samedi 18 septembre 2010

Les combats font rage entre l'armée mauritanienne et Aqmi

Mis à jour 18-09-2010 14:10

Les combats font rage entre l'armée mauritanienne et Aqmi
Metro.fr

Dans le nord du Mali où la Mauritanie a lancé un raid contre Al-Qaïda au Maghreb, selon les sources de deux à dix Mauritaniens auraient été tués et de cinq à douze islamistes. Le Quai d'Orsay a souligné que cette opération n'est pas liée à l'enlèvement récent d'expatriés français.

Alors que selon des informations non confirmées des services de sécurité algérien et nigérien, les sept employés des groupes français Areva et Satom enlevés jeudi dans le nord du Niger seraient désormais détenus dans le désert malien, dans cette région à haute tension du Sahel, les combats font rage entre l'armée mauritanienne et des éléments de l'organisation Al-Quaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Des bilans contradictoires

D'après une source anonyme au sein des services de sécurité algériens, le bilan est "encore très provisoire, mais il y a eu de nombreuses victimes dans les rangs de l'armée mauritanienne", des blessés et "au moins dix" morts depuis le début du raid lancé vendredi soir au nord du Mali.
"Les islamistes ont perdu pour le moment moins de cinq personnes. Ils ont aussi des blessés", a par ailleurs indiqué cet informateur à l'AFP, avant de répéter qu'"il y a eu de nombreuses victimes parmi les militaires mauritaniens".
Depuis Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, un haut gradé a de son côté affirmé à l'AFP "notre armée a tué 12 terroristes armés et en a blessé autant, dans les affrontements de vendredi. Deux militaires mauritaniens ont été tués et quatre autres blessés".

La France hors du coup

En juillet dernier, lors d'une opération similaire contre une base d'Al-Qaïda au Mali, la France avait apporté son "soutien technique" à l'armée mauritanienne. Quatre jours plus tard, le chef de l'Aqmi Abou Massab Abdel Wadoud avait annoncé l'exécution de l'otage français Michel Germaneau, pour venger ses "six frères tués dans la lâche opération de la France".
Ce 18 septembre, une source diplomatique française s'est félicitée que "les Etats de la région, et en particulier la Mauritanie, assument leurs responsabilités dans la lutte contre Aqmi", estimant que "les efforts de la France (...) pour renforcer leurs capacités, portent leurs fruits".
Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a en revanche assuré que les combats en cours au nord du Mali "sont indépendants de l'enlèvement des employés du groupe français Areva" et qu'en tout état de cause, "il n'y a pas de forces françaises sur le terrain".

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