mardi 3 janvier 2012

NIGER - 
Article publié le : mardi 03 janvier 2012 - Dernière modification le : mardi 03 janvier 2012

Le Niger et le Nigeria , main dans la main dans la lutte contre Boko Haram

Par RFI
Le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum était à Abuja le 30 décembre 2011 pour assurer le président Goodluck Jonathan de sa solidarité, après la série d'attentats qui a secoué le Nigeria, le jour de Noël. Il était accompagné dans ce déplacement par l'archevêque de Niamey et le président de l'Association islamique du Niger. Les deux hommes ont profité de l'occasion pour resserrer les liens entre les deux États en matière de collecte de renseignements, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme de Boko Haram.

Mohamed Bazoum, ministre des Affaires étrangères du Niger
Les éléments Boko Haram peuvent être soit au Niger, soit au Nigeria
 
03/01/2012 par Sarah Tisseyre
Le Niger et le Nigeria sont deux pays voisin qui ont des liens géographiques, socio-culturels, linguistiques, et commerciaux très étroits. L'annonce par Abuja de la fermeture de ses frontières inquiète les commerçants pourtant rompus à l'exercice. Ils savent utiliser d'autres voies commerciales quand les États frontaliers de Yobe et de Borno, connaissent des violences.
« La frontière avec le Nigeria est trop importante pour le Niger pour que nous souffrions qu'elle soit fermée durablement », a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum.
Une série d'attentats, revendiqués par la secte islamique Boko Haram, ont frappé plusieurs églises catholiques dans différentes villes nigérianes le 24 décembre 2011, faisant au moins 40 victimes.

BANK OF AFRICA NIGER

NIGER INCENDIE : LE MINISTÈRE DE LA JUSTICE PARTI EN FUMÉEPDFImprimerEnvoyer
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Écrit par Moctar Gazoby (Tamtaminfo News)   
Mardi, 03 Janvier 2012 09:10
Dans la nuit du 2 au 3 janvier 2012, aux environ de 04 heures du matin, un incendie d’une rare violence s’est déclaré à l’Immeuble abritant le ministère de la justice nigérienne, sis à la zone ministérielle de Niamey la Capitale.
En effet, on dénote d’importants dégâts matériels, puisque tout le ministère est parti en fumée, aucun bureau du premier (1er) étage n’a été épargné par le feu et quelques bureaux du rez-de-chaussée. L’on imagine aisément que tous les documents administratifs de la justice sont partis en fumée. Malgré la rapidité avec laquelle les Sapeurs Pompiers se sont présentés sur le lieu du sinistre, ces derniers ont eu du mal à maîtriser le feu, il a fallu l’intervention rapide des pompiers de l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey pour venir au bout du feu.
Pour l’instant on ignore l’origine réelle de cet incendie ‘’sauvage’’. Toutefois, le ministre de la Justice Marou Amadou avait déclaré sur les ondes d’une Télévision privée de la place, que l’origine de cet incendie est criminelle. Une enquête est déjà ouverte pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce curieux incendie au ministère de la justice au moment où le régime de la 7ème République marque sa détermination à lutter contre l’impunité, la corruption, le détournement des deniers publiques… sur toutes ses formes.
Dés 8 heures plusieurs, présidents des Institutions de la République, les membres du gouvernement et la société civile se sont rendus sur le lieu du sinistre. On annonce aussi la visite sur les lieux de SEM Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l’Etat. Affaire à suivre…
LIBYE

Libye : deux morts lors d'une altercation entre groupes d'anciens rebelles
rébellion(651) - Misrata(78) - milice(61) - Thowars(3)


03/01/2012 à 16h:48 Par Jeune Afrique


Des miliciens à un barrage à Tripoli le 6 décembre 2011. © AFP

Des affrontements entre deux groupes d'anciens rebelles libyens ont provoqué la mort de deux personnes à Tripoli. Les circonstances de cet incident ne sont pas encore claires.

Mis à jour à 16:48

Deux morts. C’est le bilan provisoire des affrontements entre des groupes d’ex-rebelles libyens, au centre de Tripoli, ce mardi 3 janvier 2012.

La version du commandant Massoud al-Kadar, qui dirige un groupe d'ex-rebelles dans la capitale libyenne, impute la responsabilité de ces altercations à un groupe d’anciens rebelles de Misrata, suite à l'interpellation d'un homme saoul.

« Des membres du groupe ont arrêté un ex-rebelle de Misrata qui était saoul. Il est devenu violent et insultait les « thowars » (révolutionnaires) qui l'ont frappé pour le calmer », a justifié le commandant Kadar.

L'ex-rebelle de Misrata a ensuite été relâché « mais à notre surprise, un convoi de « thowars » de Misrata est arrivé avec des armes légères et lourdes. Nous avons commencé à discuter avec eux, mais l'un d'eux a tiré, ce qui a déclenché les affrontements qui ont fait deux morts », a raconté Massoud al-Kadar.

Des blessés, le périmètre bouclé

Des journalistes de l'AFP ont rapporté auparavant que des affrontements se déroulaient près du bâtiment des renseignements de l'ex-régime de Mouammar Kaddafi, depuis lequel des rafales d'armes avaient été entendues. D’autres témoins ont parlé de plusieurs blessés, mais n’ont pu en préciser le nombre. Des ambulances faisaient la navette entre l'hôpital Zaouia et les lieux de ces heurts, ont indiqué ces sources. Le périmètre a été bouclé et fermé à la circulation, tandis que des tirs au canon anti-aérien retentissaient. Parmi les ex-rebelles qui affluaient sur les lieux, certains étaient armés de lance-roquettes RPG, selon les journalistes de l'AFP.

En fin d'après-midi, la tension était perceptible à Tripoli où plusieurs quartiers ont été fermés à la circulation. Un responsable du ministère de l'Intérieur, cité par l'agence officielle libyenne Wal, a pour sa part indiqué que des forces de son ministère encerclaient le périmètre et contrôlaient la situation. L'ouverture d'une enquête devrait permettre de déterminer les circonstances et les causes de l'incident, a-t-il précisé.

Ces évènements surviennent alors que le gouvernement peine de plus en plus à dissoudre les milices armées des ex-révolutionnaires. De nombreux anciens combattants se sont installés dans des bâtiments officiels ou dans des résidences et fermes de responsables de l'ancien régime. Pour tenter de canaliser ces milices, le ministre de l'Intérieur, Faouzi Abdelali, a récemment annoncé prévoir l'intégration à court terme de 50 000 combattants ex-rebelles dans les forces de l'armée et les services de sécurité.

Plusieurs milices se sont installées dans des bâtiments officiels ou encore dans des résidences et fermes appartenant à des responsables de l'ancien régime. D'autres tiennent des barrages dans des points stratégiques de Tripoli. Elles disposent d'importants stocks d'armes légères et lourdes, puisés notamment dans l'arsenal de l'ancien régime.

(Avec AFP)

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Mali : L’ancien consul général du Mali en Arabie Saoudite annonce la création d’un mouvement d’opposition armée dans le nord du pays

Le correspondant de Sahara média à Tombouctou a rapporté que le célèbre dirigeant touareg, Iyad Abou Ghali, vient annoncer, depuis la localité d’Ibira, dans la zone de Kidal, nord Mali, la création d’un mouvement d’opposition armée au gouvernement malien dénommé « Ansar Eddine » (les partisans de la foi).
Le correspondant ajoute qu’Iyad Ghali, qui occupait le poste de consul général du Mali en Arabie Saoudite, est rentré récemment dans son pays pour prendre la tête de centaines de combattants touaregs, dont certains revenant de Libye.

Le nouveau mouvement d’opposition armée, « Ansar Eddine », soulève, comme principales revendications, l’application de la charia islamique et l’indépendance des populations touarègues vis-à-vis de Bamako.

lundi 2 janvier 2012

AQMI : 20 ans de prison requis contre Abou Zeid

LEMONDE.FR avec AFP | 02.01.12 | 16h57   •  Mis à jour le 02.01.12 | 17h51
Capture d'écran d'une vidéo dans laquelle Abou Zeid, le chef d'une katiba d'Al-Qaida au Maghreb islamique, apparaît le visage découvert.
Capture d'écran d'une vidéo dans laquelle Abou Zeid, le chef d'une katiba d'Al-Qaida au Maghreb islamique, apparaît le visage découvert.AFP

Une peine de vingt ans d'emprisonnement a été requise lundi 2 janvier devant le tribunal d'Alger à l'encontre de l'un des chefs les plus radicaux d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelhamid Abou Zeid, jugé par contumace pour"appartenance à un groupe terroriste international" et, en particulier, pour son implication dans l'enlèvement d'Occidentaux en 2003.

Le procureur général a requis des peines allant de 15 à 20 ans de prison ferme à l'encontre des onze autres accusés, détenus depuis 2010, dont cinq membres de sa famille. Sa véritable identité — Mohamed Ghdir— a été révélée officiellement pour la première fois lors de l'ouverture de son procès devant le tribunal criminel d'Alger, selon l'arrêt de renvoi.
L'ADJOINT D'EL-PARA
Abou Zeid, un Algérien d'une quarantaine d'années, est apparu pour la première fois en 2003 comme adjoint d'Abderazak El-Para, lors du spectaculaire enlèvement de trente-deux touristes européens dans le grand Sud algérien.
Selon l'arrêt de renvoi, les accusés ont indiqué avoir vu en 2003 un groupe d'otages gardés par Abou Zeid, dans la région d'Illizi, l'extrême sud-est de l'Algérie, et avoirrencontré dans cette zone Abderrezak El-Para, principal instigateur de ces enlèvements. Abderrezak El-Para, Amari Saïfi de son vrai nom, avait été livré en 2004 aux services de sécurité algériens par des rebelles tchadiens qui l'avaient capturé à la suite d'une médiation libyenne. Il est actuellement incarcéré.
Les accusés ont également précisé qu'ils avaient participé au soutien financier et logistique du groupe d'Abou Zeid en assurant notamment le ravitaillement en carburant, acheté en Libye grâce à l'argent amassé à partir de trafics de drogue et de cigarettes.
Pierre Camatte confie : "Physiquement, Abou Zeid ne dégage rien. Il est petit, maigrichon. Mais il semble très respecté par son entourage".
Pierre Camatte confie : "Physiquement, Abou Zeid ne dégage rien. Il est petit, maigrichon. Mais il semble très respecté par son entourage".REUTERS/POOL
LES RAPTS DE CAMATTE ET GERMANEAU
Présenté comme un des chefs d'AQMI dans la zone sahélienne, Abou Zeid est également soupçonné d'être responsable d'une série de rapts, dont celui duBritannique Edwin Dyer, tué en juin 2009, et en 2010 de cinq Français, un Malgache et un Togolais dans le nord du Niger.
Concernant ce dernier groupe, une Française et les deux ressortissants africains ont été libérés mais quatre Français restent détenus. Abou Zeid aurait aussi participé à l'enlèvement de Michel Germaneau, un humanitaire français de 78 ans, dont AQMI avait annoncé l'exécution le 25 juillet 2010.
Un ex-otage français d'AQMI, Pierre Camatte, avait reconnu Abou Zeid en octobre 2010 sur une photo diffusée par ce groupe. Membre d'une ONG, Pierre Camatte a été détenu près de trois mois dans le désert malien par AQMI avant d'être libéré en février 2010. "Sur la photo, en bas, à gauche, j'ai reconnu une personne qui pourrait très bien être Abou Zeid. C'est sa stature, c'est son visage : pour moi, c'est leur chef, le fameux Abou Zeid", avait déclaré M. Camatte
Nigeria – Violences : la frontière avec le Niger pas encore fermée
01 Janvier 2012 - 19:32
La frontière entre le Niger et le Nigeria était toujours ouverte dimanche, ont indiqué des sources locales nigériennes au lendemain de l'annonce par le président nigérian Goodluck Jonathan de la fermeture de la frontière après des violences islamistes dans son pays.
"La fermeture de la frontière est annoncée avec le Nigeria, mais ce n'est pas mis en application. La circulation est normale entre Diffa et l'Etat de Maïduguri", Etat nigérian où la secte islamiste Boko Haram est particulièrement active, a déclaré par téléphone à l'AFP Inoussa Sauna, préfet de la région de Diffa (est du Niger).
"Même si elle n'est pas encore mise à exécution, l'annonce de la fermeture de la frontière avec le Nigeria est ressentie comme un coup de massue, particulièrement pour les commerçants de la région de Diffa qui est quasi-dépendante économiquement de Borno et de Yobé, deux autres Etats du Nigeria", a souligné un correspondant de la radio privée Anfani.
Le Niger partage plus de 1.500 km de frontière avec le Nigeria, son voisin du sud.
"La frontière n'est pas fermée, nous continuons nos transactions et aucun secteur de l'activité économique n'est paralysé", a affirmé Mamane Ada, un agent de transit nigérien joint à Dan-Issa, dans la région de Maradi (sud-est), capitale économique du Niger.
"Tout circule normalement, nous ne connaissons aucune perturbation, en tout cas pour le moment", a confirmé un commerçant joint dans la grande ville de Zinder (centre-est).
Le président nigérian Goodluck Jonathan a annoncé samedi la fermeture des frontières avec le Niger, le Tchad et le Cameroun pour empêcher les "terroristes" de fuir après des attaques de Noël qui ont fait près de 50 morts et ont été revendiquées par Boko Haram.
Sur la télévision publique nigérienne, le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, a indiqué ce week-end avoir apporté vendredi à Abuja, au nom du chef de l'Etat Mahamadou Issoufou, "un message de compassion et de solidarité".
"Ce qui est en cause" au Nigeria, "ce ne sont pas les religions, ce sont des hommes qui ont des comportements politiques tout à fait ruineux", a-t-il dit.

©AFP



LIBYE/EGYPTE - 
Article publié le : lundi 02 janvier 2012 - Dernière modification le : lundi 02 janvier 2012

Libye : reprise éclair de la Jamahiriya TV, la chaîne de l'ancien régime

Par RFI
La principale chaîne de propagande de l'ancien régime de Mouammar Kadhafi, Jamahiriya TV a repris le 30 décembre 2011 ses émissions dont la diffusion avait été interrompue après la prise de Tripoli par les rebelles en août dernier. Aujourd'hui, ces mêmes rebelles s'en prennent aux autorités égyptiennes rendues responsables d'avoir permis la diffusion de ces images via le satellite égyptien Nilesat.

Stupeur vendredi soir lorsque les Libyens voient apparaître à l'écran, un Mouammar Kadhafi menaçant «les croisés de l'Otan» avant que des chansons louant le « frère Guide » ne retentissent. Le tout accompagné de ce petit soleil levant en bas à droite, logo de la Jamahirya TV.
La colère monte chez les rebelles qui sur internet appellent à manifester devant l'ambassade d'Egypte à Tripoli. C'est en effet via le satellite Nilesat, propriété des autorités égyptiennes que les images ont été diffusées.
Abdallah Naker, chef du conseil des rebelles de Tripoli, dans un communiqué menace le Haut conseil militaire égyptien de faire fermer l'ambassade d’Égypte à Tripoli ainsi que la frontière avec le voisin, si jamais l'antenne n'était pas coupée. Entre temps, la chaîne a cessé d'émettre mais les responsables de Nilesat ont eux nié avoir permis la diffusion de ce programme.
Le soupçon, fondé ou non, est né du fait que beaucoup de cadres de l'ancien régime se sont exilés avec leur fortune en Egypte. Abdallah Naker les a menacés de les mettre sous terre avec Kadhafi s'ils poursuivaient leur propagande.
De son côté, le gouvernement libyen qui n’a pas osé prendre position dès le début de cette crise, a annoncé qu’il prendrait contact avec les autorités égyptiennes pour régler le problème de façon diplomatique.
TAGS: EGYPTE - LIBYE - MÉDIAS - MOUAMMAR KADHAFI
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