Rédaction en ligne
dimanche 08 mai 2011, 12:41
Ces 40 Français, Italiens et Britanniques retranchés à Benghazi aident les rebelles à bâtir des forces capables de vaincre le régime de Kadhafi, avec l’appui de l’Otan.
© AP
Des officiers « invisibles » venus de France, d’Italie et de Grande-Bretagne sont retranchés depuis quelques semaines à Benghazi, QG des insurgés libyens : ils aident les rebelles à bâtir des forces capables de vaincre le régime de Mouammar Kadhafi, avec l’appui de l’Otan.
« Si vous les voyez, demandez-leur de venir prendre une tasse de thé avec moi », plaisante le colonel Ahmed Omar Bani, porte-parole militaire des rebelles, interrogé sur l’activité de ces officiers. Pas question en effet de rencontrer ces 20 Britanniques, 10 Italiens et 10 Français : les demandes d’interviews effectuées par l’AFP auprès du colonel Bani et des ministères de la Défense et des Affaires étrangères à Londres, Paris et Rome ont été refusées.
D’après les rumeurs, ces conseillers sont cantonnés dans un immeuble à la périphérie de Benghazi, la ville portuaire devenue le siège des rebelles après le soulèvement contre le colonel Kadhafi à la mi-février. Là, ils travaillent aux côtés du commandement des insurgés en vue de transformer les volontaires rebelles qui manquent cruellement d’armes et de formation en une force capable de débouter les loyalistes, secondés par l’Otan qui bombarde l’Ouest libyen.
Une présence discrète et pour cause : des photos ou des vidéos d’officiers européens seraient probablement utilisées par la machine de propagande de Kadhafi comme une « preuve » que le soulèvement est orchestré par les puissances occidentales en vue de mettre la main sur les richesses pétrolières du pays.
(afp
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire