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15/07/2011 à 16h:39 Par Jeune Afrique
Réunion du groupe de contact sur la Libye, le 15 juillet 2011 à Istanbul. © AFP
Réuni à Istanbul, le groupe de contact sur la Libye a demandé le départ du colonel Mouammar Kaddafi, et reconnu parallèlement le Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de la rébellion.
Mouammar Kaddafi est de plus en plus isolé. Le groupe de contact sur la Libye, réuni vendredi à Istanbul, en Turquie, réclame officiellement le départ du « Guide », « selon des étapes définies qui seront annoncées publiquement ». « Le premier point, c'est le départ de Kaddafi, c'est essayer d'organiser cela, de voir quelles pourraient être les possibilités pour qu'on parvienne au départ de Kaddafi », a ajouté un diplomate européen, qui s’exprimait sous couvert d’anonymat.
Le CNT reconnu
Le communiqué final du groupe de contact, qui rassemble les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Otan et certaines puissances arabes, fait également mention de la reconnaissance pleine et entière du Conseil national de transition (CNT) libyen. La rébellion est d’autre part, appelé à mettre en place le plus vite possible un gouvernement de transition.
« Le lancement d'un processus politique crédible est essentiel pour trouver une solution durable à la crise libyenne. C'est essentiel pour la préservation de l'unité nationale », a indiqué le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, lors de l’ouverture de la réunion, à laquelle le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, et la représentante de la diplomatie européenne Catherine Ashton.
Pas de trève pendant le ramadan
Était également à l’ordre du jour de cette réunion, la question du gel des avoirs libyens. Le ministre des Affaires étrangères turc a déclaré qu’il était important que les partenaires du groupe commencent à envisager « d'ouvrir des lignes de crédit au CNT, correspondants à un certain pourcentage des avoirs libyens gelés dans leurs pays ».
Le chef de la diplomatie française Alain Juppé, à pour sa part indiqué que les frappes de l’organisation atlantique ne tarirait pas pendant la période de ramadan. « Les représentants de plusieurs pays musulmans nous ont clairement indiqué qu'il n'y avait pas de contre-indication entre la période de ramadan et la poursuite des opérations visant à protéger les populations civiles ». (Avec AFP)
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