TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
jeudi 7 janvier 2010
Al Qaïda délaisse l’Algérie pour frapper au Sahel
Le Nouvel Obs - 04/01/10
Al Qaïda délaisse l’Algérie pour frapper au Sahel
mercredi 6 janvier 2010
BOUMERDES, Algérie (Reuters) - Al Qaïda semble avoir changé de stratégie et de terrain en Afrique du Nord, délaissant le nord de l’Algérie pour concentrer ses attentats, enlèvements et embuscades plus au sud dans le Sahel.
Pour la première fois depuis près de vingt ans et le début de la guerre ayant opposé l’armée gouvernementale aux insurgés islamistes, l’Algérie est pratiquement épargnée par la violence.
En cinq mois, on n’a enregistré qu’un seul attentat d’importance sur le territoire algérien, ce qui ne signifie pas, aux yeux de spécialistes, qu’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ait subi une défaite irréversible.
L’organisation a semble-t-il choisi de déplacer le champ de ses opérations au Sahel, cette vaste zone désertique s’étendant à la fois sur l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger.
Pour Liess Boukraa, directeur-adjoint du Centre africain d’études et de recherches sur le terrorisme, financé par l’Union africaine, "il n’y a plus d’Al Qaïda au Maghreb islamique. Il existe ce que j’appelle Al Qaïda au Sahel islamique".
Cette présence accrue d’Al Qaïda au Sahel préoccupe de plus en plus les chancelleries occidentales, qui doivent déjà s’inquiéter des sanctuaires dont dispose l’organisation au Yémen et en Somalie.
L’immensité de la région et la porosité des frontières rendent incertaine l’action des gouvernements concernés, qui manquent d’hommes et d’équipement pour sécuriser une zone riche en pétrole, en gaz et uranium et autres ressources fortement convoitées par les compagnies internationales.
L’augmentation des enlèvements de touristes étrangers, de membres d’ONG et de diplomates dans la région l’an dernier place les gouvernements de ces pays dans l’obligation de mettre en pratique leur engagement à coopérer davantage dans la lutte contre Al Qaïda.
PAIX RELATIVE
"L’année qui vient dira ce que peut faire l’Algérie avec ses voisins du Sud pour endiguer l’expansion de ces diverses organisations dans les régions frontalières", estime Anne Giudicelli, spécialiste du Maghreb à Terrorisc, une entreprise de conseil sur les menaces de nature politique et sécuritaire.
"Les Américains ont commencé à y mettre leur nez et les Européens vont être davantage impliqués. Beaucoup dépend de ce qui se passera dans cette zone", ajoute-t-elle.
A des milliers de km de là, la côte méditerranéenne, où habitent l’essentiel des 35 millions d’Algériens, jouit d’une paix relative après des années de violences qui ont fait dans les années 1990 près de 200.000 morts.
Les attaques ont sensiblement diminué ces dernières années, même si une série d’attentats suicide ont coûté la vie à des centaines de personnes en 2008 et au premier semestre de 2009.
Depuis juillet, les insurgés n’ont engagé qu’une seule opération d’envergure en abattant sept policiers en octobre.
"Le dernier ramadan en Algérie a été le plus calme jamais enregistré depuis 15 ans", a souligné lors d’un récent séminaire Richard Barrett, coordinateur de l’équipe des Nations unies chargée de contrôler les activités d’Al Qaïda et des taliban.
En Kabylie, surnommée au plus fort des combats "Le triangle de la mort" pour la forte présence des insurgés dans ses contrées montagneuses, le changement de climat est particulièrement perceptible.
Dans les villages où chacun se terrait chez soi la nuit tombée par peur des attentats ou des exécutions, on voit aujourd’hui les parents envoyer leurs filles à l’école, ignorant les menaces des extrémistes religieux, démentis il est vrai par les fatwas (édits) des imams.
A Boumerdes, un directeur d’hôtel s’est même enhardi à afficher ostensiblement le panneau "bar" dans le hall de l’établissement, une vision inimaginable il y a encore quelque temps.
Version française Pascal Liétout
OPINION : Non, Je ne suis pas arabe et je ne pourrais être que kabyle.
LE MATIN DZ (Algérie)
OPINION : Non, Je ne suis pas arabe et je ne pourrais être que kabyle.
H. Mekdam, département jeunesse et université, MAK-France
mercredi 6 janvier 2010
« To be or not to be, that’s the question ». Cette question existentielle posée par Shakespeare, il y a déjà des siècles, revient au devant de la scène médiatique algérienne sous forme de « Sommes-nous, ou pas, arabes ». Suite à la terrible escalade de violence, physique et verbale, médiatique et politique, qui a émaillé le « Match » Algérie/Égypte du 18 Novembre dernier, des voix se lèvent pour décréter, comme par désenchantement, « la fin de la communauté arabo-musulmane »(1) à l’image de l’ancien ministre français, délégué à la promotion de l’égalité des chances, Azouz Begag et d’autres, plus modérés, pour appeler à revoir, comprendre remettre en cause, l’identité algérienne qui serait finalement pas arabe, et par ricochet, peut être aussi pas musulmane. Kamel Daoud, du Quotidien d’Oran, repris par Le Matin.dz, appelle cela « la décolonisation horizontale » (2).
Écartant Azouz Begag, citoyen français, ex-ministre de la république française de surcroit, et déniant lui la parole. Malgré son statut de chercheur au CNRS, il n’aurait pas le droit de s’exprimer sur son pays d’origine ni d’y émettre un avis, même savant, car ce serait de « l’ingérence étrangère », devise chère aux gouverneurs algériens mais reprise en boucle, dans un nationalisme désuet et aveugle par tout algérien « jaloux de son pays » et penchons-nous sur la contribution, brillante a priori, du journaliste algérien « et fière de l’être » Kamel Daoud qui a subjugué les internautes, et certainement ses lecteurs, et a collectionné les congratulations. Une contribution qui ne caresse pas dans le sens du poil, du politiquement correct, mais qui ne va pas, non plus, dans le sens de l’histoire. Une contribution « limpide » et « courageuse » mais pleine d’implicite et de« cens caché »(3).
C’est moins une déclaration de guerre contre l’arabité, mais ce n’est pas une déclaration d’amour à la Kabylie. Bien au contraire, c’est un pamphlet contre la « berberité », comprendre la Kabylie qui, selon l’auteur, est la cause de tous les maux de l’Algérie et surtout de son désaroi identitaire, preuve à l’appui :Il a fallu une rencontre sportive entre deux pays « frères », suivie d’un déluge d’insultes et de coups mutuels, pour que le journaliste, et à travers lui les autres, se pose la question de l’identité algérienne en remettant en cause son arabité qui n’est, finalement, qu’« alimentaire ». Autrement dit opportuniste et rentière. Effectivement l’arabité n’a servi que les successifs dictateurs algériens, de Ben Bella, son chantre par excellence, qui décréta, déjà, à l’aube de l’indépendance par le fameux triptyque que « nous sommes arabes » et affirmer ainsi sa soumission totale au parrain et Grand frère égyptien, à Bouteflika, son serviteur le plus servile, qui jura, aussi, en pleine décomposition, baptisée à l’occasion « réconciliation », nationale et face à des millions de kabyles, qui attendaient un geste d’apaisement et de reconnaissance de ce messie autoproclamé et qui flirte aussi bien avec la langue de voltaire qu’avec celle d’El jahidh, que Tamazight ne sera jamais langue officielle, insistant ainsi sur le déni commis par ses prédécesseurs et confirmant son inféodation à ses Émirs lointains dans l’Arabie, ses protecteurs dans sa traversée du DESERT.
La politique économique de celui-ci atteste de l’arabisme zélé du personnage en offrant les marchés juteux de la téléphonie mobile et du bâtiment aux égyptiens, au détriment des opérateurs nationaux, pendant que les braconniers émiratis et saoudiens chassaient les dernières gazelles du Sahara algérien. Le tout couronné par des méga concerts, animés par Majda, Raghib et autre Nawel, célébrant de la sorte l’arabité au grand dam de l’Égypte. Tous les algériens et surtout les algériennes connaissent leur chansons au même titre qu’ils vénèrent Mahmoud Yacine et Yamina rizk, dieux sacrés de la télévision, non égyptienne mais, algérienne.
Entre les deux il y avait Boumedienne, poulain du premier et parrain du dernier, architecte et défenseur de cette arabité, tant décriée, en arabisant l’école avec toujours la bénédiction de l’Egypte qui envoyait des milliers de coopérants pour apprendre aux potaches algériens l’Alif Baa en ramenant aussi dans leurs valises les fetwas de Qotb et autre El ghazali, des fetwas qui déboucheront, des années plus tard, sur un génocide humain, culturel, intellectuel et économique. Tout cela a échappé à notre respectable journaliste qui, à aucun moment de sa « brillante » contribution, n’y fait, au moins allusion. Je peux comprendre qu’il ne se mêle pas de la politique mais il doit savoir que l’identité est avant tout politique. Notons au passage que ces trois vautours de la politique, complexés de l’identité qu’ils sont et éternels inféodés à l’Egypte sont oranais. Ils viennent de l’ouest algérien, probablement du même patelin que l’auteur de l’article, ce qui justifie son esquive et son passage sous silence. Nommer les choses et mettre des mots sur les maux, afin de mieux comprendre, peut rendre mal à l’aise pour un certain temps mais le salut ne peut venir de la feinte et de tartufferie, voire de la complicité et de l’omission.
M. Daoud, au lieu de se pencher sur la Genèse de cette maladie, qu’il découvre « guérissable », et déceler le microbe, ou les microbes, qui gangrène le corps algérien, afin de l’éradiquer, découvre aussi, par la même occasion, que « Nous avons ressenti le besoin d’être nous-même » et que « Nous n’avons pas besoin d’être arabes pour être musulmans ni d’être musulmans pour être algériens ». Quelle superbe découverte ! Fait-il sciemment ou pas ? Je ne peux le savoir, mais oublie-t-il que, depuis l’indépendance, un grand nombre de ces algériens disent exactement la même chose, sans qu’une oreille daigne les écouter. Ces algériens qui n’ont jamais renoncé à leur algérianité mais qui ont refusé l’arabité, sans pour autant contester l’arabité des autres. Ces algériens qui ont beaucoup donné pour que l’Algérie ne serait qu’algérienne. Personne ne les a entendu ou plutôt personne n’a voulu les entendre. Un rappel des faits pourrait rafraichir la mémoire aux amnésiques et éventuellement la remplir aux ignorants.
C’est dans le silence complice que Abane Ramdane a été exécuté en 1957, c’est dans le silence complice que les militants du FFS ont été liquidés en 1963. C’est dans le silence complice que les militants du MCB ont été emprisonnés et torturés dans les années 80. Idem pour les fondateurs de la Ligue Algérienne des droits de l’Homme en 1985. C’est dans le silence complice qu’un million d’écoliers kabyles a boycotté l’école algérienne en 1994. C’est dans le silence complice que Matoub Lounès a été assassiné en 1998. C’est dans le même silence complice que 127 jeunes kabyles ont été lâchement abattus par les gendarmes algériens. Ces algériens « de seconde zone », à défaut d’être « des amazighs de première zone », n’ont pas attendu un match de football pour clamer que « Nous n’avons pas besoin d’être arabes pour être algériens » et plus clairement pour les sourds « Nous ne sommes pas arabes ». Donc la question, oh combien importante, de l’identité algérienne ne date pas d’hier. Des fleuves de sangs ont été versés, Monsieur Daoud. Ce volet de l’histoire contemporaine de l’Algérie a été aussi occulté par le journaliste qui pose naïvement, et malheureusement, très tardivement, la lancinante question de « qui sommes-nous ? ». Occulté mais pas ignoré, en tous cas, puisque Kamel Daoud , dans sa quête identitaire, refuse d’être « une brebis capturée par un chant de sirène non comestible » car dans lequel cas il ne serait qu’un « Berbère ? Berberiste ? Autonomiste ? Culturaliste ? Curieusement les quatre qualificatifs choisis font référence uniquement, et exclusivement, à la Kabylie. Berbère et culturalise viennent des années 80. Ils qualifiaient les militants du MCB (Mouvement Culturelle Berbère). Berberiste vient de très loin, de 1949 lors de la crise Anti-berberiste où l’on a exclu et même exécuté des militants de PPA-MTLD, (comme Imache Amar, Mbarek at Menguellet et Amar Ould Hamouda pour ne citer que ceux là) pour la simple raison qu’ils s’opposaient au choix exclusif de l’arabité comme idéologie du futur Etat Algérien en latence, et affirmaient ainsi que l’amazighité aussi fait, et fera, partie de l’identité nationale. Autonomiste fait allusion, explicitement, au MAK ( Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie).
Ainsi M. Daoud refuse, dans sa fuite de l’arabité, aussi d’être ou d’être assimilé, pas au berbère/amazigh, ce qui n’est pas une exclusivité de la Kabylie, mais surtout pas au kabyle tout court, ce qui n’est pas facile à dire, et même à écrire sous la plume du journaliste du Quotidien d’Oran applaudi. Il lui préfère, par une incroyable parabole, le signifier, le montrer et l’indexer par une magique formule « ...des maquis de l’identité poussés vers la montagne et le radicalisme, prompts à l’exclusion et fascinés par des retours impossibles vers des origines privatisées, folklorisées » et tout cela n’est que l’autre mal dérivé de l’obsessionnel refus de l’arabité de Kamel Daoud. Bravo l’artiste (plutôt que le journaliste), incroyable raisonnement : Si la kabylie s’arabise elle tombera dans le délire identitaire qui s’est emparé subitement de vous et de vos semblables, de vos compatriote j’allais dire, et si elle s’entête à ne pas perdre son âme, en s’attachant à sa langue, ses us et se valeurs, universelles par ailleurs, c’est qu’« elle est radicaliste, prompte à l’exclusion » . Je ne connais pas meilleure manière de tuer son chien en l’accusant de rage. Il faut attendre le passage suivant pour comprendre réellement le propos de l’auteur et à travers lequel on peut, sans peine, se rendre compte que ce qui dérange, après l’arabité, le porte parole des Lost identitaires, c’est la kabylité. Avec la question :« Pourquoi lorsqu’on parle de l’amazighité des algériens on tourne le regard automatiquement vers la Kabylie et pas vers le sud ou l’ouest ou le reste du pays et des algériens ? » l’interrogateur confirme ses intentions et « le masque » tombe. Dans la fièvre existentielle qui s’est emparé de l’auteur, et pour apaiser ses douleurs et soulager ses souffrances, la kabylie reste l’ultime sacrifice. Comme le pigeon blanc égorgé pour les femmes enceintes, chez nous, et qui emporterait avec lui tous les maux du foyer et toutes les malédictions.
Tout le monde, et notamment l’algérien, connait la signification du maquis. Depuis la guerre d’indépendance jusqu’au terrorisme islamiste le maquis signifie prendre les armes et défendre sa « cause » et cela ne peut se faire que dans le maquis, autrement dit la montagne (adrar). Depuis quand la Kabylie, car c’est bien d’elle qu’il s’agit, contrairement aux autres, a pris les armes pour défendre sa « cause » ou même pour se défendre ? Cela ne s’est pas vu même lorsque le régime algérien abattait, de sang froid, ses enfants. Depuis quand la Kabylie est prompte à exclure, une personne, une religion ou même une culture quand ils ne sont pas conquérants ? Depuis quand la Kabylie a « privatisé ou folklorisé ses origines » alors qu’elle ne cessait de réclamer l’amazighité pour tous les algériens, jusqu’au point de renier sa kabylité ( car une grande nuance existe entre les deux concepts, l’un est général et générique, l’autre pertinent et spécifique) et la démocratie pour toute L’Algérie. Cette Kabylie qui depuis un demi siècle ne cesse de donner ses enfants comme chair à canon pour la libération, la réappropriation puis à la démocratisation de l’Algérie. Cette Kabylie qui ne veut pas sombrer dans le sommeil identitaire car sachant pertinemment que celui qui ne connait pas son histoire est condamné à la revivre.
Cette Kabylie qui a offert les meilleurs de ses enfants pour l’Algérie car, pour elle, être kabyle c’est nécessairement être algérien et être algérien suffit humblement pour être kabyle. Cette Kabylie qui ne voulait pas d’une Algérie arabe et encore moins berbère, mais simplement d’une Algérie algérienne, c’était le rêve de Abane et de Didouche. A ce stade d’intox et de désinformation « La peau »n’est plus noire mais arabe et « le masque » n’est plus blanc mais algérien.
Pour ma part, et pour des millions d’algériens comme moi, la question qui vous chagrine et qui vous met dans ce pitoyable état, cette fameuse question ne m’effleure même pas l’esprit. Je sais qui je suis. Je le savais le jour ou ma mère m’a mis au monde, quand je commençais à balbutier : « yemma, vava, dadda, yaya » et je prononçais mes premiers mots, car mes anges me parlait kabyle comme disait Takfarinas. Je le savais le jour ou je reçus une gifle du directeur de l’école primaire de mon village parce que je parlait kabyle dans la cour de recréation, ce que l’institution m’interdisait. Je le savais en écoutant ferhat chanter aattar, nekkini id nnigh et tahia barzidane ; Matoub chanter lwed-aissi et aghourrou, ce que la télévision algérienne ne diffusait pas. je le savais, lycéen, en lisant les chemins qui montent de Feraoun et la colline oubliée de Mammeri, ce que l’école algérienne ne m’enseignait pas. Je le savais quand des jeunes kabyles tombaient sous les balles explosives des gendarmes algériens, exécutant les ordres de leur sinistre tuteur, ministre de l’interieur, sieur Zerhouni, bizarrement originaire de l’Ouest aussi. Je le savais, étudiant, un certain 19 Mai 2001, à la cité universitaire de Hydra, à Alger, quand d’autres étudiants algériens de différentes provenance, et devant notre tristesse et notre désaroi face au carnage en kabylie, jouissaient de fêter la journée de l’étudiant, et de tabasser, avec le soutien des habitants des bidonvilles avoisinants et devant le regard du directeur de la résidence, les étudiants kabyles qui n’avaient pas le cœur à la fête. Voici ce que représente pour moi l’algérianité et ces pour ces raisons que je la rejette. Comme vous ne voulez pas être amazigh de seconde zone je ne veux pas être, et je ne serai jamais, un algérien de seconde zone. Je suis amazigh au même titre que les français, les espagnols et les italiens sont latins. Cela ne les a pas empeché de s’émanciper chacun dans sa langue et sa culture. Je suis kabyle, ma langue maternelle est le kabyle,je suis né et j’ai grandi en Kabylie, je ne pourrais être autre chose. Je n’ai pas attendu le MATCH pour savoir qui suis-je. Toutes les injustices et tout le déni que j’ai subi, moi et les miens, m’ont apporté la réponse . Libre à vous d’être arabe de seconde zone ou algérien de première. Concernant le MAK( Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie) auquel il est fait, insidieusement allusion, journaliste que vous êtes, vous devriez savoir qu’il n’est ni un mouvement séparatiste, ni extrémiste et encore moins raciste(4). C’est un mouvement qui a vu le jour dans le sang et les larmes, pendant le printemps noir de Kabylie, quand des jeunes kabyles désarmés, manifestant encore une fois pour plus de liberté et de démocratie en Algérie, tombaient sous les balles explosives du pouvoir algérien sans qu’une voix, de l’Est ou de l’Ouest, s’élève pour dire « arrêtez, ces jeunes sont les nôtres et ce qu’ils revendiquent est le nôtre ». C’est la cristallisation de tous les combats, et de toutes les revendications portées par la Kabylie, revendications qui sont, finalement, aussi « mal partagées ». L’autonomie de la Kabylie, dans un cadre national, est seule garante à même de protéger ses enfants, de promouvoir sa langue et sa culture, de réaliser ses aspirations de progrès, de laïcité et de modernité(5). Ces aspirations qui font peur au pouvoir algérien qui interdit au président du MAK, Ferhat Mehenni, de rentrer dans son pays, pays auquel son père s’est sacrifié et, à travers ses sous-traitants tunisiens(6), de l’empêcher même de voir sa famille, le tout dans un silence absurde de la presse algérienne « indépendante » !
Vous ne devriez pas avoir honte, de ne pas être kabyle, M. Daoud. Car à défaut d’être « une brebis capturée, par un chant de sirène non comestible » vous ne seriez qu’une brebis galeuse reniée par le troupeau et abandonnée par le berger. Et au lieu de défouler sur la Kabylie, éternel cauchemar des déracinés de l’idéologie et des oubliés de l’histoire cherchez remède à vos maux du coté de la psychologie et « Sentez-vous bien quand vous vous dites arabe ». Vous n’avez pas trop le choix car comme le dit le grand Lounis :« laslik izeglik win tebghid yugik mliyid wi ikilan » Je traduit, car apparemment cette langue kabyle qui me vient des fins fonds de l’antiquité, malgré les aléas de l’histoire, jalousement protégée par mes ancêtres contre les envahisseurs du Nord et d’Orient, et soigneusement transmise par mes grand-parents malgré le déni et l’oppression, est « mal partagée », comme si , au final, c’est aux kabyles d’aller « kabyliser » des gens qui ont, depuis longtemps troqué leur amazighité, de gré ou de force, contre des honneurs éphémères et des identités empruntées :« Ton origine t’a renié, celui que tu veux t’a refoulé, dis moi qui est-tu ? »
Cette kabylie orgueilleuse, comme une grande dame qu’on ne peut atteindre, aux heures des combats qu’elle mène n’inspire, dans le meilleure des cas, que la jalousie et l’envie de la conquérir, et au pire la méfiance et l’envie de la détruire. Et si elle tient à son identité, et la dessus elle ne se pose pas de question, ce n’est pas un retour impossible aux origines incertaines mais une implantation dans le cœur de l’histoire qui la projette dans l’avenir. Un avenir de paix et de tranquillité. Un avenir de progrès et de développement. Un avenir de reconnaissance et d’ouverture. Un avenir meilleur que l’ensemble algérien ne peut pas lui offrir. Contrairement à l’algérianité bien décrite par le journaliste « Dedans, il n’y a encore ni palmiers, ni oliviers, ni contes, ni traces, ni cimetières d’ancêtres, ni signes exhumés » un vide en gros, un grand vide, la Kabylie a ses oliviers et figuiers( tizemrine akw tnaqline), ses contes et ses légendes (tiqsidine akw tmuchouha), ses traces et ses racines(izourane) et c’est exactement ce que l’algerianité, à défaut de ne pouvoir le lui prendre, a voulu détruire. L’algerianeté ne serait pas aussi vide si elle a pu conjuguer, et réunir en symbiose, la Kabylie et ses oliviers, le Sahara et ses palmiers (et son pétrole), l’Algérois et ses orangers, l’Oranie et ses vignes, le Constantinois et ses chênes. Cela s’appelle la Terre M. Daoud et ce n’est pas dénué de sens. C’est en fin de texte que le chercheur d’os découvre qu’« en voulant savoir qui nous sommes, nous sommes remontés à plus loin que la colonisation française, pour retomber dans les travers d’une colonisation plus ancienne et que nous avons confondu avec notre portrait que renvoie notre terre ». Chassez le naturel, il revient au galop dit le proverbe. A force d’ignorer son aliénation on retombe dans sa défense. Il n’y a pas de décolonisation verticale ni oblique ni horizontale. Il y a une seule et unique décolonisation, elle est symbolique, historique, idéologique et culturelle. C’est une décolonisation politique. Le jour ou les intellectuels algériens, les journalistes et les écrivains commencent à bannir l’incartade et à dire ce qu’elles sont les chose, réellement, à montrer la voix aux populations et à traduire leurs aspirations, à cesser d’invectiver les autres en se remettant en cause, à prendre le pari de l’intelligence et non celui de l’allégeance, à nommer le totalitarisme et descendre les fossoyeurs des identités, ce jour la les colonisateurs, tous les colonisateurs tomberont et l’oranais, l’algerois, le kabyle, le chaoui, le targui retrouveront leurs identités et vivront pleinement leurs spécificités. Ce n’est que de la sorte que tout un chacun, en s’émancipant des tutelles choisies ou imposées fera partie intégrante de la communauté nationale, communauté à la fois diverse et unie, ce jour là l’Algérie ne sera pas vide. Elle ne sera pas non plus assassine et corrompue. Elle donnera une place à ces peuples qui la composent, elle saura honorer ces hommes et ses femmes qui l’ont libéré ( ma pensée va à Djamila Bouhired (7) qui se plaint de sa misère à la présidence au moment au les joueurs algériens gagnent des sommes hallucinantes pour la qualification en coupe du monde(8) ), à connaître son histoire pour, enfin envisager l’avenir. L’identité des peuples ne peut être l’effet d’improvisation forcenée au gré d’une victoire, sportive soit-elle ou autre. C’est un héritage inconditionnel, perpétué et protégé par des générations qui se succèdent. En attendant la Kabylie a tracé son chemin, celui de l’autonomie, son seul espoir et son seul salut sur la terre de ses ancêtres. Les retardataires suivront ou à défaut, périront dans le sommeil identitaire et rejoindront les poubelles de l’histoire.
H. Mekdam, département jeunesse et université, MAK-France
Notes : (1) Azouz Begag et C. Delorme, La fin de la communauté arabo-musulmane, lemonde.fr, 04/12/09. (2) Kamel Daoud, L’inévitable décolonisation horizontale, lematindz.net , 21/12/09. (3) Daniel Gaxie, Le cens caché, editions du Seuil, Paris 1978. (4) PAK, projet pour l’autonomie de la Kabylie, mak.makabylie.info (5) H. Mekdam, Pourquoi l’autonomie de la kabylie, afrique-du-nord.com, 23/04/09 (6) Ferhat mehenni refoulé, tsa-algerie.com, 11/12/09. (7) Djamila Bouhired, je vous demande de ne plus nous humilier, lematindz.net , 13/12/09. (8) Cadeau de qualification au Mondial, tsa-algerie.com, 22/12/09.
http://www.lematindz.net/news/2908-...
Areva finance ses "juges"
L’Express.fr - 05/01/2010
Areva finance ses "juges"
L’ONG Sherpa a reçu 80 000 euros du groupe nucléaire
mercredi 6 janvier 2010Sherpa, une ONG internationale qui chasse les impunités nées de la mondialisation et collectionne les procès à l’encontre des multinationales, a reçu 80 000 euros d’Areva.
Pour le milieu associatif, la pilule est dure à avaler. Sherpa, le réseau international de juristes qui chasse les impunités nées de la mondialisation et collectionne les procès à l’encontre des multinationales, a reçu 80 000 euros d’Areva, en deux virements (juin et novembre 2009). Un lien d’argent qui jette le trouble sur le combat de cette ONG créée en 2001, à l’initiative de Me William Bourdon, ancien dirigeant de la Fédération internationale des droits de l’homme.
Leurs relations avaient pourtant mal commencé. Depuis 2002, Sherpa et la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), une ONG basée à Valence, multiplient les enquêtes au Niger et au Gabon pour dénoncer la situation sanitaire et environnementale autour des mines d’uranium du leader du nucléaire français. En 2007, Sherpa menace de poursuivre le groupe pour "mise en danger d’autrui, homicides involontaires et faute inexcusable". Areva engage alors des négociations avec Sherpa, rejoint par Médecins du monde, mais lâché par la Criirad, sceptique sur la démarche. En juin dernier, ils signent un accord sur la mise en place d’une procédure d’indemnisation et d’un suivi sanitaire local des salariés. C’est dans ce cadre que Sherpa demande à Areva de... participer aux coûts des études de terrain (280 000 euros).
Sans recettes et financièrement sur la corde raide, Sherpa, qui s’est séparé de six de ses sept salariés, a pris le risque de brouiller le message. Joseph Breham, avocat et membre du conseil d’administration de l’ONG, assume : "C’était ça ou couler."
Bamako/Accusé d’être à la solde d’Al Quaïda : NORDINE Baby passe 9 jours à la BIJ
La Situation politique et sécuritaire au Mali
Accusé d’être à la solde d’Al Quaïda : NORDINE Baby passe 9 jours à la BIJ
Nouvel Horizon, 06/01/2010
Chauffeur de taxi, Nordine Baby, de l’ethnie tamacheq a été la cible d’un amalgame d’interpellation de la part des porteurs d’uniformes au motif qu’il aurait entretenu des relations avec des éléments d’Al Qaïda installés à Bamako. Nordine, Choqué par les faits s’est rendu dans notre rédaction le lundi 04 janvier dernier pour relater les faits.
De notre entretien avec le supposé complice des éléments terroristes, il ressort que M. Baby est installé à Badalabougou en Commune V du District de Bamako et précisément auprès des anciens locaux du 4ème Arrondissement de la police, où il vit avec sa famille.
En effet, il a quitté le Nord du Mali pour rejoindre la capitale Bamako dans les années 1990 pour échapper à la persécution du groupe Ganda-Koï. A son arrivée, il se lança dans le métier d’apprenti-chauffeur. C’est ainsi qu’il décrocha son permis de conduire en 2003.
Après l’acquisition de ce sésame, il conduisait dans un premier temps les véhicules des particuliers. De cette phase, il s’est lancé dans le transport en commun via les taxis.
Dans cette foulée, le lundi 21 décembre quand il transportait deux clients du Grand marché à Banankabougou-Séma, il fut appréhendé au niveau du feu tricolore dernière le ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies par les éléments de la Brigade d’Investigation Judiciaire (BIJ). Et immédiatement conduit dans les locaux de la BIJ.
Au niveau cette brigade, on lui a reproché de transporter chaque soir entre 20 et 21 heures deux arabes de Kalanbancoro au Centre ville pour qu’ils puissent retirer des billets d’Euro dans une banque de la place. M. Baby répondra aux agents de sécurité qu’il n’y a aucune relation entre lui et les arabes dont il est question et il ajoute qu’il ignore d’existence d’éléments affiliés à alqaïda qui résident au Mali.
A la suite du démenti du chauffeur de taxi, son domicile fut perquisitionné ou des “kitabs” (livres coraniques) et des cassettes appartenant à une vieille dame où M. Baby se trouve en location ont été enlevés et mis sous scellé. Puis, M. Baby a été présenté au procureur de la République du tribunal de la Commune III du District de Bamako. A la suite des interrogatoires, Nordine a été finalement relâche par faute de preuves. Tout de même, il fut privé de sa liberté pendant 9 jours passés en détentions.
En conclusion de l’entretien qu’il nous a accordé, Nordine Baby se dit surpris par le comportement des agents de sécurité et même de la justice car, selon lui l’interpellation a été faite en raison de la couleur de sa peau blanche. Et il se demande si un touareg n’est pas un citoyen ordinaire dans la capitale.
Un touareg n’a-t-il pas le droit de conduire un taxi à Bamako ?
Mamoutou DIALLO
Nouvel Horizon, est seul responsable du contenu de cet article
mercredi 6 janvier 2010
FFR/ A l’autel de la Paix
A l'aube de ce nouvel an, le FFR se félicite de la remise quasi-totale des armes par tous les fronts, et du retour imminent des ex-combattants.
Une étape du processus de Paix vient de finir, une autre est en passe d'être entamée, car comme le disait le Président du FFR à Sirthe en avril dernier, « il est plus difficile de faire la Paix que de faire la guerre ».
Cette évolution du processus fait suite aux efforts de Paix consentis par le Président de la République son Excellence Mamadou Tandja, à travers la personne du Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur Mr Albadé Abouba. Ce dernier mérite une reconnaissance particulière, car en plus de n'avoir ménagé aucun effort pour le dialogue et le retour de ses frères, il a investi sa propre personne pour que les deux parties ne perdent espoir dans ce long chemin semé d'embuches qu'est celui de la Paix. Il en est de même du Comité National de Paix présidé par le Gouverneur d'Agadez Mr Abba Malam Bocar.
L'expérience des membres de ce Comité, et les conditions de travail si elle sont garanties par le médiateur et le Gouvernement, notamment à travers une officialisation et un élargissement du Comité aux représentants des fronts, pourra certainement garantir un retour durable de la Paix dans notre Pays, et une lutte concertée contre le banditisme résiduel, et le terrorisme frontalier qui menace la Paix retrouvée.
Désormais, il est du ressort des ex-fronts, de recenser leurs ex-combattants, et les domaines de réinsertion de ces derniers, afin que le gouvernement puisse avoir de la matière pour une aide à la Décision.
L'Avenir et l'après Paix sont du ressort de l'autorité politique nationale, car le désir de Paix qui s'est traduit par le dépôt des armes et les différentes mesures gouvernementales d'apaisement méritent une attention particulière et un programme national de réinsertion dont les ex-combattants bénéficieront pour la construction d'un Niger dynamique et uni.
Tout notre Espoir réside dans la stabilité, souhaitant que la 6ème République soit celle du Consensus, du Mérite et du Travail, et celle de Femmes et d'Hommes qui porteront haut et fort l'écho de l'appel à la Paix.
Nous rendons un vibrant hommage au Médiateur sans l'aide duquel nous n'en serons pas là. Le Guide de la révolution Libyenne, son Excellence Mouamar Al Gaddafi, a prouvé qu'il est de ceux qui veulent construire un Continent Uni, où la Coopération Sud-Sud n'est plus un mirage. Il a été le seul qui a aidé le Niger pour sortir du gouffre de ce conflit fratricide, tandis que tous les autres voisins de notre Pays nous regardaient dans l'indifférence la plus totale.
Nous rappelons par la même occasion, que le processus de Paix ne fait que commencer, ce sera un long sentier dont la traversée nécessite l'appui du Guide d'Al Fatah, et donc les moyens promis doivent être mis à disposition afin de concrétiser les projets de développement qui occuperont utilement notre Jeunesse.
La Paix doit être une construction Nationale, et c'est pour cela que nous en appelons aux leaders de l'opposition, afin de revoir leur indifférence quant au processus de Paix actuel.
Rien ne se fera sans cette Paix, et donc le dialogue politique qui s'installe doit prendre ce facteur en compte, et pousser les différents acteurs de l'opposition, à Participer à l'œuvre de construction Nationale du Président Tandja.
Enfin, nous lançons un appel solennel pour l'organisation du Forum National « Paix et Réconciliation », une initiative du Chef de l'état, qui pourra être le lieu de réunification du tissu national, et l'appel au Forum économique afin que nos partenaires économiques puissent appuyer cet effort de Paix.
Le Front
Le MNJ, principale faction rebelle touarègue du Niger, restitue son arsenal de guerre
APA - 06/01/2010
Le MNJ, principale faction rebelle touarègue du Niger, restitue son arsenal de guerre
mercredi 6 janvier 2010
APA-Niamey (Niger) La principale faction de la rébellion touarègue au Niger, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), a remis officiellement ses armes au cours d’une cérémonie près de la cité minière d’Arlit (1300 km au nord du Niger), en présence du ministre de l’Intérieur et du chef d’Etat major particulier du Président Mamadou Tandja, selon des images diffusées mercredi par Télé Sahel, la télévision nationale.
Cette remise d’armes fait suite à la reddition du mouvement rebelle qui a symboliquement déposé les armes en octobre dernier, au cours d’une première cérémonie organisée à Sebbha, en terre libyenne, en présence de Mouammar Kadhafi, le médiateur dans le conflit nigérien.
« Nous parachevons ainsi le désarmement intégral (…) et nous invitons les uns et les autres à s’inscrire dans une dynamique de paix qui pourra faire développer le nord du Niger » a dit Albadé Abouba, le ministre d’Etat en charge de l’Intérieur et de la Sécurité publique.
Albadé Abouba a promis l’engagement du gouvernement nigérien à accompagner les efforts en vue d’un retour définitif de la paix dans la partie septentrional du pays, en proie à une insécurité quasi résiduelle.
De son côté, le Président du MNJ, Aghali Ag Alambo, a fait part de sa « disposition » à travailler pour le retour total de la paix dans le nord du Niger, secoué ces deux dernières années par une rébellion, éclatée en trois fronts, lesquels ont tous déposé les armes.
Arrivé dans la cité minière d’Arlit en compagnie d’une soixantaine de véhicules 4X4 à bord desquels se trouvaient des éléments de son mouvement, il a restitué un important arsenal de guerre constitué d’armes lourdes, de mines antichar et diverses munitions.
Crée en 2007, le MNJ revendique quelque 3000 combattants qui renoncent ainsi à la lutte armée, en acceptant l’offre libyenne d’aider à leur réinsertion sociale et économique, dans le cadre d’un programme de désarmement intervenu après leur reddition consacrée par une amnistie accordée aux ex combattants par le Président Mamadou Tandja.
Le Front patriotique nigérien (FPN) et le Front des forces pour le redressement (FFR) de la figure historique de la première rébellion touarègue des années 1990, Rhissa Ag Boula, ont également accepté l’offre du médiateur libyen de remettre les armes.
La région d’Agadez où opèrent plusieurs compagnies étrangères est riche en uranium. Depuis février 2007, cette région fait face à une rébellion armée conduite par des groupes touaregs qui revendiquent davantage de meilleures conditions pour les populations du nord du Niger.
Les affrontements entre l’armée et les éléments de la rébellion touarègue exacerbés par de nombreux cas d’explosion de mines attribués aux insurgés, ont fait à ce jour officieusement plus de 80 soldats et environ 200 rebelles tués ainsi que plusieurs morts et blessés parmi les civils.
Ces richesses minières, exploitées depuis 40 ans dans le nord du Niger ont habituellement servi de détonateur à la rébellion touarègue au début des années 1990 ainsi que le soulèvement en février 2007 de l’insurrection menée par le MNJ.
Niamey a officiellement entamé des rencontres avec les factions rebelles en avril dernier lorsque le ministre de l’Intérieur, Albadé Abouba, qui conduisait une forte délégation en Libye avait affirmé que les rebelles touaregs, constitués en trois factions, ont accepté de rendre les armes et de participer à des négociations de paix.
DS/od/APA 06-01-2010
Nucléaire : Le CRIIRAD dénonce les mensonges d'AREVA sur le «nucléaire propre»
Nucléaire : Le CRIIRAD dénonce les mensonges d'AREVA sur le «nucléaire propre»
Les débats sur l'impact environnemental et sanitaire de l'industrie nucléaire fait rage en France, où le géant AREVA surfe sur la politique nucléaire réaffirmée par le président français, Nicolas Sarkozy. Après les déclarations tapageuses de la présidente du groupe, Anne Lauvergeon, sur la prétendue «propreté» de l'énergie nucléaire, Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire et chef du laboratoire de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) dénonce dans une interview accordée au site Enviro2b, les mensonges de l’industrie nucléaire qui minore ses émissions de CO2 et ses déchets radioactifs, évalués notamment à 7,5 millions de tonnes au Gabon.
Que répondez-vous à Anne Lauvergeon, présidente d'AREVA, lorsqu'elle affirme que l’énergie nucléaire est «propre» ? «Anne Lauvergeon dit que le nucléaire ne fait pas de CO2. C’est une affirmation totalement erronée. C’est pourtant une information reprise régulièrement dans la presse notamment… Cela fait partie des informations fausses que l’industrie nucléaire véhicule depuis maintenant très longtemps. Avec deux grands mensonges : faire croire aux gens que l’énergie nucléaire ne fait pas de CO2 et qu’elle ne fait que très peu de déchets radioactifs, et qu’on sait parfaitement les gérer.
Lorsque l’industrie nucléaire affirme que cette énergie ne fait pas de CO2, c’est faux parce qu’à chacune des étapes de la production et de l’utilisation de l’énergie nucléaire, il y a des rejets de CO2.
Quelle est la nature de ces émissions de CO2 et dans quel volume ? L’extraction par exemple de l’uranium par des filiales d’AREVA au Niger nécessite de l’énergie. Les pelles, les camions et les machines utilisés pour l’extraction fonctionnent au fioul et grâce à une centrale thermique au charbon extrêmement polluante.
Lorsqu’on évoque l’énergie nucléaire, il faut l’analyser du début, sur la mine d’uranium à la fin, c’est-à-dire le retraitement, pour ce qui concerne la France. Ce qui est frappant, c’est qu’à chaque étape, il y a des rejets de CO2.
Tout l’uranium brûlé dans les centrales françaises passe par la Comurhex de Malvesi, près de Narbonne, qui purifie l’uranium naturel pour en faire de l’UF4. Cette usine a rejeté en 2007, selon les propres chiffres d’AREVA, 384 500 tonnes d’équivalent CO2 et d’oxydes nitriques, ce n’est pas rien.
Est-ce que les rejets de l’industrie nucléaire sont chiffrés et transparents ?
Posez la question à AREVA. Il existe de nombreuses études qui démontrent qu’à force d’aller chercher un minerai de plus en plus pauvre en uranium, il faut de plus en plus d’énergie pour accéder à ce minerai. Le bilan énergétique et le bilan carbone de cette filière nucléaire est, et sera à l’avenir de plus en plus dégradé.
Il serait très intéressant qu’AREVA publie un bilan carbone de l’ensemble du cycle du combustible nucléaire. Il faut savoir que même l’usine de retraitement de La Hague, est une des industries qui rejettent le plus de gaz à effet de serre de la région nord-Cotentin, 80 000 tonnes de CO2 en 2007.
Qu’en est-il des centrales nucléaires elles-mêmes ? Pour fabriquer une centrale nucléaire, il faut énormément de béton, ce qui produit évidemment des gaz à effet de serre. Une centrale nucléaire réchauffe directement l’environnement, puisque le rendement d’une centrale est d’environ 30%. Les 2/3 de l’énergie qui sort du combustible sont perdus localement sous forme d’échauffement de l’eau et de l’air.
Par ailleurs, il y a une question qui n’est jamais traitée, sans que je sache pourquoi, c’est la question de la vapeur d’eau, qui est un gaz à effet de serre. Si on veut être scientifiquement juste, lorsqu’on parle du nucléaire, il faut que la filière nucléaire sorte un bilan carbone honnête et scientifique sur toutes ces étapes.
S’agissant des déchets, vous êtes également en désaccord avec les affirmations de la patronne d’AREVA ?
Selon Anne Lauvergeon, le nucléaire ne produit que de toutes petites quantités de déchets. Il faut quand même rappeler que la mine d’uranium représente une première étape particulièrement polluante dans la production nucléaire. Cette extraction produit des quantités énormes de déchets radioactifs.
On dénombre en France plus de 50 millions de tonnes de boues radioactives, résidus de l’extraction de l’uranium. On estime qu’il y en aurait plus de 35 millions de tonnes au Niger et 7,5 millions au Gabon. On ne peut pas appeler ça des petites quantités de déchets.
Comment se situe la CRIIRAD par rapport à des organisations militantes comme Sortir du nucléaire?
L’objectif de la CRIIRAD, c’est que l’opinion publique ait accès à l’information la plus fiable possible sur la radioactivité en général. La CRIIRAD est une commission de recherche qui se base sur des données scientifiques, sans se positionner pour ou contre le nucléaire.
Notre rôle est d’apporter une expertise sur l’impact de la radioactivité, et de fournir aux citoyens comme aux décideurs politiques une information la pus honnête possible. Tout est parti du mensonge de Tchernobyl, au lendemain duquel un groupe de citoyens a estimé nécessaire de disposer de moyens de mesures et d’expertises indépendants.
Comprenez-vous la politique nucléaire française réaffirmée récemment par Nicolas Sarkozy ?
Il ne faut pas laisser croire que l’énergie nucléaire est propre. Après, que les gens décident en toute connaissance de cause, en considérant les avantages et les inconvénients de chaque source d’énergie, qui ont toutes leurs aspects négatifs, c’est leur responsabilité.
Les politiques disposent-ils d’une information transparente dans ce domaine ?
On voit bien l’étonnement de certains politiques comme Jean-Louis Borloo après la diffusion d’une émission d’Elise Lucet sur la France contaminée, dans Pièces à conviction. Pourtant, l’impact des anciennes mines d’uranium en France, révélé sur France 3, est un problème que nous dénonçons depuis 16 ans».
Publié le 23-12-2009 Source : enviro2b Auteur : gaboneco
Environnement : Sherpa reçoit 80 000 euros d'AREVA
© D.R. Le PDG d'AREVA, Anne Lauvergeon, et le fondateur de Sherpa, maître William Bourdon
Environnement : Sherpa reçoit 80 000 euros d'AREVA
http://www.gaboneco.com/show_article.php?IDActu=16434
La polémique est lancée dans le milieu associatif depuis que Sherpa, le réseau de juristes fervent justicier des impunités de la mondialisation, a reçu 80 000 euros du géant français AREVA, contre qui il a engagé plusieurs procédures judiciaires pour dénoncer la situation environnementale et sanitaire sur ses sites de production au Niger et au Gabon. Si ces sommes ont été versées dans le cadre de la conduite des études de terrain sur les sites d'extraction d'uranium de la multinationale en Afrique, cet apport financier met sérieusement en doute la crédibilité l'ONG dans cette affaire.
Le doute plane désormais sur la capacité du réseau de juristes Sherpa a défendre les intérêts des populations locales dans l'affaire des répercussions sanitaires et environnementales de l'exploitation de l'uranium par AREVA au Niger et au Gabon.
L'ONG internationale, réputée pour ses virulents combats contre les multinationales et la défense des intérêts des populations lésées par la mondialisation, a récemment perçu la somme globale de 80 000 euros d'AREVA. La somme aurait été versée en deux fois sur le compte de l'ONG, en juin et novembre derniers.
La crédibilité du réseau de juriste emmené depuis 2001 par maître William Bourdon, ancien dirigeant de la Fédération internationale des droits de l'Homme, est donc sérieusement mise en péril par cette polémique, alors que depuis 2002, Sherpa et la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) multiplient les enquêtes au Niger et au Gabon pour dénoncer la situation sanitaire et environnementale autour des mines d'uranium du leader du nucléaire français.
Ces sommes auraient été perçues dans le cadre d'un accord conclu entre Sherpa et AREVA sur la mise en place d'une procédure d'indemnisation et d'observatoires de santé locaux. Pour mener à bien ce projet, Sherpa aurait demandé à AREVA de participer aux études sur le terrain, globalement évaluées 280 000 euros.
Un accord duquel s'était retiré le CRIIRAD qui doutait de sa crédibilité. L'ONG continue d'ailleurs jusqu'à aujourd'hui à dénoncer l'atténuation médiatique orchestrée par AREVA sur les répercussions sanitaires et environnementales de ses mines d'uranium au Niger et au Gabon.
Alors qu'il y a moins de trois ans, Sherpa accusait encore AREVA de mettre «en danger autrui», d'«homicides involontaires» et de «faute inexcusable», le versement de ces fonds vient remettre en doute sa capacité à défendre les intérêts des populations locales face aux moyens déployés par AREVA pour atténuer ce coup à son image.
Pour couronner le tout, le bilan financier de Sherpa ne joue pas en sa faveur. Financièrement sur la corde raide après avoir été débouté de leurs plaintes pour «Biens mal acquis» contre des chefs d'Etats africains, Sherpa a déjà du licencier sept de ses salariés. L'avocat et membre du conseil d'administration de l'ONG, Joseph Breham, avoue même que «c'était ça ou couler».
Publié le 05-01-2010 Source : l'express Auteur : gaboneco
Le Botswana demande à Tandja de partir
mardi 5 janvier 2010
Le Botswana demande à Tandja de partir
Le Botswana invite le président nigérien à démissionner APA-Gaborone (Botswana) Le gouvernement du Botswana a exprimé mardi sa vive préoccupation au sujet de la dégradation du processus démocratique au Niger où le président Mamadou Tandja a prolongé de manière antidémocratique son mandat à travers un référendum anticonstitutionnel en août 2009.
Dans un communiqué de presse rendu public par le ministère des Affaires étrangères dans la capitale, Gaborone, le Botswana a également déclaré qu’il soutient pleinement l’appel lancé par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) invitant le président Mamadou Tandja à démissionner et laisser le processus démocratique suivre correctement son cours.
Cet Etat de l’Afrique australe qui a critiqué dans le passé le leadership politique du président Robert Mugabe, soutient que l’action du président compromet non seulement les avancées sociale, économique, politique durement acquises par le Niger, mais aussi celles du continent.
Selon le Botswana, les actions du président Tandja constituent un revers pour la démocratie basée sur la transition régulière et pacifique du pouvoir politique et l’adhésion fidèle à l’ordre constitutionnel.
“Nous demandons à toutes les personnes de bonne volonté de condamner de telles actions et soutenir ouvertement le peuple du Niger. Le gouvernement du Botswana soutient le droit légitime du peuple nigérien à choisir démocratiquement son propre gouvernement », indique le communiqué de presse.
Publié par MAINA à l'adresse 5.1.10
"Le trafic d’armes et de drogues compense le déficit des donateurs »
El Khabar - 03/01/10
"Le trafic d’armes et de drogues compense le déficit des donateurs »
Interview exclusif à El Khabar, M.DAGUZANdimanche 3 janvier 2010
Quelle lecture faites vous des événements qui se sont produits au sahel et précisément ceux liés aux rapts de ressortissants occidentaux et de leurs conséquences ?
Trois éléments sont à prendre en compte : d’abord créer une situation d’insécurité pour tous les Occidentaux dans la zone sahélienne contribuant à renforcer l’image de l’AQMI à l’extérieur et dans les pays concernés ; ensuite se financer en espérant obtenir d’avantageuses rançons de la part des pays des ressortissants enlevés ; enfin, influer sur les ressources touristiques des pays du Maghreb et du Sahel en tuant le tourisme dans cette zone et donc avoir un moyen de pression sur les gouvernements.
Est-ce qu’il y a, selon vous, un lien entre les salafistes et les contrebandiers locaux qui travailleraient pour le compte d’alqaida dans le rapt des étrangers ? La collusion entre les terroristes et les trafiquants d’armes et de drogue s’expliquerait-elle par quelque chose de particulier ?
Depuis une quinzaine d’années, la mondialisation a aboli les barrières entre terrorisme et crime organisé. Des criminels peuvent utiliser le terrorisme (comme les cartels de la drogue en Amérique latine) pour dissuader les Etats de les combattre. Les terroristes recherchent également tous les moyens de financement possibles. Le crime est l’un d’entre-eux. Le trafic d’arme et le trafic de drogue rapportent beaucoup et permettent de compenser le déficit de donateurs - mode de financement devenu de plus en plus difficile en raison de la mise en place du contrôle des flux financiers illicites aux niveaux national et international.
L’Algérie a réussi à faire adopter une résolution au conseil de sécurité criminalisant l’acte de paiement de rançons aux terroristes ravisseurs. Les gouvernements occidentaux sont particulièrement visés parce qu’ils ont, par le passé, donné de l’argent pour libérer leurs otages. Cette résolution peut elle être dissuasive et/ou persuasive ?
C’est une question très difficile. On comprend qu’il faut éviter de payer. Mais il y a aussi la question des familles et de l’opinion publique (qui ne supporte pas de voir des otages retenus des années ou assassinés et filmés en direct). Les Etats et les entreprises ne communiquent que peu sur ce sujet sauf quelques pays qui admettent de payer. La France, d’une part ne communique jamais sur ce sujet et surtout cherche à éliminer les preneurs d’otages et récupérer la rançon si celle-ci a été versée (ex : l’intervention en Somalie après l’affaire du Ponant). Etablir une situation à priori comme le propose l’Algérie (appliquée aussi par d’autres pays) peut certes couper l’herbe sous le pied aux terroristes ; mais elle ne facilite pas les négociations potentielles qui peuvent s’engager et permettre de gagner du temps pour préparer une intervention armée. Le flou et l’incertitude semblent être des armes utiles dans ce domaine.
Pensez vous qu’on assiste ? une mutation de groupes terroristes organisé, ce que les américains appellent le "loup solitaire ; c’est-à-dire un courant de pensées d’individus extrémistes liés idéologiquement à Ben Laden et qui ont des comptes ? régler avec "les croisés" et les juifs ?
Depuis toujours, des individus ont des comptes à régler dans la société dans laquelle ils vivent ou résident. Le terrorisme a suivi des voies idéologiques différentes suivant les époques. Après le terrorisme politique puis pro palestiniens et proche oriental des années 1970-1980, on assiste à une autre développement avec des individus ou des groupes qui s’appuient sur une vision tronquée et déformée de l’islam dont ils se servent à des fins politiques ou sectaires (souvent les deux). Ils utilisent les images de situations où des Musulmans sont en situation de souffrance (Bosnie, Tchétchénie, Irak, Palestine, etc...) pour proposer le DJIHAD global. L’Algérie, plus que tout autre pays a souffert de cette dérive sectaire et apocalyptique et continue d’en payer le prix avec Al Qaida au Maghreb islamique. Le problème, d’une part de la mondialisation et de la "toile" Internet et, d’autre part, de l’affaiblissement de la structure initiale d’Al Qaida depuis 2001, est que des individus ou des cellules familiales ou amicales s’autoproclament membres d’Al Qaida et se lancent dans la voie du terrorisme en s’appuyant sur les serveurs radicaux du web qui proposent à la fois formation idéologique et, le cas échéant, technique.
Maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique à Paris, dernier ouvrage : terrorisme(s), abrégé d’une violence qui dure, CNRS éditions. Paris 2006.
03-01-2010
mardi 5 janvier 2010
MALI-les Touareg se réunissent à Alger
Lundi 4 janvier 2010 1 04 /01 /2010 18:24 MALI-les Touareg se réunissent à Alger
Alliance démocratique pour le changement au nord du Mali :
Une trentaine de cadres se réuniront à Alger à partir de mardi
Plus d’une trentaine de cadres de l’Alliance démocratique pour le changement du nord du Mali se réuniront à Alger, du 5 au 10 janvier, apprend-on de source proche du mouvement. Une rencontre qui devra aboutir à l’adoption d’un calendrier pour la tenue d’un congrès réunissant tous les représentants touareg du nord du Mali, dans un avenir très proche.
Initialement prévue à Tamanrasset, avant la fin de l’année 2009, la conférence des cadres de l’Alliance démocratique pour le changement au nord du Mali, se tiendra à Alger du 5 au 10 janvier. Au moins une trentaine de cadres de ce mouvement prendront part à cette manifestation « pour mettre à plat les divergences internes afin de mieux consolider l’unité et l’intégrité nationales », a déclaré à El Watan, Hama Ag Sid Ahmed, porte-parole de l’Alliance. Selon ce dernier, « la conférence est devenue une nécessité pour exprimer la volonté de tous à dégager une solution juste et durable dans le but résoudre les différents problèmes récurrents qui affectent la région de Kidal ».
Durant les cinq jours, probablement plus, il est question également de faire le bilan de la situation au nord et faire le point sur les dispositions de l’accord d’Alger, signé au mois de juillet 2006, entre le gouvernement malien et l’Alliance sous l’égide de l’Algérie, dans le but de mettre fin à la rébellion touareg à Kidal. « Nous allons débattre tous les points de cet accord actuellement en panne, pour aboutir à une solution pacifique négociée, juste et définitive. Le débat portera aussi sur la situation au nord du pays, notamment le volet sécuritaire, avec l’implantation des groupes de l’Aqmi (Al Qaîda au Maghreb islamique) », a expliqué le porte-parole de l’Alliance.
Hama Ag Sid Ahmed a affirmé par ailleurs que cette conférence pourrait être prolongée, si les débats l’imposent du fait de la complexité de la crise. « Nous comptons nous préparer pour un congrès de réunification et pourquoi pas aller vers un nouveau parti politique. » Tout le monde est conscient de la difficulté que traverse la région de Kidal et de l’urgence d’une solution pour faire revenir la paix et la stabilité. Lors du forum qui s’est tenu à Kidal à la fin du mois d’octobre 2009, les notables touareg des régions de Kidal, Tombouctou et Gao, la population locale a voulu sceller l’unité et réitérer son attachement au dialogue. Une lettre de soutien à ce forum a été transmise par Ag Bahanga, le fondateur du mouvement. Elle a été lue par ses plus proches collaborateurs.
Un groupe de contact a été désigné pour faciliter les voies du dialogue avec l’Etat malien dans le but de créer un climat d’apaisement nécessaire à la reprise des pourparlers et à l’instauration de la paix. Une délégation du mouvement est venue à Alger solliciter l’implication des autorités dans les efforts de réactivation de l’accord d’Alger. « Nous n’avons jamais abandonné nos engagements. C’est la partie gouvernementale qui n’a pas respecté ses engagements. Nous avons interpellé tous les partenaires du Mali, dont l’Algérie en tant que facilitateur, pour faire pression sur Bamako afin que l’accord d’Alger soit mis en œuvre », a relevé le porte-parole de l’Alliance démocratique.
sur Elwatan
Protéger les pays pauvres contre les fonds vautours
Afrique en Ligne - 04/01/10
lundi 4 janvier 2010Dans son rapport autorisant la ratification de l’accord de création de la facilité africaine de soutien juridique adopté par la Bad et signé par le Mali, la commission des Affaires étrangères, des Maliens de l’extérieur et de l’intégration, au cours de la séance plénière du 12 novembre 2009 avait mentionné : ‘’ les pauvres, ça rapporte ! Cet axiome paradoxal recouvre pourtant une réalité cynique de la finance internationale.
Reprenant la pratique des sociétés d’investissement américaines spécialisées dans le rachat d’entreprises endettées pour les dépecer avant de les revendre, les fonds d’investissement se sont orientés à partir des années 90 sur le rachat des dettes des pays pauvres, très pauvres, les pays fragiles et ceux en situation de post conflit. Ce sont des fonds vautours. ‘’ Le rapport a ajouté que l’Afrique est depuis quelques années la proie préférée des fonds vautours. Ces fonds d’investissement privés, a-t-il signalé, extorquent en toute légalité des ressources financières vitales pour le développement des pays.
Le rachat se fait à bas prix, jusqu’à 80% de décote sur le montant initial, auprès de créanciers (très souvent des banques commerciales) qui souhaitent se délester d’une dette jugée irrécouvrable. Dans un second temps, a soutenu le rapport, le fonds vautour porte plainte contre l’Etat débiteur devant une ou plusieurs cours de justice afin d’obtenir le remboursement de la dette initiale, augmentée d’intérêts, de pénalités et de divers frais de justice. Cette pratique aurait rapporté plusieurs milliards de dollars à une quarantaine de fonds vautours, majoritairement anglo saxons.
Face à ce constat, a expliqué la commission, plusieurs voix se sont élevées pour trouver une parade définitive contre les fonds vautours. Il fallait, a-t-il mentionné, attaquer le droit par le droit à travers les facilités juridiques. La commission a indiqué que la création d’une facilité africaine de soutien juridique a été la seule réponse face à ce fléau. Le rapport a fait savoir que la facilité se concentrera essentiellement sur les litiges avec les fonds vautours et les transactions commerciales complexes dans des domaines ciblés.
Dans ce cadre, a-t-il ajouté, parmi les activités choisies figurent l’identification d’une expertise juridique, la mise à disposition d’une expertise autre que les services de recours en justice actuels, la création et la mise à jour d’un listing de cabinets juridiques et d’experts disponibles pour représenter les pays membres dans les litiges et la négociation de transactions commerciales complexes, sur la base de tarifs préalablement négociés, le renforcement des cadres juridiques, le développement de base de données et la mise à disposition des Etats de ressources financières en vue de les soutenir dans le procès.
La commission affirme que la facilité a le statut juridique d’institution internationale dont l’organisation et le fonctionnement sont régis dans l’Accord de création. Ce nouveau dispositif est destiné aux pays africains membres de la Bad qui en feraient la demande.
Baba Dembélé
Le Républicain du 04 Janvier 2010
Le médiateur de la CEDEAO propose un gouvernement de transition au Niger
APA - 04/01/10
Le médiateur de la CEDEAO propose un gouvernement de transition au Niger
lundi 4 janvier 2010
Le médiateur désigné de la CEDEAO pour la crise politique au Niger, l’ancien Chef d’Etat nigérian Abubakar Abdul Salami, a déroulé sa feuille de route, qui propose notamment le Président Mamadou Tandja comme chef de la transition à la tête d’un gouvernement d’ouverture, a appris APA lundi de sources proches du médiateur à Niamey.
Une source ayant requis l’anonymat a confié à APA que cette proposition sera examinée à partir de jeudi à Niamey, avec la reprise des pourparlers inter nigériens, interrompus, en raison de l’absence du médiateur Abdul Salami, rentré au Nigeria pour diriger les obsèques de l’épouse de l’ancien Président Ibrahim Babanguida, décédée fin décembre dernier.
Les deux parties, pouvoir et opposition, sont en possession de cette feuille de route, précise-t-on de sources proches de la médiation. La durée de cette transition, qui n’a pas été précisée, fera l’objet de débats à la reprise du dialogue le 7 janvier prochain.
L’opposition nigérienne, indique-t-on, proposerait également la création d’un organe législatif dénommé Conseil national de transition et une Commission des textes fondamentaux, qui aura pour tâche la rédaction d’une nouvelle Constitution, d’un code électoral ainsi que d’un nouveau statut de l’opposition.
Selon toujours l’opposition, les personnalités ayant dirigé la transition ne seront pas candidats aux élections qui seront organisées.
Pour le moment, pouvoir et opposition, se refusent de commenter la proposition du médiateur de la CEDEAO, qui espère ainsi rallier les forces politiques et les syndicats en vue de dénouer cette crise née de la décision du Président Tandja de se maintenir au pouvoir, alors que son second quinquennat devait expirer théoriquement en décembre dernier.
La tension politique au Niger a provoqué sa suspension en octobre dernier des instances de la CEDEAO, qui a également constater la « fin légale » du mandat du Président Tandja, lequel l’avait vivement critiquée.
Le 23 décembre dernier, Washington qui s’oppose au maintien au pouvoir du dirigeant nigérien, a officiellement suspendu son aide financière au profit de Niamey, imposant une interdiction de séjour aux USA aux hautes personnalités du pays.
L’UE, premier partenaire au développement du Niger, a aussi coupé son aide non humanitaire et invité Niamey à ouvrir un dialogue tendant à restaurer la démocratie.
DS/of/APA 04-01-2010
Spain negotiates with Abu Zeid a ransom of Five million Euros
Ennahar - 01 January, 2010
Spain negotiates with Abu Zeid a ransom of Five million Euros
Saturday 2 January 2010
Al-Qaeda in Islamic Maghreb (AQIM) claimed seven million dollars and the release of several of its members detained in Mauritania against the release of the three Spanish aid workers held hostage in Mali, said yesterday the newspaper El Mundo.
The Spanish Ministry of Foreign Affairs declined to comment on this information.
"AQIM seeks seven million dollars (4.8 million Euros, editor’s note) ransom for the three Spanish aid worker kidnapped on November 29" in Mauritania while delivering humanitarian aid in West Africa on board a convoy, wrote the Spanish newspaper, without citing sources.
El Mundo says the kidnappers of three Spaniards (Roque Pascual, 50, Albert Vilalta, 35, and Alicia Gamez, 35 years) also require "the release of a specified number of" AQIM activists held in Mauritania.
One of the Spaniards, Albert Vilalta, shot in leg during his abduction, "is well cared for" and his sate is "evolving positively," said on Wednesday the director of the NGO Barcelona Accio Solidaria Francesc Osan.
According to El Mundo, the Spanish government was informed of the kidnappers’ demands and the President of Mali, Amadou Toumani Touré, is "a fundamental role in the negotiations."
The President of Mali have sent in northern Mali, where the hostages were held in a desert region bordering Algeria, its consul in Saudi Arabia, Iyad Ag Gali, a former Tuareg rebel.
This would be in contact with a tribal leader from northern Mali to negotiate the release of three hostages in Spain, but also those of the French hostage, Peter Camatte, captured on November 26, and Italian Sergio Cicala and his wife Philomena Kabouree captured on December 18 by AQIM.
Based on information cross-checked a few days ago by AFP, at least three intermediaries try to secure the release of European hostages.
Ennaharonline/ M. O.
Niger rights group appeals for international aid to fight terrorisme
Afrique en Ligne - 01/01/10
Niger rights group appeals for international aid to fight terrorism
Saturday 2 January 2010
Niger’s group for human rights and democracy on Thursday appealed to the West African country’s partners, particularly France and the US, to help it fight terrorism.
The appeal comes three days after an attack against six Saudi tourists and their Malian guide in the west of the country, near the Malian border, left four dead and two wounded.
The injured, including Saudi Prince Zaid Al-Sheikh, were taken to Niamey national hospital.
In a statement issued in Niamey, the human rights group urged foreigners who use dangerous areas in Niger to inform the authorities about their movements for security to be provided to them.
The group ’strongly’ condemned the attack and asked ’the Niger government to take specific measures to tighten the security for the people and goods’, urging it to make all arrangements to identify and arrest the murderers of the tourists and their accomplices.
Niger’s security forces arrested three suspects at the border station located in the village of Yassane, and handed them over to the national gendarmerie for investigations.
Niamey - Pana 01/01/2010
Le conseil des MAE de l’UMA et la sécurité au Sahara à la Une en Libye
Afrique en Ligne - 03/01/10
Le conseil des MAE de l’UMA et la sécurité au Sahara à la Une en Libye
dimanche 3 janvier 2010
Les journaux libyens ont largement commenté cette semaine plusieurs dossiers régionaux et internationaux dont la 29ème session du conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l’Union du Maghreb arabe (UMA) et le trafic des stupéfiants dans la bande saharienne.
La presse libyenne s’est également intéressée aux travaux de la conférence sur le rôle de la presse agricole dans la réalisation de la sécurité alimentaire en plus des effets des changements climatiques sur la planète.
Dans ce cadre, Al-Chams souligne que la 29ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UMA (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie) a permis de convenir du lancement en 2010 de la Banque maghrébine d’investissement et du commerce extérieur qui aura sont siège en Tunisie.
Le journal estime que cette décision est un grand pas sur la voie de la consolidation du processus de l’UMA eu égard aux répercussions positives qu’elle aura sur les pays membres.
Sous le titre "Est-ce que la situation en Afghanistan se répétera dans la bande saharienne ?", le journal Oyia évoque l’intervention du directeur du Bureau des Nations unies chargé de la lutte contre la drogue, Antonio Maria Costa, qui a mis l’accent sur les itinéraires suivis par les trafiquants de drogue qui agissent en Europe à travers l’Afrique, notamment par le Tchad, le Niger et le Mali.
Oyia indique que se sont les organes de renseignement occidentaux, notamment la CIA et le Mossad israélien, qui commandent ces réseaux de trafic qui utilisent actuellement des moyens plus solides et plus rapides vu qu’ils ont évolué en passant des chameaux à celui des avions à réacteurs et utilisent ces réseaux pour acheter les consciences et renverser les régimes qui refusent de graviter dans l’orbite des Etats-Unis d’Amérique.
Le même journal souligne que ces organes occidentaux oeuvrent à trouver un lien entre trafic de drogue et les groupes terroristes baptisés par les occidentaux les groupes extrémistes islamiques pour trouver un prétexte d’intervenir militairement dans la région.
De son côté, Al-Fajr Al-Jedid s’est intéressé aux travaux de la conférence scientifique sur le rôle de la presse agricole dans la réalisation de la sécurité alimentaire et l’activation de la complémentarité entre pays arabes et rapporté les recommandations de cette rencontre qui ont mis l’accent sur la nécessité d’activer le rôle de la presse agricole et environnementale spécialisée et de leur donner une place dans le système médiatique arabe et augmenter leurs tranches de temps.
Al-Fajr Al-Jedid ajoute que les participants à cette conférence ont souligné aussi l’importance d’accorder davantage d’intérêt aux cadres agissant dans le domaine de la presse spécialisée et de leur donner l’opportunité à travers le renforcement de leurs capacités aux niveaux académique et professionnel afin de leur permettre de jouer leur rôle.
De son côté, Al-Jamahiriya écrit, sous le titre "Tous voisins sur le balcon cosmique", que les changements climatiques et leurs effets négatifs qui menacent la terre ne concernent pas une direction ou un continent déterminé, mais menacent toute la planète.
Le même journal précise que tous les habitants de la planète font face au danger environnemental qui la guette et il n’y aura pas de différence entre occidental et oriental, entre pauvre ou riche et que pour cela "il est nécessaire de penser de façon rationnelle que nous sommes tous les habitants de cette maison cosmique unique".
Tripoli - Pana 03/01/2010
dimanche 3 janvier 2010
Une semaine de combats dans la région de Tahoua
Niger - Article publié le : dimanche 03 janvier 2010 - Dernière modification le : dimanche 03 janvier 2010
Une semaine de combats dans la région de Tahoua
Par RFI
Dix personnes, dont sept soldats de l'armée gouvernementale, ont été tuées lors d'accrochages dans la région de Tahoua à plusieurs centaines de km au nord-ouest de Niamey. Les assaillants, qui ont perdu deux hommes dans les combats, se sont enfuis vers le Mali.
Tout a commencé le 30 décembre 2009 dans le village de Telemcès. Une rumeur persistante se répand : il y aurait des hommes armés qui rôdent autour du village. La nouvelle se confirme et le chef du village alerte les militaires en poste à 80 km de là.
Les militaires arrivés la nuit se dirigent vers la zone où sont signalés les bandits. Une fusillade éclate : les soldats sont tombés dans un guet-apens.
01/01/2010 - Niger
Affrontements meurtriers dans le nord du Niger
C’est le début d’un affrontement qui a duré des longues heures et qui a fait 4 morts dont un civil qui accompagnait les militaires.
L’un des deux véhicules occupés par les assaillants a réussi à s’enfuir vers la frontière malienne proche. L’autre, endommagé suite aux violents combats, a été abandonné par ses occupants qui ont pris la fuite à pieds avec leurs armes en se cachant dans les arbres le long de la vallée.
Arrivée de renforts et nouveaux combats vendredi. Bilan, six morts : 4 soldats et deux bandits. Des bandits qui, suivant la description des villageois, ressemblent fort bien à des combattants islamistes : ils ont des longues barbes, et combattent aux cris d’Allahu Akbar.
Niger : sept militaires, deux assaillants et un civil tués à la frontière malienne
Le Monde - 02/01/10
samedi 2 janvier 2010
Sept militaires, leur guide civil et deux assaillants armés ont été été tués entre mercredi et vendredi dans la région nigérienne de Tahoua, frontalière du Mali, a-t-on appris samedi de sources sécuritaires.
Un premier bilan avait fait état de la mort de trois militaires et de leur guide civil dans la nuit de mercredi à jeudi lors d’une attaque menée contre une petite localité frontalière du Mali.
Selon une source sécuritaire à Niamey qui a requis l’anonymat, des hommes lourdement armés avaient attaqué à bord de véhicules tout-terrain la localité de Tlemsess, dans la région de Tahoua, à plusieurs centaines de km au nord-ouest de Niamey.
Les agresseurs, dont les motifs ne sont pas connus, ont été poursuivis alors qu’ils prenaient la direction du Mali.
Mais selon une source sécuritaire de la ville de Tahoua, l’un de leurs véhicules est tombé en panne. De nouveaux affrontement ont alors fait 4 morts du côté des militaires tandis que deux des assaillants ont été tués. Une personne aurait été arrêtée, selon la même source.
Par ailleurs, dans le véhicule en panne, les militaires ont trouvé un passeport européen, a ajouté cette source sans donner plus de précisions.
mercredi 30 décembre 2009
le groupe Atri N’Assouf qui signifie "Etoile du désert".
L'artiste révélation de l'année 2008-2009 :Rissa WANAGHLI
http://www.myspace.com/rissaagwanaghli
Rissa ag Wanaghli, touareg du Niger a commencé la musique dans la cité minière d’Arlit, avec ses amis Alouseini et Ibro.
Dans les années 90 en Algérie et en Libye, où de nombreux touareg étaient exilés, il perfectionne sa guitare, c'est Abdallah Oumbadougou qui le forme à Tamanrasset. Là-bas les « ishumars » touareg s’approprient cet instrument, ils chantent l’exil, les combats, les souffrances de leur peuple. Rissa est alors membre du groupe emblématique Takrist Nakal.
En 1994, il crée son propre groupe en Libye, puis rentre au Niger quelques années après. C'est en 2006 que Rissa rejoint le collectif Désert Rebel.
Aujourd'hui il crée le groupe Atri N’Assouf qui signifie "Etoile du désert". Sa musique est largement inspirée de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazigh et plus largement de la musique d'Afrique de l'Ouest
Titres du premier album de Atri N'assouf "Akal", en écoute sur: http://www.myspace.com/atrinassouf
http://www.myspace.com/rissaagwanaghli
Rissa ag Wanaghli, touareg du Niger a commencé la musique dans la cité minière d’Arlit, avec ses amis Alouseini et Ibro.
Dans les années 90 en Algérie et en Libye, où de nombreux touareg étaient exilés, il perfectionne sa guitare, c'est Abdallah Oumbadougou qui le forme à Tamanrasset. Là-bas les « ishumars » touareg s’approprient cet instrument, ils chantent l’exil, les combats, les souffrances de leur peuple. Rissa est alors membre du groupe emblématique Takrist Nakal.
En 1994, il crée son propre groupe en Libye, puis rentre au Niger quelques années après. C'est en 2006 que Rissa rejoint le collectif Désert Rebel.
Aujourd'hui il crée le groupe Atri N’Assouf qui signifie "Etoile du désert". Sa musique est largement inspirée de la musique traditionnelle tamasheq, des sonorités amazigh et plus largement de la musique d'Afrique de l'Ouest
Titres du premier album de Atri N'assouf "Akal", en écoute sur: http://www.myspace.com/atrinassouf
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