lundi 4 juin 2012


Communiqué de Presse du MNLA : Intervention militaire suggéré par Thomas Boni Yayi

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Communiqué de Presse

Intervention militaire suggéré par Thomas Boni Yayi
A l'heure où l'Union Africaine doit, plus que jamais, œuvrer pour la construction de la paix et du développement dans le continent, voilà que le président en exercice de l'Union Africaine ,Thomas Boni Yayi, au lieu de se pencher sérieusement sur la nouvelle réalité dans la zone Sahélo-saharienne avec la création, de fait, par le MNLA du nouvel 'Etat de l'Azawad, il préfère souffler le chaud et appeler à une intervention militaire dans l'Azawad.
L'option militaire qu'il prône pour traiter cette nouvelle donne de l'Etat de l'Azawad est une option irresponsable et dangereuse dont il ne mesure même pas les conséquences et les retombées, non seulement à l'échelle de la région sahélo-saharienne, mais aussi à l'échelle de toute la région nord-africaine, voire à l'échelle internationale. C'est une option de fuite en avant devant ses responsabilités de président en exercice de l'Union Africaine, le même Thomas Boni Yayi qui se donnait, pourtant, pour crédo la paix et le développement pour son pays le Bénin, lorsqu'il se représentait aux présidentielles de son pays en Mars 2011."Ensemble plus loin, toujours plus loin" proposait Thomas Boni Yayi pour son peuple béninois, alors qu'il prétendait une seconde fois à la présidence de son pays : aller de l'avant pour un monde meilleur dans son pays. Pourquoi la même option ne serait-elle pas valable pour un peuple de l'Azawad qui n'aspire qu'à vivre dans la paix et le développement?
Les démarches du président en exercice de l'UA auprès des pays africain, européens et auprès de l'ONU pour tenter de les convaincre d'une option militaire contre l'Etat de l'Azawad ne répondent guère à une volonté de paix pour la région Sahélo-saharienne, ni au bon sens pour aller de l'avant. Au contraire, elles travaillent pour accentuer les crises dans cette région africaine qui souffre déjà des atermoiements pour régler les questions souffrantes. Mieux encore, elles ne feraient que perpétuer les génocides qui ont toujours frappé notre peuple dans l'Azawad. Une intervention militaire dans notre pays ne fera, en effet, que multiplier ces génocides commencés depuis 1963, lorsqu'aux indépendances, notre entité, plusieurs fois millénaire et qui remonte aux temps immémoriaux, a été démantelée, déchirée, violée par la puissance coloniale française d'alors. Depuis 52 ans : de 1963 jusqu'à la proclamation de l'indépendance de notre Etat de l' Azawad, ce sont pas moins de 150.000 touarègues civils qui ont été exécutés par le pouvoir du Mali .Un génocide qui ne doit plus se poursuivre et que notre Etat empêchera à jamais.
Pour éviter un enlisement de la crise qui nous a toujours opposés aux différents régimes de Bamako, et en vue d'une issue sage et concertée sur la voie de la paix dans la sous-région Sahélo-saharienne, le MNLA appelle l'Union Africaine et l'ONU à un dialogue avec notre instance afin de travailler, ensemble, pour un retour à la stabilité dans notre sous-région, et pour une conjonction de nos efforts afin de mettre fin aux groupes terroristes et aux trafics qui sévissent dans notre aire Sahélo-saharienne. Cela ne peut se faire sans une reconnaissance de la raison d'être, et de la légitimité du MNLA et de son Etat, l'Azawad. A l'instar de tous les pays de la communauté internationale, le MNLA veut travailler pour le développement de l'Azawad, avec toutes ses composantes, et en appelle, ainsi, à l'emprunt de la voie réfléchie et pacifique pour un bon voisinage avec l'Etat du Mali et tous les autres Etats limitrophes.

Vive l'Azawad libre et indépendant
Vive le Mouvement National pour l'Indépendance de l'Azawad

Pour le MNLA
Mossa Ag Attaher
Chargé de communication


MNLA/Communique de Presse N°17 du 04-06-2012




Lundi, 04 Juin 2012 17:41

Le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) est un mouvement populaire qui vise la réalisation des objectifs du peuple de l’Azawad, à savoir la libération totale, l’unité nationale, la sécurité et le développement sur toute l’étendue du territoire de l’Azawad.

Renforcé par l’appui absolu de toute la population de l’Azawad, des notabilités coutumières et religieuses, exprimé sincèrement lors du Forum du 25 et 26 Avril 2012 à Gao, ce qui a consolidé davantage la cohésion entre ses leaders politiques et militaires ainsi que tous ses militants et militantes de l’intérieur comme de l’extérieur.

Le MNLA suit avec intérêt les différentes réactions exprimées sur l’accord de principe passé avec Anssar Addine sur le plan régional et international, ainsi que les communiqués, les déclarations et les lettres diffusés par certains Azawadiens.

Confirme :
Sa fidélité à ses idéaux politiques dont son engagement et sa détermination à l’indépendance de l’Azawad comme solution définitive au conflit entre l’Azawad et le Mali.
Son étonnement et sa condamnation à certaines déclarations médiatiques et articles de presse qui tentent expressément de faire l’amalgame entre les Azawadiens et Al – Qaïda.
Son attachement à ce que l’Azawad ne soit pas une source d’inquiétude pour les pays voisins et rejette tout ce qui porte préjudice à l’Azawad et à son peuple.
Son rejet de l’ingérence étrangère dans l’Azawad et confirme la nécessité de donner une occasion aux Azawadiens de gérer leurs problèmes internes.
Son appel à tous les Azawadiens de répondre à la nécessité d’une unité nationale et le rejet de tout conflit interne, de toute politique qui incite à la vengeance et/ou à la discrimination sous toutes ses formes.
Que l’accord de principe signé entre le MNLA et Anssar Addine est en étude par les deux (2) parties et qu’une commission sera mise en place pour son suivi afin de traiter les divergences relatives aux points pendants.
Que le MNLA mettra en place un Conseil provisoire qui dirigera le pays dans la prochaine période et qui œuvrera à la mise en place d’un Gouvernement d’Union Nationale.

Fait à Gao le 04 Juin 2012

Le Secrétaire Général du MNLA

Bilal Ag ACHARIF

Les fanfaronnades du ministres des affaires étranges nigérien


LUNDI 04 JUIN 2012
Mohamed Bazoum, ministre nigérien des Affaires étrangères
Bazoum Mohamed, ministre nigérien des Affaires Etrangères.
Bazoum Mohamed, ministre nigérien des Affaires Etrangères.
DR
Par Christophe Boisbouvier
« L'option militaire est la seule qu'il y a lieu de retenir lorsqu'il s'agit de se battre contre AQMI, et tous ceux qui accepteraient d'être avec cette organisation jusqu'au bout. Cette hypothèse invoquée par le président Boni Yayi est une hypothèse sérieuse. Le plus simple pour le moment, c'est qu'il y ait une force de la Cédéao qui aille soutenir une armée malienne reconstituée dans les meilleurs délais avec l'implication de toute la communauté internationale ».
« Dans le nord du Mali, il faut que les Algériens sortent de leur attitude de retrait et d'expectative ; il faut qu'ils se réveillent ! », déclare Mohamed Bazoum, le ministre nigérien des Affaires étrangères.
Le chef de la diplomatie du Niger n'a pas sa langue dans sa poche.
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Confusion politique à Bamako, emprise croissante des islamistes au Nord : le Mali est secoué par les divisions : divisions territoriales, divisions politiques, divisions religieuses…
Le quotidien Le Républicain  lance ce matin un appel en direction du gouvernement malien intérimaire, plus précisément en direction du Premier ministre, en l’absence du chef de l’Etat, en soins à Paris. « Le Premier ministre doit être dans l’action, affirme Le Républicain. Une action qui tarde alors que chaque minute étend les tentacules de la pieuvre djihadiste et ses menaces inquiétantes pour l’islam multiséculaire de notre pays. Le corridor humanitaire, si utile soit-il, ne remplace pas l’impératif de la reconquête du terrain perdu.
L’assistance militaire extérieure - qui reste d’ailleurs à être clairement sollicitée - si précieuse soit-elle, ne dispensera pas notre armée d’assumer sa seule raison d’être. Il nous faut sortir urgemment de cette espèce de trou noir, s’exclame Le Républicain, qui happe nos quiétudes et notre fierté de grande nation (…). Notre prière à nous pour un gouvernement à qui il reste moins d’un an, c’est le travail et le résultat. (…) Le Premier ministre doit donc prendre tout son pouvoir. Ce pouvoir ce n’est pas toutes les caméras du pays. C’est la pertinence du jugement, la décision de l’action, la promptitude de l’action. »
A quel jeu joue l’Algérie ?
L’Indicateur du Renouveau, autre journal malien, condamne lui l’action ou plutôt l’inaction des pays voisins, Algérie et Mauritanie… « Deux pays, affirme-t-il, qui paraissent avoir une attitude trouble dans cette crise. Si la crise a gagné l’ampleur qui est aujourd’hui la sienne, c’est certainement parce que les autorités algériennes et mauritaniennes n’ont jamais voulu s’impliquer sérieusement dans les différents processus destinés à enrayer le phénomène, estimeL’Indicateur du Renouveau.
Du temps d’ATT, on avait dit que l’Algérie et la Mauritanie en voulaient à ce dernier pour son manque de poigne et de fermeté à l’endroit d’Aqmi. Mais en réalité, c’est qu’Alger et Nouakchott optaient pour la stratégie du "chacun pour soi". Et depuis que le MNLA, Ansar Dine, Aqmi et les autres sont devenus les maîtres du Nord-Mali, les positions d’Abdelaziz Bouteflika et de Mohamed Ould Abdel Aziz sont plus qu’ambiguës, poursuit le journal malien.
Le chef de l’Etat algérien notamment observe un mutisme plus que surprenant, dans la mesure où certains de ses diplomates, sont encore aux mains des ravisseurs d’Ansar Dine. Par ailleurs, on a du mal à comprendre qu’aujourd’hui Alger soit davantage porté sur l’approche par le dialogue, alors qu’il y a quelques semaines encore, il affichait une fermeté sans équivoque à l’égard des combattants d’Aqmi. »
Encore plus troublant : l’Algérie fournirait des armes aux islamistes d’Ansar Dine… C’est du moins ce qu’affirme des sources internes au MNLA à Gao, sources citées notamment par l’agence Siwel : « Ansar Dine a vu ses effectifs tripler avec les renforts en hommes venus de toute l’internationale islamiste en provenance d’Algérie, de Tunisie, de Libye, du Soudan et du Nigéria. De même qu’ils sont passés de 8 véhicules à plus d’une centaine très bien équipés en armements et en munitions. »
Le quotidien burkinabé L’Observateur affirme également que si Ansar Dine a supplanté le MNLA sur le terrain c’est parce qu’il a bénéficié « de soutiens multiforme en provenance de l’Algérie et du Qatar. »
Le MNLA refuse de se mettre « en sardine » !
Et on revient à Autre Presse qui explique que « le MNLA qui a mis tous ses moyens militaires et financiers dans la libération de l’Azawad est aujourd’hui exsangue. Il est dans l’obligation de vendre ses propres véhicules pour se procurer du carburant et n’a plus aucun moyen pour entretenir ses troupes.
C’est pourquoi, certains membre du MNLA ont jugé indispensable de conclure une alliance avec Ansar Dine, espérant ramener à la raison le chef de l’organisation salafiste Iyad Ag Ghaly en lui demandant de faire passer les intérêts de sa propre communauté avant tout autre chose . » Négociations qui sont actuellement au point mort…
« Le MNLA refuse de se mettre "en sardine" », s’exclame d’ailleurs le site d’informationFasozine. « En rejetant cette fusion compromettante, le MNLA donne un gage certain de sa distance avec l’intégrisme islamiste prôné ouvertement par Ansar Dine, estime FasozineDu coup, il échappe aux foudres de la communauté internationale qui se prépare à barrer la route à la tentative d'"Afghanisation" qui se trame dans la partie septentrionale du Mali. (…) Le mouvement rebelle, qui prend ainsi ses distances vis-à-vis des poussées islamistes, tente donc de se positionner comme un interlocuteur politique neutre et crédible. »
Et Fasozine de conclure : « il reste maintenant à la CEDEAO de saisir cette opportunité pour engager des négociations politiques directes avec le MNLA en vue d’un retour à l’unité territoriale du Mali. Pour ce faire, les nouvelles autorités doivent d’abord mettre fin au désordre institutionnel orchestré par l’ex-junte militaire au pouvoir. Et donner ainsi une chance à la paix. »
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conference de pierre boilley sur la crise au mali


conference de pierre boilley sur la crise au mali par hediman

Kel temasheq: Notre culture notre langue.....sont des choses non...

Kel temasheq: Notre culture notre langue.....sont des choses non...: Nous appelons tous les jeunes touaregs à prendre leur distance avec le MNLA s'il continue  de négocier avec les terroristes d'Al-ansar Al-d...

 
LUNDI 04 JUIN 2012
2. Mali : faut-t-il déployer une force d’intervention ?
Réunion de crise de la Cédéao sur le Mali et la Guinée-Bissau, vendredi 18 mai 2012.
Réunion de crise de la Cédéao sur le Mali et la Guinée-Bissau, vendredi 18 mai 2012.
AFP PHOTO/ SIA KAMBOU
Par Zéphyrin Kouadio
Le président béninois Boni Yayi, qui assume la présidence tournante de l'UA, souhaite le déploiement d'une force africaine au Mali. Une force chargée de protéger les autorités intérimaires et de rétablir l'intégrité territoriale du pays.
La solution militaire est-elle réaliste?
Les pays africains en ont-ils les moyens?

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dimanche 3 juin 2012


Mali : doutes sur l'abandon de la fusion entre rébellion touareg et islamistes
MNLA(148) - ansar eddine(39) - Iyad Ag Ghali(27) - état islamique(4)


02/06/2012 à 15h:42 Par AFP


Un rebelle islamiste à Tombouctou, le 24 avril 2012. © AFP

Un chef de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a entamé vendredi soir dans le nord du Mali des discussions avec le leader du groupe islamiste d'Ansar Dine, jetant des doutes sur l'abandon annoncé plus tôt de leur projet de fusion.

Un chef de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) a entamé vendredi soir dans le nord du Mali des discussions avec le leader du groupe islamiste d'Ansar Dine, jetant des doutes sur l'abandon annoncé plus tôt de leur projet de fusion. "Bilal Ag Achérif, secrétaire général du MNLA, et Iyad Ag Ghaly, leader de Ansar Dine, sont actuellement en discussions à Gao (nord-est) autour de l'affaire de la fusion annoncée entre les deux mouvements", a déclaré Walil Ag Chérif, un proche du leader d'Ansar Dine par téléphone vendredi soir à un journaliste de l'AFP à Bamako. Il n'a pas fourni d'autres détails.

L'entourage de Bilal Ag Achérif a confirmé l'entretien entre les deux hommes à Gao, sans en préciser l'objet, alors que quelques heures auparavant, était diffusé un bref communiqué du MNLA dénonçant le protocole d'accord relatif à cette fusion, signé il y a une semaine. Ce texte, daté de Gao et par signé par Hamma Ag Mahmoud, membre du Bureau politique du MNLA, évoque des désaccords sur l'application de la charia (loi islamique) que prône Ansar Dine dans tout le Mali, alors que le MNLA se proclame laïc et défend la création d'un Etat dans les limites de la région naturelle de l'Azawad, s'étendant du nord-est au nord-ouest du Mali.

"Le Bureau politique du MNLA, devant l'intransigeance d'Ansar Dine sur l'application de la charia dans l'Azawad, et pour être fidèle à sa ligne de conduite résolument laïque, dénonce l'Accord en date du 26 mai 2012 avec cette organisation et en déclare nulles et non avenues toutes dispositions y afférent", y déclare Hamma Ag Mahmoud.

"Pas encore" de position sur la fusion

Vendredi soir, un proche du secrétaire général de la rébellion touareg a indiqué que Bilal Ag Chérif a reçu ces deux derniers jours des messages de membres du mouvement résidant à l'étranger hostiles à la fusion avec Ansar Dine, mais que lui-même n'avait "pas encore pris de position" sur le dossier. "Il attend la fin de son entretien avec Iyad Ag Ghaly" pour le faire, a précisé cette source.

Plus tôt vendredi, l'entourage d'Iyad Ag Ghaly avait confirmé l'impasse avec le MNLA, sans toutefois exclure des retrouvailles. Pour Ansar Dine, "il n'est pas question de revenir en arrière" sur la charia, "mais si le MNLA le veut, il vient (avec Ansar Dine)", avait dit Walil Ag Chérif, en soulignant une divergence d'opinions sur le sujet entre les responsables du MNLA au Mali, et ceux qui sont basés en Mauritanie ou en France.

Ansar Dine, allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi, jihadiste), et le MNLA avaient surpris en signant un "protocole d'accord" sur leur fusion au sein d'un "Conseil transitoire de l'Etat islamique de l'Azawad". Cette entente avait été rejetée par le gouvernement malien, l'Afrique de l'Ouest et l'Union africaine (UA), alors que les islamistes confortent leur domination sur l'immense Nord malien qu'ils contrôlent depuis deux mois, avec le MNLA et d'autres groupes armés.

"Une scission du MNLA"

Porte-parole du MNLA basé à Paris, Mossa Ag Attaher, a affirmé à l'AFP que le mouvement touareg avait "accepté le mot d'+Etat islamique+, mais il devait être écrit que nous pratiquons un islam modéré et tolérant, et la charia ne devait être mentionnée nulle part". "Nous ne sommes pas prêts à nous retrouver enfermés dans la charia du jour au lendemain", a-t-il insisté, alors que ces divergences avaient très vite surgi après la signature de l'accord.

Pour un Mauritanien spécialiste du dossier, la décision du bureau politique de la rébellion touareg reflète surtout la position "des gens du MNLA qui sont à l'extérieur, pas (de) ceux qui sont sur place et qui sont suivis par la majorité". Elle "ne peut signifier qu'une scission du MNLA après les protestations de la communauté internationale", a-t-il estimé.

L'annonce de la fusion MNLA-Ansar Dine avait fortement divisé la communauté touareg dans le nord du Mali et la rébellion touareg elle-même. En perte de vitesse face à Ansar Dine et Aqmi, le MNLA a vu beaucoup de ses officiers rejoindre récemment les islamistes, selon une source sécuritaire régionale.

Le chef de l'Etat béninois et président en exercice de l'UA Thomas Yayi Boni a rappelé que la crise au Mali menace de déstabiliser toute la zone. Il a plaidé mercredi pour une saisine du Conseil de sécurité de l'ONU en vue de la création d'une force militaire africaine d'intervention au Mali. "Le dialogue ne doit pas trop durer", a-t-il averti.

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Mali : doutes sur l'abandon de la fusion entre rébellion touareg et islamistes | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

SITUATION AU MALI : L’UA AVANCE À RECULONS

camer.be
Azawad:Camer.beQuid de la promesse faite par la Cédéao ? Aux premières heures de la prise des 2/3 du territoire malien par les rebelles touareg, aidés dans leur tâche par les sympathisants d’Aqmi, d’Ansar ed Dine et autres affidés, l’instance ouest-africaine avait embouché  sa trompette pour clamer haut et fort sa volonté d’envoyer des troupes au pays d’Att. Puis passa le temps ; et plus complexe se révéla la question malienne ; à l’heure actuelle, en dépit de petites déclarations timides, on en est à se demander comment trancher le nœud gordien malien. La réponse à cette question provient non de la Cédéao, mais bien de l’Union Africaine.
On retiendra de toutes les circonlocutions et précautions diplomatiques prises par Yayi Boni, président en exercice de l’Union africaine s’exprimant depuis Paris,  que le continent africain, dans sa tentative de résolution de l’équation malienne, opte pour la méthode douce : il évoque une solution militaire, mais se prononce en faveur d’une saisine du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de la création d’une force africaine d’intervention au Mali. Bref, on l’aura compris, après les menaces brandies aux premières heures de la partition du Mali, et sans doute après examen approfondi de la situation réelle sur le territoire malien, la realpolitik aura forcé à un retour à la raison.
Ni la Cédéao ni l’UA ne peuvent vraiment intervenir en territoire malien, tant leur manquent moyens financiers, logistiques, et peut-être même l’enthousiasme des Etats membres. Comme raison à cela, on dit du Mnla et d’Ansar ed Dine que leurs armements  réunis constituent une véritable force de frappe. Les Etats africains, à supposer qu’ils consentent à envoyer des ressortissants pour sauvegarder l’intégrité du territoire malien, souhaitent à tout le moins que les contingents qu’ils auront à envoyer en mission humanitaire retournent sains et saufs chez eux.
Et comme de toute évidence ils n’ont pas à disposition les moyens de la politique de l’idéal préconisé par la Cédéao et l’UA, la raison commande de refiler la patate chaude à des instances plus grandes ; de la question Yayi Boni a discuté avec le tout nouveau président français, Hollande. Le maître de l’Elysée, s’il donne son accord pour pareille initiative, engagera  financièrement l’Hexagone. Et si d’aventure l’ONU, elle aussi, délivrait son quitus, par voie de conséquence, elle devrait mettre à disposition les moyens nécessaires ; et alors, l’embarras des pays africains devrait se dissiper : ils ont envie qu’on résolve la question malienne, mais en retour ils n’ont pas les moyens évidents de leur politique.
Reste à savoir à quand l'unanimité du Conseil de Sécurité de l’ONU pour résoudre la question malienne. Le Mali n’étant pas la Libye, il se pourrait que l’on ne rencontre pas de véritable hic à ce niveau. Demeurent  la difficile question de la fierté et de la souveraineté, celle de la volonté des africains de résoudre les problèmes continentaux à la sauce africaine en usant de moyens locaux. Pour ce nouveau cas, celui malien, comme pour d’autres avant lui, on risque de passer à côté de l’idéal africain envisagé ; ce serait alors un échec, un de plus, et sans doute un de trop.
© L'Observateur Paalga : Jean Claude Kongo

Azawad : « Ansar Dine reçoit des renforts considérables en argent, en armes et en hommes » (MNLA)

03/06/2012 - 13:16

GAO (SIWEL) — Le mouvement salafiste Ansar Dine reçoit des renforts considérables en argent, en armes et en hommes. Des renforts qui viennent essentiellement de l'Algérie et du Qatar. Selon un membre du MNLA à Gao.


Iyad Ag Ghaly (1er à partir de la gauche), chef d'Ansar Dine, Baba Ould Cheikh maire de Tarkint (MUJAO), Aklinine Ag Mahmoud (ADN) et le colonel-major El Hadji Ag Gamou. (PH/DR)
Iyad Ag Ghaly (1er à partir de la gauche), chef d'Ansar Dine, Baba Ould Cheikh maire de Tarkint (MUJAO), Aklinine Ag Mahmoud (ADN) et le colonel-major El Hadji Ag Gamou. (PH/DR)
Selon un membre du MNLA basé à Gao, que nous avons joint par téléphone, « Ansar Dine qui avait 8 véhicules au départ, et pas plus de 200 éléments avant la libération de la totalité du territoire de l'Azawad, a vu ses effectifs tripler avec les renforts en hommes venus de toute l'internationale islamiste en provenance d'Algérie, de Tunisie, de Libye, du Soudan et du Nigéria. De même qu'ils sont passés de 8 véhicules à plus d'une centaine très bien équipés en armements et en munitions. Les éléments d'Ansar Dine achètent librement leur carburant en Algérie alors que l'on nous dit que les frontières sont fermées »

Actuellement, les hommes de Iyad Ag Ghaly sillonnent la ville de Tin Bouctou (Tombouctou en Tamasheq, NDLR) « avec des mallettes contenant des milliers et des milliers d'euros »« Ils proposent environ l'équivalent de 5 000 euros à des adolescents qu'ils enrôlement faisant d'eux des enfants soldats manipulables à souhait. Ils proposent cet argent avec des kalachnikov et des mitraillettes russes AK47 entièrement neuves en provenance essentiellement d'Algérie, via la connexion avec les islamistes de Libye où des stocks d'armes considérables circulent en direction de l'Azawad au profit de Ansar Dine et de ses alliés, Aqmi, MUJAO et Boko Haram »

Le MNLA qui a mis tous ses moyens militaires et financiers dans la libération de l'Azawad est aujourd'hui exsangue. Il est dans l'obligation de vendre ses propres véhicules pour se procurer du carburant et n'a plus aucun moyen pour entretenir ses troupes. « C'est pourquoi, certains membre du MNLA ont jugé indispensable de conclure une alliance avec Ansar Dine, espérant ramener à la raison le chef de l'organisation salafiste Iyad Ag Ghaly en lui demandant de faire passer les intérêts de sa propre communauté avant tout autre chose »

Aujourd'hui, le MNLA est au bord de l'explosion en raison du rejet catégorique de l'accord passé avec Ansar Dine par ceux du MNLA qui ont perdu tout espoir d'être soutenus par une communauté internationale « plus encline à faire la promotion médiatique des intégristes au lieu d'appuyer les forces démocratiques et laïques du MNLA, au risque de condamner tout un peuple à l'enfer islamiste »« Quoi qu'il en soit, l'accord avec Ansar Dine est désormais caduc quoi qu'il puisse en couter à notre mouvement et nous tenons pour responsable le monde dit libre de notre dramatique isolement. » dit notre interlocuteur. 

« Nous avons conclu que morts pour morts il est préférable de mourir dans la dignité plutôt que de capituler en apportant notre caution à la liquidation de notre peuple. Nous remercions les européens de France - en particulier le corse François Alfonsi - et de Belgique - en particulier les membres de la N-VA (Nouvelle Alliance Flamande, NDLR)- pour leur soutien ainsi que nos frères et soeurs Amazighs qui ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour nous aider à recouvrer notre liberté » a-t-il conclu. 

Le Gouvernement Provisoire Kabyle (Anavad) qui, le premier, avait reconnu l’indépendance de l’Azawad, a annoncé hier dans communiqué sanctionnant son dernier Conseil des ministres qu'il était « informé des renforts en hommes, en armes et surtout en argent, envoyés par Alger aux islamistes d’Ansar Dine pour corrompre des rebelles touarègues et renverser les rapports de force sur le terrain »

zp/bbi/wbw 
SIWEL 031316 JUIN 12

Mahamadou Issoufou chez Hollande

SAMEDI, 02 JUIN 2012 20:13 VUES: 2348





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FRANÇOIS HOLLANDE (À G.) ET MAHAMADOU ISSOUFOU.


Le président de la République se prépare à une énième visite de travail en France, la première de l’ère Hollande. Le voyage présidentiel devrait intervenir, en principe, à la mi juin entre le 15 et le 20. A cette occasion et selon les informations qu’a pu se procureractuniger.com, Mahamadou Issoufou sera reçu à l’Elysée pour un entretien officiel avec le président français, François Hollande.

Il s’agira de la deuxième rencontre entre les deux hommes, la première remontait à la campagne présidentielle, c’est-à-dire avant l’élection du socialiste à la tête de l’Etat français. Après le Roi du Maroc, Mohamed VI et le président béninois, Yayi Boni, président en exercice de l’Union africaine, Mahamadou Issoufou sera le 3e président africain à être reçu par le nouveau président Hollande. Les deux chefs d’Etat, tous membres de l’Internationale socialiste, se pencheront entre autres sur des sujets d’intérêts communs comme le nucléaire, la situation sécuritaire et alimentaire au Sahel et l’état de la coopération entre Niamey et Paris. Le président nigérien profitera, certainement, de l’occasion pour sonder la position française par rapport à l’uranium, une ressource sur laquelle table le gouvernement pour booster les exportations du pays avec l’entrée en service, entre autres, de la nouvelle mine d’Imouraren, exploitée par le géant Areva. A noter que le voyage présidentiel est, officiellement, destiné à une campagne de mobilisation des bailleurs de fonds en faveur de l’initiative « 3N » (les Nigériens nourrissent les nigériens), le programme de règne du chef d’Etat nigérien pour lutter contre l’insuffisance alimentaire au Niger.
A.Y. Barma


Burkina Faso: 25 000 enfants maliens ont besoin d’être scolarisés

Tamoudre.org
Les ONG tirent la sonette d’alarme sur la situation des réfugiés maliens au Burkina Faso, et plus précisément la situation des enfants. Plus de 25 000 enfants déscolarisés par le conflit dans le nord du Mali sont sur le point de décrocher définitivement, si des dispositions ne sont pas prises dans l’urgence pour assurer leur scolarisation, selon la fondation Terre des hommes. Du côté de Unicef, on assure que des efforts sont faits pour éviter une catastrophe.
Malgré les efforts du gouvernement burkinabé, de nombreux enfants réfugiés maliens n’ont pas pu continuer leurs études au Burkina Faso. Et si rien n’est fait, la situation sera la même l’année prochaine.
Fadimata Walett Oumar, représentante des femmes réfugiées maliennes à Ouagadougou, salue les efforts du gouvernement : « L’Etat a fait de son mieux pour nous dire qu’il y a des écoles plus proches, où les gens peuvent amener les enfants. Mais ils ne sont pas préparés à ça. Les gens sont tellement dépassés par ce qui s’est passé ! Et en plus, les écoles burkinabés sont saturées aussi ».
Environ 25 000 enfants réfugiés maliens risquent de se retrouver dans la rue. Thierry Agagliate, délégué de Terre des hommes, appelle l’ensemble des acteurs concernés à se mobiliser, pour rassembler les 1,7 millions de dollars nécessaires à leur scolarisation.
« Dans la zone du Sahel, par exemple à Ferrerio, où nous envisageons de démarrer des activités, là il y a clairement des besoins. Il y a vraiment une insuffisance aussi, de capacité des écoles actuelles à recevoir ces enfants. Donc, il y a effectivement besoin de développer des classes supplémentaires dans les écoles existantes, et aussi d’ouvrir ce que l’on appelle les classes paillotes, directement sur le site, notamment pour les plus jeunes ».
Du côté de l’Unicef, on assure que des actions sont en cours pour venir en aide aux élèves réfugiés maliens. Sylvana Nzirorera, représentante résidente adjointe de l’Unicef au Burkina Faso : « Nous sommes en train de multiplier le matériel éducatif du Mali, pour permettre à ces enfants maliens de suivre un enseignement adapté. Et nous recherchons les enseignants, et ces enseignants-là, on les recherche à l’intérieur des réfugiés eux-mêmes ».
http://www.rfi.fr/afrique/20120603-burkina-faso-refugies-enfants-maliens-mentao-unicef-sahel
Réfugiés maliens dans le camp de Mentao situé à 200 km de Ouagadougou au Burkina Faso, le 22 mai 2012.
Réfugiés maliens dans le camp de Mentao situé à 200 km de Ouagadougou au Burkina Faso, le 22 mai 2012.
AFP PHOTO / AHMED OUOBA
Par RFI

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Mali / Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay

OPA.ORG
mercredi 30 mai 2012
PARIS, France, 30 mai 2012/African Press Organization (APO)/ — Point de presse du 29 mai 2012
Q – Est-ce que nous avons émis une nouvelle déclaration sur la fusion MNLA-Ansar Eddine, sur la réalité de cette fusion et sur la réaction de la CEDEAO, j’imagine que nous l’appuyons à 100% ?
R – Bien-sûr. Ce sera notamment l’un des thèmes d’échange et de discussion que M. Laurent Fabius aura avec son homologue sud-africaine en début d’après-midi, un peu plus tard dans la journée il va s’entretenir également avec le président du Bénin qui est également le président de l’Union africaine qui est en visite aujourd’hui à Paris.
Si on parle du Mali, je pense qu’il faut prendre les choses dans une approche globale. Au Mali, il y a trois problèmes. Il y a un problème politique, un problème de sécurité, et il y a un autre problème sur lequel il faudrait mettre davantage l’accent, c’est le problème alimentaire.
Le premier problème c’est la situation politique au sud, à Bamako.
Le deuxième problème, sur le Nord, donc là, il y a deux sous problèmes, si je puis dire. Il ya premièrement, le problème de l’annonce de l’indépendance du Nord Mali, de l’Azawad, et là notre position est constante, cette déclaration d’indépendance de l’Azawad, nous continuons à la considérer comme nulle et non avenue. Et dans ce cadre là, nous appelons les groupes rebelles du Nord Mali au dialogue avec les autorités maliennes pour trouver des solutions durables aux problèmes de tous types qui se posent dans cette région, c’est-à-dire des problèmes économiques, des problèmes sociaux, des problèmes sécuritaires qui se posent dans les trois régions du Nord Mali. Enfin, le deuxième sous problème au Nord Mali, c’est ce qui s’est passé ou ce qui semble s’être passé, on ne sait pas encore très bien, au cours des derniers jours, où on parlait d’une fusion-acquisition entre le MNLA et Anzardine. Donc il y a eu cette annonce et puis ensuite on a vu qu’ils n’étaient pas complètement d’accord entre eux sur les termes de leurs fusions, etc. Nous sommes inquiets de l’implantation croissante de groupes terroristes dans le nord du pays. Nous en appelons à la responsabilité de chacun pour que le Mali puisse surmonter les nombreux défis auxquels il se voit confronté. Et enfin, oui, plus que jamais, nous soutenons les efforts de la CEDEAO et de tous ceux qui, à commencer par le Burkina Faso, s’efforce de trouver des solutions pour sortir le Mali des difficultés auxquelles il doit faire face.
SOURCE
France – Ministry of Foreign Affairs

 
SAMEDI 02 JUIN 2012
RFI
Andrew Lebovich, chercheur américain
Andrew Lebovich.
Andrew Lebovich.
DR
Par Sonia Rolley
« Je crois que le MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad), en choisissant de ne pas déclencher une guerre civile dans le nord du Mali, a laissé le temps à Ansar Dine de s’implanter. Maintenant, ils ont l’appui d’autres organisations comme AQMI (al-Qaïda au Maghreb islamique),comme le MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) […] Ansar Dine a pu développer un réseau logistique, un réseau de financement qui n’existe pas pour le MNLA ».
Le chercheur américain Andrew Lebovich a suivi de près la situation au Mali, notamment ce qui se passe dans le nord du pays. Comment expliquer que le groupe rebelle Ansar Dine, créé en décembre 2011, soit omniprésent aujourd'hui ?
 
TAGS : AL-QAÏDA - AQMI - MALI - TERRORISME


MALI  - 
Article publié le : dimanche 03 juin 2012 - Dernière modification le : dimanche 03 juin 2012

Le MNLA divisé sur une union avec Ansar Dine

Image d'un groupe de combattants du MNLA publiée sur le site internet du mouvement rebelle.
Image d'un groupe de combattants du MNLA publiée sur le site internet du mouvement rebelle.
www.mnlamov.net/

Par RFI
Au nord du Mali, les discussions ont repris entre le MNLA et le mouvement islamiste Ansar Dine, par le biais direct de leurs leaders, Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA et Iyad Ag Ghali, patron d'Ansar Dine. L'objectif est de voir si l'union des deux mouvements rebelles est possible ou non. Un protocole d'accord avait fait l'objet d'une signature, le 26 mai, mais avait rapidement été dénoncé par une frange du MNLA le jugeant contraire à l'esprit laïc du mouvement. Depuis, le mouvement touareg qui avait lancé l'offensive mi-janvier sur le nord du Mali, est plus que jamais divisé.


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D'un côté, il y a ceux qui sont pour un rapprochement coûte que coûte avec le leader islamiste Iyad Ag Ghali, certains par conviction, d’autres pour des raisons communautaires, ou par opportunisme, car l'argent et la puissance semblent être aujourd'hui du côté des islamistes.
Les tenants de cette fusion veulent aussi être plus forts pour discuter avec Bamako le moment venu. Ils disent être largement majoritaires, comme ceux qui s'inquiètent des projets de Iyad Ag Ghali. Parmi eux, figurent des cadres installés notamment en Mauritanie, au Burkina Faso, et au moins un membre du bureau exécutif.
Ils refusent qu'une charia de type salafiste soit appliquée au nord du Mali. Certains militent même pour que l'Azawad soit clairement un état laïc et se disent prêts à rompre avec la direction du mouvement dans les prochaines heures.
Cette branche du MNLA a demandé samedi 2 juin à son secrétaire général d'insister pour que Iyad Ag Ghali se positionne une bonne fois pour toute vis-à-vis d'al-Qaïda au maghreb islamique, ainsi qu'au sujet des prises d'otages et de la charia.
De la réponse du patron d'Ansar Dine pourrait donc dépendre la fusion ou non des deux mouvements, mais aussi l'avenir du MNLA.
TAGS: ANSAR DINE - MALI - MNLA