Motion de soutien d’une Femme Azawadienne Refugiée à
l’ Endroit de ses frères Azawadiens.
Nous femmes de la communauté Azawadienne refugiées, saisissons l’occasion de cet auguste assemblé pour vous apporter notre salut fraternel et militant. Nous saluons par la même nos pères précurseurs des premières revendications et premiers soulèvements, nous nous inclinons devant les martyrs tombés pour la noble cause de l’Azawad.
Nous les femmes voudrions par cette occasion remercier une personne qui a entrepris des actions malgré toutes les adversités que notre peuple à endurer, nous saluons et remercions notre père a tous, l’Amenokal Intalla, que Dieu tout puissant lui accorde longue vie et le garde parmi nous pour qu’il nous serve de repère et de guide dans notre noble lutte.
Notre salut et nos encouragements en direction de toutes les forces vives de l’Azawad : Femmes, Jeunes, Combattants et tous militants, pour leur présence indéfectible dans la lutte pour la restauration de notre dignité, la lutte est longue, pénible car les ennemies de notre cause nombreux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Nous femmes de l’Azawad avons amèrement constaté les dégâts physiques, et moraux causés par le manque d’union ce malgré un objectif que nous voulons unique.
Nous vos sœurs, vos filles, vos mères et les mères de vos enfants, sommes au début et à la fin du combat pour le retour de la dignité. Nous sommes les premières à sentir au plus profond de nous-mêmes toutes les blessures occasionnées par votre désunion et par la perte des repères qui devraient nous guider vers l’atteinte de notre objectif, Aucune action salutaire, aucun résultat enviable ne sera atteint tant que vous ne constitueriez pas une force unique et unie.
Nous les femmes nous vous exhortons pour l’amour de nous-mêmes, pour ce lait maternel que vous avez tété dans les conditions les plus austères tant géographiques que politiques de rester unis face aux dangereux et incessants appels de ceux qui n’ont eu pour nous que haine et manque de respect. Un adage bien de chez nous dit : « Ofa ellel id odjan izaf, id odjan ikchaf », pour dire que seul l’honneur couvrira notre nudité.
Jusqu’à quand ces divergences ?
Jusqu’à quand ces divisions ?
Jusqu’à quand les considérations tribales, ethniques et familiales ?
Jusqu’à quand des souffrances, des pertes ?
Arrêtons nous vous prions et unissons-nous.
Nos ennemies savent que, unis rien ne nous résistera, notre bravoure, notre hardiesse et notre belligérance est célèbre. Pourquoi croyez-vous que la politique de diviser pour mieux régner est d’actualité depuis tant d’années ?
Nous sommes devenus nos propres ennemies, nos propres détracteurs, nous sommes aujourd’hui la risée de tous. Et cet état de fait nous enlève notre crédibilité plus qu’autre chose.
Nous femmes somme prêtes à supporter toutes les difficultés, toutes les restrictions, nous sommes prêtes a affronté la soif, la faim, la précarité, l’exil, la mort s’il le faut ; si cela peut pout vous encourager à redynamiser la lutte pour l’atteinte de notre principal objectif : la liberté.
Le 6 Avril 2012, nous avons espéré la fin de nos souffrances, enfin nous contrôlions tout Azawad, nos hommes étaient déployés partout dans nos trois régions, nous étions heureuses.
Nous pensions nos cœurs enfin apaisés, mais ce fut malheureusement le début de nos vrais souffrances, nous avons perdus nos frères, nos fils, nos pères. Nous avons perdu le contrôle de notre pays. Nous avons perdu notre union légendaire, et nous avons perdu la crainte et le respect qu’avait pour nous le monde extérieur : nous avons tout perdu (awa nomel koul etfa).
Il est vrai que deux ans ne constituent qu’une minime portion de temps dans la vie d’un peuple, aussi l’espoir est encore permis.
Les peuples sont éternels, et les luttes devraient être plus longues, chers militants et combattants armés vous de courage et de patience et continuons la lutte.
Faisons en sorte que nos peines ne soient pas veines, soyons unis, soyons solidaires, faisons face à l’ennemie comme un seul homme, mettons fin à nos cassures, à nos divergences.
Vos sœurs, vos filles, vos mères et les mères de vos enfants vous regardent, séchez nos larmes, les larmes de colère et de frustration.
Que Dieu vous ouvre des lendemains meilleurs, qu’Il vous éclair pour que vous ne perdiez pas le chemin lumineux de la dignité et de la liberté pour un Azawad libre et uni. AMIN YARABI.
Walet MOHAMED
l’ Endroit de ses frères Azawadiens.
Nous femmes de la communauté Azawadienne refugiées, saisissons l’occasion de cet auguste assemblé pour vous apporter notre salut fraternel et militant. Nous saluons par la même nos pères précurseurs des premières revendications et premiers soulèvements, nous nous inclinons devant les martyrs tombés pour la noble cause de l’Azawad.
Nous les femmes voudrions par cette occasion remercier une personne qui a entrepris des actions malgré toutes les adversités que notre peuple à endurer, nous saluons et remercions notre père a tous, l’Amenokal Intalla, que Dieu tout puissant lui accorde longue vie et le garde parmi nous pour qu’il nous serve de repère et de guide dans notre noble lutte.
Notre salut et nos encouragements en direction de toutes les forces vives de l’Azawad : Femmes, Jeunes, Combattants et tous militants, pour leur présence indéfectible dans la lutte pour la restauration de notre dignité, la lutte est longue, pénible car les ennemies de notre cause nombreux tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Nous femmes de l’Azawad avons amèrement constaté les dégâts physiques, et moraux causés par le manque d’union ce malgré un objectif que nous voulons unique.
Nous vos sœurs, vos filles, vos mères et les mères de vos enfants, sommes au début et à la fin du combat pour le retour de la dignité. Nous sommes les premières à sentir au plus profond de nous-mêmes toutes les blessures occasionnées par votre désunion et par la perte des repères qui devraient nous guider vers l’atteinte de notre objectif, Aucune action salutaire, aucun résultat enviable ne sera atteint tant que vous ne constitueriez pas une force unique et unie.
Nous les femmes nous vous exhortons pour l’amour de nous-mêmes, pour ce lait maternel que vous avez tété dans les conditions les plus austères tant géographiques que politiques de rester unis face aux dangereux et incessants appels de ceux qui n’ont eu pour nous que haine et manque de respect. Un adage bien de chez nous dit : « Ofa ellel id odjan izaf, id odjan ikchaf », pour dire que seul l’honneur couvrira notre nudité.
Jusqu’à quand ces divergences ?
Jusqu’à quand ces divisions ?
Jusqu’à quand les considérations tribales, ethniques et familiales ?
Jusqu’à quand des souffrances, des pertes ?
Arrêtons nous vous prions et unissons-nous.
Nos ennemies savent que, unis rien ne nous résistera, notre bravoure, notre hardiesse et notre belligérance est célèbre. Pourquoi croyez-vous que la politique de diviser pour mieux régner est d’actualité depuis tant d’années ?
Nous sommes devenus nos propres ennemies, nos propres détracteurs, nous sommes aujourd’hui la risée de tous. Et cet état de fait nous enlève notre crédibilité plus qu’autre chose.
Nous femmes somme prêtes à supporter toutes les difficultés, toutes les restrictions, nous sommes prêtes a affronté la soif, la faim, la précarité, l’exil, la mort s’il le faut ; si cela peut pout vous encourager à redynamiser la lutte pour l’atteinte de notre principal objectif : la liberté.
Le 6 Avril 2012, nous avons espéré la fin de nos souffrances, enfin nous contrôlions tout Azawad, nos hommes étaient déployés partout dans nos trois régions, nous étions heureuses.
Nous pensions nos cœurs enfin apaisés, mais ce fut malheureusement le début de nos vrais souffrances, nous avons perdus nos frères, nos fils, nos pères. Nous avons perdu le contrôle de notre pays. Nous avons perdu notre union légendaire, et nous avons perdu la crainte et le respect qu’avait pour nous le monde extérieur : nous avons tout perdu (awa nomel koul etfa).
Il est vrai que deux ans ne constituent qu’une minime portion de temps dans la vie d’un peuple, aussi l’espoir est encore permis.
Les peuples sont éternels, et les luttes devraient être plus longues, chers militants et combattants armés vous de courage et de patience et continuons la lutte.
Faisons en sorte que nos peines ne soient pas veines, soyons unis, soyons solidaires, faisons face à l’ennemie comme un seul homme, mettons fin à nos cassures, à nos divergences.
Vos sœurs, vos filles, vos mères et les mères de vos enfants vous regardent, séchez nos larmes, les larmes de colère et de frustration.
Que Dieu vous ouvre des lendemains meilleurs, qu’Il vous éclair pour que vous ne perdiez pas le chemin lumineux de la dignité et de la liberté pour un Azawad libre et uni. AMIN YARABI.
Walet MOHAMED
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