mardi 26 janvier 2010

Entretien avec Mohamed Anako Haut Commissaire à la Restauration de la Paix * “ Il n’y a pas eu des accords avec les fronts armés ”




Entretien avec Mohamed Anako Haut Commissaire à la Restauration de la Paix * “ Il n’y a pas eu des accords avec les fronts armés ”
Posté par Boubacar Chaïbou le 1/26/10 • Dans la catégorie Alternative
http://www.medianiger.info/



Mohamed Anako
Tous les fronts armés ont déposé les armes. Pouvons-nous savoir le contenu des accords qui ont conduit à cette reddition ?

Je rappelle qu’il n y a pas eu des accords avec ces fronts. C’est plutôt un retour au pays. Parce que toutes les revendications qu’ils avaient posées en 2007 ont trouvé des solutions ces trois dernières années. Je commencerai d’abord par la répartition équitable des richesses minières avec la loi qui octroie 15% de revenus aux communes où sont exploitées les richesses. Au niveau de l’emploi la main-d’œuvre est recrutée localement. Il suffit seulement de répondre aux critères de recrutement. En matière de développement, l’Etat du Niger est en train de changer sa politique. Nous avons plusieurs partenaires qui sont en train de faire des recherches dans le domaine uranifère et pétrolifère. Si d’ici 3 voire 5 ans, la stabilité revient une fois pour toute dans ce pays, je pense que ce genre de problème ne va plus se poser.

Il y a eu en 2000 la cérémonie de la « Flamme de la paix » qui marquait la fin de la rébellion armée au Niger. Et pourtant, sept ans après, le pays a connu une résurgence de la rébellion. Pensez-vous que cette fois ci, La hache de guerre est définitivement enterrée, que le pays connaîtra une paix durable ?

La paix durable est relative. Il faut que tous les fils de ce pays croient au développement du Niger. Si dans un pays, la jeunesse est désespérée, il va sans dire que les gens prendront les armes pour faire entendre leurs revendications. Mais aujourd’hui, je pense qu’il y a des objectifs clairs, l’Etat du Niger a mis un accent particulier sur cette jeunesse. Il y a des perspectives qui s’ouvrent à nous comme l’or, l’uranium, et le pétrole. En ce qui concerne la nouvelle rébellion qui a sévi ces trois dernières années, je dirai que c’est la conséquence directe de la mauvaise gestion des accords de paix antérieurs. Mais tout cela était lié à la réticence et à la timidité des partenaires qui nous ont accompagnés dans cette démarche. Les moyens n’ont pas été rapidement mis à la disposition des différentes parties. Il faut reconnaître que les moyens ont manqué pour mettre en œuvre certaines clauses comme le développement des zones qui ont été touchées par les conflits. C’est un programme qui demande beaucoup d’argent dans son exécution. Je rappelle qu’à l’époque de la signature de ces accords de paix, le Niger était sous embargo. Même les salaires des fonctionnaires n’étaient pratiquement pas payés. Il a fallu attendre presque 10 ans pour appliquer certaines clauses comme la réinsertion socio-économique des ex-combattants. Bref, tout cela pour vous dire que pour avoir une paix durable dans cette région, il faut mettre les moyens nécessaires pour résoudre les problèmes de développement qui reviennent chaque fois dans les revendications des factions armées.

Il y a quelques jours des ex-combattants issus de ces nouveaux fronts ont manifesté leur mécontentement à Agadez. Ils réclamaient des sommes d’argent qui devraient leur être versées…

D’abord je vous dis au niveau du gouvernement du Niger, il n’y a pas eu des promesses d’argent qui ont été faites aux ex-combattants. Nous n’avions pas pris des engagements. Nous avions tous simplement rassurés les uns et les autres qu’ils ne seront pas inquiétés une fois de retour au pays. Cependant, il y a le facilitateur, notamment la Libye qui a pris des engagements à les appuyer financièrement pour permettre leur insertion sociale. Des sommes d’argent ont été octroyées aux différents fronts. Si les fronts ont mal géré ces ressources jusqu’à ce qu’il y ait des problèmes, je pense que cela relève de leur responsabilité. Nous ne pouvons pas nous ingérer dans la gestion des fronts qui sont autonomes. Comme tout autre nigérien, on a appris qu’il y a eu des mécontentements. Maintenant, il revient à l’Etat de sécuriser la région. Certes les gens ont remis les armes, mais il faut aussi penser à contrôler la circulation des armes illicites dans cette zone, surtout en cette période où dans la zone nord sahélienne, l’on parle de plus en plus de la présence des terroristes, notamment de la branche maghrébine d’Al-Qaïda. L’Etat ainsi que les partenaires au développement du Niger et tous ceux qui sont soucieux de la sécurité dans cette région doivent s’invertir pleinement afin d’empêcher à ces terroristes et ces trafiquants de drogue, dont on parle tantôt dans la zone, d’utiliser ces jeunes pour d’autres fins. Et pour cela, le gouvernement doit dans un délai assez raisonnable trouver une occupation à cette jeunesse.

* Mohamed Anako, actuellement Député national, nous a accordé cette interview, il y a quelques jours, en tant que Haut Commissaire à la Restauration de la Paix.

Propos recueillis par Souleymane Maâzou

lundi 25 janvier 2010

Touaregs, Toubous et Maures contre AQMI et les trafics au Sahel


Touaregs, Toubous et Maures contre AQMI et les trafics au Sahel

La lutte contre toutes les formes d'insécurité que traverse le Sahara et le Sahel aujourd'hui ne peuvent trouver de solution que si et seulement si on y associe en premier lieu les populations Touaregs, Toubous et Maures qui habitent et connaissent ces régions.

Le Sahara est habité depuis des siècles par les nomades Touaregs, Peulhs, Toubous et Maures (qui y nomadisent à la recherche des pâturages pour leurs troupeaux) puis il fut traversé par des colons, des commerçants, des trafiquants de toute sorte, des explorateurs, des passeurs, des bandits des grands chemins, des immigrés, des clandestins, des touristes etc.
Aujourd'hui cet espace qui s'étend de l'Afrique de l'Ouest au Maghreb connait des nouveaux genres de trafics.
Avec les enlèvements quasi-réguliers de touristes Européens par Al-Qaïda au Maghreb islamique (ex Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) en Algérie) en Tunisie, au Niger, au Mali et en Mauritanie qui demande et obtient visiblement des rançons en centaines des millions d’Euros, le Sahara est devenue un repaire lucratif pour la nébuleuse des barbus...
A ce jour six otages Européens sont détenus par AQMI qui exige toujours des rançons des pays origines de ses otages dont les montants resteront inconnus comme a chaque fois.
Le deuxième trafic est celui de la drogue provenant de la Colombie et transitant par le Liberia, Les deux Guinées, Le Nigeria, le Niger, le Mali, Le Burkina Faso, La Mauritanie, Le Tchad, La Libye, L'Algérie avant de parvenir à L'Europe via des réseaux bien établis depuis des dizaines d'années déjà.
Le troisième trafic est celui des passeurs qui organisent et vendent des mirages aux immigrés clandestins venus de toute l’Afrique via des portes comme Gao, Agadez, Nouakchott, ou Sebha et Tamanrasset.
Le quatrième et non des moindre est le grand banditisme résiduel inhérent à toutes ces régions immenses, éloignées et mal contrôlées par les autorités, surtout celles des pays pauvres ouest africain tels que Le Niger, Le Mali, Le Tchad et la Mauritanie.
Presque 15 ans que AQMI et tous ces trafics ont pris de l’ampleur, les pays concernés n'y peuvent rien que ce soit en terme de lutte contre le terrorisme ou contre les trafics auquel ils font face et cela pour des nombreuses raisons, dont:
1-Une mauvaise connaissance du terrain depuis les indépendances des gouvernements centraux de ces pays.
2-Manque des moyens, ces pays sont les plus pauvres du monde et ne parviennent pas a contrôler presque les trois quarts de leurs territoires entièrement désertiques et sans infrastructures pour les populations nomades délaissées.
3-La plupart des forces de sécurité de ces pays sont gangrenées par la corruption.
4-Les trafics se sont développés avec la complicité des autorités et des officiers supérieurs depuis des dizaines d’années (c'est avec la menace terroriste et les occidentaux venus a cet effet que les uns et les autres se sont fait discrets, y’a quelques années ils avaient (y compris) les trafiquants pignon sur rue)
5-Les gouvernants de ces pays tiennent au Sahara pour les richesses qu'il peut uniquement leur offrir, par conséquent y construire ne serait quelques infrastructures (écoles, hôpitaux, routes, forages, électrifications des villes et villages etc.)n’est 50 ans après les indépendances toujours pas au programme: il suffit de voire nord-Mali et nord-Mauritanie et Nord Niger.

Par conséquent il reste évident et urgent pour la communauté internationale et surtout Européenne à prendre en compte ces paradigmes et savoir que sans associer les populations nomades : Touaregs, Peulhs , Toubous et Maures le Sahara restera pour longtemps une terre d'insécurité voire même un refuge définitif pour AQMI.
6-La lutte contre le terrorisme en elle-même est devenue un label brandit souvent par des gouvernements juste pour les retombés financières et les aides militaires que ceci génère.

LA SOLUTION

Ces Populations nomades ,avec les soutiens des leurs états respectifs et de la communauté internationale seules peuvent sécuriser le Sahara; et en faire une terre d'accueil et de partage comme le chante ses artistes et ses nomades dans les nombreux festivals de ces déserts du Niger en Passant par le Mali et la Mauritanie.
Il est Urgent de répondre à ces phénomènes le plus tôt possible avec une concertation de premier plan avec les premiers concernés : a savoir les nomades Touaregs et autres vivant dans ces régions. Ils ont l’habitude des guerres, des escortes, des stratégies, et des itinireraires ,ce qui constitue un potentiel a exploité du bon côté pour tous.
Faut en finir avec la langue de bois ,les paiements des rançons repetés,les salamalecs et les atermoiements des algériens ,maliens ,nigériens ou mauritaniens qui se renvoie la patate chaude... maitriser et mettre hors d'état de nuire ces hordes d'un autre âge est une affaire sérieuse et une course contre la montre pour tous ceux épris de démocratie, de justice et de liberté partout dans le monde.

Touareg&CIE

Washington-Lutte contre Al-Qaïda :Importance de coopérer avec les pays du Maghreb


Le Matin.ma - 23.01.2010
Importance de coopérer avec les pays du Maghreb
Washington-Lutte contre Al-Qaïda

lundi 25 janvier 2010

Les Etats-Unis sont conscients de l’importance de coopérer avec les pays du Maghreb dans la lutte contre Al-Qaida en vue d’empêcher les éléments de ce réseau terroriste d’élire refuge dans la région du Sahel, a souligné, vendredi à Washington, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Mike Hammer.

« Nous sommes conscients que les éléments d’Al-Qaïda, qui sont mis sous pression dans leurs bases arrières en Afghanistan et au Pakistan, cherchent à se réinstaller », notamment dans la région du Sahel, a déclaré M. Hammer, lors d’une conférence de presse avec les représentants des médias étrangers à Washington.

Le responsable américain a, de ce fait, indiqué que son pays s’attache à œuvrer avec les pays du Maghreb en vue d’empêcher les éléments d’Al-Qaïda de trouver refuge dans la région, tout en se félicitant du niveau de la coopération en la matière avec les pays de l’Afrique du Nord, notamment le Maroc.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui relève de la Maison- Blanche a, par ailleurs, insisté sur l’importance accordée par le Président Barack Obama à « la coopération internationale et avec l’ensemble des pays » dans la lutte contre les branches locales de la nébuleuse terroriste d’Al-Qaida, que ce soit AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) ou AQPA (Al-Qaïda dans la péninsule Arabique).

Les Etats-Unis avaient maintenu en octobre dernier AQMI sur la liste des « organisations terroristes étrangères » conformément à la section 219 de la loi sur l’immigration et la nationalité.

Cette décision, annoncée par le département d’Etat, avait été prise en consultation avec le département de la justice, celui du trésor et d’autres agences américaines spécialisées.

Le département d’Etat avait, par ailleurs, relevé qu’AQMI a élargi le rayon de ses opérations au-delà du territoire algérien en intensifiant ses attaques au nord du Mali, au Niger et en Mauritanie.

Le coordonnateur pour la lutte anti-terroriste au département d’Etat, Daniel Benjamin, avait récemment affirmé à l’agence MAP que la menace que fait peser AQMI sur la région demeure une « préoccupation majeure » pour le gouvernement américain, soulignant que les Etats-Unis « ne prennent pas cette menace à la légère ».

Des zones « non-gouvernées ou sous-gouvernées », dans le Sahel, constituent un « important refuge » pour Al-Qaïda et ses affiliés, a-t-il indiqué, notant que les éléments d’AQMI étaient à l’origine de plusieurs opérations de prise d’otage de ressortissants étrangers dans la région.

Outre AQMI,-qui dérive du « Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat » (GSPC) après que celui-ci ait fait allégeance à Al-Qaïda-, les Etats-Unis ont décidé mardi dernier de ficher « Al-Qaïda dans la péninsule arabique » en tant qu’« organisation terroriste étrangère », une mesure qui s’inscrit dans le cadre de la riposte du gouvernement américain à la menace représentée par cette branche terroriste.

Washington avait aussi demandé aux Nations unies que des mesures similaires soient prises à l’encontre de ce groupe terroriste et de ses dirigeants.

Human Rights Watch (HRW):Une année de «graves violations» en Égypte et en Libye


Publié le 24 janvier 2010 à 09h43 | Mis à jour le 24 janvier 2010 à 09h52
Des prisonniers libérés de la prison d'Abou Slim à Tripoli.
Photo: AFP
Agence France-Presse


L'Égypte doit abroger sa «loi d'urgence draconienne» et la Libye devrait libérer les prisonniers «injustement détenus», a affirmé dimanche l'organisation Human Rights Watch (HRW).

«Les dossiers des droits de l'Homme en Égypte et en Libye feront l'objet d'un examen approfondi au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU en 2010», a déclaré Sarah Leah Whitson, la directrice du programme Moyen-Orient à HRW.

Mme Whitson se trouvait au Caire pour présenter la section, intitulée «Égypte et Libye: une année de graves violations», consacrée à ces deux pays dans le rapport mondial de l'organisation.

«Les forces de sécurité égyptiennes doivent comprendre que leur sauvagerie confirme l'image d'État policier qu'a l'Égypte à l'étranger, tandis que les forces de sécurité libyennes continuent de dominer l'espace politique en Libye dans une atmosphère de peur», a-t-elle dit.


Mme Whitson a appelé l'Égypte à abroger l'état d'urgence, en vigueur depuis 1981, et à réorganiser ses services de sécurité.

Le gouvernement égyptien «a maintes fois manqué à ses promesses» de mettre fin à cette loi d'exception, a-t-elle poursuivi, estimant que cela était une «honte» et décrédibilisait les autorités.

Mme Whitson a en outre qualifié la torture et les violations des droits de l'Homme en Égypte de routinières.

L'organisation a également appelé le gouvernement libyen à «relâcher immédiatement les prisonniers injustement détenus, à dévoiler le sort des prisonniers disparus, rendre justice aux familles des victimes des meurtres de 1 200 prisonniers en 1996 dans la prison d'Abou Slim et à réformer les lois criminalisant la liberté d'expression et d'association».

Mauritanie: Avancée du dialogue Gouvernement-Islamistes


Afrique en ligne
Mauritanie: Avancée du dialogue Gouvernement-Islamistes
Afrique du Nord - Mauritanie .Politique - Des étapes "importantes ont été franchies" dans le cadre du dialogue entre le gouvernement mauritanien et des dizaines de détenus islamistes présumés terroristes, membres de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), a déclaré dimanche soir, au cours d'un point de presse, l'Imam Mohamed Moctar Ould M'Balla, conseiller à la présidence de la République.

Ce dialogue, entamé le 18 janvier dernier, a permis "d'aboutir à des résultats satisfaisants, acceptés par toutes les parties et allant dans le sens de l'intérêt général", a indiqué le haut responsable de la présidence, porte-parole des délégués gouvernementaux dans le cadre du dialogue.

Le débat entre les autorités de Nouakchott, représentés par des imams et spécialistes des sciences islamiques, et les présumés adeptes de l'islam radicale est d'essence religieuse.

Il porte "sur des idées et concepts qui exigent beaucoup de méditation, des corrections, avec des débats émaillés par la présentation de preuves, relativement aux prétentions et arguments de toutes les parties".

Après une semaine de dialogue, une cinquantaine de détenus présumés terroristes affichent leur rejet de la violence et se démarquent des méthodes d'Al Qaida.

Cependant, un cercle de durs, dont le chef de file est l'émir Khadim Ould Seman, affiche son affiliation à la nébuleuse terroriste et compte sur le dialogue pour rallier "tous les fidèles" à la thèse de "la guerre sainte contre les infidèles" en Mauritanie et partout dans le monde.

Ce groupe considère notamment que le peuple mauritanien est constitué de fidèles, mais que les gouvernants et leurs alliés (certains imams) appartiennent au cercle des "mécréants".

Ces islamistes sont accusés d'être mêlés à de nombreux attentats terroristes ayant plusieurs dizaines de victimes militaires et d'Européens entre 2005 et 2009.

Ces négociations se déroulent au moment où les alliés occidentaux du gouvernement mauritaniens (Espagne, France et Italie) tentent d'obtenir la libération d'otages enlevés en Mauritanie et détenus au Nord Mali depuis 2 mois.

Nouakchott Pana 25/01/2010

Le président malien s'en prend à ses voisins, au lieu de leur tendre la main


Tribune des lecteurs (quotidien algérien) du 25 01 2010

La bombe Sahel au bord de l'explosion

Par Mohamed Abdoun

A l'occasion de la célébration du 49ème anniversaire de la naissance de l'armée malienne, le président de ce pays, Amadou Toumani Touré (ATT pour les intimes), s'est fondu d'un discours qui, le lendemain, a fait les choux gras de la presse locale.
Globalement parlant, ce président, dont le pays est devenu la principale, sinon la seule zone de repli des terroristes du GSPC, semble refuser catégoriquement la main tendue de ses voisins, optant au contraire pour une politique basée sur la confrontation, et dont il ne peut que sortir vaincu et amoindri.
Alors que nous savons, de la manière la plus formelle qui soit, que le nord du Mali est devenu la zone de repli des terroristes, que ceux-ci y ont trouvé leurs aises au point de procéder à des recrutements dans les rangs des tribus locales et que mêmes les six otages européens sont détenus dans cette zone, ATT semble avoir opté pour la voie de la confrontation… diplomatique avec des voisins qui, pourtant, peuvent apporter une précieuse aide dans la lutte contre ce fléau. Le président malien, dans son discours, donne l'air d'avoir pris ombrage de la déclaration faite par on ne sait qui, selon laquelle le Mali, son armée précisément, ne disposerait pas des moyens nécessaires, en vue de combattre le phénomène du terrorisme en vue de le vaincre, ou bien de le bouter hors de ce pays.
Par delà cette polémique, en apparence stérile, sachant pour commencer que l'armée malienne s'est en effet montrée incapable de lutter efficacement contre ce fléau, y compris sur le strict plan du renseignement et de la collecte d'informations, force est de dire que le prétexte paraît pour le moins irrecevable. ATT, qui fait face à une nouvelle fronde de la part des tribus touareg, lesquelles lui reprochent de n'avoir pas mis en application le fameux accord d'Alger, semble en effet reprocher à l'Algérie d'avoir reçu sur son territoire les représentants de ces tribus, en vue de remettre sur rails le processus en cours, et même d'inviter les officiels maliens à revenir enfin à la table des négociations. Si, officiellement, Bamako n'a pas encore réagi à la rencontre d'Alger, qui a duré plusieurs jours et qui semble avoir été couronnée d'un total succès (en effet, même le célèbre chef de guerre, Ibrahim Ag Bahanga, réputé proche de Tripoli, y a dépêché des représentants à lui, avant d'annoncer sa prochaine venue à Alger, en vue d'intégrer le processus en cours), la presse locale, qui représente en quelque sorte la " voix de son maître ", a violemment critiqué l'initiative. Pourtant, comme l'a si bien confirmé le porte-parole du mouvement, Hamma Ag Sid Ahmad, en visite dans notre rédaction, la lutte contre le terrorisme, mais aussi le grand banditisme, qui ont fait jonction, créant ce que notre journal avait qualifié le premier de " gangsterrorisme ", " une lutte efficace contre ces fléaux passe nécessairement par les tribus touareg ". D'ailleurs, l'accord d'Alger prévoyait la mise en place d'unités spéciales, parfaitement intégrées à ces régions, et capables de lutter efficacement aussi bien contre le terrorisme que contre le grand banditisme et la contrebande. Mais, il semble que la méfiance de Bamako vis-à-vis de ces tribus l'ait empêché de mener à bien un projet bénéfique pour tous, et accepté par toutes les parties dans l'accord d'Alger.
La sortie d'ATT, qui donne le ton de ce que pense Bamako actuellement, annonce hélas que la situation n'est pas prêt de s'améliorer dans le futur immédiat. Pis encore, si les experts eux-mêmes s'accordent à dire que le terrorisme dans ces zones désertiques et difficiles d'accès, ne sera certainement pas vaincu à court terme, le risque est grand de voir les Touareg eux-mêmes opter de nouveau pour la voie des armes, devant le durcissement de ton de la part des autorités maliennes. La bande sahélo-saharienne se trouve sur une véritable poudrière. Notre journal, qui l'annonçait en exclusivité il y a de cela près d'un mois, ne peut que craindre que la situation se dégrade plus encore depuis que Bamako semble avoir décidé de tourner le dos à ses alliés et amis, pour opter en faveur d'une fuite en avant qui n'augure rien de bon. Face à cette situation, quasi inédite, la question se pose avec acuité de savoir qui peut bien avoir intérêt à ce que le Mali, pièce maîtresse dans l'échiquier sahélo-saharien, décide de se couper du monde et de s'enfoncer inexorablement dans les profondeurs de l'enfer…
M. A.
http://tribune-lecteurs.com/event.html

Nord-Mali : enlèvement du maire d'Anefis


L'Indépendant, 25/01/2010
Mali
C'est arrivé dans la nuit du 21 au 22 Janvier à Kidal : Le Maire RPM d'Anéfis, Baba O. A. Kounta, enlevé par des inconnus

Le maire RPM d'Anéfis, dans la région de Kidal (à environ 110 km de Kidal en allant vers Gao), non moins premier vice-président de l'Assemblée régionale de la cité de l'Adrar des Ifoghas et chef spirituel des KOUNTA, Baba Ould Sidi Almoctar KOUNTA, a été enlevé par des inconnus dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 Janvier.

Selon nos informations, M. KOUNTA a été enlevé par des inconnus dont on ignore la provenance au moment où il était dans son campement dans la commune rurale d'Anefis. Une réunion des responsables politique de la localité s'est tenue dans l'après-midi du samedi 23 juin pour savoir comment mener les recherches.

Joint par téléphone par nos soins, l’honorable Alabass Ag Intallah, député élu à Kidal, a confirmé la nouvelle de cet enlèvement, l’a énergiquement condamné, avant de pointer un doigt accusateur sur les réseaux de trafiquants de drogue qui écument la région.

Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) a, dans une déclaration relative à cet enlèvement, "déploré cet acte odieux qui dépasse les limites du tolérable et qui constitue un défi aux autorités nationales". Le parti de l'honorable El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita condamne cet acte avec toutes ses forces et "réclame la libération sans délai de cet illustre personnage qui incarne la paix sociale et l'unité dans le Nord du pays".

Le Bureau Politique National (BPN) du RPM engage le Gouvernement du Mali à prendre urgemment toutes les dispositions utiles pour la libération immédiate de cette personnalité emblématique et pour préserver l'ordre et la sécurité, non seulement à Anéfis, mais aussi dans toute la région de Kidal comme dans le pays tout entier.

Le parti du Tisserand appelle ses militants et les membres du BPN à rester sereins.

Bruno D. SEGBEDJI

Survivant


J'ai passé toute ma vie
À compter les blessures
À faire face aux ennuis
À surmonter les murs
J'ai reçu du mépris
J'ai reçu des injures
J'en ai vu des jours gris
J'en ai eu des temps dures

Aujourd'hui je passe ma vie
À faire semblant de sourire
À tous ceux qui m'ont dit
Qu'il valait mieux mourir
J'ai un cœur qui a appris
Qui a arrêté de souffrir
Qui a sortie le mal en lui
Pour faire place à l'avenir

Je vis encore
Même si la vie m'a fait du mal
Je vis encore
Même si le monde est inégal
Je vis encore
Même si le temps est assassin
Je vies encore
Je m'accroche, Dieu que j'en ai fait du chemin

J'ai passé toute ma vie
À me battre contre des montagnes
À refouler mes envies
À refouler toute ma hargne
J'ai grandi dans l'oubli
J'ai grandi dans le drame
J'en ai crié des cris
J'en ai versé des larmes

Aujourd'hui je passe ma vie
À me donner du plaisir
Même si tous mes ennemis
Aimeraient mieux me voir gémir
J'ai un cœur qui a grandi
Qui a arrêté de subir
Qui fait face à la vie
Puis qui veut plus s'enfuir

Il y a des jours où je tombe
Il y a des jours où je vois plus le monde
Il y a des jours où je me trompe
Mais j'avance

Paroles: Nicolas Ciccone

Le jour où je me suis aimé pour vrai ... Charlie Chaplin


Un texte a partager
Le jour où je me suis aimé pour vrai ...
Charlie Chaplin



...j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer.Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Estime de soi

...j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal quand je vais contre mes convictions. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Authenticité
...j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Maturité
...j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment... Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Respect
...j'ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m'était pas salutaire : personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.

Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Amour propre
...j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonné les Mégaprojets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime, quand ça me plaît et à mon rythme. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Simplicité
...j'ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd'hui j'ai découvert .... l'Humilité
...j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd'hui je vis une seule journée à la fois. Et ça s'appelle.... Plénitude
...j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.

Tout ceci est.... Savoir vivre

Chronique diplomatique, Niger : qui gouverne à Niamey ?


Chronique diplomatique, Niger : qui gouverne à Niamey ?
lundi 25 janvier 2010 - Par L'intelligent d'Abidjan

La toile politique au Niger est actuellement dominée par l’affrontement sur le terrain entre le camp présidentiel et l’opposition. Personne ne se fait confiance, personne ne se fait de cadeau et l’opinion internationale ne sait plus à qui s’adresser au Niger, dans le cadre constitutionnel du pays. Aujourd’hui à Niamey, il n’y a pas un parlement reconnu, ni par la CEDEAO, ni par l’Union Africaine. Les rôles politiques sont devenus difficiles à définir : l’opposition nigérienne rejette la réforme constitutionnelle de l’Etat, qui donne à Mamadou Tandja ‘’plein pouvoir’’. Son mandat présidentiel à la tête du Niger prolongé de 3 ans et encore avec possibilité de se représenter à chaque échéance électorale présidentielle. Aujourd’hui, tout est surveillé à Niamey et Mamadou Tandja qui, en principe ne gouverne pas, tente de contenir toutes résistances qui pourraient lui faire de l’ombre. Depuis, la bataille pour le contrôle de l’Etat du Niger fait rage. Une bataille qui n’est plus d’ailleurs strictement nigérienne. Qu’on en juge : le président américain Barack Obama a suspendu son aide économique de 27 millions de dollars à Mamadou Tandja. Une décision américaine figurante, même si le camp présidentiel minimise la sanction économique américaine. Véritablement aujourd’hui, le comportement de Mamadou Tandja a surpris tout le monde. Mamadou Tandja, à l’époque, avait affiché le Niger aux côtés des grands Etats démocratiques tels les Etats Unis, l’Allemagne, l’Italie, le Ghana, l’Afrique du Sud, un visage d’un autre géant africain de la démocratie. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Et la peur politique s’est emparé du Niger, intensifiée. C’est la faute aussi à toute la classe politique du Niger qui, dans son appétit politique insatiable, avait oublié que dans la constitution de son pays, il y a un chapitre de référendum, fournisseur à tout moment d’une réforme politique du Niger. Et, s’il y a référendum dans la constitution, Mamadou Tandja qui a besoin de ‘’oui’’ ne devrait pas développer une chasse à ceux qui disent ‘’non’. Résultat : le Niger est aujourd’hui la copie conforme de Madagascar. Et Mamadou Tandja ressemble de plus en plus à Andry Rajoeline, le chef du haut comité de la transition malgache, qui hésite encore, entre un gouvernement d’union nationale et une élection présidentielle constitutionnelle. Pour nous, le Niger est sous répondeur. Puisque Mamadou Tandja dont le mandat constitutionnel est terminé, se maintient à la tête du Niger, sans être élu, après avoir aboli la cour constitutionnelle et dissout l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, Mamadou Tandja est le seul à savoir, le modèle de régime qui gère le Niger. Et Mamadou Tandja est le seul également, à voir la vision objective et idéale de la ‘’nouvelle république’’ du Niger. Dans cette affaire républicaine au Niger, ni le camp présidentiel, ni l’opposition politique n’ont plus le souci de la rentabilité démocratique de leur pays. Autant de ‘’ressorts’’ cassés pour l’unification du Niger, suspendu de la Cedeao. Situation dangereuse pour le Niger qui se voit dépouiller de toutes aides économiques de l’Union Européenne, des Etats-Unis. Mais Mamadou Tandja ne doutant point de cette prééminence situation économique de son pays, s’en prend aux diplomates accrédités au Niger. Mamadou Tandja souhaite se débarrasser de tout ambassadeur à Niamey, qui n’assistera pas prochainement à l’installation de la nouvelle assemblée nationale. Le péché contre l’esprit, Mamadou Tandja dit qu’il ne toléra aucun manquement d’un pays contre la souveraineté de son pays. Mais de quelle souveraineté parle Mamadou Tandja, d’autant plus qu’il a déstabilisé lui-même les structures constitutionnelles et républicaines du Niger, par un violent retour de balancier des idées libérales, d’indépendance et de souveraineté. La menace de Mamadou Tandja contre les ambassadeurs accrédités au Niger n’a pas de logique. Si Mamadou Tandja avait fait son devoir, de véritable homme d’Etat, appliquant la démocratie selon la constitution nigérienne, il ne serait pas frappé par la colère de l’américain Barack Obama. Mais Mamadou Tandja qui a fait confiance aux volumineux dictionnaires des idées du français Nicolas Sarkozy a aujourd’hui perdu le contrôle de l’économie du Niger, apprenant au passage, que le Niger sera frappé d’une véritable sécheresse cette année. La situation est synonyme d’un manque de nourriture pour plus de 2 millions de Nigériens. Une fois encore, Mamadou Tandja a noyé dans le silence cette importante information dans son discours de fin d’année à la nation. Aujourd’hui Mamadou Tandja ne peut pas se réjouir des sanctions politiques et économiques dans une fausse certitude. Le Niger est un pays très pauvre, sans littoral. Une situation qui ne respecte pas l’attitude actuelle de Mamadou Tandja, ni la morale des Nigériens, ni la provision économique du Niger. Mamadou Tandja qui a ignoré ces réalités du Niger, s’est fait simplement foudroyé par un embargo politique et économique qu’il noie dans un faux débat de vigilance… qu’il conseille aux Nigériens.

Par Ben Ismaël
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Sénat - séance plénière du 14 janvier 2010 : débat chaud au sénat belge sur la crise au Niger


Politique
Dimanche, 24 Janvier 2010 17:33

M. Benoit Hellings (Ecolo). – Comme vous le savez, monsieur le ministre, la situation politique au Niger est préoccupante. Lors du pseudo-référendum du 4 août 2009, une nouvelle Constitution a été « approuvée ». Elle permet au président Mamadou Tandja de rester au pouvoir et de finaliser ainsi un véritable coup d’État. Ce sont les acquis de la démocratie nigérienne et la stabilité du pays qui sont ainsi remis en cause.
Les réactions au sein de la communauté internationale ont été nombreuses et l’indignation a été générale, à l’exception notable de la Chine. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fortement réagi et a estimé que ce référendum allait «à l’encontre de l’esprit et de la lettre de la Constitution du pays et [est] une violation flagrante du Protocole Additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance». La CEDEAO a dès lors pris des sanctions envers le Niger. De plus, c’est sous la médiation de la CEDEAO qu’un dialogue inter-nigérien a débuté le 21 décembre dernier afin de sortir de cette crise. Savez-vous, monsieur le ministre, où en est ce dialogue ?

L’Union européenne a également vivement réagi à ce coup d’État. Avant de quitter la commission européenne, l’ex-commissaire Louis Michel a suspendu toute l’aide budgétaire de l’Union européenne soit plus de 450 millions d’euros pour la période 2008-2013, privant ainsi le régime de ressources financières importantes. L’Union européenne a franchi un cap supplémentaire le 8 décembre dernier en ouvrant des consultations avec la République du Niger au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou, ce qui peut mener à l’arrêt complet de l’aide de l’Union européenne. Pouvez-vous me dire, monsieur le ministre, où en sont ces consultations ?

Un grand nombre de pays européens, y compris la France, ont également condamné la dérive autoritaire du président Tandja. Or, comme vous le savez, le Niger est riche en uranium, ce qui suscite la convoitise de la communauté internationale et notamment de la Chine. Comme M. Leterme, alors ministre des Affaires étrangères, l’expliquait à notre collègue Christine Defraigne en septembre dernier, «la France, partenaire clé du Niger, et qui bénéficie de contrats d’uranium, a plus récemment abandonné son ton nuancé». Or, grâce au gisement d’uranium d’Imouraren géré par Areva, le Niger représente un tiers des approvisionnements en uranium de cette entreprise publique française. Ainsi, le Niger est plus que jamais un pays stratégique pour la France et pour Areva, sa filiale nucléaire.

Quant à la Belgique, qui a aussi condamné cette dérive autoritaire, elle a suspendu, par votre intermédiaire, monsieur le ministre, trois conventions spécifiques au titre de l’aide bilatérale d’un montant de 5,8 millions d’euros. Toutefois, le 10 décembre 2009, soit deux jours à peine après que l’Union européenne ait sanctionné le Niger, deux conventions de financement au titre de l’aide bilatérale d’un montant total de 15,6 mill ions d’euros ont été signées entre le ministre de l’Éducation nationale nigérien, le Dr Ousmane Samba Mamadou, et l’attaché à la coopération internationale à l’ambassade de Belgique. D’après l’Agence de presse africaine APANEWS, ce dernier aurait déclaré que «la signature de ces deux conventions est le signe de l’amitié et de la solidarité entre les deux peuples et les deux États». Cette convention a-telle bien été signée ?

Alors que la communauté internationale tend à suspendre ou menace de suspendre son aide au Niger, l’attitude belge a de quoi surprendre, surtout quand on relit les réponses apportées dernièrement en ces lieux par M. Leterme. Pourquoi ces conventions ont-elles quand même été signées ? S’agit-il des mêmes conventions que vous aviez suspendues quelques temps plus tôt ? Quel est leur contenu ? Ne s’agit-il pas d’un acte contradictoire avec les déclarations précédentes du gouvernement belge et les attitudes de tous nos partenaires européens ? Le Programme Indicatif de Coopération (PIC) 2009- 2012 portant sur un montant de 52 millions d’euros sera-t-il révisé ou du moins suspendu compte tenu du contexte politique que je viens de vous exposer ? Enfin, ce revirement silencieux a-t-il un rapport avec les intérêts économiques en jeu pour Areva sur place ?

M. Charles Michel, ministre de la Coopération au Développement. – La procédure de consultation sous l’article 96 de l’accord de Cotonou a été lancée le 7 octobre dernier par la Commission européenne pour donner l’opportunité aux autorités nigériennes de présenter des propositions pour sortir de la crise. Les premières consultations se sont tenues le 8 décembre à Bruxelles, en présence notamment du premier ministre et de la ministre des Affaires étrangères du Niger. Un accord avec les autorités nigériennes a été obtenu sur quatre éléments :

L’acceptation et l’établissement d’un dialogue avec toutes les parties prenantes nigériennes sous l’égide du médiateur de la Commission économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La discussion des conditions relatives aux élections locales à venir, y compris leur possible report. La consolidation du droit à la liberté d’expression et la liberté politique avec la confirmation de l’engagement du gouvernement à décriminaliser les délits liés à la presse. Enfin, l’adoption de mesures de bonne gouvernance afin de restaurer la confiance entre les parties.

Initialement programmée début février, la seconde réunion entre la Commission européenne et les autorités nigériennes devrait se tenir à la fin du mois de février à Bruxelles afin de laisser le temps au dialogue national de se poursuivre dans de bonnes conditions.

Par ailleurs, ce calendrier a pour but de prendre en compte les résultats du Sommet des chefs d’État de la CEDEAO qui devrait se tenir à la mi-février. Le médiateur, M.Aboubakar, devrait y faire rapport de l’état d’avancement du dialogue sous l’égide de la CEDEAO.

Dans le cadre des consultations prévue à l’article 96, la Belgique plaide pour donner aux consultations toutes leurs chances mais insiste néanmoins pour que le délai légal de cent vingt jours pour les consultations soit scrupuleusement respecté ; il est en effet essentiel de trouver rapidement une solution de sortie de crise que connaît le Niger.

Quant à la coopération bilatérale belge, je voudrais vous rassurer.

Je vous confirme qu’en décembre dernier, deux conventions de coopération ont été signées entre la Belgique et le Niger. Il s’agit, d’une part, de la seconde phase du projet d’augmentation des revenus monétaires des femmes au Niger pour un budget total de 4,6 millions d’euros et, d’autre part, d’un programme d’élevage qui vise à aménager l’espace pastoral, à sécuriser les systèmes pastoraux et à assurer une base durable à la productivité. Le budget se monte à onze millions d’euros.

Ces deux projets viennent directement en appui à la population du Niger. Cette décision ne modifie donc en rien la position que j’avais prise en août dernier et que j’avais communiquée aux autorités nigériennes. Pour rappel, j’avais annoncé que je suspendais la signature de trois conventions spécifiques relatives à des appuis institutionnels au gouvernement du Niger. II me semble en effet important de distinguer les soutiens apportés au gouvernement soit par des appuis formels, soit par des aides budgétaires, comme celui de la Commission européenne pour 450 millions d’euros et les appuis directs aux populations vulnérables, comme ceux qui visent à assurer la sécurité alimentaire ou à soutenir des projets de micro- finances au bénéfice de l’égalité des genres. Les appuis prévus en 2010 dans le cadre du PIC 2009-2012 devront également être revus en fonction des résultats enregistrés dans le cadre des consultations article 96. Je n’exclus en effet pas la possibilité de suspendre d’autres engagements faute de nouveaux éléments positifs. Il faudra un regard nuancé. Le dilemme est classique : lorsqu’un gouvernement ne respecte pas les principes démocratiques fondamentaux, faut-il pénaliser la population une deuxième fois en mettant un terme à des projets de la coopération technique belge, par des acteurs belges sans intervention directe des autorités nigériennes? En suspendant l’aide institutionnel, nous tentons d’être nuancés. Nous demeurerons extrêmement attentifs à plaider pour que le Niger se réoriente dans la voie de la consolidation démocratique, à la différence de ce qu’il a fait durant ce dernier mois. M. Benoit Hellings (Ecolo). – Je remercie le ministre de sa réponse. Cependant, un fonctionnaire de la coopération – et non un fonctionnaire nigérien – a déclaré : «La signature de ces deux conventions est le signe de l’amitié et de la solidarité entre les peuples et les deux États». Je comprends bien que la coopération soit prioritairement affectée aux populations qui en ont besoin mais, ici, la reprise de la coopération a été utilisée politiquement par le gouvernement non démocratique en place. Avant de reprendre, prématurément à mon avis, la coopération, vous auriez pu attendre les décisions de l’Union européenne. C’est l’utilisation politique par le régime qui pose problème. Cet épisode nous rappelle enfin que l’uranium joue un rôle important : Areva est un fournisseur pour cinq de nos sept réacteurs. Ceux qui ont tenu en ces lieux des propos rassurants sur l’indépendance énergétique belge devraient se souvenir que l’origine de l’uranium soulève la question du soutien à des régimes peu respectueux des droits de l’homme. M. le président. – Je rappelle que la coopération soutient les peuples et non les gouvernements.

Extrait du compte rendu intégral (Annales 4-108) Question orale de M. Benoit Hellings au ministre de la Coopération au développement sur «la situation au Niger et l’attitude de la Belgique» (nº 4-1034)

24 janvier 2010
Publié le 20 janvier 2010
Source : La Roue de l'H.

dimanche 24 janvier 2010

Partons a la decouverte du meilleur sport de Self-défense : Krav-Maga קרב מגע









Krav-maga
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Krav-Maga קרב מגע

Autres noms Krav Maga
Domaine Close-combat, Self-défense
Pays d'origine Israël
Fondateur Imi Lichtenfeld
Pratiquants célèbres Richard Douieb
Sport olympique Non
Le krav maga (ou krav-maga) de l'hébreu קרב מגע « combat rapproché » est une méthode d'autodéfense israélienne. À l'origine, il a été créé par Imi Lichtenfeld, instructeur de kapap au Palmach, pour les besoins de l'armée israélienne. Aujourd'hui, il est utilisé également par de nombreuses polices et troupes d'élite internationales. Il connaît également un relatif intérêt chez les civils.

Sommaire [masquer]
1 Historique
1.1 Imi Lichtenfeld, le fondateur
1.2 Expansion
2 Objectifs du krav-maga
2.1 Les 7 principes d'Imi Lichtenfeld
2.2 Priorités du krav-maga
2.3 Entraînement au krav-maga
2.4 Le passage du premier grade ceinture noire en France
3 Branches de Krav Maga (dérivés et origines)
3.1 Légendes du tableau
4 Principales fédérations de krav-maga dans le monde
5 Notes et références
6 Voir aussi

Historique
Imi Lichtenfeld, le fondateur

Au début du XXe siècle, la ville de Bratislava, appartenant alors à l’Empire Austro-hongrois abritait, à l'instar de nombreuses villes d’Europe de l'Est, une importante communauté juive ashkénaze. Samuel Lichtenfeld était détective et instructeur en chef de la police départementale, devenu célèbre pour ses nombreuses affaires élucidées et son enseignement de la self-défense[1].

Son fils Imi Lichtenfeld, né à Budapest en 1910, s'inspira grandement des activités de son père. Il remporta de nombreuses compétitions en lutte, boxe et gymnastique.

Lorsque, dans les années 1930, le fascisme fit son apparition, Imi Lichtenfeld réunit autour de lui un groupe de jeunes athlètes dont la mission était de protéger la communauté juive locale. Il prit part à de nombreuses bagarres qui lui firent prendre conscience des différences entre les compétitions sportives et les « combats de rue ».

De par son action, il devient vite impopulaire auprès des autorités locales, et commence en 1940 un périple de deux ans qui le mène finalement en Palestine, après un passage dans les troupes britanniques. Il rejoint alors la Haganah, formation para-militaire juive préfigurant la future armée israélienne. Il fait partie des troupes de choc, le Palmach, où il enseigne le kapap, la lutte et la gymnastique.

Expansion En 1948 Lichtenfeld rejoint Tsahal en tant que chef-instructeur pour l'éducation physique et le Kapap. Son objectif était de développer une méthode simple, efficace et rapidement assimilable pour répondre aux besoins de l'armée : les techniques sont nées d'un réajustement progressif rendu possible par les retours d'expérience sur le champ de bataille.

Après une mission de deux années en Éthiopie, Lichtenfeld quitte le service actif en 1964. Il ouvre par la suite une école à Netanya et crée officiellement le krav-maga (littéralement « combat rapproché » en hébreu).

Après le développement d'un contenu suivant des principes (ex. : chemin le plus court, défense et contre-attaque simultanées) mais restant cependant désordonné, Lichtenfeld et son équipe structurent avec ordre leurs découvertes pour pouvoir les enseigner (« j'avais pensé à créer un système applicable dans la réalité »[2]).

1980 marque le début de l’internationalisation du krav-maga, auparavant circonscrit au seul état d'Israël. Lichtenfeld autorise ses disciples les plus doués à enseigner cette méthode à travers le monde, entre autres Eyal Yanilov aux USA, Richard Douieb en France ou encore Kobi Lichtenstein en Amérique du Sud.

Le FBI, la DEA, les marines, le GIGN et les SAS popularisèrent cette nouvelle forme de close combat auprès du grand public et de nombreux clubs commencèrent à proposer aux civils une façon différente de pratiquer la self-défense (principalement sous l’impulsion de Darren Levine en Amérique du Nord et de Richard Douieb en Europe).

Le décès du fondateur en 1998 marque le début de dissensions au sein des instances dirigeantes. Peu avant sa disparition, Lichtenfeld affirmait encore que son vœu le plus cher était que « chaque enfant sache se défendre, élevé dans le respect d'autrui »[3].

Objectifs du krav-maga
L'objectif du krav-maga est d'apprendre à se défendre en un minimum de temps de formation.
Le krav-maga n'est pas un mélange de différents arts martiaux et n'est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d'efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution. On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds poings, du jiu-jitsu et de la lutte.

Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n'est ni la compétition ni une pratique culturelle ou physique. À cela s'ajoute l'absence de règles a priori et les priorités.

La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s'appuie pas sur des qualités physiques particulières et n'est donc pas réservée à des troupes d'élites. La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d'action. Des cours sont donnés depuis longtemps aux enfants, même si beaucoup émettent des réserves sur l'ambiguïté des « coups aux parties » ainsi que sur la dangerosité des coups portés au dos, à la gorge ou aux yeux (interdits la plupart du temps dans les arts martiaux).

Les 7 principes d'Imi Lichtenfeld
Un principe de prévention de bon sens : éviter de se retrouver dans une situation dangereuse, par exemple si l'on fait de l'auto-stop, éviter les individus peu engageants, éviter de traverser à pied un quartier dangereux en ville, etc.
Le krav-maga est une technique d'auto-défense basée sur les réflexes naturels du corps humain.
Se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l'on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l'adversaire, essayer de décourager celui-ci en parlant.
Utiliser les points sensibles du corps humain (yeux, gorge, parties génitales) pour atteindre ou maîtriser l'adversaire.
Essayer d'utiliser en priorité tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps en dernier recours.
Pas de loi (pas de règles à respecter), aucune limitation sur le plan des techniques, pas d'interdits, tous les coups sont permis.
Priorités du krav-maga
Tout comme le close combat, le krav-maga se caractérise par différentes techniques incapacitantes ou létales. Ces méthodes sont très faciles à apprendre et très efficaces. Elles visent à mettre hors d'état de nuire un ennemi :

le plus vite possible
le plus efficacement possible
par tous les moyens possibles (aucune limite de combat)
Les techniques de combat à mains nues employées sont typiquement les plus dangereuses, les plus puissantes, et les plus simples que puisse générer le corps humain. Ces techniques sont choisies et adaptées pour fonctionner dans des conditions de stress maximum, et sur quelqu'un qui ne se laissera pas faire. Dans un combat pour assurer sa survie (donc de type non sportif), le seul but est d'éliminer la menace avant que celle-ci ne vous élimine.
Les coups sont donc focalisés sur des cibles anatomiques :

yeux
nuque
genoux
gorge
parties génitales
Le combattant cherche systématiquement à prendre l'initiative de l'assaut, puis à écraser l'ennemi sans pitié. La défense est donc toujours un pis-aller (récupération de l'initiative), visant à rétablir l'action offensive. Le déplacement est toujours en avançant (forward drive).

Dans une situation donnée, la réponse doit être :

Immédiate
Aussi forte que nécessaire
Sans appel
Naturelle
Choisie pour servir un objectif précis, comme déconcentrer, fuir, immobiliser au sol, neutraliser ou s'écarter de quelqu'un.
Entraînement au krav-maga
Le krav-maga ne présuppose pas que les combattants respectent un ensemble de règles. En particulier, l'entraînement insiste sur des situations atypiques telles que :

Réagir à une attaque surprise ; Combattre à mains nues contre un adversaire armé d'une arme tranchante (ex. : couteau) éventuellement dissimulée, une arme contondante (ex. : batte de base-ball) ou une arme à feu ;
Empêcher l'adversaire de sortir une arme ou de s'en servir ;
Combattre contre plusieurs adversaires, sortir d'une situation d'encerclement ;
Protéger une tierce personne.
L'entraînement au krav-maga couvre aussi des situations susceptibles de dégénérer en combat ainsi que des méthodes, aussi bien verbales que physiques.

Les qualités développées lors de l'entraînement sont : l'amélioration des réflexes, la fluidité, la rapidité, la précision, l'utilisation correcte des armes naturelles du corps, la détermination, la maîtrise de soi, et des réponses adaptées aux situations d'agression.

L'entraînement s'articule donc autour de deux piliers : les techniques de self-défense et le combat.
1. Auto-défense : cette composante du krav-maga regroupe toute une série de techniques dont le but est de donner à ceux qui les apprennent la possibilité de se défendre contre des actions hostiles, d'être en mesure d'avoir le dessus sur leur(s) assaillant(s) et d'éviter d'être blessés. Cela comprend également les défenses contre toutes sortes d'agressions : coups de poing, coups de pied, étouffements, différentes prises et attaques à main armée (avec couteau, arme à feu, grenade ou gourdin). L'élève apprend ainsi à appliquer les différentes méthodes de krav-maga dans un maximum de situations (familières ou inconnues) : obscurité, positions assise ou couchée, environnements étroits, contre plusieurs agresseurs, etc.

2. Combat : le combat au corps à corps marque une phase plus avancée du krav-maga, où l'on apprend à neutraliser rapidement et efficacement son assaillant. Celle-ci met en œuvre des éléments ayant trait au combat proprement dit : tactiques, feintes, attaques avec combinaison de plusieurs techniques, dimension psychologique du combat, etc. On distingue plusieurs types de combats :

- Le combat technique. Objectif : il permet de travailler sa technique, seul (shadow) ou face à un adversaire qui ne fait que recevoir les coups (avec ou sans esquives ou parades). Vitesse : lente.

- Le combat souple. Objectif : il permet d'exercer les qualité de vision, de distance et de coordination des mouvements avec le bon timing, le tout en conservant son intégrité physique et son assurance. Vitesse : moyenne.

- Le combat appuyé. Objectif : le but est d'éprouver sa propre efficacité, avec des coups portés mais également reçus. La gestion du souffle et du stress est également recherchée. C'est une logique de progression dans l'échelle des combats. Vitesse : normale.

- Le combat dur. Objectif : l'obtention de ceintures est subordonnée à cette épreuve (à partir de la ceinture verte et obligatoire pour les moins de 40 ans). Ce combat, très encadré, permet au pratiquant de donner le maximum de son potentiel dans un contexte de stress et de peur, tout en gardant sa lucidité. Vitesse : normale.

Le passage du premier grade ceinture noire en FranceSupervisé en France par la Fédération française de karaté et disciplines associées, ce programme technique est composé de deux parties : un tronc commun identique pour toutes les disciplines (épreuve de kihon, de kata et de kihon ippon kumite) et une partie spécifique au krav-maga.

1 °) Programme imposé avec partenaireen garde : défense contre tous les coups de pieds bas et enchaînement d'au moins deux coups (contre-attaques) (x3)
dégagement de tous les étranglements et saisies avant, arrière, de côté et enchaînement d'au moins deux coups (x3)
défense de base contre toutes les attaques au bâton et au couteau (de haut en bas, de bas en haut, en estoc, à tous les niveaux et toutes les distances) (x3)
2 °) Épreuve technique avec ou sans arme
deux partenaires attaquent simultanément le défenseur, l'un est armé d'un couteau l'autre d'un bâton, le défenseur est sans arme (durée : 1 mn)
défense contre menace à l'arme de poing : de face au visage, au corps (x3) et de dos à l'arrière du crâne, dans le dos (x3)
de côté devant le bras, à l'arrière du bras (x3)
3 °) Épreuve combat avec ou sans arme
les coups sont portés, toutefois quelques règles de sécurité sont à respecter :
si un combattant est durement touché, l'enchaînement qui suit doit être léger ou stoppé suivant le degré de dureté
si un combattant a l'occasion de donner un coup de tête, celui-ci doit être simulé
si un combattant a l'occasion de toucher des endroits non-protégés comme les cervicales, le coup doit être simulé
si un combattant est touché à la coquille, celui-ci doit faire un pas ou deux de côté pour signifier au minimum l'avantage qu'aurait pris son adversaire
Les candidats ne sont pas jugés au nombre de points mais sur leur attitude générale, et non en fonction du gagnant ou du perdant. Ils ne doivent pas se dérober mais faire preuve de courage, de détermination, de sang-froid, de technique et de respect du partenaire.

défenses et ripostes contre un coup de poing ou pied non connu à l'avance (x5). Plusieurs règles s'imposent : ne pas reculer sur l'attaque, défense/contre simultanés dans la mesure du possible, réaction en contre-attaque même si on est touché, après la défense et la contre-attaque aucun mouvement ne doit être inutile dans les enchaînements suivants.
Branches de Krav Maga (dérivés et origines)

Hommage a Lhasa de Sela :artiste d'exception




AFP/ATTILA KISBENEDEK
Lhasa de Sela est morte à son domicile de Montréal le 1er janvier peu avant minuit.
Objet d'une affection particulière des milieux musicaux et des fans, fraternelle et nomade, la chanteuse américano-mexicaine Lhasa de Sela est morte, le 1er janvier, à son domicile de Montréal, des suites d'un cancer du sein. Elle était âgée de 37 ans.

Le Monde.frLa chanteuse Lhasa est morte
Née le 27 septembre 1972 à Big Indian, dans l'Etat de New York, Lhasa tenait son prénom de sa mère, américaine, en référence à la capitale du Tibet, et son nom, ainsi que la langue espagnole dans laquelle elle chantait, de son père mexicain. Ainsi Lhasa réconciliait-elle le bouddhisme du Toit du monde et les catéchumènes du Yucatan. Venue à la musique par le Québec, où elle s'était installée, elle conquit Montréal avec La Llorona, paru en 1997, ce qui lui permit de venir représenter le Québec au Printemps de Bourges la même année, section Découvertes, puis d'intégrer le label français Tôt ou Tard.

Cette enfant de la balle (une vie itinérante, neuf frères et soeurs, dont une soeur trapéziste, une autre funambule, une troisième acrobate de cirque) qui chantait dans les bars de San Francisco à l'âge de 13 ans, avait conquis les coeurs avec un album latin, aux sonorités quelque peu âpres, réalisé avec le guitariste québécois Yves Desrosiers, et riche de chansons incontournables, tel El Desierto, un tube rude comme une pomme de terre gelée, sombre et enluminé comme la cathédrale de Mexico. Elle y reprenait La Llorona (la "pleureuse", inspirée de Cihuacoalt, l'épouse de Quetzalcoatl, le Serpent à plumes des Aztèques), chanson traditionnelle mexicaine rendue célèbre par l'égérie mexicaine de Pedro Almodovar, Chavela Vargas.

Là où Vargas, et toute une dynastie de chanteuses mexicaines, pleurait le coeur dans la gorge, Lhasa ajoutait de la country, une certaine dose d'hystérie rock, et développait une voix peu commune, barrée par la respiration et des cassures volontaires. Derrière cet édifice touchant parce que fragile, Yves Desrosiers, ex-comparse du rocker québécois Jean Leloup, avait placé un tamis de banjo, de caisses claires, d'accordéon, de scie musicale, guitare hawaïenne, violoncelle, placé à la manière klezmer ou pan-bulgare.

Les textes de Lhasa, écrits en espagnol, avaient du nerf, de la graine de passion. Après le succès de La Llorona, elle s'était installée à Marseille pendant plus de deux ans pour préparer son deuxième album, The Living Road, lancé à Montréal en 2003, interprété cette fois en espagnol, en français et en anglais, et toujours teinté de ses origines bigarrées - du gospel à la ranchera.

En 2009, était paru un troisième album, Lhasa, pour lequel une tournée européenne était prévue à l'automne 2009. Mais, en raison de problèmes de santé, elle avait dû l'interrompre en mai après deux concerts en Islande et après avoir présenté son nouvel album au Théâtre Corona, à Montréal, et aux Bouffes du Nord, à Paris. Elle travaillait à un quatrième disque où elle voulait interpréter des chansons des Chiliens Victor Jara et Violeta Parra.

Lhasa avait notamment collaboré avec des artistes tels qu'Arthur H, Patrick Watson et les Tindersticks. En 2005, elle avait été sacrée meilleure artiste des Amériques aux Awards for World Music de la BBC. La Llorona, The Living Road et Lhasa se sont vendus à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde.



Véronique Mortaigne

« Areva ne fera pas la loi au Niger » : expo à la MJC


Ouest-france.fr
vendredi 22 janvier 2010
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Visible jusqu'à dimanche à la MJC, le réseau « Sortir du nucléaire » met en avant une exposition prêtée par l'association Tchinaghen, intitulée « Areva ne fera pas la loi au Niger ». Depuis 40 ans, la société Areva exploite les mines uranifères au Niger à moindre coût et au détriment des populations locales. En 2007, 139 permis de recherche d'uranium ont été octroyés par le gouvernement nigérien, laissant la porte ouverte à une catastrophe sanitaire, humanitaire et environnementale.

À travers des panneaux d'affichage, la sécurité des travailleurs, la pollution des eaux, la vie des Touaregs, l'élevage menacé, le nucléaire, la morbidité dans les villes minières montrent un sujet sensible qui vise à défendre les Touaregs. « La production d'une tonne d'uranium nécessite 9,7 tonnes d'équivalents en pétrole, souligne Jan Vantorhoudt. En France, tous nos combustibles viennent de l'étranger et 40 % d'uranium vient du Niger. » En continuité, l'association Tchinaghen projette samedi 30 janvier, à la Halle de la MJC, un film sur l'uranium suivi d'une soirée débat. Intervenants : Didier Anger, ancien député européen ; Annie Leguevel, membre de Tchinaghen et Mickaël Marie, trésorier national des Verts.

Horaires d'ouverture : ce vendredi et samedi de 15 h à 19 h et dimanche de 15 h à 18 h.

samedi 23 janvier 2010

A.B. Cissé se positionne pour la Primature


NDLR:S'il met fin au bourbier nigerien pourquoi pas ??ça finit par lasser toutes ses repetitions!!
A.B. Cissé se positionne pour la Primature
Écrit par LE TEMOIN du 21 au 27 janvier 2010
Samedi, 23 Janvier 2010 15:21
L’ancien Premier ministre Amadou Boubacar Cissé est un homme de compromis, c’est connu. Certains étaient même étonnés de le trouver aux côtés de ceux qui ont fait de l’activisme politique un gagne-pain pour exiger le retour à la 5ème République. Quelque chose qui, de toute évidence, est impossible. C’est certainement son sens de la mesure et du consensus qui a fait de lui le chef de la délégation de la CFDR aux négociations inter- Nigériens. Après avoir observé et s’être entretenus à maintes reprises avec lui, beaucoup d’intervenants extérieurs intéressés à une sortie de crise au Niger auraient ouvertement ou à mots couverts émit le voeu de voir Cissé occuper le fauteuil de Premier ministre de transition en cas d’accord.

Et même sans accord estiment d’autres. Et apparemment, l’idée fait son petit bonhomme de chemin. Aussi bien dans le milieu du pouvoir que celui de l’opposition, on s’accorde à dire que Amadou Boubacar Cissé serait l’homme idéal pour diriger un gouvernement de transition. Certains chuchotent même qu’il en sera ainsi en cas d’accord. D’autres sources, généralement au fait de ce qui se trame dans les salons, avancent même que certaines forces travaillent aussi bien auprès du Président de la République qu’auprès de Cissé pour que celui soit Premier ministre quelle que soit l’issue des négociations. Cette information, même si elle n’est pas encore vérifiée auprès d’autres sources plus informées, beaucoup d’observateurs n’ont pas manqué de faire remarquer que Cissé se prépare à cette éventualité. Mais pour cela, en plus de l’incompréhension de ses amis de la CFDR, il va falloir, avec les ambitions de plus en plus clairement afficher du Premier ministre actuel, qu’il lui passe dessus.

Nigeria : Jos, la ville fantôme panse ses plaies et enterre ses morts


Après les violences ...
samedi 23 janvier 2010
par Ayida MAÏGA, © AfriSCOOP


Nigeria : Jos, la ville fantôme panse ses plaies et enterre ses morts
Nigeria : après les violences interreligieuses

(AfriSCOOP) — Maisons complètement détruites ou aux portes éventrées, rues désertes mais jonchées de cadavres ramassés par des secours sous le regard de la forte présence militaire, la ville de Jos au Nigeria n’est que l’ombre d’elle-même. Et pour cause, la capitale de l’Etat central du Plateau et ses environs sortent à peine de quatre jours de violences inouïes entre musulmans et chrétiens.



Les habitants de Jos n’en finissent pas de compter et de pleurer leurs morts. Pris d’une subite folie meurtrière, chrétiens et musulmans se sont lancés dans quatre jours d’affrontements aveugles. Au nom de Dieu ou Allah (selon la croyance religieuse).

Dans la ville d’un demi-million d’âmes, le désastre est vivace. La désolation et la mort sont touchables. Plusieurs cadavres jonchent les rues en attendant d’être ramassés par les secours volontaires. Une femme sanglote dans le coin d’une maison. Inconsolable ! La cinquantaine dépassée, elle vient de perdre Issa, son fils unique dans ces violences.

« Il sonnait environ 15 heures, le mardi quand des jeunes armés de fusils, de gourdins et de machettes ont attaqué notre maison. Ils ont commencé par tout casser. Nous étions seuls et mon fils est sorti pour les calmer. L’un d’eux lui a alors tiré dessus avant qu’il n’ouvre la bouche. Les autres se sont jetés sur lui et ont commencé par frapper son corps déjà inerte », raconte-t-elle.

De ces genres de récits, les habitants de Jos en ont plusieurs. Les uns plus macabres que les autres. Selon le comité international de la Croix rouge, au moins 160 ont péri dans ces violences aux origines encore indéterminées. « Au cours des violents affrontements et dans les heures qui ont suivi, les équipes de la Croix-Rouge nigériane ont prodigué les premiers soins à plus de 250 personnes blessées à la machette ou par arme à feu, souffrant d’hématomes ou de fractures, et a évacué 150 victimes vers les hôpitaux », a déclaré Umar Mairiga, un responsable de la Croix-Rouge nigériane.

Mais, des sources religieuse et paramédicale estiment qu’elles ont fait près de 300 morts alors que le gouvernement n’a donné aucun chiffre officiel. Samedi, les confrères de l’Afp ont annoncé la découverte de puits bourrés de cadavres dans le village Kuru Karama, situé à 30 km de Jos. Des milliers de militaires patrouillent dans cette ville et dans ses environs. A la faveur de l’allègement du couvre-feu ramené désormais de 17H00 à 10H00 du matin, certains habitants sortent pour s’approvisionner.

Don d’équipements militaires de la France à la Mauritanie et au Mali

AfriSCOOP
samedi 23 janvier 2010


Don d’équipements militaires de la France à la Mauritanie et au Mali


Une vingtaine de chars et véhicules légers constituant un don de la France à la Mauritanie et au Mali, ont été débarqués discrètement au port de Nouakchott, en fin de semaine, apprend-on de sources sécuritaires.

Selon des sources militaires, ce matériel représente une aide de la France pour les deux pays dans le cadre de l’appui apporté à leurs efforts déployés pour la lutte antiterroriste, notamment en zone sahélo-saharienne.

Ces mêmes sources ont précisé que les chars destinés au Mali ont été acheminé s par voie terrestre vers ce pays et que la Mauritanie a bénéficié de véhicules de combat et d’équipements d’ observation de nuit.

Par ailleurs, l’organe de presse de l’armée, "Akhbar Eljeich", a indiqué que l’armée mauritanienne a réceptionné "une dizaine de véhicules" comme don de la coopération militaire française à l’ armée mauritanienne.

Cette aide intervient après la visite de travail que le chef d’état-major des armées françaises, le général Jean-Louis Gorgelin, avait effectué en octobre dernier en Mauritanie. (Xinhua)

Aminatou Haïder détruit les arguments de Rabat


NDLR:Maroc le roi de la desillusion?
Etranger (Samedi 23 Janvier 2010)
LIBERTE,Quotidien


Elle réfute l’image d’un Maroc respectant les droits de l’homme
Aminatou Haïder détruit les arguments de Rabat
Par : Merzak Tigrine

Le Maroc “veut vendre l'image qu'il a changé, mais ça n'est pas le cas”, a affirmé la militante sahraouie des droits de l’homme, assurant qu’au contraire, la répression et la violence sont toujours les arguments des autorités marocaines pour faire taire les voix appelant à la liberté.

De Madrid, où elle séjourne pour subir un bilan médical général, après la grève de la faim de 32 jours qu'elle a observée à l'aéroport de Lanzarote (Canaries) pour dénoncer son expulsion illégale de la capitale sahraouie occupée El-Ayoune, en novembre dernier, par les autorités marocaines, Aminatou Haïdar a dénoncé la violation des droits de l’homme par le Maroc. Nullement impressionnée par les menaces marocaines contre sa personne, la militante sahraouie n’y est pas allée de main morte pour contester les assertions de Rabat quant à une amélioration des droits de l’homme. Dans une interview publiée par l'agence de presse espagnole (ACN), elle soutient que “le Maroc veut vendre l'image qu'il a changée et qu'il respecte les droits humains, mais ça n'est pas le cas”. Pour justifier ses déclarations, Aminatou Haïdar indique que “la répression et la violence se poursuivent, le gouvernement marocain a retiré les documents à une douzaine de militants pour les empêcher de quitter le territoire et impose des conditions très difficiles” à plusieurs dizaines de détenus, menacés de la peine de mort, à la prison de Salé. Elle estime que l'Espagne, qui assure actuellement la présidence de l'Union européenne, “doit faire pression sur le Maroc pour le respect des droits du peuple sahraoui”, parce que “le Maroc réprime ainsi les voix libres qui favorisent l'indépendance du peuple sahraoui”. Quant à sa situation personnelle, Aminatou Haïdar confirme que depuis son retour à El-Ayoune le 17 décembre dernier, elle se trouve en “pratiquement résidence surveillée et que des dizaines de policiers stationnent autour de sa maison et harcèlent ceux qui veulent lui rendre visite”. Ces affirmations sont corroborées par le rapport 2010 de l’ONG internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), qui a dénoncé la poursuite par le Maroc de sa “politique répressive” contre les Sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental. Dans ce document diffusé sur son site internet, l'organisation internationale a condamné la poursuite des violations par les autorités marocaines des droits de l’homme dans les territoires occupés du Sahara occidental. Il y est notamment souligné que “le gouvernement marocain, aidé par des tribunaux complaisants, a utilisé une législation répressive pour punir et emprisonner des Sahraouis qui réclament pacifiquement l'indépendance de leur pays”. Human Rights Watch révèle par ailleurs que de nombreux Sahraouis ont été emprisonnés en raison de leurs revendications pacifiques en faveur de l'autodétermination du peuple sahraoui, tout en insistant sur la multiplication des restrictions du droit de voyager contre les Sahraouis. Ainsi, Rabat s’attelle à montrer une image des droits de l’homme, qui est loin de la réalité, comme le confirment les déclarations d’Aminatou Haïdar et le rapport 2010 de Human Rights Watch.

Le mystère de la disparition de l'ancien ministre Charles Massi

NDLR: Zones de non droit entre les deux roitelets de la Françafrique:Bozizé et Deby
République centrafricaine
La famille et le parti de l'ancien ministre d'Etat centrafricain, devenu chef rebelle, affirment que Charles Massi a été arrêté au mois de décembre dernier et torturé à mort. Le gouvernement centrafricain est sorti de son silence, jeudi 21 janvier 2010, démentant formellement ces accusations.

Charles Massi aurait été fait prisonnier dans la zone des 3 frontières Centrafrique-Tchad-Cameroun entre le 17 et le 19 décembre 2009.
Carte : RFI
RFI Actualité

La Libye relance les discussions pour l'achat de Rafale et d'autres armements

La Libye relance les discussions pour l'achat de Rafale et d'autres armements
[ 22/01/10 ]
Les Echos.fr

Deux ans après la visite controversée du colonel Kadhafi à Paris, la Libye va-t-elle enfin concrétiser son intérêt pour plusieurs armements français, dont le Rafale de Dassault ? C'est ce qu'on espère dans les milieux industriels, alors qu'une délégation militaire de haut rang est actuellement en France. Après avoir été reçue à l'Elysée, cette délégation conduite par le responsable des achats militaires a demandé aux sociétés concernées d'actualiser leurs offres, signe - selon l'une d'entre elles -d'une relance du dossier. « Ca avance vite même si ce n'est pas particuièrement lié à la visite de la délégation », ajoute une autre.

Quand il avait rencontré Nicolas Sarkozy fin 2007, le guide de la révolution libyenne avait décidé d'ouvrir des négociations exclu sives de six mois portant sur l'acquisition de 14 exemplaires de l'avion de combat de Dassault, de 8 hélicoptères de combat Tigre et de différents types de blindés. Mais, depuis, rien n'a été signé, et les critiques n'ont pas manqué d'accuser le président français d'avoir crié victoire trop vite. De source proche de l'Etat, on préfère ne pas s'emballer. « Nous avons toujours maintenu des contacts, et nous avons discuté de plusieurs sujets, dont le Rafale, avec la délégation. Mais tous les obstacles ne sont pas encore levés pour une annonce », relativise-t-on.

ALAIN RUELLO, Les Echos

EDF et Areva ont deux semaines pour s'entendre sur l'uranium

NDLR: Et le Niger dans tout ça ,et les terres Touaregs de l'Aïr????

Publié le 20/01/2010 à 19:37 Reuters


La présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et le président d'EDF Henri Proglio à la sortie de l'Hôtel Matignon. EDF et Areva, dont les dirigeants ont été reçus mercredi par François Fillon, ont prévu de régler d'ici à deux semaines le différend qui les oppose sur le traitement de l'uranium utilisé dans les centrales nucléaires de l'électricien. /Photo prise le 20 janvier 2010/REUTERS/Benoît Tessier

EDF et Areva, dont les dirigeants ont été reçus mercredi par François Fillon, ont prévu de régler d'ici à deux semaines le différend qui les oppose sur le traitement de l'uranium utilisé dans les centrales nucléaires de l'électricien.

Areva a en outre annoncé la reprise du transport des combustibles usés issus des centrales nucléaires d'EDF vers son site de La Hague (Manche), suspendus début janvier faute d'un accord entre les deux groupes pour 2010.

"Les deux entreprises sont également convenues de préciser d'ici deux semaines les conditions d'application de l'accord-cadre du 19 décembre 2008 fixant les principes de coopération de long terme pour les opérations de traitement-recyclage et la fabrication du combustible retraité", a précisé Matignon dans un communiqué.

Dans l'entourage du Premier ministre, on avait auparavant indiqué que François Fillon ferait savoir au président d'EDF Henri Proglio et à la présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, que leurs deux groupes devaient être des partenaires et non des concurrents.

Selon le communiqué de Matignon, le chef du gouvernement a "rappelé le rôle de l'Etat dans la filière nucléaire".

La réunion des numéros un d'EDF et d'Areva, d'une trentaine de minutes, a eu lieu dans un contexte tendu entre les deux groupes après l'échec de la vente de centrales nucléaires à Abou Dhabi, renforcé par leur différend sur le traitement de l'uranium.

La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, et le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, assistaient eux aussi à la rencontre. Aucun des participants à la réunion n'a souhaité répondre aux questions de la presse.

"CONDITIONS ÉCONOMIQUES ÉQUILIBRÉES"

Le sort de l'usine d'enrichissement d'uranium Eurodif d'Areva au Tricastin (Drôme) est également une source de désaccord entre l'électricien public et le groupe nucléaire.

Ce dernier pensait en effet pouvoir compter sur les commandes d'EDF pour 2011 et 2012, les deux dernières années d'activité du site avant l'entrée en service du site Georges-Besse II, mais l'électricien public s'est tourné vers le russe Tenex et l'européen Urenco et 500 emplois sont menacés chez Eurodif, selon Areva.

"Concernant l'enrichissement du combustible, les deux entreprises définiront d'ici deux semaines les conditions dans lesquelles EDF poursuivra son approvisionnement auprès du site du Tricastin à Pierrelatte (Drôme) dans des conditions économiques équilibrées pour les deux entreprises", selon le communiqué publié par Matignon mercredi.

Le nouveau P-DG d'EDF avait par ailleurs récemment fait part dans la presse de sa volonté de réorganiser la filière nucléaire française, s'attirant une mise au point du gouvernement lui demandant de se concentrer sur son entreprise.

La patronne d'Areva a de son côté mis en cause EDF dans le récent échec du consortium français candidat à un appel d'offres pour des centrales nucléaires aux Emirats arabes unis en laissant entendre que l'électricien public français, alors dirigé par Pierre Gadonneix, s'était joint trop tardivement au groupement tricolore.

François Roussely, un ancien P-DG d'EDF, a en outre été chargé par le gouvernement de lui faire des recommandations sur la réorganisation de la filière nucléaire française.

Benjamin Mallet, Sophie Louet, Yann Le Guernigou édité par Dominique Rodriguez et Jean-Michel Bélot

Côte d’Ivoire-Algérie : Les Fennecs diminués mais confiants


Côte d’Ivoire-Algérie : Les Fennecs diminués mais confiants
samedi 23 janvier 2010


La sélection algérienne rallie l’enclave du Cabinda, ce matin. Avant d’aller défier les Eléphants de Côte d’Ivoire sur «leurs installations», le sélectionneur Rabah Saadane et ses hommes n’ont pas résigné à l’effort. Depuis leur qualification pour les quarts de finale, les coéquipiers d’Antar Yahiya, qui effectue son retour dans l’équipe, restent confiants. «Nous avons travaillé dans de bonnes conditions ici à Luanda. C’est avec beaucoup d’espoir que nous partons affronter la Côte d’Ivoire», lance Nadir Belhadj, le défenseur de Portsmouth. Le coéquipier d’Aruna Dindané compte sur une équipe compacte, solidaire pour venir à bout de la Côte d’Ivoire. «Nous avons pour nous la solidarité. Tout le monde joue ensemble pour l’équipe. Nous allons miser sur notre collectif pour sortir de ce match qui ne sera pas du tout facile pour nous», ajoute-il. Du côté du sélectionneur, le mot d’ordre est clair : jouer sans complexe devant une sélection constellée de vedettes. «Si nous avons réussi devant le Mali qui est constitué de grandes vedettes, je crois que nous pouvons réussir la même chose face à la Côte d’Ivoire. C’est à nous de croire en notre force collective», fait remarquer Rabah Saadane. Toutefois, la sélection des Renards du Désert devra compter sur l’absence de certains éléments clés. Des absences que déplore Rabah Saadane.

Chaouchi, Saïfi et Meghni absents
Pour affronter la Côte d’Ivoire, l’Algérie pourrait être handicapée au niveau de tous les compartiments de son jeu. Dans les buts, le numéro 1 au poste manquera, sans nul doute, à l’appel. Chaouchi, depuis la qualification, n’est pas au mieux de sa forme. Il souffre d’une douleur au genou. Un mal qui, à priori, le disqualifie du quart de finale contre la Côte d’Ivoire puisqu’il ne sait pas entraîner depuis trois jours. «Le genou me fait vraiment souffrir. Je pense que je vais arrêter pendant un mois après cette compétition et prendre le temps de me soigner dans la perspective de la Coupe du monde», semble se résigner Chaouchi. Toutefois, il sera remplacé par Zemmamouche. Appelé en dernier ressort, ce dernier espère valablement remplacer son coéquipier pour offrir la victoire à l’Algérie. Outre le portier, les Fennecs devront se passer des services de Meghni au milieu de terrain. Milieu offensif très technique, il traîne encore une béquille prise contre l’Angola lors du dernier match du groupe A (0-0). C’est également le cas de Rafik Saïfi. L’attaquant le plus expérimenté de la sélection algérienne ne sera pas de la partie au stade de Cabinda, si on se fie au staff médical dont les conclusions sur la santé de l’ex-lorientais relayées par le sélectionneur national. «Pour le moment, je ne suis pas en mesure de vous dire si Saïfi sera de la partie. Ce dont je suis sûr, c’est qu’il est forfait», déplore-t-il. Mais ces absences ne sauront affecter la sélection algérienne. Une équipe très confiante qui a peaufiné la stratégie de la prise de la Côte d’Ivoire au stade Coqueiros. «Nous sommes des soldats que l’Algérie a envoyés en mission et nous devons la réussir malgré des défections aussi importantes», conclut Yebda.

Une équipe complète, dont doit se méfier la Côte d’Ivoire, qui n’a de force que ses individualités. Face à une sélection algérienne qui joue en équipe, la tâche ne sera pas du tout aisée. Alors prudence ! Car la CAN ne doit pas s’arrêter à ce stade de la compétition pour les Eléphants de Côte d’Ivoire, supers favoris, aux yeux des observateurs.

OG

HUIT CAS DE GRIPPE A H1N1 AU MALI : Le Sutsas alerte les autorités sénégalaises

NDLR:Faudrait bien écoulé les provisions de la France de vaccins AH1N1 quelque part!!
HUIT CAS DE GRIPPE A H1N1 AU MALI : Le Sutsas alerte les autorités sénégalaises
Quotidien Le Soleil

Les membres de la convergence Sutsas/Sas étaient en conférence de presse, ce vendredi à Dakar, pour faire le point sur les accords avec le gouvernement, mais aussi sur la grippe AH1N1, dont huit cas sont apparus au Mali, un pays frontalier du Sénégal. Ils ont également annoncé une collecte de médicaments et de vêtements au profit des sinistrés de Haïti.

Le ministère de la Santé du Mali a identifié huit cas de grippe A H1N1 et l’a notifié à l’Oms. L’information a été donnée par la convergence Sutsas/Sas qui a invité le gouvernement du Sénégal à renforcer les mesures de prévention au niveau des frontières.

« C’est le moment de mettre en alerte les populations, de former et de recycler tous les techniciens qui doivent faire face à cette pandémie », a suggéré le Secrétaire général du Sas, Saliou Faye Daff, qui a fait savoir que les travailleurs de la Santé et de l’Action sociale sont décidés à faire face à la maladie avec ou sans moyens.

Selon le Secrétaire général-adjoint du Sutsas : « si une pandémie de ce genre apparaît dans un pays comme le nôtre, ce sont 40% du personnel de la Santé qui seront contaminés directement. Donc, les autorités sanitaires doivent prendre des mesures les protégeant ». L’autre point examiné par les syndicalistes porte sur la matérialisation des récents accords pour lesquels une commission technique est à pied d’œuvre. Les syndicalistes ont annoncé, au cours de cette rencontre avec la presse, avoir remis aux 179 agents de l’ex-Cto, leurs numéros de matricule dans la Fonction publique leur permettant de percevoir leurs salaires à la fin de ce mois. Quant aux agents de l’ex-Pdis, le quota de 858 a été confirmé pour cette année dans la Fonction publique comme convenu, ont-ils fait savoir. L’érection de certains centres de Santé en hôpitaux de Type1 et la dette des hôpitaux ont aussi été évoquées. Pour la dette des hôpitaux, Mballo Dia Thiam a indiqué qu’un engagement a été pris pour son paiement, mais les critères d’allocution de subvention et des fonds de dotation n’ont pas été revus.

La Convergence Sutsas/Sas envisage de lancer une campagne de collecte de médicaments et de vêtements au profit des sinistrés de Haïti. Selon les syndicalistes, un million de Haïtiens ont besoin de services sociaux de base, car toutes les structures sanitaires ont été détruites par le séisme.


Eugène KALY et Maké DANGNOKHO

vendredi 22 janvier 2010

AUX AMIS DU NIGER,AUX AMOUREUX DU DESERT


Vendredi 22 janvier 2010

Agadez/NIGER


Une situation d’insécurité qui a duré plus deux ans vous a privé de notre pays, de vos amis et de votre désert. Aujourd’hui, la paix est de retour, la page définitivement tournée et l’ambition de chacun de nous est de retrouver une vie normale, une activité normale.
Comme on a coutume de le dire :
Il y a un temps pour tout sous le soleil :
Un temps pour démolir, un temps pour bâtir
Un temps pour déchirer, un temps pour coudre
Un temps pour haïr, un temps pour aimer.
C’est précisément notre cas aujourd’hui où le temps est à la reconstruction et à la consolidation de la paix.
La semaine passée, Maurice FREUND PDG du point Afrique s’adressait à ses lecteurs dans un courrier émouvant (voir site point Afrique), un engagement personnel qui force notre admiration et notre gratitude.
Le 31 Janvier prochain, un 737 en provenance de l’Europe se posera à Agadez avec à son bord quelques amis pressés de retrouver notre pays, pressés de retrouver Agadez et tout ce qu’elle a d’accueillant et de magique.
Même si les séquelles des terribles inondations de septembre 2009 restent très perceptibles, elles n’entament en rien l’hospitalité légendaire que vous avez toujours connue chez nous.
En septembre dernier, la population d’Agadez a décidé en toute responsabilité de relancer la 7ème édition du festival de l’Aïr. Une démarche hautement courageuse dont le but est de mettre un trait sur la période cauchemardesque du conflit. Par ce geste, elles entendent redonner goût à la vie et montrer à la face du monde que notre pays est bien fréquentable.
Aucun moyen, aucune énergie ne seront ménagés pour la réussite de cet événement à l’occasion duquel nous souhaitons votre présence.
Le phénomène d’insécurité est un cercle vicieux, un serpent qui se mort la queue. Le développement du tourisme participe significativement à la création du travail et à la lutte contre l’oisiveté, premier responsable du banditisme et autres trafics mafieux. Le résultat d’une démarche contraire est donc bien évident.
C’est pourquoi, en nous adressant au monde associatif qui nous a toujours soutenu, aux tours opérateurs et à tous ceux qui ont voyagé chez nous, nous soulignons que leur présence chez nous est un acte militant, un témoignage tangible de solidarité à notre égard.

Pour notre part, nous leur garantissons que rien ne sera laissé au hasard pour la réussite de leur séjour.

Issouf Ag MAHA