BBC
Dernière mise à jour: 9 juin, 2013 - 11:15 GMT
Les islamistes liés à al-Qaïda présents au Mali restent une menace pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, estime le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans un rapport.
Tout en exprimant son inquiétude au sujet des élections prévues fin juillet, le secrétaire général de l'ONU approuve le déploiement à partir du 1er juillet d'une force de maintien de la paix de l'ONU.
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La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) prendra en juillet le relais de la force panafricaine (Misma).
Sa tâche sera de stabiliser le nord du Mali et d'accompagner la transition politique à Bamako.
Dans le document Ban Ki-moon reconnaît que les opérations menées par les troupes françaises et maliennes dans le nord du Mali ont "affaibli" les groupes islamistes armés qui ont contrôlé cette partie du pays pendant dix mois.
"Ils ont perdu l'avantage tactique et une grande partie du sanctuaire auquel ils ont eu accès pendant des années dans le nord du Mali", note-t-il.
Cependant le secrétaire général de l'ONU exprime cependant son inquiétude à propos des attentats suicides et autres opérations de guérilla menés par les islamistes au Mali et dans des pays voisins comme au Niger fin mai.
Les groupes armés "ont toujours des réseaux de soutien et des structures de recrutement", constate-t-il.
La Minusma comprendra à terme 12.600 soldats dont 6.000 venus des pays d'Afrique de l'Ouest sont déjà sur place au Mali.
Les troupes françaises resteront dans la région pour effectuer des opérations anti-terrorisme.
M. Ban remarque aussi le manque de matériel et d'entraînement des troupes ouest-africaines déjà au Mali.
Les forces africaines ont disposé d'une "période de faveur" de quatre mois pour atteindre les normes de l'ONU,
relève-t-il.
relève-t-il.
"Un gros effort devra être fait pour combler les manques" en équipement et en formation, notamment sur les hélicoptères d'attaque, avertit le secrétaire-général des Nations unies Ban Ki-moon dans ce rapport à l'intention des membres du Conseil de Sécurité.
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