samedi 31 mars 2012


Libération de la Ville d'Ansongo (Région de Gao)

Le Mouvement National de Libération de l'Azawad, à travers son Etat Major est entré en action de libération du reste du Territoire vers la frontière malienne et informe qu'à ce jour  vendredi 30/03/2012,  après la libération de la région de Kidal, les actions se poursuivent vers les deux autres grandes villes restante (Tinbouctou et GAO).
Le Mouvement National de Libération de l’Azawad  informe que la ville d’Ansongo, à 95 km de la ville de Gao est libérée ce jour-ci et sous contrôle. Le drapeau de l' Azawad flotte sur la ville.
Bakaye Ag Hamed Ahamed
Chargé de Communication, Informations et relais avec les Médias

vendredi 30 mars 2012

Mossa Ag Attaher sur France 24 - 30/3/2012







 LE  MNLA  réfute un quelconque lien avec AQMI.


Il n’y a aucun lien entre le MNLA et AQMI. Cela n’est plus à prouver maintenant. Les responsables du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad l’ont affirmé et réaffirmé à maintes reprises.
En effet depuis longtemps, alors que le mouvement se trouvait à Zakak, le MNLA a demandé à tous les groupuscules islamistes de quitter l’Azawad. Le MNLA a pour objectif de libérer l’Azawad et n’a aucune mission d’islamisation ou de terrorisme quelconque.
Lorsque le MNLA a mis en garde ces islamistes par rapport à leur présence dans la zone, ils ont prétendu être sur le territoire malien. En ce sens, le MNLA ne peut que se concentrer sur son objectif essentiel qui est la libération de l’Azawad des autorités d’occupation maliennes. Après cela, tout groupuscule troublant la tranquillité de l’Azawad sera combattu avec la dernière rigueur.
Le MNLA a son bureau politique dont les membres et les portes paroles clarifient à chaque instant leur attachement à l’objectif initial qui est l’indépendance de la république de l’Azawad. Son état major militaire est présent sur le terrain et fait flotter le drapeau azawadien sur l’ensemble des villes libérées. Donc, aucun groupuscule quelconque ne saurait profiter de la lutte azawadienne pour se hisser en maître des lieux. Le MNLA veille à la sécurité et au bien être des populations dans les zones libérées et continuera dans ce sens.


Nina Walet Intallou
Bureau Politique du MNLA




  • Sous nos yeux l'Azawad s'éveille, sous nos yeux dans nos cœurs il grandit.
     On t'a tant attendu, espéré, réclamé, nos grands pères, nos pères t'ont cherché, nous t’accueillons et nos enfants te chérirons et te donneront leur vie pour des siècles et des siècles. 
    AZAWAD promets nous d’effacer nos douleurs comme ton désert efface toute trace de souillure sur ses dunes.

MALI - 
Article publié le : vendredi 30 mars 2012 - Dernière modification le : vendredi 30 mars 2012

La ville de Kidal, dans le nord du Mali, prise par les rebelles

Au Mali, les rebelles sont entrés ce vendredi 30 mars au matin dans la ville de Kidal.
Au Mali, les rebelles sont entrés ce vendredi 30 mars au matin dans la ville de Kidal.
RFI/Anthony Terrade

Par RFI
Dans le nord du Mali, les choses se sont accélérées. Les rebelles sont entrés ce vendredi 30 mars au matin dans la ville de Kidal, après 24 heures de combats en périphérie de la ville. La junte militaire appelle à un soutien extérieur pour endiguer cette avancée des rebelles dans le nord du pays.

Il y a encore de temps en temps quelques rafales dans la ville, mais elles se font rares. Les gens commencent à sortir de chez eux et la circulation semble reprendre timidement. Globalement, le calme est donc revenu après les affrontements violents de jeudi 29 mars et de ce vendredi matin autour des deux camps militaires.
C’est peu après neuf heures, heure locale, que les rebelles sont entrés en ville. Un habitant les a vus passer devant chez lui : « Ils passent. Ils sont devant ma maison. Ils ne sont pas loin. Ils sont très bien armés. Je vois qu’ils ont des véhicules de l’armée malienne, des Toyota. C’est tout. C’est finiLa ville est prise ».
Les habitants de Kidal, que nous avons pu joindre, assurent que la ville est aux mains MNLA (Mouvement national pour la libération de l'Azawad) et du mouvement islamiste Ansar Dine de Iyad Ag Ghaly. On les reconnaît parce qu’ils crient « Allah Akbar » (« Dieu est grand »), explique un autre habitant de Kidal. Une opération donc menée conjointement, semble-t-il, depuis jeudi 29 mars.
Le colonel Gamou, lui qui commandait les troupes loyalistes à Kidal, a résisté jusqu’à ce matin avant de quitter la ville, après la défection d’une partie de ses hommes. Le gouverneur de Kidal, lui, serait parti se mettre à l’abri également.

Le chef de la junte appelle à un soutien extérieur

Le capitaine Sanogo n’a pas fait mention précisément de la situation à Kidal mais c’est en homme préoccupé qu’il s’est présenté à la presse. Tout d’abord pour répondre aux pressions régionales et aux menaces de sanctions financières et diplomatiques de la Cédéao, il a joué ce matin l’ouverture et la conciliation. Le chef de la junte s’est excusé pour l’incident, indépendant de sa volonté dit-il, intervenu à l’aéroport qui a contraint les chefs d’Etat ouest-africains à rebrousser chemin. La Cédéao a serré le poing jeudi 29 mars à Abidjan, le capitaine Sanogo, lui, tend la main. « Nous avons compris la position de la Cédéao et nous nous félicitons de la volonté de part et d’autre de la volonté de continuer à privilégier le dialogue », a estimé le chef de la junte.

Sur le Nord, il n’a pas caché que « la situation est critique » car, dit-il, « lesrebelles continuent à agresser le pays et à terroriser les populations ». Pour relever ce défi sécuritaire mais aussi assurer un processus de normalisation rapide à travers l’organisation d’élections libres et transparentes, le chef du Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat invite les Etats de la Cédéao à soutenir la junte. Sera-t-il entendu ? Rien n’est moins sûr. Les résolutions prises jeudi 29 mars à Abidjan par l’organisation régionale ne vont pas dans le sens d’une approche conciliante à l’égard des nouvelles autorités maliennes.

Communique de presse
Le Mouvement National pour la libération de l’Azawad porte à la connaissance de l’Azawad et de la communauté internationale que dans la matinée de Vendredi 30Mars 2012, son Etat-major militaire a procédé à la libération de la ville de Kidal présentée jusqu’ici comme la huitième région administrative du Mali.
En procédant à la libération de la ville de Kidal, le MNLA affiche plus que jamais sa détermination à la libération totale du territoire de l’Azawad et son indépendance.
La lutte de libération continue et dans les prochaines heures les villes de Tombouctou et de Gao seront attaquées pour être ensuite libérées définitivement des forces d’occupation maliennes.
Le MNLA demande à la population de l’Azawad de rester sereine et calme jusqu’à la libération totale de notre territoire et invite la communauté internationale à prendre en compte les réalités nées de notre succès militaire sur le terrain.
Dans toute la ville de Kidal, tant au siège du gouvernorat que celui de l’assemblée régionale ce sont les drapeaux de l’Azawad qui flottent à présent sur la ville.
Vive l’Azawad indépendant, vive le MNLA.
Paris le 30 Mars 2012
Pour le MNLA
Mossa Ag Attaher
Charge de communication

Libération Complète de la région de Kidal

Le Mouvement National de Libération de l'Azawad a pris le contrôle de la ville de Kidal tôt ce matin vendredi 30/03/2012, après 48 heures de combats. Le Mouvement National de Libération de l'Azawad, rappel qu'il poursuivra l'offensive sur les deux autres capitales régionales de l'Azawad pour déloger l'administration malienne et son armée.
Le Mouvement National de Libération de l'Azawad informe que le drapeau flotte partout dans la ville et que la région entière de kidal est désormais sous son contrôle.
Bakaye Ag Hamed Ahamed
Chargé de Communication, Informations et relais avec les Médias

Menacé par les putschistes, Mohamed Ag Erlaf bientôt à Kidal pour négocier avec le MNLA

Toumast Presse
Mohamed Ag Erlaf
La prise de pouvoir au Mali par le CNRDRE du Capitaine Amadou Haya Sanogo a fait un grand nombre de mécontent parmi les grands corrompus des 20 dernières années dont des anciens ministres de l'état. Parmi ceux-ci Mohamed Ag Erlaf, ancien ministre Malien qui a passé quelques jours en prison. En échange de sa liberté, il s'apprête à se rendre à Kidal pour négocier avec lequel l'arrêt de son attaque contre cette ville. Le MNLA se doit de ne pas le recevoir et d'éviter toute négociation consistant à mettre fin ou à le dévier de son objectif de libération de l'Azawad, car l'Azawad c'est maintenant ou jamais.
Marcus Garvey, l'un des plus grand panafricaniste de l'histoire disait après tant d'années de combats que: "dans la lutte pour s'élever, les opprimés sont toujours handicapés par ceux d'entre eux qui trahissent leur propre race, c'est-à-dire par les hommes de peu de foi, et tous ceux qui se laissent corrompre et acceptent de vendre les droits de leurs propres frères." Nous ignorons si Marcus Garvey a eu à rencontrer un Tamasheq (Touareg), mais nous pensons que sa citation est une vérité immuable concernant notre peuple. Depuis la pénétration Française, notre peuple a toujours échoué à repousser les forces étrangères non pas à cause de sa faiblesse, mais plutôt à cause de la trahison de nos frères «de peu de foi ... qui se laissent corrompre et acceptent de vendre les droits de leurs propres frères.»
Déjà en 1902, le colonisateur Français avait pu remporter la bataille de Tit contre les combattants de la confédération Tamasheq des Ihaggaren (habitants du Hoggar en Algérie) à cause de la trahison de Mossa Ag Amastane. Ce même Mossa Ag Amastane participera en 1916 à la bataille d'Anderamboukane qui verra la défaite de Fihroune Ag Alenessate. Il participera encore à partir de 1917 aux nombreuses batailles du colonisateur Français contre Kaocene Ag Gueda. Toutes ces trahisons de Mossa Ag Amastane contre son propre peuple avaient s'expliquait par le titre d'Amenokal (Chef traditionnel) des Ihaggaren que lui a été promis et offert par la France.
Un siècle plus tard, les nouveaux Mossa Ag Amastane se sont multiplié plusieurs centaines. Lorsqu'ils ne sont pas des politiciens sous-alimentés comme Zeidane Ag Sidalamine ou Azaz Ag Loudagdag, ils sont des criminels de grand chemin comme Iyad Ag Ghaly qui profitent de l'ignorance de certains de nos frères pour les entrainer dans des jeux macabres où il est le seul gagnant. Mais nous ne pourrons parler d'Iyad Ag Ghaly, qui vient de créer son fantomatique Ansar Adine, sans parler de son ami intime Mohamed Ag Erlaf dont l'un des enfants s'appelle comme par hasard Iyad.
Mohamed Ag Erlaf il faut le rappeler a toujours été inséparable d'Iyad Ag Ghaly depuis que ce dernier est revenu de la Libye en 1990. Mohamed Ag Erlaf a été le conseiller par excellence d'Iyad Ag Ghaly lors de la négociation de l'accord de Tamanrasset en 1991, du Pacte National en 1992, et durant toutes acrobaties d'Iyad Ag Ghaly et du MPA pour combattre les autres mouvements Azawadiens qui refusaient de faire la paix avec le Mali. Trois jours avant l'annonce officielle de la création d'Ansar Adine, les deux hommes étaient ensemble, comme par hasard...
Il faut dire que le coup d'état du CNRDRE du Capitaine Sanogo a contrarié les plans machiavéliques des deux hommes. En effet, depuis leur prises de pouvoir, les putschistes ont arrêtés un grand nombre de corrompus des administrations Konaré et Touré. Mohamed Ag Erlaf, est l'un d'entre eux après avoir été ministres à plusieurs dans les gouvernements du Président Alpha Oumar Konaré. Sous le Président Amadou Toumani Touré, il est directeur de l'ANCIT (Agence Nationale d'Investissement des Collectivités Territoriales) et coordinateur du PSPSDN (Programme Spécial pour la Paix, la Sécurité, et le Développement du Nord-Mali).
Nos sources nous apprennent que Mohamed Ag Erlaf est accusé par les nouvelles autorités Maliennes de détournement de deniers publics à hauteur de plusieurs milliards de francs CFA. Ce crime devait le conduire en prison aux côtés d'Azawadiens comme Aghatam Ag Alhassane, Mohamed El-Moctar, et Soumeïlou Boubeye Maïga. A la différence de ceux-ci, Mohamed Ag Erlaf a clamé pouvoir aider le nouveau régime en négociant avec le MNLA la cessation de ses attaques contre la ville de Kidal.
Comme dit hier, de violents combats avaient eu lieu à l'entrée de Kidal. L'objectif d'Ag Erlaf est non seulement de négocier la fin des attaques du MNLA, mais aussi de demander au MNLA de s'éloigner de la ville de Kidal en s'engageant à ne plus l'attaquer. Si cette mission réussie, le CNRDRE (Comité National de Redressement de la Démocratie et de la Restauration de l'Etat) et son Président le Capitaine Sanogo pardonneront à Ag Erlaf ses détournements de deniers publics. Avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, nous savons qu'un Mohamed Ag Erlaf qui ne jouit plus de sa liberté peut s'avérer très dangereux avec l'aide de son ami intime Iyad Ag Ghaly.
Nous lançons un appel solennel au MNLA pour qu'il ne reçoive même pas Mohamed Ag Erlaf, à plus forte raison de négocier avec lui. Nous rappelons au MNLA que la libération de l'Azawad est en cours et quel'Azawad c'est maintenant ou jamais. L'ensemble du peuple Azawadien considèrera toute négociation ou déviation du MNLA comme la pire des trahisons après que des centaines de milliers de personnes se sont retrouvés dans les camps de réfugiés et des milliers de combattants ont abandonné leur emploi à revenue pour participer à l'effort de la libération de l'Azawad.
Nous disons au MNLA que la trahison que serait une négociation avec Mohamed Ag Erlaf ou un autre ne sera pas pardonner par le peuple Azawadien et les auteurs seront jugés par les hommes, et l'histoire. Aux Azawadiens, nous demandons de ne plus jamais accepter les trahisons et de ne plus en être complice à travers leur silence. Dénonçons, dénonçons tous ceux qui trahiront la volonté du peuple et se détourneront de la voie tracée pour la libération de l'Azawad.

Par Ahmeyede Ag Ilkamassene
Azawad/Flash/ par Ag Najim joint par Tel:Kidal est prise.Gamou a rejoint le MNLA,le gouverneur s'est refugié chez le chef traditionnel Ag Intalla.Pourparlers avec les milices de Tombouctou dont la prise est imminente.Stop
Flash/info: La ville de kidal est presque totalement sous controle1
Chronologie des événements
1 -Le MNLA a donné un délai de 24h à Gamou pour rallier le MNLA et éviter un combat entre azawadiens
2 - Iyad et son groupe sont hostiles à une telle initiative et ils ont précipité l'offensive.Ansar adine a lancé une attaque contre le camp n°1 de kidal
3- le groupe de Gamou a rallié enfin les homme du MNLA et ensemble avec les combattant du MNLA ils ont attaqué le camps n°2 pour ne pas mener le même front que les islamistes que nous dénonçons et avec qui nous ne pouvons combattre ensemble.
4- Le MNLA est entrain de pacifier complètement le camp n°2 de Kidal au moment ou j'ecris cette publication
- Le gouverneur de Kidal s'est réfugié au domicile du notable Intalla Ag Attaher.
 ·  ·  · Il y a 2 minutes · 

jeudi 29 mars 2012


Combats intenses à Kidal, Tombouctou complètement encerclée par le MNLA

Toumast Presse
MNLA
Combattants du MNLA dans le Nord-Ouest du Mali, Février 2012 © Moussa Ag Assarid

Pendant que le Mali continue sa descente profonde dans la crise et l'isolement international, le MNLA lui se dit ne pas être concerné et le fait savoir en continuant sa libération de l'Azawad après plus de 50 ans de cohabitation forcée avec le Mali. Les négociations des jours précédant ayant échouées, le MNLA attaque depuis ce matin la ville de Kidal. Plus à l'Ouest, un nombre impressionnant de combattant encercle la ville de Tombouctou.
Depuis quelques jours, le MNLA donnait la chance au Mali et à son armée de se rendre afin de ne pas faire de victimes à Kidal. Après l'échec de ces pourparlers, le MNLA a commencé depuis 11 heures du matin l'assaut de la ville. Nous avons contacté un membre du bureau politique du MNLA qui se trouvait dans la ville il y a une heure de temps. Il nous apprend qu'il entendait toujours des tirs à l'arme lourde vers les entrées de la ville. Bien qu'il est confiant pour la suite, il nous apprenait que Kidal n'était pas encore prise par le MNLA qui était toujours en dehors de la ville.
A notre question de savoir si c'est le MNLA ou le groupuscule criminel Ansar Adine qui attaque la ville. Il était catégorique que c'est le MNLA et qu'AlHaji Ag Gamou a discuté précédemment avec des membres du MNLA et non d'Ansar Adine. Concernant la propagande mensongère d'Ansar Adine, il dit que ce groupuscule ne représente rien du tout militairement et ne regroupe que quelques personnes qui ont trompées des jeunes qui combattent à leur côté. Il nous dit que c'est le MNLA et que d'ailleurs lui et le comité dont il fait partie ont déjà pris toutes les dispositions pour administrer la ville dès que le MNLA l'aura libérer du colonisateur Malien.
Une autre source civile et neutre que nous avons jointe nous a dit qu'elle a quitté la ville de Kidal tôt ce matin et qu'elle a croisé des combattants du MNLA qui était surarmée aux abords de la ville. Aussi, elle continue en déclarant qu'elle s'est arrêté à Anefis qui a été libéré par le MNLA il y a une semaine. Là encore, elle affirme avoir vu des armes lourdes en possession des combattants du MNLA. En tout état de cause, la libération de la ville de Kidal est en cours, et les combattants du MNLA prendront le temps nécessaire, mais cette libération se fera quand même.
Plus à l'Ouest Tombouctou, un combattant du MNLA que nous avons joint nous apprend qu'ils encerclent totalement la ville et que l'assaut pourrait être donné à n'importe quel moment, mais qu'ils espèrent que les soldats Maliens et les milices qui s'y trouvent déposeront les armes afin d'éviter les victimes aussi bien civiles que militaires des deux côtés. Nous lui avons également posé la question par rapport au groupuscule criminel Ansar Adine. Il nous a assuré qu'absolument aucun combattant d'Ansar Adine ou d'un autre groupuscule ne se trouve avec eux, et qu'ils sont tous des combattants du MNLA et leur objectif est tout simplement la libération de l'Azawad pour en faire une république laïc et démocratique car selon lui toutes les ethnies de l'Azawad qu'elles soient Tamasheq (Touareg), Sonrhaïs, Maures, et Peulhs ont toujours vécu dans des systèmes laïcs non régi par l'islamisme.
En conclusion, le MNLA continue sa libération de l'Azawad et s'attaque aux grandes villes de l'Azawad. Comme l'ont soulignés les différentes sources que nous avons contactées, le combat du MNLA n'est pas un combat basé sur un quelconque idéal religieux. C'est un combat pour l'avènement d'une république démocratique et laïque comme les systèmes administratifs dans lesquels les Azawadiens ont vécu pendant des siècles, avant et après l'avènement de l'Islam.

Par Ihlou Ag Azzezen


MONDE -  le 28 Mars 2012
Mali

Le Nord, 
zone instable et convoitée

Mots clés : mali,
Le potentiel pétrolier et minier du nord du Mali n’est pas étranger à l’instabilité chronique régnant dans cette zone. 
La guerre en Libye y a aggravé les facteurs de la crise.
La guerre qui embrase depuis le 17 janvier le nord du pays a eu raison, la semaine dernière, de l’imparfaite et fragile démocratie malienne. La crise n’a pourtant pas commencé avec l’entrée en scène d’une nouvelle rébellion touareg emmenée par les indépendantistes du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA). Depuis de longues années, la périphérie désertique du pays fait figure de « zone grise » échappant au contrôle de l’État, que sillonnent les groupes islamiques armés se réclamant d’al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi). Ces vastes contrées, traditionnellement propices à la contrebande, ont aussi fait figure, ces dernières années, d’eldorado pour les narcotraficants latino-américains à la recherche de nouvelles routes de la cocaïne.
Une zone échappant au contrôle de l’État
Accusé de ne pas s’engager assez fermement dans la lutte contre Aqmi et son juteux commerce d’otages, le président Amadou Toumani Touré se justifiait en ces termes, le 8 octobre 2010, dans un entretien à l’Humanité : « Demander à notre armée de contrôler toute cette zone, avec ses modestes moyens, c’est lui demander l’impossible. Le Mali n’est pas opposé à l’option militaire. […] Mais cela ne suffira pas, si nous ne gagnons pas la bataille au sein de populations exposées aux contraintes et à la peur. […] Ces populations du Nord vivent dans une grande précarité. Les jeunes n’ont pas accès à l’éducation, ils n’ont pas de travail, pas d’avenir. […] Sans développement, les méthodes militaires, même généralisées, seront vouées à l’échec. »
Montée en puissance de l’exploration pétrolière
Depuis, les répliques de la guerre en Libye n’en finissent plus de déstabiliser une région sahélo-saharienne déjà fragile. Dès le 14 octobre 2011, Saïd Djinnit, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, s’alarmait des conséquences possibles du « retour de Maliens de Libye, parmi lesquels figurent des centaines de militaires ayant servi l’ancien régime du colonel Kadhafi ». Des hommes équipés « d’armes lourdes, de missiles, de centaines de véhicules », prévenait-il. Mais l’instabilité chronique régnant dans cette zone doit aussi sans doute beaucoup aux convoitises que suscite son potentiel pétrolier et minier. Le 6 janvier dernier, le géant pétrolier français Total signait deux nouveaux permis d’exploration pétrolière avec les autorités mauritaniennes. L’un d’entre eux concerne le bassin de Taoudéni, qui chevauche la Mauritanie, le Mali et l’Algérie. Côté malien, la prospection pétrolière, dans ce même bassin, a été confiée en novembre dernier à l’angolais Petroplus. 
L’algérien Sonatrach n’est pas en reste, via sa filiale Sipex, alliée à l’italien ENI. « Il ne faut pas oublier que notre pays est sur la même structure géologique que les pays voisins qui exploitent déjà le pétrole », exposait récemment Baba Diawara, directeur général de l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (Aurep). Autre ressource potentielle du nord du Mali, l’uranium. Dès 2009, des conventions d’exploration concernant le massif montagneux de l’Adrar des Ifoghas, au nord de Kidal, étaient conclues entre Bamako et la société australienne Oklo Uranium Limited.
Reprise du travail à bamako 
Fonctionnaires et salariés du secteur privé ont repris le travail hier à Bamako, après la paralysie née du coup d’État militaire du 22 mars. Politiquement isolée, confrontée à de nouvelles offensives des rebelles touareg, la junte militaire a appelé à l’arrêt des hostilités au nord et à l’ouverture de « négociations ». Son chef, Amadou Sanogo, a également exhorté les partis politiques réunis au sein d’un « front pour la sauvegarde de la démocratie » à « rejoindre » 
les putschistes pour « tracer le chemin le plus court de retour 
à un ordre constitutionnel ». Toujours hier, la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se réunissait à Abidjian en sommet extraordinaire, avec à l’ordre du jour la crise malienne.
Rosa Moussaoui

La ville de Tombouctou est très assiégé, selon les informations, suite au refus de Ould meydou et les milices d'entendre la raison, l’assaut va être donné d'un moment à l'autre, selon les gens sur place ce n'est plus une question d'arabes ou de touaregs ou de sonrhais, mais juste l'armée malienne contre l'armée azawadienne, peu importent les compositions! Prions pour tous nos frères qu'ils soient sains et saufs de quels bord qu'ils soient!








Azawad/Flash:Cdt Itouss Ohar/Brigade Fihrun


Kidal 29/03/2012


Les deux camps de Kidal ont été bombardés par notre brigade depuis 2h/Stop
Un des camps est tombé beaucoup des militaires fait prisonniers certains ont fuis:stop
Matériel de guerre impressionnant récupéré/Stop
Déplorons 4 blessés légers/Stop
à suivre /stop

FLASH INFOS:
DES TIRS A L'ARME LOURDE AUPRÈS DES CAMPS DE L’ARMÉE MALIENNE DANS LA VILLE DE KIDAL.
LES COMBATTANTS DU MNLA SONT ENTRAIN DE BOMBARDER LES DEUX CAMPS DE LA VILLE DE KIDAL. A SUIVRE!!!

"L'abandon de la Libye, une erreur fatale"


Le Point.fr - Publié le 29/03/2012 à 12:58

D'après Mahmoud Djibril, ex-Premier ministre du CNT libyen, "tout le monde a disparu dès que le régime s'est effondré".

L'ex-Premier ministre du CNT, Mahmoud Djibril, avait été reçu par Nicolas Sarkozy à l'Élysée en mars 2011.
L'ex-Premier ministre du CNT, Mahmoud Djibril, avait été reçu par Nicolas Sarkozy à l'Élysée en mars 2011. © Marco Longari / AFP
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"C'est une erreur fatale d'abandonner la Libye." C'est phrase, prononcée samedi lors d'un colloque à Bruxelles, est de Mahmoud Djibril. C'est lui qui, il y a un an, le 10 mars 2011, avait été reçu parNicolas Sarkozy. À l'époque, cet ex-économiste du régime de Muammar Kadhafi, devenu émissaire du Conseil national de transition (CNT) libyen, sillonnait les capitales occidentales en quête de légitimité internationale. En France, il avait fait mouche. À l'issue de cette rencontre au sommet, le président français devenait le premier pays à reconnaître le CNT comme "représentant du peuple libyen".
Cette reconnaissance enclenchera, neuf jours plus tard, à l'initiative de Paris et de Londres, l'opération militaire de l'Otan en Libye. Pendant ce temps, Mahmoud Djibril est devenu chef du gouvernement libyen de transition, qui ne va pas hésiter un seul instant à armer les insurgés libyens, notamment à l'aide de la France, contre les forces pro-Kadhafi. Neuf mois plus tard, la Libye est libérée. Muammar Kadhafi n'est plus. Les avions de l'Otan non plus, tout comme Mahmoud Djibril, qui a laissé sa place à Abdel Rahim al-Kib à la tête de la Libye nouvelle. 

Profusion d'armes

Mais les armes, elles, sont toujours présentes, en grand nombre, aux mains des insurgés, désormais rattrapés par leurs origines tribales. S'estimant mal représentés au sein du nouvel exécutif, ces combattants, devenus miliciens, ne sont prêts à rendre leur arsenal sous aucun prétexte. Les nouvelles autorités libyennes avaient pourtant demandé en octobre à l'Alliance atlantique de rester en Libye, le temps que le pays se stabilise ; rien n'y a fait. Grave erreur, le pays semble aujourd'hui sombrer doucement, mais sûrement, vers un inévitable chaos.
"Dès que le régime s'est effondré, tout le monde a disparu" de Libye du côté des pays occidentaux, déplore aujourd'hui Mahmoud Djibril. L'homme n'a pas tort. Tandis que la France et les États-Unis paraissent bien plus préoccupés par leur campagne présidentielle, la Libye risque, elle, d'être divisée en deux. S'estimant lésés par le gouvernement central de Tripoli, des chefs de tribu de la Cyrénaïque, à l'est du pays, pourtant berceau de la révolution, ont annoncé à la surprise générale leur autonomie. Ils ont même désigné un conseil intérimaire parallèle au Conseil de transition.

Risque de partition

Regroupant plus de 80 % de la richesse pétrolière du pays, la Cyrénaïque ne pourra avoir que 60 députés sur 200 dans l'Assemblée nationale qui sera élue en juin. Mardi, un responsable politique favorable à l'autonomie est ainsi allé jusqu'à menacer de fermer le robinet du pétrole si le gouvernement central refusait d'accorder une plus grande représentation à la région. Outre l'Est, le Sud pose également problème. 70 personnes ont été tuées, et 150 blessées dans des combats qui opposent depuis lundi l'ethnie des Toubous à des tribus arabes, dans la ville de Sebha.
Cette ethnie de nomades et de contrebandiers à la peau noire, qui vivent à cheval sur la Libye, le nord du Tchad et du Niger, est accusée par les autres tribus de compter dans ses rangs des combattants étrangers, notamment tchadiens, ayant été payés par Muammar Kadhafi pour réprimer les opposants libyens. Le chef des Toubous, Issa Abdelmajid Mansour, a ainsi dénoncé, dans une déclaration à l'AFP, un "plan de nettoyage ethnique" visant sa tribu, non sans brandir la menace séparatiste.
Pendant ce temps, la production de pétrole dans le pays a atteint son niveau le plus important depuis la révolution, avec 1,45 million de barils par jour. Selon le porte-parole du gouvernement, Nasser al-Manaa, la production d'or noir pourrait atteindre un niveau supérieur à celui d'avant la révolution d'ici la fin de l'année.