vendredi 20 juillet 2012


Mali. L'appel à l'aide des indépendantistes touaregs

12 juillet 2012 - 3 réactions
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Dans une interview au Télégramme, un porte-parole des Touaregs du Nord du Mali se présente comme le meilleur rempart contre les islamistes.


Mossa Ag Attaher est membre du bureau politique du Mouvement national de libération de l'Azawad (*), au nord du Mali. 

Quelle est la situation?
Il y a eu des attaques très violentes d'islamistes sur les villes de l'Azawad. Ces groupuscules se servent des populations des villes comme bouclier humain. Derrière, il y a des pays avec d'énormes moyens. Ils ont une politique d'aides financières pour recruter, dans les populations sédentaires non touaregs. Notre peuple souffre. Notre identité, notre patrimoine sont détruits. 

Quels sont vos moyens? 
Nous n'avons pas de soutiens extérieurs, mais plus d'effectifs que les islamistes et l'atout du terrain en dehors des villes. Nous avons aussi des officiers formés, rentrés de Libye. Nous préparons la contre-offensive. 

Quels sont vos rapports avec les islamistes?
Il y a le groupe islamique touareg Ansar Dine, apparu récemment, AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique) qui a des relations ambiguës avec l'ancien pouvoir du Mali et le MUJAO (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). Nous avons tenté de convaincre Ansar Dine, seul mouvement touareg, de s'éloigner des mouvements terroristes. Il y a eu des débats au sein du MLNA. Les cadres, qui étaient au fait des questions internationales ont dit qu'il était suicidaire de collaborer avec les islamistes. Il y a eu aussi une révolte de femmes contre la charia. La rupture était obligatoire. 

Qu'attendez-vous de la communauté internationale? 
Le déploiement d'une force africaine à Bamako est nécessaire pour doter le Mali d'institutions démocratiques, car nous ne pouvons discuter avec un pouvoir illégitime. Pour le Nord, il serait hasardeux de penser que 3.000 soldats africains vont aboutir à un résultat. S'ils viennent combattre les islamistes, la bonne stratégie est de composer avec nous. La communauté internationale doit comprendre que le MNLA est plus un atout qu'un handicap contre le terrorisme. Nous ne lui demandons pas la reconnaissance d'un état, mais une reconnaissance comme partenaire sérieux. Le MNLA soutient les mêmes valeurs démocratiques et laïques que la France.

(*) Le MNLA est né en 2011 mais tire ses racines de l'indépendance du Mali, en 1960, lorsque des chefs de tribus touaregs se sont opposés à leur rattachement au nouvel État. Il regroupe plusieurs mouvements rebelles et des Touaregs revenus de Libye. Il prône notamment la séparation de la religion et de l'État.
  • Propos recueillis par Ronan Larvor

Morcellement de la région d’Agadez. Une bombe à retardement

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D’après des sources dignes de foi, la région d’Agadez  risque de se voir amputée de certaines de ses parties notamment au nord et au sud. Ainsi le département de Bilma deviendra la région du «Kaouar » et une partie de la commune d’Aderbissinat  (région d’Agadez) au sud sera rattachée à une nouvelle région dénommée région de «Damergou »qui engloberait une partie de la commune de Gadbédji (région de Maradi), Tanout, et ses environs (région de Zinder). Toujours selon cette source, cette partition a son origine dans un projet de loi portant création des régions et fixant leur composition et le nom de leur chef-lieu couché sur écrits et soumis aux autorités de la transition en  septembre 2010.
Des vives tensions ravivées
Cette information- quoique non encore confirmée-a jeté un grand émoi à Aderbissinat et même à Gadbédji. Elle a ravivé des rivalités féroces qui existaient entre d’abord les élus à la tête des communes, ensuite les autorités coutumières entre elles et enfin les populations. Cette information risque de jeter de l’huile sur le feu eu égard aux relations conflictuelles entre certaines communes.
Entre Aderbissinat et Belbedji
A plusieurs reprises, des différends fonciers entre les ressortissants de ces deux communes ont  lieu. La commune de Belbedji prétend par exemple que ses limites avec la commune d’Aderbissinat iraient jusqu’au village de Egueff couvrant de ce fait tout le pourtour notamment des villages de Tchougass et même Tougbalanane. Nonobstant le tracé historique qui existe entre les deux communes, le problème persiste encore et est nourri par des sombres calculs politiques de deux côtés des frontières.
Entre la commune d’Aderbissinat et celle d’Ingall
Une polémique a pris de l’ampleur entre la commune d’Aderbissinat et celle d’Ingall à propos de quelques terroirs que réclame la mairie d’Ingall au détriment de celle d’Aderbissinat. Une réunion qui a réuni tout récemment des ressortissants d’Aderbissinat à ceux d’Ingall aurait trouvé un terrain d’entente.
Entre la commune de Belbedji et celle de Gadbédji
Idem entre la commune rurale de Belbedji (département de Belbedji- Région de Zinder) et celle de Gadbédji (département de Bermo –Région de Maradi), où de plus en plus  l’on assiste à des sérieuses foires d’empoignes et joutes oratoires entre les ressortissants des deux communes à propos des permis de fonçage de puits à Gadambo, Oraga et Tadeyni qui auraient été autorisés sur des emprises qui ne relèveraient  pas de la commune de Belbedji.  Cette dernière prétend quant à elle le contraire et confirme qu’elle est bien sur ses terres.
Une aventure suicidaire
Nul ne comprend  aujourd’hui l’attitude de l’Etat qui ferme les yeux sur ces « expansions » illégales et suicidaires. Des conflits intercommunautaires bouillonnent et risquent d’exploser à tout moment. « Quand cela va tourner au drame, l’Etat sera l’unique responsable. Responsable pour s’être laissé embobiné par des marchands d’illusions. Responsable pour avoir cru que la moisson des suffrages électoraux dans le sang est plus bénéfique pour lui que la cohésion de ses administrés », se désole Moctar Hima, étudiant à l’ESM de Niamey et originaire de la zone d’Aderbissinat.
Qui  trompe l’Etat dans le cas précis d’Aderbissinat et Gadbédji ?
Pour le cas spécifique du rattachement d’une partie d’Aderbissinat et Gadbédji à la région dite de « Damergou », des voix confirment que ce serait un groupe de personnes qui n’ont jamais caché leur désir de faire de la décentralisation amorcée au Niger, un outil d’expansion et de renforcement de leur pouvoir féodal et attributs politiques, qui seraient à la base.  D’après des sources dignes de foi, des personnalités de la septième République seraient à la base de ces manœuvres sournoises et dilatoires pour retracer certaines communes. C’est un groupe de personnes qui manœuvre pour que leur rêve devienne réalité sous le régime de Issoufou. D’après nos sources, des réunions nocturnes se passent actuellement à Niamey pour faire aboutir ce projet qui mettra à coup sûr en péril l’unité et la cohésion entre des communautés ayant toujours vécu en toute symbiose. Oui, ces personnes sont prêtes à tout pour retracer les franchises entre communes quitte à mentir et à travestir l’histoire, pourtant claire comme l’eau de roche.
Sauver la cohésion sociale à tout prix
L’une des missions urgentes que l’Etat doit effectuer dans ces zones est de prendre son courage à deux mains pour faire comprendre à ceux  qui veulent imposer un nouveau tracé des frontières à leurs voisins que chaque redécoupage a une histoire au Niger. En 1947 par exemple, il y a eu un tracé dit “ tracé colonial”. Des cartes existent bel et bien. Celui de 1961 aussi, un an après les indépendances, le gouvernement du Niger a modifié le tracé de la limite des cultures en la repoussant plus au nord au profit des agriculteurs. C’est la loi N° 61-05 du 26 mai 1961 (Journal officiel spécial 3 du 15/07/61) qui l’a précisé.  Et  enfin la loi n°60 du 30 avril 2002 portant création des communes et fixant le nom de leurs chefs lieux qui a découpé le territoire de la République du Niger en 265 communes (urbaines et rurales).  Ceux qui pensent qu’en coupant ce qui a déjà été coupé ou en détachant des terroirs de leur attache traditionnelle afin de les arrimer à d’autres historiquement et culturellement incompatibles risquent fort d’engendrer un drame.
Toutes les communes concernées par cette fameuse « région de Damergou » c'est-à-dire Aderbissinat, Tinhyya, Gadbédji ou Belbedji, prises individuellement ne pourra accepter de se dissoudre socio-culturellement et économiquement au profit d’une région dite de « Damergou » qui sera à coup sûr pilotée par un conseil régional appelé Conseil régional du Damergou. D’après nos sources, tout est fin prêt, et il ne reste que la tenue du conseil de validation avant transmission à l’Assemblée Nationale.
De l’avis de tous, s’il y a un pas que les techniciens du redécoupage administratif  n’ont pas à franchir. Eh bien, c’est bien celui-là.
Ibrahim Manzo DIALLO

jeudi 19 juillet 2012


JEUDI, 19 JUILLET 2012 13:54    Envoyer
Mali : et si les islamistes convoitaient l'or noir ?
AFP - Le nord du Mali recèlerait un important potentiel pétrolier, gazier et minier. Pourrait-il aiguiser l'appétit des islamistes ? Le Nord contribue très peu au PIB du Mali, à peine 2 %. Mais le sous-sol des régions de Gao, de Kidal et de Tombouctou suscite beaucoup d'espoir : 850 000 km2 de potentiel gazier et pétrolier, selon les études menées par l'Autorité pour la recherche pétrolière (Aurep).
Pour certains analystes, c'est même la seule vraie raison de l'occupation du Nord par les indépendantistes touaregs et les islamistes. Quatre principaux bassins ont été identifiés dans cette zone : Tamesna (à cheval entre le Mali et le Niger), Taoudenni (qui couvre une partie de l'Algérie et de la Mauritanie), le graben de Gao et le rift de Nara (vers Mopti). Les forages réalisés par le français Total à Taoudenni, coté mauritanien, ont été encourageants.
Insécurité et coûts d'acheminement
Dès 2005, l'Aurep a procédé au découpage de ces bassins en 29 blocs exploitables. La plupart d'entre eux ont été remportés par des petites entreprises, l'algérien Sonatrach (via sa filiale internationale Sipex) et l'italien ENI étant les seules majors à s'être intéressées au potentiel malien. En coentreprise, les deux groupes ont notamment misé sur les blocs 4 et 20. Mais six ans après la première acquisition de Sipex, aucun forage n'est venu confirmer - ou infirmer - les attentes. Outre l'insécurité dans cette partie du pays, les coûts d'acheminement du matériel ont refroidi les ardeurs.
En 2011, ENI-Sipex avait déjà investi 30 milliards de F CFA (45 millions d'euros) dans les préparatifs, sans avoir jamais pu creuser. La première vraie tentative était prévue pour février 2012. Mais le Nord, ce n'est pas seulement du pétrole. Les explorations menées dans l'Adrar des Ifoghas (région de Kidal) ont révélé des sols propices à la présence d'or et d'uranium, tandis que le cercle d'Ansongo (région de Gao) recèlerait du manganèse. De quoi attiser les appétits.

MALI / OTAGES - 
Article publié le : jeudi 19 juillet 2012 - Dernière modification le : jeudi 19 juillet 2012

Nord du Mali : le Mujao a marchandé la libération des otages européens

Abdel Hakim, chef du Mujao et de tous les islamistes à Gao.
Abdel Hakim, chef du Mujao et de tous les islamistes à Gao.
RFI/Moussa Kaka

Par Ursula Soares
Les trois otages européens ont été libérés au Mali, en échange de la libération de trois islamistes. Ils sont arrivés, jeudi 19 juillet, « sains et saufs » au Burkina Faso et sont aussitôt repartis à bord de deux avions pour leurs pays respectifs. « Il y a eu une contrepartie, ça a été libérations contre libérations », a indiqué la médiation burkinabè.

A leur arrivée à Ouagadougou, à bord d’un avion militaire burkinabè, les ex-otages étaient visiblement très fatigués : deux femmes – une Espagnole et une Italienne – et un homme d’origine espagnole. Celui-ci était blessé ; « il y a un moudjahidine (combattant) qui a tiré sur lui de façon délibérée », a déclaré un membre de la médiation burkinabè. Fatigués mais soulagés, ils ont  remercié le Burkina Faso qui a mené les négociations. Ils ont ensuite embarqué, avec des membres des services de renseignements de leurs pays, dans deux avions qui les ont ramenés chez eux.
Rossella Urru
Ex-otage italienne
Merci beaucoup, Burkina Faso.
 
19/07/2012

Les deux coopérants espagnols, Enric Gonyalons et Ainhoa Fernandez Rincon ainsi que Rossella Urru avaient été enlevés le 23 octobre 2011 près de Tindouf, dans l’ouest de l’Algérie – région qui est le fief des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.

Depuis cinq mois, ils étaient séparés jusqu’à ce mercredi 18 juillet, jour où les émissaires du Burkina Faso sont venus les récupérer. Ils se trouvaient alors près de la grande ville de Gao, dans le nord du Mali, fief du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’ouest (Mujao) – groupe allié d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) – qui les a enlevés.

« Libérations contre libérations »

Mohamed Ould Hicham, un dirigeant du Mujao, avait affirmé, mercredi 18 juillet, que ces libérations avaient été obtenues, en échange de celles de trois prisonniers islamistes « dans un pays musulman » qu’il n’avait pas cité et du paiement d’une rançon dont il n’a pas donné le montant.

Un membre de la médiation burkinabè a confirmé, ce jeudi, qu’ « il y a eu une contrepartie, ça a été libérations contre libérations » sans toutefois confirmer s’il y avait eu rançon, assurant n’avoir aucune information sur cette question.

Trois islamistes ont donc été ainsi libérés : deux Sahraouis qui avaient été arrêtés à Nouadibou, en Mauritanie, peu de temps après l’enlèvement des trois Européens. Ils étaient précisément suspectés d’être impliqués dans le rapt des deux Espagnols et de l’Italienne. Le troisième islamiste, lui, «doit être libéré au Niger » a indiqué le membre de la médiation burkinabè, sans préciser de date.

Une rançon aurait été versée
 
En une dizaine de jours, le Mujao a réussi une opération financière juteuse, même si, dans ce genre d'affaires, personne ne veut jamais confirmer le paiement de rançon et qu'il est également extrêmement difficile de connaître le montant de ce type de transaction. On peut probablement, sans trop se tromper, avancer le chiffre de plusieurs millions de dollars.

La première opération s'est déroulée le week-end dernier lorsque les islamistes du Mujao ont relâché trois des sept diplomates algériens, capturés à Gao. Alger affirme qu’il applique toujours le sacro-saint principe du refus de tout paiement de rançon. Pourtant, selon des sources diplomatiques régionales, il y aurait eu remise d'argent par l'entremise d'un grand commerçant du Sud-saharien qui a donc joué les banquiers. En échange, le Mujao a obtenu également la libération d'un groupe d'islamistes algériens et d'arabes maliens qui étaient détenus en Algérie pour suspicion de collaboration avec les terroristes d'Aqmi, installés au Mali.

Selon le correspondant de RFI, Serge Daniel, qui revient tout juste de Gao, quelques jours avant la libération des trois Européens, il y avait un véritable remue-ménage dans la ville malienne. Il fait état notamment d’un impressionnant dispositif de sécurité qui était visible autour d’un bâtiment par où, peut-être, ont transité les otages avant leur libération.

Il souligne, par ailleurs, que le chef des islamistes de Gao, Abdel Hakim, a directement participé au processus de libération et qu’une rançon, dont le montant exact n’est pas connu, a été versée aux ravisseurs. Au départ, ils exigeaient 30 millions d’euros pour libérer les deux femmes du groupe.

Aujourd’hui, dans le Sahel, et après les libérations de mercredi, onze otages, dont six ressortissants français, sont toujours aux mains d’islamistes.

Va-t-on vers un génocide au nord Mali ?

 19 juillet 2012 0 Commentaire
C’est la question que l’on peut se poser au vue des derniers événements.
C’est aussi ce que craint Moussa Ag Assarid écrivain, membre du conseil transitoire de l’état de l’Azawad chargé de l’information et de la communication, président de la cellule Europe du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad).
Joint au téléphone il a déclaré
« le MNLA est un mouvement laïque, en totale opposition avec les groupes terroristes liés à AQMI (Al Quaïda Maghreb Islamique) Ansar Dine, Boko Haram et le MUJAO (Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest). Nous sommes prêts au dialogue avec le Mali pour trouver une solution durable et définitive. Nous sommes prêts à défendre notre territoire contre ces terroristes, on se bat depuis plus de 50 ans pour cela. Les terroristes d’AQMI viennent de partout, ils ne sont pas attachés à ce territoire comme nous les touaregs, leur ambition est de faire appliquer la charia sur tout le territoire malien. Si l’armée malienne intervient dans l’Azawad (nord Mali) elle va massacrer la population, comme elle l’a déjà fait. Nous assisterons à un véritable génocide, qui risque d’embraser toute la sous-région, les touaregs voisins et les berbères se révolteront. Il faut regarder la vérité en face et éviter une guerre à tout prix, qui serait catastrophique pour l’Azawad et le Mali. Le MNLA a promis de combattre le terrorisme, nous le ferons mieux qu’une armée étrangère, nous connaissons le terrain et nous protégerons notre peuple. »
C’est aussi le point de vue du président tchadien Idriss Deby Itno, dans une déclaration à l’AFP
« Il faut sauver les touareg de l’Azawad (MNLA), avec qui on peut discuter et qui sont en train de se faire engloutir par les islamistes, et négocier avec eux une sortie de crise qui ne soit pas une partition du Mali. Et il faut combattre les terroristes avec une force suffisamment dissuasive. Le Tchad n’enverra pas de troupes au Mali sous la bannière de la Cédéao. La bonne solution serait de mettre en place une force de l’UA avec appui de l’ONU comme en Somalie et avec l’aide logistique de l’Otan. »
Pour lui le Mali, dont le nord est contrôlé par des groupes islamistes armés, a été la victime collatérale de la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye.
« Mes avertissements ont été perçus, totalement à tort, comme un soutien à Kadhafi alors que le Tchad a sans doute été la première victime de son régime. Autant dire que ce qui se passe aujourd’hui dans le nord du Mali ne me surprend pas » ajoute-t-il.
Des intérêts stratégiques et économiques sont en jeu, notamment français, américains et qataris . . ., sacrifieront-t-ils toute une population à ces seuls intérêts ?

Tinariwen - la rébellion Touarègue continue 1/2


Publiée le 18 juil. 2012 par 
Interview avec Alhousseini ag Abdoulahi sur la situation actuelle des touaregs au Mali face aux mouvements islamistes...

Depuis 30 ans, les chants du groupe Tinariwen incarnent la rébellion du peuple touareg.
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mercredi 18 juillet 2012


Le Qatar mène une guerre d’influence à l’Arabie saoudite au nord du Mali

 
 

Des titres prestigieux de la presse française dont Le Canard Enchaîné et Marianne s’intéressent aux activités du Qatar dans le nord du Mali où l’installation d’organisations terroristes (Aqmi et Mujao) menace plusieurs pays voisins dont l’Algérie.

Une ambulance du croissant rouge palestinien, en 2011
AFP/Archives – Jaafar Ashtiyeh
«Connu pour son gaz, son pétrole, ses fonds d’investissements, ses clubs de foot, le rachat des palaces parisiens et méditerranéens, le Qatar joue actuellement un jeu trouble au Nord-Mali, par le soutien financier et militaire qu’il apporte aux islamistes radicaux qui sèment le chaos dans le pays. Des agissements largement connus des puissances occidentales qui laissent faire tant la manne gazière et la position du pays dans le Golfe est stratégique», écrit Régis Soubrouillard, journaliste au magazine français Marianne, plus particulièrement chargé des questions internationales.

Quant à lui, Sadou Diallo, le maire de Gao (au nord du Mali), invité de la matinale de RTL, a déclaré que «le gouvernement français sait qui soutient les terroristes. Il y a le Qatar par exemple qui envoie soi-disant des aides, des vivres tous les jours sur les aéroports de Gao, Tombouctou, etc».


Le Quai d’Orsay, qui évoque une prise en otage de la population du nord du Mali, qualifie d’«acte de terrorisme» l’emplacement de mines antipersonnel qui auraient été installées tout autour de la cité par le Mouvement pour l’unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Le Canard Enchaîné a affirmé que l’émir du Qatar avait livré une aide financière aux mouvements armés qui ont pris le contrôle du nord du Mali, créant une polémique en France. Parmi ces heureux bénéficiaires, selon l’hebdomadaire satirique français, le Mujao qui a enlevé sept diplomates algériens le 5 avril dernier, à Gao.

«L’émirat qatari, bien connu pour ses fonds d’investissements qui lui donnent une façade pour le moins inoffensive sinon alléchante, aurait surtout des visées sur les richesses des sous-sols du Sahel». Plus récemment, c’est la présence de quatre membres de l’organisation humanitaire du Croissant-Rouge du Qatar qui a encore alimenté les soupçons d’un appui du Qatar aux islamistes sous couvert humanitaire, a rapporté une partie de la presse française.

«Nous sommes venus à Gao (nord-est) pour évaluer les besoins des populations en matière de santé et de fourniture en eau et en électricité. Nous allons repartir très bientôt pour revenir avec le nécessaire», expliquait à l’AFP un des humanitaires qataris simplement présenté comme Rachid, joint par téléphone depuis Bamako. Les humanitaires qataris seraient arrivés par voie terrestre en provenance du Niger et leur sécurité est assurée par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), est-il noté.

ROLAND MARCHAL : «ON PENSE QU’UN CERTAIN NOMBRE D’ÉLÉMENTS DES FORCES SPÉCIALES QATARIES SONT AU NORD DU MALI»

«De la même façon que le Qatar a fourni des forces spéciales pour entraîner une opposition à Kadhafi, on pense qu’un certain nombre d’élément des forces spéciales qataries sont aujourd’hui dans le Nord Mali pour assurer l’entraînement des recrues qui occupent le terrain, surtout Ansar Eddine», affirme Roland Marchal, chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de sciences politiques à Paris, cité par la presse française.
Et le Qatar finance partout et généreusement tous les acteurs politico-militaires salafistes (c’est le cas du groupe Ansar Eddine), dont la branche la plus enragée des Frères musulmans, hostiles à la famille Saoud (et bien sûr au chiisme) mais aussi aux régimes «laïques» et nationalistes arabes susceptibles de porter ombrage aux pétromonarchies», résume Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement et de sécurité à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure, services secrets français).

Le Mali est un pays confronté à une corruption endémique, une démocratie de façade où la «religion est un recours, l’Islam une alternative dans une région où de plus en plus de mosquées sortent de terre financées par les pays du Golfe.

Je crains que nous ne soyons pas au bout de nos surprises», expliquait Laurent Bigot, sous-directeur Afrique Occidentale au Ministère des Affaires étrangères dans le cadre d’une conférence de l’IFRI sur la crise malienne. «Le résultat d’une lente défragmentation, largement aggravée à la suite de l’épisode libyen et ses conséquences mal maîtrisées», commente la presse française.
«Si l’afghanisation du Mali inquiète les pays voisins, à commencer par l’Algérie, les puissances occidentales, qui déclarent redouter tout autant la sanctuarisation du Sahel par des groupes terroristes, n’en adoptent pas moins un comportement ambigu dont la facture pourrait s’avérer salée», écrit un média français.

«ASSISTANCE QATARIE AU MUJAO SOUS FORME D’AIDES HUMANITAIRES»

Un membre du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) qui participe à des négociations à Ouagadougou avec la médiation burkinabè dans la crise malienne, a évoqué ce soutien du Qatar au Mujao.
«Le Qatar a donné un appui, sous couvert humanitaire, au Mujao. C’est surtout des vivres qui sont en train d’être distribués, notamment, huile, sucre, riz, thé», a-t-il déclaré à l’AFP sous couvert de l’anonymat. «Le Qatar aide ainsi le Mujao à se rapprocher des populations», a-t-il ajouté. Autrement dit, et selon ce membre du MNLA, le Qatar voudrait par des aides humanitaires le MUJAO gagner la sympathie de la population du Nord-Mali, souffrant d’une crise alimentaire et de la sécheresse.

Plusieurs sources disent que l’émirat du Qatar cherche à soutenir financièrement et matériellement le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) et le groupe islamiste Ansar Eddine.

Une hypothèse plausible, selon Roland Marchal, chercheur au Centre d’études et de recherches internationales de sciences politiques à Paris, cité par la presse française. Il estime que la présence du Qatar dans les pays en conflit comme la Libye, le Soudan est loin d’être innocente. (…).
M. A

DERNIÈRE MODIFICATION : 18/07/2012 

AL-QAÏDA AU MAGHREB ISLAMIQUE - ALGÉRIE - MALI - TERRORISME


Trois otages européens libérés dans le nord du Mali

Trois otages européens libérés dans le nord du Mali

Deux Espagnols et une Italienne, enlevés en octobre en Algérie, ont été libérés par des islamistes dans le nord du Mali. La libération aurait eu lieu en échange de prisonniers et contre le paiement d'une rançon, selon les ravisseurs.

Par Dépêche (texte)
 
AFP - Un des groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali a libéré mercredi trois otages européens - deux Espagnols dont une femme et une Italienne - enlevés en octobre 2011 en Algérie, une semaine après avoir annoncé la libération de trois autres otages algériens.
"Considérez qu'ils sont libérés, puisque nos conditions ont été respectées", a déclaré à l'AFP Mohamed Ould Hicham un des dirigeants de ce groupe, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), allié d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Il a affirmé que ces libérations avaient été obtenues en échange de celles de trois prisonniers islamistes "dans un pays musulman" qu'il n'a pas cité et du paiement d'une rançon dont il n'a pas donné le montant. Ces informations seront rendues publiques plus tard, a-t-il assuré.
"Les otages ont été libérés non loin de Gao (nord-est du Mali), nous les avons remis à une délégation du Burkina Faso. Ils sont actuellement avec les Burkinabè", a ajouté M. Ould Hicham, information confirmée de source militaire au Burkina Faso, pays souvent impliqué dans les processus de libération d'otages.
LE NORD DU MALI, SOUS CONTRÔLE DES ISLAMISTES
Par AFP
A Madrid, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a déclaré que "le processus de libération est sur le point de se terminer, il a été retardé par une tempête de sable". "Un avion a été envoyé pour rapatrier les deux Espagnols", a-t-il ajouté.
Début mai, le Mujao avait réclamé le versement de 30 millions d'euros en échange de la libération de deux des trois otages - les deux femmes - et la libération de prisonniers détenus en Mauritanie.
A Nouakchott, un site mauritanien d'informations en ligne, Alakhbar, a écrit mercredi que parmi les prisonniers islamistes qui ont été échangés contre les otages, figure un Sahraoui du nom de Memine Ould Oufkir.
Lui et les autres hommes libérés, dont le nombre n'a pas été précisé par Alakhbar, avaient été arrêtés en Mauritanie quelques jours après l'enlèvement des trois otages européens dans la région de Tindouf (ouest de l'Algérie) auquel ils sont soupçonnés d'avoir participé.
Un islamiste "extrait de prison"
Selon une autre agence mauritanienne en ligne généralement très bien informée sur les groupes islamistes du Sahel, l'Agence Nouakchott information (ANI), Memine Ould Oufkir a été effectivement "extrait de prison hier soir (mardi) et conduit vers une direction inconnue".
Les deux humanitaires espagnols, Enric Gonyalons et Ainhoa Fernández Rincón, ainsi que l'Italienne, Rossella Urru, avaient été enlevés le 23 octobre 2011 près de Tindouf, région qui est le fief des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger.
Cette action, attribuée dans un premier temps par le Polisario à Aqmi, très actif dans les pays de la bande sahélo-saharienne depuis 2007, avait très vite été revendiquée par le Mujao.
Le 12 décembre 2011, une vidéo montrant des hommes armés encadrant les trois otages européens avait été rendue publique par le Mujao.
Le Mujao et un autre groupe islamiste armé, Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), alliés d'Aqmi, occupent totalement le nord du Mali depuis fin mars.
Après les libérations de mercredi, treize otages, dont six Français, restent retenus par des islamistes dans le Sahel.
Le Mujao avait annoncé le 12 juillet avoir libéré trois des sept otages algériens enlevés le 5 avril au consulat d'Algérie de Gao, ce qu'a confirmé dimanche le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Pour libérer les sept Algériens, le Mujao avait exigé en mai "la libération de nos frères prisonniers en Algérie, plus une rançon de 15 millions d'euros"
http://www.france24.com/fr/20120718-mali-liberation-otages-europeens-groupe-islamiste-algerie-ansar-dine-tombouctou-sahel

Mali : une intervention armée extérieure comporte des risques pour la sous-région (rapport)

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Louise Arbour, présidente de l'organisation non gouvernementale International Crisis Group.Louise Arbour, présidente de l'organisation non gouvernementale International Crisis Group.
Une intervention armée extérieure au Mali comporte ''des risques considérables’’ pour la sous-région, avertit le rapport Afrique du mois de juillet l’International Crisis Group (ICG). Selon le rapport rendu public mardi à Dakar sur la situation politico-militaire au Mali, ''la communauté internationale doit privilégier le dialogue pour préserver les chances d’une sortie de crise politique--.


Le Mali est traversé par une crise sans précédent depuis le mois de janvier. Une rébellion a chassé les forces maliennes de la partie septentrionale du pays. depuis lors, le nord est occupé par des mouvements islamiques.

Au mois de mars, un coup d’Etat a écarté Amadou Toumani Touré du pouvoir, rendant la situation politique plus compliquée.

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doit ''rééquilibrer ses efforts de médiation pour ne pas aggraver les fractures déjà profondes de la société malienne’’, fait remarquer l’Internation Crisis Group.

Le rapport de l’ICG plaide pour ''le renforcement de la crédibilité des institutions de transition’’.

‘’Enfin, des mesures sécuritaires concertées au niveau doivent être prises pour que le Nord du Mali ne devienne pas sous l’effet d’actions de groupes originellement étrangers , un nouveau front de la guerre contre le terrorisme’’, ajoute-t-il.

L’ICG recommande au président intérimaire du Mali (Diocounda Traoré) et l’actuel Premier ministre (Cheick Modibo Diarra) à œuvrer pour ''la mise en place rapide d’un véritable gouvernement d’union nationale’’.

Il demande que la mise en place du gouvernement d’union nationale se fasse à l’issue de consultations larges avec les principaux partis politiques, les organisations de la société civile, afin de consolider la légitimité des autorités de transition.

  Par APS
Source: APS

victoire pour un Azawad laic democratique


Je sais que c'est peut-etre difficile dans ce temps de penser d'une claire victoire pour un Azawad laic democratique. Quelques dirigeants du MNLA a montré au monde qu'ils veulent garder leurs liens avec Iyad, qui contrôle 100% de la narco-trafic en ce moment, et qui est relié avec les terroristes. Iyad et son paquet sont des criminels. Certains des MNLA tentent de blanchir Iyad maintenant, à l'appui de l'initiative de l'UA. Ces connexions semblent avoir été l'un de leurs principaux motifs de combattre aux côtés de Ansar al Din. Cela conduira à la destruction de toute possibilité pour un Azawad démocratique et laïque.

Mais des milliers de jeunes locaux ont joignees MNLA à se battre pour le bien-être du peuple, pour une démocratie laïque, et non pour etablir une narco-etat sous controle des terroristes. Les dirigeants du MNLA doivent choisir: une alliance avec le narco-traffick et terrorisme, or bien une democracie laic pour le peuple. Pour avoir une pays democratique, on peut pas avoir l'Islamism. Le narco-traffick va avec le terrorisme et l'Islamisme, il est indéniable.

Pour gagner le respect des pays libres, les dirigeants du MNLA doivent s'engager à lutter contre l'islamisme et le narco-traffick, et non pas continuer à essayer d'inclure Iyad et ses associates dans le plan.

Si MNLA n'est pas en mesure de le faire, alors les Touaregs doivent organiser un nouveau mouvement qui n'a que des intérêts d'une démocratie laïque pour les gens de lAzawad.

Les pays libres luttent contre l'oppression religieuse par des terroristes et le trafic de drogue - et les deux choses vont de pair. Pendant des années, le Mali a été contrôlé en secret par des gens liés à AQMI et le trafic de drogue, et c'est pourquoi il s'est effondré. Azawad serait pas mieux si elle est un narco-État sous l'oppression d'Islamisme.

C'est toujours possible que la EU et les États-Unis peuvent combattre les terroristes et les chasser de l'Azawad. S'ils pouvaient réussir, et les terroristes seront mis la route, le trafic de drogue serait interrompue pendant un temps, et peut-être les criminels trouveront autre part.

Mali doit être mis à nouveau ensemble avant qu'il ne peut même gouverner. Intervention ne se fera pas à moins que les fonds américains, et les États-Unis a été dit "Non." Nous avons encore 6-7 mois jusqu'à ce que les élections américaines, et les États-Unis ne sera probablement pas le financer. Cela donne un certain temps pour les Touaregs à réorganiser leur campagne pour un pays libre.

Les dirigeants MNLA qui gardent la promotion de Iyad et son narco-business, ils doivent être redirigé vers le désir de la population pour une démocratie laïque et l'exclusion de l'islamisme et le trafic de drogue.

On dit que 99% des réfugiés veulent un pays libre. Mais les pays d'accueil ont réprimé leurs opinions politiques, sur le risque de retour d'expulsion vers le Mali, ou l'emprisonnement.

Peut-être les Touaregs peuvent trouver des journalistes qui obtiendront les opinions politiques des deplacées et des réfugiés qui sont en mesure de parler - il doit y avoir quelques-uns, quelque part. Il suffit de penser!

Targui Rebel Boy LETTRE A MA JEUNESSE


LETTRE A MA JEUNESSE
C'est avec Un cœur plein d'Inspirations et d'Ambitions que je vous déverse ces mots, jeunesse d'AZAWAD, jamais je n'ai cessé de Dénoncer Union du Peuple Touaregs en Particulier et celui de l'Azawad en General, Aujourd'hui sa me fait su mal de voir qu'après tant d'Obstacles gruger, Après tant de Progrès dans cette lutte, nous assistons à la Dispersion de Notre Peuple et à la Destruction de Notre Grand TUMAST.
Combien de famille refugier dans les frontières avec l'Espoir de revenir Un Jour pour Habiter à Jamais AZAWAD et combien de jour et Nuits Nostalgiques passé et ceci dans les conditions les plus défavorable qui soient, je vous parle de la Chaleur, de la Fraicheur, de la misère, de la Galère, du manque d'Eau potable et d'ailleurs nous avons toujours connu ces Conditions, mais nous y tenons le coup.
Autant de Révolution mener par Notre Peuple qui ne réclame que son Droit, Peuple qui se voit depuis l'Indépendance du Pays Habiter, marginaliser sur tout les Plans et cela sur son propre territoire: Aussi bien Politique, Economique, Culturel que Démographique depuis 1963 en passant par 1990 et 2006 et voilà que depuis 9 Mois cette Jeunesse n'arrête de dénoncer cette Continuité et se livre à la Conquête d'Azawad pacifiquement et Militairement, Jeunesse qui na qu'un seul but, la Libération de son Pays car elle se voit dans le vide avec un avenir incertain, Jeunesse qui est véhiculer par des Anciennes personnalités qui connaissent les trou du caisse de l'Etat Malien. Ainsi, un grand problème pour arriver à Notre Objectif, Nous ne sommes pas Maitre de notre Destin, puisque celui-ci est contrôlé par ces mêmes Notables toujours à moitié Corrompu par le Pouvoir Centrale du Mali. Et donc Pendant que d'autres (que leurs âmes repose en Paix, AMIN) meurt sur le Champ de bataille pour faire Honneur à l'Azawad, au centre la cause est détourner de son But par ses Inhumains capable de fixer Un prix pour Le Peuple et le mettre aux enchères, d'ou l'Obstacle de toutes les Rébellions Touaregs. Comment des gens du même Campement soient capable de nous vendre à cause de quelques Billet de Dinars, ils sont connus, pas besoin de les citer.
Les seul mots qui chaque fois me soulage et que j'aimerais partager avec Vous AYITMA et CHATMA de lutte c'est Courage, nous y arriverons Un jour, la Lutte continue... pour aucun Obstacles ne nous en lassons pas et je vous assure qu'Une partie de nous verra AZAWAD tôt ou tard, car AZAWAD existe et donc Possible. Tant que cette Poigner de personnes corrompu qui ont tuée leurs Targuités tiennent et Impose nous n'y arriverons pas, Pour ceux qui ignore notre attitude face à la vie et aux autres, il faut d'abord comprendre comment nous en sommes arrivé à Habiter cet Univers si aride qui est le Désert et comment nous continuons de l'habiter et ceci dans les conditions les plus lourds de la vie.
Je suis tellement content comme vous tous de voir cette Lutte Pacifique, cette Sensibilisation et Motivation Unanime que nous n'arrêtons de mener sur toutes les toiles, cette Défense de Notre cause et l'Importance réserver à l'image de tout ce Beau Peuple, celui de KEL TAMASHAK. En Effet c'est Notre Devoir!
Que Dieu Bénissent tout ce qui sont morts en Martyres et qu'ils nous donnent la Force de nous Unir et de continuer la lutte. Sachez aussi qu’ils peuvent tromper une partie de notre peuple mais pas tout le Peuple.

Targui Rebel Boy
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MALI - 
Article publié le : mercredi 18 juillet 2012 - Dernière modification le : mercredi 18 juillet 2012

Au Mali, Iyad Ag Ghali cherche à redorer son image

Le groupe islamiste Ansar Dine et son leader Iyad Ag Ghali, au premier plan, priant, le 11 mars 2011.
Le groupe islamiste Ansar Dine et son leader Iyad Ag Ghali, au premier plan, priant, le 11 mars 2011.
Reuters / Ansar Dine

Par RFI
Dans le nord Mali, les positions n'ont pas évolué ces derniers temps : le Mujao contrôle Gao, AQMI tient Tombouctou et Ansar Dine la ville de Kidal. Discret et critiqué depuis les affrontements de Gao il y a trois semaines, le chef de ce groupe islamiste, Iyad Ag Ghali, cherche à redorer son image au sein de sa communauté et des instances africaines, mais apparemment sans grande réussite pour le moment.
 

Ces 10 derniers jours, Iyad Ag Ghali a effectué une grande tournée dans le nord du Mali. Avec un seul objectif : essayer de rallier les grandes familles touaregues, les chefs de factions, les marabouts importants à ses idéaux. « C'est un échec complet », affirme un doyen influent de la zone, qui ajoute : « les gens lui ont dit : tu ne fais pas l'unanimité chez toi à Kidal personne ne veut de ta charia ».
Ag Ghali est pourtant descendu dans les zones d'Ansongo, d'Andéranboukane et de Ménaka, non loin de la frontière avec le Niger. Même tonalité au sein du MNLA : « Depuis les affrontements de Gao où des Touaregs sont morts, Iyad est notre ennemi. Il cherche des alliances mais il n'a des liens qu'avec AQMI » affirme un chef militaire du mouvement de libération de l'Azawad.
Même dans son fief de Kidal, Ag Ghali est isolé. « Il y a beaucoup de défections dans son groupe, ça se voit. Il n'a plus d'argent » explique un jeune commerçant. « Il n'arrive pas à imposer ses idées, la charia n'est pas acceptée ici » ajoute une femme.
Reste que son nouveau drapeau, une arme automatique, un sabre et un coran sur fond blanc flotte sur le gouvernorat, le commissariat et sa maison de Kidal. Iyad Ag Ghali n'est pas surnommé « le stratège » pour rien. Il sait mieux que quiconque que depuis la nuit des temps les alliances évoluent sans cesse dans le nord du Mali.

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dimanche 15 juillet 2012

L'Afrique Réelle N°31 - Juillet 2012

Sommaire :

Actualité :

- Mali : la revendication de l'Azawad est-elle réaliste ?
Editorial :

Le nord du Mali récolte aujourd’hui les fruits de cette erreur politique majeure que fut l’ingérence franco-otanienne dans la guerre civile libyenne. La descente aux enfers y a en effet commencé au mois de janvier 2012, quand, de retour de Libye, les Touaregs du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), culbutèrent l’armée malienne avant de proclamer l’indépendance de la région.

Profitant de l’aubaine, les islamistes d’Al Qaida et ses diverticules régionaux se joignirent au mouvement avec des objectifs totalement différents puisqu’ils prônent la création d’un califat transnational, rêvant de faire du Sahel un nouvel Afghanistan. Dans un premier temps ces groupes islamistes nouèrent des alliances de circonstance avec certaines fractions touaregs, ce qui leur permit d’étendre leur zone d’influence. Puis ils les doublèrent avant de les chasser de Tombouctou, de Gao et du fleuve Niger, les repoussant vers la frontière algérienne, dans le nord de la région de Kidal. Maîtres de Tombouctou, ils entreprirent d’y purifier l’islam en luttant contre le culte des saints considéré par eux comme une résurgence ou une survivance du paganisme, Allah, dieu unique qui mérite seul prière et invocation, interdisant de demander à d’autres ce qui ne relève que de Lui.
Face à cette situation, et comme je ne cesse de le dire depuis le début du conflit, il n’existe pas d’autre solution que locale et passant par un appui direct donné aux Touaregs, seuls capables de lutter en zone désertique contre les bandes islamistes. En échange d’une telle aide, il leur serait demandé de renoncer à leur idée d’indépendance au profit d’une véritable autonomie. Paradoxalement, la gravité de la situation pourrait déboucher sur un rapprochement entre le MNLA et ce qui reste d’armée malienne en dépit du lourd contentieux existant entre Touaregs et sudistes.

En Libye, nous avons détruit un régime certes fantasque, imprévisible, dictatorial et un temps terroriste, mais qui avait assuré la prospérité de la population, bloquait l’immigration africaine vers l’Europe et luttait efficacement contre les fondamentalistes. Sur le champ de ruines résultant de la guerre civile, l’hétéroclite coalition islamo-tribale curieusement baptisée « libérale »[1] par les médias et qui vient de l’emporter électoralement, va devoir reconstruire un Etat capable de régler trois problèmes urgents :

1) Mettre au pas les milices et constituer une armée au seul service de l’Etat.

2) Inventer une nouvelle organisation de l’Etat sous une forme très déconcentrée, avec une grande autonomie reconnue aux régions et aux villes, mais tout en ne favorisant pas le tribalisme et la partition.

3) Eviter que le pays soit réduit à une bande côtière coupée en deux blocs séparés par 1000 km de désert, avec une Tripolitaine regardant vers Tunis et une Cyrénaïque vers l’Egypte. La nouvelle Libye qui est plus « arabe » que sahélienne ne devra donc pas se désintéresser de ses prolongements sahariens. Si elle n'était tournée que vers son littoral et ses régions pétrolières, le sud du pays deviendrait en effet un sanctuaire pour Aqmi.
Les actuelles « autorités » ne contrôlant, et encore, que la ville de Tripoli, et la Cyrénaïque refusant d’obéir à leur pouvoir perçu comme tripolitain, la tâche qui attend les « libéraux » libyens apparaît comme titanesque.

Bernard Lugan

[1] Ces « libéraux » viennent d’annoncer que la charia serait au coeur de la nouvelle constitution.