalla a déclaré "occuper" la région de Kidal, la plus septentrionale des trois principales villes du Nord-Mali et fief d'Ansar Dine. Pour l'heure, le nombre de combattants qui l'ont suivi reste inconnu, et l'on ignore donc l'importance de la l'organisation dissidente. Mais à travers la création de ce mouvement, "il y a une forme de retour au politique dans ce conflit", explique André Bourgeot. "Il est évident que l'enjeu majeur sera de savoir ce que vont devenir les mouvements touareg dans la lutte contre les djihadistes et dans la reconquête territorialed'une zone qu'ils connaissent parfaitement", précise Philippe Hugon, qui juge ce revirement "important" dans l'évolution du conflit.

    Le MNLA

    Depuis avril 2012, l'organisation touareg historique semble évoluer en ordre dispersé. Aussitôt son offensive dans le Nord-Mali et sa déclaration d'indépendance de l'Azawad, le MNLA s'est retrouvé débordé par les forces djihadistes, en particulier Ansar Dine, pour finalement être chassé de la région.  Une partie de ses troupes a été tuée ou est partie pour l'autre organisation touareg. Il est d'ailleurs possible que plusieurs de ces anciens soldats aient désormais rejoint le MIA aux côtés d'Ag Intalla.
    Le 14 janvier, le MNLA a changé d'attitude en se disant prêt "à aider" l'armée française pour reconquérir le Nord-Mali. Si Paris entretient depuis longtemps des relations privilégiées avec ces rebelles, ce n'est évidemment pas le cas du régime malien, qui a été fortement ébranlé par le mouvement. Mais le MNLA est-il capable de revenir dans le jeu? "Ses combattants n'ont pas d'assise militaire très importante, une partie d'entre eux ont fui en Mauritanie et demandent à être intégrés dans l'armée mauritanienne. Même le chef d'état-major du MNLA, Mohamed Ag Najim, serait lui aussi dans ce pays", explique André Bourgeot, qui ajoute : "Il n'y a donc plus beaucoup de têtes pensantes dans ce mouvement. Autrement dit, il ne représente plus grand-chose."
    L'émergence d'un nouveau mouvement touareg peut accélérer un peu plus le retrait du MNLA. "Le MIA lui fait de l'ombre, car il ne dit pas non à la présence de l'armée malienne sur le territoire de l'Azawad, contrairement au MNLA qui ne veut pas discuter", analyse le directeur de recherches du CNRS. Autrement dit, le groupe dissident peut rapidement devenir un allié de circonstance de Bamako, bien qu'il devrait réclamer l'autonomisation de la région de l'Azawad. Mais le MIA peut également devenir une solution intéressante pour l'Algérie, acteur incontournable de la région, qui soutenait Ansar Dine avant son retrait des négociations. "Pour Alger, il peut potentiellement devenir un groupe avec lequel discuter, puisqu'il devient fréquentable", confirme André Bourgeot. "A mon avis, cela peut être une solution éventuelle au conflit", renchérit Philippe Hugon, pour qui les "touareg devront être au cœur d'une reconquête durable du Nord-Mali". Faute de quoi la crise risque de perdurer. 
    Arnaud Focraud - leJDD.fr
    vendredi 25 janvier 2013

    Les Touaregs : Victimes expiatoires de la guerre au Mali et la France complice ?



    LE JOURNAL
    LE CLUB

    http://blogs.mediapart.fr/blog/habitus/240113/les-touaregs-victimes-expiatoires-de-la-guerre-au-mali-et-la-france-complice


    120307Feature2Photo1.jpgLes Touaregs ont été longtemps les victimes de politiques discriminatoires dans les pays africains et au Mali en particulier. Ils représentent environ 500 000 hommes et femmes au Mali (sur 14 millions d'habitants). Les Touaregs se situent dans la partie septentrionale du Mali : l'Adrar des Ifôhgas et l'erg de l'Azaouâd. Le pouvoir politique de Bamako, capitale du Mali, a depuis longtemps le désir d'assimiler la population Touareg contre son grée quitte à les acculturer et à modifier profondément leurs modes de vie. Cette politique d'assimilation a provoqué dans la société touarègue une profonde révolte. Les touaregs sont organisés en huit entités politiques que l'administration coloniale appela "confédération". Chaque confédération se distingue par un nom de territoire où les touaregs ont l'habitude de nomadiser depuis des temps ancestraux. Cet ensemble de confédération entretient généralement des relations de rivalité assez complexes. Nous trouvons aussi une distinction ethnique avec des touaregs à la peau blanche aux statuts sociaux élevés et d'autres à la peau noire descendants d'esclave. Tout d'abord soutenus et protégés par Kadhafi - celui-ci avait alors défendu l'idée d'un territoire souverain  pour les Touaregs - celui-ci a voulu se débarrasser de leurs services - il les a formés et utilisés dans sa légion islamiste - et les a largement incités à rentrer dans leurs pays d'origine (Mali et Niger). En disloquant la légion islamiste, Kadhafi voulait faire preuve de bonne volonté et modération et améliorer son image internationale. Kadhafi a par la suite aidé le Niger à combattre les insurrections Touaregs au Niger.

    .femmes touaregs
     Femmes touaregs...
    La dernière insurrection Touarègue semble avoir été mise à mal par des ipopulations arabophones (les Touarègues sont d'une tradition berbérophone) mais aussi par une partie d'entre-eux. Ces groupes rebelles proviendraient de Lybie et de différents autres pays et auraient récupérés et pervertis la rébellion touarègue, ces derniers devenant encore une fois, pour la plus grande part d'entre eux, les victimes d'enjeux dont ils ne sont plus que les spectateurs et victimes impuissantes. Certains ont alors rendu leurs armes. Et lorsque la France a annoncé son intervention, quelques représentants des Touaregs - anciens rebelles ayant déposés les armes au profit de groupes plus mafieux et violents se revendiquant parfois du salafisme - ont demandé l'aide de la France. La France n'a pas pris position pour l'instant sans doute pour ne pas se mettre le gouvernement fantoche de Bamako à dos. 

    Les Touaregs sont donc les "dindons" de l'histoire à la recherche permanente d'une issue pour avoir le droit d'exister. Aujourd'hui encore, les dernières nouvelles sont alarmantes : l'armée malienne semble exécuter sommairement et sans respecter le droit international, les touaregs sans distinctions (voir ici). Si l'armée malienne profite de l'offensive au Nord pour pratiquer une politique de répression, voire d'extermination - certains en rêvent surement à Bamako -  contre les Touaregs, non seulement la guerre risque de prendre une ampleur inattendue, mais encore une fois les Touaregs seront à nouveau victime d'une violente politique d'ostracisme.
    Moussa_Tuareg.jpg
    Moussa Ag Assarid, Touareg, l'un des leaders du MNLA (Mouvement National de Libération de l'Azawad), auteur de plusieurs livres. Son blog est iciavec les déclarations aux instances internationales.

    Si la France ne se positionne pas contre ces exactions menées par l'armée Malienne (voir ici), alors elle se rend complice de ces crimes ! Il serait temps de trouver une juste place au peuple Touareg en Afrique en respectant leur désir d'autodétermination.

    Le gouvernement malien valide son plan de transition


    MALI - 
    Article publié le : samedi 26 janvier 2013 - Dernière modification le : samedi 26 janvier 2013


    Le chef du gouvernement malien Diango Cissoko (G) aux côtés du président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré (D), Bamako le 12 décembre 2012.
    Le chef du gouvernement malien Diango Cissoko (G) aux côtés du président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré (D), Bamako le 12 décembre 2012.
    AFP / habibou Kouyaté

    Par RFI
    Le gouvernement malien a adopté ce vendredi la feuille de route de la transition, qui balise l'actuelle transition politique au Mali. Il n'y a pas dans le document rendu public de date précise sur la durée de la transition, mais elle s'articule autour de deux points essentiels : la restauration de l'intégrité territoriale et l'organisation d'élections transparentes et libres. Le document sera soumis à l'Assemblée nationale mardi prochain par le Premier ministre Diango Cissoko.

    Sur le premier point, le document insiste sur la libération des zones sous contrôle des groupes armés grâce à l'appui de l'armée française et des forces de la Misma. Les portes du dialogue resteront ouvertes avec les groupes armés qui ne mettent pas en cause, ni l'intégrité territoriale, ni la laïcité de l'Etat malien.
    La restauration de l'autorité de l'Etat passera nécessairement par la lutte contre les exactions et autres arrestations extra-judiciaires, ainsi que le traitement judiciaire de tous les cas reconnus, précise le même document. Une allusion claire à l'affaire des militaires actuellement aux arrêts. Le retour des réfugiés, des déplacés, et leur réinsertion, est l'autre mission contenue dans la feuille de route.
    L'autre point important concerne l'organisation d'élections transparentes. Aucune date précise n'est donnée ; le calendrier électoral reste tributaire de la libération des zones sous occupation. Par ailleurs, la composition et le rôle de la Commission électorale nationale indépendante seront redéfinis. Mais on sait d'ores et déjà que c'est un fichier biométrique qui sera utilisé pour les opérations de vote. Objectif : éviter la triche et sortir de la crise avec des institutions démocratiques.
    Cette feuille de route a un coût : 112 milliards de Francs CFA. Pour trouver cet argent, le Mali compte sur ses propres forces, mais également sur la communauté internationale..
    LES NÉGOCIATIONS INFORMELLES AVEC LES REBELLES MALIENS CONTINUENT À OUAGADOUGOU
    Plusieurs responsables du MNLA se trouvent en ce moment à Ouagadougou. Ceux du tout nouveau Mouvement islamique de l'Azawad y sont attendus. Algabas ag Intalla, à la tête de cette nouvelle mouvance qui s'affirme en rupture avec Ansar Dine et son chef Iyad Ag Ghali, tenterait un rapprochement avec le MNLA.
    Les groupes rebelles du MNLA et du MIA savent que leur division est un facteur d'affaiblissement quand viendra le jour de négocier avec Bamako de l'avenir politique du nord du Mali. Les mouvements touaregs parviendront-ils à s'entendre sur une plateforme et un agenda communs ? La facilitation burkinabè le souhaite. A terme, les discussions devront également s'ouvrir aux autres communautés maliennes du nord.
    Petite nouveauté, Ouagadougou accueille depuis quatre jours une délégation de notabilités coutumières et religieuses de Gao, représentant les différentes communautés - arabes, sonray et peuls. Ces notables, pour beaucoup grands commercants affiliés aux islamistes du Mujao, cherchent manifestement eux aussi à se refaire une virginité. Pour redevenir des interlocuteurs acceptables, tous devront renoncer à la charia et à l'indépendance de l'Azawad.
    Si les négociations avec Bamako ne sont pas à l'ordre du jour pour l'instant, Ouagadougou veut mettre à profit ces contacts informels entre Maliens du nord pour explorer les voies d'une normalisation.

    RECOMMANDATIONS DES PANELS DU FORUM REGIONAL D’AGADEZ SUR LA PAIX ET LE DEVELOPPEMENT


    PAIX ET LE DEVELOPPEMENT


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    © AFP
    Forum Pais et Développement © AFP
    1. RECOMMANDATIONS SUR L’EDUCATION
    •  L’implication effective et responsable des Comités de Gestion Des Etablissements  Scolaires (CGDES) dans la gestion de l’Ecole à tous les niveaux, notamment le secondaire ;
    •  La redynamisation des CGDES ;
    •  La décentralisation des centres de paiement des pécules des enseignants contractuels
    •  (Trouver des procédures plus souples qui font gagner du temps aux enseignants contractuels dans la perception de leurs pécules)
    •  La construction de 37 salles de cours au niveau de l’enseignement moyen ;
    •  La création des terrains réglementaires  de sports collectifs (Volley Ball, Basket Ball, Football) dans tous les établissements secondaires ;
    •  La restauration des réunions des directeurs d’écoles et chefs d’établissements en début et en fin de chaque année scolaire ;
    •  L’affectation des CP et des professeurs en nombre et en qualité dans les établissements secondaires ;
    •  La création de  03 CEG;
    •  Le réouverture des écoles fermées;
    •  La dotation des écoles en manuels, fournitures et Kits scolaires ;
    •  L’affectation du personnel administratif et auxiliaire (censeurs, surveillants, gardiens, manœuvres).
    •  L’appui aux activités d’alphabétisation et de post alpha en dotant les bibliothèques des revues, en formant les bibliothécaires, en organisant des clubs de lecture et en créant des centres d’apprentissage d’alphabétisation;
    •  La création de trois secteurs pédagogiques
    •  La création des inspections primaires dans les nouveaux départements
    •  L’installation du téléphone fixe dans les locaux des DDEN/A/PLN et de l’IEB de Tchirozérine;
    •  La construction des locaux propres pour les différents services déconcentrés en charge de l’éducation ;
    •  La dotation de l’Ecole Normale d’Instituteurs (ENI) d’Agadez en infrastructures, en manuels didactiques et en personnel d’appui ;
    •  L’équipement des laboratoires et l’affectation des techniciens de laboratoire
    •  La construction et l’équipement de salles informatiques ;
    •  L’affectation des conseillers pédagogiques tout cycle ;
    •  L’allocation d’une prime de motivation à tous les enseignants exerçant dans les zones difficiles ;
    •  Activisme syndical des enseignants contractuels ;
    •  La limitation du séjour des enseignants exerçant dans les zones difficiles
    •  Une attention particulière aux jardins d’enfants, notamment en construisant de salles de classe en matériaux définitifs eu égard aux conditions climatiques dans la région et leurs équipements
    •  L’implication des partenaires de l’école dans l’appui à cette dernière pour redynamiser les Comités de Gestion Des Etablissements  Scolaires (CGDES) et autres  Association des Mères Educatrices (AME), Association des Parents d’Elèves (APE), Gouvernement Scolaire(GS) ;
    •  L’extension de l’appui des partenaires à tous les niveaux d’enseignement ;
    •  La création d’un Institut Universitaire Spécialisé à Agadez (Mines, Elevage, Agriculture oasienne, Tourisme, etc.) qui cadre avec les réalités locales ;
    •  L’adaptation et la vulgarisation des textes obligeant la scolarisation des enfants
    •  La sensibilisation des parents dans toutes les contrées (surtout celles enclavées)
    •  La protection et l’agrandissement des domaines (espaces) scolaires
    •  La généralisation de l’enseignement bilingue dans toutes les écoles pour capitaliser les apprentissages
    •  L’intensification de l’alphabétisation ;
    •  La création et l’équipement des Centres de Formation en Développement Communautaire (CFDC) dans toutes les communes pour pallier le problème de déperdition scolaire ;
    •  La facilitation des paiements des pécules à terme échu des enseignants contractuels par les communes;
    •  La  conscientisation des parents pour scolariser leurs enfants ;
    •  La restauration de l’enseignement de la morale et de l’instruction civique dans tous les cycles
    •  L’implication des autorités administratives et des élus locaux dans la  confection des classes sous paillotes et dans le transport des enseignants affectés;
    •  Le paiement des pécules des enseignants contractuels à temps ;
    •  La mise en place à temps des fournitures scolaires ;
    •  La prise en compte du critère spatial dans l’allocation des ressources aux secteurs de l’éducation dans la zone (immensité, enclavement, difficulté liée au relief, etc. ;
    •  La construction et la réhabilitation des infrastructures  et leurs équipements ;
    •  La dotation des établissements en tables bancs ;
    •  Le renforcement de capacité des enseignants (Formation initiale et continue)
    •  La création des cantines scolaires dans les écoles rurales qui n’en disposent pas ;
    •  L’extension pour le parrainage des filles des collèges
    •  La poursuite et extension du processus Ecole Rurale Isolée (ERI) et Ecole Rurale Alternative (ERA) ;
    •  La création des écoles de seconde chance
    •  L’appui aux jardins scolaires ;
    •  La construction et l’équipement des locaux pour les centres de formation professionnelle ;
    •  La dépolitisation de l’école ;
    •  La sensibilisation des parents d’élèves et des CGDES pour la bonne marche du système éducatif dans la région;
    •  L’octroi d’une prime de motivation aux enseignants exerçant dans la région d’Agadez ;
    •  L’adaptation de l’alimentation des élèves à leur culture traditionnelle
    •  La création des centres de regroupement d’écoles avec toutes les opportunités (étude commanditée par Areva) ;
    •  L’authentification du diplôme du BEPC avant tout recrutement dans l’enseignement;
    •  L’élaboration d’un plan de Carrière pour les enseignants contractuels ;
    •  La prise en compte des préoccupations de l’éducation dans l’élaboration des PDC;
    •  L’élaboration d’un programme adapté aux différentes filières de l’enseignement professionnel ;
    •  La récompense aux enseignants méritant de la Région.

    2. RECOMMANDATIONS SUR LA JUSTICE ET LA PAIX
    A.SUR LA JUSTICE SOCIALE
    1 .l’implication des sociétés minières dans la promotion de la paix
    2. exhorte les sociétés minières à se conformer à la réglementation en vigueur dans le cadre de la décentralisation notamment la sous-traitance, l’emploi, l’utilisation des compétences locales et l’environnement
    3 .incite les sociétés minières au respect des engagements pris dans le cadre de l’ITIE notamment la vulgarisation du contenu des cahiers de charge à l’intention des autorités locales
    4. l’implication du sultanat de l’Aïr  dans tout le processus de gestion des ressources minières et du patrimoine
    5. mettre en place, et rendre opérationnels les comités locaux d’information relatifs aux activités des sociétés extractives
    6. mettre un accent particulier sur la lutte contre le chômage des jeunes et promouvoir les initiatives de création d’entreprises locales en rendant plus souple le processus d’obtention d’autorisation
    B. SUR LA JUSTICE INSTITUTION
    1.Demande à l’état de s’impliquer davantage dans la récupération des armes illicites
    2.Demande à l’état de trouver un mécanisme approprié pour la gestion des actes relatifs à l’insécurité résiduelle afin de faciliter le retour des auteurs et complices  du banditisme
    3.Demande à l’état d’intensifier les patrouilles mixtes jusque dans les coins les plus reculés et créer les postes militaires avancés dans les localités ou la nécessité se fait sentir.
    4.La création de commissariat et des brigades de la gendarmerie dans les nouveaux départements et les chefs lieux des communes
    5.Accélérer l’adoption du statut de la police municipale
    6.Encourager les communautés à faire recours aux moyens légaux de règlement des conflits
    C. A L’INTENTION DES FORCES DE DEFENSE ET DE SECURITE
    1.De prendre toute la part qui est la leur dans les rencontres relatives  aux questions de  paix et de sécurité
    D. A L’INTENTION DES PARTENAIRES TECHNIQUES ET FINANCIERS
    1. appuyer toutes les actions concourant à la restauration et à la consolidation de la paix à travers les ONG locales (exemple de CARE Allemagne Luxembourg avec HED TAMAT)
    2. Aider les communes rurales à mettre en place des mutuelles de crédit pour  la sécurité de transfert des fonds
    3.Appuyer l’état à intégrer les modules de la culture de la paix dans les programmes d’enseignement scolaire
    E. A L’INTENTION DE L’ONG HED-TAMAT
    •   La mise en place d’un comité de suivi de toutes les recommandations issues du présent forum régional sur la culture de la paix.
    3-Recommandations du panel femmes et conflits armés
    •  Développer les initiatives nécessaires pour rétablir la confiance entre tous les acteurs du processus de la paix en particulier entre l’état et les autres acteurs;
    •  Impliquer les femmes dans la gestion des questions de la paix et de sécurité à tous les niveaux;
    •  Assurer la mise en œuvre effective des engagements pris par l’Etat et les PTF dans le cadre de l’implication des femmes dans le processus de la paix et de la sécurité;
    •  Développer les initiatives d’insertion socio-économique des femmes dans la région affectées par le conflit pour une stabilité durable;
    •  Impliquer les femmes parlementaires dans le comité de gestion de conflit;
    •  Favoriser la bonne communication, la concertation et le dialogue social à tous les niveaux ;
    •  Mener des séances de mobilisation sociale en faveur de la paix au niveau des communes,  villages,  campements et hameaux
    •  Valoriser les valeurs sociales (Achak)
    •  Mener des plaidoyers efficaces pour la scolarisation de la jeune fille et l’alphabétisation des femmes;
    •  Nommer les femmes dans les instances décisionnelles, politiques et diplomatiques ;
    •  Promouvoir davantage la scolarisation et le maintien de la jeune fille notamment la fille rurale avec octroi des bourses pour le niveau supérieur.
    •  Promouvoir davantage l’alphabétisation et la formation professionnelle et politiques des femmes
    •  Vulgariser les textes régissant les droits des femmes et des enfants
    •  Doter les Forces de Défenses et Sécurités en moyen  logistique nécessaire compte tenu de l’insécurité  qui prévaut dans la sous-région.

    4. RECOMMANDATIONS DES CHEFS TRADTIONNELS SUR LA GESTION ET LA PREVENTION DES CONFLITS
    1-A l’endroit de HED Tamat
    •  LONG HED Tamat, doit se saisir de la proposition de mise en valeur d’une partie de Ténéré à partir de la maitrise des eaux du forage de Bilma pour la création des aménagements agropastoraux tout le long de la future route, en voie de réalisation, de l’amitié Libye –Niger.
    •  L’ONG ’HED, en relation étroite avec les autorités régionales, doit engager un plaidoyer auprès de ses partenaires pour le financement de ce projet grand pourvoyeur d’emplois et réponse à l’initiative « 3N, les nigériens nourrissent les Nigériens », ainsi que de fixations des populations agropastorales.
    2-A l’endroit des autorités régionales
    •  Les autorités administratives, régionales et municipales de la  région doivent soutenir davantage les efforts de l’ONG HED Tamat dans ses actions réalisées en faveur de la consolidation de la paix et le développement.
    3-A l’endroit de l’Etat
    •  Appuyer le plaidoyer mené par l’ONG HED Tamat auprès de ses partenaires bailleurs de   fonds pour élargir son action sur d’autres régions du Pays.
    Motions de reconnaissance
    •  Les membres du panel N°5 félicitent et remercie, monsieur Mano Aghali, président conseil d’administration de l’ONG HED Tamat pour la clairvoyance et le patriotisme qui l’animent et le poussent à s’intéresser inlassablement aux préoccupations des populations nigériennes en générale et celles de sa région natale en particulier. Les membres de ce panel l’encouragent à poursuivre dans cette lancée. Nous lui demandons de transmettre nos sincères remerciements à l’ensemble de ses partenaires grâce aux appuis de qui .les conditions de vie de nos populations se sont améliorées.

    5.RECOMMANDATIONS SUR L’INTERCOMMUNALITE ET LA GESTION DES CONFLITS COMMUNAUATAIRES
    A l’endroit de l’Etat
    •  De créer un lien fonctionnel entre la région et les municipalités
    •  Le transfert effectif des compétences et des ressources aux collectivités
    •  Renforcer les capacités opérationnelles des chefs traditionnels dans l’accomplissement de leur mission de consolidation de paix en les dotant des moyens logistiques adéquats (véhicule, moyens de communication) et  fonds d’intervention
    •  Clarifier les limites des communes.
    A l’endroit du conseil Régional
    •  De créer un fond spécial d’appui à la consolidation de la paix au près du conseil régional alimenté par les communes, les sociétés de la place, les activités lucratives et la collecte des fonds et les PTF…)
    •  D’Organiser une rencontre à court terme des chefs traditionnels, des oulémas, des autorités municipales et les personnes ressources afin de trouver des alternatives crédibles et durables pour éradiquer le banditisme armé sur l’ensemble de la région
    RECOMMANDATIONS D’ORDRE GENERAL :
    •  Les participants au panel 6 recommandent aux autorités traditionnelles, religieuses, communales, régionales et nationales d’appuyer financièrement l’organisation  des séances de lecture coranique et des prières collectives pour exhorter  Dieu le Tout Puissant pour qu’il  instaure la paix et la sécurité dans notre Région et sur l’ensemble du pays.

    7. RECOMMANDATIONS POUR UNE PAIX DEFINITIVE ET DURABLE
    •  Créer la confiance entre les FDS et la population en repensant la stratégie de communication entre les deux entités et en se conformant aux lois de la République ;
    •  Promouvoir une véritable politique pastorale avec des réelles perspectives d’avenir;
    •  Lutter contre la micro-insécurité par le travail de sensibilisation, la résorption du chômage par  la formation professionnelle de jeunes et la création des opportunités économiques à la jeunesse
    •  Lutter contre la macro-insécurité comme celle du Mali, qui menace l’existence même de la nation. Il faut en parler au président de la République
    •  Consolider l’unité nationale, ce qui passe par le règlement des conflits par une justice juste, équitable et proche du justiciable ;
    •  Recourir au règlement des conflits à l’amiable
    •  Avoir les reflexes de la justice
    •  Récupérer  les armes à feu illicites ;
    •  Identifier par un recensement exhaustif les populations et leur  faciliter l’obtention des pièces d’Etat civil
    •  Promouvoir l’instruction civique sur les valeurs de paix ;
    •  Respecter les quotas des femmes dans l’administration et les instances politiques
    •  Renforcer la sécurité au niveau des frontières et des axes stratégiques routiers tout en évitant les frustrations ;
    •  Endiguer l’immigration clandestine ;
    •  Mettre en œuvre une réelle politique de mise en valeur des ressources naturelles
    •  Combattre le laisser-aller dans l’administration ;
    •  Combattre la corruption à tous les niveaux
    •  Revoir le redécoupage des communes là où il pose des problèmes
    •  Créer des structures d’accueil des élèves là où il y a des collèges et lycées.
    COMMUNICATION DE LA COMMUNAUTE KAWARIENNE AU FORUM REGIONAL DE L A CONSOLIDATION DE LA PAIX  TENU A AGADEZ  DU 17 AU 22 DECEMBRE 2012
    Recommandations
    Aux acteurs de la paix d’avoir une vision globale de la région d’Agadez sur tous les plans afin d’éviter la frustration ou la marginalisation de certaines communes
    Aux bailleurs de fonds d’appuyer le forum communautaire qui se tiendra en marge de la semaine éco-touristique, culturelle et de solidarité qui se déroulera courant janvier 2013 à Bilma ;
    Au conseil régional d’organiser une rencontre avec les chefs coutumiers, les leaders religieux et les personnes ressources en vue de dégager une formule commune pour Démasquer et dénoncer ces coupeurs de routes qui mettent en péril les relations séculaires entre les communautés unies par l’histoire et la culture
    Suggestions
    Réunir toutes les conditions pour faire appel aux ressortissants de la région ayant des compétences requises pour définir une vision, des orientations, les grands axes et un plan d’action opérationnel en vue de promouvoir un développement harmonieux de la région.
    Mettre en place un comité de veille issu de toutes les communautés de la région  en vue d’alerter  à temps  les autorités sur les risques éventuels qui pourraient arriver compte tenue de tout ce qui se passe autour de notre région.
    Appels
    La population du Kawar à travers le forum régional d’Agadez lance un appel au gouvernement en vue d’accélérer la reprise de la route de l’uranium et la construction de la route Agadez –embouchure sur l’axe Dirkou.

    vendredi 25 janvier 2013

    Un dirigeant militaire d’Ansar Edine entre en dissension et rejoint le MNLA


    Sahara Médias - nord Mali Vendredi 25 Janvier 2013



    Un dirigeant militaire d’Ansar Edine entre en dissension et rejoint le MNLA
    Le colonel Kamou Ag Meinly, ancien officier supérieur de l’armée malienne et qui faisait partie du commandement militaire d’Ansar Edine, a annoncé qu’il quitte ce mouvement pour rejoindre le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA°.
    Et selon ce que des sources bien informées ont affirmé à Sahara médias, ce dirigeant militaire qui était à la tête d’un groupe de combattants d’Ansar Edine, se positionne dans la ville de Léra, 70 km de la ville mauritanienne de Fassala avec 20 voitures équipées d’armements lourds et de o et de combattants.
    La ville de Léra est, dans le nord Mali, la dernière que le MNLA avait abandinné quand Ansar Edine avait décidé de la contrôler.
    Dans le même ordre d’idée, Abass Ag Ntala, chef des négociateurs d’Ansar Edine avait annoncé, avant-hier, sa dissension de ce mouvement islamiste pour créer le mouvement islamiste de l’Azawad et prônant une solution pacifique du conflit malien appelant à l’arrêt des un cessez-le-feu de la part de l’armée malienne et des forces françaises qui l’appuient.

    Mali/Azawad: Le MNLA communique sur les exactions maliennes et ses imprévisibles conséquences


    25/01/2013 - 13:33 OUAGADOUGOU (SIWEL) – Un communiqué du MNLA, signé de son porte-parole, Mossa Ag Attaher, est parvenu à notre rédaction. Ce dernier fait état des «fortes inquiétudes» du MNLA et des populations civiles qui voient leurs craintes d’exactions et de meurtres se réaliser «depuis que l’armée malienne s’est jointe aux forces françaises». Le mouvement Touareg appelle toutes les parties impliquées dans la recherche d’une solution politique au conflit qui oppose les azawadiens à l’Etat malien à «peser de tout leur poids » pour mettre un terme aux massacres perpétrés par l’armée malienne et mets en garde contre l’éventualité d’une légitime défense des azawadiens. Des combattants du MNLA.(PH/DR) Dans la déclaration parvenue à notre rédaction, le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) tire la sonnette d’alarme et interpelle vivement la communauté internationale sur les crimes commis par l’armée malienne à l’encontre des civils azawadiens. Le communiqué du MNLA, signé de son porte-parole, Mossa Ag Attaher, rappelle tout d’abord que « les groupes islamistes » que l’intervention françaises est allée pourchasser « sévissent depuis une dizaine d’année en toute impunité dans l’Azawad » ; puis il fait état des fortes inquiétudes du MNLA et des populations civiles qui voient leurs craintes d’exactions et de meurtres sur les populations civiles se réaliser depuis que l’armée malienne s’est jointe aux forces françaises. Le communiqué affirme que les militaires maliens profitent de leur retour dans l’Azawad pour poursuivre les horreurs qu’ils ont de tout temps commises sur les Touaregs, les Arabes, les Peuls et les Songhaïs qui peuplent l’Azawad. Le communiqué rapporte les exactions commises, « en toute impunité », par l’armée malienne, notamment à Mopti, Douentza, Niono, Kona, Sévaré, Boni, Diabali. Le bilan que laisse entrevoir le communiqué du MNLA est bien plus lourd que ce que l’on peut supposer avec les dizaines de personnes assassinées déjà annoncés par la FIDH, HRW et diverses sources journalistiques. Face à ces graves exactions, le MNLA prend à témoin toutes les parties impliquées dans la recherche d’une solution politique au conflit qui oppose les azawadiens à l’Etat malien et les appellent à « peser de tout leur poids » pour mettre un terme au massacres commis par l’armée malienne sur les azawadiens. Par ailleurs, le MNLA mets en garde contre l’éventualité d’une légitime défense des azawadiens qui pourrait se traduire par une réplique des populations du Nord sur les populations du Sud, si les massacres de l’armée malienne ne cessent pas ; une situation que le MNLA souhaite « éviter absolument ». Enfin, et en dernier recourt, le MNLA menace de se donner « le droit de riposter à la mesure des crimes que l’armée malienne continue de faire subir » aux azawadiens, si rien n’est fait pour faire cesser ces massacres. zp, SIWEL 251333 JAN 13 En pièce jointe le communiqué du MNLA MNLA-Communiqué de Presse du 24.01.13.pdf (162.94 Ko)

    http://www.rfi.fr/afrique/20130125-progression-troupes-francaises-nord-mali-operation-serval


    Mohamed Outhnaout El Marrakchi 3

    Une alliance internationale contre l'Azawad ! - TAMAZGHA le site berbériste/Salem Zenia : Il faut rappeler que pour le moment aucun pays n’a reconnu la proclamation de l’indépendance de l’Azawad aussi légitime soit-elle. C’est la première fois qu’un peuple est boudé par la communauté internationale de cette manière, alors qu’il n’a revendiqué que sa terre ancestrale et une vie digne.


    Une alliance internationale contre l'Azawad ! - TAMAZGHA le site berbériste Entretien avec Salem Zenia, écrivain kabyle. vendredi 25 janvier 2013 par Masin Nous publions ci-après une interview de Salem Zenia, écrivain kabyle et qui vit en Catalogne, qui commente la situation dans l’Azawad. Cette interview a été réalisée par le site occitan Jornalet.com. Il est paru simultanément sur 7Seizh (en français) et sur le Jornalet (en occitan). Croyez-vous que l’intervention française, en coopération avec les forces régulières malienne, soit une menace pour le processus de souveraineté de l’Azawad ? Salem Zenia : Il faut rappeler que pour le moment aucun pays n’a reconnu la proclamation de l’indépendance de l’Azawad aussi légitime soit-elle. C’est la première fois qu’un peuple est boudé par la communauté internationale de cette manière, alors qu’il n’a revendiqué que sa terre ancestrale et une vie digne. Au fait, il y a d’énormes intérêts dans la région et chaque pays concerné joue sa propre carte. Le peuple de l’Azawad, représenté aujourd’hui par le MNLA, représente peut être une menace sérieuse et une remise en cause de tous les intérêts de ces pays ainsi que leur présence dans la région. D’où l’affolement du régime algérien en soutenant les islamistes d’Ansar-Dine pour torpiller l’indépendance de l’Azawad et l’empressement de la France pour intervenir et attaquer, soi-disant la même nébuleuse islamiste, pour mettre fin à son hégémonie et à son projet d’occuper Bamako, et ainsi rétablir l’ordre et l’intégrité territoriale du Mali. Le MNLA a offert ses services à l’armée française à condition de ne pas remettre en cause l’indépendance de l’Azawad est d’aider l’armée malienne à réoccuper le Nord, c’est à dire l’Azawad. C’est une preuve de plus que le MNLA, mouvement laïc faut-il le rappeler, est victime des islamistes comme le sont tous les citoyens qui les subissent tous les jours dans les régions qu’ils contrôlent. D’après vous, jusqu’à quel point les miliciens et groupes islamistes peuvent représenter un adversaire militaire crédible devant l’armée française ? Salem Zenia : Je pense qu’on exagère sciemment la force de ces groupes. Ce ne sont pas quelques centaines de djihadistes qui tiendraient tête à une puissante armée comme l’armée française. Certes le terrain est difficile, mais cette guerre peut durer exactement le temps que la France et ses alliés jugent nécessaire. Je crois que cette intervention n’a pas été spontanée, ni non plus une réponse à un appel au secours des putschistes, mais elle a été bel et bien réfléchie, longtemps avant la menace de prendre Bamako par les djihadistes. Ce n’est pas non plus pour les beaux yeux des maliens que la France intervient, mais bien pour protéger ses intérêts et d’une manière efficace et durable. Il faut rappeler aussi que la nébuleuse islamiste ou les différents groupes sont souvent manipulés, infiltrés et utilisés pour justifier une guerre, une présence ou simplement une menace. Ceci dit, ces mêmes groupes, même manipulés, constituent une sérieuse menace pour la paix et la libre circulation dans la région et ailleurs en dehors du fait qu’ils sont au moins partiellement, disons surveillés, ils peuvent toujours nuire. Craignez-vous une montée de la menace d’attentat islamiste dans l’état français ? Salem Zenia : C’est un sujet très délicat, effectivement il y a un risque si cette guerre se prolonge pour la raison évoquée ou pour une autre, de se convertir en guerre sainte. Les réseaux dormants en Europe comme ailleurs peuvent passer à l’action et nuire, mais il y a très peu de probabilité que cela arrive, maintenant même le simple citoyen évalue le danger que représente ces organisations terroristes, ce n’était pas le cas durant les années 1990 où l’on considérait ces mêmes groupes comme des victimes. Croyez-vous que les amazighs seraient disposés à accepter une sortie de crise en renonçant à l’indépendance de l’Azawad et à l’octroi d’une autonomie (interne) politique ? Salem Zenia : Le peuple de l’Azawad a commencé la lutte pour son indépendance durant la colonisation française déjà. Maintenant après cinquante ans de la création par la France de l’État du Mali avec l’Azawad annexé, le conflit demeure intact. Il y a eu des accords bafoués, il y a eu des promesses de gestion autonome non tenues, il y a eu des massacres, il y a eu des génocides, il y a des milliers de réfugiés en Algérie, en Mauritanie, etc. Le MNLA est l’aboutissement de cinquante ans de guerre et de révoltes contre l’état du Mali pour son indépendance. Les islamistes récemment installés dans la région ont été soutenus et encouragés d’abord par l’état malien et par ces partenaires pour empêcher justement le peuple de l’Azawad d’aller vers le chemin de l’indépendance. Après la proclamation de cette dernière, c’est à dire l’indépendance, la prolifération des groupes islamistes s’est accrue pour brouiller les cartes. Car ceux qui ne sont pas d’accord avec l’indépendance de l’Azawad n’y peuvent rien, le droit à l’autodétermination est un droit universel reconnu par tous. Il fallait trouver un autre subterfuge. On a alors surarmé des groupes de mercenaires sous le couvert de l’islamisme pour attaquer et détruire le MNLA. Ce dernier résiste et ne veut pas abdiquer. On a tenté, une autre fois, une autre solution, diplomatique cette fois, qui consistait à fusionner et noyer le MNLA avec le groupe d’Ansar-Dine pour mieux le discréditer. Mais cela n’a pas fonctionné non plus. Le MNLA n’a pas cessé d’alerter et de prendre à témoins la communauté internationale sur ce qui se passe dans cette région qui génère une moyenne de 10 milliards de dollars en trafic de tous genres de la drogue, des armes et même le trafic des êtres humains au profit du grand banditisme. Pour toutes ces raisons, je ne pense pas que le peuple de l’Azawad accepterait une solution au rabais. Il y a eu beaucoup d’occasions ratées, le monde est en plein bouleversement, de nouveaux pays naissent et de nouvelles frontières se tracent. Ce peuple ne peut renoncer à son indépendance que sous la botte d’une nouvelle colonisation et totalement désarmé. Est-ce que le MNLA a été lié, à un moment donné, a des groupes islamistes comme il a été dit ici et là ? Salem Zenia : Les premiers qui ont souffert de ces groupes islamistes sont justement les partisans de l’indépendance représentée par le MNLA. Les islamistes ne voulaient pas de l’indépendance de l’Azawad, mais bel et bien un état malien islamiste unie sous la loi de la charia. C’est ce que voulaient aussi les sponsors et les manipulateurs de ces groupes islamistes dans le seul but de torpiller l’indépendance de l’Azawad. Mais les islamistes ne sont pas toujours aux ordres, par ce qu’il s’agit d’une nébuleuse difficile à cerner ni même à définir, il y a parmi eux des fous de dieu qui croient réellement faire un djihad au nom de Dieu et il y a d’autres qui exécutent les desseins de leurs sponsors et ce n’est pas ce qui manque pour contrôler une région comme le Sahel incroyablement riche en toutes sortes de minerai. C’est ce qui explique en partie la situation actuelle. Avez-vous des indications précises sur le fait que les groupes islamistes auraient été encouragés afin de torpiller le processus d’indépendance de l’Azawad ? Salem Zenia : C’est plus que certain. Le Mali est un pays faible. Plusieurs observateurs nous ont fait remarquer que l’ancien régime ne pouvait pas ou ne voulait pas intervenir pour mettre fin à une situation chaotique qui a fait de la région du nord une plaque tournante à tous genres de trafics. Bien sûr une pareille opportunité ne peut pas échapper aux groupes islamistes et le grand banditisme qui parfois ne font qu’un. L’indépendance de l’Azawad risque de mettre fin à ce chaos organisé. Croyez-vous que l’Azawad a les possibilités de devenir un état indépendant ? Salem Zenia : C’est la même question qu’on a toujours posé aux peuples qui voulaient ou qui veulent prendre leurs destins en main pour vivre libre sur leurs terres. Interview réalisée par "Jornalet.com". Cet article est tiré du site d’information breton 7seizh.info partenaire de Tamazgha.

    Mali/Azawad : François Alfonsi organise une table ronde sur les Touaregs au Mali et la situation Amazighe


    25/01/2013 - 12:39 PARIS (SIWEL) – Demain, au Bureau du Parlement Européen à Paris, François Alfonsi, député européen du groupe Verts/ALE et président du Friendship Euro-Amazighe, organise une table ronde et une conférence de presse autour de la question Amazighe et plus particulièrement autour de l’opération militaire au Mali. Une guerre dans laquelle s’est engagée la France qui «demeure isolée et semble ne pouvoir s'appuyer que sur des forces armées maliennes qui apparaissent davantage comme une bande armée que comme une force militaire maîtrisée »
    François Alfonsi, député européen du groupe Verts/ALE et président du Friendship Auro-Amazighe.(PH/DR) En tant que Président du Friendship Euro-Amazigh, François Alfonsi organise des rencontres avec la communauté Amazighe. C’est dans ce cadre que le député européen organise cette table-ronde sur la question Amazigh en partenariat avec un député de l’Assemblée nationale, Paul Molac, député apparenté Union démocratique bretonne et membre de Régions et Peuples Solidaires, le Congrès mondial Amazigh et un représentant du MNLA, Moussa Ag Assarid. Divers acteurs et actrices du monde Amazighe sont conviés à l’évènement. L'objectif assigné à cet événement est d'échanger avec les acteurs et actrices qui œuvrent en faveur de la concrétisation des droits des Amazighs. Cette rencontre qui sera principalement axée sur la question des Touaregs au Mali et les graves dangers qui les guettent avec la «reconquête du Nord», aura également pour objectif de faire le bilan des activités du Friendship en 2012 et de définir les actions à mener dans la cadre du Friendship en 2013. La brulante actualité touarègue ne laisse pas indifférent le Friendships Europamazigh qui tente d’apporter une contribution juste et équitable au règlement du problème Touareg. Le communiqué de presse annonçant l’évènement affirme que «la France a pris seule l'initiative d'une opération militaire au Mali pour lutter contre le terrorisme et opérer une "reconquête totale du Mali"» mais qu’elle «demeure isolée et semble ne pouvoir s'appuyer que sur des forces armées maliennes qui apparaissent davantage comme une bande armée que comme une force militaire maîtrisée». Le communiqué s’inquiète des débordements «énormes», d’autant plus que «plusieurs cas d'exécutions sommaires ont été relevés par les ONG». Le Friendship s’inquiète des «conséquences incalculables» si les «forces maliennes montent en première ligne dans le nord » et affirme que la France, qui «ne peut ignorer cette réalité», «sera tenue pour responsable si des crimes sont commis» Le Friendship préconise de «s'appuyer sur les forces politiques et militaires» du MNLA qu’il qualifie comme «étant naturellement présentes dans l’Azawad» . Le MNLA qui a fait l’«offre à Paris», de «poursuivre les islamistes sur un terrain qu’ils connaissent parfaitement » demandent en contrepartie «une véritable autonomie pour le territoire». Le Friendship rajoute que «cette option» présente «les atouts qui manquent au "plan africain"» avant de conclure que cette stratégie est «la plus raisonnable tant pour gagner le conflit qui s’engage, que pour éviter un embrasement général dans toute la région». zp, SIWEL 251239 JAN 13

    Bamako prédit la fin de la guerre


    Dernière mise à jour: 25 janvier, 2013 - 15:59 GMT
    Le gouvernement malien a prédit une fin imminente de la guerre, par la voix de son porte-parole. Manga Dembélé, porte-parole du gouvernement et ministre malien de la communication a déclaré vendredi au quotidien britannique The Guardian: “Nous gagnons très rapidement”. “Nous progressons vite". “Les rebelles ont été dispersés. Nous nous attendons à ce que se soit terminé dans quelques jours”. L’intervention militaire francaise au Mali entre dans sa 3ème semaine. Les soldats francais et malien sont à 160km de Gao, apres avoir pris la localité de Hombari. BBC

    Guerre au Mali : le Tchad et le Niger veulent couper toute retraite aux jihadistes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

    Guerre au Mali : le Tchad et le Niger veulent couper toute retraite aux jihadistes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

    http://www.mondialisation.ca/lart-de-la-guerre-la-strategie-de-la-tension/5319993


    http://www.mondialisation.ca/luranium-nigerien-au-croisement-des-affrontements-strategiques/5319365


    Le Mali au coeur de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'UA


    Le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, le 15 juillet 2012 au sommet de l'UA à Addis-Abeba. AFP PHOTO/SIMON MAINA Par RFI Les chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) se retrouvent dimanche 27 janvier pour un sommet à Addis-Abeba (Ethiopie). Il sera évidemment question du Mali et de l’intervention militaire engagée contre les islamistes qui contrôlent le nord du pays, à laquelle doivent se joindre des troupes africaines en cours de déploiement. Une réunion du Conseil de paix et de sécurité de l'UA se déroule au préalable dans l'après-midi de ce 25 janvier. L'Afrique n'entend pas laisser à la France l'exclusivité des opérations sur le terrain. Manifestement, l'attaque des islamistes sur la ville de Konna, il y a deux semaines, a pris l’Afrique de court. Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), le reconnaît. Elle a confié ce vendredi matin à RFI avoir effectué des démarches auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, et avoir été sur le point de constituer une force africaine. Mais, de l'aveu de la responsable sud-africaine : « Nous avons été bousculés par les événements. Nous n’étions pas prêts pour venir en aide au Mali, qui a donc sollicité l’aide de la France - et c'est normal. » Nkosazana Dlamini-Zuma ne s'est pas répandue davantage sur ce sujet, mais on sent une certaine gêne. Depuis, les pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) s’efforcent de combler leur retard, annonçant et déployant les uns après les autres des forces au Mali. D’autres pays du continent, hors Cédéao, répondent également à l’appel. De toute évidence, ils ne souhaitent pas laisser le champ libre à la France. Le Tchad a déjà déployé un bataillon de 500 hommes à Niamey (Niger), sur 2 000 attendus au total. Le 24 janvier, le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Nassirou Bakou Arifari, a déclaré que quatre autres pays étaient disposés à contribuer à des degrés divers à la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), citant le Burundi, le Rwanda, l’Ouganda et la Tanzanie. Pour le Burundi c’est officiel. Le ministre burundais des Affaires étrangères, Laurent Kavakure, a confié à RFI que son pays allait envoyer des troupes. « Le Burundi a été aidé par le passé, affirme-t-il. Maintenant, c’est à notre tour. Nous aidons la Somalie, nous allons aider le Mali. » Enfin, l’Afrique du Sud, d’après des indiscrétions, serait également disposée à renforcer la Misma, à condition d’être formellement sollicitée. L’information provient d’une bonne source, que Pretoria refuse de confirmer pour l’heure. On en saura peut-être plus à l’issue de la réunion du Conseil de paix et de sécurité de ce vendredi. Un conseil extraordinaire qui se déroule en présence d’une demi-douzaine de chefs d’Etat africains.

    AL JAZEERA:Mali army accused of 'summary executions'