vendredi 15 mars 2013

Right now - demonstration in Kidal to denounce the killings at Djebok (near Gao).


Right now - demonstration in Kidal to denounce the killings at Djebok (near Gao).
une marche a kidal en ce moment pour denoncer les tueries de djebok ( vers Gao)

En Libye, l'alcool frelaté continue de faire des ravages



En Libye, l'alcool frelaté continue de faire des ravages

En Libye, l'alcool frelaté continue de faire des ravages

En Libye, où l'alcool est interdit, près de 80 personnes ont trouvé la mort à Tripoli depuis le 7 mars après avoir consommé de l'alcool frelaté au méthanol, selon un rapport publié jeudi, qui fait également état de 827 cas d'empoisonnement.

Par FRANCE 24  (texte)
 
Ce sont au total 79 personnes qui ont trouvé la mort depuis le 7 mars à Tripoli, après avoir consommé de l'alcool frelaté au méthanol, selon un nouveau bilan du ministère de la santé publié jeudi 14 mars.
"Le dernier bilan enregistré au niveau des hôpitaux de Tripoli à la suite de la consommation de l'alcool frelaté a atteint 79 morts et 827 cas d'empoisonnement", a déclaré à l'AFP le docteur Majda al-Fellah, membre de la cellule de crise au ministère de la Santé.
Selon elle, "la situation est désormais sous contrôle (...) et des échantillons prélevés sur les patients ont été envoyés vers des pays européens pour des analyses complémentaires". De plus, une équipe de spécialistes en toxicologie venant de Tunisie est arrivée à Tripoli pour apporter son aide.
Les patients ont été pris en charge dans cinq hôpitaux de la capitale libyenne, certains toujours en soins intensifs. La plupart souffrent d'insuffisance rénale et nécessitent donc un traitement par dialyse et plusieurs ont perdu la vue.
Depuis les premiers cas d’empoisonnement signalés jeudi dernier, le pays est sous le choc. La consommation et la vente de boissons alcoolisées est interdit par la loi.
Le ministère de la santé a insisté : "La consommation d’alcool et de drogues est dangereuse pour la santé. De plus, elle est interdite par la religion et contraire aux usages de la société musulmane libyenne".
Sur la piste de deux suspects
Le bilan du ministère de la Santé, arrêté lundi, faisait état de 69 morts et 709 personnes empoisonnées. Le chef du bureau de l'information du Centre hospitalier de Tripoli, Jomaa Nasr, a expliqué l'augmentation du nombre des décès par "l'état critique de plusieurs patients", ajoutant que "les nouveaux cas d'empoisonnement sont des personnes ayant tardé à se rendre à l'hôpital". Face au tabou, certains ont hésité à emmener un proche à l’hôpital pour une intoxication due à l’ingestion d’alcool frelaté.
Parmi les personnes décédées, 13 sont mortes alors qu’elles étaient en route pour être soignées en Tunisie, parce que leur famille ne voulaient pas qu’elles soient traitées en Libye.
Du côté de l’enquête, les autorités seraient sur la piste de deux suspects qui auraient produit l’alcool frelaté en question, selon le chef de la sécurité de Tripoli, cité dans le "Tripoli Post".
On compterait 18 femmes parmi les victimes
Cette affaire est d'autant plus choquante pour les Libyens que selon une source hospitalière, on compte 18 femmes parmi les victimes soignées. On ignore si des femmes font partie des personnes décédées.
Cette vague d'intoxication serait due au méthanol qui aurait été ajouté dans une boisson alcoolisée de fabrication locale, la Boukha (eau de vie), produite à partir de la fermentation de fruits comme les dattes ou le raisin.
Utilisé comme carburant, le méthanol est parfois ajouté en petites quantités aux boissons alcoolisées locales clandestines pour augmenter leur teneur en alcool. Mais ce produit peut rendre aveugle, provoquer une insuffisance rénale, voire entraîner la mort en cas de forte concentration.
Malgré l’interdiction, il existe un trafic important d'alcool fabriqué localement ou importé clandestinement depuis les pays voisins. La chute du régime de Khadafi il y a deux ans et le relâchement des contrôles aux frontières n’ont fait que renforcer ces trafics.

Les retombées de l’offensive occidentale au Mali


Par : David Urra
Publié le : 14/03/13
L’apparition soudaine de la menace « islamique » au Mali est en réalité un prétexte, comme dans tant d’autres cas, utilisé par l’Occident pour introduire ses forces dans un pays qui partage une longue frontière avec l’Algérie, et plus précisément sur le côté de l’Algérie qui est la moins peuplée et la plus vulnérable.
Beaucoup de choses ont été écrites et réécrites sur les événements qui se déroulent au Moyen-Orient, mais il n’a pas toujours été facile de comprendre que ces événements sont le résultat d’un plan unique qui s’est développé dans l’ombre et n’est devenu visible que dans ses phases finales. Alors que les « analystes » se limitent presque toujours à l’observation des événements tels qu’ils sont rapportés, les actions non déclarées sont plus difficiles à percevoir. La guerre psychologique/médiatique (Psy/Media Ops) se déroule dans l’ombre et ce n’est que par la compréhension de ses caractéristiques qu’il est possible de comprendre ce qui se passe réellement. Dans l’opération militaire en cours au Mali, tout indique que l’objectif réel est l’Algérie, qu’elle fait partie des priorités de l ‘« Axe de la guerre. »
On peut avoir oublié que toute cette histoire a apparemment commencé avec les révoltes en Tunisie et en Égypte, bien qu’en réalité, le déclenchement ait été décidé longtemps à l’avance par les membres de l’« Axe de la guerre » (les États-Unis et ses partenaires, à la fois à l’Ouest et au Moyen-Orient), avec les premières phases élaborées minutieusement et dans certains cas, avec le consentement des futures victimes.
Le plan, maintenant connu et dénoncé par le général américain quatre étoiles Wesley Clark inclut des Coups d’état dans plus de sept pays du Moyen-Orient, où les intérêts occidentaux étaient menacés pour diverses raisons. Afin y parvenir, d’abord une étude a été réalisée sur la société, avec une vue d’ensemble des caractéristiques ethniques, sociales, culturelles, économiques et de défense des différents pays (comme Southcom avait fait avec l’Amérique latine par le biais de son partenaire, l’institution Florida International Université). Plus tard, un plan spécifique a été élaboré pour chaque pays, pouvant se réajuster coup par coup en fonction de leur « maturité », pour le renversement des gouvernements qui ne sont pas alignés sur les États-Unis.
En principe, les guerres psychologiques sont planifiées séparément pour chaque pays, tenant compte des différentes couches sociales à influencer, et du niveau potentiel de pénétration des médias dans la société occidentale. En conséquence, il n’y avait aucune feuille de route définissant par quel pays commencer, ni quel serait le suivant, la décision serait prise en cours de route, en fonction du degré de « maturité » que les actions entreprises avait atteint.
En ce sens, lorsque les révoltes en Tunisie et en Égypte ont été déclenchées, l’Occident a compris que c’était le prétexte dont elle avait besoin pour commencer l’assaut final, comme cela nous a été définitivement prouvé par les principaux médias de « désinformation ». Dans tous les cas, la préparation en coulisses avait débuté depuis un certain temps, et pour certains de ces cas, depuis des années.
En Tunisie et en Égypte, il était nécessaire d ‘ » écouter » la voix du peuple et de « remplacer » les dictateurs qui avaient longtemps servi les intérêts américains, mais dont l’image publique était ternie. Leur disgrâce servirait à « projeter le mécontentement » vers les pays voisins qui avaient été définis à l’avance comme des objectifs de déstabilisation, la Libye, l’Algérie, la Syrie et l’Iran. La première phase de ce plan avait été accomplie. C’est ce qui avait été élaboré en Afghanistan et en Irak sous le prétexte de la lutte contre Al-Qaïda et le terrorisme.
Il est nécessaire de souligner que l’Afghanistan et l’Irak ont servi de préparation pour la deuxième partie de l’offensive qui serait lancée contre le reste des « infidèles ». Dans le cas de l’Afghanistan, où Al-Qaïda a joué un rôle prépondérant, il était aussi un lieu d’incubation pour la plupart des combattants-terroristes qui allaient plus tard être employés en Libye, Syrie, Iran et Algérie.
Nous devons garder à l’esprit que Al-Qaïda était une organisation créée par la CIA à partir des pires éléments existants dans le Moyen-Orient, dans le but de déstabiliser l’Afghanistan à l’époque où ce pays était soutenu par l’Union soviétique, et servir plus tard de prétexte pour des agressions futures. Al-Qaïda n’a jamais été hors de contrôle de la CIA et, qu’elle soit utilisée comme prétexte ou comme exécutant, elle a toujours été un acteur dans tous les événements du Moyen-Orient. En tant que tel, en Afghanistan et en Irak, Al-Qaïda était une organisation terroriste qui devait être combattue et détruite. En Libye et en Syrie, il s’agit d’une organisation qui défend « la liberté et la démocratie. »
Dans le cas de la Libye, les révoltes en Égypte et en Tunisie qui ont servi à renverser des dirigeants corrompus ont également été utilisées pour générer un éventail d’opinions au sujet de l’« insurrection » libyenne. Dans ce pays, qui avait le plus haut niveau de vie de toute la région et où, malgré les erreurs stratégiques commises, ses dirigeants se sont toujours préoccupés des besoins de la population, l’analyse des couches de la société a révélé que, à Benghazi, il y avait encore certains secteurs qui aspiraient au retour du roi Idris Ier, renversé par Kadhafi, et on leur a fourni les conditions pour activer leurs forces, en les utilisant comme un fer de lance pour la « rébellion » générale.
En outre, Kadhafi a remis à l’Occident non seulement les armes que les rebelles utiliseraient, mais aussi les principales entreprises stratégiques du pays, y compris ses raffineries de pétrole, en fin de compte utilisées contre lui durant les révoltes organisées par ce même occident.
Ils n’avaient besoin que d’un prétexte qui, dans ce cas consistait à organiser des manifestations qu’une petite minorité des médias-mensonge (MMD : media of mass déception) amplifieraient indéfiniment, afin de mettre en œuvre immédiatement la formule utilisée ailleurs et perfectionnée en Afghanistan, un élément fondamental des guerres psychologiques : préparer le terrain et l’opinion publique pour la phase finale, dans laquelle des mesures économiques, financières et diplomatiques combinées avec des mercenaires, des terroristes, des opérations des forces spéciales et la supériorité aérienne, porteraient le coup final à Kadhafi et ceux qui l’ont soutenu.
On connaît le résultat.
Mais toutes ces actions étaient liées, étant donné que les révoltes en Égypte et en Tunisie, se dirigeant vers la Syrie et l’Algérie, faisaient partie du plan conçu au Quartier Général de Fort Bragg, sauf que dans le cas de l’Algérie, la guerre psychologique n’avait pas donné le résultat escompté, et le plan devrait être modifié.
En Syrie, toutes les conditions n’avaient pas été réunies, non plus, mais l’Occident, enhardi par les résultats très favorables obtenus avec un minimum de ressources, et pourquoi pas, par la résistance tiède de la Russie et de la Chine, a décidé « d’accélérer » le plan pour ensuite se concentrer sur les deux objectifs les plus difficiles : l’Iran et l’Algérie.
Mais l’aventure syrienne s’est avérée être beaucoup trop compliquée, et semble figée sans aucune solution en vue. La Russie et le léger changement de la position chinoise ont bloqué l’élaboration du plan de l’Occident tel qu’il était conçu, et malgré les « insurgés » achetés avec des fonds du Qatar et de l’Arabie saoudite qui ont réussi à déstabiliser le pays, la résistance du peuple syrien et de leurs forces armées n’a pas été liquidée. Apparemment, l’axe de la guerre devra s’impliquer plus directement dans le conflit, mais cela implique le danger de l’internationalisation et cela pose certains dangers, étant donné que ce n’est pas seulement la Syrie qui est en jeu, mais la Syrie ainsi que l’Iran et probablement la Russie.
Ce sont ces circonstances qui ont conduit l’Occident à décider de se tourner vers l’application de la variante qui consiste à accélérer ses actions contre l’Algérie, et c’est là que l’option Mali entre en scène.
Bien que le conflit au Mali soit en cours depuis un certain temps, c’est toujours une création relativement récente, et l’Occident ne l’a pas peaufinée, puisqu’il a déjà les ressources de la région sous son contrôle absolu.
L’apparition soudaine de la menace « islamique » au Mali est en réalité un prétexte, comme dans tant d’autres cas, utilisé par l’Occident pour introduire ses forces dans un pays qui partage une longue frontière avec l’Algérie, et plus précisément sur le côté de l’Algérie qui est la moins peuplée et la plus vulnérable.
Le nord du Mali, où une partie du désert du Sahara est situé, est habité principalement par des Touaregs, qui, en mars 2012 ont mené une rébellion contre le gouvernement corrompu de Amadou Toumani Touré, qui a finalement été vaincue non pas par les rebelles, mais par un coup d’État militaire dans lequel il a été accusé d’être trop indulgent envers les rebelles. La junte militaire ayant fait le coup d’état installa Dioncounda Traoré comme président, poste qu’il occupe encore.
Mais en réalité, les Touaregs ont été marginalisés par les « islamistes » des groupes voulant instaurer la charia la plus radicale. Bien que seul le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (NMLA) soit mentionné, il y a trois groupes dans le conflit et le plus dominant à l’heure actuelle est le Mouvement pour l’unicité du Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), qui, avec l’AQMI (Al-Qaïda du Maghreb islamique), a réussi à déplacer les Touaregs dans la région, en prenant le contrôle des principaux centres de population dans le nord du pays.
Il est important de préciser que ces groupes islamiques sont principalement composés de combattants terroristes que l’Occident utilisait dans sa guerre contre la Libye, tout comme avec les talibans en Afghanistan, qui y furent employés pour ensuite servir de prétexte pour envahir le pays.
Ces groupes sont mal organisés et mal armés, et par conséquent leur capacité militaire est très réduite. Ceci a été confirmé par la manière dont la France a lancé sa campagne, d’abord par les intermédiaires des Médias-Mensonge, en exagérant le « danger » que représentent ces groupes « islamistes », puis foncé avec un contingent limité et aucune préparation préalable, dans une confrontation où le combat, les victimes et même les blessés sont absents. Une véritable guerre virtuelle.
Comme nous avons pu voir à travers les images et les rapports, il n’existe aucune preuve que les villes ont opposé la moindre résistance. Les principales victimes sont les populations civiles, pratiquement piétinées par les troupes d’occupation française, créant un problème plus grave que celui qui existait auparavant, avec le déplacement de quelque 200 000 personnes.
L’attaque de la raffinerie de gaz algérien à In Amenas, coïncidant bizarrement avec l’invasion française du Mali est encore un autre élément de preuve qui confirme que l’option algérienne était la véritable motivation derrière les actions de la France au Mali.
Il est utile de rappeler que l’Algérie était la plus importante colonie de la France en Afrique et sa perte est restée en travers de la gorge de la classe dirigeante française. Pour l’Occident, éliminer les gouvernements alignés contre ses intérêts, c’est réduire la base de soutien de la Russie et de la Chine.
Un autre élément révélateur se trouve dans les accords que les insurgés avaient déjà réalisés au Mali, qui semblaient offrir une solution négociée du conflit et qui ont été torpillés par la décision française d’envahir le pays, fonctionnellement approuvée par la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU le 20 décembre 2012, qui bien que n’ayant pas autorisé l’invasion, ne l’a pas interdite non plus.
L’échiquier politique a des variantes multiples de ces types de conflits et ici nous voyons comment l’Algérie, dans son empressement à gagner les faveurs de l’Occident, la France en particulier, a concédé aux avions français l’autorisation d’utiliser son espace aérien pour ses interventions contre les rebelles au Mali. Le ministre français des Affaires étrangères a remercié les Algériens : « L’Algérie a autorisé le survol de son territoire, et je l’en remercie », a-t-il dit, avant d’ajouter : « La France se devait d’intervenir de toute urgence, sinon il n’y aurait plus de Mali, mais un État terroriste […] ». Le fait que l’Algérie ait pris la décision d’ouvrir son espace aérien à l’aviation française basée en France pour attaquer les islamistes dans le nord du Mali est significatif, compte tenu de la méfiance traditionnelle des autorités algériennes vis-à-vis de toute forme d’intervention militaire de Paris dans la région. « Une fois que la force africaine aura pris le relais dans le nord du Mali, il faudra que les Algériens ferment leurs frontières pour couper les combattants islamistes de leurs bases ».
C’est précisément là où se trouve le piège. En lisant entre les lignes, on entrevoit le prétexte qui sera utilisé contre l’Algérie une fois que les forces françaises au Mali seront positionnées avec la collaboration des États-Unis et la Grande-Bretagne : la présence éventuelle de combattants islamistes en territoire algérien.
Les faits sont têtus, et le temps nous le dira. Très bientôt, nous serons en mesure de voir si oui ou non un processus de déstabilisation est en cours en Algérie.
Traduit de l’anglais par Avic du site : http://www.counterpunch.org/Original en espagnol. Traduction en langue anglaise par Fausto Giudice.
David Urra est un analyste militaire et politique pour www.contrainjerencia.com. Il est diplômé de S.M. Kirov Caspian Higher Naval Academy. Il peut être contacté à davidurra@yahoo.com.

Alors qu'on essaie de desarmer les laïques du Mnla ,on arme Anosra d'Alqaïda..


SYRIE - 
Article publié le : jeudi 14 mars 2013 - Dernière modification le : jeudi 14 mars 2013

La France et le Royaume-Uni prêts à livrer des armes aux rebelles syriens

Des combattants de l’Armée syrienne libre, avec des bombes artisanales, à Deir al-Zor, le 8 mars 2013.
Des combattants de l’Armée syrienne libre, avec des bombes artisanales, à Deir al-Zor, le 8 mars 2013.
REUTERS/ Khalil Ashawi

Par RFI
La France et la Grande-Bretagne sont prêtes à livrer des armes aux rebelles syriens a annoncé le ministre français des Affaires étrangères. Annonce confirmée dans l'après-midi par François Hollande. A la veille du second anniversaire du début du soulèvement en Syrie, les deux pays veulent faire pression sur l’Union européenne pour mettre fin au « déséquilibre » entre rebelles et forces loyales à Bachar el-Assad.

Laurent Fabius a annoncé sa décision, prise conjointement avec François Hollande, de « demander à l’Union européenne la levée de l’embargo sur les armes. » Une décision prise conjointement avec la Grande-Bretagne, qui constitue un véritable tournant dans la situation syrienne, à la veille des deux ans du début du soulèvement contre le régime de Bachar el-Assad.

Jusqu’ici, les pays occidentaux refusent de livrer des armes aux rebelles syriens. L’Union européenne, qui a instauré un embargo, craint d’aggraver le conflit. Il y a également la peur de voir ces armes tomber entre de mauvaises mains : celles de groupes jihadistes qui ont rejoint l’opposition syrienne.
Mais, Laurent Fabius juge que « l’on ne peut pas accepter le déséquilibre actuel, avec d’un côté l’Iran et la Russie qui livrent des armes à Bachar, et, de l’autre, les résistants qui ne peuvent pas se défendre. »
Pour le ministre français des Affaires étrangères, il faut donc agir. La France se dit prête, avec la Grande-Bretagne, à fournir des armes à l’opposition syrienne.

Laurent Fabius
Ministre français des Affaires étrangères.
On ne peut pas accepter ce déséquilibre actuel, avec d’un côté l’Iran et la Russie qui livrent des armes à Bachar (el-Assad), et, de l’autre, les résistants qui ne peuvent pas se défendre.
14/03/2013

Ces déclarations ont notamment pour but de faire pression sur l’Union européenne, afin qu’elle lève l’embargo imposé sur la livraison d’armes aux rebelles. Paris et Londres vont demander qu’une réunion, qui était prévue sur ce sujet dans deux mois, soit avancée et qu’elle se tienne « le plus rapidement possible. »
François Hollande « prêt à soutenir la rébellion »

François Hollande
Président français.
14/03/2013
Cette annonce a été confirmée par le président français, ce jeudi dans l’après-midi depuis Bruxelles, où se tient un sommet européen jusqu’à vendredi. « Nous souhaitons que les Européens lèvent l'embargo (...) Nous sommes prêts à soutenir la rébellion, donc nous sommes prêts à aller jusque là. Nous devons prendre nos responsabilités », a déclaré François Hollande à la presse à son arrivée à Bruxelles.
Guy Verhofstadt, eurodéputé de l’Alliance démocrate et libérale pour l’Europe, lui a emboîté le pas. Devant le Parlement européen, il a jugé que « pour le moment, l'embargo pénalise les victimes d'Assad ». Cependant, a-t-il noté, « nous observons, heureusement, un changement dans un certain nombre de pays. » Des changements favorables, selon lui, car ils sont le signe « d'un premier pas pour mettre fin à cet embargo. »

Guy Verhofstadt
Eurodéputé (ADLE), ex-président du Conseil de l’Europe.
Nous observons heureusement un changement dans certains pays. (...) Il s’agit d’un premier pas pour mettre fin à cet embargo qui ne pénalise que les victimes.
14/03/2013

Il y a urgence : vendredi 15 mars, la révolution syrienne fêtera son deuxième anniversaire. Un anniversaire tragique, puisque le bilan était, à la fin du mois de février, de 70 000 morts.
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Londres aux côtés de Paris pour « augmenter la pression » sur Bachar el-Assad
Avec notre correspondant à Londres, Adrien Moss
Il y a quelques jours, David Cameron avait dit que toutes les options étaient sur la table. Il avait également précisé qu’il n’était pas exclu que la Grande-Bretagne arme les rebelles, même sans l’accord de l’Union européenne.
C’est exactement la position présentée par Laurent Fabius, mais Londres n’a pas repris à son compte les déclarations du chef de la diplomatie française, pour ne pas donner l’impression de suivre Paris, même si les deux pays marchent côte à côte.
Londres a approuvé l’amendement européen à l’embargo total sur les armes, qui autorise la livraison de « matériels de guerre non offensif » aux rebelles. Mais l’Europe attend de voir les résultats de ces livraisons de blindés légers, de gilets pare-balles et de matériel de communication.
« Ces livraisons ont indiqué clairement les intentions de la communauté internationale », dit-on à Londres qui juge également qu’« il faut augmenter la pression sur le président syrien pour lui imposer une transition politique vers une Syrie plus diplomatique. »
La Grande-Bretagne, comme la France, est prête à armer les rebelles, même sans le feu vert de l’Europe.

CHRONOLOGIE INTERACTIVE
Accesseur chronologie Syrie

Boko Haram a frappé, mais Serval veille toujours depuis 60 jours


Boko Haram a frappé, mais Serval veille toujours depuis 60 jours

Ce week-end, les terroristes de Boko Haram ont tourné tous les projecteurs en leur direction, en tuant sept otages occidentaux. L’information, largement relayée, fait une large publicité à des « criminels » qui ont oublié les principes de leur propre activité : Dans un kidnapping terroriste, on ne tue pas aussi vite l’otage !
 Pendant ce temps, Serval s’apprête à effectuer son bilan, nécessaire après soixante jours de présence (11/01/13 au 11/03/13), tout en envisageant sérieusement son départ dans les vingt-et-un jours, maintenant que le dernier repaire d’Aqmi est sur le point de tomber… Sauf si l’Aigle nigérian sollicite les services de ce brave animal, jamais fatigué, pour en finir avec la menace qui pèse sur le nord de son territoire, quitte à le sécuriser avec quelques jets de liquide bien raffiné dont Serval a le secret. Non, ce n’est pas du pétrole, ni du Beaujolais!

Une nouvelle chasse à l’homme?!

L’on est en droit de se questionner pour savoir si, avec l’assassinat de ces otages occidentaux, des citoyens de ses partenaires, la France ne va pas se lancer dans une nouvelle chasse à l’homme, cette fois-ci avec un autre allié potentiel, le Nigéria ? En effet, la barbarie dont a fait preuve ladite secte islamiste en s’en prenant à des ressortissants d’une puissance occidentale, ne va-t-elle pas contraindre les autorités de Lagos à reconsidérer la menace que constitue ce groupuscule terroriste?
Deux questionnements qui nous demandent de nous attarder un peu sur les implications géostratégiques de la guerre au Mali, avec l’Opération Serval.

Une guerre politique qui devient géostratégique…

1) D’une simple intervention pour libérer les villes maliennes du joug djihadiste, en prêtant main forte aux autorités du pays dépassées par les évènements, la France a rapidement mis un terme à sa guerre éclair, par un déploiement sans précédent de moyens aériens dans le désert.
2) Puis la guerre se transforma en guerre d’usure où il s’agissait, non seulement de sécuriser les villes libérées en restaurant l’autorité de l’Etat, mais également d’endiguer la menace terroriste et la circonscrire dans ses retranchements, afin de mieux en finir.
3) Et depuis quelques semaines, c’est à une «chasse à l’homme» que nous assistons, entre des soldats français et tchadiens au corps-à-corps avec des terroristes aux abois dans leur «camp retranché» du massif des Ifoghas.
De l’objectif premier de l’Opération Serval, qui était politique, c’est-à-dire venir en aide à un «pays frère et ami», il y a donc eu un glissement progressif vers d’autres objectifs plus liés à la géostratégie : la menace terroriste d’Aqmi doit être définitivement enrayée, pour rendre à nouveau praticable les pistes qui traversent le Sahara.
Tel semble donc être le nouvel objectif de la France qui a pris la tête de la lutte anti-terroriste au nom de la communauté qui la soutient entièrement.
C’était sans compter avec de nouveaux acteurs qui viennent de s’illustrer avec grand bruit.

Les « bâtards » d’Al Qaïda !

Bâtard ! C’est le terme qu’a choisi l’éditorialiste de Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed, pour qualifier ces gens de Boko Haram, qui se réclament de la nébuleuse Al Qaïda tout en adoptant une ligne de conduite en déphasage complet avec les méthodes de la « maison mère » dont ils ne sont que franchisés.
En effet, selon l’habitude des terroristes, il faut à tout prix « prendre soin de la marchandise », ce que représentent pour les groupes terroristes, les nombreux otages occidentaux qu’ils arrivent à kidnapper. Certains servent de monnaie d’échange pour la libération des camarades emprisonnés. Les Occidentaux étant si violemment sollicités, à cause de leur pouvoir de persuasion sur les pays concernés (Algérie, Pakistan, Afghanistan…)

Un terrorisme sans frontières… et aussi sans règles?

Une règle essentielle est souvent respectée : Un otage qui a de la valeur, c’est un otage vivant et en bonne santé. Et c’est une règle que la « maison mère » Al Qaïda respectait, sauf dérapages incontrôlés. Or, en ce qui concerne les « bâtards » qu’ils ont inspirés, cette règle vient d’être balayée du revers de la main : ils ont voulu faire parler d’eux en tuant sept otages d’un seul coup.
Voilà qui demande à Paris et à ses partenaires de se pencher sérieusement sur la menace Boko Haram, alors qu’il y a quelques semaines les autorités d’ici la contestaient avec fracas, en la minimisant.
Avec le phénomène Boko Haram au Nigéria, Al Qaïda a fini par « délocaliser » sa marque dans toute la sous-région ouest-africaine, avec l’Aqmi moribonde qui opère dans la zone sahélo-saharienne.
Mais, la difficulté essentielle avec ces nouveaux adeptes d’Oussama Ben Laden, c’est qu’ils ont adopté un terrorisme sans règles ni limites, au point où on ne sait plus comment les appeler… Islamistes, djihadistes ou simples bandits « qui se parent d’une coiffe politico-religieuse ? » Pour reprendre les termes de l’éditorialiste de Jeune Afrique.
L’on se demande au nom de quoi ils se battent, s’ils se battent vraiment, au lieu de commettre ces actes ignobles qui consistent à tuer des otages, au lieu de les monnayer contre rançon… C’est un assassinat, pour revenir au civil, même si le militaire est loin d’être terminé !

Terrorisme, la lutte finale !

Désormais, maintenant que la France dispose d’une grande armada sur le terrain, nous osons croire que la lutte anti-terroriste va enfin connaitre son épilogue… Même si Serval s’apprête à faire ses valises…
Mais, pourquoi laisser la France, même avec le soutien de ses partenaires européens, lutter seule contre ce fléau qui devrait normalement mobiliser toutes les nations africaines concernées, à commencer par le Nigéria dont la puissance militaire n’est plus à démontrer ? L’avenir nous montrera certainement que Boko Haram vient de réveiller un Aigle qui dormait (le Nigéria) et un Chat (Serval) qui miaule, en attendant de montrer toute sa félinité.

http://www.lanouvelletribune.info/index.php/actualite/etranger/13847-boko-haram-a-frappe

Cameroun : l'effet Boko Haram | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Cameroun : l'effet Boko Haram | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Visite du Premier ministre, Chef du gouvernement, dans la région d’Agadez : SEM. Brigi Rafini visite plusieurs infrastructures de développement de la région



Le Premier ministre, SEM. Brigi Rafini, a achevé, lundi dernier, sa mission dans la région d’Agadez. Le chef du Gouvernement accompagné de plusieurs membres du gouvernement, des diplomates et représentants d’institutions internationales a été accueilli vendredi à son arrivée à Agadez sur le Tarmac de l’aéroport international Mano Dayak par le Gouverneur de la région, le Colonel Major Garba Maikido, les représentants de la chefferie traditionnelle, les oulémas, les cadres techniques et les populations de l’Aïr.
M. Brigi Rafini a entrepris sa mission dans la région d’Agadez, pour lancer officiellement les travaux de reconstruction de l’ouvrage Telwa, la ligne 20 kV Tchirozérine -Agadez et le Programme initiative dans les vallées de Téghezar plus précisément dans la zone maraichère de Attri non loin d’Agadez. Les travaux de construction des ouvrages à hauts profils et la  mise en œuvre d’un programme d’aménagement  des routes bitumées, pistes en terres et pistes rurales, est un défi du Président  de la République, SEM. Issoufou Mahamadou  qui attache du prix à la réinstauration du système d’entretien courant sur toutes les routes du Niger.
C’est dans ce cadre que le  Premier ministre, SEM. Brigi Rafini, a procédé à Agadez au lancement officiel des travaux de reconstruction de l’ouvrage Telwa. L’ancien ouvrage a été endommagé suite aux pluies exceptionnelles de l’année 2012, notamment les précipitations du 15 août 2012, qui ont coupé les cités minières d’Arlit, Tchirozérine du reste du pays pendant plusieurs jours occasionnant d’énormes pertes du point de vue économique pour le pays. Le Ministère de l’Equipement à travers la Direction régionale de l’Equipement d’Agadez a, dès lors engagé des travaux de reconstruction de l‘ouvrage sur financement GERTA (Groupement d’Entretien de la Route Tahoua–Arlit et de la CAFER (Caisse de Financement et d’Entretien Routier).
Les travaux confiés à l’Enterprise Mahamoud/BTP, sont financés pour un montant de 235.170.000 FCFA HT. Le taux d’exécution  des travaux à la date du 8 mars 2013 est de 40% pour un délai de trois (3) mois. Le Premier ministre qui a constaté de visu l’état  d’avancement de l’ouvrage a, au nom du Président de la République et en son nom propre, félicité le  Directeur régional de l’Equipement d’Agadez, pour le sérieux mis dans le suivi de cette réalisation de haute importance qui représente pour le Niger des atouts d’ordre économique et stratégique considérables. Le Chef du gouvernement a également félicité de vive voix,  le Gouverneur de la région, le Colonel Major Garba Maikido, qui effectue régulièrement des visites inopinées avec les cadres de l’Equipement pour que tout se passe normalement. SEM. Brigi Rafini a aussi félicité l’entrepreneur en charge de l’exécution de l’ouvrage à hauts profils, qui s’est engagé à respecter le délai  de trois (3) mois prévus.
Le Directeur régional de l’Equipement M. Chaibou Adamou a présenté techniquement au Premier ministre,  la construction  de l’ouvrage de Telwa. Selon M. Chaibou Adamou,  il sera réalisé une  murette en amont  en béton cyclopéen à 250, sur une longueur de 100 m, largeur 0,80m, hauteur : 1,60 mètres ; une semelle filante sous la murette en béton armé à 250, sur une longueur de 100mètres, largeur 1,10m, hauteur 0,20m ; une murette en aval ; une dalle du radier ; une protection de l’ouvrage en amont. En plus dans l’environnement de l’ouvrage, il sera procédé à des travaux de désensablement du lit du kori, avec la création de digues et une déviation.
L’ouvrage qui sera achevé d’ici deux mois  aura une durée de vie  au moins égal à l’ancien ouvrage qui date des années 80, a indiqué le Directeur régional de l’Equipement d’Agadez en réponse à une question posée par le Premier ministre qui s’est déclaré satisfait tant du point de vue de l’exposé, que du degré de maturité et de la technicité des Entreprises locales telle que celle  qui construit l’ouvrage de Telwa. Ces entreprises se sont en effet  dotées de moyens en génie civil de dernière génération à mesure de les rendre compétitives tant sur le plan national, sous-régional et qu’international.
Le kori Telwa est l’un des plus puissants des 28 bassins versant de la région, dont les écoulements annuels représentent un volume moyen de 21 millions de m3 d’eau à la station d’Azel. La ville d’Agadez est alimentée  à partir des eaux issues de la nappe alluviale du Kori Telwa. Un autre solide point d’appui dans la réalisation du programme 3N du Président de la République à travers l’agriculture pratiquée tout le long du Kori Telwa.
Le Premier ministre devait ensuite dans le cadre de cette visite à Agadez, procéder au lancement officiel au quartier Toudou de la 2ème ligne haute tension de 20kv Tchirozérine–Agadez, en présence du ministre de l’Energie et du Pétrole, M. Foumakoye Gado, du Gouverneur de la région, le Colonel Major Garba Maikido. Cette cérémonie atteste de la volonté du gouvernement  de la 7ème République, de concrétiser d’avantage le Programme  de Renaissance  du Président de la République SE. Mahamadou Issoufou, dans son volet  Energie Electrique.
satisfaire les immenses besoins en énergie électrique  des sociétés minières  et des populations de larégion d’Agadez, le gouvernement  a ainsi élaboré  un ambitieux Programme d’électrification, notamment dans sa zone nord par le développement de l’interconnexion électrique qui reliera la future centrale  Thermique de Salkadamna d’une capacité de production de  200 Méga Watts à celle de la Sonichar à Anou Ararène chef lieu de département de Tchirozérine.
Dans le cadre du Programme de la Renaissance,  le Président Mahamadou Issoufou et  le chef du gouvernement,  SEM. Brigi Rafini se sont engagés dans la période 2011-2015, à mettre en œuvre  une nouvelle politique énergétique, qui selon M. Foumakoye Gado visera à stimuler la production et l’utilisation rationnelle  de l’Energie électrique. Cette politique a rassuré pour sa part M. Brigi Rafini permettra  la croissance économique  et le bien-être des populations nigériennes. La 2ème ligne haute tension Tchirozérine-Agadez coûtera quelque 774 millions 500.000 FCFA. Elle aura l’avantage de mettre fin aux interruptions intempestives de l’énergie électrique à certaines périodes de l’année d’autant plus que certains transformateurs ont pris de l’âge et ne sont pas en mesure de satisfaire  une clientèle en croissance. La ville d’Agadez dépasse en effet  largement les quelques 4000 abonnés à la société nigérienne d’électricité.
SEM. Brigi Rafini devait par la suite se rendre à Téghazer, une vallée riche en potentialités agricoles. Le Premier ministre a saisie l’opportunité pour encourager les agriculteurs qu’il a rassuré des appuis multiformes de l’Etat pour leur permettre d’accroitre leurs productions. Une politique qui cadre bien avec l’initiative 3N qui tient à cœur le Président de la république. Le chef du gouvernement a effectué une visite similaire à Azel  village situé à 12 km d’Agadez.
Après le lancement de ces grands chantiers du Président de la République, le Premier ministre  devait se rendre à  Timia, une zone de production maraichère situé à 200km d’Agadez au pied du massif de l’Aïr centrale, où est tenue cette année la 9ème édition du Festival de l’Aïr. A Timia, le Chef du gouvernement a invité   les populations nomades à cultiver la culture de la Paix et a visité en compagnie de la ministre du tourisme, Mme Yahaya Baaré Haoua Abdou, la cascade de Timia qui constitue un attrait touristique non négligeable.Le Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, et le Gouverneur de la région d’Agadez, le Colonel Major Garba Maikido, ont visité deux forages réalisés par l’Etat dans ce village. Ces deux (2) forages financés par l‘Etat ont coûté 50 millions de FCFA. Le réseau d’adduction, de distribution et le groupe électrogène ont coûté 90 millions de FCFA. Au total l’Etat a investi 140 millions de FCFA dans ces réalisations d’approvisionnement en eau potable des populations. Le Premier ministre s’est ensuite rendu à Iférouane, une autre zone maraichère par excellence au pied du Mont Tamgak et enfin à Arlit, il a rencontré plusieurs responsables des sociétés minières de la place. Il est s’agi au cours de cette dernière étape de discuter les questions clés du développement durable dans la région d’Agadez.
Abdoulaye Harouna
ANP/ONEP Agadez 
14 mars 2013
publié le 14 mars 2013
Source : Sahel

Avec l’annonce d’un passage de relais aux Nations unies au Mali Le pied de nez de Paris à la Cédéao


InternationalJeudi, 14 Mars 2013 09:50Facebook Imprimer Envoyer Réagir

Avec l’annonce d’un passage de relais aux Nations unies au Mali

Le pied de nez de Paris à la Cédéao

Par : Djamel Bouatta
Au fond, la France n’a jamais cru ni en la Cédéao ni dans la Misma, la force panafricaine qui devait rétablir le Mali dans sa souveraineté territoriale en chassant les islamistes qui s’étaient propagés dans tout l’Azawad, la moitié nord du pays.
On peut même, avec du recul, postuler que le président français a initié le plan d’intervention africain pour mieux faire avaler son opération “Serval”. Mais alors pourquoi cette subite précipitation à vouloir passer le relais à l’ONU, d’autant qu’à en croire les bulletins de guerre égrenés par le ministre français de la guerre, la victoire finale des forces spéciales françaises sur les groupes islamistes djihadistes est très proche ? Laurent Fabius, le ministre français des AE, espère, en effet, le vote d'une résolution par le Conseil de sécurité, sur une opération de maintien de la paix (OMP) en avril! Deux raisons complémentaires sont à l’origine de cette volte-face. D’abord, Paris s’est rendu compte que repousser militairement les terroristes est une chose et que stabiliser le Mali, notamment sa poudrière du Nord, en est une autre, plus complexe. Laurent Fabius a lui-même avoué que son pays veut “éviter l’enlisement” au Mali, relayé par son homologue à la Défense, Jean Yves Le Drian qui a fait un tour des popotes chez ses forces spéciales dans les Ifoghas, dernier terrain de la guerre contre le terrorisme, dans l’extrême nord, aux frontières avec l’Algérie et le Niger avant d’entretenir le président malien par intérim de l’urgente nécessité d'organiser des élections en juillet. La France a-t-elle découvert que les enjeux dans le nord-Mali ne sont pas exclusivement d’ordre sécuritaire? L’Azawad a certes été transformé ces derniers temps en base de l’islamise pour tout le Sahel mais la région était instable bien avant qu’elle ne fut investie par des franchises d’Al-Qaïda. La question des Touareg est restée entière malgré de multiples accords de paix, dont ceux d’Alger. Les uns et les autres n’avaient cesse de se jeter la balle mais il faut retenir que Bamako n’a pas consenti d’efforts pour sortir le Nord et ses habitants de la précarité et a même joué avec le feu en fermant notamment les yeux sur la présence d’islamistes djihadistes dans l’Azawad. Sur ce sujet, de sérieuses divergences sont apparus entre Paris qui a essayé de recycler le MNLA, mouvement indépendantiste touareg, dans la lutte contre le terrorisme, et Bamako pour qui les gens de l’Azawad sont responsables de la tentative de division du Mali. L’autre raison, Paris ne peut plus supporter seul les dépenses engagées non seulement pour ses forces mais aussi, en partie, pour les 2 000 soldats tchadiens. L’argent promis à Addis-Abeba lors d'une conférence de donateurs de l'Union africaine destinée à financer la mission africaine de soutien au Mali (Misma) et la restructuration de l'armée malienne, soit plus de 455 millions de dollars (338 millions d'euros), ne serait pas disponible. Les Tchadiens se sont inquiétés de savoir quand et par qui ils seraient payés. La Misma déploie actuellement au Mali environ 6 300 soldats d'Afrique de l'Ouest et du Tchad auxquels il faut ajouter le contingent burundais annoncé par le président  Pierre Nkurunziza à Paris en début de semaine. Une façon pour le président burundais de se débarrasser de la rébellion récurrente au sein de son armée, et en plus, il se fera payer par les Nations unies, comme pour ses 5 000 soldats en Somalie. L’OMP sera donc chapeautée directement par l'ONU et entièrement financée par elle. Soulagement pour la France dont Le Drian avait indiqué qu'en 45 jours, l'opération “Serval” avait déjà coûté à la France “plus de 100 millions d'euros”, à quoi il faut ajouter la prise en charge des 2 000 Tchadiens, en nourriture, munitions et pétrole. Cette nouvelle force de sécurisation onusienne reprendra la Misma et pourra être étendue à d'autres, a annoncé le ministre français des AE en précisant qu’elle pourrait mobiliser au total jusqu'à 10 000 hommes. Aux forces africaines actuellement dans la Misma, pourraient s'ajouter d'autres unités, les Tchadiens, des  Burundais et des Mauritaniens. François Hollande qui répète ces jours-ci que ses troupes n'ont pas vocation à rester éternellement au Mali, a confirmé une diminution du nombre de soldats français déployés au Mali, plus de 4 000, après le vote onusien sur l'OMP. Mais le maintien d'une présence française sera assuré dans ce pays, avec la possibilité d'actions rapides pour seconder l’OMP qui aura absorbé la Misma. Paris veillera toujours à ses intérêts quoiqu’il arrive.

http://www.liberte-algerie.com/international/le-pied-de-nez-de-paris-a-la-cedeao-avec-l-annonce-d-un-passage-de-relais-aux-nations-unies-au-mali-196132

jeudi 14 mars 2013

Libye : chasse aux sorcières | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Libye : chasse aux sorcières | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

14-03-2013 17:39 - Ifoghas: Les derniers bastions d'Aqmi [Video & PhotoReportage]


14-03-2013 17:39 - Ifoghas: Les derniers bastions d'Aqmi [Video & PhotoReportage]

Ifoghas: Les derniers bastions d'Aqmi [Video & PhotoReportage]
Les montagnes d'Ifoghas au triangle frontalier liant le Mali, l'Algérie, et Niger vivent ces jours-ci sur le rythme de farouches combats que se livrent les forces franco-africaines d'une part et les combattants d'Aqmi d'autre part. 

Les informations disponibles sur ces combats restes infimes. Les seules sources étant les armées engagées dans la guerre et les forums salafistes. Des photos et vidéos exclusives obtenues par Alakhbar aident à mieux comprendre la scène des opérations. 

Il en ressort que les combattants peuvent avoir accès à plusieurs sources d'eau. Ils peuvent également compter, dans leur nourriture, sur le potentiel animal dans la zone.

Les combattants islamistes essayent de garder ainsi leurs bastions les plus anciennes dans la sous région, préserver leurs dépôts d'armes et de munitions et, éventuellement, maintenir en captivité les otages qui seraient retenus dans cette zone. Ces document démontrent que les otages espagnols, Albert Vilalta etRoque Pascual enlevés fin 2009 en Mauritanie, ont été dans un moment donné retenus dans une zone montagneuse.

Les islamistes armés parient notamment sur le caractère accidenté des zones qu'ils connaissent depuis des années ainsi que les conditions météorologiques où la température avoisine 50 C°. À l'approche de l'été, cette situation pourrait se dégrader davantage.

De son côté, les forces franco-africaines, notamment celles du Tchad, multiplient ses attaques pour mettre au pas les combattants islamistes, en ciblant notamment leurs leaders et visant les magazines d'armes. Des informations non confirmées font état de la liquidation d'Abou Zeid et Kkaled Abou Al-Abbass (Nos photos inédites), deux lieutenants de plus sanguins et tenaces d'Aqmi.











http://www.cridem.org/C_Info.php?article=640778