jeudi 26 décembre 2013


Message du Secretaire General du MNLA

Mercredi, 25 Septembre 2013 22:09



Au Peuple de l’AZAWAD

Nous avons suivi vos positions respectueuses depuis la signature de l’accord de Ouagadougou le 18 Juin 2013 jusqu’à l’élection présidentielle malienne. Et par la suite, nous avons suivi les réunions du comité de suivi et d’évaluation de l’accord de Ouagadougou tenues à Bamako. Avec la communauté internationale, nous avons également suivi le discours du président malien lors de sa rencontre avec la délégation de l’AZAWAD. Nous avons écouté son premier message adressé aux Azawadiens, après son investiture, de même que son discours adressé à la nation malienne à l’occasion de la fête de l’indépendance du mali, nous avons aussi écouté les différentes interventions des chefs d’Etats présents à la cérémonie d’investiture du nouveau président malien.

Vaillant Peuple de l’Azawad, chers amis de par le monde et toutes personnes concernées par le dossier du conflit Azawado-malien, ou si vous voulez le dossier du nord et du sud, comme certains aiment le dire. De tout ce qui précède, on observe que nous tous etant concernés par ce dossier complexe et simple en même temps, nous serons au bord de la dérive de manière terrible et dangereuse, si toute fois la trajectoire du processus n’est pas corrigée dans les meilleurs délais.

Pour les Azawadiens, les discours du gouvernement malien que nous avons suivis comportent inexorablement une menace de la part de Bamako. De même, les comportements de l’armée malienne reflètent cette même trajectoire tracée par ce discours officiel de Bamako. Mais ce qui est remarquable, c’est le discours de la diplomatie étrangère qui ne peut être qualifié autrement que d’une déclaration de soutien à cette voie que les autorités maliennes veulent emprunter. Et c’est cela qui doit être corrigé de manière à servir les efforts de la recherche d’une solution politique juste et définitive de ce conflit qui n’a que trop duré.

En effet, le président malien s’est adressé aux maliens en même temps qu’aux Azawadiens qu’il considère comme étant des maliens. Mais en réalité son message aux azawadiens n’était qu’une déclaration pour dire qu’il n’a rien à leur donner. Car son discours n’a apporté aux milliers des réfugiés et déplacés que de l’oubli et de la négligence de la souffrance dans laquelle ils vivent. Il les a exclus de ses intérêts.

Ce qui attire l’attention de plus, c’est l’absence totale d’un appel à la résolution des causes réelles de la crise dans les différentes interventions des invités de la cérémonie d’investiture. Ils se sont contentés de dire combien ils ont tenté l’impossible pour le Mali et d’exprimer leur disponibilité à fournir davantage d’efforts, mais sans toute fois préciser au détriment de ce que cela s’est fait et se fera.

Politiquement parlant, nous pouvons comprendre beaucoup de discours, mais la lecture ou l'interprétation malienne de ces discours ressemble à un feu vert à tout ce que Bamako envisage de faire.

Nous avons exprimé nos vœux de succès et de réussite au nouveau président, dans la recherche d'une solution véritable et juste du conflit et de la restauration de la paix dans la région. Mais une paix véritable a besoin des vraies initiatives et des conditions préalables. Quand aux solutions partielles, elles ne sont pas la voie idéale pour la résolution du conflit, les différents gouvernements qui ce sont succédés à Bamako les ont expérimentées à plusieurs reprises avec la région de l'Azawad sans pouvoir mettre fin au rêve des Azawadiens de réaliser leur auto détermination. Elles n’ont pu éviter au Mali une série de coup d’états et des crises incessantes. Elles n’ont pu non plus préparer la voie au développement que chantent les maliens sans cesse et sans gène.

Ce qui est demandé aujourd'hui à la communauté internationale, si elle est venue réellement pour sauver et préserver le Mali, c’est d’exploiter les conditions propices à la paix et qui n’attendent qu'une volonté réelle de la part du gouvernement malien. Mieux, la condition la plus favorable pour réaliser la paix c’est la disponibilité des Azawadiens à s’engager dans un processus sérieux pour établir une paix durable dans la région et ils en sont capables. Cependant, il y a la nécessité de mettre le cadre de la négociation dans son vrai circuit ou les parties en conflit sont les vrais acteurs de la négociation et non pas des parties créées pour la circonstance ou des parties imaginaires qui n’ont aucune contribution réelle pour parvenir à la solution.

La méthode de fuite en avant pratiquée actuellement par Bamako, comme une introduction à la solution de la part du gouvernement malien avec le soutien de la mission internationale apparait comme une opération de brouillage afin de brûler les étapes. Elle ne rassure point le peuple de l Azawad et a besoin d être revue.

Les azawadiens ont ménagé les nations unies et les parties concernées dans le franchissement de beaucoup d'étapes avec une vitesse et une pression très préjudiciable, pendant la période entre la signature de l’accord de Ouagadougou et l’élection présidentielle au Mali. Tout était programmé de manière à se réaliser dans un mois (1er juillet: entée des forces internationales, 28 juillet: élection présidentielle). Les uns et les autres ont travaillé au-dessus de leur capacité pour qu' il n’ y ait pas d’obstacles. Malgré que cela était accompagné par des violations des droits des azawadiens.

Maintenant, il est demandé à ce que le temps et l'intérêt soient accordés aux acteurs principaux du problème. De réaliser que la politique de fuite en avant est révolue.

Les observations faites par le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) sur le rôle politique de certains acteurs principaux du dossier a fait l’objet de critiques de la part du peuple de l’Azawad durant cette étape.

A cet effet, nous rassurons le peuple azawadien, les membres du mouvement à l’ intérieur comme à l’ extérieur ainsi que tous les sympathisants de la lutte noble de l’Azawad, que le mouvement reste toujours fidèle à sa ligne politique jusqu'à ce qu'une solution politique juste et définitive répondant aux aspirations du peuple azawadien soit trouvée. Une solution convenue entre les azawadiens et le gouvernement de Bamako à travers des négociations sérieuses via la médiation internationale et régionale. Ces négociations se feront entre les vraies parties en conflit.

Aussi, le mouvement ne prendra en considération aucune initiative dont l’objectif est d’affaiblir le négociateur azawadien ou de noyer les revendications justes du peuple de l'Azawad. Dans la prochaine étape, la direction du mouvement et ses différentes instances entreprendront des mesures correctives au niveau du rôle politique, de manière à répondre aux exigences de l’étape prochaine, à mettre en phase le rôle politique des dirigeants du mouvement avec la position du peuple azawadien, les membres et les sympathisants du mouvement. Et ceci, conformément à ce qui a été exprimé par les représentants du peuple azawadien dans leurs réunions à Kidal, à Ménaka, à Gao, (à Arabanda) à Tombouctou, ( aux camps de réfugiés en Mauritanie), et les colonies azawadiennes à l étranger. A cela s ajoutent les différentes manifestations dirigées par des associations des femmes et des jeunes de manières quasi quotidiennes à Kidal. Tout cela reflète le degré de l’attachement et de l’engagement pour les revendications justes de notre révolution légitime.

Considérant que le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) est un mouvement du peuple et non pas un mouvement des élites ou des individus, alors, il ne peut que se référer à sa base populaire pour l’écouter et connaitre sa position vis-à-vis de l’actualité politique. Et c’est ce que le mouvement considère comme la source de sa force.

De notre profonde conviction de la légitimité de nos revendications, nous tirons notre force de résistance contre les vents violents. Notre volonté et notre fermeté se renforcent chaque fois que nous sommes confrontés à un obstacle dans le processus de cette noble lutte et historique. Nous feront de notre mieux pour empêcher la dérive de cette révolution de sa vraie trajectoire. Nous n’accepterons aucun marchandage au détriment des aspirations du grand peuple de l'Azawad. Enfin, nous vous exprimons notre sincère disponibilité à accueillir et à accepter vos critiques et vos orientations qui témoignent de votre sentiment patriotique. Alors, travaillons ensemble pour la protection de cette révolution afin que l'objectif soit réalisé et le but atteint.

Vive le vaillant peuple Azawadien… vive l’AZAWAD libre, paisible, stable et prospère.

Faite à Ouagadougou, le 25 Septembre 2013

Bilal Ag ACHERIF

Secrétaire Général du Mouvement National De Libération de l’Azawad

MNLA

Un imam marocain, agent de la DGED en Belgique, rejoint Al Qaida en Syrie

Un imam marocain, agent de la DGED en Belgique, rejoint Al Qaida en Syrie

Iliass Azaouaj (Photo capture d'écran)
Iliass Azaouaj (Photo capture d’écran)
La communauté musulmane de Belgique est en émoi. Iliass Azaouaj, un célèbre prédicateur marocain résidant à Anderlecht, aurait pris la tangente alors qu’il se trouvait en Syrie et aurait rejoint les salafistes d’Al Qaida pour combattre les forces de Bachar Al Assad.
Mais ce n’est pas tout. Dans une vidéo postée sur Youtube, et que pratiquement tout le monde a vu en Belgique, ce jeune imam âgé de 22 ans, qui était très actif dans la communauté musulmane et marocaine, a reconnu avoir travaillé pour les services secrets belges, et plus grave encore, pour les services secrets marocains. Pour la DGED (Direction générale des études et de la documentation, services extérieurs marocains), pour ne pas la citer, la centrale dirigée par le copain du roi, Mohamed Yassine Mansouri.
Dans la vidéo où on le voit assis sur un canapé, portant un pistolet et protégé par un homme armé, Iliass Azaouaj balance ceux qui ont fait de lui une balance.« Les services secrets marocains me donnaient de l’argent », dit l’imam, qui explique que depuis son départ les hommes de Mansouri sont à sa recherche.
C’est que selon l’hebdomadaire belge L’Express-Le Vif, Azaouaj était considéré par une partie de la communauté marocaine de Belgique comme un« chékam ». Un groupe salafiste belge, Sharia4Belgium, le soupçonnait de travailler pour les services, les belges et les marocains.
Une accusation partiellement confirmée par un théologien musulman de France,Maamar Metmati, dans une autre vidéo postée sur Youtube
Iliass Azaouaj était apprécié en Belgique. Et signe de son importance, quelques jours avant son départ pour la Syrie, en avril dernier, il recevait pour un programme destiné à ses fans l’acteur et humoriste marocain Saïd Naciri.
Aujourd’hui, Iliass Azaouaj, dont la voix a été reconnue par l’un de ses proches, même s’il apparaît masqué, a fait acte de contrition. Mais, toujours selonL’Express-Le Vif, sa famille craint pour sa sécurité. Il suffit d’un rien pour que les gens d’Al Qaida, très sourcilleux et soupçonneux, ne l’accusent de « chékam »dans le bilad Cham.
Badr Soundouss
URL courte: http://www.demainonline.com/?p=27811

mercredi 25 décembre 2013

Opération militaire en Centrafrique: Laurent LOUIS dévoile le dessous des cartes !

Published on Dec 21, 2013
Alors que la France, soutenue par le gouvernement belge, a décidé de déployer ses militaires en Centrafrique pour soit disant rétablir l'ordre et éviter des massacres, le député belge Laurent LOUIS, président du mouvement Debout Les Belges, intervient au Parlement pour dénoncer les réels enjeux de cette opération militaire et mettre en lumière les manipulations politiques et médiatiques. Il flingue littéralement le Ministre des Affaires étrangères libéral, Didier Reynders.

Rejoignez Debout Les Belges en adhérant au mouvement sur www.deboutlesbelges.be. N'hésitez pas, c'est totalement gratuit !


Soupçons de meurtres ethniques après la découverte d'ossements au Mali

Soupçons de meurtres ethniques après la découverte d'ossements au Mali
© AP©

mardi 24 décembre 2013

Mali : la majeure partie des militaires français de Kidal se retirent



MNLA(457) - Armée française(222) - Kidal(218) - opération serval(179)



24/12/2013 à 13:22 Par Benjamin Roger



Des soldats français en patrouille à Kidal, en juillet 2013. © AFP

Les militaires français ont débuté ce week-end un repli quasi-total de la ville de Kidal, à l'extrême nord du Mali. Le contingent de l'opération Serval sur place doit passer cette semaine de près de 250 hommes à environ 70.

Ce n'est pas un retrait total mais presque. Les militaires français de l'opération Serval ont commencé, le week-end dernier, à se retirer de Kidal, bastion de la rébellion touarègue du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), à l'extrême-nord du Mali.

D'ici la fin de la semaine, le contingent français sur place devrait passer de près de 250 hommes à environ 70. Arrivée en renfort fin octobre du Tchad, pour renforcer la sécurité lors des élections législatives maliennes, la compagnie d'infanterie Épervier - plus de 150 militaires - va regagner sa base habituelle à N'Djamena. Ne resteront à Kidal que deux détachements d'appui, soit environ 70 personnes, chargés d'épauler les Forces armées maliennes (Fama) et les Casques bleus de la Minusma.

>> Lire aussi Kidal, ville (presque) ouverte

Côté malien comme français, on insiste sur le fait que ce retrait était "prévu". "Nous avons toujours dit que le dispositif avait été temporairement renforcé à Kidal en vue des législatives, note une source diplomatique à Paris. Les élections étant terminées et s'étant bien passé, l'heure est désormais au retour à la normale". Plus largement, selon une source élyséenne, l'objectif est désormais de ramener le nombre de soldats français présents au Mali à un millier d'ici le mois de février 2014.

Montée en puissance de l'armée malienne

La réduction de la présence française à Kidal, qui avait atteint les 350 soldats début novembre après l'assassinat des deux journalistes de Radio France Internationale (RFI), s'effectue en parallèle à une montée en puissance de l'armée malienne et de la Minusma. D'environ 600 au mois d'octobre, leurs effectifs cumulés s'élèvent aujourd'hui à plus de 1 200 hommes. "Nos forces sont mobiles et se déploient en fonction des besoins, indique le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'État-major des armées françaises. Mais surtout, nous ne sommes plus dans du 'Serval-centré' comme auparavant : le gouvernement malien déploie progressivement ses moyens, appuyé par la Minusma."

Reste la question du MNLA, loin d'être réglée à Kidal. Les accrochages entre militants de la rébellion touarègue et soldats maliens restent fréquents, comme à la fin du mois de novembre, lors d'une fusillade mortelle sur l'aérodrome de la ville. Le départ des forces françaises, accusées par de nombreux Maliens d'être trop tendres avec les rebelles touaregs, soulève de nouvelles incertitudes. À Bamako, les responsables maliens se veulent pourtant rassurants. "Ce repli français n'aura pas d'incidence sur nos rapports avec le MNLA, souffle une source proche du président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Le processus de normalisation est enclenché et devra aboutir. Le gouvernorat a été réinstallé, l'ORTM rétabli : les choses vont dans le bon sens, petit à petit."

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Benjamin Roger





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Le Sahel - 26/8/2013

POLITIQUEAgadez /Fin de la 2ème session ordinaire du Conseil régional : M. Mohamed Anako invite les partenaires techniques et financiers à accompagner les efforts de développement de la région

Publié le lundi 26 aout 2013 | Le Sahel






© Autre presse par DR
La Représentante de l’UNFPA, Mme Monique Clesca avec le Gouverneur Colonel Major Garba Maikido et le président du CR d’Agadez M. Mohamed Anako



La création d'opportunités économiques et l'amélioration de la gouvernance locale sont incontournables pour jeter les bases d'un développement durable profitable aux populations. Pour apporter des réponses appropriées à la problématique multidimensionnelle du développement, le Gouvernement de la République du Niger a élaboré la Stratégie Développement Sécurité, SDS, Sahel Niger conçue sur la base d'une analyse participative profonde et réaliste de la problématique spécifique relative aux conditions de sécurité et au développement des Zones Sahélo-Sahariennes du Niger.

Les arbitres les mieux placés pour choisir les projets et leur ordre de priorité en faveur du monde rural, ce sont sans contexte les autorités locales appuyées dans la démarche par les conseillers élus par les populations. Toutefois pour qu'une telle politique aboutisse, des efforts considérables devront être déployés en vue d'améliorer les compétences et les capacités de gestion des autorités dans les régions. Les autorités doivent créer un cadre souple au sein duquel toutes les entités peuvent prospérer, et se développer.
Les assises de la 2ème session ordinaire du Conseil régional d'Agadez vont dans ce sens et les conseillers régionaux adhèrent sans réserve à cet idéal maintes fois exprimées par les différents acteurs de développement et les partenaires techniques et financiers selon la Président du Conseil Régional d'Agadez, M. Mohamed Anako.
Au cours de ses assises, il a été présenté aux participants le compte rendu des missions effectuées par le bureau exécutif de l'Association des Régions du Niger (ARENI) en France , en Suisse et en Belgique. Missions au cours desquelles l'ARENI a échangé avec des associations soeures telles que Cités Unies de Frances, l'Association internationale des régions francophones, mais aussi avec le MEDEF sur la coopération décentralisée.
En outre, il a été aussi fait aux participants les restitutions des sessions de formation à l'extérieur ainsi que celle de la région du cadre de concertation entre la Région et les collectivités d'Agadez tenue du 18 au 19 août 2013 sur la problématique du développement et des relations entre la région et les Communes.
Au regard du faible accompagnement des partenaires à la décentralisation les collectivités, ont convenu de l'instauration d'un cadre de rencontre entre les collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers afin de promouvoir et coordonner le processus de développement de la région. Les collectivités constatent avec amertume le retard enregistré dans le versement des redevances minières, des impôts et taxes rétrocédés avec plus de 7 milliards d'arriérés pourtant versés à l'Etat par les sociétés minières pour le compte des collectivités de la région d'Agadez au titre des redevances minières.
Conscientes que ces redevances et ces impôts et taxes rétrocédés constituent la principale source de financement des actions de développement local, les collectivités demandent à l'Etat de s'acquitter de cette dette indispensable au développement. Et dans le souci d'éviter à l'avenir de telles situations, elles demandent le versement systématique et régulier des redevances minières dès leur paiement à l'Etat par les sociétés minières. Aussi, demandent-elles à l'Etat un meilleur accompagnement de la décentralisation à tous les niveaux et la création des conditions de complémentarité et de bonne relation entre les autorisé décentralisées et les autorités déconcentrées. Concernant la très faible contribution des sociétés d'exploration et d'exploitation minières dans le processus de développement local, les collectivités ont décidé de mettre en place un comité ad 'hoc de suivi et évaluations des actions menées par lesdites sociétés ainsi que leur impact sur le cadre de vie des populations.
Du point de vue de la problématique Paix et Sécurité, les collectivités insistent sur l'adoption des statuts de la police municipale afin de lui permettre de jouer pleinement son rôle. La création d'un Ministère délégué à la Décentralisation, aux Affaires Religieuses et Coutumières permettra d'affiner les relations de complémentarité entre les collectivités et les autorités de tutelles pour faire face aux difficultés constatées çà et là.
C'est dans ce cadre qu'au chapitre des recommandations, le Conseil régional d'Agadez demande, entre autres, à l'Etat et aux Partenaires Techniques et Financiers de prendre des mesures urgentes pour soulager les souffrances des populations victimes d'inondations et de contribuer à faire face à la dégradation de la situation socio-économique de la région d'Agadez, marquée par le chômage des jeunes et le ralentissement du secteur commercial et touristique. Le Conseil régional recommande également à l'Etat de faire respecter à ses démembrements le code général des collectivités.
Dans le cadre de la mise en œuvre de leurs programmes, le Conseil Régional demande aux PTF de se conformer aux missions dévolues aux Collectivités Territoriales par le Code Général des Collectivités Territoriales. La session ordinaire du Conseil régional au titre de l'année 2013, après un constat des multiples conflits causés par la mauvaise délimitation des frontières entre les communes, recommande à l'Etat : de fixer définitivement les limites des communes.
Dans toutes ses interventions le président du Conseil régional d'Agadez a rappelé que les populations de la région ont été endeuillées par les événements terroristes du 23 mai dernier. C'est pourquoi M. Anako, a demandé aux populations de se mobiliser pour faire échec à toutes tentatives de déstabilisation du pays. M. Anako satisfait de l'installation de la saison hivernale dans la région, prie Dieu pour qu'elle soit féconde et profitable aux populations. Concernant les cas de sinistres liés à des inondations, il a tenu à rassurer les victimes de toute la solidarité du conseil régional. A cet effet, il a décidé de mener un plaidoyer auprès de l'Etat et des partenaires pour qu'une solution urgente soit trouvée à leur réinsertion socio-économique. Il a en outre, lancé un pressant appel à tous les partenaires de l'école, pour qu'ils prennent les mesures nécessaires pour la rentrée scolaire 2013 – 2014.
Le Président du Conseil Régional d'Agadez s'est par ailleurs félicité de l'issue heureuse des élections présidentielles au Mali et fonde l'espoir que, ce pays frère va tourner définitivement cette page douloureuse de son histoire, et renouer avec la paix et l'unité nationale. En terminant, M. Mohamed Anako a réitéré toute sa gratitude aux Présidents des Conseils Régionaux, aux Autorités civiles et militaires de la Région d'Agadez pour leur franche collaboration.
Au nom des Conseillers régionaux d'Agadez il a adressé toute sa gratitude à son Excellence l'Ambassadeur de France au Niger, Chef de File des Partenaires Techniques et Financiers.

Abdoulaye Harouna ANP ONEP Agadez

lundi 23 décembre 2013

Mémorandum sur les négociations NIGER-AREVA : RESPECTER LA SOUVERAINETE ET LA DIGNITE DU PEUPLE NIGERIEN

  • Written by Ali Idrissa (ROTAB)
Cela fait aujourd'hui 45 ans, dans l'opacité et la docilité complice des dirigeants nigériens, que la France, à travers ses prédatrices multinationales, le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique), la COGEMA (Compagnie Générale des Matières Atomiques) et AREVA, exploite à sens unique l’uranium nigérien. Notre uranium a suffisamment gavé les besoins énergétiques de la France.
Il l'a érigée en première puissance atomique mondiale, au point de lui assurer, durant plusieurs décennies, la fourniture des centrales nucléaires d’autres pays, pour son plus grand bien. 
Quelle est la réalité aujourd'hui?
- Eh bien, du côté français, AREVA est le numéro 1 mondial du Nucléaire; 
- encore mieux, 35 lampes électriques sur 100 sont allumées en France par l’uranium nigérien;
- Du côté nigérien, notre pays le Niger, principal pourvoyeur de ce minerai est éclairé par le bois de chauffe.
- Pire, le Niger est le dernier pays de la planète au titre de l’Indice de Développement Humain (IDH).
Comment en est-on arrivé là?
Le fait est que, selon les propres termes du gouvernement de la 7e République, les contrats qui lient le NIGER à la SOMAIR (Société des Mines de l’Aïr) et la COMINAK (Compagnie Minière d’Akouta), toutes deux filiales de AREVA sont déséquilibrés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : bien que l’uranium représente 70% des exportations du Niger en 2007-2008, il ne contribue que pour 5% seulement au PIB (Produit Intérieur Brut).  L'uranium rapporte au Niger, beaucoup moins que l’agriculture et l’élevage qui sont pourtant tributaires des aléas climatiques.
Quelle est notre responsabilité devant l'histoire? Amener nos dirigeants et AREVA à équilibrer le contrat en cours.
En effet, les conventions de SOMAIR et COMINAK expirent dans 10 jours. En ce moment même, le Niger et AREVA négocient leur renouvellement pour les 10 prochaines années. Toutefois, ces négociations sont actuellement bloquées parce que le groupe nucléaire français rejette carrément l’application du Code minier de 2006 à ses filiales. AREVA invoque un titre minier octroyé en 1968 par le Niger à la CEA. Ce titre prévoit des clauses de stabilisation pour une période de 75 ans, donc jusqu’en … 2043. Quelle chimère!
AREVA invoque également les dispositions du Code minier de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) d'après lequel, la nouvelle législation ne peut être appliquée que si elle procure des avantages à l’exploitant. Quel cynisme? En somme, pour AREVA, le statut quo doit être maintenu et AREVA se dédouane de toute charge supplémentaire, et ce durant les 30 prochaines années. Quel culot!
Il est vrai que les clauses de stabilisation existent dans les contrats miniers. Cependant, peut-on en toute logique se prévaloir de ce type d’accord pour une période 75 ANS, sans tenir compte du changement de contexte ? Assurément NON! D'autant que la Constitution du 25 novembre 2010 que le Peuple nigérien a souverainement adoptée, lui confère la propriété exclusive de ses ressources naturelles.
Pour le Réseau des Organisations pour la transparence et l'Analyse Budgétaire (ROTAB), plus que jamais, le Niger doit tirer profit de ses ressources uranifères et les clauses contractuelles abusives, celles-là même qui ont prévalu jusqu’ici, doivent changer, impérativement. Ce changement passe nécessairement par un partenariat sincère et transparent qui puisse préserver les intérêts de chacune des parties.
Les négociations actuelles constituent une opportunité pour les Nigériens, particulièrement la jeunesse nigérienne qui doit jouir des retombées de l'exploitation uranifère. La souveraineté ne se négocie pas. Sur l'application du code minier 2006, les divergences entre le Gouvernement du Niger et AREVA ne se justifient point. L’Etat du Niger a en sa possession une législation dans ce secteur et le ROTAB demande tout simplement au Gouvernement son application stricte, pas plus, ni moins. C’est une question de principe et de responsabilité vis-à-vis du Peuple et de l’Histoire.
LIBYE - 
Article publié le : lundi 23 décembre 2013 à 13:12 - Dernière modification le : lundi 23 décembre 2013 à 13:12

Libye: vers une guerre du pétrole?

RFI
Ibrahim Jadhran, leader de l'Autonomie pour la province de la Cyrénaïque, lors d'une conférence de presse le 15 décembre, principal responsable du bloquage des ports d'exportation de pétrole.
Ibrahim Jadhran, leader de l'Autonomie pour la province de la Cyrénaïque, lors d'une conférence de presse le 15 décembre, principal responsable du bloquage des ports d'exportation de pétrole.
REUTERS/Esam Omran Al-Fetori

Par Christophe Boisbouvier
Voila six mois que la Libye n'exporte pratiquement plus de pétrole. Six mois que des autonomistes bloquent les terminaux pétroliers de l'est du pays. Aujourd'hui, le gouvernement de Tripoli est au bord de la banqueroute et le ministre du Pétrole Abdelbari al-Aroussi menace de recourir à la force pour lever le blocus. Va-t-on vers une guerre du pétrole ? Othman Bensasi est un ancien membre du Conseil national de transition et un ex-conseiller du Premier ministre Ali Zeidan. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
 

Le blocus des terminaux pétroliers, dans l’est de votre pays, est-il le signe que le pouvoir de Tripoli ne contrôle plus cette région ?
Othman Bensasi : Ne contrôle plus ? Peut-être pas tout à fait. Mais effectivement dans les circonstances il y a en fait ce monsieur qui était chargé de surveiller les infrastructures pétrolières de l’est. C’est lui qui a pris l’initiative d’arrêter l’exportation du pétrole et aujourd’hui il contrôle cette zone. Il se trouve que lui est armé. Son travail, c’était de surveiller et maintenant c’est lui qui contrôle ces installations. Il sort en fait du contrôle de l’Etat. Sa tribu a décidé ces derniers jours de reprendre l’exportation lors d’une réunion avec d’autres tribus voisines, mais lui refuse aujourd’hui de reprendre l’exportation du fait que l’Etat n’a pas satisfait ses demandes. Dans ses demandes il y a deux points. Le premier point : il veut installer une commission de contrôle composée de gens de l’ouest, de l’est et du sud et en même temps, partager les revenus avec la région de Cyrénaïque. L’Etat a refusé ces demandes et lui continue à bloquer l’exportation.
Ce monsieur s’appelle Ibrahim Jadhran. Il est très influent dans la région de Benghazi ?
Il n’est pas du tout influent, ce sont les circonstances. En fait, c’est parce que les tribus voisines qui se trouvent dans cette zone ont dernièrement décidé de reprendre, ça veut dire qu’ils ne sont pas tout à fait d’accord avec lui. Mais lui il se trouvait qu’il payait avec des armes, avec des véhicules armés avec du monde autour de lui. Et en même temps, ça sert à certains autonomistes qui réclament bien sûr des services pour l’est de la Libye, ils réclament beaucoup de choses. Et cette pression les arrange, arrange cette personne qui travaille au nom du fédéralisme.
Est-ce que cet individu, Ibrahim Jadhran, n’a pas le soutien de sa tribu al-Maghariba ?
Non pas vraiment parce que le chef de la tribu, dans sa dernière déclaration, disait « nous avons décidé de reprendre l’exportation même s’il refuse ». Là actuellement on cherche à savoir si effectivement, la tribu fait quelque chose ou pas. Il est souvent difficile pour une tribu de faire quelque chose car c’est lui qui est armé, ce n’est pas la tribu.
Ce monsieur et ses miliciens réclament notamment un système fédéral avec une Libye divisée en trois régions comme avant 1963. Est-ce que cela est négociable ?
Je pense qu’il travaille à son compte et ne représente pas les gens de l’est de la Libye. Si on demande aux gens qui habitent l’est de la Libye, soit à Benghazi ou soit à Tobrouck ou ailleurs, on ne retrouve pas ces idées vraiment partout. C’est juste une petite minorité qui réclame ce système de fédéralisme et qui ne représente pas vraiment la majorité des habitants de l’est de la Libye.
Depuis le début de cette crise pétrolière, les revenus de votre pays ont diminué de 80%, c’est énorme. Est-ce que le gouvernement de Tripoli va pouvoir tenir longtemps ?
Non, il ne tiendra pas longtemps. Le Premier ministre lui-même avait déclaré que les salaires vont s’arrêter au mois de janvier ou février. Et le gouvernement actuellement qui est au bout de son mandat parce que le Congrès lui-même devrait s’arrêter le 7 février. Il me semble que le gouvernement va s’arrêter avant le 7 février et qu’il va y avoir un changement de gouvernement avant la date finale du Congrès.
Pourquoi ce gouvernement n’arrive-t-il pas à mettre en place une armée, une police professionnelle pour mettre au pas ces milices armées ?
Depuis le début de la révolution, il y a une opposition à l’installation d’une armée et d’une police. D’une part du fait qu’il y ait des intérêts de la part des islamistes qui veulent maîtriser la situation d’un point de vue de la sécurité. Eux-mêmes ils ont des milices, assez fortes, qu’ils ont payées plus de 900 millions de dinars pour certains groupes. Tout cet argent c’est pour renforcer certaines forces qui sont du côté des islamistes. Ils ne veulent pas l’installation de la police et de l’armée. Ce n’est pas leur stratégie actuellement. Et en même temps, ils ont réussi à contrôler le Congrès. Ils ont réussi à contrôler le Haut commissariat pour les élections. Ils sont en train d’étudier et contrôler le groupe des 60. Et ils ont aussi le plan de contrôler les municipales, prochainement en janvier.
Selon le journal allemand Welt Am Sonntagles chefs islamistes de plusieurs pays, dont le Tunisien Abou Iyad, se seraient rencontrés secrètement à Benghazi en septembre dernier ? Est-ce que vous confirmez ?
Je n’ai pas de confirmation mais effectivement, le pays est ouvert à tout. C’est tout à fait possible. Les extrémistes circulent sans problème.
Et qui est derrière les attentats, les assassinats qui sont quasi-quotidiens depuis plusieurs mois à Benghazi ?
Il y a déjà 3 000 officiers qui se sont mis à la retraite. Si on assassine les officiers qui sont vraiment très actifs et très importants dans l’armée libyenne, ça veut dire qu’on fait tout cela pour que l’armée n’ait plus d’existence. Et en même temps, effectivement, la panique c’est un élément important. La population commence à vraiment être très saturée de tout cela. On met toute l’accusation sur le gouvernement et on accuse également l’armée et la police, le fait qu’ils ne sont pas à la hauteur de la situation de maîtriser la situation à Tripoli et à Benghazi également.
Qu’est-ce qui peut empêcher à l’heure actuelle les islamistes de prendre le pouvoir ?
La rue. Les gens. La population est contre. C’est pour cela qu’ils cherchent par tous les moyens effectivement de prendre le pouvoir, mais pas par les urnes. Si c’est par les urnes c’est la voie démocratique, ils ne vont pas avoir beaucoup de soutien. Donc ils sont en train de chercher une autre solution.

Libye : plusieurs morts dans une attaque-suicide à Benghazi



Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 22.12.2013 à 02h50 • Mis à jour le 22.12.2013 à 11h08
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Au moins six personnes ont été tuées et une dizaine d'autres blessées dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 décembre après une attaque-suicide contre un poste de sécurité à 50 kilomètres de Benghazi.

« Sept personnes au moins ont été tuées et 8 autres blessées lors d'une attaque-suicide par un véhicule bélier » lancé contre ce poste de sécurité, a indiqué à l'agence AFP Moetez Al-Agouri, un policier en service dans ce poste. Des sources médicales ont indiqué à l'agence Reuters qu'au moins six personnes étaient mortes. Toutes les victimes sont des soldats libyens, ont précisé les sources.

Le kamikaze a fait exploser son véhicule en passant devant la base de Barsis, a dit une source sécuritaire.

Depuis la chute de Mouammar Kadhafi fin 2011, le pouvoir libyen peine à imposerson autorité aux nombreuses milices combattantes issues de la révolution et aux groupes islamistes présents en Libye. La ville de Benghazi est secouée depuis plusieurs mois par des attentats quasi quotidiens.

Lire aussi : Libye : le chef du renseignement à Benghazi assassiné

Enlèvement au Nigeria

BBC
Dernière mise à jour: 23 décembre, 2013 - 16:17 GMT
Des hommes armés ont pris en otage un homme d’affaire libanais alors qu’il se trouvait dans son usine de Kano, principale ville du nord du Nigeria.
Un homme et une femme ont été blessés lors de l’attaque.
Peu de temps après l’enlèvement, la police a lancé une chasse à l’homme pour arrêter les assaillants.
Le nord du Nigeria est en proie à une insurrection islamiste du groupe armé Boko Haram, à l’origine de nombreuses tueries et, plus récemment, d’enlèvements.
Aucun groupe n’a pour le moment revendiqué l’enlèvement de l’homme d’affaire, qui n’a pu être identifié jusqu’à présent.
Selon le correspondant de la BBC à Kano, des barrages routiers ont été installés dans toute la ville par la police, qui tente de traquer les preneurs d’otage.
Les militants islamistes sont suspectés d’avoir organisé ce rapt, mais celui-ci pourrait tout autant être le fait de groupes criminels aux motifs uniquement financiers.
L’année dernière, un ingénieur allemand, Edgar Fritz Raupach, avait été enlevé à Kano également, par des militants islamistes.
Il avait été tué lors d’une opération de secours.
La lumière sur son enlèvement et assassinat n’a pas été totalement faite, mais une vidéo prétendument envoyée par Al-Qaida demandait à l'époque à l’Allemagne de libérer une femme emprisonnée pour terrorisme en échange de la vie de l’ingénieur.
Des milliers de personnes ont été tuées depuis le début de l’insurrection en 2009.
En mai, le président nigérian Goodluck Jonathan avait déclaré l’état d’urgence dans les régions les plus touchées par les attaques de Boko Haram.

Chasse aux Touaregs en Tunisie

Chasse aux Touaregs en Tunisie

Lundi 16 décembre 2013 à 10h, Magdi Bouhda, Vice-Président du Congrès Mondial Amazigh représentant le peuple Touareg, a été arrêté à son domicile à Tunis par la police judiciaire. Il a ensuite été transféré au Commissariat du centre ville où son téléphone et son passeport lui ont été retirés. Dans l’après midi il a été transféré à l’aéroport et expulsé vers le Burkina-Faso sans lui donner aucun motif ni explication.

Le 6 décembre 2013 les autorités tunisiennes avaient déjà refoulé de l’aéroport de Tunis, Mossa Ag Attaher, Touareg membre du MNLA.

Le Congrès Mondial Amazigh dénonce avec force cet acte arbitraire des autorités tunisiennes qui vise selon toute vraisemblance à faire plaisir au gouvernement malien, en interdisant de manière discriminatoire, la libre circulation des opposants au régime de Bamako.

Ainsi, dans la « nouvelle Tunisie » dirigée par un gouvernement islamiste, les droits humains et les libertés fondamentales demeurent bafoués en toute impunité.

Le CMA qui a adressé une protestation officielle au président de la République de Tunisie et à son chef de gouvernement, appelle l’Union Africaine, l’Union Européenne, l’ONU, les Etats démocratiques et les ONG de défense des droits humains et des libertés démocratiques, à exercer toutes formes de pressions, y compris diplomatiques et économiques, afin que le gouvernement tunisien se conforme de manière effective aux standards internationaux en matière de respect des droits humains et des libertés fondamentales.


Paris, le 18/12/2013

Le Bureau du CMA (Congres Mondial Amazigh)


Auteur: CMA 
Date : 2013-12-2