La situation serait stabilisée en fin de journée, mais chaque camp craint une reprise des hostilités. L'armée est désormais dans le village et cherche à consolider ses positions dans la zone. « Nous voulons empêcher toute attaque sur nos arrières », indique un cadre de l'état-major.
Les éléments du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) ont fui vers l'Est et seraient désormais à une vingtaine de kilomètres au niveau de la piste qui mène à Kidal. Au niveau des bilans, l'état-major à Bamako affirme avoir tué dix rebelles et fait 28 prisonniers. Plus tôt dans la journée, un cadre du mouvement azawadien reconnaissait la perte de deux éléments et un pick-up détruit.
Cette opération militaire a été menée par deux militaires bien connus au Mali : le colonel Major Didier Dacko et le colonel Gamou, ancien rebelle, devenu ensuite fidèle à l'ex-président ATT. Les soldats sont montés de front sur plusieurs axes, notamment sur les deux pistes Anéfis/Kidal et Ménaka/Kidal.
Difficile de dire si les deux camps vont garder leurs positions actuelles. À 48 heures de l'ouverture des négociations entre Bamako et les groupes du Nord, à Ouagadougou, au Burkina Faso, la situation est en tout cas extrêmement tendue.
Pourparlers prévus vendredi à Ouagadougou
Ces combats à Anéfis seront-ils un frein aux pourparlers prévus ce vendredi à Ouagadougou ? Dioncounda Traoré, le président par intérim du Mali, ne le croit pas. « Lorsque s’est déroulée la guerre du Vietnam, c’est au moment où les négociations se déroulaient à Paris qu’il y a eu les combats les plus rudes. Qu’il y ait des combats, ça ne remet nullement en cause qu’il y ait le dialogue et les discussions », insiste ainsi Dioncounda Traoré, au micro de Rfi. Le président par intérim du Mali affirme aussi que le mouvement vers le nord des forces armées maliennes était prévu de longue date, et est sans rapport avec les derniers évènements à Kidal.
« L’armée est à Anéfis. C’est une décision qui a été prise il y a bien longtemps. J’avais donné des instructions pour que nos troupes remontent vers Anéfis et dans une autre localité, qui sont toutes les deux situées à environ 130 km de Kidal », explique le président Dioncounda Traoré. « Mais ce n’est pas une décision consécutive aux derniers évènements à Kidal », affirme-t-il, insistant sur le fait qu’« en aucun cas cela ne saurait signifier une escalade vers la confrontation. »
Pour sa part, Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, dénonce une « attaque » de l'armée malienne. « Cet acte ne va pas faciliter le processus. Au contraire, il risque d’entamer gravement la volonté sincère et affichée du MNLA à aller dans le sens d’une négociation politique », a déclaré le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, au micro de RFI. « Nous gardons le cap, nous restons sereins », précise-t-il cependant, affirmant que le MNLA est « disposé à continuer le processus de négociations entre nous et la communauté internationale ».
Les éléments du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) ont fui vers l'Est et seraient désormais à une vingtaine de kilomètres au niveau de la piste qui mène à Kidal. Au niveau des bilans, l'état-major à Bamako affirme avoir tué dix rebelles et fait 28 prisonniers. Plus tôt dans la journée, un cadre du mouvement azawadien reconnaissait la perte de deux éléments et un pick-up détruit.
Difficile de dire si les deux camps vont garder leurs positions actuelles. À 48 heures de l'ouverture des négociations entre Bamako et les groupes du Nord, à Ouagadougou, au Burkina Faso, la situation est en tout cas extrêmement tendue.
Pourparlers prévus vendredi à Ouagadougou
Ces combats à Anéfis seront-ils un frein aux pourparlers prévus ce vendredi à Ouagadougou ? Dioncounda Traoré, le président par intérim du Mali, ne le croit pas. « Lorsque s’est déroulée la guerre du Vietnam, c’est au moment où les négociations se déroulaient à Paris qu’il y a eu les combats les plus rudes. Qu’il y ait des combats, ça ne remet nullement en cause qu’il y ait le dialogue et les discussions », insiste ainsi Dioncounda Traoré, au micro de Rfi. Le président par intérim du Mali affirme aussi que le mouvement vers le nord des forces armées maliennes était prévu de longue date, et est sans rapport avec les derniers évènements à Kidal.
« L’armée est à Anéfis. C’est une décision qui a été prise il y a bien longtemps. J’avais donné des instructions pour que nos troupes remontent vers Anéfis et dans une autre localité, qui sont toutes les deux situées à environ 130 km de Kidal », explique le président Dioncounda Traoré. « Mais ce n’est pas une décision consécutive aux derniers évènements à Kidal », affirme-t-il, insistant sur le fait qu’« en aucun cas cela ne saurait signifier une escalade vers la confrontation. »
Pour sa part, Mossa Ag Attaher, le porte-parole du MNLA, dénonce une « attaque » de l'armée malienne. « Cet acte ne va pas faciliter le processus. Au contraire, il risque d’entamer gravement la volonté sincère et affichée du MNLA à aller dans le sens d’une négociation politique », a déclaré le porte-parole du MNLA, Mossa Ag Attaher, au micro de RFI. « Nous gardons le cap, nous restons sereins », précise-t-il cependant, affirmant que le MNLA est « disposé à continuer le processus de négociations entre nous et la communauté internationale ».
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