mercredi 12 mai 2010

39 ème anniveraire de la disparution de Robert Nesta Marley, dit Bob Marley Legend: 6 février 1945 -11 mai 1981

Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, né le 6 février 1945 à Nine Miles, paroisse de Saint Ann, en Jamaïque, décédé le 11 mai 1981 à Miami (Floride), aux États-Unis, était un chanteur et un auteur-compositeur-interprète de reggae jamaïcain.

Bob Marley a rencontré de son vivant un succès mondial, et reste à ce jour le musicien le plus connu et le plus révéré du reggae, tout en étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Bob Marley a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde (il est le plus gros vendeur de disques reggae de l'histoire).
source:wikipedia

"AFRICA UNITE" Bob Marley













Niger: La junte veut récupérer les deniers publics

International

Afrique
12/05/2010 - 18:41


Niger: La junte veut récupérer les deniers publics
Le JDD.fr

La junte militaire au pouvoir au Nigér a annoncé mercredi la mise sur pied d'une commission chargée d'assainir la classe politique et d'affaires du pays et de recouvrer les deniers publics détournés sous le régime du président Mamadou Tandja, qu'elle a renversé en février. Cette initiative est conforme aux promesses non dénuées de populisme faite par les militaires, mais va à l'encontre des souhaits de la communauté internationale qui préférerait qu'ils se préoccupent d'en revenir rapidement à un régime civil et ne se livrent pas à une chasse aux sorcières.

Urgence:L'insécurité résiduelle dans le nord-Niger prend des proportions dangereuses et affecte les initiatives menées avec courage par certains partenaires au développement de la région.


L'insécurité résiduelle dans le nord-Niger prend des proportions dangereuses et affecte les initiatives menées avec courage par certains partenaires au développement de la région.

Nous venons d’apprendre que deux attaques des bandits armés auraient fait des morts et des blessés graves vers Arlit .La première attaque des bandits aurait visé un véhicule 4x4,d’Areva aux alentours des mines d’Uranuim de la Multinationale française. Les assaillants auraient ouvert le feu sur les passagers qui menaient des analyses sur des sites dans les environs de la Cominak (filière d’Areva).Le chauffeur est décédé et un membre des forces de sécurité est blessé grièvement,le vehicule a été enlevé.

La deuxième attaque menée par la même bande ou un autre groupe.. aurait causé la mort d’un civil du nom de Bilika qui voyageait à bord de son véhicule 4x4 plus à l’est d’Arlit.

La semaine dernière c’est vers le massif de l’Aïr et Arzika entre Tchiro et Agharouss qu’on a signalé des attaques des bandits armés …

Ces attaques qui continuent de faire des victimes innocentes parmi les populations doivent interpellés en premier lieu les responsables politiques et de sécurité de la région, et les ex combattants.

Il s’agit d’un fléau qu’il faut éradiquer le plus tôt, et traduire les responsables de ces actes devant la justice, pour répondre de leurs actes.

Proposition de plan
Régional

Il doit d’abord être politique : le CSRD ,la Libye(pays mediateur) La France (qui a des interets),L’UE(pour la lutte anti-terroriste) ,en association avec la région et les communes urbaines et rurales doivent trouver un cadre de concertation rapide qui puisse permettre au FDS(forces de défense et de sécurité)avec l’appui des Unités sahariennes de sécurité de sillonner la région avec l’aide des ex combattants et de la chefferie traditionnelle pour sécuriser les personnes et leurs biens ,mais aussi les sociétés et ONG de la zone.

Mobiliser et associer les populations de la région, qui vivent le calvaire de l’insécurité depuis des années.

Instaurer des rapports de confiance et de professionnalisme, afin que la répartition des missions reste claire et concise pour les uns et les autres.

Au niveau des communes urbaines
De la région

Donner plus des moyens à la gendarmerie, et aux Unités sahariennes de sécurité .Impliquer les maires, les chefs de tribu, et l’ensemble de la population pour signaler tous les suspects et leurs complices locaux.

Donner des moyens de communication supplémentaires aux responsables locaux qui surveillerons les anciennes pistes entre Agadez,Timia et Iferouane.

Puis d’autres sur l’axe Agadez –Tafadek-Tidene-Gougaram.

-Agadez –Inabangarit(ou s’est effectuer le dernier enlevement par AQMI d’un citoyen français )

Bilma-Dirkou-agadez

Au niveau national
Niamey

Inscrire dans l’agenda de la transition ,une vraie politique de réconciliation nationale ,approfondir le sujet et essayer avec l’ensemble des partenaires sociopolitiques à trouver une solution adapté et définitive au cycle endémique des rebellions au nord-Niger.

Avancer sur les accords de paix, pour qu’une réinsertion résorbe le nombre d’ex combattants frustrés par la suite des derniers accords.

Au niveau Sous –régional

Passer des accords sécuritaires multilatéraux qui permettraient l’extradition de tous les auteurs d’actes de banditisme sur le territoire nigérien.

Pourchasser les criminels, trafiquants et autres bandes jusque dans les pays limitrophes et pouvoir les jugés, afin que cela serve de leçon aux futurs candidats à des telles aventures.

En conclusion

La région D’Agadez se trouve au carrefour des nombreuses pistes sahariennes, jadis jalons de sa prospérité..Aujourd’hui ses pistes sont de plus en plus empruntés par des trafiquants, des bandes criminelles et des salafistes  terroristes..

Les nigériens doivent trouvés les moyens de s’entendre pour éradiquer l’insécurité hors de leurs frontières avant que le phénomène ne les dépasse, ce qui risque d’arriver bientôt si la mobilisation tarde à se concrétiser…

Cdt Tango


mardi 11 mai 2010

Tinariwen - Imazaghen N Adagh

Lettre ouverte au Président et au gouvernement provisoire de la République du Niger

Lettre ouverte au Président et au gouvernement provisoire de la République du Niger



Monsieur le Président,
Mesdames, messieurs les membres du gouvernement

Les évènements récents, combien prévisibles, vous ont menés à la tête de l’Etat du Niger, après une fin de règne entêtante du sortant ; pour notre part, nous ne retiendrons finalement de ce mandat que les gestes de son épilogue dans le nord du pays : décret de mise en garde et carte blanche à l’armée, emprisonnements arbitraires, exactions et exécutions de populations civiles et d’animaux, brûlage de campements nomades.

« L’Etat est sauvé, pas [encore] le peuple », pour reprendre le titre d’un journal international commentant la crise administrative, économique et sociale en Grèce.

Les Nations unies (dont le Niger, le Mali, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye sont membres), avec le concours des organisations des peuples autochtones du monde et après plus de trente années de débats, ont voté le 13 septembre 2007, la déclaration des droits des peuples autochtones, pendant que les conflits dans le nord Niger et Mali s’accentuaient.

L’Union africaine à travers sa commission des droits de l’homme a largement promu cette déclaration.

Dans son discours d’investiture, le président Obama disait « [qu’] il ne saurait y avoir de démocratie sans que soit affirmé le droit pour chaque individu de ne jamais avoir à renoncer à aucune partie de son identité ». Monsieur Obama est le symbole vivant de ce droit, cette certitude s’accompagne bien sûr du projet humain universel selon lequel les hommes naissent libres et égaux.

Monsieur le Président, mesdames, messieurs les membres du gouvernement,

La tâche et les responsabilités qui sont devant vous sont importantes. C'est une tâche de paix et de réconciliation. Ce sont des responsabilités politiques et démocratiques. Vous devez composer dans un délai très court. La règle désormais voudrait que cela se réalise sous un mode participatif, comme ces travaux pratiques effectués en équipe.

C'est pourquoi, en ces temps de commémorations d’indépendances, je souhaite attirer votre attention sur une injustice qui dure depuis le début de la colonisation. Je veux parler de l’injustice faite aux Touaregs privés de leurs droits politiques, territoriaux, sociaux, avec la déstructuration de leur société, la colonisation et l’occupation de leurs terres, la stigmatisation - héritée de la colonisation - de leur identité et de leur mode de vie nomade.

Permettez-moi, de vous remémorer rapidement les faits suivants : 1896 : pénétration coloniale en pays touareg / 1906 : capitulation des pôles politiques touareg / 1916 : insurrection générale dans l’Aïr, organisation de la résistance, occupation et surveillance des villes, affaiblissement de la population, confiscation des troupeaux, impôts et travail obligatoire, contrôle des mouvements / 1960 : division des touaregs entre 5 Etats / 1963 : insurrection et sanglantes représailles au Mali / 1990 : insurrection et sanglantes représailles au Mali et au Niger / 2006 et 2007 : insurrection et sanglantes représailles au Mali et au Niger.

La tâche de reconstruction est nécessairement immense ; mais une bonne partie de celle-ci est en réalité déjà étoffée par les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine où des experts et vos représentants travaillent sur des rapports et des orientations globales. La déclaration des droits des peuples autochtones, au même titre que celle des droits de l’homme de 1948, doit être prise en compte. Certains Etats d’Amérique Latine, qui en ont fini avec les principes de guérillas, l’ont intégrée.

Le Niger doit aussi tirer un trait avec les conflits armés du nord pour amorcer son développement. Mais, pour cela, il doit non seulement réviser les textes fondamentaux, mais aussi changer de méthode. Car où sont passés les moyens financiers, quelles sont les réalisations durables?

Mesdames, Messieurs,

Une bonne partie du Niger, du Mali, le nord du Burkina Faso, les sud de l’Algérie et de la Libye, sont des zones de transition humaine et géographique entre le nord et le sud, une zone d’échange, un melting-pot, un biome aux caractéristiques singulières. Ce territoire est identifié, connu, attribué, lié à une série de droits et de devoirs selon les règles territoriales touarègues qui ont permis de gérer et de rendre ces terres viables.

Mais la colonisation puis la période postcoloniale ont ignoré ou chercher à détruire ces droits pour fabriquer un peuple nomade fantasmé sans sol, ni ancrage. Cela n’existe pas.

Il faut rendre aux Touaregs leurs droits élémentaires sur leur territoire pour qu’ils puissent subsister comme les autres communautés au Niger et ailleurs.

Des organisations de la société civile requièrent l’intégration dans les textes fondamentaux de la république la déclaration des droits des peuples autochtones votée aux Nations unies le 13 septembre 2007.

Très respectueusement vôtre.

Le 10 mai 2010


Thomas FORTUNE


Président de l’internationale touarègue


Bordeaux, France

L’internationale touarègue est une organisation créée en 2008 dans le but de promouvoir la déclaration des peuples autochtones et que celle-ci serve de plateforme équilibrée d’accords pour ne plus générer de conflits dans le nord Niger et Mali. Son action porte surtout sur le plaidoyer et de plus en plus sur des projets de développement orientés et spécialisés « mode de vie nomade ».

Ex rebellion Touaregue ,le malaise continue ; : Communiqué des ex combattants dissidents des ex fronts armés


Tamgak, 11 mai 2010

Niger : Communiqué des ex combattants dissidents des ex fronts armés
mardi 11 mai 2010

La rébellion intervenue dans notre zone de l’Aïr connaît aujourd’hui un début de solution heureux grâce notamment aux efforts de Mouammar Kadhafi, guide de la Grande Jamahiriya arabe libyenne. Nous notons également la volonté du CSDR à apporter une solution définitive à ce problème.
Dans le cadre du règlement de ce conflit et en vue de permettre aux éléments démobilisés des ex fronts d’embrasser une vie active, des fonds importants ont été mobilisés par le Guide de la grande Jamahiriya. Malheureusement les responsables des fronts n’ont pas répondu aux attentes suscités en eux et ont procédé à une gestion personnelle de ces fonds.
NOUS, dissidents, des ex front réunis en une seule base, signataires du présent communiqué, réaffirmons notre attachement à toutes les démarches visant à régler définitivement le conflit intervenu dans le Nord de notre pays et nous nous engageons à y participer pleinement.
Nous réaffirmons notre attachement à l’aboutissement du processus de paix, à notre retour au pays dont les termes seront discutés directement avec nous puisque nous ne nous reconnaissons pas à travers les dirigeants actuels des ex fronts.
C’est pourquoi, nous nous formons en un groupe organisé dont les responsables seront seuls habilités à engager ses membres. Nous pensons que d’une gestion responsable du processus de réinsertion des ex-combattants, dépend l’instauration d’une paix durable dans la zone.

- Ont signé :
1. Edanger Ebanar Kajou
2. Tabbo Immana Alimane
3. Ahmad Alghimarat Iliassan

Mandatés par le groupe.
Tamgak, le 11 mai 2010

Greenpeace accuse Areva d'empoisonner la population du Niger

Greenpeace accuse Areva d'empoisonner la population du Niger

Info rédaction, publiée le 11 mai 2010

Niger (illustration)Niger -

Greenpeace a présenté à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) un rapport sur la dispersion des déchets radioactifs engendrée par l'extraction d'uranium menée par Areva depuis plus de 40 ans au Niger. L'association écologiste accuse le groupe français de mettre en danger la santé des riverains.
Depuis 40 ans, Areva exploite des mines d'uranium au nord du Niger, aux alentours des villes d’Arlit et d’Akokan. Greenpeace y a réalisé divers prélèvements et mesures en novembre 2009, en collaboration avec la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad, France) et le Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire (Rotab, Niger).

Cette étude a révélé des concentrations très élevées d'uranium dans le sol, ainsi que de radon dans l'air. Enfin, quatre échantillons d'eau sur cinq prélevés dans la région d'Arlit mettent en évidence une concentration d'uranium supérieure à la limite recommandée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l'eau potable.
Greenpeace demande désormais à l'OMS de mener sa propre enquête au Niger, et d'exiger du groupe Areva qu'il prenne rapidement des mesures pour préserver la santé des riverains des mines. "L’extraction de ce minerai fait appel à des procédés particulièrement polluants et destructeurs" affirme l'association écologiste, dénonçant "les effets catastrophiques sur les communautés vivant à proximité des mines et sur l’environnement".

Ce sont 80.000 personnes qui vivent aux alentours des mines et cités minières. Selon Greenpeace, elles seraient empoisonnées depuis des dizaines d'années par les activités d'extraction minière du groupe nucléaire français.

lundi 10 mai 2010

Mano Dayak ,le Touareg du Paris-Dakar

30 Years Of Dakar (1979-2009) - Crashes

stefanojr — April 01, 2009 — Dakar rally, now 30 years old with lots of histories and crashes... Very good compilation, must see


It's not Car,not a truck,not a 4x4, it's a HUMMER !

Amagal 'n Ténéré maïgan dey!!

Encore un peu de désert ?Tamikrest sort un splendide premier album et habite celui de Dirtmusic.

Encore un peu de désert ?
politis.fr
l'hebdo independant et engagé
jeudi 15 avril 2010, par Jacques Vincent
Tamikrest sort un splendide premier album et habite celui de Dirtmusic.

Tous ceux qui ont découvert Tinariwen ces dernières années et n’ont jamais pu se résoudre à ranger leurs disques tellement ils les écoutent souvent vont se réjouir de l’arrivée de Tamikrest. Le groupe représente la nouvelle génération de musiciens touaregs qui revendiquent clairement l’héritage de leurs aînés. « Tinariwen a créé le chemin, et c’est à nous maintenant de le descendre et de créer le futur », résume simplement son leader, Ousmane Ag Mossa. On peut même dire (...)

SOIREE TOUAREG à RENNES - Jardin Moderne

SOIREE TOUAREG


Heure de début : samedi 29 mai 2010, à 20:00

Heure de fin : dimanche 30 mai 2010, à 01:00

Lieu : RENNES - Jardin Moderne

Description /Concert de musique Touareg avec Desert Rebel For Peace

précédé d'un repas du désert et du concert de Zimé
Les bénéfices seront reversés à l'association TAFLIST, qui vient en aide aux populations d' Afrique de l'Ouest

Reportage au coeur du festival Moonfest au Maroc.

PHOTO/Mohamed Bilalan, Desert Rebel For Peace


vendredi 07 mai 2010

1. Moonfest
(L. Aloir)Par Laurence Aloir
RFI
Reportage au coeur du festival Moonfest au Maroc.

C'est cette année, c'est la troisième édition du festival Moonfest qui se tient sur les bords du lac Lalla Takerkoust au sud de Marakech. En plus de la musique, les trois jours de fête sont ponctués d’ateliers artistiques de découverte et d’apprentissage. Du sport (séances de yoga et stretching), des randonnées et des improvisations musicales (jam sessions) seront également au planning des festivités. La programmation musicale qui constitue l’essentiel du festival, nous plongera dans les sonorités africaines, des rythmes berbères et du rock. Sont attendus entre autres, Ahmed Soultan, Raissa Fatima Tihihit Mzin, les groupes Ribab fusion, Haoussa, Mazagan qui représenteront le Maroc. Pour les étrangers, Mouss et Hakim (ex-Zebda) pour la France, les rockeurs touareg de Désert Rebel ainsi que Cheikh Sidi Bémol d’Algérie.

Nous passerons cette première partie en comapgnie de Desert Rebel for Peace qui voit se mélanger des musiciens nigériens et bretons, l'algérien Cheikh Sidi Bémol et le batteur français Sébastien Le Bon qui officie avec Ablaye M'Baye et avec le groupe Désert Rebel.

Hawad, poète libertaire touareg :Écrivain et poète, il a déjà publié depuis 20 ans une trentaine de livres et continue à écrire, lors de ses séjours au milieu du Sahara.

Hawad au côté de Thomas Fortuné, président de l'Internationale touarègue. photo d. c.



La médiathèque recevait ce mardi, en présence de Michel Hibon, premier adjoint, et de Maryse Doumax, sa directrice, Hawad, un poète touareg. Par sa prestance et son port de tête, on devine aisément que Hawad est un «Imajeghen », être noble et digne dans le langage touareg, mais c'est avant tout un écrivain et un poète.
Là encore, pas de confusion possible, il ne vient pas d'une famille d'enseignants et n'a pas passé de bac littéraire, il est né dans les sables du désert, quelque part entre Tombouctou et Tamanrasset. Jusqu'à l'âge de 20 ans, il a mené la vie des Touaregs, élevant chevaux et chameaux entre la Méditerranée et l'Afrique noire.
Le problème, il l'a très vite compris, c'est que la terre affectée à son peuple ne peut pas nourrir les 3 ou 4 millions de nomades (difficile à chiffrer car il n'y a pas de recensement). Départ donc vers la Lybie où il cumule travail et études avec quelques difficultés car il est sans papiers, puis exerce de nombreux métiers comme par exemple marin sur les bateaux voguant sur la Méditerranée.

Et aujourd'hui, où en est il ?

Fixé depuis de nombreuses années en France, il se consacre presque exclusivement à l'écriture. Depuis 20 ans, il a écrit une vingtaine d'ouvrages, du récit aux pièces de théâtre en passant par la poésie, à laquelle il consacre la totalité de son temps. On aurait pu penser que l'âge et l'expérience auraient tempéré ses idées, mais il n'en est rien, il reste un rebelle, un brin anarchiste, un libertaire comme il se définit lui-même.
Ses prises de position lui ont d'ailleurs valu de goûter au confort des geôles de plusieurs pays (Algérie, Libye, Niger). Mais ces déboires n'ont en rien modifié son point de vue qui lui fait dire « qu'à la politique pour qui il n'a aucune attirance, il préfère se tourner vers l'imaginaire des peuples ». D'ailleurs pour préserver ses idées, il retourne très régulièrement se ressourcer et écrire au milieu du désert.
Après la projection du film « Furigrafier le vide » réalisé par Hélène Claudot-Hawad, son épouse et Nathalie Michaud, consacré à la poésie touareg, Hawad a ensuite répondu aux questions du public en compagnie de Thomas Fortuné, président de l'Internationale touarègue, et qui milite pour la reconnaissance des droits des peuples autochtones.


Bassens · Bordeaux rive droite · théâtre · Gironde

dimanche 9 mai 2010

Tidawt, Tuareg Band from Niger with Tim Ries

Koudede - Ewilla

Imajighan (touaregs) CHOOMAR

Rahla,Amicale des Sahariens,Guerlédan,5 juin



Rahla,Amicale des Sahariens,Guerlédan,5 juin
dimanche 9 mai 2010
Chers Passionnés du Sahara,

Notre Comité a le plaisir de vous inviter à sa prochaine Rencontre Saharienne qui aura lieu au coeur de la verte Bretagne .
LE SAMEDI 5 JUIN 2010 à L’HOTEL-CLUB VACANCIEL DE MUR DE BRETAGNE (22) , dans un parc de 16 ha, en bordure du plus grand lac de Bretagne de Guerlédan.
Nous avons des possibilités d’hébergement à un prix attractif .
N’attendez pas le dernier moment pour vous inscrire . Je centralise les réservations et les inscriptions pour la Rencontre ..
Le prix de la journée est fixé à 25€ avec vin « à discrétion »... mais, à boire avec modération ! buffets pour les entrées, fromages et desserts, le plat chaud viande ou poisson … étant servi à table . Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire … et même... envoyer les chèques !!!
Les causeries sahariennes d’ Alain Morel sont prises en charge par notre comité .
Les entrées y sont libres, et ouvertes à TOUS les Passionnés
Chers Passionnés, soyez les bienvenus dans une ambiance saharienne planant au-dessus de la verdoyante et accueillante Bretagne .

Di Popolo Robert Président du Comité Grand-Ouest

Ben Mefthah Tahar Ben Ali, L’Univers mythique touareg dans l’œuvre d’Ibrahim Al Koni Pour une poétique du « Roman du désert »


Ben Mefthah Tahar Ben Ali, L’Univers mythique touareg dans l’œuvre d’Ibrahim Al Koni Pour une poétique du « Roman du désert »

dimanche 9 mai 2010
Auteur(s) : BEN MEFTAH, Tahar Ben Ali
Titre français : L’Univers mythique touareg dans l’œuvre d’Ibrahim Al Koni Pour une poétique du « Roman du désert »

Titre anglais : The Tuareg mythical universe in the work of Ibrahim Al Koni

Directeur : GONZALEZ DE QUIJANO, YVES

Discipline : Linguistique, littérature et civilisation arabes

Composante : Faculté des Langues

Diplôme : Doctorat Nouveau Régime

Soutenance : 21/05/2010

Résumé français : Ce travail tente de répondre à la problématique suivante : de quelle façon un écrivain, en l’occurrence Ibrahim Al Koni, peut-il témoigner de l’histoire et de la culture de son peuple, les Touaregs (en danger d’extinction), sans verser dans le discours ethnographique ou le manifeste politique ? La réponse qui vient immédiatement à l’esprit c’est : par l’écriture. Or l’oralité étant le mode d’expression et de transmission principal de la société touarègue, l’auteur va se trouver dans la nécessité d’user d’une langue « étrangère » (l’arabe), et d’une forme exogène (le roman) pour accomplir cette œuvre. Mais la gageure ne s’arrête pas là : Al Koni se propose de restituer à son peuple des valeurs et un mode de vie menacés par l’oubli et la dislocation de l’espace traditionnel nomade. Il lui faut alors inventer une matrice originale capable de véhiculer ces valeurs et de retrouver l’oasis perdue « Waw » baignant dans la parole première du livre des Ancêtres « Anhi ». C’est par l’investissement des mythes fondateurs touaregs dans la trame des intrigues romanesques qu’il réussira cette alchimie et parviendra à fonder un genre nouveau dans la littérature arabe et mondiale contemporaines : Le Roman du désert.

Mots clefs français : Littérature arabe ; Libye ; mythe ; roman du désert ; intertextualité ; Touareg ; oralité ; nomadisme

Résumé anglais : This work aims at answering the following question : how can a writer, in this case Ibrahim Al Koni, testify to the history and culture of his people, the Touaregs (endangered), without producing neither an ethnographic speech nor a political manifest ? The answer just immediately to mind is : by writing. However, the main mode of expression and transmission in the touareg society is orality. That is why the author will need to use a “foreign” language (arabic) and an exogenous form (the novel) to accomplish this mission. But the challenge does not stop here : Al Koni intends to give back to his people many values and a way of life threatened by oblivion and by the collapse of the traditional nomadic space. He than needs to invent an original matrix able to convey these values and find “Waw”, the lost oasis, bathing in the prime speech of the ancestors book, “Anhi”. By investing touaregs founding myths in the frame of romanesques intrigues, Al Koni manages to succeed this alchemy and builds a new genre in the arab and contemporary world literature : The Novel of the desert.

Mots clefs anglais : Arabic literature ; Libya ; myth ; novel of desert ; intertextuality ; Tuaregs ; orality ; nomadism

Imazighen à l'Instance Permanente des Peuples Autochtones des Nations Unies

Imazighen à l'Instance Permanente des Peuples Autochtones des Nations Unies
New York

Une délégation berbère participait cette année à la neuvième session de l’Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones qui se déroulait à New York du 19 au 30 avril. Le Caucus mis en place en 2009 a eu de nouveau l'occasion de passer en revue pendant plusieurs jours la situation des droits des peuples amazighs. En voici quelques conclusions générales.

Au Maroc

Bien que la délégation se félicite du lancement de la chaine amazighe qui doit répondre aux attentes des Imazighens, les principales revendications amazighes ne sont toujours pas satisfaites par l’état marocaine en premier lieu l’officialisation de la langue amazighe et de l’identité amazighe depuis plus d' un quart de siècle de revendication du Mouvement amazigh.
Bien au contraire le MCA constate un double langage d’application des engagements du gouvernement Marocain au niveau du renforcement de la langue Amazighe dans la vie publique. L’expropriation et la spoliation des terres des Amazighs se poursuivent sans relâche, poussant les paysans Amazighs à la pauvreté et à l’exil. L’interdiction des prénoms Amazighs se poursuit malgré l’engagement du gouvernement Marocain devant les instances onusiennes de remédier à la situation. La délégation amazighe dénonce l’arrestation des militants Amazighs à Taghjijit, Er-Rachidia, Meknès et autres régions du pays.

En Algérie

La constitution du Haut Commissariat Amazighe (HCA), et la reconnaissance de la langue amazighe dans la constitution comme langue nationale ont été des actions positives entreprises par le gouvernement Algérien;
Cependant le pouvoir algérien n’a pas exprime sa volonté politique de mettre en œuvre l’application des ces engagements envers les mouvements identitaires et politiques des Imazighens en Algérie, ainsi les responsables du crime sauvage des événements du printemps noir ne sont jamais passés en justice et sont restés dans l’impunité.
La politique de l’arabisation idéologique de l’état ne cesse de continuer et risque d’éradiquer l’identité Amazighe. Tous les moyens politiques, administratifs et financiers de l’Etat visent le sabotage économique de la Kabylie, et la marginalisation de la région.
Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie n’est pas reconnu. Les autres régions Amazighes de l’Algérie vivent dans la même situation.

En Libye, et en Tunisie

L’existence du peuple Amazigh est simplement niée par ces régimes totalitaires, les déclarations du chef de l’état libyen visent l’éradication du peuple amazigh.

En pays Touareg

Notamment du Niger et du Mali, les discriminations et la marginalisation de ce peuple et le non respect des accords signés entre les Touaregs et les gouvernements de ces Etats, poussent régulièrement les Touaregs à se révolter pour dénoncer les injustices et les menaces à leur survie. Cette répression amène les populations Touarègues à se refugier à l’extérieur de leur pays d’origine.

Par conséquent, le Caucus Amazigh demandait à l’Instance Permanente des Peuples Autochtones de prendre action sur les points suivants :

Encourager les Etats de la région a l’application de la déclaration des Nations Unies sur les Peuples Autochtones,
La reconnaissance constitutionnelle de la langue Amazighe comme langue officielle des Etats de Tamazgha (Afrique du Nord)

Créer des institutions Amazighes nationales et régionales chargées de la formation, de la protection et de la promotion de l’identité et de la langue Amazighe
La généralisation d’une manière sérieuse et crédible de l’enseignement de la langue Amazighe et son intégration équitable dans les medias publics
L’autodétermination des régions Amazighes dans des systèmes fédéraux, garantissant au peuple Amazigh le droit du partage du pouvoir des richesses et des valeurs dans le respect de l’unité nationale et l’intégrité territoriale des Etats respectifs
Soutenir la volonté du peuple Canarien dans son projet d’autodétermination.
Les organisations signataires :

- L’International Touarègue (Bordeaux)

- Association touarègue tidawt

- Association TUNFA (Niger)

- Association Tin-Hinan ( Burkina fasso)

- Association Bouskouda ( Cameroun)

- Collectif OAFA

- Congres Mondial Amazigh (Paris)

- Organisation TAMAYNUT (Rabat Maroc)

- Confédération des Associations Amazighes du sud marocain (Tamunt n Iffus) (Agadir Maroc)

- Association Tawssna ( Achtouken - Ait Baha- Maroc)

- Tamaynut- América,

- Association Tigmi ( Tizi Ouzou, Algerie)

- Association Ils Umazigh ( Tizi Ouzou, Algerie)

Soumis par Rédaction Kabyle.com le dim, 2010-05-09 04:30

festival d'Agadez edition 2010

festival d'Agadez

vendredi, à 14:32

L’idée s'est de pouvoir faire déplacer entre 300 et 400 personnes(tout en étant modeste).et aussi c'est un festival qui se fait d'abord pour les peuples du Niger dans leur généralité pour qu'ils puissent se revoir :evenement prétexte a la rencontre.
Ainsi je viens vers vous mes mes amis pour vous informer et vous dire que toute aide de votre part pour la réalisation de ce projet est la bienvenue et faite passer l’information à vos amis et connaissances.

Pour ceux qui ont des agences des voyages,des sites internets, des blogs,etc... vous pouvez déjà mettre en ligne si possible le dépliant qui est mis en pièce jointe, pour faire passer l’information et Ainsi vous aurez un outil en plus a vendre à vos client.

Le festival se déroulera pendant une semaine en deux places :
La première : à Agadez.

Pour permettre la connaissance des cultures et des hommes de la région d'Agadez et du Niger en général, nous avons décidé de faire une escale découverte d' Agadez pendant trois jours. L’idée est de faire en quelque sorte que l’impact économique de ce festival aille directement aux populations d’Agadez. Ainsi :

* des visites guidées seront faites dans Agadez pour voir les différents sites historiques d'Agadez.

* Parades des chameaux aux rythme du tindé ,animation dans la ville au rythme du biannou ,guerewol , l'inzad ect...

* Des expositions et des ateliers dans l'univers de la photo, peintures, calligraphie, des arts du Sahara,

* des contes ,des recueils de poésies etc...

* Des nombreuses animations musicales avec les groupes locaux dans tous les restaurants,bars ,hôtel ,boite de nuit, etc...

* Des sports collectifs ( lutte, football, pétanque,ect…) contre des sportifs qui viendront de l'Europe (lutteur breton ,etc...)

* des conférences et débats avec des historiens ,des paléontologues, des astronomes etc...spécialistes du Sahara.

* des projections des films liés au sahara Sahara et aussi une nuit hommage à Jean Rouch.
Deuxième : Sur les falaises de Tiguidit : (ou l'on passera le nouvel an dans un hôtel à milles étoiles)
Un campement y sera fait pour accueillir les festivaliers et les invités. Une grande scène sera dressée pour les concerts du soir.sur cette grande scène nous feront se produire tous les artistes de renommée touareg (Tartite,Tinariwen,Takrist N’Akal etc…) et aussi des musiciens stars de l’international que nous aimerions faire venir (Tiken Jah Fakoly , Amazigh Kateb, Daby Touré ,Mouss et Hakim,Tryo etc...),et également des musiciens aussi du Niger comme les groupes Mali Yaro, Mamar Kassey,Dangana,Guez band etc…
Et aussi la scène découverte de jeunes talents nigériens pour des concerts en début d’après midi et qui seront noté par un juré qui le notera et qui leur donnera a la fin du festival "l'Inzad d'or".ce groupe sera pendant toute l'année suivi par l'association Emiskini pour sa promotion et son lancement au niveau national et international.
Des cours de chameaux,des cours des chevaux, parades (fantasia), des forums et débats, des expositions, des conférences, du Tindé, de l’Inzad, du Takay ,Biannou, guerowel ,poesies ect…
Un programme détaillé vous sera envoyé bientôt.
Pour ceux qui sont intéressé par plus dinfos n’hésitez pas à prendre contact avec moi.
Un site internet sera bientôt mis en ligne et un programme plus détaillé et en cours d’élaboration.

Espérant avoir de vos nouvelles à très bientôt.
Bilalan ag ganta moussa
Président de l’association Emiskini


http://www.facebook.com/?ref=home#!/notes/festival-dagadez/festival-dagadez/123961684286428

samedi 8 mai 2010

Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit


Kel Essouf,Ottignies (Belgique),9 mai,un concert en aide à Tessalit

samedi 8 mai 2010
Réservez le dimanche 9 Mai pour un bon moment partagé et assister à un concert pour soutenir un projet au village de Tessalit.

Bienvenue au Bois des Etoiles le dimanche 9 mai
À partir de 13 h,
Pour un concert du groupe kel essouf (Métissage de musique touareg, d’Afrique et d’Europe)
Et pour un moment de partage autour de notre projet de soutien à la communauté touareg du village de Tessalit (Nord du Mali).victime de la grande sécheresse qui sévit cette année au Sahel,
L’intégralité des bénéfices de ce concert soutiendra deux projets à Tessalit : - Premièrement, un projet d’urgence : Création d’une coopérative d’achat de nourriture pour le bétail. Il est primordial de sauver le bétail qui est la nourriture principale des Touareg. Or sans pluie pas de fourrage, sans fourrage plus de bétail et sans bétail les hommes meurent… La création d’une coopérative permettra l’achat de graines et de fourrage en plus grande quantité, afin de diminuer le prix et donc de permettre à chacun d’y avoir accès, même les familles les plus défavorisée-Deuxièmement, un projet à plus long terme qui comprend 3 volets :
1/ La création d’un jardin, qui permettra la culture sur plusieurs étages (Palmiers dattiers, arbres fruitiers, potager, fourrage pour animaux, et jardin médicinal..).
2/ La création d’un « hôpital nomade ».
3/ La création d’un centre d’accueil, qui permettra de recevoir dans le village, des personnes désireuses de venir à la rencontre de la culture Touareg et du désert pour un temps de partage, de pause, de ressourcement, d’aide aux projets dans le village… La situation est très préoccupante. Il est urgent d’agir. Pour que ces projets puissent voir le jour, votre soutien financier est essentiel.

Numéro du compte de l’A.S.B.L. KEL TINA. 068-2522218-51 (Avec la mention soutien au projet Tessalit)
N’hésitez pas à transmettre cette information à toute personne qui pourrait être sensible à cette situation et à ces projets.
Pour de plus amples informations, vous pouvez nous contacter au 065/724098
Prix du concert : 10 € (5 € pour les enfants). Il y aura un bar et de quoi prendre un goûter.
Lieu : Bois des étoiles, rue de Renivaux, 29 à 1340 Ottignies
Itinéraire : La rue de Renivaux est excepté circulation locale. L’entrée du Bois des Etoiles se trouve +- à 50m sur la droite. Une fois en haut de l’allée, la salle se trouve dans le bâtiment de droite. Les places de parking étant limitées, nous vous demandons de bien vouloir vous garer rue de Franquenies ou au parking de la gare de Céroux qui se trouve à 200m, un peu plus loin dans la rue de Franquenies et de laisser les places de l’allée du Bois des Etoiles pour les personnes à mobilité réduite.

Le projet est soutenu par : Souéloum Diagho (poète Touareg originaire du village deTessalit), Catherine Delaunoit, La Belle Verte asbl, Josiane De Ridder , Serge Deloos, Isabelle Graulich, Violaine Van Cottom, Christine Doyen, vincent Kuentz, Laurence vray, Noémie goldberg, Nicole Mabille, Françoise Bastin, Nathalie De Bock, Pascale Legrand, Isabelle Arnal.

Si vous désirez découvrir la culture touareg illustrée par la poésie de Souéloum Diagho, Rendez-vous sur le site : http://users.swing.be/swelum/

SAHARA ROCK'S .FESTIVAL DE LA CULTURE SAHARIENNE CONTEMPORAINE

SAMEDI 29 MAI 2010


14h00 : Présentation La culture saharienne actuelle, et projection du film « Teshumara, les guitares de la rébellion touareg », suivi d’un débat.

15h30 : Les touaregs racontés aux enfants, animation et projections + goûter.

17h00 : Concert de Sidi Ag Issa.

18h00 : Enregistrement en public de l’émission Ishumar Calling(1/2) « La génèse de la musique des ishumar (1980-2000) ».

19h00 : Le Théâtre contemporain au Sahara, projection d’extraits de films et présentation

19h30 : Sonores de Tessalit, montage son et projection.

23h00 : Disco-Tam, la Bande Son des nuits de Tamanrasset.

DIMANCHE 30 MAI 2010

15h00 : Projection des films « Imidiwan-Companions » et « Tinariwen back in Tam ».

16h00 : Enregistrement en public de l’émission Ishumar Calling (2/2), « La reconnaissance internationale (2000-2010) ».

17h30 : Concert du groupe Takrist N'Akal.

19h00 : Rencontre. Le web saharien versus le web des sahariens.

19h30 : Projection-rencontre. La scène rap au Niger.

20h00 : Présentation du projet Nomad Camp.

Tarifs :

Samedi 29 mai 2010 : De 14h00 à 21h00 : 5 euros, goûter compris pour les enfants (4 à12 ans). À partir de 21h00, concert de Terakaft et Disco-Tam : 10 euros

Dimanche 30 mai 2010 : 8 euros

pour + de details:http://www.sahararocks.com/index.html






Somalie/Waayaha Cusub Qaxooti



Waayaha Cusub Birimogaydo

Les kamikazes du désert

Le désert est devenu un lieu d'affrontement entre groupes armés pour obtenir la « licence » al-Quaida.
Crédits photo : © Frans Lemmens/Corbis


Les kamikazes du désert

Mots clés : Les Kamikases du désert, Jean-Christophe Rufin
Par Françoise Dargent
07/05/2010

Jean-Christophe Rufin, l'académicien, ambassadeur au Sénégal, signe un saisissant thriller géopolitique.
Porter un bicorne et une épée ne dispense pas d'être un fin connaisseur des stratégies guerrières les plus actuelles. Ainsi, dans le nouveau roman de l'académicien Jean-Christophe Rufin apprend-on comment les kamikazes arrangent leurs ceintures d'explosif et pourquoi certaines personnes se promènent dans le désert, leur sac à dos rempli de téléphones portables. Du médecin qu'il fut, urgentiste dans des zones où le diagnostic ne pouvait attendre un second avis, l'auteur a gardé le sens de la rapidité et le goût de la précision dans les descriptions. À l'ambassadeur qu'il est désormais, Jean-Christophe Rufin emprunte la connaissance des rouages et du décor (le Quai d'Orsay comme le consulat oublié). Il ne craint pas d'écorner au passage une certaine morgue tout en conservant intact son droit de réserve. Il précise d'ailleurs à la fin de son thriller que celui-ci est de pure fiction et qu'il n'a pas utilisé «les informations confidentielles auxquelles ses responsabilités lui donnent accès».
Le lecteur, qui a eu l'impression de toucher du doigt la nébuleuse des menaces qui pèsent sur son monde, en est presque déçu. Il en conclut donc qu'une vie très remplie, étirée entre le quai de Conti et l'ambassade de France au Sénégal, n'a pas émoussé le talent de conteur de Rufin. Celui-ci signe avec Katiba un thriller vif et efficace, doté d'un fort parfum d'authenticité.

Technologies dernier cri

Katiba n'est pas le nom d'une femme, comme pourrait le laisser suggérer la photo de la belle brune sur la couverture du livre. Plus prosaïquement, une katiba est un camp saharien de combattants djihadistes. Il ne faut pas imaginer là une sorte de village gaulois retranché derrière de grossiers menhirs. Non, les personnes qui y circulent affectionnent les technologies dernier cri. Connexions Internet cryptées, stations de téléphone satellitaire nomades, réseau de radios VHF, l'auteur précise même que tout cela fonctionne grâce à des panneaux solaires. L'un des personnages clefs a ainsi entrepris d'équiper les véhicules de ses troupes du GPS qui a «changé la vie du désert», foi de néo-bédouin.

Le roman débute par l'assassinat de quatre touristes italiens dans les sables mauritaniens et se termine par la mort d'un kamikaze dans les salons de réception du Quai d'Orsay. Entre les deux, l'auteur déroule une intrigue dense autour de Jasmine, employée au protocole du ministère des Affaires étrangères. Il serait vain de la détailler quand Rufin la livre à coups de chapitres incisifs. L'auteur a pris le parti d'alterner les lieux, les forces en présence, les motifs de chacun et les idéologies respectives, avec le net souci d'instruire. On se promène donc à la suite de ces groupes armés qui se battent pour avoir la «licence» al-Qaida sur leur territoire. On navigue au sein de ces officines privées qui ont fait du renseignement pour le compte des États un art.
Jean-Christophe Rufin adopte facilement le ton du sage qui a vécu. Au sujet de l'enregistrement de la vidéo des kamikazes, il écrit : «L'éloquence terroriste est un genre littéraire en lui-même. Il passe mieux en arabe.» Lorsqu'il évoque la circulation des caravanes, il affirme : «Dans le désert, le contenu importe peu, l'essentiel est l'activité qu'on exerce. Hicham et sa tribu continuaient de se considérer comme d'honnêtes commerçants.»
Il n'y a dans cette entreprise romanesque nul manichéisme mais un sens aigu des défauts et des qualités humaines, que l'auteur a sans doute aiguisé au cours de ses multiples vies.


POUR ACHETER LE LIVRE :

» Katiba, de Jean-Christophe Rufin, Flammarion, 19€ sur Fnac.com

Par Françoise Dargent

Niger : pas assez sexy pour les gros titres…


http://fr.globalvoicesonline.org-07-05-10

Niger : pas assez sexy pour les gros titres…
samedi 8 mai 2010

En février 2010, la République du Niger a fait les gros titres après un coup d’état mené par des militaires qui ont déposé le Président Mamadou Tandja et renversé le gouvernement. Le Niger est-il de retour sur les premières pages des journaux depuis l’urgence alimentaire que connait le pays ? Un blogueur, Global Nomad remarque que non. Il écrit : “Le Niger n’est pas dans les gros titres. Il n’a presque jamais occupé les premières pages.”
Global Nomad rappelle que le Niger a bénéficié d’une couverture médiatique pendant quelques semaines au milieu de 2005 et a attiré le maximum d’attention il y a quelques mois :
Il a eu quelques semaines de couverture au milieu de l’année 2005, grâce à la caméra d’une équipe de la BBC qui avait visité un centre de nutrition de Médecins sans Frontières à l’est du pays et avait filmé quelques scènes montrant des enfants squelettiques, propulsant ainsi le drame de la famine dans les gros titres. Il a fait encore une apparition il y a quelques mois quand par un coup d’état orchestré par des militaires de rang inférieur a renversé Mahmoud Tanja, le président du pays, le tout au nom d’un “processus démocratique plus direct”. Peut-être pendant à peine deux jours.
Peu de personnes en dehors de la France, savent que le Niger n’est pas le Nigeria, continue Global Nomad :
La plupart des gens dans le monde - en dehors de la France - confondent ce pays avec le Nigeria, ou ne peuvent prononcer son nom correctement, ni ne savent comment on appelle ses habitants (Nigérien, et non Nigérian). Je me rappelle d’une interview que j’avais accordé à un média australien quand j’étais sur le terrain. Moi debout à l’angle d’une rue, avec un téléphone par satellite Thuriya collé à une oreille, les interviews débutaient toujours de la même manière : “Nous avons en ligne un travailleur social au Niger. Pourriez-vous nous dire où se trouve exactement le Niger” ?
Sur le blog de Donation4Charity, Alister parle de la réponse de l’ONG Concern Worldwide à la crise alimentaire au Niger. Les mauvaises récoltes au Niger en 2009 ont exposé ses citoyens à une terrible catastrophe car la moitié des 15 millions de Nigériens ont désespérément besoin de nourriture :
Concern Worldwide s’occupe en ce moment de la crise alimentaire au Niger, un pays d’Afrique occidentale dont la chute de la production agricole expose les habitants à un grave danger. Presque la moitié de ses 15 millions d’habitants sont dans un besoin désespéré de nourriture à cause de la sècheresse qui a ruiné la plus grande partie des récoltes de l’année dernière.
Certains villages du Niger sont totalement désertés :
Le Niger est l’un des pays les moins développés sur terre, et aussi un des plus pauvres. Le personnel en première ligne de l’ONG Concern Worldwide, qui travaille au Niger depuis plusieurs années, ont vu récemment des villages se vider complètement à cause du manque de nourriture. La situation est devenue si mauvaise que l’administration locale fait appel à l’aide alimentaire d’urgence internationale car les déplacements de populations provoqués par la recherche de nourriture continuent.
L’équipe d’intervention de Concern Worldwide est en ce moment sur le front pour essayer de traiter la malnutrition et dans les mois prochains elle pourra apporter de l’aide jusqu’à 80 000 personnes. Non seulement elle fournira de l’aide alimentaire aux enfants, aux femmes enceintes et distribuera des semences et des engrais pour remplacer la récolte perdue, elle utilise aussi des téléphones portables pour aider à transférer l’aide financière d’urgence à presque 2 500 familles pour l’achat de produits de première nécessité.
Comment pouvez-vous aider ?
Faites quelque chose d’utile aujourd’hui en achetant un Concern Gift ! (bon-cadeau de l’ONG Concern Worldwide). En achetant un cadeau Concern en ligne aujourd’hui, vous aiderez l’ONG à être là pour aider des personnes qui sont touchées par la crise alimentaire au Niger et d’autres situations d’urgence dans le monde.
Malgré la gravité de cette crise, Global Nomad remarque que “Naturellement, personne ne parle du tout du Niger, en dehors du milieu des ONG.”
Pourquoi des pays comme le Niger ne bénéficient-ils pas d’une couverture médiatique ? “Tout simplement parce que c’est peu sexy,” écrit-il. Il explique que le Niger tombe dans la catégorie des ‘catastrophes humanitaires oubliées’ :
Il y a toute sorte de raisons qui expliquent pourquoi des pays comme le Niger ne sont pas couverts par les médias. Ils tombent dans la catégorie que nous appelons dans notre milieu “des catastrophes humanitaires oubliées”. Le fait que le Niger soit une ancienne et obscure colonie française n’aide pas. Mais au-delà de cette réalité, il y a la dynamique des urgences elles-mêmes. Complexe. Les médias ont défini la crise de 2005 comme une “famine”. Le mot “famine” produit des gros titres super. C’est une situation qui provoque l’émotion. Nous avons tous en tête les images qui ont valu au photographe Ken Carter son très contesté Prix Sulitzer, qui montrent un vautour s’attaquant à un moribond émacié au Soudan. Nous pensons à l’Éthiopie de 1984 et au concert Band Aid ; à la famine du Biafra et aux parachutages de nourriture à la fin des années 60 ; nous pensons aux grandes famines de l’ère victorienne en Inde, qui avait couté des millions et des millions de vies.
Ce qui arrivait au Niger, naturellement, n’était pas ce genre de famine. C’est une arme à double tranchant. D’un côté, aucun pays ne souhaite affronter une véritable situation de famine. De l’autre, dès que les gens ont commencé à creuser pour comprendre les causes fondamentales de ce qui arrivait au Niger, ils ont perdu tout intérêt. La situation était devenue tout simplement trop complexe pour rester à la une des journaux. Pas assez sexy…
Les situations de catastrophe comme la famine, les guerres, les crises avec des réfugiés et les crises politiques évoluent lentement, elles sont complexes et ne laissent évidemment pas beaucoup d’espoir. Elles nécessitent de longues explications aux audiences, habituées aux sommaires résumés bassement encouragés par MTV, Jerry Bruckheimer et Fox News (accompagnés même de musique). Le public perd tout intérêt. Même s’ils décident de s’informer un tant soit peu sur les crises, ils concluent que leur argent y serait gaspillé. Si c’est une guerre, alors, tout ce qu’ils donneraient serait détruit. Si c’est une crise politique, il sera englouti par un système corrompu. Dans le cas d’une famine, alors les enfants dont ils sauveront la vie cette année mourront dès la prochaine crise alimentaire.
Ainsi le Niger est-il au seuil d’une crise alimentaire majeure, sans susciter aucun intérêt médiatique :
Encore une fois, il n’y a pas d’intérêt médiatique. Encore une fois, l’année avance, et les ONG ou l’ONU ont toutes publié leurs alertes, mais personne ne semble y prêter attention. Encore une fois, d’autres situations d’urgence passent avant la crise au Niger : comme le tremblement de terre en Haïti, au Chili et en Chine.
Global Nomad nous met en garde : quand nous commencerons à voir “des photos d’enfants émaciés dans des centres de secours alimentaires sur la BBC ou CNN, cela voudra dire que des vies auront déjà été perdues.”

par Ndesanjo Macha · Traduit par Abdoulaye Bah · Traduction publiée le 7 Mai 201

vendredi 7 mai 2010

La date du 7 mai 1990 marque l'oppression du peuple Touareg qui a débuter à Tchintabaraden au Niger


La date du 7 mai 1990 marque l'oppression du peuple Touareg qui a débuter à Tchintabaraden au Niger .Apres que 14 personnes eurent manifester leur mécontentement s’agissant de la suite des accords non respectés entre les ex combattants rentrés de la Libye et le gouvernement nigérien. L’ex dictateur déchu Tanja Mamadou à l’époque préfet de la région de Tahoua fut l’instigateur du massacre des civils Touaregs qui fut 2500 morts dont la plupart des femmes et des enfants .Ce massacre perpétré sur des civils, dont les auteurs furent acclamés par la conférence nationale en héros fut le catalyseur de la révolte Touarègue des années 1990 à nos jours, jusqu’au Mali.




poème dedié à la memoire des victimes Touaregues du 7 mai 1990

7 mai journée maudite, triste et injuste

Journée noire annonciatrice de mon désespoir

Tu es pour moi une erreur

Tu représente pour mon peuple une horreur

Comment pourrai j t écartés de ma mémoire alors que tu marque mon histoire?

Opprimé, maltraité, marginalisé ce peuple que l'Etat a voulu supprimé...

Des années passent et la mémoire refuse l’oubli décrété..

Crimes contre l’humanité, Tanja doit être jugé !!!

7 mai tu fus coupable d’avoir irriguées des larmes nos innocentes joues, et c’est pourquoi nous avons pris les armes!

GHKA

jeudi 6 mai 2010

Touaregs : 1990 – 2010 : Vingt années d’une renaissance en marche


Survie Touarègue-TEMOUST

Touaregs : 1990 – 2010 : Vingt années d’une renaissance en marche
jeudi 6 mai 2010




Le 7 mai 1990 très exactement commençait à Tchin-Tabaraden une série de massacres des populations civiles touarègues. En ce vingtième anniversaire du début de cette tragédie, qui a touché d’abord le Niger, ensuite à la fois le Niger et le Mali, et dont nous n’avons pas encore su tirer tous les enseignements, il convient de tenter de faire le point et de rappeler que ce que les Touaregs éprouvent dans leurs difficultés à se faire entendre, accepter et, éventuellement, écouter, peut survenir n’importe quand à n’importe qui, presque sans raison et surtout pas en raison d’une bonne raison.
D’innombrables exemples du même genre de par le monde devraient faire prendre conscience que ces terribles événements n’arrivent pas qu’aux autres et qu’ils doivent imposer à tous des comportements impeccables, responsables et, surtout, empreints d’une patience infinie afin de persuader les voisins, les compatriotes et les observateurs du monde entier que, par exemple, la survie et la participation des Touaregs à la vie des Etats modernes dans lesquels ils ont été intégrés ne sont pas incompatibles.
Ces deux dernières décennies ont aussi été marquées par l’éclosion d’une résistance touarègue qui cherche toujours sa voie dans un environnement où le droit et la justice s’effacent encore trop souvent devant l’arbitraire et la force des intérêts des plus forts…
Les Touaregs habitent le Sahara central et les bordures du Sahel. En l’absence de statistiques fiables, leur nombre peut raisonnablement être estimé à plus de 5 millions de personnes, dont 85 % au Mali et au Niger. Dans ces deux pays, composés d’une dizaine d’ethnies chacun, les Touaregs représentent respectivement 10 % et 20 % de la population totale.
Ainsi, le 7 mai 1990 commençait d’abord au Niger, puis au Mali, un cycle de répressions et de destructions qui se soldera par la mort de plusieurs milliers de Touaregs. Ces massacres demeurent à ce jour impunis. Parfois même leurs auteurs ont été tout simplement récompensés à coups de promotions diverses, comme en temps de guerre. Ce qui a engendré une réelle émulation à ne surtout pas permettre un retour rapide à la paix, afin que ces promotions, bienvenues par ces temps si cruels pour la solde, perdurent !
L’attitude de la communauté internationale, notamment des ONG, des organisations de défense des droits de l’homme, est apparue pour le moins curieuse au cours de ces différents événements et a relevé plus du banal "deux poids deux mesures" qu’on observe, souvent, dans la gestion des questions à "faible intérêt géopolitique", que d’une réelle connaissance des enjeux. Ainsi des hommes qui ont du sang sur les mains peuvent-ils se targuer d’être d’aussi bons démocrates que certains grands acteurs internationaux ont fait le choix de fermer les yeux, voire de se rendre complices de leur impunité.
Les accords de paix, signés en 1992 et 2006 pour le Mali et en 1995 pour le Niger, ont essentiellement permis, dans les faits, de désarmer les Mouvements armés touaregs. En revanche, ces accords n’ont à l’évidence pas été respectés par les États signataires sur le volet politique, notamment en ce qui concerne l’amélioration du partage des pouvoirs entre les communautés qui composent ces pays.
Depuis 2006, on a assisté à une reprise des affrontements militaires entre des mouvements touaregs et les armées malienne et nigérienne. Cette situation s’est accompagnée d’une détérioration de la situation des droits de l’homme dans ces pays. Au Niger, des dizaines de civils ont été tués et près de cent personnes ont été arrêtées et accusées de sympathie pour la cause touarègue. A la suite d’une médiation de la Libye, plusieurs groupes ont accepté de déposer les armes et de rentrer au pays. Mais la question politique de fond reste posée. Au Mali, malgré les bons offices de l’Algérie et de la Libye, la tension reste vive entre le pouvoir central de Bamako et des groupes touaregs. Ces derniers réclament toujours l’application des accords signés en 1992 et 2006.
Survie Touarègue-TEMOUST déplore le silence des sociétés civiles de ces deux pays et appelle, une fois de plus, leurs élites politiques à faire cesser cette injustice et à créer les conditions d’une véritable culture de paix, ce qui suppose en premier lieu la fin de l’impunité.
Survie Touarègue-TEMOUST s’est souvent interrogée sur le sens à donner au mutisme de la France, principal "partenaire" économique et politique de ces deux pays. Le rôle passé et présent de la France, dans cette situation, lui confère une responsabilité qu’elle ne peut évacuer par le seul truchement de la convenance diplomatique ou par le respect d’une illusoire souveraineté du Mali et du Niger.


Le contexte actuel


Aujourd’hui, la question touarègue reste plus que jamais d’actualité, et ces deux pays (Niger et Mali) donnent l’impression de perdre progressivement la main sur une question qu’ils n’ont en réalité jamais su gérer.
Combien de jeunes Touaregs obtiennent des bourses pour suivre des études supérieures ? Combien de leaders touaregs détiennent réellement une parcelle de pouvoir au Mali comme au Niger ? Dans quelle proportion les Touaregs sont recrutés dans la Fonction publique, l’armée et les autres corps de l’Etat ? Combien d’heures sont consacrées à la culture touarègue dans les radios et les télévisions de ces pays ? Toutes ces questions restent taboues, mais sont dans tous les esprits et dans toutes les conversations pour expliquer les différends qui opposent ces Etats et leurs communautés touarègues.
La décentralisation, initiée d’abord au Mali et ensuite au Niger, permet aujourd’hui aux populations touarègues de reprendre l’initiative et de s’atteler au développement local de leurs régions. Cette décentralisation, même si elle n’est que rarement accompagnée des moyens pouvant permettre sa mise en place effective, ouvre néanmoins la voie vers une évolution des mentalités et un apprentissage de la gestion locale des affaires publiques dans un cadre politique nouveau et concurrentiel.
Les Touaregs sont cependant encore absents des rouages essentiels des politiques nationales et n’ont toujours pas un accès équitable aux moyens de leurs Etats. Leurs expressions culturelles sont encore très rares sur les médias publics et les moyens économiques gérés par ces Etats ne leur parviennent que dans des proportions très négligeables…
Nous savons que le processus démocratique en cours ne peut, de toute évidence, pas avoir sa pleine signification dans des pays où l’analphabétisme est encore à des niveaux records et où la perception du politique est essentiellement structurée par des considérations ethniques. L’absence d’Etats impartiaux et de sentiments véritablement nationaux rend encore plus indispensable le respect des équilibres entre les différentes composantes socioculturelles de ces pays.
Les décennies qui viennent de s’écouler ont montré que la construction d’une nation ne se décrète pas et que seule l’adhésion de l’ensemble des peuples à un projet national respectant toutes leurs spécificités peut garantir la pérennité des ensembles étatiques et la stabilité dans la région. Cette « unité dans la diversité » suppose une volonté politique des élites, mais aussi un soutien positif de la communauté internationale
Les Touaregs n’ont certes plus l’image de « parias » des années 70 et 80, mais la réalité du pouvoir politique leur échappe toujours et ils ne disposent toujours pas d’un accès équitable aux vrais cercles de décision. Cela aussi bien au Niger qu’au Mali. Il faudrait que les hypocrisies du passé laissent la place à des politiques volontaires et responsables pour permettre aux peuples de ces deux pays de vivre dans la paix et la stabilité.
Sur le plan international, le paternalisme devrait faire rapidement place à une autre forme de coopération plus équilibrée et plus respectueuse qui accompagne les mutations institutionnelles nécessaires aussi bien à la consolidation des Etats qu’à l’instauration de systèmes politiques véritablement démocratiques.
Aujourd’hui, il s’agit pour les Touaregs de ne compter que sur leur propre dynamisme et sur leur capacité d’adaptation à un monde en plein mutation.
Les derniers développements et les manœuvres des différentes puissances intéressées par le Sahara central laissent présager une accélération du processus de réorganisation géopolitique de la région. Et les Touaregs ne peuvent pas se permettre d’être une fois encore les oubliés de cette nouvelle page de l’Histoire qui s’écrit sous leurs yeux.

Effervescence géopolitique au Sahara central

Les convoitises traditionnelles des puissances régionales et internationales se confondent aujourd’hui avec la guerre, y compris psychologique, livrée aux groupes « islamistes » qui apparaissent partout dans la bande sahélo-saharienne.
Cet intérêt s’est illustré ces dernières années par des manœuvres militaro-sécuritaires censées donner une visibilité et une efficacité aux efforts « concertés » de certaines puissances pour contenir l’action du banditisme transfrontalier et des éléments islamistes qui se seraient déployés dans la région depuis quelques années. Ces évolutions sont à situer dans le contexte actuel de réorganisation géostratégique initiée par les Américains pour accentuer et élargir leur influence et « accompagner » les évolutions politiques dans la région.
Ainsi cette région pourrait devenir un terrain d’affrontement pour des enjeux qui n’ont aucun rapport avec les intérêts des populations locales. Ces dernières risquent, en effet, de se retrouver prises en tenailles entre les protagonistes d’un conflit étranger à leurs préoccupations immédiates. Il est à craindre que l’espace sahélo-saharien, qui a toujours été considéré par les Etats comme une zone militaire, ne le devienne davantage.
Aujourd’hui se dégage un certain consensus pour reconnaitre que toute vraie politique sécuritaire, dans la région, devrait impliquer une large participation des populations locales qui, seules, maîtrisent le terrain et sont capables d’assurer leur propre sécurité. En effet, les Etats du Mali et du Niger n’ont pas les moyens d’assurer cette sécurité et leurs rapports avec les populations locales ne leur permettent pas de structurer une politique de sécurité à même d’endiguer l’insécurité et de combattre le banditisme et les différents trafics. Cela ne pourra se faire, de manière efficace et durable, que dans le cadre d’une réelle politique de régionalisation qui permettrait à ces populations de prendre en charge leur développement. Une approche qui permettrait aux régions touarègues de construire des rapports apaisés avec leurs Etats respectifs et qui pourrait désamorcer les tensions liées à la forte centralisation actuelle des pouvoirs et des décisions.
Les Touaregs sont déterminés aujourd’hui à s’inscrire dans les nouvelles dynamiques induites par la globalisation de l’économie et la mondialisation de manière générale. Les nouveaux équilibres mondiaux et les bouleversements consécutifs à la chute du mur de Berlin ont également fait évoluer les schémas de pouvoir hérités de la colonisation et basés sur des pouvoirs essentiellement ethnocentristes entretenus par l’ancienne puissance coloniale.

La communauté internationale officielle, qui a toujours fermé les yeux sur les violations des droits de l’homme dans cette région du monde, porte une grande responsabilité dans la recrudescence de l’insécurité et le développement des organisations mafieuses qui utilisent parfois le sentiment d’injustice qui habitent certains Touaregs pour susciter leur complaisance. Les événements de ces dernières années ont montré que les grandes théories sur la démocratie et les droits de l’homme ne s’appliquent manifestement pas en faveur du peuple touareg.


Survie Touarègue-Temoust Lyon (France)


7 mai 2010



Inondations encore à In-gall jusqu'à Bessetan au Nord Niger: plusieurs milliers de betails emportés et 2 disparus.

La nouvelle vient de nous parvenir .Les inondations qui ont touchés l'Azawak notamment Ingall et Bessetane ont emportés plusieurs troupeaux et ont fait deux victimes dans la region d'Ingall.La pluie a surprit les eleveurs ,car en cette periode de l'année ,il est très rare qu'il pleuve ,surtout avec autant d'intensité...
Depuis quelques années le climat sahelo-saharien a changé brusquement ,alternant secheresses et inondations auquelles les agriculteurs et eleveurs de la region ont du mal à s'adapter .Copenhague a echouer par la faute des pays industriels pollueurs ,mais les pays de Sud paient le plus lourd tribut des consequences de leurs emissions de gaz à effe de serre .
Vivement que l'UA saisisse l'ONU pour que les responsables du dereglement du climat paient enfin !!!

Maït-chinga

Greenpeace alerte l’OMS sur les déchets radioactifs d’Areva au Niger


AFP / 06 mai 2010 14h22

Greenpeace alerte l’OMS sur les déchets radioactifs d’Areva au Niger
jeudi 6 mai 2010

GENÈVE - L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a alerté jeudi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur la "dispersion des dechets radioactifs" causée par les activités d’extraction minière du groupe français Areva dans le nord du Niger.
L’OMS "est compétente sur les questions de santé et nous souhaitons qu’elle se penche sur le problème", a indiqué le porte-parole de Greenpeace Suisse, Nicolas de Roten, lors d’une conférence de presse.
Dans un rapport présenté fin mars au Niger et lancé officiellement jeudi à Genève, Greenpeace accuse Areva de mettre en danger la santé des riverains des mines d’uranium que le groupe français exploite dans les environs des villes d’Arlit et d’Akokan.
"Nous souhaitons que l’OMS réalise sa propre enquête et demande à Areva de prendre des mesures", a expliqué une spécialiste de Greenpeace, Rianne Teule.
Arlit et Akokan sont deux cités minières dans le nord-ouest du Niger, pays sahélien pauvre où Areva, numéro un mondial du nucléaire civil et premier employeur privé du pays, exploite des gisements d’uranium.
En collaboration avec la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD, France) et le Réseau des Organisations pour la Transparence et l’Analyse Budgétaire (ROTAB, Niger), Greenpeace a réalisé une étude scientifique après avoir effectué des prélèvements et des mesures à Arlit et à Akokan en novembre 2009.
L’étude a mis en évidence des concentrations anormales d’uranium dans le sol et de radon, un gaz naturel radioactif, dans l’air, ou encore la présence sur un marchés d’objets radioactifs recyclés, provenant des mines.
Les prélèvements ont été effectués aux abords des mines comme dans les cités minières, situées à plusieurs kilomètres et où vivent environ 80.000 personnes.

Ainsi, par exemple, "dans quatre échantillons d’eau recueillis par Greenpeace dans la région d’Arlit sur cinq, la concentration d’uranium était supérieure à la limite recommandée par l’OMS pour l’eau potable", écrit l’organisation écologiste.

Monde : Les pires endroits pour être mère

DAKAR, 5 mai 2010 (IRIN)

Monde : Les pires endroits pour être mère
jeudi 6 mai 2010

DAKAR, 5 mai 2010 (IRIN) - Huit des 10 derniers pays de l’Index annuel des mères de Save the Children, qui a réalisé un classement des meilleurs et des pires endroits pour être mère, se situent en Afrique sub-saharienne, selon l’organisation non gouvernementale (ONG).

Les 10 derniers pays sont l’Afghanistan, le Niger, le Tchad,le Mali, la Guinée-Bissau, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Soudan, l’Erythrée et la Guinée équatoriale ; alors que la Norvège, l’Australie, l’Islande et la Suède se situent en tête.
Au Niger, une femme sur sept meurt durant la grossesse ou l’accouchement, une femme sur huit en Afghanistan et en Sierra Leone ; alors que le risque est d’un sur 25 000 en Grèce et d’un sur 47 600 en Islande.
« Les problèmes autour de la santé maternelle et néonatale ont été soulevés depuis des années, mais il reste encore tellement de choses à faire », a dit à IRIN depuis le Mali Houleyemata Diarra, conseillère régionale pour la santé néonatale pour l’Afrique à Save the Children. « Il n’y a pas assez d’accompagnants qualifiés pendant les naissances, et les gouvernements ne prennent pas en compte là où les travailleurs médicaux sont nécessaires – dans les communautés ».
Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, plus de la moitié des naissances ont lieu à domicile, sans la présence d’accompagnants médicaux qualifiés, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Save the Children demande aux gouvernements et aux donateurs d’accorder la priorité à la constitution d’un effectif de travailleuses sanitaires pour exercer dans leurs communautés et dans les cliniques locales.
Ces travailleuses devraient être motivées par une meilleure formation, un meilleur salaire et un meilleur soutien pour une évolution de carrière, selon l’ONG.
Il est coûteux de former un médecin ou de faire fonctionner un hôpital, mais le coût pour donner une formation de base aux travailleurs sanitaires communautaires – diagnostiquer et traiter des maladies fréquentes de la petite enfance, organiser des vaccinations et promouvoir une bonne nutrition et de bons soins néonataux – n’a pas besoin d’être exorbitant, selon Save the Children.
Au Bangladesh, l’ONG a constaté que le fait de fournir aux travailleuses sanitaires communautaires six semaines de formation de terrain et une éducation formelle faisait chuter d’un tiers la mortalité infantile dans les régions touchées.
« Il existe de nombreux modèle de cela qui fonctionnent bien dans le monde », a dit Mme Diarra de Save the Children. « Les pays africains ont besoin de suivre ces exemples ».
aj/cb/sk/ail