Un constat établi par le quotidien algérien La Tribune qui cite plusieurs sources régionales et internationales et qui vient ainsi confirmer les informations délivrées par RFI dès hier matin.« Des connexions entre les différents groupes terroristes sont en train de s’opérer dans la région sahélo-saharienne, affirme La Tribune. Et ces liens concernent notamment la secte Boko Haram au Nigeria et al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui élargit de plus en plus sa zone d’influence. »
La Tribune cite les récents propos d’Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a confirmé, de manière claire, que les liens entre les deux groupes étaient établis. Mais également, le Centre américain des études stratégiques (le Stratfor) qui « considère, rapporte La Tribune, que l’évolution rapide du mode opératoire des attaques terroristes, perpétrées par le groupe nigérian Boko Haram, prouve l’existence de liens avec les autres groupes terroristes africains dont Aqmi. (…) Stratfor observe notamment que le recours, depuis juin dernier, à des opérations kamikazes et aux voitures piégées pour perpétrer des attentats terroristes au Nigeria, illustre le “grand bond” accompli par ce groupe en 2011. »Un groupe « qui est passé, en huit ans, des gourdins, machettes, couteaux et armes légères, aux opérations kamikazes et voitures piégées. » Résultat d’une connexion, donc, avec Aqmi…
Toujours selon Stratfor, cité par La Tribune, « des Nigérians liés à Boko Haram ont été vus dans des camps d’entraînement d’Aqmi dans le Sahel et certains d’entres eux auraient même reçu une formation du groupe djihadiste d’al-Chebab en Somalie. »
Et puis autre signe d’inquiétude, rapporte La Tribune : « les Américains et les Français s’empressent, depuis quelque temps déjà, d’aider leur allié nigérian. » Témoin, la récente visite à Lagos du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Comment lutter ?
Du coup, signalent plusieurs médias algériens, dont le quotidien en ligne, TSA, Tout sur l’Algérie, « l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, les quatre pays dits du “champ” sahélien, doivent se réunir en décembre prochain à Nouakchott, en Mauritanie. Cette réunion qui aura lieu au niveau ministériel sera également élargie à trois autres pays : le Tchad, le Nigeria et le Burkina Faso. » Et au centre des discussions bien sûr, cette interconnexion terroriste.
« Collusion Aqmi/Boko Haram : la menace qui peut tout embraser », s’exclame L’Observateurau Burkina. L’Observateur qui cite les mêmes sources que ses confrères algériens. PourL’Observateur, « la menace est en train de basculer de l’Afghanistan et du Pakistan, où al-Qaïda semble être en baisse de forme militairement parlant, vers de nouveaux sanctuaires en Afrique, notamment à la faveur de la situation en Libye, remarque le quotidien burkinabè, où d’immenses quantités d’armes ont été frauduleusement sorties des casernes et récupérées par quelques fous de Dieu. (…) Ces milliers de tonnes d’armes sorties des dépôts libyens laissés sans surveillance aucune par les nouvelles autorités et par l’Otan ainsi que la démobilisation de centaines de guerriers touaregs, semblent avoir été du pain bénit pour ces amateurs de sensations morbides. »
Alors, Aqmi, Boko Haram et les shebabs somaliens : autant de « groupes terroristes qui montrent les dents à une sous-région qui tente difficilement de circonscrire l’abcès », constateL’Observateur.
Semeurs de terreur…
De son côté, le site d’information Guinée Conakry Infos reprend en partie les informations révélées par RFI hier matin à propos de l’existence d’un intermédiaire nigérien, ayant des liens avec Boko Haram, dans l’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat des deux jeunes Français au début de l’année aux confins du Niger et du Mali.
« Une nouvelle que les responsables en charge de la sécurité dans la région n’accueillent certainement pas de gaieté de cœur, commente Guinée Conakry Infos, dans la mesure où cette unité d’action entre deux groupes terroristes particulièrement cyniques, risque tout simplement d’accroître leurs capacités de nuisance respectives… »
De plus, note également le site d’information guinéen, « le contexte de la zone, avec notamment le retour des combattants sub-sahariens de la Libye et la circulation des armes, elle-même consécutive à cette crise libyenne, offre une opportunité extraordinaire aux “semeurs de terreur” qui squattent ce no man’s land. »
Enfin, inquiétudes également dans la presse française, notamment dans le Figaro : « du Sahara au Nigeria, le front terroriste s’étend », constate-t-il. « La création d’un axe terroriste en Afrique qui naviguerait de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Nigeria inquiète désormais tous les spécialistes de la sécurité, relève Le Figaro. Alors qu’Aqmi a investi le Mali et le Niger, que les Somaliens d’al-Chebab opèrent au Kenya, Boko Haram apparaît comme une nouvelle menace au cœur du continent. »
La Tribune cite les récents propos d’Abdelkader Messahel, ministre algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, qui a confirmé, de manière claire, que les liens entre les deux groupes étaient établis. Mais également, le Centre américain des études stratégiques (le Stratfor) qui « considère, rapporte La Tribune, que l’évolution rapide du mode opératoire des attaques terroristes, perpétrées par le groupe nigérian Boko Haram, prouve l’existence de liens avec les autres groupes terroristes africains dont Aqmi. (…) Stratfor observe notamment que le recours, depuis juin dernier, à des opérations kamikazes et aux voitures piégées pour perpétrer des attentats terroristes au Nigeria, illustre le “grand bond” accompli par ce groupe en 2011. »Un groupe « qui est passé, en huit ans, des gourdins, machettes, couteaux et armes légères, aux opérations kamikazes et voitures piégées. » Résultat d’une connexion, donc, avec Aqmi…
Toujours selon Stratfor, cité par La Tribune, « des Nigérians liés à Boko Haram ont été vus dans des camps d’entraînement d’Aqmi dans le Sahel et certains d’entres eux auraient même reçu une formation du groupe djihadiste d’al-Chebab en Somalie. »
Et puis autre signe d’inquiétude, rapporte La Tribune : « les Américains et les Français s’empressent, depuis quelque temps déjà, d’aider leur allié nigérian. » Témoin, la récente visite à Lagos du ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
Comment lutter ?
Du coup, signalent plusieurs médias algériens, dont le quotidien en ligne, TSA, Tout sur l’Algérie, « l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, les quatre pays dits du “champ” sahélien, doivent se réunir en décembre prochain à Nouakchott, en Mauritanie. Cette réunion qui aura lieu au niveau ministériel sera également élargie à trois autres pays : le Tchad, le Nigeria et le Burkina Faso. » Et au centre des discussions bien sûr, cette interconnexion terroriste.
« Collusion Aqmi/Boko Haram : la menace qui peut tout embraser », s’exclame L’Observateurau Burkina. L’Observateur qui cite les mêmes sources que ses confrères algériens. PourL’Observateur, « la menace est en train de basculer de l’Afghanistan et du Pakistan, où al-Qaïda semble être en baisse de forme militairement parlant, vers de nouveaux sanctuaires en Afrique, notamment à la faveur de la situation en Libye, remarque le quotidien burkinabè, où d’immenses quantités d’armes ont été frauduleusement sorties des casernes et récupérées par quelques fous de Dieu. (…) Ces milliers de tonnes d’armes sorties des dépôts libyens laissés sans surveillance aucune par les nouvelles autorités et par l’Otan ainsi que la démobilisation de centaines de guerriers touaregs, semblent avoir été du pain bénit pour ces amateurs de sensations morbides. »
Alors, Aqmi, Boko Haram et les shebabs somaliens : autant de « groupes terroristes qui montrent les dents à une sous-région qui tente difficilement de circonscrire l’abcès », constateL’Observateur.
Semeurs de terreur…
De son côté, le site d’information Guinée Conakry Infos reprend en partie les informations révélées par RFI hier matin à propos de l’existence d’un intermédiaire nigérien, ayant des liens avec Boko Haram, dans l’affaire de l’enlèvement et de l’assassinat des deux jeunes Français au début de l’année aux confins du Niger et du Mali.
« Une nouvelle que les responsables en charge de la sécurité dans la région n’accueillent certainement pas de gaieté de cœur, commente Guinée Conakry Infos, dans la mesure où cette unité d’action entre deux groupes terroristes particulièrement cyniques, risque tout simplement d’accroître leurs capacités de nuisance respectives… »
De plus, note également le site d’information guinéen, « le contexte de la zone, avec notamment le retour des combattants sub-sahariens de la Libye et la circulation des armes, elle-même consécutive à cette crise libyenne, offre une opportunité extraordinaire aux “semeurs de terreur” qui squattent ce no man’s land. »
Enfin, inquiétudes également dans la presse française, notamment dans le Figaro : « du Sahara au Nigeria, le front terroriste s’étend », constate-t-il. « La création d’un axe terroriste en Afrique qui naviguerait de la Mauritanie à la Somalie en passant par le Nigeria inquiète désormais tous les spécialistes de la sécurité, relève Le Figaro. Alors qu’Aqmi a investi le Mali et le Niger, que les Somaliens d’al-Chebab opèrent au Kenya, Boko Haram apparaît comme une nouvelle menace au cœur du continent. »
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