TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
lundi 5 janvier 2009
FAN/Pratique de bouclier humain et de la terre brûlée
dimanche 4 janvier 2009
Le début de cette année 2009 coïncide avec l’amplification des exactions sur les populations civiles du Nord de notre pays : les Forces Armées "Nigériennes" (FAN) innovent et multiplient les pratiques de destruction dans la zone de conflit.
En ces premiers jours de la nouvelle année 2009, les populations des vallées de TIDENE, TAMAZLAKH, JIKKAT, etc., ont été l’objet des nombreux enlèvements et séquestrations.
Parmi les victimes on dénombre des vieillards (hommes et femmes) et des enfants dont certains furent abandonnés après tortures et humiliations.
D’autres, les moins chanceux, sont par contre gardés par les unités motorisées des FAN qui continuent de sillonner lesdites vallées.
Ces personnes sont utilisées comme bouclier humain contre toute réaction du MNJ.
Entre autres personnes aux mains de ces unités, il y a :
- Moussa ag Mohamed Mokhtar, enseignant, arrêté à Tezirzaït, dans la vallée de Tidène,
- Midi ag Ighlass, religieux, arrêté dans la vallée de Tidène,
- Moun-ner ag Kadi, éleveur, arrêté dans la vallée de Tidène,
- Bouya ag Bal-la, un malade mentale, arrêté dans la vallée de Tidène,
- Bal-la, père du même Bouya ag Bal-la, arrêté le lendemain de l’arrestation de son fils. Lui aussi a été arrêté dans la vallée de Tidène,
- Mouhamad Ag Iyana, forgeron de sa localité, arrêté en même temps que Bala, le père de Bouya ag Bal-la.
Ces otages des FAN courent le plus grave danger en ce moment d’où la nécessité d’une prompte réaction de l’opinion internationale pour sauver leur vie pendant qu’il en est encore temps.
Consécutivement à ces prises en otage, des nombreuses familles ont fui leurs campements de peur d’être elles aussi objet d’enlèvement par les militaires : Elles errent sous le froid et les vents. Leur bétail sans aucune garde et dont une partie est abattue par les militaires s’est dispersé dans la nature.
Parallèlement à ces drames, des hélicoptères MI-35 de l’armée "Nigériennes" ont mené des attaques contre le lieu saint de AGALANGHA et ses environs causant ainsi des incendies qui ont provoqué des dégâts incalculables pour les populations civiles habitant dans la zone.
Le Mouvement.
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