TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 9 octobre 2009
En ce moment "fête" à Agadez !
09-10-09
En ce moment "fête" à Agadez !
La "fête", dont beaucoup trouve qu'elle a un goût amer, a finalement lieu en ce moment aux arènes de la ville.
Alambo vient de prononcer son discours ! Bibi a joué quelques morceaux de guitare et c'est maintenant le gouverneur qui dit un mot...
La somme allouée à chaque combattant est de 400 dollars... pas de quoi casser 3 pattes à un canard et rien, le néant total concernant les revendications politiques et socio-économiques des mouvements.
Une paix au rabais, pour une région qui, certes, a fort besoin de calme et de reconstruction. Des détenus arbitraires toujours en prison et des législatives majoritairement boycottées qui "légitimeront" probablement la "répubique-dictatoriale" de Tandja en tenant en + de tout le reste l'assemblée nationale !
Il semble que les combattants du MNJ descendent sur Niamey dès ce soir pour quelques jours avant de retourner en Libye....
Libye : Rencontre du Guide Khadaffi avec des groupes armés du MNJ, du FPN et du Mali --> 7 octobre 2009, 11:09
Libye : Rencontre du Guide Khadaffi avec des groupes armés du MNJ, du FPN et du Mali --> 7 octobre 2009, 11:09
Le leader de la Révolution, le guide Khadaffi, Président de l’Union africaine a assisté dans la ville de Sebha à une rencontre des tribus touaregs du Niger, du Mali et de la Libye où il y a eu une déclaration de paix durable par les anciens groupes armés dans le nord du Niger et du nord du Mali.
En réponse à l’appel du Guide et ils ont renoncé à la violence, ont décidé de déposer les armes et à s’engager dans une intégration dans leur société pour construire la paix, le développement et contribuer au processus d’unification de l’Afrique.
Les anciens dirigeants des mouvements rebelles dans le nord du Niger et du Mali déclarent une paix durable dans ces deux domaines avant que le Guide de la Révolution, Patron de la paix permanente dans l’espace de la CEN-SAD et au-delà fait suite aujourd’hui à l’appel de Aghaly Alambo il ya un an, le 17 août 2008 au Grand Festival des tribus touaregs du Sahara qui s’est tenue à Obari.
Après une longue hostilité, les anciens chefs rebelles, sont assis côte à côte pour la première fois lors de la célébration avec le ministre de l’Intérieur du Niger Albadé Abouba, le Haut Commissaire à la Paix Anacko Mohamed et un certain nombre de généraux de l’armée nigérienne.
Le Guide Khadaffi est arrivé sur le lieu de la rencontre, il a été salué par les cheikhs et les jeunes Touaregs et les femmes activistes scandant des slogans révolutionnaires pour rendre hommage au Guide en l’appelant Amghar de Touareg “chef de Touareg”.
Ont pris part à la réception du leader Khadaffi :
1/ Albade Abuba, ministre d‘État et ministre de l’Intérieur du Niger,
2/ Mohamed Anako, Haut-commissaire pour la paix au Niger,
3/ Mai Manga, chef d‘état-major de la présidence au Niger,
4/ Bajan Hemtu, chef des tribus du Mali, membre du Parlement malien,
5/ Ag bibi Ahmed, MP, porte-parole officiel de l’Alliance du Nord Mali,
6/ Mohamed Akotei, ancien ministre de l’Environnement, Niger,
7/ Ibrahim Bahanga, commandant des forces alliées dans le nord du Mali,
8/ Deti, commandant de la fraction Tessalit-Mali,
9/ Bakkai al-Abdullah, maire de Tessalit-Mali,
10/ Enthlemint Dekli, de Adnan-Mali,
11/ Akli-Aknan, de Arbinda Fraction Mali,
12/ Alambo Aghali, président du MNJ,
13/ Aklou Sidi Sidi, président FPN,
14/ Aghali Amoumen, Field Commander, MNJ,
15/ Al-Sadiq Abula, Aghali Abula Groupe,
16/ Aba Malam Bukar, gouverneur d’agadez,
17/ Officiers supérieurs des forces armées du Niger.Ont également pris part à la réception le secrétaire de l’Assemblée populaire de Ghat et Sabha.
Jananews – Libye
La rébellion touarègue marque le pas
Courier INTERNATIONAL.com
NIGER •
La rébellion touarègue marque le pas
07.10.2009 |
Signe que la fin de la rébellion n'est pas loin dans le nord du Niger, le chef historique des rebelles touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) a abdiqué contre quelques pétrodollars libyens et des promesses de libération de détenus, alors qu'il revendiquait une meilleure répartition des revenus de l'uranium, note le quotidien burkinabé. Le MNJ était entré en conflit ouvert avec l'armée nigérienne en 2007 et les affrontements avaient fait de nombreuses victimes dans les deux camps.
NIGER •
La rébellion touarègue marque le pas
07.10.2009 |
Signe que la fin de la rébellion n'est pas loin dans le nord du Niger, le chef historique des rebelles touaregs du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) a abdiqué contre quelques pétrodollars libyens et des promesses de libération de détenus, alors qu'il revendiquait une meilleure répartition des revenus de l'uranium, note le quotidien burkinabé. Le MNJ était entré en conflit ouvert avec l'armée nigérienne en 2007 et les affrontements avaient fait de nombreuses victimes dans les deux camps.
Des rebelles touareg déposent les armes, des dissidents poursuivent la lutte
AFP-07-10-09
Des rebelles touareg déposent les armes, des dissidents poursuivent la lutte
jeudi 8 octobre 2009NIAMEY — Des rebelles touareg du Mali et du Niger ont déposé symboliquement les armes au cours d’une cérémonie mardi en Libye, qualifiée de "gigantesque farce" par un groupe dissident, qui a appelé mercredi à la poursuite de la lutte.
Mardi, selon des sources officielles maliennes, des rebelles touareg du Mali et du Niger ont "opté pour la paix" en déposant symboliquement des armes au cours d’une cérémonie en présence du ministre de l’Intérieur nigérien, Albadé Abouba, a appris l’AFP mercredi de source officielle.
Selon une source touareg nigérienne, le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi aurait même fait le déplacement pour l’évènement en présence du chef du Mouvement des nigériens pour la justice (MNJ), principal front armé touareg du Niger, Aghali Alambo, et d’Ibrahim Ag Bahanga, l’ex-chef rebelle touareg malien.
"Nos frères du Niger et du Mali ont opté pour la paix. Ils ont tous juré que désormais c’est la paix", a déclaré à l’AFP Mohamed Koumi, un officiel libyen membre du comité d’organisation de la cérémonie, joint au téléphone de Bamako.
Niamey et les rebelles du MNJ avaient engagé en mars des discussions, depuis en panne, sous les auspices du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui a appelé le 15 mars les combattants à déposer les armes et intégrer un processus de paix.
Le président Mamadou Tandja a proposé aux combattants l’amnistie s’ils déposent les armes.
Mais la cérémonie de mardi a été vivement critiquée mercredi par une branche dissidente du MNJ.
"Ce qui vient de se passer en terre libyenne n ?est qu ?une gigantesque farce", a affirmé cette branche dissidente, dans un communiqué sur le site internet du MNJ.
Le communiqué appelle à "continuer la lutte sans faiblir", accusant la Libye de "passer outre ses prérogatives de médiateur neutre" et de n’"afficher aucune réelle volonté de règlement sérieux et durable du conflit".
Il demande à l’Algérie, la France et au Burkina Faso de "s’impliquer" dans le règlement de la crise touareg.
Ces trois Etats avaient permis la fin de la première révolte des Touareg nigériens des années 90.
Depuis le début de la médiation libyenne, le MNJ qui opère depuis 2007 au nord du Niger riche en uranium, est déchiré par une crise interne.
Début septembre, Amoumoune Kalakouwa, le "chef d’Etat major" du MNJ a destitué Aghali Alambo, l’accusant de s’être "coupé totalement du terrain pour s’établir à Tripoli".
"C’est une mascarade de paix", dénonce également le Front des forces de redressement (FFR), autre branche armée touareg dirigée par Rhissa Ag Boula, figure historique de la première rébellion.
"La seule paix qui vaille sera celle qui prendra en compte nos revendications légitimes", selon le Front.
Le FFR et les dissidents du MNJ réclament des "négociations formelles de fond en terrain neutre".
Pour un retour à la paix, ils exigent notamment une meilleure insertion des Touareg dans l’armée, les corps para-militaires et le secteur minier situé dans la zone du conflit (nord).
Ils demandent aussi la levée de l’état d’urgence dans le nord, la libération de toutes les personnes arrêtées du fait du conflit, une trêve et un calendrier précis des négociations.
L’état d’urgence est en vigueur depuis l’apparition de la rébellion en 2007.
* Les déclarations du directoire du MNJ
*Les déclarations du FFR
Quatre employés d’Areva enlevés quelques heures au Niger
THOMAS HOFNUNG- Libération- 07/10/2009
Quatre employés d’Areva enlevés quelques heures au Niger
mercredi 7 octobre 2009
Ils auraient été capturés par une faction touareg rebelle, qui s’oppose au président Tandja et dénonce le soutien que lui apporterait Areva.
Quatre employés d’Areva, dont trois géologues, ont été enlevés durant quelques heures, ce mercredi, dans le nord du Niger, dans la région d’Arlit, où Areva exploite des mines d’uranium stratégiques.
D’après le groupe français, ils ont été libérés sains et saufs par leurs ravisseurs. Selon une source bien informée, ces quatre personnes - trois Français et un Nigérien - auraient été capturés par une faction touareg rebelle dirigée par l’ancien ministre du tourisme, Rhissa Ag Boula.
Ce dernier, qui dirige le FFR (Front des forces du redressement), a publiquement affirmé, par le passé, vouloir s’en prendre aux intérêts du groupe nucléaire français, qu’il accuse de soutenir le régime du président Mamadou Tandja. A cet égard, le bref enlèvement des employés d’Areva peut être interprété comme un avertissement.
Depuis mai dernier, plusieurs groupes rebelles, dont la principale faction, le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice), ont entamé, en Libye, des pourparlers de paix avec le pouvoir central de Niamey. Mardi, le colonel Kadhafi a d’ailleurs affirmé que plus de 1000 combattants touaregs du Niger avaient déposé les armes.
La Cogema, rebaptisée par la suite Areva, exploite depuis près de quarante ans des mines d’uranium dans le nord du Niger. En mai dernier, le groupe d’Anne Lauvergeon a officiellement lancé les travaux pour l’exploitation d’une mine à ciel ouvert gigantesque, à Imouraren. Un tiers des centrales d’EDF sont alimentées par de l’uranium originaire du Niger.
Quatre employés d’Areva enlevés quelques heures au Niger
mercredi 7 octobre 2009
Ils auraient été capturés par une faction touareg rebelle, qui s’oppose au président Tandja et dénonce le soutien que lui apporterait Areva.
Quatre employés d’Areva, dont trois géologues, ont été enlevés durant quelques heures, ce mercredi, dans le nord du Niger, dans la région d’Arlit, où Areva exploite des mines d’uranium stratégiques.
D’après le groupe français, ils ont été libérés sains et saufs par leurs ravisseurs. Selon une source bien informée, ces quatre personnes - trois Français et un Nigérien - auraient été capturés par une faction touareg rebelle dirigée par l’ancien ministre du tourisme, Rhissa Ag Boula.
Ce dernier, qui dirige le FFR (Front des forces du redressement), a publiquement affirmé, par le passé, vouloir s’en prendre aux intérêts du groupe nucléaire français, qu’il accuse de soutenir le régime du président Mamadou Tandja. A cet égard, le bref enlèvement des employés d’Areva peut être interprété comme un avertissement.
Depuis mai dernier, plusieurs groupes rebelles, dont la principale faction, le MNJ (Mouvement des Nigériens pour la justice), ont entamé, en Libye, des pourparlers de paix avec le pouvoir central de Niamey. Mardi, le colonel Kadhafi a d’ailleurs affirmé que plus de 1000 combattants touaregs du Niger avaient déposé les armes.
La Cogema, rebaptisée par la suite Areva, exploite depuis près de quarante ans des mines d’uranium dans le nord du Niger. En mai dernier, le groupe d’Anne Lauvergeon a officiellement lancé les travaux pour l’exploitation d’une mine à ciel ouvert gigantesque, à Imouraren. Un tiers des centrales d’EDF sont alimentées par de l’uranium originaire du Niger.
La rébellion Touareg prête à déposer les armes ?
Sonia Le Gouriellec - http://goodmorningafrika.blogspot.com/08-10-09
La rébellion Touareg prête à déposer les armes ?
jeudi 8 octobre 2009La faction historique de la rébellion touarègue au Niger, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), a annoncé sa décision de déposer les armes mardi après-midi, en marge d’une cérémonie dans la ville libyenne de Sebha, en présence de Mouammar Kadhafi.
L’attaque, en février 2007, de la garnison d’Iferouane a marqué l’apparition du MNJ dans le Nord du Niger. La rébellion se constitue de déserteurs, d’anciens rebelles et de jeunes Agadeziens, tous frustrés par leur situation sociale, matérielle et politique.
La décentralisation est le thème principal des revendications du MNJ. Elle était apparue lors des accords de paix de 1995 mais la lenteur de la réforme a remis en cause les conditions de la paix. Le traitement de la crise alimentaire de 2005 a mis en évidence les lacunes des infrastructures étatiques vis-à-vis des populations du Nord qui ne bénéficièrent pas des messages d’alerte précoces.
Par ailleurs, les conditions de vie des populations pastorales (plus de 410 000 personnes) se sont aggravées du fait de diminution des zones pastorales sous la pression foncière des agriculteurs du Sud. La paupérisation de ces populations pousse les Touaregs a transformer leur mode de vie et à s’installer en périphérie des villes. Donc la mise en œuvre effective de la décentralisation, le développement économique, le respect de la diversité culturelle, la plus grande représentation des populations du Nord dans les instances étatiques, l’administration et l’armée sont au cœur des revendications touaregs.
Cependant afin d’éviter une trop grande coloration ethnique de ses demandes le mouvement reprend des thématiques comme celles de la rente uranifère, et des subventions accrues pour les régions du Nord dans lesquelles l’ensemble des populations de ces régions se retrouve.
C’est par l’intermédiaire de la question environnementale que le MNJ a intégré la question uranifère à ses revendications. Il a repris le rapport de l’association Sherpa2 et du CRIIRAD3 sur les pollutions radioactives et les conditions sanitaires des travailleurs à Arlit.
Le MNJ demande explicitement un versement de 50 % des revenus des sociétés d’exploitation au profit des collectivités locales. Le MNJ s’appuie sur un contexte international favorable, avec l’adoption le 14 septembre 2007 par l’Assemblée Générale de l’ONU de la déclaration des peuples autochtones qui stipule que ces peuples ne peuvent pas être expulsés de leur territoire sans leur consentement libre et informé.
Notes géopolitiques
Le Niger se trouve happé dans les rivalités géopolitiques qui opposent les capitales arabes (Libye et Algérie) pour le contrôle du Sahel. Ces pays, prennent une importance grandissante eu égard à la lutte antiterroriste, et sont en train de devenir un pôle majeur. La Libye aimerait faire du Niger (et du Tchad) des zones d’intérêt stratégique, mais ses moyens ne le lui permettent plus. Elle a, dans cette région, une volonté de regroupement hégémonique, qu’elle a tenté d’accomplir par des moyens militaires, mais qui désormais passe par les moyens économiques.
Dans cette zone, la Libye tente de sauvegarder ou d’accroître. En outre, certains rebelles seraient revenus d’exil en Algérie et en Libye et le MNJ bénéficierait de soutiens financiers et matériels des Touaregs algériens et libyens. Il semble que les rebelles n’ont pas de problème pour se procurer des armes dans cette région poreuse (il est difficile de surveiller la frontière nigéro-algérienne longue de 900km). Un marché parallèle existerait avec des armes venant de Côte d’Ivoire.
Sur le terrain, l’État nigérien a privilégié une logique de répression contre les soutiens supposés du MNJ avec l’envoi de renforts militaires. Cette attitude répond à un agenda politique particulier, le Niger se trouvant en effet dans une année préélectorale .
Donc les accusations répétées de collusion avec les rebelles, portées par le gouvernement contre le groupe Areva dans le passé, sont un moyen pour l’Etat nigérien de redistribuer les cartes en discréditant le groupe Areva.
Pour autant la France et le groupe conserve une place de premier plan dans le pays car le Niger est très dépendant de l’extérieur pour son approvisionnement en produits alimentaire de base, en énergie et en produits industriels.
La compagnie Areva se doit de diversifier ses sources d’approvisionnement. Elle a déjà racheté des gisements en Namibie, en Afrique du Sud et en Centrafrique et entend développer son activité au Canada et au Kazakhstan.
Sonia Le Gouriellec Doctorante en sciences politiques (Paris 5).
mardi 6 octobre 2009
Communiqué du FFR ...
06-10-09
Communiqué du FFR ...
"La lutte continue - Face aux différentes redditions de certains membres de la Résistance, et cela à un moment où le Peuple Nigérien a plus besoin de Justice sociale, le FFR réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte politique et armée jusqu'à ce que l'ordre démocratique et la justice soient rétablis dans notre pays."
MNJ/COMMUNIQUÉ
mardi 6 octobre 2009
COMMUNIQUÉ
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice fustige la volonté libyenne de passer outre ses prérogatives d’être un médiateur neutre dans la recherche de la paix dans notre pays, pour s’adonner, au contraire, à l’achat des consciences et s’atteler à la destruction de notre lutte : de toutes les revendications que nous posons au pouvoir de Niamey, aucune n'a été prise en compte par la Libye.
Pour le Mouvement des Nigériens pour la Justice, le rôle de la Libye ne doit pas être d'étouffer ni de racheter à coups de millions quelque équipement militaire à quelques-uns. Le MNJ pose au pouvoir nigérien des revendications liées à la survie et à la sécurité notre peuple menacé sur ses terres par l'armée et les multinationales.
Ce qui vient de se passer en terre libyenne n’est qu’une gigantesque farce, sans lendemain, de marchandage des revendications légitimes de notre peuple par une poignée d'opportunistes de tout bord en accointances avec la Libye
Les revendications du MNJ portent sur les droits de nos populations dans leur pays. Elles restent d'actualité comme a eu à le préciser le Coordinateur Rhissa Feltou sur les ondes de RFI. Notre lutte continuera sans faiblir jusqu'à satisfaction des légitimes revendications du Peuple Nigérien.
Dans le processus de négociation entamé avec le Niger, il n'est nullement question de déposer les armes si un seul des préalables que nous avons posés pour rentrer en phase de négociation n'est pas satisfait.
La Libye fidèle à ses pratiques déstabilise comme toujours la cause de notre peuple. Elle n'affiche au fond aucune réelle volonté d’arriver à un règlement sérieux et durable du conflit : dès le début du processus, elle n'a absolument rien cherché de concret à plus forte raison l’obtenir des autorités de Niamey.
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice, outre le limogeage de Aghali Alambo de la présidence du MNJ depuis le 31 août 2009, prend également aujourd’hui acte de la démission de fait de certains membres du Mouvement. Il s’agit de ceux qui ont participé ce mardi 6 octobre à la mascarade organisée par Khadafi qui n’a jamais eu d’autre préoccupation que d’enterrer vivant notre peuple.
Leur participation au crime orchestré ce mardi par la Libye à Sebha traduit leur degré de naïveté et surtout de cupidité. Par leur attitude, tous les complices de la mascarade de Sebha rompent avec les idéaux de notre Mouvement qui reste fidèle à ses objectifs et à la volonté la de majorité ses combattants et militant qui, tous, s'attendaient à une assemblée générale dans laquelle seront prises les décisions qui les engagent dans leur ensemble.
Nous découvrons le vrai visage de la Libye que dorénavant nous ne pourrons considérer que comme un amplificateur de nos maux et un catalyseur de nos souffrances.
La Libye doit savoir que notre peuple ne s'accommodera pas de l'approximatif après tant de privation, de souffrance, d'errance de veuves d'orphelins et des martyres.
Le MNJ ne renoncera pas à la lutte pour les droits de notre Peuple.
Que tous les combattants blessés et abasourdis par la mascarade de ce jour à Sebha considèrent cela non pas comme une fin de notre combat mais plutôt un acte qui de toute évidence devrait arriver pour permettre de mettre à nu les ennemis de notre cause tant en notre sein qu’en dehors du MNJ.
Le MNJ va continuer son combat aux cotés de tous les autres frères de lutte tant que les revendications légitimes que nous posons ne seront pas prises en compte et satisfaites. Que la Libye et ceux qui jouent sa carte ne se méprennent pas.
Notre Mouvement pose des revendications au Niger qui est notre pays et non a la Libye. Le parrain libyen de la mascarade de Sebha connu pour sa recherche du sensationnel folklorique et cérémonial et qui vient d’amener une fausse paix au Niger est connu du monde entier : jamais son nom n’a été associé à quoi que ce soit de positif sur la planète.
La paix au Nord Niger ne peut être enfantée que par des véritables négociations issues deux parties en conflit et, où le médiateur joue un rôle déontologique de médiation.
Nous interpellons l'Algérie, la France et le Burkina Faso pour qu'ils s'impliquent dans une situation qui ne fait que retarder une explosion générale difficilement maitrisable si rien n'est fait.
Le Mouvement.
Le MNJ renonce à son tour à la lutte armée
Niger / Libye
Le MNJ renonce à son tour à la lutte armée
par Christine Muratet
Article publié le 06/10/2009 Dernière mise à jour le 06/10/2009 à 20:21 TU
Des membres du Mouvement des Nigériens pour la justice (photo de mars 2007).
(Photo : AFP)
C'est en présence du colonel Kadhafi et d'une délégation gouvernementale nigérienne que le mouvement rebelle MNJ a déposé les armes ce mardi dans le sud de la Libye à Sabah. Dimanche 4 octobre, un autre front rebelle, plus récent, le FPN avait lui aussi procédé à une remise d'armes à Agadez. Depuis des mois, les mouvements rebelles nigériens ont interrompu leurs actions sur le terrain. A Niamey et à Tripoli, on se félicite de cette tournure des évènements. Cependant le mouvement de résistance touareg est-il mort ou bien simplement affaibli ?Aprés le FPN, le Front Patriotique Nigérien, c'est au tour du MNJ, le Mouvement des Nigériens pour la Justice, de faire reddition. Aghali Alambo, le chef trés contesté du mouvement a réussi à convaincre ses troupes de remettre leurs armes aux Libyens, en contrepartie de beaucoup d'argent libyen et de promesses de programme de réinsertion. Mais le MNJ n'était plus que l'ombre de lui même depuis un certain temps. Privé depuis des mois d'un leader réellement à l'écoute de ses hommes, le MNJ était de l'avis de nombreux observateurs, gangréné de l'intérieur. Au point que la branche dissidente, favorable à la poursuite de la lutte armée au nom de revendications socio-politiques, n'a pas réussi à remobiliser les troupes.
Pas de paix durable
Pour de nombreux cadres militaires et politiques du mouvement, il y a aujourdh'ui beaucoup d'amertume dans les rangs des combattants. Pour eux, une paix durable ne sera pas possible tant que le pouvoir de Niamey refusera d'aborder avec la communauté touareg les questions de fond : le developpement de la région Nord et la gestion des richesses minières de la zone.
Selon un interlocuteur, tant que la revendication politique ne sera pas examinée, la menace d'une contestation armée demeurera. Une analyse partagée par le FFR, le Front des Forces de Redressement, de Rissah Ag Boulah, le troisième front rebelle nigérien, qui n'entend pas déposer les armes sans condition.
Les rebelles touaregs nigériens du MNJ déposent les armes mardi en Libye
DS/of/APA 2009-10-06 16:04:27
Les rebelles touaregs nigériens du MNJ déposent les armes mardi en Libye
mardi 6 octobre 2009
APA- Niamey(Niger) La faction historique de la rébellion touarègue au Niger, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), a annoncé sa décision de déposer les armes mardi après-midi, en marge d’une cérémonie dans la vielle libyenne de Sebha, en présence de Mouammar Kadhafi, a appris APA de mardi bonne source.
Avec cette reddition, ce sont quelques 3000 combattants qui vont renoncer à la lutte armée, en acceptant l’offre libyenne d’aider à leur réinsertion.
Crée en 2007, le MNJ est secoué depuis quelques mois par une crise de leadership, qui a provoqué l’annonce en septembre dernier de la destitution de son chef historique, Aghali Ag Alambo. Ce dernier a toujours revendiqué la présidence du mouvement.
Des rebelles nigériens du Front patriotique nigérien (FPN) remettent leurs armes depuis le week-end dans la région d’Agadez, au nord du Niger, ce qui met fin à deux ans de lutte armée dans cette partie du pays, riche en uranium.
Seul, le Front des forces pour le redressement (FFR) de Rhissa Ag Boula, a refusé de déposer les armes. « Le FFR n’ira ni à Tripoli ni à Agadez pour déposer les armes de cette façon » a dit Ag Boula, dans un communiqué publié sur le site Web de son mouvement.
Selon lui, le FFR réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte politique et armée jusqu’à ce que l’ordre démocratique et la justice soient rétablis au Niger.
Des sources affirment que les rebelles qui ont accepté de déposer les armes recevront des aides variant entre 300 et 400 euros ainsi qu’une réinsertion sociale et professionnelle.
La région d’Agadez où opèrent plusieurs compagnies étrangères est riche en uranium. Depuis février 2007, cette région fait face à une rébellion armée conduite par des touaregs qui revendiquent davantage de meilleures conditions pour les populations du nord du Niger.
En mai dernier, le Président Mamadou Tandja a rencontré, pour la première fois, à Agadez les chefs rebelles touareg, à la veille du lancement du site uranifère d’Imourararen dans le département d’Arlit, exploité par le groupe français AREVA, avec une production annuelle de 5000 tonnes.
La délégation rebelle est constituée essentiellement de délégués des trois fronts actifs dans le nord à savoir le MNJ, le Front patriotique nigérien (FPN) et le Front des forces pour le redressement (FFR).
« Le président de la République n’a jamais refusé d’amnistier les anciens rebelles » a dit Akou Sidi, le Président du FPN, dans une interview au journal nigérien « Air Info ».
Mais, a-t-il précisé, les rebelles qui ont des problèmes avec la justice nigérienne devront d’abord etre jugés.
Niamey a officiellement entamé des rencontres avec les factions rebelles en avril dernier lorsque le ministre nigérien de l’intérieur qui conduit une forte délégation en Libye a affirmé que les rebelles touaregs, constitués en trois factions, ont accepté de rendre les armes et de participer à des négociations de paix.
Lors des consultations en Libye, le président du principal groupe rebelle,le MNJ Aghali Ag Alambo, a affirmé de son côté « l’engagement » de son mouvement et des autres groupes sur le front pour une paix définitive au Niger, selon des images diffusées par Télé Sahel, la télévision nigérienne.
Quelques semaines auparavant, le colonel Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine, a invité lors d’une visite à Niamey, les rebelles touaregs du Niger à déposer les armes et intégrer un processus de paix, leur donnant sa garantie de suivre la situation au Niger jusqu’à l’achèvement du processus de paix.
DS/of/APA
lundi 5 octobre 2009
Déclaration du FFR, Tamgak, le 05 Octobre 2009
Rhissa Ag Boula
lundi 5 octobre 2009
Face aux différentes redditions de certains membres de la Résistance, et cela à un moment où le Peuple Nigérien a plus besoin de Justice sociale, le FFR réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte politique et armée jusqu’à ce que l’ordre démocratique et la justice soient rétablis dans notre pays.
La mascarade de Paix qui est organisée à Agadez, où des centaines de jeunes ont reçu des sommes symboliques (200.000 FCFA soit 300 euros) pour déposer leurs armes, est une situation dont seul le régime actuel et les responsables des fronts auxquels ils appartiennent, seront comptables. Comment peut-on prétendre ramener la Paix sans un programme d’insertion socio-économique ou d’intégration dans les corps militaires et paramilitaires sérieux des ex-combattants ?
Cela sert-il le Niger ou plutôt le désir ponctuel d’un régime qui ne veut que reporter le règlement du problème pour plus tard ? Les responsables des fronts qui ont vilipendé la lutte, avec les centaines de vies Nigériennes sacrifiées (des deux côtés), ont trahi la Cause pour laquelle des milliers de Nigériens continuent de souffrir, et ils répondront tôt ou tard de leur Trahison.
Qu’il s’agisse d’Aghaly ag Alambo ex-Président du MNJ, ou d’Aklou Sidi Sidi Président du FPN, aujourd’hui on sait qu’ils roulent pour leurs gibecières et que désormais, leurs seuls souhait est de collaborer à l’assassinat du Peuple Nigérien et la liquidation de la Démocratie. La capitulation prévue ces jours-ci à Tripoli en sera l’acte final, avant que l’Histoire ne les rattrape, car la lutte va continuer puisque désormais elle a été purifiée de tous les opportunistes.
Le FFR n’ira ni à Tripoli ni à Agadez pour déposer les armes de cette façon. La seule Paix qui vaille sera celle qui prendra en compte les revendications légitimes des populations.
Nous disons NON à une Paix sans condition.
NON à une Paix sans accord.
NON à la violation de la Constitution.
Et jusqu’à preuve du contraire, nous luttons contre le régime de la 5ème République du Niger.
Le Peuple Nigérien est Vaillant, il a toujours su se relever dans les situations les plus difficiles, et nous le prouverons.
De l’armée
Elle a prouvé qu’elle n’est plus Républicaine, car elle cautionne activement cette violation continue de la Constitution, et joue le rôle de bourreau du Peuple.
De la classe politique
Elle doit se désillusionner si elle croit que le régime actuel va céder sans qu’elle ne s’investisse d’avantage. Nous sommes prêts à accueillir tous ceux qui veulent s’investir dans la lutte pour la Démocratie, mais qu’ils sachent que cette lutte peut durer des années, et non des mois. Il faut beaucoup de patience et d’abnégation, car en face, l’ennemi est un régime prébendier qui puise dans les caisses du Trésor national pour nous combattre et se maintenir au pouvoir. C’est une des raisons qui ont poussé beaucoup de Combattants de la Liberté du MNJ, à capituler. Il faut plus d’initiative de désobéissance civile, et ne plus essayer de fuir le combat.
Le Peuple Nigérien a besoin d’Hommes forts et déterminés pour les amener vers la victoire. « On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs ». Nous sommes ouvert à tous ceux qui rêvent d’un Niger Juste, Libre et Démocratique, pour une Lutte Digne et Honorable. Et tous ceux qui partagent nos aspirations qui sont celles du Peuple, nous les attendons pour Redresser le Niger.Le Commissaire à la Guerre Rhissa ag BOULA
Tamgak, le 05 Octobre 2009.
Rebellion Nord-Niger
dimanche 4 octobre 2009
Bulletin d'information n°12 de septembre 2009/Par Targuinca
Bulletin d'information n°12 de septembre 2009
Par Targuinca, samedi 3 octobre 2009 :: Bulletins d'information :: #243 :: rss Le président Tandja consolide son pouvoir et semble déterminé à faire taire toute forme d’opposition, à l’approche des législatives du 20 octobre.
Le 22 août, une manifestation contre son régime a eu lieu devant le Parlement de Niamey ; 55 manifestants ont été incarcérés.
La Coordination des Forces pour la Démocratie et la République (CFDR), rassem- blant des partis politiques, des syndicats et des ONG opposés à l’action du président, affirme qu’une cinquantaine de ses militants sont en détention depuis plusieurs semaines.
Le militant des droits de l’homme Marou Amadou, président du FUSAD (Front Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques) et porte-parole du FDD (Front de Défense de la Démocratie) aurait été mis en liberté provisoire, après un mois d’incarcération à la prison de haute sécurité de Koutoukalé ; mais il serait tenu de passer quotidiennement plusieurs heures par jour au poste de police ; ce qui limite considérablement ses possibilités d’action…
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme, programme conjoint de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) et de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), appelle à intervenir de toute urgence au sujet de Marou Amadou et de Wada Maman, arrêté le 22 août (voir bulletin N°11). Wada Maman a bénéficié d’une libération provisoire, le 26 août en fin de journée, mais il reste poursuivi pour « participation à une manifestation non autorisée ». L’Observatoire demande qu’un terme soit mis à toute forme de harcèlement, y compris judiciaire, à l’encontre de Wada Maman, de Marou Amadou et de tous les défenseurs nigériens des droits de l’homme.
D’après Mahamadou Issoufou, président du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS), principale force politique d’opposition au régime en place, « Mamadou Tandja veut liquider les partis et tracer un boulevard pour ses enfants (…), tous ceux qui contrarient cet objectif sont arrêtés. » M. Issoufou s’est vu interdire de quitter le Niger, la police lui a confisqué son passeport.
Une trentaine de députés du Parlement, dissous en mai par Tandja pour s’être opposé à son projet de référendum, ont été arrêtés ce mois ci, accusés de malversations financières. La plupart ont été remis en liberté provisoire. Au Niger, la liberté provisoire peut, dans les faits, se prolonger sur des années, voire des décennies. M. Tandja « veut ôter toute crédibilité à ses opposants », estime Mamane Abou, directeur du principal hebdomadaire nigérien, « Le Républicain ».
Les journalistes non plus ne sont pas épargnés. Le directeur du « Canard Déchaîné », Abdoulaye Tiémago, purge une peine de trois mois de prison pour avoir « discrédité une décision de justice » lors d’une intervention médiatique.
Le 20 septembre 2009, Ibrahim Soumana Gaoh, directeur de l’hebdomadaire indépendant « Le Témoin », a été arrêté à Niamey, suite à une plainte pour diffamation déposée par le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement nigérien, Mohamed Ben Omar. Un article du journal « Le Témoin » avait impliqué le ministre dans une importante malversation financière à la Société Nigérienne des Télécommunications (SONITEL), entreprise d’état sous la tutelle du ministère de la communication. Deux anciens responsables de la SONITEL sont en prison depuis plusieurs mois.
Dans le Nord, l’état de « mise en garde » perdure malgré la cessation des hostilités, mais le processus de paix serait relancé et l’on pourrait espérer une reprise des activités économiques.
Le 23 février 2009 , le Rapporteur Spécial de L’ONU sur la situation des droits de l’homme et des libertés fondamentales des populations autochtones avait envoyé au Gouvernement nigérien une lettre d’allégations concernant des informations reçues sur la situation entre le MNJ et les FAN. Ces rapports dénonçaient de nombreux abus infligés par les FAN à la population civile touarègue : exécutions extrajudiciaires, tortures… Ils évoquaient aussi la dépossession des nomades de leurs terres ancestrales, un code d’aménagement du territoire favorisant clairement une population sédentaire au détriment des peuples nomades, une absence de prise en compte des revendications des populations touarègues qui voudraient une participation accrue à l’administration de leur région et un meilleur développement qui respecterait leurs modes de vie traditionnels et leurs structures institutionnelles et administratives. Le Rapporteur de l’ONU a attiré l’attention du Gouvernement nigérien sur la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones qui stipule que les peuples autochtones ne peuvent pas être enlevés de force à leurs territoires et ont droit aux terres qu’ils possèdent et occupent traditionnellement ou qu’ils utilisent.
Le Gouvernement nigérien a répondu, en avril, que « le Niger a signé et ratifié tous les textes relatifs aux droits humains et que l’environnement institutionnel du Niger favorise le strict respect du caractère sacré de la personne humaine et la mise en œuvre des droits humains d’une manière générale. » Le gouvernement considère que les accusations de tortures et d’exécutions extrajudiciaires ne sont, pour la plupart, que « rumeurs et spéculations véhiculées par des individus cupides qui veulent transformer les questions de droits de l’homme en fonds de commerce. » Après les « prétendues exécutions », la gendarmerie n’aurait enregistré qu’une seule plainte et une déclaration de disparition.
Le Gouvernement nigérien rejette les allégations concernant la dépossession des populations touarègues de leurs terres. Selon l’article 21 de sa Constitution, « nul ne peut être privé de sa propriété que pour cause d’utilité publique, sous réserve d’une juste et préalable indemnisation ». En outre, les tribunaux sont ouverts à tout citoyen s’estimant lésé.
En conclusion, le Niger est un pays dont « la stabilité et l’attachement au respect des droits humains sont universellement reconnus ».
Cette stabilité semblant remise en cause depuis quelque temps, la CEDEAO (Communauté Economique Des Etats d’Afrique de l’Ouest) a tenu, le 5 septembre, un sommet extraordinaire des dirigeants d’Afrique de l’ Ouest « afin d’examiner la situation au Niger ». Elle a également décidé la création d’un comité, composé des ministres des affaires étrangères du Nigeria, du Bénin, du Burkina Faso et de La Sierra Leone, qui devrait se rendre prochainement au Niger pour y favoriser le retour du dialogue politique.
Les populations du Nord du Niger continuent de souffrir. Après la destruction du tissu économique de la région, lors du conflit armé, elles ont subi les ravages de l’eau.
Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la région d’Agadez, dans la nuit du 1er au 2 septembre, ont détruit des quartiers entiers de la ville, près de 3500 maisons, laissant des milliers d’habitants sans abri. On déplore une dizaine de morts, en majorité des enfants. De nombreux animaux ont aussi été emportés par les eaux.
Pour venir en aide aux centaines de familles qui ont tout perdu, des ONG se sont mobilisées et la municipalité d’Agadez a ouvert les écoles pour héberger le plus grand nombre possible de sinistrés. Dès le 9 septembre, Targuinca a fait parvenir 6180 euros, ainsi que 2500 euros donnés par Tchinaghen et 5000 euros par Croqu’Nature. Depuis cette date, de nouveau dons nous ont été envoyés en faveur des sinistrés. Ils sont régulièrement transférés à notre association partenaire locale par le biais de Croq'Nature.
Cet argent est géré à Agadez par un comité de femmes. Pour éviter le saupoudrage, elles ont ciblé des familles ayant tout perdu et remettent à chacune d’elles 80 euros qui leur permettent de racheter un minimum d’objets pour la vie quotidienne : nattes, couvertures, vaisselle.
Le PAM distribue des vivres. La Libye, l’Algérie, le Maroc et les Etats-Unis ont envoyé des avions chargés de tentes, de couvertures et de médicaments.
L’armée nigérienne s’est cotisée pour verser de l’argent. La gendarmerie, la police, la garde républicaine et les différents ministères ont annoncé qu’ils allaient aussi faire des dons.
En brousse, les pluies ont également fait des ravages. Nous n’avons pas de bilan précis, mais, d’après nos correspondants locaux, des jardins entiers ont été détruits et certains ne sont plus qu’un lit d’oued sablonneux où l’on ne peut plus rien produire. Les eaux ont emporté du bétail ; dans certains campements, les éleveurs ont perdu tout leur cheptel. L'Ocha publie à ce sujet des rapports de situatio détaillés consultables sur le site Reliefweb .
En revanche, les pâturages abondent après la pluie ; mais la prolifération des moustiques va provoquer une forte épidémie de paludisme. Une partie des fonds envoyés par Targuinca, Tchinaghen et Croqu’Nature a donc été utilisée pour acheter un stock de nivaquine, remis à un groupe d’éleveurs en prévision de cette épidémie.
Malgré toutes ces aides, les besoins restent immenses : il reste encore beaucoup de gens à secourir, aussi bien à Agadez qu’en brousse. Les dons, si modestes soient-ils, sont toujours bienvenus : 5 euros, c’est 3250 francs CFA pour une famille démunie.
Merci à vous tous qui vous mobilisez pour soulager les souffrances des sinistrés.
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Réflexion : Le sang du pays touareg
A r n a u d K a l i k a - 8 j u i l l e t 2 0 0 9 - n ° 7 2 3 - TTU - Lettre hebdomadaire d’ informations stratégiques -
Réflexion : Le sang du pays touareg
samedi 3 octobre 2009Au pays touareg (également appelé “Kel Tamachek”), certains s’interrogent sur l’attitude du Mali et ses accointances avec les islamistes. Les trafics en tous genres explosent. A qui profitent-ils ? Quel est l’état de la situation ? Que fait l’UE ? Que fait la France ? Mali, Niger, Mauritanie, Algérie, Libye, zone touareg... chacun défend ses intérêts.
Un accord avait été signé à Alger, en juillet 2006, entre les Touaregs et le gouvernement malien, dont les Touaregs attendent toujours la mise en oeuvre. A la suite de l’accord, certains Touaregs choisirent de remettre leurs armes aux facilitateurs impliqués dans la gestion de la crise, au mois de février 2009.
Cette remise des armes n’a malheureusement pas été suivie d’effet, un peu comme si certains voisins avaient intérêt au pourrissement. Quelques mois plus tard, ces Touaregs qui ont rendu les armes sont obligés d’admettre qu’ils ont été abusés et que l’Etat ne veut pas s’engager dans l’application de l’accord de 2006. Or, aucune paix ne sera possible tant que les autorités maliennes n’entameront pas des négociations politiques avec le mouvement représenté par Ibrahim Ag Bahanga et les cadres politiques (responsables des soulèvements touaregs de mai 2006 et mai 2007) et ces quelques centaines d’autres Touaregs armés qui, comme eux et avec eux, ont refusé le désarmement sans négociations préalables.
Les autorités maliennes refusent toute contribution au processus de paix dans les régions touarègues et travaillent à détourner l’attention de la communauté internationale de la question touarègue en cédant un espace non négligeable du territoire des Touaregs au groupe Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). Un jeu dangereux qui permet à AQMI et à ses alliés (groupes miliciens qui avaient été armés par l’armée malienne aux mois de janvier et février 2009) de profiter de cette situation vulnérable en pays touareg pour détenir au Mali les Occidentaux kidnappés dans les pays voisins, et s’approvisionner en armes et minutions en toute quiétude.
Pendant ce temps, des négociateurs de Bamako, des auxiliaires de la sécurité, des élus et des représentants de la milice arabe s’agitent, se querellent et se bousculent pour rencontrer les ravisseurs. Les enchères montent, chacun espérant toucher la rétribution de ses « bons offices ».
C’est dans cette confusion, créée par l’Etat malien lui-même, que le lieutenant-colonel malien Alamana Ould Bouh (originaire d’une tribu arabe de Tombouctou) fut assassiné, le 10 juin 2009, à Tombouctou, par des groupes de miliciens arabes, qui lui étaient proches en coordination avec le groupe Al- Qaida au Maghreb. Cet officier malien était le représentant de la sécurité d’Etat dans la région de Tombouctou. Pour certains, il faisait aussi office d’auxiliaire de sécurité du groupe Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) depuis 2003, associé dans ses trafics de stupéfiants. L’argent de la drogue participe au pourrissement de la situation. Le 15 juin 2009, l’armée malienne lança ce qu’elle appelle une offensive contre AQMI dans la région de Tinadema (au nord-est de la région de Tombouctou). Ce groupe laissa sur la piste des explosifs qui provoqueront la perte de trois véhicules de l’armée et coûteront la vie à trois militaires maliens et à quelques miliciens arabes qui accompagnaient l’armée.
Mais dans les « milieux bien informés », tout le monde sait qu’il n’y a jamais eu d’affrontements directs entre l’armée et Al-Qaida au Maghreb islamique. Il s’agissait d’une pure opération d’intox !
Aujourd’hui, les réseaux AQMI, et leurs sous-traitants continuent de bénéficier d’une sorte d’impunité au Mali ; ils y jouissent également de soutiens politiques non négligeables. Certaines sources révèlent que, sur le terrain, aux mois d’avril, mai et juin 2009, plus de 25 tonnes de munitions et d’armes seraient sorties du Mali au profit de la milice arabe salafiste et d’Al-Qaida au Maghreb islamique. Vers la fin juin 2009, des instructeurs militaires occidentaux se trouvant à Tombouctou (Mali) ont eu l’opportunité de pouvoir intercepter trois véhicules qui transportaient des armes et des munitions vers AQMI. En représailles, ce groupe a sauvagement assassiné, le 23 juin, un Américain qui travaillait pour une organisation humanitaire en Mauritanie.
La gestion de la question touarègue par les autorités maliennes et le manque d’implication de la Communauté Internationale dans cette crise, qui dure maintenant depuis plus de trois ans, profitent donc à AQMI, qualifié de première menace pour la France par un haut responsable du renseignement parisien.
Croire que l’armée malienne pourrait lutter seule contre AQMI est une illusion, en raison de la compromission de certains cadres avec les islamistes. Les Touaregs, qui occupent un espace tampon, un pont entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, ne peuvent pas continuer d’accepter la gestion bancale des autor i tés mal iennes, qui consiste à dét rui re leurs revendications sociales et culturelles.
mercredi 30 septembre 2009
L'ASBL TEMET organise un Concert : de Solidarité pour les Sinistres D’Agadez
Concert : de Solidarité pour les Sinistres D’Agadez
Samedi le 10 Octobre 2009 à Exantina
Programme : Concert + soirée dansente Musique du monde
Afel Bokoum à 22h 30
Les rives du fleuve Niger, dans la campagne malienne, s’élève une petite ville du nom de Niafunké. C’est là que vivent le grand Ali Farka Touré et son protégé Afel Bocoum. Ensemble ils ont joué près de 30 ans; Afel avait alors 13 ans quand il a débuté aux côtés du maître. Les deux musiciens partagent une passion commune pour la musique et l’agriculture, qu’Afel exprime à travers son travail en tant qu’organisateur de programme éducationnel agricole.
Sa collaboration avec World Circuit remonte aux années 90, lorsqu’il jouait sur les albums d’Ali Farka Touré, apportant une contribution significative à la création d’un son distinct…et qu’il enseignait par ailleurs le français à Nick Gold !
http://www.myspace.com/afelbocoum
Kel Assouf 21h 00
Le groupe Kel Assouf est le fruit de la rencontre à Bruxelles de ces artistes venus de deux continents, à savoir l’Afrique et l’Europe. Les compositions s’inspirent du répertoire traditionnel Touareg, mais chaque musicien enrichit cette musique avec ses propres influences. Ne soyez donc pas surpris d’entendre dans cette musique du désert des intonations blues et même rock ou reggae.
http://www.myspace.com/kelassouf
Le 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.
L'association belge Temet se mobilise et fait appel à vous, à votre générosité. Dans un premier temps l'urgence est alimentaire et sanitaire, puis il faudra reconstruire. Les fonds récoltés seront versés à ONG Tidene qui s'organise et tisse actuellement un réseau de contacts facilitant l'acheminement des différents biens récoltés. Asbl Temet prend contact avec les organismes d'aide nationaux et internationaux afin d'orienter efficacement les efforts.
Les besoins urgents identifiés sont :
- Consolider la digue à ses points de rupture
- Etablir la liste des dégâts.
- Identifier, recenser et localiser les sinistrés.
Pour Agadez les besoins les plus urgents des sinistrés pour les trois prochains mois sont :
- 19 663 tonnes de vivres ;
- 14 000 moustiquaires ;
- 28 000 couvertures.
Adresse : Rue Vlogaert, 4 1060 Saint Gilles
Metro: Porte de Hall
Prix : 12 euro adulte sur place!!
Réservation : 10 euro
Gsm : 0484662179 ou asbltemet@gmail.com
Site: http://asbltemet.blogspot.com
Samedi le 10 Octobre 2009 à Exantina
Programme : Concert + soirée dansente Musique du monde
Afel Bokoum à 22h 30
Les rives du fleuve Niger, dans la campagne malienne, s’élève une petite ville du nom de Niafunké. C’est là que vivent le grand Ali Farka Touré et son protégé Afel Bocoum. Ensemble ils ont joué près de 30 ans; Afel avait alors 13 ans quand il a débuté aux côtés du maître. Les deux musiciens partagent une passion commune pour la musique et l’agriculture, qu’Afel exprime à travers son travail en tant qu’organisateur de programme éducationnel agricole.
Sa collaboration avec World Circuit remonte aux années 90, lorsqu’il jouait sur les albums d’Ali Farka Touré, apportant une contribution significative à la création d’un son distinct…et qu’il enseignait par ailleurs le français à Nick Gold !
http://www.myspace.com/afelbocoum
Kel Assouf 21h 00
Le groupe Kel Assouf est le fruit de la rencontre à Bruxelles de ces artistes venus de deux continents, à savoir l’Afrique et l’Europe. Les compositions s’inspirent du répertoire traditionnel Touareg, mais chaque musicien enrichit cette musique avec ses propres influences. Ne soyez donc pas surpris d’entendre dans cette musique du désert des intonations blues et même rock ou reggae.
http://www.myspace.com/kelassouf
Le 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.
L'association belge Temet se mobilise et fait appel à vous, à votre générosité. Dans un premier temps l'urgence est alimentaire et sanitaire, puis il faudra reconstruire. Les fonds récoltés seront versés à ONG Tidene qui s'organise et tisse actuellement un réseau de contacts facilitant l'acheminement des différents biens récoltés. Asbl Temet prend contact avec les organismes d'aide nationaux et internationaux afin d'orienter efficacement les efforts.
Les besoins urgents identifiés sont :
- Consolider la digue à ses points de rupture
- Etablir la liste des dégâts.
- Identifier, recenser et localiser les sinistrés.
Pour Agadez les besoins les plus urgents des sinistrés pour les trois prochains mois sont :
- 19 663 tonnes de vivres ;
- 14 000 moustiquaires ;
- 28 000 couvertures.
Adresse : Rue Vlogaert, 4 1060 Saint Gilles
Metro: Porte de Hall
Prix : 12 euro adulte sur place!!
Réservation : 10 euro
Gsm : 0484662179 ou asbltemet@gmail.com
Site: http://asbltemet.blogspot.com
lundi 28 septembre 2009
MENSONGES ET DÉNIE DE VÉRITÉ
dimanche 27 septembre 2009
Gouvernement du Niger:MENSONGES ET DÉNIE DE VÉRITÉ Une demande d’explication a été adressée au gouvernement du Niger par le rapporteur spécial aux droits de l'homme et des libertés fondamentales des populations autochtones de l'ONU.
Une réponse a été donnée par les autorités de Niamey.
Le document a été rendu public à l'occasion de la 12ème session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU : http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/12session/A-HRC-12-34-Add1.pdf
Ainsi, il ressort clairement de la réponse du gouvernement que l’État du Niger ne respecte nullement les droits humains. Et plus, il continue impunément dans sa lancée colonialiste au nord Niger.
En effet, des massacres individuels et collectifs ont été commis au nord du Niger sur des populations nigériennes d’origine touareg.
Suite à cela, des plaintes ont été déposées par des associations de droit de l’homme et des libertés fondamentales crédibles. Des preuves irréfutables ont été fournies. Elles démontrent sans aucune ambiguïté la responsabilité de l’Etat du Niger et de son armée dans la mort des dizaines d’innocents et paisibles citoyens nigériens depuis le début du conflit entre le pouvoir de Niamey et le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).
L’armée dite nigérienne a, de par son caractère clanique et son comportement raciste, perdu la confiance des populations.
Cette armée a commis des actes ignobles d’une extrême barbarie allant de la torture à l’extermination d’innocentes personnes considérées toujours comme des citoyens de seconde zone qui ne peuvent jouir d’aucun droit et encore moins d'un procès juste et équitable.
Les mêmes actes commis dans les années 1990 à Tchintchibaraden (région de Tahoua), et toujours sur les mêmes populations en l’occurrence celles d’origine touareg et sous la responsabilité des mêmes personnes qui aujourd’hui se trouvent devenues dirigeants du Niger, n’ont en fait jamais cessé : la situation n’a en réalité fait que se perpétuer davantage et perdurer.
Une fois donc encore le Niger se permet l’audace de :
- catégoriser des nigériens entre ceux qu’il tue sans donner la moindre explication à leurs orphelins et veuves,
- demander aux mêmes orphelins et veuves endeuillés et terrorisés de porter plainte auprès d’une gendarmerie partisane et instrumentalisée comme si cette dernière, si elle n’est pas elle-même responsable, n’a pas fait le constat.
- couvrir des criminels, les mêmes qu’hier, et de les laisser circuler librement,
- narguer le monde et banaliser la mort de plus d’une centaine de touareg au nord Niger,
Une armée dont la composition clanique et les agissements rétrogrades sont avérés se disqualifie d’elle-même. Alors, sa mise en cause se justifie et sa remise en cause s’impose.
L’identité non républicaine de l’armée dite nigérienne la disqualifie de sa prétention institutionnelle d’être nationale. Elle est plutôt ethnique. Ce qui, si besoin est, explique largement le mépris qu’éprouvent les responsables politiques actuels du Niger à l’égard de certaines franges de la population notamment celles qui n’y sont pas représentées.
Sinon, comment comprendre qu’une composante notamment nationale continue d’être décimée et qu’aucune lumière ne soit faite sur des agissements qui se perpétuent depuis des décennies ?
Pourtant, les coupables sont connus de tous et au lieu d’être arrêtés et remis à des tribunaux compétents, ils sont plutôt amnistiés et promis à des grades supérieurs !
Cela restera indéfiniment une plaie ouverte et une insulte à la conscience collective du peuple qui subit et qui pourtant n’aspire qu’à la Justice.
Actuellement des dizaines de Touareg se trouvent dans les prisons de haute sécurité du pouvoir nigérien.
Certains ont été arrêtés depuis des années et n’ont même pas encore eu droit à un jugement. Ils ne croupissent dans ces établissements inhumains que sont les geôles du régime nigérien que du seul fait de leur appartenance à une ethnie.
Malgré les engagements pris de les libérer, rien n’est fait à ce jour.
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) continue de croire aux actions des institutions, nationales et internationales, des droits de l’homme à l’image du CICR, de l’ANDDH, d’Amnesty Internationale, Human right et autres, préoccupées par la situation au Niger.
Dans sa réponse décousue et pleine des contradictions au rapporteur des nations Unies, l’État du Niger, dans son penchant prononcé pour la répression et les passe-droits va jusqu'à nier aux populations la possession de leur espace de production et leurs terres qui pourtant fait partie des revendications politiques que pose le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) : dans son dénie de la vérité, le gouvernement va jusqu’à affirmer sans honte ni scrupule que la pratique de l’élevage dans les régions Nord Niger n’existe plus comme système de production majeur et qu’elle y est remplacée par le maraichage !
Le Mouvement Nigériens pour la Justice (MNJ) réaffirme son engagement à lutter contre les injustices que subissent dans le silence des milliers des nigériens confrontés aux mépris de la classe au pouvoir à Niamey. Cette soif de justice est partagée par des milliers de nigériens. Ils ne baisseront pas les bras. Ils combattront toujours et jusqu'à ce que rayonne la Justice dans notre pays.
Le Directoire du MNJ.
Gouvernement du Niger:MENSONGES ET DÉNIE DE VÉRITÉ Une demande d’explication a été adressée au gouvernement du Niger par le rapporteur spécial aux droits de l'homme et des libertés fondamentales des populations autochtones de l'ONU.
Une réponse a été donnée par les autorités de Niamey.
Le document a été rendu public à l'occasion de la 12ème session du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU : http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/docs/12session/A-HRC-12-34-Add1.pdf
Ainsi, il ressort clairement de la réponse du gouvernement que l’État du Niger ne respecte nullement les droits humains. Et plus, il continue impunément dans sa lancée colonialiste au nord Niger.
En effet, des massacres individuels et collectifs ont été commis au nord du Niger sur des populations nigériennes d’origine touareg.
Suite à cela, des plaintes ont été déposées par des associations de droit de l’homme et des libertés fondamentales crédibles. Des preuves irréfutables ont été fournies. Elles démontrent sans aucune ambiguïté la responsabilité de l’Etat du Niger et de son armée dans la mort des dizaines d’innocents et paisibles citoyens nigériens depuis le début du conflit entre le pouvoir de Niamey et le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).
L’armée dite nigérienne a, de par son caractère clanique et son comportement raciste, perdu la confiance des populations.
Cette armée a commis des actes ignobles d’une extrême barbarie allant de la torture à l’extermination d’innocentes personnes considérées toujours comme des citoyens de seconde zone qui ne peuvent jouir d’aucun droit et encore moins d'un procès juste et équitable.
Les mêmes actes commis dans les années 1990 à Tchintchibaraden (région de Tahoua), et toujours sur les mêmes populations en l’occurrence celles d’origine touareg et sous la responsabilité des mêmes personnes qui aujourd’hui se trouvent devenues dirigeants du Niger, n’ont en fait jamais cessé : la situation n’a en réalité fait que se perpétuer davantage et perdurer.
Une fois donc encore le Niger se permet l’audace de :
- catégoriser des nigériens entre ceux qu’il tue sans donner la moindre explication à leurs orphelins et veuves,
- demander aux mêmes orphelins et veuves endeuillés et terrorisés de porter plainte auprès d’une gendarmerie partisane et instrumentalisée comme si cette dernière, si elle n’est pas elle-même responsable, n’a pas fait le constat.
- couvrir des criminels, les mêmes qu’hier, et de les laisser circuler librement,
- narguer le monde et banaliser la mort de plus d’une centaine de touareg au nord Niger,
Une armée dont la composition clanique et les agissements rétrogrades sont avérés se disqualifie d’elle-même. Alors, sa mise en cause se justifie et sa remise en cause s’impose.
L’identité non républicaine de l’armée dite nigérienne la disqualifie de sa prétention institutionnelle d’être nationale. Elle est plutôt ethnique. Ce qui, si besoin est, explique largement le mépris qu’éprouvent les responsables politiques actuels du Niger à l’égard de certaines franges de la population notamment celles qui n’y sont pas représentées.
Sinon, comment comprendre qu’une composante notamment nationale continue d’être décimée et qu’aucune lumière ne soit faite sur des agissements qui se perpétuent depuis des décennies ?
Pourtant, les coupables sont connus de tous et au lieu d’être arrêtés et remis à des tribunaux compétents, ils sont plutôt amnistiés et promis à des grades supérieurs !
Cela restera indéfiniment une plaie ouverte et une insulte à la conscience collective du peuple qui subit et qui pourtant n’aspire qu’à la Justice.
Actuellement des dizaines de Touareg se trouvent dans les prisons de haute sécurité du pouvoir nigérien.
Certains ont été arrêtés depuis des années et n’ont même pas encore eu droit à un jugement. Ils ne croupissent dans ces établissements inhumains que sont les geôles du régime nigérien que du seul fait de leur appartenance à une ethnie.
Malgré les engagements pris de les libérer, rien n’est fait à ce jour.
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) continue de croire aux actions des institutions, nationales et internationales, des droits de l’homme à l’image du CICR, de l’ANDDH, d’Amnesty Internationale, Human right et autres, préoccupées par la situation au Niger.
Dans sa réponse décousue et pleine des contradictions au rapporteur des nations Unies, l’État du Niger, dans son penchant prononcé pour la répression et les passe-droits va jusqu'à nier aux populations la possession de leur espace de production et leurs terres qui pourtant fait partie des revendications politiques que pose le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) : dans son dénie de la vérité, le gouvernement va jusqu’à affirmer sans honte ni scrupule que la pratique de l’élevage dans les régions Nord Niger n’existe plus comme système de production majeur et qu’elle y est remplacée par le maraichage !
Le Mouvement Nigériens pour la Justice (MNJ) réaffirme son engagement à lutter contre les injustices que subissent dans le silence des milliers des nigériens confrontés aux mépris de la classe au pouvoir à Niamey. Cette soif de justice est partagée par des milliers de nigériens. Ils ne baisseront pas les bras. Ils combattront toujours et jusqu'à ce que rayonne la Justice dans notre pays.
Le Directoire du MNJ.
Région d'Agadez/Candidats aux législatives
Candidats aux législatives
Région d'Agadez
Circonscription électorale ordinaire d'Agadez Commune :Structure : RDP-JAMA'A
Titulaire : Aboubé Ouacho
Suppléant : Ouattara Ibrahim Mariama
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaire : Saadatou Souleymane
Suppléant : Nouhou Agah
Structure : PUND SALAMA
Titulaire : Alhassan Anafa
Suppléant : Moussa Agolas
Structure : UDPS - AMANA
Titulaire : Aboubacar Karda
Suppléant : Rhaicha Ahmayaji
Structure : MNSD - NASSARA
Titulaire : Ousmane Amadou Djibrila Kary
Suppléant : Aboubacar Amma
Circonscription électorale ordinaire d'Arlit :
Structure : RDP-JAMA'A
Titulaires: Mohamed Houma - Mme Tamoumoune Hamid
Suppléants : Sidi Agalher - Mme Assalama Houdan
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaires Abdala Ama - Oumarou Manzo
Suppléants : Mohamed Gabda - Aboubacar Souleymane
Structure : PUND-SALAMA
Titulaires : Elhadji Mohamed - Rhabidine Mohamed
Suppléants : Boutali Toumallé - Ilé Oumar
Structure : UDPS-AMANA
Titulaires : Fatima Mahamad Attachan - Mariama Moussa
Suppléants : Alhassane El-Hadji Souleymane - Bala Abambacho
Structure : MNSD-NASSARA
Titulaires : Ahamadou Ahalaoueye - Mme Anicet Tilla Amado Mamoudou
Suppléants : Elhadji Mani Dan Azoumi - Mme Zeinabou Bilali
Circonscription électorale ordinaire de Tchirozérine
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaires : Ousmane Kato - Youssouf Lassan
Suppléants :Fatima Algabid - Yahaya Angatte
Structure : UDPS-AMANA
Titulaires : Issigid Akano - Youssoufou Maha
Suppléants : Arali Aicar - Mohamed Alassane
Structure : PUND-SALAMA
Titulaires Ibrahim Ghoumour - Mohamed Mamane
Suppléants : Tamoumout Ibrahim Ben Almoctar - Ouba Ahmou
Structure : RDP-JAMA'A
Titulaires : Houmana Ahmed - Amadou N'gadé
Suppléants : Gibajé Ibrahim - Bouhamid Mouhamed
Structure : MNSD-NASSARA
Titulaires : Mohamed Anacko - Adam Efangal
Suppléants : Ibrahim Manzo Diallo - Ahmed Emini
Région d'Agadez
Circonscription électorale ordinaire d'Agadez Commune :Structure : RDP-JAMA'A
Titulaire : Aboubé Ouacho
Suppléant : Ouattara Ibrahim Mariama
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaire : Saadatou Souleymane
Suppléant : Nouhou Agah
Structure : PUND SALAMA
Titulaire : Alhassan Anafa
Suppléant : Moussa Agolas
Structure : UDPS - AMANA
Titulaire : Aboubacar Karda
Suppléant : Rhaicha Ahmayaji
Structure : MNSD - NASSARA
Titulaire : Ousmane Amadou Djibrila Kary
Suppléant : Aboubacar Amma
Circonscription électorale ordinaire d'Arlit :
Structure : RDP-JAMA'A
Titulaires: Mohamed Houma - Mme Tamoumoune Hamid
Suppléants : Sidi Agalher - Mme Assalama Houdan
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaires Abdala Ama - Oumarou Manzo
Suppléants : Mohamed Gabda - Aboubacar Souleymane
Structure : PUND-SALAMA
Titulaires : Elhadji Mohamed - Rhabidine Mohamed
Suppléants : Boutali Toumallé - Ilé Oumar
Structure : UDPS-AMANA
Titulaires : Fatima Mahamad Attachan - Mariama Moussa
Suppléants : Alhassane El-Hadji Souleymane - Bala Abambacho
Structure : MNSD-NASSARA
Titulaires : Ahamadou Ahalaoueye - Mme Anicet Tilla Amado Mamoudou
Suppléants : Elhadji Mani Dan Azoumi - Mme Zeinabou Bilali
Circonscription électorale ordinaire de Tchirozérine
Structure : RSD-GASKIYA
Titulaires : Ousmane Kato - Youssouf Lassan
Suppléants :Fatima Algabid - Yahaya Angatte
Structure : UDPS-AMANA
Titulaires : Issigid Akano - Youssoufou Maha
Suppléants : Arali Aicar - Mohamed Alassane
Structure : PUND-SALAMA
Titulaires Ibrahim Ghoumour - Mohamed Mamane
Suppléants : Tamoumout Ibrahim Ben Almoctar - Ouba Ahmou
Structure : RDP-JAMA'A
Titulaires : Houmana Ahmed - Amadou N'gadé
Suppléants : Gibajé Ibrahim - Bouhamid Mouhamed
Structure : MNSD-NASSARA
Titulaires : Mohamed Anacko - Adam Efangal
Suppléants : Ibrahim Manzo Diallo - Ahmed Emini
Recherche pétrolière dans le bassin de Taoudénit : Le premier forage attendu fin 2009-début 2010
Yaya SIDIBE- L’Indépendant, 25/09/2009
Recherche pétrolière dans le bassin de Taoudénit : Le premier forage attendu fin 2009-début 2010
dimanche 27 septembre 2009
De sources très autorisées, le dépouillement des offres pour les travaux de forage du bloc n°4 du bassin Taoudénit aura lieu avant la fin du mois de septembre. La société adjudicataire parmi les cinq soumissionnaires procédera alors aux travaux de génie civil - construction des routes d’accès, du camp des travailleurs, de la piste d’atterrissage - et du forage proprement dit. Ce forage tant attendu, qui coûtera 10 millions de dollars - soit près de 5 milliards de FCFA - interviendra fin 2009-début 2010. Il s’annonce très prometteur compte tenu du fort potentiel en pétrole et en gaz que recèlerait le site, à en croire les mêmes sources.
Ouf, il était temps, serait-on tenté de dire devant le coup d’accélérateur que viennent de prendre les travaux d’exploration pétrolière au Mali avec la fin des travaux sismiques et la perspective de la réalisation d’un forage profond sur l’un des cinq blocs attribués au consortium ENI-SIPEX, en l’occurrence le bloc n°4. Toute chose de nature à situer les Maliens sur l’avenir pétrolier de leur pays. En effet, de sources crédibles, l’adjudication du marché des travaux de génie civil et de la réalisation d’un forage profond sur le bloc n°4 du bassin de Taoudénit sera effective avant la fin de ce mois de septembre. La société adjudicataire, qui sera sélectionnée parmi les cinq sociétés soumissionnaires, s’attellera à l’exécution des travaux de génie civil, à savoir la construction des voies d’accès au site du forage- qui est situé au centre du bassin de Taoudénit - du camp des travailleurs et l’aménagement d’une piste d’atterrissage. Et, enfin, la réalisation du forage proprement dit qui interviendra, selon une source crédible, fin 2009 début 2010. Elle coûtera 10 millions de dollars, soit environ 5 milliards de FCFA.
Ce forage aura été précédé d’un gigantesque travail de sismique. Les 700 km prévus initialement par Baraka SA ont été largement dépassés par le tandem ENI-SIPEX qui a réalisé environ 6 500 km. La première, ENI, une société pétrolière italienne, se classe au 5e rang mondial.
La deuxième, SIPEX, la branche internationale de la SONATRACH, est classée 11e mondiale et première en Afrique. Le bloc, en cas de découverte de pétrole, sera exploité par les deux dans le cadre d’une société de joint venture dont le capital est détenu à 66,67% par ENI et 33,33% par SIPEX.
Rappelons que, initialement, c’est la société Baraka, une société junior australienne, qui était initialement détentrice d’un permis d’exploration sur le bassin de Taoudénit ayant abouti à l’octroi des blocs 1, 2, 3, 4 et 9. Baraka, à cause de la crise financière internationale, a fini par les céder aux deux sociétés seniors. Il fut découvert sur le bassin de Taoudénit, le plus grand des cinq bassins sédimentaires du Mali une dizaine de structures susceptibles de renfermer du pétrole et/ou du gaz naturel. Parmi ces structures, c’est celle située sur le bloc n°4, la plus importante et la plus intéressante sur le plan géologique, qui a été choisie pour abriter le premier forage profond.
Les études économiques ont montré qu’en cas de découverte - et en la matière l’optimisme est de mise - le bloc n°4 sera une affaire très rentable. Les deux sociétés ont investi, de 2008 à 2009, 45 millions de dollars dans les travaux sismiques. Le montant cumulé des investissements depuis l’ère Baraka, c’est-à-dire depuis 2005, à ce jour, s’élève à 69 millions de dollars.
ENI-SIPEX est liée à l’Etat malien par une convention de partage de production. Dans le cadre de cette convention, la société de joint venture supporte les coûts de la recherche à ses risques et péril. En cas de découverte, la société récupère une certaine quantité de la production journalière pour rentrer dans ses fonds, autrement dit, se faire rembourser.
Un processus échelonné sur plusieurs années ; le reste de la production journalière est partagé entre l’Etat et la société selon une clé de répartition négociée dans la convention. Ce qui est important à retenir, c’est que, dès le début de la production, qui pourrait intervenir deux ou trois ans après la découverte, le Mali commencera à récolter les dividendes de l’or noir à travers les taxes et les impôts - ici, il n’y a pas d’exonération pendant la production, contrairement au cas de l’or - et les quotes-parts.
Signalons, enfin, que sur les 29 blocs des cinq sédimentaires, 18 ont été attribués, 11 restent libres, y compris les blocs des bassins de Tamesna et Iullemeden situés dans la région de Kidal.
Yaya SIDIBE
Recherche pétrolière dans le bassin de Taoudénit : Le premier forage attendu fin 2009-début 2010
dimanche 27 septembre 2009
De sources très autorisées, le dépouillement des offres pour les travaux de forage du bloc n°4 du bassin Taoudénit aura lieu avant la fin du mois de septembre. La société adjudicataire parmi les cinq soumissionnaires procédera alors aux travaux de génie civil - construction des routes d’accès, du camp des travailleurs, de la piste d’atterrissage - et du forage proprement dit. Ce forage tant attendu, qui coûtera 10 millions de dollars - soit près de 5 milliards de FCFA - interviendra fin 2009-début 2010. Il s’annonce très prometteur compte tenu du fort potentiel en pétrole et en gaz que recèlerait le site, à en croire les mêmes sources.
Ouf, il était temps, serait-on tenté de dire devant le coup d’accélérateur que viennent de prendre les travaux d’exploration pétrolière au Mali avec la fin des travaux sismiques et la perspective de la réalisation d’un forage profond sur l’un des cinq blocs attribués au consortium ENI-SIPEX, en l’occurrence le bloc n°4. Toute chose de nature à situer les Maliens sur l’avenir pétrolier de leur pays. En effet, de sources crédibles, l’adjudication du marché des travaux de génie civil et de la réalisation d’un forage profond sur le bloc n°4 du bassin de Taoudénit sera effective avant la fin de ce mois de septembre. La société adjudicataire, qui sera sélectionnée parmi les cinq sociétés soumissionnaires, s’attellera à l’exécution des travaux de génie civil, à savoir la construction des voies d’accès au site du forage- qui est situé au centre du bassin de Taoudénit - du camp des travailleurs et l’aménagement d’une piste d’atterrissage. Et, enfin, la réalisation du forage proprement dit qui interviendra, selon une source crédible, fin 2009 début 2010. Elle coûtera 10 millions de dollars, soit environ 5 milliards de FCFA.
Ce forage aura été précédé d’un gigantesque travail de sismique. Les 700 km prévus initialement par Baraka SA ont été largement dépassés par le tandem ENI-SIPEX qui a réalisé environ 6 500 km. La première, ENI, une société pétrolière italienne, se classe au 5e rang mondial.
La deuxième, SIPEX, la branche internationale de la SONATRACH, est classée 11e mondiale et première en Afrique. Le bloc, en cas de découverte de pétrole, sera exploité par les deux dans le cadre d’une société de joint venture dont le capital est détenu à 66,67% par ENI et 33,33% par SIPEX.
Rappelons que, initialement, c’est la société Baraka, une société junior australienne, qui était initialement détentrice d’un permis d’exploration sur le bassin de Taoudénit ayant abouti à l’octroi des blocs 1, 2, 3, 4 et 9. Baraka, à cause de la crise financière internationale, a fini par les céder aux deux sociétés seniors. Il fut découvert sur le bassin de Taoudénit, le plus grand des cinq bassins sédimentaires du Mali une dizaine de structures susceptibles de renfermer du pétrole et/ou du gaz naturel. Parmi ces structures, c’est celle située sur le bloc n°4, la plus importante et la plus intéressante sur le plan géologique, qui a été choisie pour abriter le premier forage profond.
Les études économiques ont montré qu’en cas de découverte - et en la matière l’optimisme est de mise - le bloc n°4 sera une affaire très rentable. Les deux sociétés ont investi, de 2008 à 2009, 45 millions de dollars dans les travaux sismiques. Le montant cumulé des investissements depuis l’ère Baraka, c’est-à-dire depuis 2005, à ce jour, s’élève à 69 millions de dollars.
ENI-SIPEX est liée à l’Etat malien par une convention de partage de production. Dans le cadre de cette convention, la société de joint venture supporte les coûts de la recherche à ses risques et péril. En cas de découverte, la société récupère une certaine quantité de la production journalière pour rentrer dans ses fonds, autrement dit, se faire rembourser.
Un processus échelonné sur plusieurs années ; le reste de la production journalière est partagé entre l’Etat et la société selon une clé de répartition négociée dans la convention. Ce qui est important à retenir, c’est que, dès le début de la production, qui pourrait intervenir deux ou trois ans après la découverte, le Mali commencera à récolter les dividendes de l’or noir à travers les taxes et les impôts - ici, il n’y a pas d’exonération pendant la production, contrairement au cas de l’or - et les quotes-parts.
Signalons, enfin, que sur les 29 blocs des cinq sédimentaires, 18 ont été attribués, 11 restent libres, y compris les blocs des bassins de Tamesna et Iullemeden situés dans la région de Kidal.
Yaya SIDIBE
Mali : dix "criminels" arrêtés dans le nord du pays
AFP-27-09-09
Mali : dix "criminels" arrêtés dans le nord du pays
dimanche 27 septembre 2009
BAMAKO — Dix "criminels" qui attaquaient les civils dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, ont été arrêtés et transférés à Kidal (nord), a-t-on appris dimanche de source administrative.
"Nous venons de démanteler et d’arrêter l’une des plus importantes bandes de criminels qui attaquaient et dépouillaient les civils entre les frontières malienne et algérienne", a déclaré à l’AFP un responsable du gouvernorat de Kidal.
Cette "bande de criminels" est constituée de ressortissants algériens et maliens", a ajouté la même source.
Une source sécuritaire à Kidal, a confirmé l’arrestation "de dix criminels".
Il y a une dizaine de jours, les forces de sécurité maliennes, avaient annoncé avoir intercepté dans le nord, plusieurs "trafiquants" qui tentaient de traverser cette région avec des armes destinées à des combattants islamistes.
Mali : dix "criminels" arrêtés dans le nord du pays
dimanche 27 septembre 2009
BAMAKO — Dix "criminels" qui attaquaient les civils dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, ont été arrêtés et transférés à Kidal (nord), a-t-on appris dimanche de source administrative.
"Nous venons de démanteler et d’arrêter l’une des plus importantes bandes de criminels qui attaquaient et dépouillaient les civils entre les frontières malienne et algérienne", a déclaré à l’AFP un responsable du gouvernorat de Kidal.
Cette "bande de criminels" est constituée de ressortissants algériens et maliens", a ajouté la même source.
Une source sécuritaire à Kidal, a confirmé l’arrestation "de dix criminels".
Il y a une dizaine de jours, les forces de sécurité maliennes, avaient annoncé avoir intercepté dans le nord, plusieurs "trafiquants" qui tentaient de traverser cette région avec des armes destinées à des combattants islamistes.
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