dimanche 13 janvier 2013

Mali : l'Etat français joue les Rambo en première ligne

Par Pellet Jean-Marc / La Coste / St Remèze /07700 / Occitanie par France http://occitan-touareg.over-blog.com/article-mali-l-etat-fran-ais-joue-les-rambo-en-premiere-ligne-114312946.html Samedi 12 janvier 2013 Mali : l'Etat français joue les Rambo en première ligne L'État français joue encore au champion dans les conflits internationaux. Incapable de résoudre ses propres problèmes sociaux, économiques ou ethniques, il veut jouer au gendarme international. Comment expliquer que l'État français soutienne la création d'un État terroriste en "palestine" (État Arabe qui a officiellement comme but de jeter à la mer tous les Hébreux) et qu'il refuse le droit à l'autodétermination à l'ensemble des peuples de l'Azawad ? Sur cette terre, comme je l'écrivais il y a quelques mois, il se trouve non seulement des "sous-hommes" mais certainement aussi des "sous-peuples". Les Kurdes, les Touareg, les Basques, les Catalans et autres Occitans font partis de ces "sous-peuples" qui peuvent disparaître aux yeux de nos jacobins français de droite ou de gauche. L'incapacité de l'État français à entrevoir et donc à promouvoir une solution de type fédéral au Mali, mène à la situation actuelle. Oui la "France" a une responsabilité dans ce conflit militaire ; tout sauf la remise en question des tracés des frontières issus de la colonisation. Combien faudra-t-il de morts, militaires ou civils, pour qu'enfin l'intelligence prenne le dessus sur de purs intérêts économiques et politiques ? Quel est le Dieu qui a décidé in advertam aeternam que Bamako devait rester la capitale de cet ensemble multi-ethnique ? Quel Dieu a décidé que Niamey resterait éternellement la capitale de cet État artificiel qu'est le Niger ? Seuls de sordides intérêts peuvent expliquer ces terribles conflits. Il est temps d'arrêter ce double langage qui affirme que "tous les peuples sont égaux et ont tous ce droit inaliénable à devenir indépendant" quand, dans les faits, tous ces soi-disant pays démocratiques font le contraire. La stabilité du Sahel, comme les autres régions de notre planète, passe par cette acceptation première : tous les peuples sans État ont droit de se constituer en État autonome. Précision : un peuple est différent d'un autre par la langue et rien d'autre. Pour le Mali les Songhaïs et les Touareg ont ce droit, pour le Niger les Toubous, les Touareg et les Djermas (Songhaï) ont aussi ce droit. Pour ce qui est des Haoussas, c'est différent car pour ceux qui l’ignorent le Nord Nigéria est Haoussa... À ce jour l'État français perdure dans sa vision colonialiste comme au bon vieux temps de la SFIO, et ce n'est malheureusement que par la lutte acharnée que les différents peuples encore sous sa coupe trouveront le chemin de la liberté. "Liberté Égalité Fraternité", trois mots vides de sens pour l'ensemble des peuples colonisés. JMP Quelques liens pour la situation au Mali : ministère de la Défense libération bruxelles2 francetvinfo

zawad Iyyan Ghass Il y a 7 minutes FB· le pauvre capitaine sanogo alias "degaulle malien" a t il eu le coup de dadis camara sous-forme d'accident de voiture en revenant de sévaré?

SYNTHESE-La France intervient au Mali, la Cédéao va se déployer - Temoust.org

SYNTHESE-La France intervient au Mali, la Cédéao va se déployer - Temoust.org

Réfugiés de l’Azawad : la lettre de la détresse absolue.

dimanche 13 janvier 2013 par Tamilla Alors que les organisations humanitaires tirent la sonette d’alarme depuis plusieurs mois, certains médias, friands d’images sordides, préfèrent tendre caméras et micros à des terroristes islamistes qui font subir aux populations prises en otage les pires des "châtiments". Entre malnutrition, paludisme, infections respiratoires et autres maladies sévissant d’une façon particulièrement sévère dans cette partie du monde, les réfugiés de l’Azawad doivent décidément payer le prix fort de la libération de leur territoire, en proie aux appétits insatiables de divers prédateurs. En effet, depuis le début du conflit dans l’Azawad, ils sont près de 600 000 réfugiés à quitter leurs domiciles et fuir ce territoire. Si certains se sont déplacés vers la capitale du Mali, la plupart se sont plutôt installés dans les différents autres pays alentours au gré des conditions de circulation, de sécurité de la traversée, de la présence de possibilités d’accueil, etc. Face à cet afflux de réfugiés, l’assistance humanitaire internationale peine toujours à s’organiser en raison de l’accumulation et de l’aggravation des problématiques dans cette région. La crise alimentaire secouant la région - avant même l’éclatement du conflit dans l’Azawad -, la sécheresse et les différents troubles ayant éclaté dans plusieurs pays rendent les mouvements de populations extrêmement importants, compliquant ainsi davantage l’organisation de l’aide. L’exemple le plus parlant qui puisse témoigner de cette difficulté est probablement la situation chaotique que connait le camp de réfugiés à M’berra en Mauritanie. Depuis l’éclatement du conflit dans l’Azawad, ce camp, où les conditions semblent particulièrement difficiles, s’est vu, petit à petit, "vider" de ses réfugiés. Alors qu’ils étaient plus de 110 000 au début du conflit en janvier 2012, ils ne sont plus que quelques 54 000 réfugiés à continuer de vivre sur le site d’après les derniers chiffres du Haut-Commissariat aux Réfugiés. Dès les premiers mois de leur installation sur ce camp, situé à une quinzaine de kilomètres de Bassiknou, à l’est de la Mauritanie, les réfugiés azawadiens ont signalé un certain nombre de difficultés. Alyade, un jeune étudiant Touareg qui a vécu plusieurs mois dans ce camp avant de le quitter pour Nouakchott et que nous avons joint par téléphone, en dresse un portrait très sombre : absence d’abris pour de nombreuses familles après plusieurs mois d’installation ; absence de rationnement alimentaire pendant plusieurs semaines ; des chaines ou rangs humains allant jusqu’à mille personnes pour recevoir les rations dérisoires ; désœuvrement des jeunes et des enfants à défaut de disponibilité de structures pour leur prise en charge, etc. La désorganisation de l’assistance internationale sur ce camp est telle que la tension est palpable entre les institutions de coordination des populations réfugiées et les institutions onusiennes et autres ONG intervenant sur le site. En effet, d’après des sources fiables, les populations réfugiées sont victimes de traitements à la limite de la légalité vis-à-vis du droit International. C’est le cas par exemple des jeunes étudiants ayant décidé de quitter le camp de M’berra pour la recherche de meilleures solutions pour eux et leurs familles dans d’autres villes de la Mauritanie notamment à Nouakchott. Ces jeunes se sont vus refuser le statut de réfugié sans aucune raison alors qu’ils sont les seuls à même de venir en aide à leurs familles qui, dans les camps, ne trouvent pas de quoi se nourrir alors même qu’elles ont tenté de parer au manque de l’aide à travers le "système D" (vente de leur bétail, récupération et vente de bois, etc.). Outre la violence qui secoue leur territoire, ces jeunes doivent aujourd’hui faire face à une autre violence ; celle d’assister impuissants à la grande précarité économique et sociale que vivent leurs familles alors même qu’ils auraient la possibilité de les aider. Après différentes tentatives de résolution des difficultés sur le site, les instances de coordination des réfugiés avaient récemment mené une action nommée "semaine camp mort" où la coordination a sensibilisé tout le camp de M’Berra et a décidé de n’accepter aucun service du HCR ou du Programme alimentaire mondial (PAM), en dehors des services de santé, liés à Médecins sans frontières (MSF). Elles reviennent à la charge en interpellant directement cette fois le Président mauritanien à travers une lettre ouverte on ne peut plus explicite quant aux conditions difficiles dans lesquelles des milliers de familles azawadiennes sont condamnées à vivre. La situation particulièrement chaotique que connait le camp de réfugiés de M’berra doit rappeler à la communauté Internationale qu’elle doit faire face à sa responsabilité dans le conflit sévissant dans l’Azwad. Seule une aide à la construction d’un Etat juste et solide pourra permettre à tous les Azawadiens un retour à leur territoire pour y vivre dans la dignité et la stabilité à long terme. Aussi, il convient ici d’appeler tous les Amazighs et leurs amis à venir en aide de toute urgence et de toutes les manières possibles aux populations de l’Azawad qui luttent pour vivre librement et sereinement sur leur territoire. Nous rendons publique ci-après la lettre adressée au Président mauritanien en date du 11 décembre 2012 par les chefs de secteurs du camp de M’berra ainsi que le Porte parole de la coordination des réfugiés. http://www.tamazgha.fr/Refugies-de-l-Azawad-la-lettre-de.html La Rédaction

Les hélicoptères français font de nombreux morts dans les rangs de la coalition terroriste

Détails Créé Le Vendredi 11 Janvier 2013 19:31 Date de publication Écrit Par Ahmeyede Ag Ilkamassene
Iyad Ag Ghaly, leader de la secte terroriste Ansar A-Dine, et responsable de la mort de ses combattants Comme annoncé dans notre dernière édition, la coalition terroriste a rapidement fait fondre les positions de l'armée telle une boule de neige au soleil. Face à la menace qui pesait sur la ville de Mopti, la France est venu au secours du Mali, une entité qu'elle avait déjà fabriqué de toute pièce en 1960. Pris de vitesses, les terroristes sont tombés sous les rafales des hélicoptères français. Constatant la facilité avec laquelle elle a pris la ville de Kona, la coalition terroriste Ansar A-Dine, MUJAO, et AQMI à décidé de prendre rapidement les villes de Sevare, Diabally, et Mopti. Bien en sécurité à Tombouctou, Iyad Ag Ghaly et les leaders d'AQMI ont formés de groupes de terroristes avec pour objectif de prendre les villes de Sevare et de Diabally. A ce moment précis, le Président malien Dioncounda Traoré a eu une longue conversation avec son homologue Français François Hollande. Au sortir de cette conversation, il a été décidé que l'armée française apportera un soutien immédiat à l'armée malienne qui était en état de décomposition avancée. Pour la formalité, Dioncounda Traoré à transmis une demande officielle à la France lui demandant son intervention militaire. Quelques minutes plus tard, au moins quatre hélicoptères français sont intervenus sur les tronçons Komo-Diabaly et Komo-Sevare. Ne s'entendant pas à cette arrivée française, la coalition terroriste a été prise de court. Selon les informations que nous avons pu recueillir, les hélicoptères français ont fait de nombreuses victimes dans les rangs terroristes. Selon les sources, Kojak, le plus fidèle lieutenant de feu Ibrahim Ag Bahanga serait mort dans cette guerre qui ne lui appartient pourtant pas. Outre cet homme autrefois respecté dans l'Azawad, aux moins cinq (5) autres officiers Touareg qui avaient vendus leurs âmes à Iyad Ag Ghaly ont également péri dans les combats. Parmi les morts se trouveraient également des dizaines de jeunes désœuvrés qui se sont engagés dans un projet dont ils ignorent absolument tout. A noter aussi que de nombreux Peulhs, Bambara, et ressortissants d'autres ethnies maliennes ont été tués dans les rangs terroristes. La mort de ces personnes qui se sont laissé entrainer dans un projet machiavélique dont l'un des nombreux buts est détruire leur nation, l'Azawad, doit servir de leçons à tous et pour l'éternité. De toute évidence, cette opération n'est que le début du commencement de la guerre occidentale contre la coalition terroriste Ansar A-Dine, AQMI, et MUJAO. Nous demandons à tous les azawadiens pris en otage par ces organisations terroristes de déposer immédiatement les armes et de regagner la vie civile. http://toumastpress.com/actualites/dossier/terrorisme/895-helicopteres-francais-nombreux-morts-terroristes.html Par Ahmeyede Ag Ilkamassene

Nous saluons l'initiative française même si nous déplorons l'inaction de la France pendant les neuf mois où les islamistes faisaient - et font toujours- régner la terreur dans l'Azawad. En effet, nous pourrions rapidement en déduire que la vie d'un malien du sud n'égale pas celle d'un malien du nord.P

Ishaq Wan Azawad
hoto:Cosmologie representant les 5 Sultanats Touareg La France, si elle envisageait de poursuivre son intervention vers le Nord, ne doit pas occulter la question des civils. Il conviendrait dans ce cas -et cela est également valable quant à l'intervention de la Misma dans le Nord- de se faire entourer par des hommes qui connaissent le terrain et qui savent qui est qui. Je pense particulièrement aux Touareg, qui sont prêts depuis très longtemps et qui peuvent guider les troupes françaises ainsi que les troupes africaines. Ne pas associer les Touareg à cette intervention dans l'Azawad reviendrait à cautionner des dérives prévisibles sur le terrain et des exactions sur les civils. Ishaq Ag Al Housseyni
Seiny Ag AbdoumouChet Azawad FB des civiles on ete tué a sévare par l'arme malien parcequ' il sont la peaux blanche plus de 12 à 15 dans le camps de sévare

samedi 12 janvier 2013

Yvonne Van Driel Krol/ FB Il y a des infos que font état de la mort de beaucoup de "tetes" des Jihadistes: Omar Ould Hamahah, Abdelkrim le Touareg (le plus important des Maliens dans AQMI), un certain nommé Kodjak, grand "officier" de feu Bahanga, certains anciens "colonels" maliens réintégrés ayant rejoint le MNLA puis Ansar Eddine de Iyad Ag Ghaly..

Communiqué final du deuxième Congrès Ordinaire du MNLA à Tinzawatene

Détails Créé Le Samedi 12 Janvier 2013 20:37 Date de publication Écrit Par 2ème Congrès Ordinaire Du MNLA Grace à Moussa Ag Acharatoumane, conseillé spécial de Bilal Ag Acherif dans l'ancien CTEA (Conseil Transitoire de l'Etat de l'Azawad), Toumast Press à pu se procurer une copie du Communiqué final du congrès de Tinzawatene quelques instants après sa signature. Les 8, 9 et 10 janvier 2013, s’est tenue à Tinzawaten Azawad, le deuxième congrès ordinaire du Mouvement National de libération de l’Azawad (MNLA). Après l’ouverture du congrès par le président du CTEA sortant, des communications importantes ont été faites notamment par les chefs de tribus, le chef d’état-major de l’armée, le représentant des bureaux régionaux du mouvement, la représentante des femmes, les représentants du MNLA à l’extérieur, le représentant des jeunes, le président du collectif des étudiants de l’Azawad en Algérie et le porte parole des populations réfugiées de l'Azawad. Ont pris part à ce congrès plus de trois mille (3 000) participants constitués de l'ensemble des composantes et sensibilités de l'Azawad venues de l'intérieur et de l'extérieur (Ghana, France, Sénégal, Mauritanie, Burkina Faso, Algérie, Niger). A l’issue de ses travaux, le congrès a procédé à la relecture des statuts et règlement intérieur ainsi qu'au renouvellement des différents organes politiques et militaires du MNLA. Ainsi, il a mis en place: - Le conseil révolutionnaire composé de 50 membres, qui est l’organe législatif et de régulation du MNLA - Le conseil consultatif de quatre-vingt-dix (90) membres composé de chefs traditionnels, de leaders religieux, de cadres et de femmes. Le Congrès a en outre élu le secrétaire général du MNLA et président du Conseil Transitoire de l’Etat de l’Azawad (CTEA) en la personne de M. Bilal AG ACHERIF et le vice-président du CTEA en la personne de M. Mahamadou Djeri MAIGA. Le congrès a demandé au Président élu de mettre en place une équipe du CTEA de trente (30) membres dans un délai de sept jours. Le MNLA privilégie le dialogue et la négociation comme meilleur cadre de règlement du conflit qui oppose l’Azawad au Mali avant toute intervention militaire étrangère. Le congrès a approuvé la vision politique du mouvement pour le règlement définitif du conflit. Le MNLA demeure respectueux des conventions internationales et de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires et amis. Le congrès est déterminé à faire aboutir les aspirations de la nation de l’Azawad conformément à la plateforme politique du MNLA. Le congrès loue les efforts de son Excellence Blaise Compaoré président du Faso, médiateur de la CEDEAO dans ce conflit et perçoit la nécessité d’élargir cette médiation à un niveau régional et international. Le congrès condamne vigoureusement les exactions perpétrées par l’armée malienne sur les paisibles populations de l’Azawad. Il demande la mise en place d’une commission d’enquête internationale pour les crimes commis par le Mali contre les populations de l’Azawad de 1960 à nos jours. Le congrès a fortement apprécié les conseils des sages encourageant la nécessité de faire de l’Azawad une terre de paix, de cohésion sociale, de pratique de l’islam religion de tolérance et de non-violence dictée par nos oulémas reconnus par le peuple de l’Azawad. Le congrès appelle à instaurer un cadre de concertation et de réconciliation entre toutes les populations de l’Azawad. Le MNLA remercie l’Algérie pour la facilitation de la tenue de ce congrès. Le MNLA adresse aussi ses remerciements et sa reconnaissance pour tous les pays et organisations humanitaires qui nous ont apporté assistance et conseils à des moments difficiles dans notre parcours. Le Congrès

Azawad Iyyan Ghass:Sanogo va t il accepter ça? la suite au prochain épisode....lol!

Azawad Iyyan Ghass ‎FB/3 haratines arrêtés à nioro ce matin, un arabe lynché à mort bamako et plusieurs civils arrêtés dont un vieux qui était à l'hopital grabiel touré. voilà quelques debut "d'effets collatéraux" et le tableau de médailles du Mali après toutes ses défaites vis à vis des vrais terroristes

Hollande : un "coup d'arrêt" porté aux islamistes mais la mission française au Mali n'est "pas achevée" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Hollande : un "coup d'arrêt" porté aux islamistes mais la mission française au Mali n'est "pas achevée" | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Le visage du soldat français abattu vendredi

Le visage du soldat français abattu vendredi Par Malijet - Date: il ya 3 heures 11 minutes 1 réactions
Le lieutenant Damien Boiteux du 4e régiment d'hélicoptères de combat (RHC) de Pau a été mortellement blessé. Derrière-lui, un hélicoptère Gazelle tel que celui dans lequel il se trouvait au moment de sa mort. Source: Malijet

La Russie critique l'intervention militaire française au Mali

Par Xinhua - 12/01/2013
Mikhaïl Marguelov, représentant spécial du président russe pour la coopération avec les pays d'Afrique. MOSCOU - L'envoyé spécial de la Russie pour l'Afrique, Mikhaïl Marguelov, a indirectement critiqué samedi l'intervention militaire française au Mali, estimant que les Nations unies et l'Union africaine devraient prendre la tête des opérations contre les insurgés islamistes au Mali. "Je pense que toute opération militaire en Afrique peut et doit être menée sous la direction des Nations unies et l'Union africaine", a déclaré l'émissaire russe. "Seuls les Africains peuvent résoudre les problèmes africains", a-t-il souligné. A la demande des autorités maliennes, la France a lancé vendredi une opération militaire en appui des forces armées maliennes pour stopper l'avancée des groupes terroristes et djihadistes vers le Sud du Mali et d'assurer la sécurité des 5.000 ressortissants français dans le pays. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) à laquelle appartient le Mali, a salué l'intervention militaire française au Mali et a annoncé l'envoi immédiat des premières troupes africaines au Mali. Source: Xinhua

Des civils sont morts lors des combats au Mali

Par AFP - Date: il ya 1 heure 19 réactions
DAKAR - Des civils sont morts lors des combats à Konna (centre du Mali) entre l'armée malienne, appuyée par des militaires français, et des groupes islamistes, a affirmé samedi Human Rights Watch (HRW), citant des habitants de la zone. Des habitants de Konna m'ont rapporté que dix civils sont morts pendant les combats, y compris trois enfants qui se sont noyés en essayant de franchir le fleuve Niger en quête de sécurité, a déclaré Corinne Dufka, une responsable à HRW, dans un message transmis à l'AFP à Dakar. (©AFP / 12 janvier 2013 22h27) Source: AFP

Mali : suivez les événements en direct

MALI - Article publié le : samedi 12 janvier 2013 Mali : suivez les événements en direct
Combattants du groupe Ansar Dine, le 7 août 2012. AFP PHOTO / ROMARIC OLLO HIEN Par RFI La contre-offensive est engagée au Mali. Le président malien Dioncouda Traoré a promis vendredi une riposte cinglante et massive aux groupes armés jihadistes. L'armée malienne dit avoir repris le contrôle de la ville de Konna dans la région de Mopti qui était tombée jeudi aux mains des combattants islamistes. Elle a ainsi stoppé la progression des rebelles avec l'aide de l'armée française qui s'est officiellement engagée dans le conflit vendredi. Les horaires sont donnés en temps universel (TU) 22h15 : David Cameron a proposé à François Hollande une assistance logistique aux forces françaises déployées au Mali. Le Premier ministre britannique a appelé le président français dans la soirée pour l'assurer de son soutien dans l'opération militaire visant à stopper l'avancée des islamistes. « Le Royaume-Uni fournira une assistance militaire logistique pour aider à transporter rapidement vers le Mali des troupes étrangères et des équipements », précise le communiqué de Downing Street. Dans l'après-midi, David Cameron avait « salué l'assistance militaire que la France a fournie au gouvernement malien, à sa demande, pour arrêter cette avancée ». 21h30 : Selon l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch, dix civils dont trois enfants seraient morts dans les combats à Konna. Les enfants se seraient noyés en tentant de traverser le fleuve Niger pour se mettre à l'abri des hostilités. 21h10 : Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, annonce le renforcement immédiat du plan Vigipirate pour les transports publics, les rassemblements de personnes et les bâtiments recevant du public. A la mi-journée, les jihadistes affirmaient ne pas avoir complètement déserté Konna, comme le clame l'un des porte-parole d'Ansar Dine joint par RFI dans l'après-midi. Senda Ould Bouamama, porte-parole d'Ansar Dine On va combattre jusqu'au bout... Vous allez quitter le Mali et l'Afrique de la même manière que vous avez quitté l'Afghanistan! Écouter (01:06) 12/01/2013 20h00 : Des militaires français partis de Côte d'Ivoire et du Tchad sont arrivés à Bamako. 19h30 : Le point complet de la situation en soirée avec notre correspondant à Bamako : Correspondance de notre journaliste à Bamako A Konna les combats sont terminés. Cependant, les civils restés sur place ont toujours peur et veulent aller vers le sud, mais ils craignent de prendre la route et d'être pris pour des jihadistes. Écouter (01:02) 12/01/2013 18h50 : « Un coup d'arrêt a été porté à nos adversaires » au Mali, a déclaré François Hollande. « La France n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme », a précisé le président français. Déclaration du président français François Hollande samedi 12 janvier au soir Un coup d’arrêt a été porté et des lourdes pertes infligées à nos adversaires, mais notre mission n’est pas achevée. Écouter (03:59) 12/01/2013 18h30 : Le président François Hollande ordonne le renforcement des mesures antiterroristes en France. 17 h : Un nouveau conseil de Défense sera réuni à l'Elysée, dimanche 3 janvier à 15h, par le président François Hollande. CLIQUER POUR AGRANDIR 16h45 : Quelques dizaines de manifestants musulmans se sont rassemblés devant l'ambassade de France à Londres pour protester contre l'intervention militaire française au Mali. 16h25 : José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne a salué samedi à Marseille « la courageuse action des troupes françaises » au Mali et en Somalie, après avoir exprimé ses « sincères condoléances » pour les victimes. 16h20 : Le Niger annonce l'envoi d'un bataillon de 500 soldats pour participer à la force de la Mission internationale de soutien (Misma) au Mali. 16h15 : Selon le ministre ivoirien de l'intégration africaine, Ally Coulibaly, « les premiers soldats de la force ouest-africaine pourraient arriver dès dimanche » au Mali. 16h : Alger exprime son soutien « sans équivoque » aux autorités maliennes. « Il faut noter que c'est en toute souveraineté que le Mali a demandé l'aide de puissances amies pour renforcer ses capacités nationales de lutte contre le terrorisme » a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères, Amar Belani. 15h : Selon l'état-major malien, les forces maliennes appuyées par des forces françaises, ont pris le contrôle complet de la ville de Konna ce samedi après de violents affrontements qui ont fait « une centaine de morts » dans les rangs des combattants islamistes venus du Nord. 14h25 : Le Burkina va envoyer un bataillon de 500 hommes au Mali. 13h50 : Le président François Hollande reçoit José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne, pour évoquer la position de l'Europe sur le Mali. 13h : Les islamistes n'ont pas complètement déserté Konna. Certaines poches de jihadistes résistent encore dans le sud de la ville. 12h40 : L'armée malienne qui dit contrôler Konna affirme que les combats qui s'y sont déroulés ont fait une centaine de morts dans le camp des jihadistes. L'armée annonce poursuivre le ratissage de la ville. 12h30 : Un renfort de troupes françaises arrive actuellement au Mali en provenance d'un pays voisin. 12h20 : Des témoins rapportent avoir vu des dizaines de corps d'islamistes dans la zone des combats. 12h15 : Le président malien par intérim Dioncounda Traoré a remercié François Hollande pour l'intervention militaire de la France au Mali et faire « un point sur les opérations ». 12h00 : Le président malien Dioncouda Traoré reporte la visite qui était prévue mercredi à Paris, annonce l'Elysée. 11h20 : François Hollande annule son déplacement à Marseille, en raison de la situation au Mali. Un conseil de Défense est convoqué à l'Elysée à 15h. Jean-Yves Le Drian Ministre de la Défense Des frappes aériennes sont intervenues cette nuit et ce matin sur plusieurs objectifs Écouter (01:03) 12/01/2013 par RFI 11h15 : Un soldat français a été mortellement blessé lors d'un raid hélicoptère « contre une colonne terroriste » se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali après la prise de Konna (centre) vendredi, annonce Jean-Yves Le Drian. « Dans ce combat intense, l'un de nos pilotes a été mortellement blessé », a précisé le ministre de la Défense. 11h10 : Déploiement de soldats français à Bamako depuis vendredi soir pour « protéger les ressortissants français », annonce Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. 10h : Jointe par RFI, une habitante de Konna décrit la situation pendant la nuit comme « l'enfer qui tombait du ciel ». Elle confirme que les troupes maliennes auraient pris la ville avec l'appui des hélicoptères français, infligeant des pertes aux jihadistes qui se seraient enfuis. La ville est bouclée, personne n'entre ou ne sort. Il y a peu d'électricité, ce qui complique notamment le chargement des téléphones portables. 9h : Les communications avec Konna sont interrompues. Incertitude sur la reprise des combats. 22h30 [vendredi 11 janvier] : L'armée malienne affirme contrôler une bonne partie de la localité de Konna qui était aux mains des islamistes. « Nous ratissons actuellement la localité de Konna. Nos hommes sont sur le terrain. Ils ratissent maison par maison », a déclaré à RFI le colonel Diarra, du bureau de presse de l'armée malienne.

Mali, l'inexorable décomposition d'une vitrine de la démocratie africaine

LE MONDE.fr | 12.01.2013 à 11h55 • Mis à jour le 12.01.2013 à 14h10 Par Philippe Bernard Moins d'une année aura suffi pour transformer le Mali, considéré depuis vingt ans par Paris comme une vitrine démocratique en Afrique francophone, en une poudrière islamiste menaçant l'Europe. Le capitaine Amadou Sanogo (au centre) s'adresse à la presse, dans le camp militaire de Kati, près de Bamako, le 1er avril 2O12, au lendemain du pustch qui a débarqué le président Amadou Toumani Touré. Au début de 2012, le palais de Koulouba, sur les hauteurs de Bamako, où est installé le placide président, Amadou Toumani Touré, dit "ATT", ne résiste pas à un triple ébranlement : la chute de Mouammar Kadhafi marquée par le retour au pays de milliers de mercenaires maliens surarmés jusque-là fidèles au colonel libyen, le terrorisme islamiste qui, à plus de mille kilomètres au nord, gangrène le Sahara et enfin la rébellion touareg qui menace l'unité territoriale de l'ancien Soudan français. Prenant prétexte de la passivité du pouvoir à endiguer cette crise multiforme, les hommes du capitaine Amadou Sanogo prennent et pillent Koulouba dans la nuit du 21 au 22 mars. Sous couvert de "redresser la démocratie et restaurer l'Etat", ils suspendent la Constitution et dissolvent "toutes les institutions". Leur putsch révèle le degré de pourrissement d'un régime dont l'armée impuissante et corrompue ferme les yeux sur le trafic de cocaïne et a laissé les katiba d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) prendre possession de l'immense partie saharienne du pays où se multiplient les enlèvements d'occidentaux. LE PUTSCH DE MARS 2012 ACCÉLÈRE LA PARTITION DU PAYS La rébellion n'est pas forcément impopulaire dans la société malienne : elle s'appuie sur un sentiment d'humiliation et de frustration, sur fond d'islamisation rampante de la société. "ATT" avait dû retirer sa réforme libérale du code de la famille sous la pression de manifestations de masse favorables à la charia. Mais au lieu de rétablir l'unité nationale comme promis, le putsch accélère la partition du pays : dès le début avril, les groupes islamistes alliés à AQMI et les rebelles touareg prennent le contrôle des trois régions désertiques du nord : les villes de Kidal, Gao puis Tombouctou tombent et sont coupées du reste du pays. A la mi-avril, Dioncounda Traoré, le président de l'Assemblée nationale, est investi président par intérim après la démission d'"ATT" obtenue par les médiateurs de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Mais la menace de "guerre totale et implacable " au Nord brandie par le fragile président reste vaine. A la fin de juin, les islamistes d'AQMI alliés aux combattants du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et à ceux d'Ansar Eddine chassent les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et conquièrent le nord du Mali. Ils imposent la charia – lapidations et mutilations se multiplient – et détruisent des mausolées de saints musulmans à Tombouctou dont ils considèrent la vénération comme idolâtre. LES ISLAMISTES ONT DES SOUTIENS PARMI LA POPULATION DU SUD L'indignation internationale aide les efforts de la France pour obtenir une intervention militaire. Mais Paris ne veut pas apparaître au premier plan, et les Etats-Unis, qui soulignent la faiblesse des institutions maliennes, sont réticents. Le 4 septembre, le chef de l'Etat malien par intérim "sollicite" officiellement l'aide de la Cédéao. Et le 26 septembre à New York, la France organise une conférence sur le Sahel, deux jours après que Bamako a enfin demandé officiellement l'intervention des Nations unies. La décision prévoit l'envoi de 3 300 militaires fournis par les Etats de la Cédéao. La résolution qui prépare ce déploiement, est adoptée le 12 octobre. Elle considère que la situation au nord du Mali constitue "une menace pour la paix et la sécurité internationale". Le texte donne quarante-cinq jours aux pays de la région pour définir un concept crédible d'intervention militaire. Dans ce contexte d'atermoiement, les putschistes de Bamako s'agitent et contraignent le premier ministre Cheick Modibo Diarra à démissionner le 11 décembre. L'ONU tarde à donner son feu vert à l'envoi de troupes et ce n'est que le 20 décembre qu'une résolution dans ce sens, mais sans calendrier précis, est adoptée à New York. Dans ce contexte de flou diplomatique, c'est le terrain qui va parler. Déjà maîtres du Nord, les islamistes ambitionnent de conquérir le reste du territoire malien, où est concentré l'essentiel de la population. Leurs bandes armées passent à l'offensive jeudi 10 janvier, déclenchant l'intervention française. Mais il n'est pas sûr que les militaires puissent à eux seuls dénouer la situation malienne : les islamistes comptent aussi des soutiens parmi la population du Sud, frustrée par des années de promesses non tenues par la démocratie et un Etat aujourd'hui effondré. Philippe Bernard Crise au Mali Hollande : l'opération militaire au Mali "n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme" Mali : après la mort rapide d'un officier, l'opération militaire s'annonce compliquée Intervention au Mali : le plan Vigipirate bientôt renforcé en France Édition abonnés Contenu exclusif François Hollande engage l'armée française dans le conflit malien Large consensus politique sur l'intervention française au Mali Au Mali, les islamistes passent à l'offensive

Mali – Opération Serval : les combats à venir s’annoncent très durs (actualisé)

12 janvier 2013 Jacques Frère
Des marsouins du 21e RIMa du dispositif Épervier s'apprêtent à sécuriser Bamako Cette semaine, les groupes islamistes du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et Ansar Dine ont uni leurs forces pour lancer, jeudi, hors de leurs bastions touaregs du nord du pays, une offensive coordonnée vers le sud du pays, vers la capitale malienne Bamako. Forts de plusieurs milliers de combattants, ces jihadistes ont rapidement mis en déroute l’armée malienne, ce qui a obligé le gouvernement de ce pays à appeler la France, partenaire privilégié dans la région, à intervenir. En 48 heures, Paris a monté une opération au moyen de forces prépositionnées notamment au Tchad, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire et a ainsi pu stopper la progression islamiste sur trois axes de pénétration en direction du Sud-Mali. Les combats ont été particulièrement violents, un officier français a même été tué. Cela préfigure un conflit très dur face à un adversaire tenace, motivé et bien équipé. Les principaux accrochages et attaques air-sol ont eu lieu dans le secteur du carrefour routier de Konna, ces dernières 24 heures, où on décompte plusieurs centaines de véhicules légers détruits ; les forces maliennes évoquent une centaine de tués du côté des jihadistes. Depuis vendredi, l’aviation française aurait frappé à maintes reprises des positions supposées des groupes armés islamistes, occasionnant dans la ville de nombreuses destructions (source). Plusieurs frappes au moyen de 4 Mirage 2000 D armés de bombes de 250 kg (de même que des bombes guidées laser GBU-12 Paveway-II et GBU-49 Enhenced Paveway-II) ont eu lieu sur Goundam, au sud-ouest de Tombouctou, importante base jihadiste sahélienne où se trouvaient encore des éléments de l’armée malienne. Selon le chef des opérations militaires maliennes, le colonel Oumar Dao, des soldats français, sénégalais et nigérians sont en appui dans la ville de Sévaré. Des troupes françaises sont donc déjà bien engagées au sol dans le secteur. Dans la journée de samedi 12 janvier, un second groupe de pick-up armés a été repéré près de Léré, non loin de la frontière mauritanienne et a été immédiatement pris pour cible par l’aviation française. Bien équipés et armés, motivés et aguerris, extrêmement mobiles et souvent imprévisibles, les Touaregs islamistes disposent en plus de leurs pick-up armés de plusieurs dizaines de petits blindés du type BRDM, prises de guerre sur les forces régulières maliennes de ces derniers mois. Certains d’entre eux bénéficient même d’armements modernes issus des stocks de l’ex-armée libyenne de Kadhafi, laissés à l’abandon par l’OTAN après la chute du Guide. Après l’accrochage meurtrier contre des hélicoptères Gazelle dans la journée de vendredi, qui a coûté la vie au lieutenant Damien Boiteux (41 ans) du 4e RHFS, des hélicoptères d’attaque Tigre sont attendus à Ouagadougou. Il semblerait, néanmoins, que même pour ce type d’opération, sur un secteur géographique que nos militaires maitrisent parfaitement et face à un adversaire tout de même moins puissant qu’eux, bien qu’il ne faille pas le sous-estimer, la France ne dispose pas de moyens suffisants pour mener à bien sa mission. A tel point que Washington envisage de fournir aux forces françaises engagées dans l’opération Serval des « moyens logistiques » et des drones d’observation. La situation au Mali s’est dégradée après la chute de Mouammar Kadhafi, renversé à la suite de l’opération de l’OTAN en Libye à l’initiative de Nicolas Sarkozy, alors président de la République (avec le soutien du socialiste Hollande et de ses semblables). Le départ des Touaregs, qui bénéficiaient de la protection de l’ancien dirigeant libyen, vers le nord du Mali a intensifié le séparatisme dans ce pays, entraînant l’apparition, en avril 2012, de l’Etat autoproclamé d’Azawad qui occupe actuellement les deux tiers du territoire malien, véritable zone grise définie comme un « Sahélistan ».

Derrière l’enjeu malien: la France coloniale cherche à punir l’Algérie

Mis en ligne par Connectionivoirienne.net La Rédaction · 12 janvier, 2013 a 19: Laid Seraghni – afriquedemocratie.net « La France historique salue l’Algérie indépendante » Valéry Giscard d’Estain. « Une page est tournée, l’Algérie est d’abord fille de son histoire, qu’elle ait surmonté l’épreuve coloniale et même défié l’éclipse, atteste, s’il en était besoin de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition » Houari Boumediene. Deux mois après le putsch militaire au Mali du mars 2012, les rebelles touaregs s’emparent du nord de ce pays, une région plus vaste que la France, et déclarent l’indépendance de l’Azawade*. Le Mali est coupé en deux. La junte militaire, qui n’est pas inféodée à la France, tente de négocier. Mais avec qui ? Les rebelles appartiennent à des groupes aux liens complexes et nébuleux. Ils combattent côte à côte mais pour des objectifs différents. Ces groupes sont au nombre de quatre (1), et leur financement dépend en partie des rançons versées par les européens pour la libération des personnes prises en otage. La Suisse finance également ces mouvements : « le département fédéral des affaires étrangères suisse a participé à l’organisation et au financement d’une réunion politique des rebelles touaregs indépendants du MNLA les 25, 26 et 27 juillet 2012 à Ouagadougou ». (2) La France se mobilise pour une intervention militaire Sous le prétexte fallacieux du rétablissement de l’ordre constitutionnel au Mali, n’étant en réalité que l’ordre colonial établi pour préserver ses intérêts, la France pousse à une intervention militaire. L’Algérie, qui partage une frontière de près de 1.500 km avec le Mali, s’y oppose et par la voix de son Premier ministre se dit « favorable au dialogue » (3) afin de régler la crise. De toute évidence, une intervention étrangère militaire au Mali affectera et déstabilisera tous les pays de la région du Sahel. Et notamment l’Algérie dont les frontières sont si grandes que l’Etat ne peut contrer les infiltrations des groupes terroristes d’Al Qaida et l’afflux des populations à la recherche d’un refuge sur son territoire. Cette intervention contraindrait l’Algérie à envisager l’option militaire pour protéger ses frontières et les populations algériennes dans la région de Kidal (Mali). L’armée algérienne aura en face les rebelles d’Ansar Eddine, Al Qaida au Maghreb islamique et du Mouvement pour l’unicité et le djihad. L’Algérie privilégie le dialogue pour résoudre cette crise avec le groupe Ansar Eddine espérant éviter l’intervention militaire. L’Occident semble douter des visées algériennes, et soupçonne les dirigeants de vouloir faire passer sous contrôle algérien la région de Kidal, une région convoitée pour ses gisements d’uranium et d’or. Pourquoi cet Occident, qui ailleurs cherche à démembrer les États, n’encourage-t-il pas les Touaregs à constituer un « État dépendant » au nord du Mali dans une région riche ? L’intégrité territoriale du Mali ou le démembrement de l’Algérie ? La France est impliquée de manière directe dans la question malienne, notamment depuis les années 1990. Cette crise n’est qu’une étape pour atteindre in fine l’Algérie, dont le sud est cerné par l’armée française qui opère en Libye, en Côte d’Ivoire, au Niger, en Mauritanie, au Tchad et au Mali. Sarkozy, faisant abstraction des accords de paix signés à Tamanrasset le 6 janvier 1991 sous l’égide de l’Algérie entre le gouvernement malien et le MNLA, a affirmé, une semaine après la déclaration de l’indépendance de l’Azawade, vouloir « travailler avec les Touaregs pour voir comment ils peuvent avoir un minimum d’autonomie » (4). Il ignore l’autonomie accordée aux populations des trois régions du nord du Mali « qui géreront leurs affaires régionales et locales par le bais de leurs représentants dans des assemblées élues, selon un statut particulier consacré par la loi » (5). La France torpille ainsi cet accord qui ne fait qu’éloigner totalement le projet de création de l’Organisation Commune des Régions Sahariennes(6) « cette chose étrange qui s’appelait OCRS, une machinerie juridique à travers laquelle la France avait espéré maintenir une souveraineté sur le Sahara ». (7) L’entremise française dans l’armement des terroristes du Sahel a été soulevée par le « Le temps d’Algérie », du 11 septembre 2011. « Les services de renseignements français qui organisent le trafic des missiles libyens ; un lot de 20.000 Sam 7 russes ou stringer américains sont passés aux mains d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) » (9). La France cherche par les armes à réaliser un rêve colonial Les prédateurs occidentaux, notamment la France, trouvent dans la crise malienne une occasion pour mettre l’Algérie dans sa ligne de mire. Dans cette région l’Algérie est incontestablement le pays le plus puissant et le plus important en termes économique, militaire et/ou géographique. L’Algérie, depuis la colonisation, avait toujours revendiqué son indépendance et sa souveraineté. La révolution algérienne de 1957 a fait avorter le projet de création d’un Etat indépendant touareg contrôlé par la puissance coloniale. L’Algérie refuse de recevoir sur son territoire des bases françaises dont la mission principale consiste en une surveillance et des pressions sur l’Etat algérien. Publicité Depuis les années 60, la France a toujours voulu installer une base militaire à Mopti, chose que les autorités maliennes ont refusé depuis le président Modibo Keïta, dont De Gaule disait « qu’il est le seul chef devant lequel il n’était pas obligé de baisser la tête pour lui parler » (10). L’affaiblissement de ce pays est envisagé par Paris en permettant à la MNLA de conquérir le nord du Mali, en venant de la Libye. La France, dont les mirages survolaient la Libye, qui dispose de bases militaires au Tchad et contrôle le Niger, aurait pu facilement intercepter les colonnes des rebelles puissamment armés grâce aux arsenaux libyens se dirigeant de la Libye vers le Mali, si elle tenait vraiment à l’intégrité de ce pays. Selon le docteur Assadek Aboubacrine, universitaire malien, la France aurait passé un deal avec le MNLA : « La France s’engage à soutenir financièrement, diplomatiquement et stratégiquement les séparatistes jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs objectifs. En contrepartie, les séparatistes s’engagent à éradiquer l’AQMI du Nord du Mali et aussi à confier aux sociétés françaises l’exploitation du pétrole du Nord » (11). Pour que les projets des États-Unis et des Européens se réalisent dans cette région, il faut impérativement déstabiliser l’Algérie, en permettant aux Touaregs de s’équiper en armement, à partir des stocks libyens, et en les laissant transiter librement par le Niger, sous contrôle de la France, pour rejoindre le Nord du Mali, proche de la ville algérienne de Tamanrasset. Quatre objectifs sont fixés dont l’aboutissement serait d’amputer le pays de sa partie saharienne : 1- Affaiblir le mali et l’amener à recevoir sur son sol des militaires français à Mopti ; 2- Confier l’exploitation des gisements d’or, du pétrole et autres minerais à la France; 3- Briser les relations algèro-maliennes ; 4- Contrôler la région saharo-sahélienne géostratégique et riche en minerais stratégiques. Pourquoi la France cherche-t-elle à affaiblir l’Algérie ? Quiconque suit les relations entre l’Algérie et la France comprendra que ce n’est pas le Mali qui suscite l’attention de la puissance française, mais bien l’Algérie. La classe politique française n’a jamais pardonné la guerre d’indépendance de l’Algérie ayant ouvert la voie à la décolonisation en Afrique. Depuis juillet 1962, La France entretient des relations avec l’Algérie qui s’inscrivent dans le prolongement de la pensée coloniale. L’Algérie historique doit être punie pour les raisons suivantes : 1- Lors des négociations, l’Algérie n’a pas voulu d’une indépendance avec une souveraineté réduite et une intégrité territoriale amputée du Sahara. 2- Elle n’a pas accordé à la France ce que certains pays africains avaient concédé au titre du pacte colonial de 1961. Ces derniers facilitaient « au profit des forces armées françaises, le stockage des matières premières et produits stratégiques **, lorsque les intérêts de la Défense l’exigent, elles limitent ou interdisent leur exportation à destination d’autres pays » (12) 3- L’Algérie n’a pas voulu faire partie de la zone monétaire CFA (13). Les pays africains qui appartiennent à cette zone, dirigée par la France, placent 65 % de leurs recettes d’exportation sur un compte du trésor français. Ainsi, la Banque de France dispose d’importantes réserves en devises pour faire face à ses dépenses courantes au moment où des millions d’Africains ne perçoivent pas leurs salaires par manque de liquidités. De Gaulle avait raison quand il déclarait que « la France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts ». Laid Seraghni

Mali : Konna sous contrôle de l'armée, une centaine d'islamistes tués | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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Alakhbar | Mali: Une intervention efficace nécessite un "plan bien précis" (Africom)

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Alakhbar | Mali: Des raids de l’aviation française sur Léré près de la Mauritanie

Alakhbar | Mali: Des raids de l’aviation française sur Léré près de la Mauritanie

Alakhbar | Mali: Ançar Dine affirme avoir abattu deux hélicoptères français

Alakhbar | Mali: Ançar Dine affirme avoir abattu deux hélicoptères français

Guerre au Mali: Le Niger annonce l'envoi de 500 soldats

Par koaci Taille de la police: Decrease font Enlarge font Guerre au Mali: Le Niger annonce l'envoi de 500 soldats Mali - Bamako le 12 janvier 2013 - KOACI.COM apprend du ministère des affaires étrangères nigerien que Niamey a décidé, dans le cadre de la CEDEAO, l'envoi de 500 soldats au Mali pour combattre aux côtés de la France et de l'armée malienne contre les islamistes. L'annonce, qui ne précise pas à cette heure de calendrier du déploiement annoncé , à été faire ce samedi par le ministre des Affaires étrangères Mohamed Bazoum. Ib Source: koaci

ALERTE - Mali: une centaine de morts parmi les islamistes à Konna

Par AFP - Date: il ya 48 minutes 19 réactions Taille de la police: Decrease font Enlarge font ALERTE - Mali: une centaine de morts parmi les islamistes à Konna BAMAKO - L'armée malienne, qui a pris le contrôle de la ville de Konna (centre) après de violents affrontements avec les islamistes, a fait une centaine de morts dans le camp de ses adversaires, a affirmé samedi à l'AFP le lieutenant Ousmane Fané, de l'état-major de la région des combats. Nous avons fait des dizaines de morts, même une centaine de morts parmi les islamistes à Konna. Nous contrôlons la ville. Totalement la ville, a déclaré le lieutenant Fané, joint à l'état-major de Mopti, région dans laquelle est située Konna, sans plus de détails. Source: AFP

Mali : le comité de soutien à deux otages veut une opération pour les libérer | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : le comité de soutien à deux otages veut une opération pour les libérer | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

Mali : Un pilote français a perdu la vie lors des raids aériens (12/01/2013)

© AFP Mali: la France s'engage dans le conflit Un soldat français aurait perdu la vie lors des raids aériens. Des unités françaises ont été déployées à Bamako vendredi soir BAMAKO Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé samedi qu'un officier français avait été mortellement blessé lors d'un raid hélicoptère "contre une colonne terroriste" se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali après la prise de Kona vendredi. Ce raid mené "vers 16h00" et "en appui de l'armée malienne a permis la destruction de plusieurs unités terroristes" et a "stoppé leur progression", a affirmé M. Le Drian, indiquant que "dans ce combat intense, l'un de nos pilotes (...) a été mortellement blessé". "C'est une arme légère d'infanterie qui l'a blessé, ce n'est pas un canon. Il est arrivé blessé, et il a été évacué sur l'hôpital de Mopti", a-t-il ensuite ajouté. Le président François Hollande a fait part dans un communiqué de "sa vive émotion" et adressé à sa famille et à ses proches "ses sincères condoléances". Le ministre de la Défense a par ailleurs assuré que l'intervention française au Mali et l'opération commando de la DGSE (services de renseignements extérieurs) menée en Somalie, qui se serait soldée par la mort de l'otage français Denis Allex, étaient "totalement déconnectées". La France est intervenue au Mali, à la demandes autorités de Bamako, à la suite d'une offensive islamiste vers le sud cette semaine. M. Le Drian a par ailleurs précisé que des unités françaises étaient déployées à Bamako, la capitale du Mali, depuis vendredi soir en particulier pour "assurer la sécurité de nos ressortissants". Quelques centaines de soldats français y son engagés. © La Dernière Heure 2013

Ansar Dine promet des représailles après l'offensive de l'armée et de ses alliés

Par France24 - Date: il ya 4 heures 34 minutes 54 réactions
Iyad Ag Ghali, leader du groupe islamiste Ansar Dine Sur FRANCE 24, un porte-parole du groupe islamiste a directement menacé la France après son intervention sur le sol malien en appui de l'armée régulière. L'inquiétude grandit quant au sort des otages français retenus dans le Sahel. Par Antoine MARIOTTI / Jean-Karim FALL (RFI) (vidéo) Vendredi, l'armée malienne a repris la ville de Konna, située à la limite avec le Nord-Mali contrôlé par les rebelles islamistes, selon un responsable du ministère de la Défense malien. La veille, les insurgés, avaient pris possession de cette localité, dans une tentative de percée vers le sud du pays. Lors de l'offensive de vendredi, des "pertes" en vies humaines ont été recensées dans les deux camps, a affirmé un responsable de l'armée malienne. Selon les informations de FRANCE 24, les troupes françaises sont intervenues non seulement dans les airs mais aussi au sol en soutien de l'armée malienne. Par ailleurs, plusieurs centaines de troupes de la Cédéao qui devraient être déployées sur place d'ici dimanche. Elles devraient être dirigées par un général nigérian. En réaction à cet engagement français, Ansar Dine, l'un des groupes islamistes qui occupent le nord Mali, a menacé Paris de représailles. "La France va sûrement payer le prix de cette décision. Nous ne sommes pas faibles. (...) Nous n'avons pas d'avions ou de missiles mais nous avons foi en Dieu et ça vous nous mener vers la victoire", a déclaré Sanda Ould Bouamama, porte-parole d'Ansar Dine, vendredi soir sur FRANCE 24. Dans ce contexte, Les familles des 8 otages français détenus par des groupes islamistes dans la région craignent pour la vie de leurs proches. "Nous sommes tétanisés", a déclaré Jean-Pierre Verdon, le père de l'un des otages."La situation est extrême et par conséquent on est devant le poste de télévision en attendant de voir si on peut avoir une évolution des informations", a-t-il réagi. Vendredi, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré que la France ferait "tout pour [les] sauver", soulignant que "ce sont les mêmes groupes qui sont à la fois les preneurs d'otages et les groupes terroristes qui descendent vers le sud du pays". Outre le front militaire, Paris est aussi engagé sur le front diplomatique. La France a ainsi écrit au Conseil de sécurité de l'ONU pour demander l'accélération de la mise en oeuvre de la résolution 2085. Ce texte approuvé fin décembre autorise le déploiement d'une force internationale au Mali. A Washington, la Maison Blanche a dit partager les objectifs de la France. Les Etats-Unis envisagent d'apporter à un appui "logistique" et des drones de surveillance à l'armée française, a fait savoir un haut responsable sous couvert d'anonymat. Vendredi, François Hollande avait confirmé dans une brève allocution que des troupes françaises étaient arrivées dans la journée en soutien des unités maliennes. Une opération qui "durera le temps nécessaire", selon le président français. "Nous intervenons dans le cadre de la légalité", a-t-il poursuivi, précisant que le Parlement français serait "saisi dès lundi" de ce dossier. Le président malien a annoncé l'entrée en vigueur de l'état d'urgence dans tout le pays. Dans un message télévisé à la Nation, le président malien, Dioncounda Traoré, a exhorté ses compatriotes à "la mobilisation générale" autour de l'armée malienne. "Nous porterons une riposte cinglante et massive à nos ennemis", a-t-il déclaré. Lors d’une conférence de presse au Quai d'Orsay, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a estimé qu’il fallait "stopper l’avancée vers le sud des terroristes qui menacent toute l’Afrique et même l’Europe", précisant qu’il y avait eu une intervention aérienne française Plus tôt dans la journée, le Quai d'Orsay avait appelé les ressortissants français dont la présence n'est pas indispensable dans le pays à quitter le Mali. Selon Oumar Dao, chef des opérations au ministère de la Défense à Bamako, le Nigeria et le Sénégal fournissent également une aide militaire aux forces gouvernementales maliennes. Une information non confirmée par l’armée sénégalaise qui a de son côté affirmé qu’il n’y avait pas de troupes du Sénégal engagées dans le conflit. Le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, n’a par ailleurs pas confirmé la présence de forces africaines sur place. Cependant, le président de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a autorisé vendredi l'envoi immédiat de troupes au Mali. Le président de l'Union africaine, Thomas Boni Yayi, s'est félicité de la décision de la France, déclarant être "aux anges". Le Royaume-Uni a annoncé soutenir la décision de la France d'apporter un soutien militaire au gouvernement malien, a déclaré vendredi le secrétaire au Foreign office, William Hague. Du côté de Berlin, le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle a défendu cette décision, soulignant que Paris "a agi à la demande" de Bamako. La Maison Blanche, quant à elle, a affirmé qu'elle partageait les objectifs de la France au Mali. En France, quasiment tous les partis d’opposition appuient l’initiative de François Hollande. Le président de l'UMP, Jean-François Copé, et l'ancien Premier ministre, François Fillon, ont apporté vendredi, chacun de leur côté, leur "soutien" à l'intervention de l'armée française au Mali. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a, pour sa part, parlé d’une "intervention légitime". Rare voix dissonante : le chef de file du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a estimé que l’intervention était "discutable", jugeant "condamnable" le fait que la décision ait été prise "sans en saisir préalablement ni le gouvernement ni le Parlement". FRANCE 24 avec dépêches Source: France24

Un hélicoptère français aurait été abattu au Mali, le pilote tué

Un hélicoptère français aurait été abattu au Mali, le pilote tué Par le point.fr - Date: il ya 1 heure 16 réactions
Un véhicule transportant des islamistes rebelles au Mali. © AFP Les militaires français n'ont pas communiqué sur cette affaire et n'étaient pas joignables ce matin pour la commenter : selon le New York Times, un hélicoptère français appartenant aux forces spéciales participant aux combats contre les miliciens islamistes d'Ansar Dine aurait été abattu hier, vendredi, au Mali. Notre confrère cite pour source le général américain Carter F. Ham, chef du US Africa Command. Cet officier n'est cependant pas affirmatif et dit qu'un hélicoptère a été "apparemment" abattu : "One French helicopter had apparently been downed in the fighting." Selon une source du Point, non confirmée à ce stade, il se pourrait qu'au moins un soldat français ait été tué. Il s'agirait du pilote de l'hélicoptère. Toujours selon nos sources, deux hélicoptères Gazelle auraient été "détruits" par les rebelles alors qu'ils étaient sur la voie du retour entre le lieu des combats et leur base de Ouagadougou. Par Jean Guisnel Source: le point.f

Mali: la contre-offensive stoppe la progression des jihadistes

samedi 12 janvier 2013
Copie d'écran d'une vidéo publiée sur un forum islamiste, montrant des éléments d'Aqmi, dans le nord du Mali. AFP PHOTO / SITE Monitoring Service Par RFI L'armée malienne a lancé vendredi avec le soutien de la France et de plusieurs pays africains une contre-offensive dans le centre du Mali, pour repousser l'avancée des islamistes vers le Sud. Cet engagement aurait permis, selon un haut gradé de l'armée malienne, de reprendre la localité de Konna, où la situation serait encore calme ce samedi matin 12 janvier. Les populations civiles ont quitté Konna, dans le centre du pays, qui avait été prise par les groupes islamistes jeudi. Plusieurs bâtiments ont été criblés de balles après de violents combats. Personne n’a, jusqu’ici, avancé de bilan précis, mais les morts seraient très nombreux, de part et d’autre, entre les jihadistes et l'armée malienne. La journée de samedi devrait être décisive. Au lendemain de la proclamation de l'état d'urgence par le président de transition, Dioncounda Traoré, Bamako s'est réveillée dans le calme ce matin. L'arrivée des Français a clairement gelé la progression des islamistes. Aucun détail n’a été donné sur le nombre de soldats français ou sur les moyens logistiques qui ont été mobilisés, mais on sait par exemple que huit avions se sont posés sur la piste de Sévaré et que plusieurs hélicoptères sont entrés en jeu. L'engagement français pourrait impliquer les avions basés au Tchad. La France y dispose de cinq Mirages : deux appareils de reconnaissance et trois appareils d'attaque au sol. Mais cet engagement pourrait plus certainement concerner les hélicoptères basés à Ouagadougou. Moins éloignées, et plus flexibles, les Gazelles d'attaque au sol sont l'outil idéal dans ce type d'opération. Vendredi, deux hélicoptères non identifiés ont tiré sur des positions jihadistes à Konna. Pour l'heure, Paris ne confirme pas que des hélicoptères français sont engagés sur le terrain. Seule information confirmée de source diplomatique : plusieures dizaines de commandos des forces spéciales ont été envoyés à Sévaré, ainsi que du matériel. Ces commandos sont indispensables, notamment pour le guidage des hélicoptères et des avions. Ce que l'on sait aussi avec certitude, c'est que Paris avait renforcé considérablement son système de renseignement dans la région. Les militaires français connaissent avec une bonne précision, la puissance de feu des combattants jihadistes et peuvent désormais suivre leurs mouvements sur le terrain. Par ailleurs, les pays d'Afrique de l'Ouest autorisent l'envoi immédiat de troupes, dans le cadre de la force internationale de soutien au Mali, comme l'a déclaré dans la soirée le président en exercice de la Cédéao, l'Ivoirien Alassane Ouattara. Les Etats-Unis, eux, envisagent d'aider la France grâce à un appui logistique et des drones de surveillance

TF1/Mali : Hollande engage les soldats français contre les islamistes

French helicopters have bombed this morning sites for al-Qaeda in Konna. The airstrikes have mistakely targeted civilians in Maria, killing dozens of children.

Oufene Smith FB French helicopters have bombed this morning sites for al-Qaeda in Konna. The airstrikes have mistakely targeted civilians in Maria, killing dozens of children. The French helicopters -colored White had arrived from Burkina Faso, where tow large aircrafts have arrived this morning carrying French soldiers of the special forces to participate in the war against al-Qaeda. Meanwhile, confirmed eyewitness reported that more than 97 soldiers have been killed during the battle in Kunna and still a number of other dead Malian army could not arrived until the moment .

Tripoli : le CMA organise une conférence international sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye

08/01/2013 - 22:05 TRIPOLI (SIWEL) — Le Congrès Mondial Amazigh organise à Tripoli une conférence internationale sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye. La conférence, qui rassemblera de nombreux représentants des mouvements Amazighs, des représentants d'organismes internationaux et des représentants du parlement Libyen, coïncidera avec la célébration de Yennayer (Nouvel an Amazigh) et se déroulera sur 3 jours, les 11, 12 et 13 janvier, dans la capitale libyenne.
Affiche du Mouvement culturel Amazigh d'Adrar n Infusen.PH/DR La conférence internationale sur le droit constitutionnel Amazigh en Libye aura pour thème central la nécessité d'officialiser Tamazight dans la Constitution libyenne dans ses dimensions culturelle, linguistique, et identitaire. Les travaux de la conférence s'appuieront, entre autres, sur les expériences des Nations plurielles qui ont réussies mais aussi sur celles qui ont échoué. La conférence aura ainsi pour but de démontrer aux dirigeants de la nouvelle Libye les avantages d'une officialisation pleine et entière de Tamazight, langue, culture et identité. Au cours de cette conférence, le Congrès mondial Amazigh demandera l'officialisation de la langue Amazigh dans la Constitution libyenne au même titre que la langue Arabe. Outre la participation du Congrès mondial Amazigh (CMA), de même qu'un grand nombre de militants du mouvement Amazigh de Libye, participeront à cette conférence internationale des représentants des plusieurs organisations et organismes internationaux, des représentants du gouvernement libyen, des membres du Congrès national libyen, des représentants des missions diplomatiques en Libye et un grand nombre de militants des mouvement Amazigh d'Algérie, de Tunisie, du Maroc et du Sahel ainsi que des représentants de plus de 40 pays. D'autre part, le Comité d'organisation de la conférence a d'ores et déjà diffusé un communiqué dans les régions Amazighes de Libye comprenant un certain nombre d'options alternatives en cas de non officialisation de la langue Amazight dans la Constitution libyenne. Parmi ces options on retrouve: la désobéissance civile, la fermeture des ports a la portée des régions amazighes, le blocage de l'approvisionnement en pétrole, la non utilisation de la langue arabe dans les régions Amazighes, la démission des représentants amazighs du Parlement, le retraits de toutes les institutions affiliées au pouvoir et la revendication d'un état fédéral ou d'une autonomie des régions Amazighes. Enfin, en marge de la conférence, le Congrés Mondial Amazigh organisera, toujours à Tripoli, un grand concert le 12 Janvier 2013 pour célébrer le nouvel an Amazigh : Yennayer 2963. Parmi les artistes annoncés, il y aura Khaled Aazari, Bambino, Dania Ben Sassi, Asma Bin Saeed et Takfarinas. zp, SIWEL 082205 JAN 13

AQMI dénonce l’intervention de la France au nord Mali

Sahara Médias - nord Mali Vendredi 11 Janvier 2013 Abdallah Echinguitty, porte-parole de l'émirat du Sahara Alqaeda au Maghreb islamique (AQMI) a dénoncé ce qu’il a qualifié d’intervention « claire et sans équivoque » de la France dans les affaires intérieures maliennes et menaçant les autorités françaises si elles persévèrent dans cette voie. Dans un enregistrement vidéo reçu par Sahara médias, apparait Abdallahi Echinguitti, porte-parole officiel de l’émirat du Sahara, l’un des regroupements affiliés à Alqaeda, pour dire que cette intervention, « on ne peut plus claire » est une opération des « croisés » pour « enterrer le projet islamique dans le Mali », selon son expression. Il a ajouté, s’adressant aux Français : « l’affaire est encore entre vos mains, cessez vos hostilités envers nous sinon vous êtes en train de creuser les tombes de vos fils avec vos propres mains pour les envoyer en enfer », selon son propos. Dans le même cadre, Echinguitti a demandé aux peuples islamiques en Mauritanie, au Niger, au Mali, en Algérie, en Libye, en Tunisie et ailleurs de « soutenir les Maliens ». Le président français François Hollande avait déclaré ce matin que la France est prête à « arrêter l’attaque des groupes islamistes armés si elle se poursuit », ajoutant que c’est « par devoir de solidarité et de responsabilité », selon son expression.

vendredi 11 janvier 2013

Mali : l'inquiétude des familles des otages français

Par Valérie Samson Publié le 11/01/2013 à 23:46 Réactions (1) Le Figaro-International Huit otages français sont détenus par les groupes islamistes dans la région. Si elle fait la quasi-unanimité dans la classe politique, l'intervention militaire engagée par François Hollande au Mali n'est pas sans risque pour les huit otages français détenus par les groupes islamistes dans la région. Sur l'antenne de RTL, Jean-Pierre Verdon, père de Philippe Verdon, ne cachait pas son angoisse: «Nous sommes en situation de subir. Notre inquiétude va croissant, c'est une angoisse qui prend un corps de plus en plus consistant, a-t-il déclaré. Je pense que c'est l'intérêt supérieur de l'État qui a prévalu», a-t-il ajouté, estimant que la réaction de Paris s'est faite dans l'urgence après la prise de la ville de Konna par des groupes islamistes. «Faire la guerre aux terroristes, c'est une chose qui relève de l'État, nous notre obsession, c'est les otages. Alors dans ce contexte-là, on se trouve dans une problématique encore plus angoissante.» Divergence sur les moyens Pascal Lupart, qui préside le comité de soutien à Philippe Verdon et Serge Lazarevic, enlevés le 24 novembre 2011 au Mali par al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), partageait les mêmes craintes, tout en divergeant sur les moyens de régler la crise. «Le président de la République a perdu du temps, il aurait pu envoyer des troupes françaises plus tôt», a-t-il jugé, demandant à François Hollande de faire intervenir les forces spéciales françaises pour libérer les captifs dans les camps où ils sont détenus. «Si on ne le fait pas, j'ai peur pour leur devenir», a-t-il justifié. Lors de sa conférence de presse de vendredi, Laurent Fabius a tenu à rassurer: «Nous faisons et nous ferons tout pour sauver nos otages. Mais il faut avoir à l'esprit aussi que ce sont les mêmes groupes (...) qui sont à la fois les preneurs d'otages et qui sont les groupes terroristes qui descendent vers le Sud», a déclaré le ministre des Affaires étrangères. Le 8 janvier 2011, une opération tentée par les forces françaises pour libérer deux otages français, Vincent Delory et Antoine de Léocour, détenus par Aqmi au Mali, avait tourné au drame. Les deux jeunes hommes avaient péri dans l'assaut. LIRE AUSSI: » La France entre en guerre au Mali » Comment l'armée française a évité une déroute au Mali » Mali: la classe politique quasi unanime derrière Hollande » DÉCRYPTAGE - Hollande rattrapé par le continent africain Par Valérie Samson

Alakhbar | Mali: Calme précaire à Konna. l'Armée en contre attaque

Alakhbar | Mali: Calme précaire à Konna. l'Armée en contre attaque

L'armée malienne affirme contrôler une bonne partie de la localité de Konna

MALI - Article publié le : vendredi 11 janvier 2013 - Dernière modification le : samedi 12 janvier 2013 Mali : suivez les événements en direct Par RFI Les événements se précipitent au Mali ces dernières heures. Jeudi, les islamistes qui occupent depuis plusieurs mois le nord du pays se sont emparés de la ville de Konna à 60 kilomètres de Mopti. L’armée malienne s’est retirée plus au sud à Sévaré où des renforts militaires sont arrivés. Ce vendredi, le président français François Hollande s’est déclaré prêt à répondre à l’appel de Dioncounda Traoré. Il s'agit d'aider militairement le Mali dans le cadre des résolutions des Nations unies. Le président transitoire Dioncounda Traoré s'est exprimé ce soir. RFI consacre une émission spéciale sur la situation au Mali, samedi 12 janvier, de 7h00 à 8h00 TU (8h00 à 9h00 heure de Paris). Les horaires sont donnés en temps universel (TU) 22h30 : L'armée malienne affirme contrôler une bonne partie de la localité de Konna qui était aux maix des islamistes. "Nous ratissons actuellement la localité de Konna. Nos hommes sont sur le terrain. Ils ratissent maison par maison" a déclaré, à RFI, le colonel Diarra, du bureau de presse de l'armée malienne. 20h55 : Les Etats-Unis partagent les objectifs de la France au Mali. « Nous partageons l’objectif français d’empêcher des terroristes de bénéficier d’un sanctuaire dans la région » a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Tommy Vietor. 20h45 : Dans son discours à la Nation, le président malien Dioncounda Traoré affirme que «la situation sur le front est globalement sous contrôle» et appelle à « la mobilisation générale » autour de l’armée malienne. 20h00 : Le président français, François Hollande, n’a pas précisé quelles étaient la nature et l’ampleur des forces françaises déployées au Mali. De son côté, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, s’est limité à confirmer une participation aérienne des forces françaises. Laurent Fabius a justifié l’intervention française en affirmant que les groupes islamistes (Aqmi, Mujao et Ansar Dine) voulaient « contrôler la totalité du Mali et y installer un Etat terroriste ». Le ministre français des Affaires étrangères s’est également référé aux otages – neuf Français sont actuellement retenus en otages à l’étranger dont huit au Sahel – et a affirmé que la France fera « tout pour sauver » ses otages au Mali.

22h56 ALERTE - Mali : l'armée affirme contrôler vendredi Konna qui était aux mains des islamistes

Journal24 inter ‎ BAMAKO - L'armée malienne a affirmé vendredi soir contrôler la ville de Konna, tombée la veille aux mains des islamistes qui occupent le Nord du Mali et voulaient progresser en direction du Sud sous contrôle gouvernemental, a affirmé à l'AFP un responsable militaire. Konna est sous notre contrôle ce (vendredi) soir, mais nous sommes en phase de ratissage, a indiqué à l'AFP le lieutenant-colonel Diarra Koné, un responsable du ministère malien de la Défense, n'excluant pas la possibilité de présence d'islamistes embusqués dans cette localité située à plus de 700 km de Bamako. (©AFP / 11 janvier 2013 23h56)

France Sends Troops To Mali As U.S. Mulls Drone Strikes

By Hayes Brown on Jan 11, 2013 at 1:08 pm
A 2012 map showing rebel-held territory in Mali France has responded to a request for help from Mali by sending military forces to aid in the Malian government’s push back on an offensive launched by rebel forces in the north of the country. The initial forces on the ground are there to take part in a United Nations-authorized mission to boost training of the Malian Army, ahead of an international force due to be deployed in the fall of this year. Several other European countries have also pledged to send trainers to Mali, but France surprised many with the swiftness of its action. President Francois Hollande laid out the thinking behind France’s decision in a speech on Friday: “France, like its African partners, cannot accept this. I have decided that France will respond, alongside our African partners, to the request from the Malian authorities. “We will do it strictly within the framework of the United Nations Security Council resolution. We will be ready to stop the terrorists’ offensive if it continues.” France — which has a history of intervening in the region, such as in Cote d’Ivoire in 2011 — had previously indicated publicly that it would wait for a further clarification of U.N. resolutions before taking action. While these forces are not necessarily mandated to engage in combat with the coalition of rebels and Islamists in control of Northern Mali, French diplomats are now arguing behind closed doors that previously passed U.N. resolutions give them the authority to do so, should France choose. Given the ease in which the rebels, whose make-up include groups thought to be affiliated with Al Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), took a key town on Thursday, Hollande may make that call relatively soon. France’s speedy response may help make U.S. decision-makers coming to a conclusion regarding the region far easier. After the Sept. 2012 attack on a U.S. diplomatic outpost in Benghazi, Libya, reports floated the possibility that the U.S. was considering launching drone strikes against AQIM. Those strikes never came to fruition, but remain a distinct possibility, as J. Peter Pham, director of the Atlantic Council’s Africa Center, sees U.S. counter-terrorism officials being increasingly open to air strikes. “Drone strikes or airstrikes will not restore Mali’s territorial integrity or defeat the Islamists, but they may be the least bad option,” said Mr. Pham, a senior strategy adviser to the U.S. military’s Africa Command. http://thinkprogress.org/security/2013/01/11/1437121/france-troops-mali/?mobile=nc French Foreign Minister Laurent Fabius has confirmed that France has already used its air force to halt the southern advance of rebels in Mali.

Alhassane Fongounou 10/30/10 Los Angeles

FRANCE24.com : MALI - le gouvernement déclare l'état d'urgence

Le gouvernement malien a annoncé l'entrée en vigueur de l'état d'urgence dans tout le pays, où l'armée est engagée dans une offensive contre des groupes islamistes armés.

Kel Assouf - Amidinine/Anana Haroun musicien Touareg de Belgique/groupe Kel assouf

Mali : les événements en direct

17h05 : Les troupes du Nigeria, du Sénégal et de la France sont engagées aux côtés de l’armée malienne à Sévaré, dans le centre du Mali, selon le chef des opérations militaires à l’état-major des armées, le colonel Oumar Dao. « Ces troupes sont arrivées avec le matériel nécessaire pour faire face à la situation » a-t-il déclaré.

ajjo-azel-n-amedran/violon Imzad joué par AJJO gardienne ancestrale de la culture Touarègue à Agadez/nord-Niger

ikichkichene/par le sage Touareg Ibrahim Tchibritte de Talak/AÏR nord Niger.

Jeune Afrique Direct @Direct_JA #Hollande : "l'intervention durera le temps qu'il faudra" #Mali

Jeune Afrique Direct @Direct_JA #Mali : appui de troupes du #Nigeria et du #Sénégal à l'armée malienne contre les islamistes (armée)

L'armée malienne contre-attaque avec une aide alliée

Slate Afrique avec l'AFP
L'armée malienne a lancé vendredi une contre-offensive avec une assistance de la France et d'autres pays européens, selon des sources maliennes, pour reprendre aux islamistes une ville du centre conquise la veille, d'où ils menaçaient de continuer leur poussée vers les zones controlées par le gouvernment de Bamako. Cette contre-attaque survient alors que le président François Hollande a assuré vendredi que "la France répondrait", dans le strict cadre de l'ONU, à la demande d'aide adressée par le président malien Dioncounda Traoré pour repousser l'offensive des groupes armés islamistes qui occupent totalement le nord du pays depuis neuf mois. Dès vendredi matin l'armée régulière a contre-attaqué pour reconquérir la localité de Konna, près de Mopti, avec, selon des responsables maliens, une aide étrangère. Un responsable malien qui a requis l'anonymat a ajouté que "des militaires européens, dont des Français, sont présents au Mali pour repousser toute avancée des islamistes vers le Sud". "Nous ne dirons pas leur nombre, ni là où ils sont, ni le matériel qu'ils ont", a-t-il ajouté. La contre-attaque est partie de Sévaré, localité à 70 km au sud de Konna, dotée du plus important aéroport de la région où, selon des témoins, des avions militaires ont atterri jeudi. Ils y ont débarqué des armes et des soldats étrangers, parmi lesquels figuraient des Blancs, ont rapporté des travailleurs de l'aéroport. Ces avions militaires, notamment des C-160 utilisés par les armées française et allemande, ont été vus jeudi à Sévaré débarquant des militaires étrangers et des armes, selon des témoins, dont des travailleurs de l'aéroport. L'un d'eux a assuré qu'il y avait des Blancs parmi les soldats, mais aucune source n'a pu fournir plus de détails. Paris à demandé vendredi à ses ressortissants "dont la présence n'est pas indispensable" de quitter le Mali. "J'ai décidé que la France répondra, aux côtés de nos partenaires africains, à la demande des autorités maliennes" dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies", a déclaré le président Hollande devant le corps diplomatique à Paris. La France, ex-puissance coloniale, a-t-il ajouté, "sera prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre". Alors que la situation militaire était gelée, les combats ont repris cette semaine, les islamistes s'emparant jeudi de Konna et menaçant de continuer leur offensive vers le Sud. "Notre (contre-) offensive a commencé. L'objectif est de reprendre le contrôle total de la ville de Konna et de progresser" vers les positions des islamistes, a déclaré vendredi un officier malien joint à Mopti, à 70 km au sud de Konna. Il a ajouté que des "appareils militaires de pays amis" participaient à l'opération et un témoin a dit avoir vu "deux petits avions tirer sur les islamistes", sans pouvoir préciser davantage. La détérioration de la situation accélère la mobilisation internationale Dans une déclaration unanime, le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé jeudi soir un "déploiement rapide" de la force internationale prévue au Mali mais dont l'intervention devait prendre des mois. Le président malien qui devait s'adresser à la Nation vendredi à 20H00 (locales et GMT) est attendu mercredi prochain à Paris pour rencontrer M. Hollande, selon une source diplomatique française. Parallèlement, le ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian s'est entretenu par téléphone de la crise vendredi avec le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta. Il devait contacter en fin de journée ses homologues britannique et allemand. En avril 2012, le nord du Mali est devenu un sanctuaire pour les groupes islamistes armés dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Abou Dardar, un porte-parole d'Ansar Dine, un des groupes jihadistes, avait affirmé jeudi à l'AFP que les islamistes allaient continuer à progresser vers le Sud, après Konna. Une dizaine de "blessés graves", des militaires et des civils, ont été transférés du centre du Mali vers un hôpital de Bamako, selon une source médicale vendredi. Depuis plusieurs mois, l'Afrique de l'Ouest a proposé l'envoi, avec l'aval de l'ONU, d'une force armée de plus de 3.330 hommes, que des pays européens, dont la France, ont promis d'aider logistiquement, pour la reconquête du nord du Mali. Le déploiement de cette force a été approuvé le 20 décembre par le Conseil de sécurité, mais par étapes, sans calendrier précis, et après un dialogue avec des groupes armés respectant certains préalables. A Bamako, un mouvement hostile au coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 au Mali, a réitéré son appel "à la communauté internationale pour le déploiement immédiat de la force internationale (...) face à l'agression des bandes internationales, terroristes et jihadistes coalisées". L'émissaire de l'ONU pour le Sahel, Romano Prodi, qui avait jugé en novembre une telle intervention impossible avant septembre 2013, a estimé jeudi à Bamako qu'il y aurait "des décisions extraordinaires de la communauté internationale" en cas de poursuite de "l'offensive" islamiste. A Bamako, la vie a repris son cours normal sans aucun dispositif sécuritaire particulier visible vendredi. La veille, des policiers avaient été déployés après des manifestations pro-putsch. Des leaders religieux musulmans ont appelé les Maliens à l'unité et à des prières collectives "pour la paix et pour le salut" du pays.

Nord-Mali: les djihadistes surestiment leurs forces

Malgré leur avancée progressive vers Bamako, les djihadistes du Nord-Mali ne sont peut-être pas aussi puissants qu'ils l'affirment.
Djihadistes maliens, Gao, septembre 2012. © ISSOUF SANOGO / AFP L'AUTEUR Philippe Duval Depuis des mois, on les décrit comme de nouveaux tigres du désert, invincibles et assoiffés de sang. Ils font tout pour mériter cette réputation, coupant des mains et des pieds, imposant la charia, détruisant des mausolées centenaires classés au patrimoine mondial de l’humanité. Mais les islamistes qui ont pris le contrôle du Nord-Mali sont-ils aussi puissants qu’ils l’affirment et en avançant jusqu’aux portes de Mopti, n’ont-ils pas surestimé leurs forces? Des intérêts occultes Les Touareg qui constituent le gros des troupes rebelles, n’ont jamais été réputés pour leur virulence dans la pratique de la religion musulmane. Le phénomène de leur radicalisation est nouveau. Il est lié à l’arrivée d’un flot de dollars venu d’Arabie Saoudite et du Qatar qui a permis d’acheter des consciences, mais aussi des combattants, ceux du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), longtemps encouragés par la France dans leur revendication autonomiste. La chute de Kadhafi a aussi libéré d’autres combattants touaregs qui ont fui la Libye avec parfois des armements sophistiqués comme des missiles sol-air. Le renversement d’Amadou Toumani Touré a enfin ouvert de nouveaux horizons aux rebelles. C’est la conjonction de tous ces événements qui a permis la progression spectaculaire de la rébellion. On a du mal à croire qu’ils sont tous fortuits et que certains services secrets n’aient pas agi dans l’ombre. «Plus il y a de bordel dans un pays, plus on fait de bonnes affaires», c’est la devise des marchands d’armes. C’est aussi celle d’intérêts occultes qui agissent en Afrique. Or cette région du Sahel, traditionnellement sous influence de la France, l’ancienne puissance coloniale, est l’un des derniers far-west de la planète au sous-sol quasiment inexploré. «Plus islamiste, tu meurs» Pour garder le contrôle du mouvement, c’est la fuite en avant sur le thème de «plus islamiste que moi, tu meurs». Ce thème, qui a l’avantage d’être porteur et rémunérateur en fonds wahabites, masque en fait une lutte de pouvoir entre les grandes familles touaregs. Si les troupes d’Ansar Dine, qui n’est pas le plus virulent des groupes islamistes armés dominant le nord du Mali, réunissent une colonne de pick-up de 1.200 hommes pour atteindre les portes de Mopti (640 km au nord de Bamako), proclamant leur intention d’imposer la charia, c’est d’abord pour faire une démonstration de force aux mouvements concurrents, les narco-islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) et les djihadistes d'al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). De même, la destruction de tombeaux de saints musulmans à Tombouctou est avant tout destinée à impressionner les dynasties touaregs dont sont issus ces saints. Une menace exagérée On prétend, sans apporter aucune preuve, que la rébellion du Nord-Mali a reçu le renfort de milliers de soldats perdus du djihad. On affirme que des camps d’entraînement d’al Qaida pourrait s’implanter dans cette zone de non-droit et menacer l’Occident. On soutient qu’une armée intervenant dans ce terrain hostile courrait, à coup sûr, à sa perte. Qui a intérêt à noircir le tableau, à faire durer la crise, à entretenir la confusion, et à faire croire que la rébellion islamiste est une invincible armada? On a vu dans un passé récent et dans des pays voisins, des colonnes de pick-up rebelles anéanties en quelques heures par des attaques aériennes. On a assisté, sous d’autres cieux, à des opérations de forces spéciales visant à déstabiliser les assaillants et à introduire l’insécurité dans leur camp. Rien de tout cela au Nord-Mali, mais une mobilisation mondiale allant de l'ONU à la Cédéao, en passant par l’OTAN dont l’intervention est désormais réclamée par le président en exercice de l’Union africaine, le béninois Boni Yayi. Totalement inefficace, comme n’ont pas manqué de la remarquer les islamistes. Comme si on voulait écraser une mouche avec un marteau. Quel est le jeu des Américains? Depuis 2008, les Etats-Unis ont créé Africom, un commandement unifié de leurs activités militaires et stratégiques sur le terrain africain. Il a pour mission de mener la guerre contre le terrorisme, comme en Somalie, de sécuriser les approvisionnements pétroliers en provenance notamment du Golfe de Guinée et de contrecarrer la montée en puissance de la Chine sur le continent noir. Dans la crise malienne, les Américains ont toujours privilégié la négociation avec les factions rebelles qu’ils jugeaient récupérables et sur lesquelles ils exerçaient un certain contrôle. Ce n’est pas le cas du Mujao qui vient d’être inscrit sur la liste noire des organisations terroristes par le département d’Etat. Sur le terrain, les Américains sont certainement les mieux armés pour indiquer la sortie de crise dans cette zone d’influence française. Par exemple, avec leurs drones d’observation et d’attaque. Ils en possèdent près d’un millier alors que la France entretient un parc de quatre appareils en bout de course. Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense, a inscrit au budget 2013 la commande de plusieurs de ces engins. La marge de manœuvre de la France est réduite à cause de ses otages détenus par AQMI. En montant en première ligne, elle risquerait de mettre leur vie en danger. Les islamistes le savent et croient pouvoir avancer en toute impunité. François Hollande est placé devant un terrible dilemme. Comment en sortir? Par la négociation mais peut-on négocier dans la situation actuelle quand les islamistes se croient tout permis. Avant d’engager des palabres, il faut les faire redescendre sur terre, en montrant sa force. Et ensuite accorder aux Touaregs, qui sont pourchassés dans de nombreux pays, une terre où il pourrait vivre en toute autonomie. A condition qu’ils abandonnent ce combat islamiste qui, de tout temps, leur a été étranger, et qu’ils ont rejoint pour des motifs alimentaires. En sortir, ce n’est pas «former» l’armée malienne comme le recommande paternellement la France, mais redonner à ces soldats laissés-pour-compte par des généraux corrompus, la fierté et les moyens de se battre pour leur pays. En sortir, ce n’est sûrement pas introduire sur le théâtre malien les troupes de la Cédéao, qui, dans toutes les crises régionales où elles sont intervenues, ont joué le rôle d’aggrave-affaires. En sortir, c’est enfin couper les sources d’approvisionnement des islamistes et fixer des limites à leurs parrains wahhabites, qui poursuivent leur rêve expansionniste de Grand Moyen Orient. Philippe Duval http://www.slateafrique.com/101507/nord-mali-la-surenchere-islamiste Pour tout savoir sur la crise malienne, retouvez notre dossier: Mali: un pays coupé en deux

Le Colonel Major Gamou pour une reconquête des villes occupées 11 jan 2013

Le Colonel Major Gamou pour une reconquête des villes occupées 11 jan 2013
Colonel Major , Gamou Le colonel de l’armée malienne El Hadj Ag Gamou, basé depuis plusieurs mois au Niger avec sa troupe après la prise du nord du Mali par des groupes islamistes a décidé de défendre la patrie. On connaît le désormais Colonel – Major Alhaji Ag Gamou pour ses sorties fracassantes quand il s’agit de défendre le territoire du Mali. Il vient, une fois de plus, démontré cet état de fait en mobilisant ses hommes basés au Niger pour défendre la patrie. Depuis ce matin l’ensemble de sa troupe se dirige sur Konna à sa tête le Colonel Major Gamou. Constituée d’au moins 900 hommes, cette troupe veut faire savoir à tous que la couleur de notre drapeau est le Vert, le Jaune et le Rouge et que l’ennemi devra marcher sur leurs cadavres pour occuper notre territoire. Ces loyalistes seraient en progression vers Mopti. Mamadou DIARRA Maliweb.net

Alakhbar | Mali: La France prête à passer à l'action

Alakhbar | Mali: La France prête à passer à l'action

URGENT FRANCE-MALI : Paris demande à ses ressortissants non indispensables de quitter le Mali Alors qu'une offensive a été déclenchée contre les islamistes au Nord-Mali, la France a recommandé à ses ressortissants dont la présence n'est pas indispensable de quitter provisoirement le pays.

Les paras français se déploient à Sévaré (Lettre du Continent)

Le 11/01/2013 - Un groupement de la 11e Brigade parachutiste (BP), spécialisée dans le combat aéroporté, s'est déployée près de Mopti, dans la ville de Sévaré (640 km au nord de Bamako), où est situé le PC opérationnel de l'armée malienne. Depuis le 7 janvier, cette dernière est confrontée à une violente et rapide offensive d'Ansar Dine d'Iyad ag Ghali vers le sud du pays, qui s'est traduite par la prise de Konna (70 km de Mopti). Selon nos sources, les islamistes ont concentré d'importants dispositifs en équipements et en hommes dans cette opération. Au point de déserter les villes de Gao et de Tombouctou, conquises en avril dernier. La 11e BP appuie les forces gouvernementales maliennes pour reprendre Konna. Les stratèges militaires occidentaux et africains avaient misé sur le cantonnement des groupes salafistes dans leur fief du Nord. Mais ce nouveau scénario a mis Paris dos au mur forçant la France à intervenir sur le terrain avant même le déploiement - attendu dans plusieurs semaines - de la force africaine conjointe Union africaine/Cedeao. Lors des vœux qu'il a adressés au corps diplomatique le 11 janvier, François Hollande s'est empressé de préciser que cette intervention des soldats français entrait dans le cadre strict des résolutions (2071, 2085) du conseil de sécurité des Nations unies.

La France prête à "arrêter l'offensive" des islamistes, affirme François Hollande

DERNIÈRE MODIFICATION : 11/01/2013 - FRANCE - FRANÇOIS HOLLANDE - MALI France 24
© AFP La France est prête à répondre à l'offensive des "terroristes" au Mali si elle devait se poursuivre, a déclaré ce vendredi François Hollande, lors de ses vœux au corps diplomatique. La veille, Bamako avait demandé l'aide de Paris. Par FRANCE 24 (vidéo) FRANCE 24 (texte) Lors de ses vœux au corps diplomatique, ce vendredi, le président François Hollande a déclaré que "la France était prête à arrêter l'offensive des terroristes si elle devait se poursuivre" au Mali, en faisant allusion à l'avancée vers le Sud du pays des islamistes d'Aqmi, d'Ansar Dine et du Mujao qui stationnaient jusque là au Nord-Mali. Paris "répondra (...) strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU" à la demande d'aide militaire des autorités maliennes, a affirmé le chef de l'État. Des résolutions qui permettent d'ores et déjà à la France d'intervenir militairement au Mali, explique une source diplomatique hexagonale interrogée par l'AFP. "Le cadre légal pour une intervention directe (de la communauté internationale) est déjà prêt", a ainsi déclaré un diplomate français, avant d'ajouter : "On suit la situation heure par heure sur le terrain. On va voir si cette progression se poursuit ou pas. L'aide de la France va s'ajuster à la situation sur le terrain". Jeudi, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré - qui doit faire une "déclaration à la nation" ce vendredi à 20h GMT -, a demandé l'aide de la France pour repousser l'avancée des groupes islamistes qui ont repris leur avancée vers le sud du pays, jeudi, en prenant la localité de Kona, située à une soixantaine de km au nord de Mopti. Dioncounda Traoré doit par ailleurs rencontrer François Hollande mercredi prochain à Paris, a-t-on appris de source diplomatique française. Cette rencontre était toutefois prévue dans le cadre d'une visite programmée avant l'appel à l'aide militaire française lancé par Bamako, affirme cette même source. L'armée malienne lance une contre-offensive Dans le même temps, sur le terrain, l'armée malienne a déclenché ce vendredi une contre-offensive pour tenter de reprendre Kona. "Notre objectif est de reprendre le contrôle total de la ville et de progresser après" vers les positions des islamistes, a déclaré à l'AFP un officier sous couvert d'anonymat. Ce dernier a ajouté que des "appareils militaires de pays amis" étaient utilisés contre les djihadistes. Kona représente le dernier verrou avant Sévaré, qui abrite un aéroport et une base militaire malienne. Selon les habitants de cette ville stratégique située immédiatement à l'est de Mopti - où le chef d'état-major de l'armée malienne, Ibrahim Dahirou Dembélé, est attendu dans la journée -, du matériel et des soldats étrangers sont arrivés sur place dans la soirée de jeudi. "J'ai vu atterrir des cargos C-160 (avions de transport militaire, NDLR). Ils ont débarqué des armes et des hommes. Certains avaient la peau blanche", a affirmé un travailleur de l'aéroport de Sévaré à l'AFP. "Les avions ont fait plusieurs rotations à l'aéroport, où ils ont déposé du matériel et des hommes", a confirmé un autre travailleur. Selon le quotidien français "Le Figaro", il s'agirait de soldats français et allemands.