jeudi 29 décembre 2011

Flash info/Les révolutionnaires d'Ansar Edin/AZAWAD dirigés par le Colonel Iyad Ag Aghali ont pris Abaïbara au Nord-Mali

Colonel Iyad Ag aghali Leader de la résistance Touareg de L'AZAWAD/Mali

Bref historique:


  FOCUS SUR L'ACTUALITÉ
Iyad Ag Ghali, médiateur pour les otages, ex-rebelle devenu sage
(AFP 17/08/2003) 


BAMAKO, 17 août (AFP) - Le médiateur malien Iyad Ag Ghali, qui a conduit les négociations ayant abouti à la libération dimanche des 14 touristes européens enlevés en début d'année dans le Sahara, est un leader de l'ancienne rébellion touarègue devenu un "sage" dans son fief, au nord du Mali.

Selon son entourage, de son vaste désert, où les otages et leurs ravisseurs se trouvaient encore mercredi, il sait presque tout. Le climat, l'histoire, les souffrances, à l'image de nombre de Touaregs, son groupe ethnique d'origine.

C'est au nom de ces "souffrances", a-t-il expliqué un jour, qu'il a pris les armes en 1990.

"Notre région", celle de Kidal (nord-est), "est délaissée, abandonnée, ce n'est pas normal", avait estimé Iyad Ag Ghali, qui a pris la tête d'un mouvement visant notamment la reconnaissance des besoins économiques mais aussi par le gouvernement central de Bamako de cette zone.

Kidal, Toumbouctou et Gao, les autres régions du septentrion malien, représentent à elles trois plus de la moitié du territoire national.

Les pluies y sont rares, voire quasi-nulles, et irrégulières, alors que les conditions de vie des populations, pour la plupart nomades, ne s'améliorent pas avec les difficultés surtout économiques que connaît le pays.

Iyad Ag Ghali, chef politique et militaire du Mouvement populaire de l'Azaouad (MPA), fixe à ses combattants deux principes: ne s'attaquer qu'aux symboles de l'Etat et à des cibles militaires, explique-t-on autour de lui.

Il donne lui-même l'exemple en dirigeant l'assaut, resté célèbre, contre une garnison militaire à Ménaka (extrême est) en 1990, déclenchant la rébellion.

"Il nous a un moment fatigués", a récemment reconnu le président malien Amadou Toumani Touré, dans un discours invitant des chefs de deux communautés du nord à faire la paix, comme y est aujourd'hui parvenu l'ex-chef rebelle.

Car s'il figure parmi ceux qui ont lancé la salve de la contestation, il est aussi de ceux qui en ont éteint le feu, et ce dès janvier 1991, lors de la signature avec l'armée des accords de cessation des hostilités, conclus sous médiation algérienne à Tamanrasset (Algérie).

Mais l'aboutissement de ces accords est surtout officialisé en mars 1996 à Tombouctou, avec la cérémonie dite "Flamme de la paix", durant laquelle les présidents malien et ghanéen d'alors, Alpha Oumar Konaré et Jerry Rawlings, font brûler un amas d'armes déposées par les rebelles touaregs.

Pourtant, racontent ses proches, rien ne prédisposait cet homme d'aujourd'hui 45 ans à la lutte armée, fils d'éleveurs nomades et passionné notamment de courses de chameaux dans sa jeunesse.

Surnommé "le lion du désert", Iyad Ag Ghali a entre autres été mécanicien, "agent administratif" en Libye et en Algérie. Après la fin de la rébellion, il a décliné l'offre d'intégrer l'armée malienne pour se convertir dans les affaires dans sa région, où il est un notable très respecté.

Une barbe de "sage", visible même lorsqu'il est enturbanné, accentue l'aura d'autorité de son visage, également barré d'une moustache stricte.

"Iyad est d'un calme olympien. Il ne panique jamais devant une situation" difficile, affirme un ministre de l'actuel gouvernement malien dont l'ex-chef rebelle a "sauvé un parent" durant le conflit.

Depuis les accords de Tamanrasset, "il n'a plus tiré un seul coup de feu", assure de son côté le vice-président de l'Assemblée malienne, Assarid Ag Imbarcaouane, ajoutant que l'homme a aussi empêché d'autres factions rebelles de poursuivre les combats.

C'est cette expérience dans la médiation, jugée "solide", qui lui a valu de servir d'intermédiaire entre les ravisseurs des touristes européens et les autorités maliennes et allemandes. Et peut-être aussi, plaisante un proche, d'avoir recommencé à "fumer comme un pompier".

© Copyright AFP

1 commentaire:

Anonyme a dit…

on est tous essar adin par la nature et on veut etre plus que etre Assar adin(etre Azawadien(es) par exemple)


Ibrahim Ag Wanasnate