mardi 5 février 2013

A Kidal, le MNLA collabore parfaitement avec les armées françaises et tchadiennes


A Kidal, le MNLA collabore parfaitement avec les armées françaises et tchadiennes

Toumast Presse

colonel-machkanani-4-4-menaka
Colonel Machkanani, l’un des plus braves officiers de l’état-major militaire du MNLA
Après avoir été la seule entité armée du Sahel (outre la Mauritanie) à mener une lutte sans merci, et ce, avec des moyens très limités, un jour nouveau se lève pour les forces du MNLA depuis la nuit du 29 au 30 Janvier 2013 et la réception de l'armée française. A Kidal, le MNLA coopère avec l'armée française d'égale à égale en inspirant encore plus de respect de ses hôtes.


Le MNLA d'aujourd'hui rappel étrangement le statut particulier dont jouissait Fihroune Ag Alenessate au début des années 1900 durant la colonisation française. Ce grand très révolutionnaire et puissant Chef des Imouchaghs (Iwoullomidens) était très fortement craint par l'armée coloniale française, mais dans le même temps, celle-ci avait un profond respect pour lui en tant qu'homme et surtout en tant que leader et homme politique.
A Kidal, le Colonel Mohamed Ag Najim et le reste de l'état-major militaire jouissent également de la même crainte mais surtout du même respect dont bénéficiait leur illustre aïeul. La crainte du contingent français ne lui vient pas du fait qu'il existe la moindre tension entre lui et les combattants du MNLA ou qu'une partie essaie de faire respecter sa suprématie par l'autre.
La crainte vient plutôt de la prise de conscience des soldats français du fait que le MNLA est la seule et unique organisation politico-militaire qui peut leur permettre de réussir leur mission d'anéantissement toute présence terroriste dans l'Azawad et dans le Sahel.
Sans le charisme et le sens visionnaire du MNLA, imaginer la guerre anti-terroriste dans les massifs montagneux de la région de Kidal serait suicidaire. Sans la connaissance inégalée de la géographie, la bravoure et surtout l'endurance des combattants du MNLA, toutes les armes conventionnelles dont dispose la France ne lui permettront pas de mener un combat sans merci contre les organisations terroristes que sont AQMI, le MUJAO, et Ansar A-Dine.
Mais plus important que cette crainte, l'armée française dans l'Azawad et plus précisément à Kidal à un très grand respect pour le MNLA. D'abord, le MNLA a mené l'une des guerres les plus propres de l'histoire de l'humanité lors de son offensive il y a un an contre les criminels de l'armée malienne. En effet, aucun civil n'avait alors été tué ou même blessé par les forces du MNLA malgré ce que pouvait dire la propagande mensongère du Mali et de ses alliés.
Outre cela, et en tant qu'hommes de la profession, les soldats français présent à Kidal reconnaissent parfaitement la valeur militaire des combattants du MNLA qui sans aucun soutien, avec une trésorerie sèche et surtout avec des moyens très limités ont combattu l'internationale terroriste à Gao et à Ménaka entres autres. Au moment où les soldats maliens fuient le champ de combat au moindre signe de l'approche de l'ennemie, les français n'ont pu que tirer leur chapeau au MNLA pour lui souligner leur admiration militaire.
Mais les soldats français ne sont pas seuls. Le contingent de l'armée tchadienne qui a pris position à Kidal le Jeudi 31 Janvier voue un respect encore plus profond pour les troupes du MNLA dans la mesure où le désert, les massifs montagneux, et la lutte anti-terroriste ne sont pas complément étranger aux forces de sécurités tchadiennes.
Il y a quelques jours, le Général Mahamat Idriss Déby Itno, Commandant de l'opération militaire tchadienne dans l'Azawad, affirmait tout le bien qu'il pensait des troupes du MNLA. Sur les ondes de Radio France Internationale, le fils du Président Idriss Déby affirmait confortablement: "on n'a pas eu de problèmes avec les gens du MNLA, avec qui on a une très bonne relation d'ailleurs."
Cette collaboration parfaite entre les troupes du MNLA et celles de la France et du Tchad est encore plus idéalisé par les belligérants internationaux dans la mesure où à l'opposé, une forte tension existe entre les forces étrangères de la MISMA et les soldats maliens. Le site d'information KAOCI confirmait il y a quelques jours que: 
"un incident survenu à Sévaré entre militaires maliens et apparemment burkinabés, ce week end aurait révélée un climat explosif entre les hommes en armes locaux et les nouvellement arrivés de pays voisins dans le cadre de la Misma, plan issu d'une résolution de l'Onu.
"Une bagarre générale voire plus aurait été évitée de peu avec l'intervention de soldats français venus pour calmer les militaires, apparemment échaudés pour une simple affaire qui trouverait son origine sur des suspicions de délations auprès des militaires français et de journalistes occidentaux présents sur place."

Par Alghatek Ag Emasseye

Lettre d’un Touareg au Président ISSOUFOU du NIGER


Lettre d’un Touareg au Président ISSOUFOU du NIGER
“Ebouss amaglinet azamay. Asis ur tizmaya ma tu tizizired. Fellas as tizazared a ki yiwar ezinin net yijijargan kay.”
Un proverbe Touareg dit : « Pour soigner une plaie ouverte, il faut la refermer (la coudre). Si tu ne la couds pas, ne l’ouvre pas d’avantage, car si c’est le cas, tes mains seront tachées de sang. »
Monsieur le Président,
Ce matin dans un taxi, un Gondouanais ayant écouté vos propos sur Rfi, a rapporté ces derniers, en ajoutant : « Le Président Issoufou a raison, les Touaregs là il faut leur faire Tarraya* et tous les tuer ! ». Voilà la première réaction due à votre intervention sur Rfi ce matin. On se rend alors compte de la responsabilité qui est la votre, et du danger que cela constitue car un seul mot peut provoquer des bouleversements sociaux.
Voilà pourquoi cette fois-ci le silence des éperviers sera rompu.
Excellence, depuis le début du conflit dans le nord Mali, les cadres Touaregs du Niger ont brillé par leur silence, cela, afin de donner la chance à la Paix, et d’éviter à notre pays le Niger, que plane sur lui le spectre d’un soulèvement armé qui viendra alimenter celui du mali en compromettant tous les efforts déjà consentis par votre gouvernement et les ex-fronts.
Et cela malgré l’inertie des autorités des  5ème, 6ème et  7ème Républiques qui n’ont trouvé AUCUNE SOLUTION à la rébellion armée qui a pris fin en 2009, et donc aux 4.000 ex-combattants toujours en attente d’une réintégration !
Des promesses ont été faites, des engagements ont été pris, pour le dépôt des armes, et le retour des ex-combattants, mais une fois les armes déposées, les combattants rentrés sur le sol Nigérien, les autorités les ont ignorés, sans même les associer au processus démocratique qui était en cours. A titre d’exemple, les ex-fronts n’ont pas siégé au CCN (Conseil Consultatif National) pendant la transition.
Les cadres de l’ex-résistance ont pour la plupart, rejoint des partis politiques pour y faire entendre leur voix. Et c’est ainsi qu’ils ont pu, se faire élire chez eux qui comme Conseillers communal, qui comme Maire ou Président de Conseil Régional, parce que justement même en tant que rebelles, ils avaient la légitimité de parler au nom des Touaregs. Cependant, Aucun d’entre eux n’a été nommé à un quelconque poste de responsabilité, du fait qu’il ait appartenu à la rébellion, ou sur un accord préalable.
Aujourd’hui Monsieur le Président, vos propos sur le problème du nord mali, en plus d’être une ingérence dans les affaires intérieures du Mali, n’apaise pas nos cœurs de Touaregs du Niger, suivant attentivement l’évolution de cette question.
On a l’impression Monsieur le Président, que vous appelez indirectement les armées de la Cedeao, à faire un front commun (Tarrayya en langue haoussa) pour combattre les Touaregs, notamment ceux du MNLA, qui,  il faut le préciser ont toute la confiance des Touaregs du Mali, comme ceux du Niger d’ailleurs !
Faut-il informer ceux qui l’ignorent que pas un seul des Chefs de Tribus Touaregs, Songhaïs, Arabes, et Peuhls du nord Mali n’ont renié au Mnla sa légitimité  et sa représentativité.
Pourquoi ?
Parce que le Mnla a le soutien de tous les Chefs traditionnels et historiques Touaregs et Songhais. Ce travail, le Mnla l’a accompli à la base, et ils ont réussi à fédérer toutes les forces du nord Mali.
Le Président Dionconda traoré du mali, a lui-même réaffirmé son intention de dialoguer avec les Touaregs du Mnla, pourquoi au Niger doit-on remettre cela en cause ?
Monsieur le Président, aussi bien au Mali qu’au Niger, il n’y a pas de Touaregs « ifogasse » mais plutôt  "Iforhas » (lire Iforasse) ?
En essayant de comprendre votre stratégie de mettre à l’écart le Mnla, il semble que c’est la crainte de voir les Touaregs du Niger revendiquer le statut qui serait celui des Touaregs de l’Azawad si une forme d’autonomie leur est accordée. Cette crainte est légitime, mais pas suffisante, car de tous les soulèvements armés au Niger, aucun n’a revendiqué une partition du Pays, car contrairement au Mali, les Touaregs sont répartis dans  toutes les régions du Niger. Et ce sera plutôt le refus d’un statut viable à ceux de l’Azawad qui pourrait être un prétexte de soulèvements s’il faut en trouver. L’Histoire récente des Touaregs au Mali, est jalonnée d’épisodes sanglants les uns plus que les autres.
Dès la veille des indépendances les chefs de tribus de l’Azawad ont réclamé leur Etat à la France, et cela n’a pas vu le jour. Il s’en est suivi des massacres mémorables, voir un ethnocide.
Ainsi :

  • De 1963 à 1967 : exécution de centaines de Touaregs, dont Hamzata ag Alkassoum Chef des Idnan, Ebag ag Sidi Mouhamad Chef de tribu Taghat mallat, Bissada ag Rhissa chef Kel Taghlit, Mouhamad Belkassoum Chef des Arabes à Kidal, Youba ag Adargajoj Chef de tribu Daw Sahak. Ils ont été pour la plupart d’entre eux exécutés sous les ordres du capitaine Debi envoyé par Modibo Keita.
  • 1997  à Wadoucharaf, tout un village et sa mosquée ont été décimés, avec femmes, et enfants dont le Chef  Anara ag Icheh Hamadou. Les survivants ont été sauvés par des témoins songhaïs dont un Nigérien du nom de Tahirou Albarka et le Chef Doumma, qui ont  enseveli les morts et ramené les survivants à Ayerou.

Je ne citerai pas les crimes de Tchintabaraden, dans l’azawad Nigérien, ou dans l’Aïr lors du soulèvement du MNJ, car ce n’est pas le sujet.

Suite à ces massacres beaucoup d’entre les survivants se sont refugié en Libye ou en Algérie, en restant toujours Maliens.

L’Algérie a remis des dizaines d’entre ces refugiés Touaregs, aux autorités Maliennes qui les ont exécutés !

La Libye quant à elle, a protégé et enrôlé dans son armée les plus jeunes d’entre ces exilés.

Aujourd’hui ce sont eux ou leurs fils qui ont constitué une partie de l’armée du Mnla, et non des êtres sans origines ou sans patrie.
Monsieur le Président, aujourd’hui à Gao, Tombouctou, Mopti, Diabali…, aucun malien à peau claire qu’il soit Touareg, Peuhl ou autre ne peut circuler. Qui peut souhaiter cela ?

Monsieur le Président, c’est en tant que Touareg, Songhaï et Peuhl que je vous appelle à plus de réserve sur cette question très sensible dont toute mauvaise analyse peut avoir des répercussions fâcheuses pour notre Paix si chèrement acquise.
Nous Touaregs, du Niger, vivons cette situation dans notre chaire. L’Azawad (Mali-Niger), l’Aïr (Niger), le Hoggar (Algérie), les Ajjer (Libye) et les Oudalen (Burkina Faso) sont des enfants d’une même mère (la Communauté Touarègue), mais de pères différents qui sont le Niger, le Mali, l’Algérie, la Libye et le Burkina-Faso. De la même façon que nul ne peut séparer, (en tout cas pas les frontières) les Haoussa de l’Ader, du Damagaran, du Gobir,  à ceux de Kano, Katsina….
C’est pour cette même raison que votre actuel Ministre des Affaires Etrangères Monsieur Mohamed Bazoum, alors Député de la 5ème République a créé un lobby constitué d’élus de la Communauté Arabe Nigérienne, pour combattre le processus d’expulsion des Arabes Mohamids, que voulait organiser Tanja Mamadou en son temps. Il a, à cet effet rencontré le Haut Commissaire à la Restauration de la Paix de l’époque Monsieur Anacko Mohamed qui a plaidé sa cause auprès de Albadé Abouba, Ministre de l’Intérieur et auprès de Tanja. Cette expulsion, grâce aux efforts de Bazoum et le soutien qu’il eut, fut annulée. Et c’est Mr Bazoum des années après qui reprocha à Anacko de soutenir moralement les Touaregs du Mali suite à une intervention sur une radio internationale, ironie de l’Histoire.

Monsieur le Président, si les Nigériens vous ont élu, c’est qu’ils croient en vous !
Alors croyez en nous aussi, et aidez les Maliens non pas à écraser leur Population Touarègue, mais à l’épargner, et à lui laisser cette occasion ultime de choisir son système de Gouvernance comme le lui confère le Droit International (
Article 3 de la Déclaration des nations Unies sur le Droit des Peuples Autochtones du 13 Septembre 2007, ratifiée par le Niger).

Ce n’est pas seulement à nous cadres de l’ex-résistance, d’avoir une réserve sur ce sujet, mais vous aussi en tant que Chef suprême des armées, et Premier Magistrat, d’avoir un discours qui puisse apaiser les cœurs, dans cette quête permanente de Paix, de stabilité et de Cohésion sociale.
Au Niger, un seul Homme politique a su faire preuve de hauteur et de discernement à propos de cette question de l’Azawad ou plus généralement, la Question Touarègue, le Président de l’Assemblée Nationale, son Excellence Hamma Amadou. Il n’a jamais tenu des propos belliqueux, ni incendiaires. Il a toujours eu de la sagesse et même de l’avance sur le temps. On se rappellera le 02 Juin 2012, lors du téléthon organisé par Alpha Di au profit des populations Maliennes déplacées, Hama Amadou disait en substance « qu’il faut promouvoir la Paix des cœurs, la Paix à travers le dialogue, car toute Paix conquise par la force ou les armes, est éphémère ».
Aujourd’hui nous sommes à un tournant de l’Histoire, si le problème malien est mal résolu, tous les démons qu’on pense avoir chassé définitivement, reviendront plus fort que jamais, et emporteront avec eux, l’Intangibilité des Frontières. Nous sommes en train de vivre un moment singulier !
La France a créé les Etats tels que nous les connaissons en y mettant plusieurs ethnies pour qu’ils essaient de vivre ensemble, et de construire des nations. Cinquante (50 ans) après, elle revient pour aider le Mali à retrouver son intégrité territoriale. Mais n’est-ce pas l’occasion pour elle de corriger ses erreurs ? Et obliger cette fois-ci les régimes des états à redonner à chaque composante son « Intégrité Politique », si le vivre ensemble et la fusion ont atteint leurs limites, notamment au Mali ?
Aujourd’hui, le Mnla a abandonné ses velléités indépendantistes, et s’est démarqué comme toujours du terrorisme.
Pourquoi faut-il refuser le dialogue avec lui ?
Parce que vous craignez que cela ne donne l’envie aux Touaregs du Niger de reprendre les armes pour demander la même chose ?
Monsieur le Président, au Niger les Touaregs sont dans une autre dynamique, à travers laquelle ils essaient par leurs propres moyens de s’en sortir, sans que l’Etat aie entrepris quoi que ce soit.
Vous êtes parmi les Chefs d’Etats de la Cedeao, celui qui dispose de la plus grande communauté Touarègue. Vous auriez même dû être désigné comme médiateur.  
Nous sommes Touaregs puis Nigériens, mais l’Azawad est notre famille, notre sang.
Désarmer le Mnla ?
A propos du désarmement du Mnla, nous ne pensons pas que cela soit possible ni souhaitable.
D’abord parce qu’il y a deux belligérants au moins, qui sont en pourparler, et dont l’un est soutenu par les « armées alliées » et a fait preuve de cruauté en exécutant des présumés complices Touaregs, Arabes, Songhais et Peuhl. Si cette politique continue sans protection des civils, les conséquences seront dramatiques, et le conflit sera encore plus grand.
Ensuite, l’expérience nous a démontré que chaque fois qu’il y a un conflit, suivi d’un dépôt des armes, les termes des accords conclus ne sont Jamais tenus.
Pour toutes ces raisons, et pour l’Humanité, il est donc préférable que le Mnla protège ses populations, pour ne pas les pousser à épouser les idées des extrémistes qui puisent dans le Désespoir des innocents pour se renforcer.
Laissons le Mnla faire ses preuves, et aidons le Mali à trouver la voie.
Du retour de la Démocratie comme solution au Mali?
A ce propos, comment peut-on penser à organiser d’abord des élections dans un Pays en guerre, alors même que les plaies nées du conflit ne sont pas pansées ?
C’est une façon d’occulter le vrai problème qui mine la stabilité de nos Pays : la Question Touarègue, une esquive dont l’Etat Nigérien a su jusque là user. Les Touaregs appellent cela « alataf fel tchilken », c'est-à-dire, tresser des cheveux pouilleux.
La Démocratie n’est pas la seule solution, car si au Niger la situation s’est calmée, ce n’est pas à cause de celle-ci, mais grâce à des Hommes et des Femmes qui ont voulu encore une fois « essayer la Paix». Les leaders d’opinion continuent à donner de faux espoirs aux ex-combattants tandis qu’ils sont eux-mêmes exclus du système politique car le fait d’être un ex-combattant est éliminatoire pour accéder à un poste de responsabilité. Où va-t-on ?
Quant à la Décentralisation, nous avions attendu 20 ans pour en voir la tête. Aujourd’hui encore les Conseils Régionaux manquent de tout au Niger !
Si le Mali s’y met, dans 20 ans ce ne sera pas l’Aqmistan, mais l’Enfer. C’est aujourd’hui qu’il trouver une solution à ce problème Malien et non demain, Excellence.
Du Terrorisme islamique ?
Pour finir, je voudrais prendre à témoin le monde entier que le Mnla n’a pas amené les terroristes et les narcotrafiquants dans l’Azawad. Ils étaient là bien avant.
Qui a attaqué Tilia et tué des militaires Nigériens ?
Qui a attaqué Tiloa et tué des militaires Nigériens ?
Qui a attaqué Azelik et pris en otage puis exécuté le Français  Michel Germaneau ?
Qui a attaqué Arlit et pris sept (07) otages Français ?
Qui a attaqué en pelin Niamey, le Toulousain et pris en otage Vincent Dolory et Antoine de Léocour le 08 Janvier 2011?
Réponse : Aqmi.
Et tout cela sans l’aide du Mnla.
Aucun Etat n’a jugé utile ou n’a été capable de combattre ce groupe jusqu’à ce jour et libérer les prisonniers Français.
Quand le MNA (ancêtre du Mnla), fut crée l’Aqmi régnait dans le nord Mali depuis 10 ans !
Nul n’a jugé bon de les combattre, tant que le trafic profitait à Bamako et même à Niamey par ricochet. On aura attendu le Mnla qui a trouvé les forces de l’Aqmi présentes et organisées dans l’Azawad depuis une décennie qu’ATT (Amadou Touamni Touré, ancien Président Malien) s’en accommodait, pour crier gare.
Le monde entier est témoin que le Mnla a conquis le nord Mali, sans avoir tué, menacé, séquestré ou inquiété un seul civil. N’est-ce pas une prouesse que nulle conquête militaire n’a su faire durant ce siècle ?
Et d’ailleurs s’il y a quelque chose qu’il faut reprocher au Mnla, c’est d’avoir été très accessible après ses conquêtes, à tel point qu’il fut facilement infiltré, affaibli, puis trahi par les groupes terroristes. Malgré cela, ils n’ont jamais exposé les populations civiles du nord face aux agressions des islamistes, et ont préféré survivre dans le désert, loin des centres urbains, d’où ils ont mené plusieurs expéditions punitives contre leurs adversaires du Mujao, Ansar Dine et Aqmi.
Excellence, aujourd’hui la Cedeao sous l’ombre de la France, avance. N’est-elle pas en train de voler au Mnla sa victoire ?
Et s’il a fallu toutes ces armées réunies pour chasser les islamistes du nord Mali, pourquoi reproche-t-on au Mnla de n’avoir pas résisté à ces groupes, même si par ailleurs il a su le faire ?
Je ne finirais pas Monsieur le Président, sans vous rappeler la disponibilité des cadres de l’ex-résistance à vous aider pour mieux appréhender cette Question Touarègue, à la fois sensible et complexe, comme vous nous l’avez demandé juste après votre accession à la magistrature suprême, sans que cela ai de suite.
Seydou-Kaocen MAÏGA
Touareg, Peuhl, Songhaï

*Tarraya : cela signifie faire une coallition de plusieurs contre un seul en langue Haoussa

Le Chant des Dunes 30 mars Niamey, Stade Général Seyni Kountché

Parce que cet événement donnera au Niger une image créative, dynamique, cosmopolite, et contribuera à son rayonnement à l’international.
Pour promouvoir la culture nigérienne, mettre en valeur la cohésion sociale qui règne dans notre pays et ainsi contribuer à faire la promotion de la paix dans la région.
Parce que le Niger doit avoir valeur d’exemple pour de nombreux pays en Afrique et dans le monde.
https://www.facebook.com/temet.evenements

Les Touareg du MNLA, alliés incontournables de Bamako ?


DERNIÈRE MODIFICATION : 05/02/2013 

MALI - TOUAREG


Les Touareg du MNLA, alliés incontournables de Bamako ?

France 24
Les Touareg du MNLA, alliés incontournables de Bamako ?
© AFP

Depuis l’opération française Serval qui a permis de repousser l’offensive islamiste au Mali, les Touareg du MNLA tentent de se refaire une place sur l’échiquier politique malien. Une initiative nécessaire à une sortie de crise, estiment les experts.

Par Charlotte BOITIAUX  (texte)
 
Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) est-il en train de revenir sur le devant de la scène politique malienne ? Alors qu’ils avaient été "oubliés" par les médias ces derniers mois,affaiblis par des alliances empoisonnées avec les islamistes d’Ansar Dine, discrédités sur la scène internationale, les Touareg du MNLA espèrent aujourd’hui tirer profit de la déconfiture des djihadistesmis en déroute par l’intervention française au Nord-Mali pour se rasseoir à la table des négociations avec Bamako.
"Ils ont perdu beaucoup de légitimité ces derniers temps, ils ont fait de graves erreurs politiques", explique Philippe Hugon, spécialiste de l’Afrique à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris). "Ils ont eux-mêmes été victimes de leur union avec des groupes islamistes. De plus, ils ont revendiqué en mars dernier l’indépendance de l’Azawad [région au nord du Mali, NDLR]. Mais, malgré tout cela, ils restent des acteurs incontournables sur l’échiquier malien", ajoute l’expert.
"Sans le MNLA, pas de reconstruction possible du Mali"
Et pour cause, qui mieux que les Touareg connaît le terrain sahélien ou serait en mesure de démasquer les islamistes cachés dans l’immensité désertique ? "Ils connaissent parfaitement Kidal et sa région. Sans les Touareg, il n’y aura pas de reconstruction possible du Mali. Bamako est obligé de les prendre en compte", développe Philippe Hugon.
RÉPARTITION DES TOUAREG DANS LE SAHEL
Un avis partagé par Pierre Boilley, professeur d’histoire d’Afrique contemporaine à l’université Paris-I et directeur du Centre d’études des mondes africains (Cemaf). "Certes, le MNLA a été considérablement affaibli ces derniers mois. Ses membres ont été délogés de Tombouctou, de Gao, ils ont dû se replier vers le nord du Mali (...), mais ils représentent des alliés de poids pour Bamako", confirme-t-il. Sans eux, la guerre contre le terrorisme dans cette région est vouée à l’échec.
Le MNLA "se rachète une bonne conduite"
Reste que les hommes du MNLA ne sont pas pour autant en position de force dans cette nouvelle équation post-opération Serval. Conscients que leur union éphémère avec les djihadistes a porté un coup dur à leur crédibilité, les hommes bleus savent qu’ils doivent montrer patte blanche à Bamako. "Ils ont arrêté [le 4 février] le numéro 3 d’Ansar Dine [Mohamed Moussa Ag Mouhamed, NDLR] et l’ont livré aux forces françaises", précise Pierre Boilley. "C’est une garantie de leur bonne foi, ajoute Philippe Hugon, ils savent qu’ils doivent se racheter une conduite auprès de la communauté internationale."
S'ils restent réticents à combattre aux côtés des forces maliennes qu'ils accusent d'exactions contre leur peuple, les hommes du MNLA se sont engagés, par écrit, à lutter contre les islamistes : "Le MNLA prend à témoin la communauté internationale sur ses engagements formels à combattre le terrorisme et réitère une nouvelle fois son entière disposition à participer, avec l’armée française et la Cédéao [Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, NDLR], dans la lutte contre le terrorisme", peut-on y lire dans un communiqué daté du 28 janvier. Une initiative confirmée mardi 5 février par une nouvelle déclaration du Mouvement de libération de l'Azawad qui a affirmé se "coordonner" avec l'armée française contre les "terroristes".
"Un nouveau statut de l’Azawad"
Sur le plan diplomatique, le MNLA a même apporté un gage inédit de sa bonne volonté. Contacté par FRANCE 24, Moussa Ag Assarid, le représentant du MNLA en Europe, a déclaré que les revendications de son mouvement avaient "évolué". "Nous sommes en train de rediscuter d’un nouveau statut de l’Azawad". Exit donc le terme "indépendance" employé jusque là. "Pour répondre aux sollicitations de la communauté internationale, nous avons accepté de reconnaître l’intégrité territoriale du Mali", a ajouté Moussa Ag Assarid.
Selon les deux spécialistes, même l’Algérie, pays le plus riche et le mieux armé de la région qui est hostile à une quelconque autonomie des Touareg au Nord-Mali, trouverait son compte dans une alliance entre Bamako et le MNLA. "Soutenir le mouvement, c’est mettre des bâtons dans les roues d’Ansar Dine qui a pris part à l’attaque d’In Amenas. Une attaque que l’Algérie n’a pas digéré de la part d’un mouvement avec qui il dialoguait depuis des années", explique Philippe Hugon. "Surtout, Alger peut se rassurer. Le MNLA n’emploie plus le mot ‘indépendance’. C’est le terme qui ne plaisait pas à Alger. Les autorités algériennes ont toujours craint que la réalisation de cette revendication au Mali pourrait donner des idées aux Touareg installés dans le sud de l’Algérie", conclut Pierre Boilley.

Une nouvelle fois, c’est un homme d’affaires venant du nord du Nigeria qui empoche les blocs stratégiques du Niger. Ses accointances avec les Chinois semblent avoir été essentielles.


Attaye Ag Mohamed Urgent: Après une sécurisation totale d'Aguel Hoc et environnants par le MNLA, Accrochage dans la zone de Tessalite entre une patrouille du MNLA et des djihadistes depuis quelques heures. Bientôt les détails..



Urgent: Après une sécurisation totale d'Aguel Hoc et environnants par le MNLA, Accrochage dans la zone de Tessalite entre une patrouille du MNLA et des djihadistes depuis quelques heures. Bientôt les détails..

La France de Serval doit rappeller à l'ordre son toutou nigerien le president Issoufou qui fait l'apologie de la violence et de l'ethnicisme dans l'Azawad.

La France de Serval doit rappeller à l'ordre son toutou nigerien le president Issoufou qui fait l'apologie de la violence et de l'ethnicisme dans l'Azawad.On peut pas être pays membre d'une force d'interposition pour la paix entre belligerents et même temps acteur de destabilisation et partie prenante aux cotés des forces d'occupations maliennes auteures des multiples exactions civiles dans l'Azawad.Le Niger ne doit pas douter UN SEUL INSTANT que nous le laisserons faire nous TOUAREG du NIGER et de la LIBYE.Il y va de la stabilité de tout le SAHEL.A la France d'assumer ses responsabilités et de mettre un terme aux discours guerriers et xenophobes de Mamadou Issoufou mister Areva sur RFI et FRance 24.Tanimert

Sahel – Mali : Vers une recomposition politique. Rédigé le Mardi 5 Février 2013


Sahel – Mali : Vers une recomposition politique.

Rédigé le Mardi 5 Février 2013

La visite officielle de François Hollande à Tombouctou et Bamako a sonné le glas du « Mali d’avant ». De ce conflit, dans lequel le Président français a pris le risque d’engager son armée pour démanteler les bases du terrorisme international regroupées autour d’AQMI en Azawad, il sortira une donne politique nouvelle.



 L’Afrique du Nord est un espace géopolitique majeur pour l’Europe. Si les populations y sont très majoritairement concentrées sur les rivages de Méditerranée, les enjeux économiques s’en situent pour beaucoup au cœur du désert, comme on l’a vu avec les événements tragiques d’In Amenas, dans le Sahara algérien.  

Cette réalité fait du Sahel, c’est-à-dire les territoires habités au sud du Sahara, un espace géopolitique essentiel. Et des populations Touareg qui y vivent, à cheval sur tous les Etats de la région, Niger, Mali, Burkina Faso, Algérie et Libye, avec une connaissance multi-séculaire des routes du désert, une réalité incontournable. 

Les Touaregs font partie de l’ensemble culturel berbère/amazigh, dont la présence se répartit dans différentes régions d’Afrique du Nord, et qui sont unifiés par un drapeau, et une langue, le Tamazight, ou Tamashreq pour le dialecte qui est parlé par les populations touarègues. Kabylie, Rif, Adrar Nefoussa, Aures, Atlas marocain, Azawad, etc… les noms des régions berbérophones résonnent comme autant de luttes anti-colonialistes, ou, plus tard, de révoltes contre les dictatures post-coloniales, en Algérie, comme récemment en Libye et au Mali. 

Les peuples imazighen sont les héritiers des populations d’origine de l’Afrique du Nord, dont la grande figure emblématique au 5ème siècle, Saint Augustin –l’auteur du désormais fameux « sermon sur la chute de Rome »-, a rayonné dans toute la chrétienté. L’islamisation de l’Afrique du Nord a commencé dès le 8ème siècle, puis elle s’est progressivement accompagnée d’une arabisation généralisée, à l’exception des populations plus retirées. 

C’est pourquoi la culture berbère/amazigh est restée vivace avant tout dans des zones montagneuses, ou auprès des nomades vivant sous un mode tribal. 
La corrélation entre un islam fondamental et une arabisation de l’espace socio-culturel est une réalité qui est toujours d’actualité. Elle explique pourquoi les grandes monarchies arabes, notamment le Qatar ou l’Arabie Saoudite, ont soutenu financièrement les mouvements intégristes. Et elle explique aussi pourquoi les peuples imazighen, qui adhèrent à un droit coutumier ancestral, très éloigné de la charia, sont moins religieux, et donc mieux armés pour refuser les dérives extrémistes. 

Cependant, depuis l’indépendance, l’arabisation de ces populations est restée la priorité des Etats centraux, au Maroc, en Algérie, en Libye. Quant aux Touaregs, rattachés pour la plupart d’entre eux à des Etats post-coloniaux africains, à population majoritairement noire, ils vivent une marginalisation très vive depuis 50 ans et la fin de la colonisation française. C’est particulièrement le cas au Mali. 

C’est cette marginalisation que les « rebelles touarègues » (les Etats post-coloniaux ont gardé les mots des anciens colonisateurs) combattent depuis un demi-siècle. 

Le MLNA est l’héritier politique incontestable de cette tradition de lutte. L’Etat central malien a très souvent apporté la preuve que la résistance touarègue était pour lui un ennemi prioritaire par rapport aux djihadistes, et il aessayé d’entrainer la France dans cette dérive. Les exactions commises par l’armée malienne contre les populations touarègues dans le sillage de l’armée française, en est l’expression. C’était là un risque majeur pour François Hollande, et ses déclarations, comme les précautions prises pour poursuivre l’offensive vers Kidal, là où les Touaregs sont majoritaires, semblent montrer qu’un message essentiel est passé. 
Il semble en effet que le MLNA soit considéré désormais comme un interlocuteur, et qu’il soit mis à contribution pour lutter sur le terrain contre AQMI, MUJAO et Ansar Dine. 
Cela ne pourra rester sans conséquence politique au moment où va se discuter la nature du futur Etat malien. Le projet indépendantiste a toujours été mis en avant par les militants du MLNA comme une réponse à l’agressivité et l’incurie de l’Etat malien qui campe sur une vision centraliste d’un Etat unitaire à la française. Ce serait un apport incontestable de l’Union Européenne si elle pouvait peser pour inspirer un modèle d’organisation territoriale différent, tel qu’il existe en Europe, mais ailleurs qu’en France. 

C’est, parmi d’autres, une raison essentielle pour impliquer davantage l’Europe dans l’étape qui suivra la fin des opérations militaires, celle de la construction d’une paix durable pour toute la région. 

François ALFONSI 
Groupe Verts/Alliance Libre Européenne 
Parlement européen

lundi 4 février 2013

Twitt:"Darna nws:renaissance du MNJ face aux ingerences du president nigerien dans conflit Azawad/Mali"#4/01/2069


Azawad : Réoccupation ou reconquête,quoi qu'il est soit, c’est à la France de saisir cette opportunité de corriger l’histoire!!! par Attaye Ag Mohamed, lundi 4 février 2013, 21:05 · Ancienne métropole de la région ; il y’a 55 ans (en 1958), la France du Général DE GAULE plaça en tiroir la demande d’indépendance qui lui a été adressée par les 300 responsables de l’Azawad. C’est à partir de ce « droit à la poubelle » accordée à cette requête, que les premières responsabilités du conflit en cours ont pries forme. De ce qui a été bâclé par le Général DE GAULE ; au rattrapage historique actuel, le bilan n’exige t-il pas enfin une remise en cause profonde par le régime de Hollande? Le Mouvement National de libération de l’Azawad (MNLA) n’est que la résultante d’un processus générationnel de révoltes cycliques qu’à connue l’Azawad depuis son annexion au Mali. La jeunesse qui a prie sa relève générationnelle à partir de Novembre 2010 n’est que la 3ème génération des expéditeurs de la lettre DE GAULE ou la 2ème génération des réprimés du régime de Modibo Keita. Allons nous assisté au traditionnel stoppage d’hémorragie ou un traitement définitif de la plait ? De cette nouvelle « réoccupation française » de l’Azawad devra surgir une volonté originale de résolution politique durable du conflit. La réoccupation par l’ancienne métropole…, peut être bien vers un néocolonialisme utile… « Je vais au Mali, pour dire aux maliens que les terroristes ont été repoussés. ». Cette phrase politiquement significative du Président Hollande sachant bien que des soldats de son pays partagent la ville de Kidal avec le MNLA, est un message fort à l’endroit des détracteurs qui croient toujours faire passer leur propagande anti-MNLA, en le confondant aux organisations djihadistes. Le MNLA a fait ses preuves militaires dans la guerre contre l’intégrisme. Parmi ses 7 soldats tombés dans la bataille de Gao contre le MUJAO, se trouvent 2 de ses officiers bien connus par Bamako (Colonel Bouna Ag Attiyoub et le Col. Wari Ag). A Ansongo ainsi qu’à Ménaka, seul et sans aucun soutien extérieur, il a affronté la coalition terroriste. Les puissances au fin du bon renseignement de terrain, savent que durant ces batailles, le clan terroriste a été vaincu. Les différents retraits du MNLA n’expriment que la maturité politico-stratégique du mouvement. La France fait partie de ces puissances qui n’ont pas besoin d’un communiqué émanant de Bamako pour savoir la réalité du terrain. Par ailleurs, ces détracteurs oublient que l’armée malienne supposée constituer « l’épine dorsale » de l’intervention termine en simple « poids au dos » des soldats français. Sauf que celle-ci existe en forme pour les exactions ethniques ciblées sur des innocents sans défense. La France dans l’air et au sol, voila l’opération réelle. Ils ignorent certainement que les appuis logistiques qu’a apportés Bamako au MUJAO durant ses confrontations avec le MNLA sont un secret de polichinelle. Ils leurs restera de découvrir qu’à la base de l’offensive djihadiste vers Bamako se trouve un planning aux partenaires encore inavoués. La France sous Hollande a franchit un pat historique dans les rapports Franco-Algériens en reconnaissant puis en dénonçant « la brutalité profonde et injuste » de son système colonial en Algérie. Certains analystes qualifient déjà cette intervention française de « programme impérialiste ». Alors, le peule de l’Azawad, espère ne pas commettre l’erreur suivante, en osant croire au sens de liberté et de justice de la grande démocratie française. La France se doit de corriger l’histoire, une histoire qu’elle a elle même bricolée il y’a 55 ans. Elle devra saisir sa part historique dans l’origine du conflit ainsi que son acceptation par les deux antagonistes pour « dire le droit ». C’est seulement à partir de là que le néocolonialisme prendre une forme consentante, utile et justifiée. Attaye Ag Mohamed Membre du Conseil Révolutionnaire du MNLA Je n’aime plus · · Partager


Azawad : Réoccupation ou reconquête,quoi qu'il est soit, c’est à la France de saisir cette opportunité de corriger l’histoire!!!

par Attaye Ag Mohamed, lundi 4 février 2013, 21:05 ·
Ancienne métropole de la région ; il y’a 55 ans (en 1958), la France du Général DE GAULE plaça en tiroir la demande d’indépendance qui lui a été adressée par les 300 responsables de l’Azawad. C’est à partir de ce « droit à la poubelle » accordée à cette requête, que les premières responsabilités du conflit en cours ont pries forme. 

De ce qui a été bâclé par le Général DE GAULE ; au rattrapage historique actuel, le bilan n’exige t-il pas enfin une remise en cause profonde par le régime de Hollande?

Le Mouvement National de libération de l’Azawad (MNLA) n’est que la résultante d’un processus générationnel de révoltes cycliques qu’à connue l’Azawad depuis son annexion au Mali. La jeunesse qui a prie sa relève générationnelle à partir de Novembre 2010 n’est que la 3ème  génération des expéditeurs  de la lettre  DE GAULE ou la 2ème génération des réprimés du régime de Modibo Keita. 
 Allons nous assisté au traditionnel stoppage d’hémorragie ou un traitement définitif de la plait ?
De cette nouvelle « réoccupation française » de l’Azawad devra surgir une volonté originale de résolution politique durable du conflit.  

La réoccupation par l’ancienne métropole…, peut être bien vers un néocolonialisme utile…

« Je vais au Mali, pour dire aux maliens que les terroristes ont été repoussés. ».
Cette phrase politiquement significative du Président Hollande sachant bien que des soldats de son pays partagent la ville de Kidal avec le MNLA, est un message fort à l’endroit des détracteurs qui croient toujours faire passer leur propagande anti-MNLA, en le confondant aux organisations djihadistes.
Le MNLA a fait ses preuves militaires dans la guerre contre l’intégrisme. Parmi ses 7 soldats tombés dans la bataille de Gao contre le MUJAO, se trouvent 2 de ses officiers bien connus par Bamako (Colonel Bouna Ag Attiyoub et le Col. Wari Ag). A Ansongo ainsi qu’à Ménaka, seul et sans aucun soutien extérieur, il a  affronté la coalition terroriste. Les puissances au fin du bon renseignement de terrain, savent que durant ces batailles, le clan terroriste a été vaincu. Les différents retraits du MNLA n’expriment que la maturité politico-stratégique du mouvement. La France fait partie de ces puissances qui n’ont pas besoin d’un communiqué émanant de Bamako pour savoir la réalité du terrain.

Par ailleurs, ces détracteurs oublient que l’armée malienne supposée constituer « l’épine dorsale » de l’intervention termine en simple « poids au dos » des soldats français. Sauf que celle-ci existe en forme pour les exactions ethniques ciblées sur des innocents sans défense. La France dans l’air et au sol, voila l’opération réelle. Ils ignorent certainement que les appuis logistiques qu’a apportés Bamako au MUJAO durant ses confrontations avec le MNLA sont un secret de polichinelle. Ils leurs restera de découvrir qu’à la base de l’offensive djihadiste vers Bamako se trouve un planning aux partenaires encore inavoués.
La France sous Hollande a franchit un pat historique dans les rapports Franco-Algériens en reconnaissant puis en dénonçant « la brutalité profonde et injuste » de son système colonial en Algérie.

Certains analystes qualifient déjà cette intervention française de « programme impérialiste ».
Alors, le peule de l’Azawad, espère ne pas commettre l’erreur suivante, en osant croire au sens de liberté et de justice de la grande démocratie française.
La France se doit de corriger l’histoire, une histoire qu’elle a elle même bricolée il y’a 55 ans.
Elle devra saisir sa part historique dans l’origine du conflit ainsi que son acceptation par les deux antagonistes pour « dire le droit ».
C’est seulement à partir de là que le néocolonialisme prendre une forme consentante, utile et justifiée.

Attaye Ag Mohamed
Membre du Conseil Révolutionnaire du MNLA