vendredi 20 février 2009

Communiqué du FFR : la vérité a fini par triompher !



Front des Forces de Redressement


La revendication par les salafistes (AQMI) de l’enlèvement en territoire nigérien et de la prise en otages de touristes occidentaux et des diplomates onusiens vient donner raison au Président du FFR Mohamed Awtchiki Kriska qui disait, en substance : « le Front de Forces et de Redressement dément formellement être impliqué dans la disparition des diplomates Onusiens, ce type d'action est contraire à la vision et l'approche de notre mouvement ».

Ainsi les allégations et autres coups bas destinés à ternir les raisons de notre lutte et à inscrire le FFR sur la liste noire des “mouvements terroristes”(cf Réponse du Président Tandja aux vœux du nouvel an du Corps diplomatique, in « Le Sahel » du 14/01/09), tombent d’elles-mêmes, dévoilant à la face du monde l’incompétence et l’amateurisme qui caractérisent le gouvernement actuel du Niger.

Par ailleurs, nous déplorons profondément les positions du gouvernement canadien qui, malgré notre prompt démenti, n’a eu de cesse à s’en prendre à notre mouvement et aux touaregs en général, au moyen de périphrases et d’allusions dont le sens n’a échappé à personne. A présent que les masques sont tombés et les ravisseurs connus, nous l’invitons à faire amende honorable, si tant est que son souci est de préserver l’image d’un partenaire épris de justice qu’il a su donné de sa coopération.

De tels amalgames, voulus et entretenus, ne peuvent qu’engendrer la rancœur et l’intolérance, toute chose qui met en péril la sécurité de la communauté touarègue et la quiétude d’une nation en construction..

Le Sahara est le pays des touaregs, leur terre, c’est le berceau naturel de notre culture et de notre civilisation. Comprenez ainsi que personne, plus que nous, ne peut vouloir que la vie et la paix s’y développent, et que rien ne peut s’y entreprendre ni s’y réaliser en ignorant cette réalité-là.

Au regard des exactions inqualifiables qui sont en train de se perpétrer, au vu et au su de tout le monde, sur des populations sans défense, des menaces de déguerpissement massif de personnes et de fermeture d’accès aux ressources pastorales aux éleveurs, et au nom du devoir de protection des populations,

le FFR condamne ce silence complice,

en appelle aux organisations de défense des droits de l’Homme et à la Communauté internationale pour veiller au respect des droits du peuple touareg et de toutes les communautés affectées par la violation de leur cadre de vie, en se référant à l'article 32 de l’ONU, et aux déclarations universelles des droits des peuples autochtones ainsi stipulés : <
puis à son article 36 : « Les peuples autochtones, en particulier ceux qui vivent de part et d'autre de frontières internationales, ont le droit d'entretenir et de développer, à travers ces frontières, des contacts, des relations et des liens de coopération avec leurs propres membres ainsi qu'avec les autres peuples, notamment des activités ayant des buts spirituels, culturels, politiques, économiques et sociaux. Les États prennent, en consultation et en coopération avec les peuples autochtones, des mesures efficaces pour faciliter l'exercice et assurer l'application de ce droit.>>

Tout en privilégiant la voie du dialogue politique, le FFR réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte armée, tant que cette option demeurera la seule alternative pour nous de nous défaire de ce régime polico-militaire et de traduire devant les instances compétentes de la Justice Internationale les vrais trafiquants et ceux qui règnent en pratiquant le terrorisme d’Etat. Nous y veillerons, ainsi qu’après nous, toute la génération de nigériens épris de justice et de démocratie.

Le mouvement

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