samedi 18 septembre 2010

Issikta -Touaregs/Bruxelles - Sahara: Touaregs, Toubous et Maures contre AQMI et les trafics au Sahel

Touaregs, Toubous et Maures contre AQMI et les trafics au Sahel
Publié en janvier 2010




La lutte contre toutes les formes d'insécurité que traverse le Sahara et le Sahel aujourd'hui ne peuvent trouver de solution que si et seulement si on y associe en premier lieu les populations Touaregs, Toubous et Maures qui habitent et connaissent ces régions.



Le Sahara est habité depuis des siècles par les nomades Touaregs, Peulhs, Toubous et Maures (qui y nomadisent à la recherche des pâturages pour leurs troupeaux) puis il fut traversé par des colons, des commerçants, des trafiquants de toute sorte, des explorateurs, des passeurs, des bandits des grands chemins, des immigrés, des clandestins, des touristes etc.

Aujourd'hui cet espace qui s'étend de l'Afrique de l'Ouest au Maghreb connait des nouveaux genres de trafics.

Avec les enlèvements quasi-réguliers de touristes Européens par Al-Qaïda au Maghreb islamique (ex Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) en Algérie) en Tunisie, au Niger, au Mali et en Mauritanie qui demande et obtient visiblement des rançons en centaines des millions d’Euros, le Sahara est devenue un repaire lucratif pour la nébuleuse des barbus...

A ce jour six otages Européens sont détenus par AQMI qui exige toujours des rançons des pays origines de ses otages dont les montants resteront inconnus comme a chaque fois.

Le deuxième trafic est celui de la drogue provenant de la Colombie et transitant par le Liberia, Les deux Guinées, Le Nigeria, le Niger, le Mali, Le Burkina Faso, La Mauritanie, Le Tchad, La Libye, L'Algérie avant de parvenir à L'Europe via des réseaux bien établis depuis des dizaines d'années déjà.

Le troisième trafic est celui des passeurs qui organisent et vendent des mirages aux immigrés clandestins venus de toute l’Afrique via des portes comme Gao, Agadez, Nouakchott, ou Sebha et Tamanrasset.

Le quatrième et non des moindre est le grand banditisme résiduel inhérent à toutes ces régions immenses, éloignées et mal contrôlées par les autorités, surtout celles des pays pauvres ouest africain tels que Le Niger, Le Mali, Le Tchad et la Mauritanie.

Presque 15 ans que AQMI et tous ces trafics ont pris de l’ampleur, les pays concernés n'y peuvent rien que ce soit en terme de lutte contre le terrorisme ou contre les trafics auquel ils font face et cela pour des nombreuses raisons, dont:

1-Une mauvaise connaissance du terrain depuis les indépendances des gouvernements centraux de ces pays.

2-Manque des moyens, ces pays sont les plus pauvres du monde et ne parviennent pas a contrôler presque les trois quarts de leurs territoires entièrement désertiques et sans infrastructures pour les populations nomades délaissées.

3-La plupart des forces de sécurité de ces pays sont gangrenées par la corruption.

4-Les trafics se sont développés avec la complicité des autorités et des officiers supérieurs depuis des dizaines d’années (c'est avec la menace terroriste et les occidentaux venus a cet effet que les uns et les autres se sont fait discrets, y’a quelques années ils avaient (y compris) les trafiquants pignon sur rue)

5-Les gouvernants de ces pays tiennent au Sahara pour les richesses qu'il peut uniquement leur offrir, par conséquent y construire ne serait quelques infrastructures (écoles, hôpitaux, routes, forages, électrifications des villes et villages etc.)n’est 50 ans après les indépendances toujours pas au programme: il suffit de voire nord-Mali et nord-Mauritanie et Nord Niger.



Par conséquent il reste évident et urgent pour la communauté internationale et surtout Européenne à prendre en compte ces paradigmes et savoir que sans associer les populations nomades : Touaregs, Peulhs , Toubous et Maures le Sahara restera pour longtemps une terre d'insécurité voire même un refuge définitif pour AQMI.

6-La lutte contre le terrorisme en elle-même est devenue un label brandit souvent par des gouvernements juste pour les retombés financières et les aides militaires que ceci génère.



LA SOLUTION



Ces Populations nomades ,avec les soutiens des leurs états respectifs et de la communauté internationale seules peuvent sécuriser le Sahara; et en faire une terre d'accueil et de partage comme le chante ses artistes et ses nomades dans les nombreux festivals de ces déserts du Niger en Passant par le Mali et la Mauritanie.

Il est Urgent de répondre à ces phénomènes le plus tôt possible avec une concertation de premier plan avec les premiers concernés : a savoir les nomades Touaregs et autres vivant dans ces régions. Ils ont l’habitude des guerres, des escortes, des stratégies, et des itinireraires ,ce qui constitue un potentiel a exploité du bon côté pour tous.

Faut en finir avec la langue de bois ,les paiements des rançons repetés,les salamalecs et les atermoiements des algériens ,maliens ,nigériens ou mauritaniens qui se renvoie la patate chaude... maitriser et mettre hors d'état de nuire ces hordes d'un autre âge est une affaire sérieuse et une course contre la montre pour tous ceux épris de démocratie, de justice et de liberté partout dans le monde.



Touareg&CIE

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