Longtemps interdits, les drapeaux berbères flottent désormais aux cotés des drapeaux tricolores de la nouvelle Libye. Mais les Berbères, qui se nomment eux- mêmes les Amazighs, ne se contenteront pas de cela.
Marginalisés, maltraités même sous l'ancien régime qui les qualifiaient d'agents à la solde des services secrets américains, israéliens ou encore français, ils ont joué un rôle déterminant dans la révolution libyenne. Installés dans les montagnes du Djebel Nefoussa, à l'ouest, ils ont d'abord combattu seuls. Puis ce sont leurs milices qui ont permis l'assaut final sur la capitale Tripoli.
Aujourd'hui, les Berbères attendent d'être récompensés. Ils réclament avant tout la reconnaissance de leur langue, comme langue officielle à égalité avec l'arabe. Ce qui n'est pas inscrit dans le projet de Constitution ébauché par le CNT au mois d'août. Cette non reconnaissance, Fathi Ben Khalifa, opposant de toujours à Mouammar Kadhafi, l'a vécue comme une claque. Le tout nouveau président du congrès amazigh mondial a d'ailleurs quitté le CNT dont il était membre.
Alors les Berbères se font entendre autrement: en organisant des manifestions, notamment avec des moyens qui restent politiques, pour l'instant. Mais comme pour maintenir la pression, deux mois et demi après la chute de Tripoli, les milices du Djebel Nefoussa n'ont toujours pas quitté la capitale.
Marginalisés, maltraités même sous l'ancien régime qui les qualifiaient d'agents à la solde des services secrets américains, israéliens ou encore français, ils ont joué un rôle déterminant dans la révolution libyenne. Installés dans les montagnes du Djebel Nefoussa, à l'ouest, ils ont d'abord combattu seuls. Puis ce sont leurs milices qui ont permis l'assaut final sur la capitale Tripoli.
Aujourd'hui, les Berbères attendent d'être récompensés. Ils réclament avant tout la reconnaissance de leur langue, comme langue officielle à égalité avec l'arabe. Ce qui n'est pas inscrit dans le projet de Constitution ébauché par le CNT au mois d'août. Cette non reconnaissance, Fathi Ben Khalifa, opposant de toujours à Mouammar Kadhafi, l'a vécue comme une claque. Le tout nouveau président du congrès amazigh mondial a d'ailleurs quitté le CNT dont il était membre.
Alors les Berbères se font entendre autrement: en organisant des manifestions, notamment avec des moyens qui restent politiques, pour l'instant. Mais comme pour maintenir la pression, deux mois et demi après la chute de Tripoli, les milices du Djebel Nefoussa n'ont toujours pas quitté la capitale.
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