mercredi 26 novembre 2014

AZAWAD-MALI/devoir de memoire pour la communauté internationale surtout pour les "médiateurs" français,algériens,nigériens.


1- Azawad :Apprendre pour demain
Aujourd'hui, chaque peuple doit se preparer à se mouvoir dans un monde dont il ne connaît pas encore les contours. Il est impossible de se faire une idée des enjeux et des innovations qui bouleverseront la vie de la planète dans les cinquantes prochaines années.
Rester rigides sur les dogmes des frontières et des idéologies, comme vouloir extrapoler sur les savoirs qui nous serons "utiles"en 2050 relève de la gageure!
2-Azawad : Priorités des negociateurs et médiateurs impartiaux
Votre priorité, ce n'est plus d'accumuler des "accords" mais au travers des connaissances, d'introduire une disponibilité : L'envie de chercher à comprendre en permanence, c'est à dire une curiosité d'aller vers ce qui n'est pas évident ou famillier.
S'approprier des démarches d'investigation tiendra une place préponderante. Chacun des bélligerents doit mettre en oeuvre des recherches crédibles d'information, des démarches d'enquête ou savoir argumenter pour convaincre à travers l historique des conflits cycliques entre l'AZAWAD et le Mali.
Le projet ne sera pas non plus de "seulement resoudre le problème", mais d'abord de savoir clarifier une situation pour voir ou sont les problèmes et trouver des solutions autres. Dans le cas du conflit Azawado-malien, il vaudrait mieux parler "d'optimums" parcequ'il n'y'a jamais une seule solution. Par exemple : Si on ne pense qu'en terme du "tout sécuritaire", c'est bien...mais à quoi cela sert il si on ne pense pas autrement le politique, l'economique, le culturel, et le sociale?
Un regard critique sur tout ce qui entoure ces questions deviens une nécessité du quotidien.Il faut faire les liens entre savoirs historiques, géographiques, culturels, scientifiques, éthiques et société, ou encore entre savoirs et valeurs.
Qu'est ce qui est URGENT ou PRIORITAIRE de maîtriser? ET pour QUOI FAIRE?
3-Azawad :L'Option du Féderalisme
"Tout savoir qui s'installe devient à la longue dogmatique.Il conduit à une certaine rigidité mentale. Or, la situation géopolitque actuelle du Sahel est riche d'incertitudes. Les changements politiques et économiques à travers les autres continents doivent nous permettre à tous de nous adapter et d'inventer en permanence pour faire face au complexe et à l'incertain.
Il importe que les médiateurs ne refassent les mêmes erreurs en imposant des accords non respectés par les gouvernements successifs du Mali comme dans les années 1963, 1992, 2006, 2010 etc.
Il importe aussi pour les médiateurs de faire avancer les négociations en acceptant la proposition minimaliste du FEDERALISME, faite par les mouvements azawadiens pour sortir de la crise.
Travailler les erreurs est aussi une très bonne façon d'apprendre et les médiateurs partiaux que sont les algériens, les français et les nigeriens doivent pas culpabiliser et restés figés sur des propositions qui n'ont pas marcher.
Le temps est venu pour essayer AUTREMENT, afin de DEPASSER les ERREURS.
La reconnaissance du Mali, faites sous pression par les mouvements azawadiens ne doit pas servir à tenter de noyer leurs révendications plus que justifiés et légitimes. Car, en sacrifiant leur revendication d'independance, les populations de l'Azawad attendent un pas de la partie malienne.
Ce pas, c'est aller vers une reforme politique qui permette l'emergence d'un nouveau Mali féderal, indispensable pour se donner les moyens de coexister ENFIN de manière pacifique et JUSTE.
Cette reforme sera soutenue et accompagner par les médiateurs de manière à perenniser et garantir le "vivre en commun" de la future république féderale.
Tanimert

Les clés de la guerre au Nord Le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) contrôle depuis la fin mars tout le nord du pays. L’analyse du journaliste britannique Andy Morgan.

Les clés de la guerre
au Nord
Le Mouvement national de libération de
l’Azawad (MNLA) contrôle depuis la fin mars
tout le nord du pays. L’analyse du journaliste
britannique Andy Morgan.
MNLA - Le site web du mouvement national de
libération de l’Azawad
En vérité, ni la chute de Kadhafi, ni Al-
Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), ni
la drogue, ni encore l’insécurité ne sont
les causes directes de la révolte des
Touaregs. Mais ces éléments ne sont que
des circonstances nouvelles pour une
lutte très ancienne. La première
rébellion des Touaregs a éclaté en 1963.
Six ans avant que Kadhafi ne s’empare
du pouvoir en Libye et quarante-quatre
ans avant qu’un groupe terroriste
algérien, le Groupe salafiste pour la
prédication et le combat (GSPC),
rebaptisé Aqmi, ne devienne la
franchise nord-africaine du prospère
mouvement terroriste islamiste mondial.
Les années 1970 et 1980 furent des
décennies de sécheresse extrême et de
souffrance dans la région. Des milliers
de Touaregs ont dû se réfugier dans les
pays voisins : Algérie, Libye, Niger,
Mauritanie et Burkina Faso.
En juin 1990, la deuxième grande
rébellion touareg s’est engagée lorsque
Iyad Ag Ghali, le chef du Mouvement
populaire pour la libération de
l’Azawad (MPLA), a attaqué un poste de
police de Ménaka avec un petit groupe
de soldats rentrés des camps de l’armée
libyenne. Ce soulèvement a pris fin avec
un traité de paix négocié sous l’égide de
l’Algérie : le Pacte national de 1992. Le
mouvement touareg s’est ensuite dissous
dans une soupe amère d’acrimonie et
d’acronymes alors que le MPLA éclatait
au gré des lignes de fracture ethniques
et tribales. Une certaine dose
d’autodétermination a été concédée par
le gouvernement de Bamako. Les
combattants et chefs rebelles sont
“réintégrés” dans l’armée malienne et
au sein de l’administration. Mais les
principales clauses du Pacte national
n’ont jamais été honorées, et les
Touaregs ont ruminé leur ressentiment
pendant les quatorze années qui ont
suivi. Le 23 mai 2006, un nouveau
groupe rebelle, l’Alliance démocratique
du 23 mai pour le changement (ADC), a
attaqué des installations de l’armée
malienne à Kidal et à Ménaka avant de
se replier. L’Algérie est encore une fois
intervenue pour négocier un nouvel
accord de paix et un nouveau traité,
connu sous le nom d’accord d’Alger, qui
a en fait repris bon nombre des
exigences déjà formulées dans le Pacte
national.
Et en janvier 2012 le Mouvement
national de libération de l’Azawad
(MNLA) a rassemblé l’un des plus
impressionnants arsenaux jamais vus
dans le nord du Mali. Il provient de la
Libye mais aussi de vols dans les
magasins d’armes perpétrés par les
officiers et les agents touaregs et arabes
qui ont déserté l’armée malienne. Ce
qui commence à apparaître clairement,
cependant, c’est que ce processus de
collecte et de stock d’armes fait partie
d’un plan soigneusement préconçu.
L’homme à l’origine de ce plan s’appelle
Ibrahim Ag Bahanga. C’est un vétéran
de la rébellion de 1990, ainsi qu’un des
leaders de l’insurrection de 2006, aux
côtés d’Iyad Ag Ghali, Hassan Ag Fagaga
et Ahmada Ag Bibi.
En septembre 2007, Ag Bahanga a formé
un nouveau groupe dissident appelé
l’Alliance touareg du Nord-Mali pour le
changement (ATNMC ). A partir de cette
date et pendant un an et demi, jusqu’à
ce qu’il soit finalement chassé du
territoire malien par des milices
soutenues par l’armée, Ag Bahanga a
mené une campagne de harcèlement et
de terreur contre l’armée malienne.
Après sa défaite en février 2009 et le
démantèlement de ses campements
rebelles, Ag Bahanga a trouvé refuge en
Libye. Il a ensuite disparu des écrans
radars médiatiques pendant près de
deux ans, jusqu’à son retour au Mali, en
janvier 2011. Il apparaît maintenant
que, loin de se complaire dans
l’inaction, dans le confort et le luxe
d’une villa libyenne aux frais de
Kadhafi, Ag Bahanga a utilisé son temps
en Libye pour concevoir et exécuter un
plan stratégique destiné à octroyer au
mouvement touareg une capacité
militaire supérieure à celle de l’armée
malienne.
En Libye, Ag Bahanga a pris langue avec
un groupe de vétérans rebelles des
années 1990 qui, par dépit après la
signature du Pacte national de 1992,
avaient quitté le Mal, étaient devenus
officiers supérieurs de l’armée libyenne
et commandaient des unités spéciales
d’élite mises en place par Kadhafi pour
mener ses guerres du désert. Parmi eux,
le plus important était le colonel
Mohammed Ag Najim. Lorsque les
premières fissures sont apparues dans
les fondations de la dictature de
Kadhafi, peu de temps après le début des
protestations à Benghazi en
février 2011, Ag Bahanga et quelques
proches alliés ont commencé à mettre
leur plan en action. Ils se sont efforcés
de convaincre Ag Najim et ses collègues
officiers touaregs d’abandonner leurs
postes dans l’armée libyenne et de
rentrer au Mali avec autant d’armes que
possible. Au début de l’été, alors que le
régime de Kadhafi commençait à se
désintégrer, le plan d’Ag Bahanga était
déjà bien avancé. Des déserteurs
touaregs se sont rendus en convoi vers le
sud-ouest avec d’importants stocks
d’armes et de munitions. Dans l’après-
midi du 26 août 2011, Ibrahim
Ag Bahanga est mort dans un accident
de voiture, non loin de sa base de
Tin Assalak. Il avait beaucoup
d’ennemis : l’armée et la population
maliennes, d’autres dirigeants touaregs
qui n’appréciaient pas son agressivité
sans compromis, les trafiquants de
drogue arabes qui avaient subi ses
attaques et ses vols à de nombreuses
reprises, ainsi que les services secrets de
l’Algérie et de la Libye.
Kadhafi et les Touaregs n’ont jamais été
de très bons amis ni de fidèles alliés. Ils
n’étaient partenaires que lorsque leurs
intérêts se rencontraient. Certes, de
nombreux Touaregs ont combattu aux
côtés de Kadhafi. Mais ils étaient
souvent contraints ou payés. C’était une
question d’opportunisme plutôt que
d’adhésion idéologique. Il convient
également de rappeler qu’un nombre
important de Touaregs ont aussi
combattu pour le Conseil national de
transition (CNT ) contre Kadhafi.
Ag Bahanga mort, l’accumulation des
armes et des soldats dans le nord-est du
Mali s’est poursuivie. Au début du mois
d’octobre, tous les leaders du nouveau
mouvement rebelle touareg sur le point
d’éclore se sont rassemblés dans la base
de Zakak pour ce que l’on peut
considérer comme une session
d’introspection et de réflexion pendant
dix jours.
En décembre, avant le déclenchement
des hostilités, un essai révélateur
intitulé Azawad, c’est maintenant ou
jamais a été publié sur le site Internet
Toumast Press. Ecrit par
Ahmeyede Ag Ilkamassene, il soulignait
le climat géopolitique apparemment
favorable à la cause de l’Azawad qui
existait à la fin de 2011, faisant
référence à l’indépendance du Soudan
du Sud et de l’Erythrée comme exemples
d’erreurs commises au moment de la
décolonisation, réparées depuis, et de
preuves que l’idée d’un Azawad
indépendant n’était pas un rêve
inaccessible. Il notait que les structures
qui avaient dominé la vie politique
internationale depuis la Seconde Guerre
mondiale étaient en train d’évoluer, que
de nouveaux pouvoirs comme la Chine,
la Russie, le Brésil et l’Inde émergeaient
et que ces pouvoirs étaient plus ouverts
à l’idée de remettre en cause la
géographie postcoloniale des pays
africains.
Le MNLA n’a pas non plus ménagé ses
efforts pour se présenter comme un
mouvement révolutionnaire pour la
libération de tous les peuples de
l’Azawad – Touaregs, Songhaïs, Arabes,
Peuls – et pas uniquement un
mouvement rebelle touareg. Azawad est
le nom que les membres du MNLA
donnent à l’Etat indépendant qu’ils
cherchent à créer, qui selon eux
comprendra les trois principales régions
du Nord-Mali : Gao, Kidal et
Tombouctou. Si un Azawad indépendant
devait exister, cela amputerait le Mali de
plus de 50 % de sa superficie. Le MNLA
dit aussi qu’il n’a pas de revendications
sur des parties du Sahara habitées par
les Touaregs au-delà des frontières du
Niger, de l’Algérie et de la Libye. Ses
membres prétendent qu’un grand
nombre d’Arabes et de Songhaïs se
battent déjà à leurs côtés. Que le MNLA
parvienne ou non à maintenir sous une
même coupe les différents groupes
tribaux et ethniques dans le nord du
Mali jusqu’à ce que ses objectif

Ballade à Tessalit, embarquement immédiat…

Ahmed Ag Z. Productions, 2014
Du village de Tessalit à Amachach, entre l’oued et les rochers, enfants riant dans les pluies, maisons reconstruites après la crue, maisons cachées dans les palmiers-dattiers, nouveau marché…
Mettre ses pas dans les semelles de vent.
Ecouter le souffle des Tinariwen.
Croire, et encore, toujours, la paix.
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Tessalit
tessalit
Tessalit-marcheabanco
Tessalit

  • Celtix
    Merci Ahmed pour ce beau partage et bravo à l’artiste.
    On en redemande plus souvent!
  • Azarug
    Paysages à couper le souffle ! Grand merci Ahmed pour ce travail remarquable.
    Une pensée à Souéloum Diagho, poète touareg malien né à Tessalit dans l’Adrar des Ifoghas.
    Dans la tradition de Ghaylan ibn ‘Uqbah, Diagho raconte le désert, espace grouillant de vie,
    palpitant comme le cœur de la planète….
    Je suis enfant de sable, enfant de nuit
    Je suis sombre et nu, comme toi la nuit,
    je navigue au-delà de tes chemins diurnes,
    je cherche les sentiers flamboyants qui rythment la vie.
    Je suis silencieux et profond comme toi la nuit,
    comme le désert à l’approche de ta venue.
    Je suis enfant de sable, enfant de nuit,
    mes yeux volent dans le noir qui t’a nourri.
    Mes oreilles bourdonnent de peur quand tes ondes frémissent,
    la brume et les ténèbres sont le fruit de ton travail assidu.
    A l’approche de la nuit les guerriers qui luttent
    pour les nations perdues crient leur désespoir.
    Comme les cris des loups qui se rassemblent
    pour la fête de minuit, sauvages et terribles,
    ils sont quand même dans l’oubli.
    Enfant, j’ai grandi dans le sable loin des villes
    en écoutant les berceuses des nomades qui évoluent
    vers les frontières de l’oubli,avec comme seul repère,
    le clair de lune et ses rayons d’argent éclairant
    les terres qui ont contenu la misère de l’enfant sans patrie,
    sable mouvant étendu comme une page sans écriture.
    La trace des chercheurs reste inscrite comme un graffiti
    que fait le poète en commençant sa poésie.
    Enfant, le jouais à cache-cache dans la nuit avec mes amis.
    Le souvenir reste encore soutenu dans la part innocente de ma vie.

Les revendications minimalistes des azawadiens ne sauraient faire ENCORE ET ENCORE le sujet d'un grignotage qui les videra de leurs sens,une fois de plus...

SINTEC1Sahara Consulting Services/Négociations entre l'AZAWAD et le mali en Algérie
Depuis plus d'un siècle que les populations sahariennes attendent un espoir, un signe, une JUSTICE de la part de la communauté internationale au sujet de l'AZAWAD.
Depuis quelques mois à travers les negociations sous l'egide de l'Algérie, c'est toutes les confederations sahariennes des arabes,Touaregs,Sonraïs, Peuls, Maures, etc qui ont les regards et les coeurs fondus d'espoir pour cet énième round de pouparlers.
Les revendications minimalistes des azawadiens ne sauraient faire
ENCORE ET ENCORE le sujet d'un grignotage qui les videra de leurs sens,une fois de plus...
Les azawadiens en sont aux 4 èmes accords, à la 4 ème generation d'exilés, de refugiés, de persecutés, d'orphelins et orphelines, ils n'en peuvent plus.
La communauté internationale doit prendre ses responsabilités sans hypocrisie et rendre justice à ce peuple meurtris, sur son propre territoire.
La demande du federalisme est réaliste et contribuera à construire une paix definitive et sereine avec le peuple frere du Mali.
Tous les Touaregs, les arabes, les Sonraïs, les Peuls, les Maures de l'Azawad en passant par l'Azawak, l'Aïr, le Hoggar, le Tassili, le Fezzan,le Soudan, ceux de Niamey, de Tamanrasset, de Bamako, du Burkina, de Paris,de l'Europe,du Maghreb, de Libye,de l'Algérie, de l'Amerique, des pays du golfe, de l'Asie etc, vous suivent de TRES PRES et sont CONCERNES.TOUS y compris ceux qui sont au pouvoir dans ces pays là, qu 'ils soient revolutionnaires ou reactionnaires,tous aspirent à la paix , au bonheur et à la liberté des LEURS.
Tous attendent l'aurore de l'espoir et attendent avec impatience la fin de cette tres longue nuit d'oppression et de desespoir sur leurs parents de l'AZAWAD.Les regards sont braqués sur VOUS.
TANIMERT

mardi 25 novembre 2014

Alger 4

ECHOS D’ALGER, 4eme PHASE, jour 5
Le troisième face à face entre la coordination des mouvements de l’Azawad et le gouvernement malien s’est déroulé ce lundi 24 novembre 2014, à la résidence El Mithak, à Alger, en présence de l’équipe de médiation internationale.
Dans un premier temps, les parties eu droit à un exposé sur le modèle algérien en matière d’organisation administrative. Cet exercice, à la demande de la partie malienne, est présenté par les Wali (Gouverneurs) des wilaya (régions) d’Alger, Boumardes et Tipaza. De cet exposé, il ressort que l’organisation distractive de l’Algérie est basée sur des collectivités wilaya au nombre de 48 et des collectivités communes au nombre de 1541 qui sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
Dans un second temps, la coordination a présenté sa proposition de sortie de crise basée sur un état fédéré de l’Azawad avec un exécutif, un parlement et un système judicaire ; et qui formera avec le sud du Mali la fédération du Mali.
A l’issus de cet exposé, les membres de l’équipe de médiation ont souligné un problème de procédure avant de poser un certain nombre des questions au nombre desquelles :
– Comment la coordination concilie cette revendication du nom AZAWAD avec le choix démocratique des populations de nommer leur territoire ?
– Qu’est ce qui vous parait important pour reconstituer la confiance ?
– Quels seront les canaux de financement pour l’état fédéré de l’Azawad?
Dans ses réponses, la coordination estime que le nom Azawad est bien conciliable avec la démocratie mais qu’il faudra bien laisser naitre l’Azawad d’abord, comme c’est le cas pour le Soudan et le Mali qui sont nés sans être soumis au choix démocratique.
Pour la reconstruction de la confiance, la coordination préconise la libération des prisonniers, le respect du cessez le feu ainsi que l’abandon des arrestations arbitraires et propos injurieux de la part l’état malien.
Pour développer l’Azawad la coordination compte mettre en valeur les ressources locales mais aussi développer des stratégies de coopération internationale afin d’attirer les investisseurs.
L’intervention tant attendue de la partie malienne se résume à ces deux phrase de son ministre, chef de délégation, M. Abdouye Diop qui déclare ceci :<>
C’est cette déclaration qui a servi de conclusion à la séance d’aujourd’hui.
Peut-on parler ainsi de blocage ou pas ?
Les prochaines heures nous édifieront davantage.
Rappelons que sur le terrain aussi, la situation est très tendue et d’après Ramtan Lamamra, ministre algérien des affaires étrangères et chef de fil de la médiation :<>
Que Dieu nous protège des complots d’ennemis !
Amin !
Vive l’Azawad !
La lutte continue !
AIMA.
ECHOS D’ALGER, 4eme PHASE, jour 5<br />
          Le troisième face à face entre la coordination des mouvements de l’Azawad et le gouvernement malien s’est déroulé ce lundi 24 novembre 2014, à la résidence El Mithak, à Alger, en présence de l’équipe de médiation internationale.<br />
          Dans un premier temps, les parties eu droit à un exposé sur le modèle algérien en matière d’organisation administrative. Cet exercice, à la demande de la partie malienne, est présenté par les Wali (Gouverneurs) des  wilaya (régions) d’Alger, Boumardes et Tipaza. De cet exposé, il ressort que l’organisation distractive de l’Algérie est basée sur des collectivités wilaya au nombre de 48 et des collectivités communes au nombre de 1541 qui sont dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière.<br />
          Dans un second temps, la coordination a présenté sa proposition de sortie de crise basée sur un état fédéré de l’Azawad avec un exécutif, un parlement et un système judicaire ; et qui formera avec le sud du Mali la fédération du Mali.<br />
          A l’issus de cette exposée, les membres de l’équipe de médiation ont souligné un problème de procédure avant de poser un certain nombre des questions au nombre desquelles :<br />
- Comment la coordination concilie cette revendication  du nom AZAWAD avec le choix démocratique des populations de nommer leur territoire ?<br />
- Qu’est ce qui vous parait important pour reconstituer la confiance ?<br />
- Quels seront les canaux de financement  pour l’état fédéré de l’Azawad?<br />
          Dans ses réponses, la coordination estime que le nom Azawad est bien conciliable avec la démocratie mais qu’il faudra bien  laisser naitre l’Azawad d’abord,  comme c’est le cas pour le Soudan et le Mali qui sont nés sans être soumis au choix démocratique.<br />
          Pour la reconstruction de la confiance, la coordination préconise la libération des prisonniers, le respect du cessez le feu ainsi que l’abandon des arrestations arbitraires et propos injurieux de la part l’état malien.<br />
         Pour développer l’Azawad  la coordination compte mettre en valeur les ressources locales mais aussi développer des stratégies de coopération internationale afin d’attirer les investisseurs.<br />
        L’intervention tant attendue de la partie malienne se résume à ces deux phrase de son ministre, chef de délégation, M. Abdouye Diop qui déclare ceci :<<Ma délégation n’a pas mandat de fédérer le Mali avec qui ça soit. Ma délégation a pour mandat de discuter de la libre administration des collectivités  territoriales dans un état unitaire. >><br />
         C’est cette déclaration qui a servi de conclusion à la séance d'aujourd’hui.<br />
         Peut-on parler ainsi de blocage ou pas ?<br />
         Les prochaines heures nous édifieront davantage.<br />
          Rappelons que sur le terrain aussi, la situation est très tendue et d’après Ramtan Lamamra, ministre algérien des affaires étrangères et chef de fil de la médiation :<<S’il y a encore affrontements sur le terrain, il y a aucun sens de continuer à chercher des solutions ici. >><br />
 Que Dieu nous protège des complots d’ennemis !<br />
Amin !<br />
Vive l’Azawad !<br />
La lutte continue !<br />
AIMA.

Alger : les lignes ne bougent pas

Studio Tamani
Au quatrième jour des négociations, les lignes ont du mal à bouger entre le gouvernement du Mali et les groupes armés. Si les mouvements de la plate-forme s’accommodent avec l’idée de la décentralisation poussée, il en est autrement pour ceux de la coordination.
Les discussions continuent d’achopper sur la question du fédéralisme et de l’existence d’une entité Azawadienne. Si la partie gouvernementale ne veut pas que celles-ci apparaissent à ce stade des négociations, le MNLA et ses alliées la défendent bec et ongle.
Les représentants de la plate-forme partent d’un postulat: « il est impossible de tirer un trait sur ce qui s’est passé au nord et cela suppose aujourd’hui qu’il y ait un changement dans la gouvernance et que la sécurité soit la priorité pour tout le monde ».
Du coté de la coordination, on estime que le terme Azawad ne doit pas être un tabou. Cette reconnaissance ne doit pas « choquer » le gouvernement. Le MNLA et ses alliés veulent que désormais la gestion des territoires du septentrion revienne aux azawadiens.
Séance de discussions à Alger
Les deux positions restent à cette heure toujours très éloignées. Les discussions se poursuivent. Mais depuis ce week-end on évoque de plus en plus une suspension des négociations dès cette semaine mercredi.
Sans parler de rupture, les pourparlers d’Alger sont bloqués sur les positions opposées du gouvernement et des mouvements armés sur le statut du nord . Pour l’universitaire Issa Ndiaye, ce blocage était prévisible compte tenu du document de synthèse. Selon lui, le gouvernement n’a pas suffisamment pris le temps d’étudier ce document.
Il a été joint au téléphone par Oumar Waigalo.
« Les mouvements rebelles s’accrochent à des points que le gouvernement avait dit non négociables. En ce qui concerne par exemple, la question de l’autonomie. Mais à regarder les documents d’Alger le blocage était tout a fait prévisible. Parce que l’erreur du gouvernement c’est de s’en tenir à des mots et de ne pas comprendre que derrière les formulations du document d’Alger y a des pièges que les maliens d’une manière générale ont éventé. Donc il y a une série de pièges dans ce document qui ne peut pas être signé par un gouvernement responsable. Ce sont des principes qui sont affirmés par le Mali de tout temps. Le gouvernement s’est rendu compte tardivement qu’il a mal fait mais ce n’est pas une radicalisation du Mali. On ne peut pas accepter les solutions préconisées par l’Algérie dans sa synthèse. Je pense dans le pire des cas,qu’ il faut s’attendre à la guerre et qu’il faut la préparer sérieusement. Je pense qu’en réalité les négociations ne peuvent aboutir que sur la base d’un rapport de force sur le terrain ».
http://www.studiotamani.org/index.php/politique/2325-alger-les-lignes-ne-bougent-pas

En Libye, seul un consensus entre communautés peut éviter le chaos

Virginie Collombier, chercheur à l’Institut universitaire européen de Florence, associée au Norwegian Peacebuilding Resource Center (NOREF).
La Cour suprême libyenne, en contestant la légalité de la Chambre des représentants, a de jure mis fin à l’existence de la dernière institution qui maintenait en vie le processus de transition politique imaginé après la mort de Kadhafi, souligne Virginie Collombier, chercheur à l’Institut universitaire européen de Florence, qui craint une radicalisation des positions, une implosion du cadre unitaire du pays, et une intervention militaire étrangère.

En jugeant inconstitutionnelle l’organisation des élections parlementaires de juillet dernier, la Cour suprême libyenne a confirmé il y a quelques jours la faillite du processus de transition politique engagé en août 2011 avec l’adoption d’une Déclaration constitutionnelle provisoire par le Conseil national de transition (CNT).
Depuis fin août, deux coalitions rivales se disputaient le statut de représentant légal et légitime du peuple libyen.
Nommé par la Chambre des représentants élue en juillet (et installée dans la ville de Tobrouk, à l’Est du pays), le gouvernement d’Abdallah al-Thinni avait obtenu la reconnaissance de la communauté internationale en se fondant sur la légitimité électorale de la nouvelle Chambre. Sans contrôle réel sur la majeure partie du pays, il travaillait toutefois en coordination de plus en plus étroite avec les forces alliées au général retraité Khalifa Hafter, engagées de leur propre initiative depuis le mois de mai dans une opération armée de grande ampleur contre les groupes islamistes actifs dans l’Est du pays (en particulier à Benghazi et à Derna), baptisée « Opération Dignité ».
Contestant la légalité du transfert du pouvoir à la nouvelle Chambre des représentants, une partie des membres du parlement précédent, le Congrès général national, appuyée par certains des nouveaux élus, avait refusé de reconnaître son autorité et avait nommé son propre gouvernement, dirigé par Omar al-Hassi, un homme d’affaires originaire de Misrata. Ce gouvernement concurrent, installé à Tripoli, contrôlant la capitale et les bâtiments officiels, était soutenu par les partis politiques et les milices islamistes, ainsi que par les milices révolutionnaires issues des principales villes de l’Ouest, et notamment de Misrata. Depuis juillet, prétendant débarrasser la capitale des milices corrompues et alliées aux membres de l’ancien régime, ces dernières étaient entrées en guerre ouverte avec leurs anciens alliés révolutionnaires originaires de la ville de Zintan.
La Cour suprême libyenne, en contestant la légalité de la Chambre des représentants, a de jure mis fin à l’existence de la dernière institution qui maintenait en vie le processus de transition politique tel qu’imaginé après la chute de Tripoli et la mort de Mouammar Kadhafi. Cette décision est porteuse de risques considérables, en particulier celui d’une radicalisation des positions des diverses factions concurrentes sur le terrain, d’une implosion du cadre unitaire du pays, et d’une intervention militaire plus directe de certains acteurs régionaux. Le danger est réel de voir se scinder l’Est et l’Ouest de la Libye. Dans l’Est, les fédéralistes et les grandes tribus de Cyrénaïque soutenant le parlement de Tobrouk et le gouvernement al-Thinni choisiraient ainsi la voie de l’autonomie et intensifieraient la lutte militaire contre les islamistes (extrémistes ou pas) avec le soutien de l’Egypte. Dans l’Ouest, les islamistes et leurs alliés révolutionnaires, en particulier les milices de Misrata, entreprendraient de « purifier » leur territoire en intensifiant la bataille contre toutes les forces considérées comme contre-révolutionnaires, et en premier lieu Zintan et ses alliés tribaux.
Dans les deux camps, à l’Est comme à l’Ouest, la guerre conduira à l’émergence de nouveaux hommes forts, ou à la consolidation du pouvoir de ceux qui sont d’ores et déjà en première ligne. Le soulèvement et la guerre de 2011 n’auront ainsi conduit qu’à plus de violence et de désolation pour la population, et au remplacement du Leader de la Jamahiriyya par une multitude de nouveaux petits chefs, tout aussi violents, et tout aussi enclins à raviver et manipuler les déchirures profondes qui séparent les communautés au service de leurs propres intérêts. Ce risque est réel, et il ne doit pas être sous-estimé.
La décision de la Cour suprême peut cependant aussi être envisagée autrement : comme une opportunité de repenser une transition engagée sur de mauvaises bases et de repartir de zéro, en reconnaissant la faillite du processus initié en 2011 et en tirant des enseignements de cet échec.
En Libye comme ailleurs depuis le début des années 2000, les transitions politiques ont été fondées en priorité – et souvent exclusivement – sur la mise en place de processus et d’institutions considérés comme les piliers de la démocratie : l’organisation d’élections libres, et la formation de gouvernements par les majorités issues des urnes. La transition démocratique a ainsi été surtout, et avant tout, fondée sur lacompétition pour le pouvoir.
En Libye, cette compétition a été initiée et encouragée au sortir immédiat d’une guerre civile qui n’a jamais réellement dit son nom, entre des parties qui n’avaient aucune confiance les unes dans les autres, et qui avaient en outre à leur disposition de grandes quantités d’armes, mobilisables si besoin à l’appui de leurs revendications politiques et de leur quête de pouvoir. La compétition s’est rapidement intensifiée, au fur et à mesure que la crise de confiance entre groupes politiques et communautés se faisait plus profonde. Lorsqu’elle a pris une tournure ouvertement militaire, dès la fin 2013, rien n’a été fait pour la stopper. Au contraire, l’organisation de nouvelles élections a été considérée comme l’unique solution pour sortir de la crise. Elle l’a en réalité exacerbée.
La mise en place d’un dialogue national est aujourd’hui présentée comme la priorité par la communauté internationale. De fait, plus que la promotion de la compétition, c’est la construction des bases d’un consensus entre communautés qui peut seule remettre la transition libyenne sur des rails, et éviter qu’elle n’aboutisse définitivement au chaos. Or la construction d’un consensus – au moins minimal, dans un premier temps – n’est pas impossible.
Alors que les efforts diplomatiques en vue de renouer le dialogue entre les parties s’intensifient et que l’envoyé spécial des Nations Unies multiplie les contacts en Libye et à l’extérieur, l’objectif ne doit cependant pas être seulement d’initier un dialogue qui permettrait la formation d’un « gouvernement d’union nationale » et l’organisation de nouvelles élections. Un tel gouvernement aurait en effet de très faibles chances de durer, et il ne serait sans doute pas en mesure de mettre un terme à la violence qui affecte un nombre croissant de Libyens. Il déclencherait en revanche une nouvelle course à la colonisation et au démembrement des fragiles institutions, à l’exclusion et à l’élimination de leurs concurrents et à l’accaparement des ressources par les diverses factions en compétition.
La mise en place d’un dialogue national réellement susceptible de faire cesser les violences et de donner naissance à un nouveau processus politique accepté par l’essentiel des acteurs soulève en fait une question déterminante: celle de l’identification des participants au dialogue.
Contrairement à l’image qui domine à l’étranger, ce qui se passe en Libye ne peut être réduit à une guerre de tous contre tous dans un pays divisé et dominé par les allégeances et les rivalités tribales. A l’échelle des villes, des régions, des communautés, des multitudes de groupes et d’individus se mobilisent et travaillent activement pour poser les bases d’un consensus susceptible de servir de socle à la transition vers un Etat de droit qui rassemblerait tous les Libyens. Ils le font en dépit des obstacles accrus à la communication (physique et immatérielle) entre groupes et territoires, des menaces pour leur sécurité, et des difficultés politiques réelles. Ces individus et ces groupes – qu’ils rassemblent des acteurs tribaux, des figures des groupes armés, des responsables politiques ou des acteurs de la société civile – jouissent souvent d’une réelle influence et d’un grand respect au sein de leurs communautés. La transition politique initiée en 2011 n’a cependant pas fait d’eux des « élites » susceptibles de représenter le peuple libyen à la table du dialogue : ils ne disposent pas des armes, et ils ne sont pas connus et reconnus par la communauté internationale. D’autres qu’eux sont invités, associés, considérés… et pour ainsi dire « créés » par leurs interlocuteurs occidentaux.
Pour qu’un dialogue national ait véritablement une chance de réussir, ces élites « intermédiaires » doivent être reconnues, entendues, et soutenues. Ceci requiert évidemment des efforts de long terme et un investissement politique considérable de la part des partenaires de la Libye, que ces derniers ne sont peut-être pas disposés ou en mesure de fournir. Mais se contenter de légitimer de nouveaux hommes forts susceptibles de se transformer rapidement en nouveaux tyrans, ou céder aux sirènes des puissances régionales qui se proposent d’intervenir militairement pour rétablir l’ordre n’aura très certainement pas pour effet de restaurer la paix civile et de poser les bases de l’Etat de droit auquel aspire la très grande majorité des Libyens.
Virginie Collombier, chercheur à l’Institut universitaire européen de Florence, associée au Norwegian Peacebuilding Resource Center (NOREF).

Visite de Manuel Valls à Niamey

Pana 24/11/2014
Le Premier ministre français, Manuel Valls, est  arrivé dimanche  à Niamey pour une visite de 24 heures axée sur la coopération militaire et la sécurité dans l’espace sahélien.
En provenance de N’Djamena (Tchad), où il a visité samedi le commandement de l’Opération ‘Barkhane’, force française de lutte contre le terrorisme au Sahel, le chef du gouvernement français a visité, juste à son arrivée, le détachement français de la Base aérienne de Niamey avant d’avoir un entretien avec le chef de l’Etat nigérien, Issoufou Mahamadou et un point de presse conjoint avec le Premier ministre Brigi Rafini.
Une cérémonie de décorations est également prévue à l’agenda de cette visite.
Le président français, François Hollande, a effectué une visite de travail en juillet dernier au Niger, visite au cours de laquelle plusieurs accords de coopération ont été signés par les deux pays. Le Niger et la France entretiennent une coopération dans plusieurs domaines de la vie socio-économique, rappelle-t-on.
http://www.afriquejet.com/afrique-ouest/13758-france-visite-de-manuel-valls-a-niamey.html

40 milliards de cts pour déplacer des réfugiés nigériens vers Tamanrasset

Reflexiondz.net/
L’Algérie procèdera à une première opération de transfert  des refugiés arrivés  du Niger avant la fin de l’année en cours, alors que le Croissant-Rouge algérien a mobilisé tous les moyens  matériels et  moraux pour assurer le transfert des invités  et voisins de l’Algérie dans les meilleures conditions humanitaires en coordination avec divers partenaires algériens et étrangers.
La présidente du Croissant-Rouge algérien, Saida Benhebylès a révélé  que l’Algérie cherche par tous les moyens à réussir avec succès le transfert des réfugiés africains  à tous les niveaux organisationnels et humains afin de donner une image honorable de l’Algérie à la communauté internationale, en confirmant lors de la conférence de presse tenue avant-hier matin au siège du Croissant-Rouge à Alger, que l’opération de transfert des  réfugiés arrivés du  Niger est venue à la demande de leur gouvernement, et que l’Algérie se chargera de tous les moyens liés à l’opération de transfert  vers leur pays dans des conditions humaines confortables.
Saïda Benhebylès a déclaré « que le dossier des réfugiés est  humanitaire, et non politique, et le gouvernement algérien a chargé le Croissant-Rouge algérien pour prendre en charge le dossier des réfugiés, et nous en tant qu’organisme humanitaire, nous avons entrepris une opération de préparation de cette vaste opération humanitaire afin d’honorer la réputation de l’Algérie à l’échelle internationale d’une part, et de montrer l’étendue de la solidarité du peuple algérien avec ses voisins et frères africains dans ces circonstances difficiles dans leur pays  ».
La responsable du Croissant-Rouge Algérien a confirmé que la première  opération  de transfert sera limitée aux migrants  arrivés du Niger,  à la demande du gouvernement de leur pays, en plus, du fait que la majorité de ces réfugiés représente 90 % de familles composées de femmes enceintes et de bébés, ajoutant que le Croissant-Rouge-Algérien a reçu des promesses d’un pays européen pour apporter son aide,  et auquel a refusé de donner son nom pour des raisons particulières, dit-elle, et pour ce qui concerne les réfugiés en provenance du Mali, a expliqué que ce pays souffre actuellement du  terrorisme, tout en excluant pour le moment le transfert des réfugiés maliens.

Touffik,http://www.reflexiondz.net/OPERATION-DE-TRANSFERT-DE-REFUGIES-40-milliards-de-cts-pour-deplacer-des-Nigeriens-vers-Tamanrasset_a32091.html

Nigeria : l'armée accusée de lâcheté face à Boko Haram

BBC
  • Il y a 6 heures
Le Sultan de Sokoto, chef des musulmans du Nigeria, Muhammad Sa'ad Abubakar
Le Sultan de Sokoto, chef des musulmans du Nigeria, Muhammad Sa'ad Abubakar
Le Sultan de Sokoto, chef des musulmans du Nigeria, a accusé lundi l'armée de fuir lâchement face aux attaques du groupe islamiste Boko Haram. C’est la plus sévère critique jamais prononcée par un dignitaire religieux.
Dans un communiqué, l'organisation des musulmans du Nigeria, qui s'exprime au nom du Sultan de Sokoto, Muhammad Sa'ad Abubakar, affirme que "les soldats prennent leurs jambes à leur cou et abandonnent leur base, leurs armes, leurs munitions et tout leur équipement militaire à l'approche des insurgés. Les forces de l'armée nigériane ne refont surface qu'après la fin des attaques meurtrières, et terrorisent davantage des populations déjà terrorisées, en installant des barrages routiers et en fouillant les maisons".
La semaine dernière, l'Emir de Kano, Sanusi Lamido Sanusi, deuxième autorité musulmane du pays, avait lui aussi mis en doute la compétence de l'armée, tout en affichant son soutien aux miliciens locaux dans la lutte contre Boko Haram.
M. Sa'ad Abubakar a également rappelé avoir déjà rédigé, avec son homologue Ayo Oritsejafor chef des Chrétiens du Nigeria, une série de recommandations sur la façon de mettre fin à l'insurrection islamiste dans le Nord-Est, qui ont été remises au président Jonathan il y a deux ans, sans qu'elles ne soient suivies d'effets.
Le président Goodluck Jonathan, qui est déjà en campagne pour sa réélection en février prochain, n'a pas réagi à ces nouvelles critiques d'un haut dignitaire religieux