samedi 8 juin 2013

NO COMMENT/1910..........Moussa ag Amastane, amenoukal (chef) - des Kel Ahaggar, ou Touaregs Hoggar, est arrivé hier soir à Paris. C'est la première fois qu'il contemple un autre décor que celui du sable, des rochers, que des arbres et des troupeaux. Il n'avait jamais franchi la frontière du Sahel; notre monde compliqué et bruyant le remplit d'étonnement. Les automobiles surtout l'ont surpris, plus que les trains, plus que les paquebots même; cette petite voiture allant si vite effare le Berbère, pasteur et pillard qui parcourut plaines et montagnes sur un méhari docile et prompt. Dans le wagon-restaurant, où il dina pendant le trajet de Marseille à Paris, l'emploi de la fourchette lui causa quelque peine et le colonel Laperrine, qui l'accompagne comme un père indulgent son naïf enfant, connut mille angoisses au cours de ce repas malaisé.


Philippe Brazier a partagé une photo de Mouelhi Chaker.
1910..........Moussa ag Amastane, amenoukal (chef) - des Kel Ahaggar, ou Touaregs Hoggar, est arrivé hier soir à Paris. C'est la première fois qu'il contemple un autre décor que celui du sable, des rochers, que des arbres et des troupeaux. Il n'avait jamais franchi la frontière du Sahel; notre monde compliqué et bruyant le remplit d'étonnement. Les automobiles surtout l'ont surpris, plus que les trains, plus que les paquebots même; cette petite voiture allant si vite effare le Berbère, pasteur et pillard qui parcourut plaines et montagnes sur un méhari docile et prompt. Dans le wagon-restaurant, où il dina pendant le trajet de Marseille à Paris, l'emploi de la fourchette lui causa quelque peine et le colonel Laperrine, qui l'accompagne comme un père indulgent son naïf enfant, connut mille angoisses au cours de ce repas malaisé.

MERVEILLEUX ALBUM !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!Philippe Brazier
http://cpascans.canalblog.com/archives/2010/08/p20-0.html

Moussa ag Amastane, amenoukal (chef) - des Kel Ahaggar, ou Touaregs Hoggar, est arrivé hier soir à Paris. C'est la première fois qu'il contemple un autre décor que celui du sable, des rochers, que des arbres et des troupeaux. Il n'avait jamais franchi la frontière du Sahel; notre monde compliqué et bruyant le remplit d'étonnement. Les automobiles surtout l'ont surpris, plus que les trains, plus que les paquebots même; cette petite voiture allant si vite effare le Berbère, pasteur et pillard qui parcourut plaines et montagnes sur un méhari docile et prompt. Dans le wagon-restaurant, où il dina pendant le trajet de Marseille à Paris, l'emploi de la fourchette lui causa quelque peine et le colonel Laperrine, qui l'accompagne comme un père indulgent son naïf enfant, connut mille angoisses au cours de ce repas malaisé.

Moussa ag Arnastane est descendu au Cercle militaire avec ses deux cousins, Souri ag Chek Kal, qui a trente-neuf ans, et Ouennni ag Mennir, qui en a vingt-six et qui porte avec fierté le titre de brigadier au corps français des méharistes du Tidikelt. Moussa ag Arnastane, tout voilé, tout armé, tout chargé d'amulettes, nous a reçu ce matin dans un salon du Cercle militaire. C'est un beau guerrier, brun de peau, large, haut et droit. Le regard est joyeux et franc, sous la guimpe de tulle noire qui ombrage son front, comme à certaines de nos religieuses. Il tend une main forte pour le salut à la française et serre énergiquement nos pauvres doigts de civilisés. La bouche et le menton sont enfouis sous le voile sombre. La tête est enturbannée d'une étoffe noire, très légère, qui forme tout le vêtement, lequel n'est point la gandourah arabe, mais une sorte de chasuble longue et flottante recouvrant un second vêtement blanc dont deux pans sont noués sur la poitrine. Les pieds nus so,t posés sur de larges sandales qui leur donnent l'aspect de pattes palmées.

Moussa ne parle pas l'arabe mais le tamahak idiome des Touaregs. Son cousin, le brigadier de méharistes, qui sait l'arabe, lui sert d'interprète. Moussa est le chef de tribus montagnardes — nos officiers ont pu relever des altitudes de 2,500 à 3,000 mètres — qui avant d'avoir fait leur soumission à la France (1903) vivaient de rapine autant que de labour et d'élevage. C'est l'une d'elles qui massacra le capitaine Flatters, et le Touareg Ahitarel, qui se flattait d'avoir tué de sa main l'officier français, avait à leurs yeux le mérite et la valeur d'un héros. Peu de temps après l'assassinat de Flatters, le chef des Touaregs mourut, et la fonction étant élective, on se prépara à nommer un nouveau chef. Deux programmes électoraux étaient en présence. L'un comportait l'entente avec les Français, l'autre la guerre a mort à nos troupes. Moussa ag Arnastane était candidat et représentait le programme de l'entente avec la France. Il fut battu, et son concurrent, Atticci ag Amittat, élu chef des Touaregs , commença aussitôt les hostilités contre nous.

Nous nous défendîmes, et le lieutenant Cottenest leur infligeait, le 7 mai 1902, une défaite où ils perdirent une centaine de cavaliers. Alors nos bons Touaregs se prirent à réfléchir, et la majorité d'entre eux se montrèrent partisans de la soumission et le firent savoir aux chefs français. Mais ceux-ci refusèrent de traiter avec Atticci ag Amittat, instigateur de la révolte. Or Moussa, depuis son échec électoral, vivait à l'écart. Le commandant de nos troupes lui écrivit, lui offrant d'être l'intermédiaire entre les partisans de la soumission et la France. Moussa accepta d'enthousiasme. Il fomenta la révolution chez les Touaregs, fit très adroitement un petit 18 Brumaire et Atticci ag Amittat se vit renié par ceux-la mêmes qui l'avaient voulu pour chef. Depuis Moussa et ses compatriotes sont nos loyaux alliés.

Ils sont, ces Touaregs, un peu différents des Arabes : à la fois plus naïfs et plus gais. ils observent le culte d'Allah, mais sans ferveur. ils aiment la vie et ne s'imposent aucune règle trop austère, ils sont monogames et traitent leur, femme et leurs enfants plus humainement que beaucoup des hommes du peuple de nos grandes villes, nous disait un officier français qui vécut parmi eux. Leurs mœurs se rapprochent des nôtres quant à la fidélité conjugale, et ils deviennent pieux en vieillissant — ce qui fait dire à un Français de leurs amis qu'à un certain point de vue ils sont civilisés.

Moussa restera parmi nous pendant plusieurs semaines. Le colonel Laperrine, commandant le territoire du Touat, qui nous l'amena, veut l'instruire, lui faire visiter des usines et des fermes. Peut-être aussi irons-nous au cirque, nous dit le colonel; mais Moussa a une prédilection pour; les spectacles sérieux. Le colonel Laperrine est un homme simple, qui en narrant des épisodes de la vie au désert, ne parle jamais de lui, en citant volontiers le nom de ses camarades. Il s'est montré officier de haute, valeur; mais il impose surtout la sympathie et les respect par la modestie de son attitude. C'est un vrai Français, et Moussa, naïf, doux, rieur et puissant, complète vraiment, auprès de lui, le symbole de la France colonisatrice protégeant l'indigène étonné et reconnaissant.

Le Temps – 9 août 1910

NDLR/ Nous assistons de plus en plus à une radicalisation de la jeunesse Touarègue de partout à l'encontre de la politique française d'exclusion.ça apporte de l'eau au moulin des radicaux..ATTENTION,ATTENTIION ET ENCORE ATTENTION!!Des messages comme celui ci deviennent frequents!!!


Crimes commis à l'encontre des populations Touareg a partagé lestatut de Attaye Ag Mohamed.
Liste verte: Urgent
Arrestations et tortures dans la journée par des soldats maliens de 3 berger dans le Mema (80 km au sud de Léré sur la route de Dioura, près de Wandomma).
Ces personnes seraient traîner par les militaires en voitures alors qu'ils ont les mains liées devant. Ils tenteraient de les tués par épuisement physique.

Leurs animaux sont distribués et embarqués pour Nampala et Léré.
Il s’agit de :
Intahato Ag Mohamed Ibrahim,
Oumar Ag Mika,
Idrissa Ag Abakama.
Jindi nakal
Cher azawad j vs invités à être des terroriste contre tout pays ki est contre la question touaregs à commence par la France qui démontré peut à peut sont vrai visage au côté ds touaregs et can à mw j serai l terroriste l plus dangereux ki na jamais été..

Opération Servale: Tout les objectifs sont atteint à part un dernier objectif qu' ils veulent accomplir le plus vite que possible: Il faut que le drapeau maliens flottent sur Kidal de grès ou de force et le plus vite que possible c est à dire avant le 10 Juin...... Bravos la France une fois de plus tu nous Trahit et tu le regrettera par se que nous contrairement au maliens ON ES INDOMPTABLE et tu la très bien remarqué, le Seul à Qui nous pouvons se prosterner c'est DIEU.....

vendredi 7 juin 2013

It's sometimes better to be an animal than wanting to live in peace on it's land. Here is the same people pushing and voting to deploy malian murderers army.

Pink Floyd"Wish You Were Here"


Voir tous les clips Pink Floyd

                                                                              Paroles et traduction de "Wish You Were Here"

                                                                                     Wish You Were Here (Je souhaiterais que tu sois ici)
So, so you think you can tell
                                                                                         Alors, alors tu penses que tu peux distinguer
Heaven from Hell
                                                                                                       Le paradis de l'enfer
Blue skies from pain
                                                                                                    Le ciel bleu de la douleur
Can you tell a green field
                                                                                              Peux-tu distinguer un champ tout vert
From a cold steel rail ?
                                                                                                            D'un rail d'acier froid ?
A smile from a veil ?
                                                                                                            Un sourire d'un voile ?
Do you think you can tell ?
                                                                                                         Penses-tu que tu le peux ?
And did they get you to trade
                                                                                               Et ont-ils réussi à te faire échanger
Your hero's for ghosts ?
                                                                                                  Tes héros contre des fantômes ?
Hot ashes for trees ?
                                                                                           Des cendres chaudes contre des arbres ?
Hot air for a cool breeze ?
                                                                                               De l'air chaud contre une fraîche brise ?
Cold comfort for change ?
                                                                                                   Un confort froid pour quelques pièces ?
And did you exchange
                                                                                                                    Et as-tu échangé
A walk on part in the war
                                                                                                  Un rôle de figurant dans la guerre
For a lead role in a cage ?
                                                                                         Contre un premier rôle dans une cage ?
How I wish, how I wish you were here
                                                                     Comme je souhaiterais, comme je souhaiterais que tu sois ici
We're just two lost souls
                                                                                       Nous ne sommes que deux âmes perdues
Swimming in a fish bowl
                                                                                                     Nageant dans un aquarium
Year after year
                                                                                                              Année après année
Running over the same old ground
                                                                                                        Courant sur la même terre usée
What have we found ?
                                                                                                                Qu'avons-nous trouvé ?
The same old fears
                                                                                                               Les mêmes vieilles peurs
Wish you were here
                                                                                                          Je souhaiterais que tu sois ici

Mali-France/Le « triomphe » et le déni


M. Saadoune- Le Quotidien d’Oran
Avec l’appui de la France, l’armée malienne n’aura pas de difficultés majeures pour reprendre Kidal qui semble, aux dernières nouvelles, avoir été désertée par les combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Attaqué dans la localité d’Anefis, au sud de Kidal, le mouvement indépendantiste aurait essuyé de lourdes pertes. Une agence de presse sur la foi de témoignages sur place, à Kidal, indique que les éléments armés du MNLA qui patrouillaient à Kidal avaient disparu après la chute d’Anefis.
On ne sait pas encore si les hommes du MNLA ont décidé d’abandonner la ville où s’ils se sont déployés dans la perspective de l’arrivée de l’armée malienne. Mais il serait logique d’un point de vue militaire que le MNLA décide de retirer ses troupes pour ne pas engager une bataille disproportionnée avec une armée malienne en quête de «revanche» largement soutenue par les moyens de l’armée française. Il est même possible que dans les prochains jours ou heures l’armée malienne fasse une entrée «triomphale» à Kidal devenue l’objet de toutes les fixations à Bamako. Il y a même eu dans la capitale malienne des manifestations reprochant à la France d’être «partiale» dans l’affaire de Kidal.
Le discours des autorités françaises est devenu encore plus tranchant à travers un appui ouvert et franc à la reprise de Kidal par Bamako. Paris a repris mot à mot le discours des dirigeants maliens : le MNLA doit désarmer. Le mouvement targui qui a renoncé à l’indépendance a ouvertement collaboré avec l’armée française dans les opérations contre les djihadistes. Avec l’espoir de voir Paris amener Bamako à accepter de négocier sans l’exigence préalable d’un désarmement. Les dirigeants du MNLA semblent, une fois de plus, avoir fait une erreur d’analyse : l’apparente «ambiguïté» de Paris n’en était pas une. L’exigence du désarmement des «groupes armés» a déjà été formulée par les responsables français. Le chef de l’Etat français a déjà ouvertement pris fait et cause sur ce sujet pour les dirigeants de Bamako. Pour ces derniers, il n’y avait aucun problème politique au Nord, il n’y avait qu’une affaire de terroristes et de bandits… qui a été réglée par l’intervention de l’armée française.
BREF, CE QUE VEUT BAMAKO, C’EST UNE REDDITION DES ELEMENTS DU MNLA OU LEUR ELIMINATION PAR LES MOYENS DE LA GUERRE. OPTION SOUTENUE DE FAIT PAR LA FRANCE MEME SI ELLE A ESSAYE PLUS OU MOINS DE JOUER SUR LES MOTS. LA «NORMALISATION» DE KIDAL PAR LES ARMES EST DONC EN MARCHE. L’ARMEE MALIENNE QUI N’A BRILLE NI PAR SES COMPETENCES, NI PAR SA DISCIPLINE OU SA MORALITE S’APPRETE AINSI A PRENDRE SA «REVANCHE». ELLE A AUJOURD’HUI LES MOYENS DE LA FRANCE POUR REPRENDRE KIDAL. MAIS SUR LA DUREE, C’EST UNE FAUSSE VICTOIRE. TOUS LES ELEMENTS DE LA CRISE QUI ONT FAIT DU NORD DU MALI UNE ZONE DURABLEMENT TROUBLEE SONT ENCORE LA. LA FRANCE QUI, SELON LES DECLARATIONS DE SES DIRIGEANTS, N’A PAS «VOCATION A RESTER» AU MALI SERA PROBABLEMENT CONTRAINTE DE MAINTENIR UNE PRESENCE PENDANT LONGTEMPS POUR SOUTENIR BAMAKO DANS SON DENI DU PROBLEME POLITIQUE POSE AU NORD DU MALI. LES ACTUELS DIRIGEANTS DU MNLA NE SEMBLENT PAS PRETS A ENTRER EN CONFRONTATION FRONTALE AVEC LA FRANCE. MAIS LEUR ECHEC POURRAIT POUSSER, COMME CELA A ETE LE CAS DANS CES DERNIERES ANNEES, DE NOMBREUX ELEMENTS A SE RADICALISER ET A SE CHERCHER D’AUTRES DRAPEAUX.