samedi 8 juin 2013

Ouagadougou: les négociations entre Bamako et les groupes du nord du Mali sous le signe de l’espoir

MALI / BURKINA FASO - 
Article publié le : samedi 08 juin 2013 à 19:31 - Dernière modification le : samedi 08 juin 2013 à 19:31


Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, serre la main du leader de la délégation Ansar Dine, Alghabass Ag Intalla, le 8 juin 2013 à Ouagadougou.
Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, serre la main du leader de la délégation Ansar Dine, Alghabass Ag Intalla, le 8 juin 2013 à Ouagadougou.
AHMED OUOBA / AFP

Par RFI
Les pourparlers directs entre Bamako et les groupes armés du nord du Mali ont commencé à Ouagadougou ce samedi 8 juin. Les premières consultations ont déjà eu lieu et la médiation espère proposer un accord aux différentes délégations d’ici lundi pour permettre la tenue de la présidentielle et le redéploiement de l’administration et de l’armée à Kidal.

Les négociations vont se dérouler autour de quatre points essentiels, selon le plan du médiateur :
1) la cessation des hostilités,
 2) le redéploiement de l’administration générale, des forces de défense et de sécurité au nord du Mali et en particulier à Kidal,
3) la création d’un mécanisme de suivi et d’évaluation comme mesure d’accompagnement,
4) la poursuite des pourparlers de paix après la présidentielle en vue de l’établissement d’une paix définitive.
Blaise Compaoré, le président du Burkina Faso, a rappelé les deux raisons majeures qui justifient ce dialogue : la nécessité de tenir l’élection présidentielle le 28 juillet prochain, et la consolidation de l’unité nationale et de la cohésion sociale.
Quant à Tiebilé Dramé, l’émissaire du président malien, il souhaite que ces négociations soient inclusives, y compris avec le MAA (Mouvement arabe de l'Azawad) et la coordination des groupes armés sédentaires afin d’aboutir à un accord durable. « Si les Maliens choisissent un président de la République investi de la légitimité populaire, il sera alors en mesure d’engager avec les groupes armés du nord des discussions nécessaires pour une résolution définitive de cette crise », a-t-il souligné.
Trouver une issue rapide et pacifique
Pour Mahamdou Djeri Maïga, vice-président de la commission mixte de l’Azawad, « cette rencontre est le début d’un règlement définitif de cette crise qui perdure. » Il a exhorté toute la communauté internationale à s’investir auprès du médiateur pour une issue pacifique et rapide de cette crise.
Juste après la cérémonie officielle d’ouverture, le médiateur a commencé les premières consultations avec les différentes délégations.
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