mercredi 19 mai 2010

Niger/ Le calme est de retour : 18 morts...

Mercredi 19 mai 2010 3 19 /05 /2010 14:32

Niger/ Le calme est de retour : 18 morts...
Comme je l'écrivais récemment la situation au Nord-Niger va de pire en pire.

Nos anciens rebelles en "liberté non surveillée" viennent de se confronter avec des bandits encore plus gros, les trafiquants de tabac Libyens.
A vouloir jouer avec le feu les touareg "égarés" se brûlent à plus corrompu qu'eux.
Suite à une chasse à l'homme bleu et à un piège efficace, 18 anciens rebelles auraient péri dont un homme connu de tous, Hammo.
Le "gouvernement" militaire de Niamey est incapable de gérer ce genre de situation car la gangrène de la corruption et des trafiquants se situe aussi au plus haut niveau de l'Etat dans les conseillers de notre cher Général.
Agadez part à la dérive et nous ne pouvons être que de tristes spectateurs.
A signaler aussi les conflits dans la zone de Sikerat où là aussi les petits chefs jouent à la guerre...

Jean-Marc PELLET
source occitan touareg






Dix ans après son premier voyage au pays des Touaregs, Katherine Pradeau a réussi à mixer ces deux cultures dans une mode à la fois parisienne et inspirée par les techniques ancestrales des artisans touaregs.

KATHERINE PRADEAU : LA MODE MULTICULTURELLE
source:ELLE
Cette créatrice française vit entre la France et le Niger, son pays d’adoption. Dix ans après son premier voyage au pays des Touaregs, Katherine Pradeau a réussi à mixer ces deux cultures dans une mode à la fois parisienne et inspirée par les techniques ancestrales des artisans touaregs.


Pouvez-vous nous expliquer votre parcours ?

Je travaille dans la mode depuis 20 ans. Après une formation au studio Berçot, j’ai travaillé comme assistante chez Lolita Lempicka, Sonia Rykiel…avant de lancer ma marque en 1996.

Pourquoi lancer votre marque ?

Je souhaitais aller vers des choses différentes, m’exprimer… J’ai eu le déclic, lors d’un voyage en Afrique, il y a 10 ans pour un défilé. C’est un véritable coup de cœur pour ce pays, j’avais très envie d’y retourner, de voir comment ils vivent… jusqu’au jour où avec des artisans locaux nous nous sommes dit que nous devrions essayer de travailler ensemble. On a commencé avec des bijoux, parce que c’est ce qu’il y a de plus simple.

Qu’est ce qui vous attire dans ce pays ?

Ce pays a un passé extraordinaire, il y a tout à faire et il y a une dynamique que je retrouve nulle part ailleurs.

Y a t-il des contraintes supplémentaires à travailler avec des artisans éloignés ?

Tout est fait à la main, il faut les accompagner et notamment leur expliquer les contraintes de délais. Mais il faut avant tout bien les connaître sinon la collaboration ne peut pas fonctionner. On discute beaucoup ensemble, ils sont ma seconde famille. Il y a aussi tout un apprentissage à réaliser pour certains types de produits. Pour mes vestes en cuir, j’ai dû expliquer aux brodeuses qui n’avaient jamais travaillé cette matière comment procéder tout en faisant attention à conserver l’identité culturelle du pays.

Pourquoi se lancer dans la mode éthique ?

Au départ, j’ai été séduite par le pays, j’avais envie de connaître mieux ses habitants, de travailler avec eux, la dimension équitable est venue par la suite. C’est naturel pour moi, on se respecte mutuellement et une confiance s’est installée.

En quelques mots, quel est l’esprit de votre marque ?

Des collections multiculturelles, intemporelles dans un esprit parisien.

aurore charlot


Le 19/05/2010

Niger : Opération « mani pulite » au Niger ?

Niger : Opération « mani pulite » au Niger ?


Jusqu’à présent, les militaires putschistes nigériens réunis derrière Djibo Salou au sein du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) étaient restés plutôt vagues quant à la récupération d’une partie des deniers publics s’étant « évaporés » à l’étranger.

Depuis le renversement du Président Mamadou Tandja le 18 Février 2010, cette question du « trésor de guerre » qui aurait été constitué par la Présidence et l’entourage de Tandja obsède les putschistes, qui veulent mettre la main dessus. Objectif : bénéficier de la marge de manœuvre que confère la caisse noire et mettre en place la « banque des faveurs » avec une opposition de plus en plus virulente.
Seul hic, mais de taille, Tandja comme son entourage se sont révélés très peu diserts sur la question et la succession de promesses comme de menaces n’ont semble-t-il pas altéré la volonté du Président déchu de ne partager aucune information sur les avoirs à l’étranger qu’il contrôlerait directement.
Cette situation serait devenue insupportable pour l’ex commandant Salou –auto-promu récemment au grade de Général de corps d’armée- et ce dernier l’a fait savoir en agitant la menace d’une vaste campagne d’ « assainissement et de moralisation », information reprise par quelques médias nationaux nigériens. Il semble néanmoins que la logique poursuivie par le CSRD ne pourra pas être poursuivie jusqu’au bout, pour deux raisons essentielles.
En premier lieu le nouveau calendrier électoral proposé par le Conseil Consultatif National, limitant à douze mois la durée de la transition depuis le putsch, devrait pousser Tandja et ses soutiens à poursuivre leur mutisme et à attendre des jours meilleurs. Deuxièmement, les pressions continues des puissances étrangères et notamment de la France afin d’abandonner le projet de mise en place d’une opération mains propres a été négocié au plus haut niveau.
En effet, sur fond d‘invitation lancée à Djibo Salou afin de participer au sommet France-Afrique de Nice qui doit se tenir à la fin du mois, les émissaires du Président Sarkozy auraient clairement signifié au nouvel homme fort du Niger leur réprobation face à tout ce qui pourrait s’assimiler à une chasse aux sorcières à l’encontre de Tandja et de sa garde rapprochée.
Or, il est crucial pour Salou de se rendre à Nice afin de se constituer une stature de présidentiable et d’être accepté parmi ses « pairs », et ce malgré l’impossibilité technique « théorique » pour lui de se présenter aux prochaines élections. En revanche, rien n’interdit à Salou de se porter candidat lors de l’échéance électorale suivante, sa jeunesse jouant en sa faveur.


Cyberpresse le Mercredi 19 Mai 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE du 18 mai 2010 DE L’AMBASSADE DES ETATS-UNIS D’AMERIQUE AU NIGER


Écrit par US Embassy Niger
source tam tam info 


Mardi, 18 Mai 2010 16:13

L'ambassade des États-Unis d'Amérique au Niger apprécie la décision constructive du Conseil Suprême pour la Restauration de la Démocratie (CSRD) d'accepter la proposition du Conseil Consultatif National d’une transition politique de 12 mois. Conformément à l'échéancier proposé par le Conseil Consultatif National, ces élections, le référendum constitutionnel et des institutions démocratiques actives permettront aux représentants élus du peuple nigérien de faire face rapidement aux principaux enjeux préoccupants: la stabilité, la sécurité alimentaire, le développement économique, la transparence, la lutte contre la corruption et la fin de l'impunité et des privilèges. Nous espérons voir très rapidement la transition du régime militaire à celui de représentants civils élus suivant le calendrier proposé par le Conseil Consultatif National accepté par le Premier Ministre de transition et le CSRD.

Nous sommes encouragés par l'expérience et les qualifications des personnes siégeant au Conseil Consultatif National, au Comité des Textes Fondamentaux, et à la Cour Constitutionnelle de Transition, desquels le CSRD a choisi de demander conseil au cours de la transition. Nous espérons que le CSRD continuera à mettre en œuvre leurs recommandations. Nous notons également l'amélioration continue de la liberté de la presse, en particulier la récente réouverture de la Maison de la Presse et de l'installation d'un journaliste indépendant en tant que président de l'Observatoire National de la Communication.
Comme l’a dit le président Obama lors de sa visite au Ghana en Juillet: "Des institutions transparentes, compétentes et fiables sont la clé du succès - des parlements puissants et des forces de police honnêtes, des juges et des journalistes indépendants, un secteur privé et une société civile dynamiques : telles sont les choses qui donnent vie à la démocratie, parce que c'est ce qui importe dans la vie des citoyens. Les gouvernements qui respectent la volonté de leur peuple sont plus prospères, plus stables et plus florissants que ceux qui ne le font pas." La prospérité future et le développement du Niger dépend du respect par le gouvernement de la volonté de son peuple à un retour du pays à la bonne gouvernance.

Niamey, le 18 mai 2010

Concours de contes et légendes du patrimoine saharien : remise de prix à 8 lauréats

APS-18-05-10

Concours de contes et légendes du patrimoine saharien : remise de prix à 8 lauréats
mercredi 19 mai 2010



Les prix du concours « contes et légendes du patrimoine saharien » ont été remis lundi aux 8 lauréats, lors d’une cérémonie organisée au palais de la Culture (Alger).
C’est Ahmed Bensaâda, un quinquagénaire vivant à Montréal depuis 20 ans, qui a remporté le premier prix pour son « Tiskhi », un conte racontant l’histoire de la « plus belle femme au Tassili » à tel point que l’eau de rivière, quant elle reflète son image, « devient jalouse ». Ahmed Bensaâda est un professeur en physique à Montréal et « Tiskhi » est son tout premier conte. « Les seuls livres que j’écrivais au Canada, ce sont des manuels de physique pour les lycéens », a-t-il dit, se disant « très heureux » de voir son premier conte primé.
Le deuxième prix de la catégorie « professionnelle », est revenu à Mohamed Guemama de Tamanrasset.
APS

Réunion de coordination sur la Transsaharienne : Ghoul au Niger


http://www.elmoudjahid.com/18-05-10

Réunion de coordination sur la Transsaharienne
mercredi 19 mai 2010
Réunion de coordination sur la Transsaharienne : Ghoul au Niger

Dans le cadre du programme du NEPAD, initié par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, le ministre des Travaux publics, M. Amar Ghoul, prendra part à la réunion de coordination entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria, en vue de booster le projet stratégique de l’autoroute Transsaharienne allant d’Alger à Lagos sur 4.600 km.
Cette réunion de coordination de 4 jours qui se tient depuis le 18 mai à Niamey (Niger) vise à financer le tronçon restant sur le territoire du Niger sur 230 km reliant Asamaka à Arlit. Des institutions financières telles que la Banque africaine de développement (BAD), la banque islamique de développement (BID), le Fonds de l’OPEP et la Banque arabe de développement en Afrique (BADEA). A l’issue de cette réunion qui sera clôturée par le Premier ministre du Niger, le ministre des Travaux publics rencontrera des hautes autorités de ce pays ami et aura de discussions importantes avec les ministres des Travaux publics du Niger et du Nigeria.

La société chinoise CNPC sans contrat sur Agadem

http://www.africaintelligence.fr-19-05-10


La société chinoise CNPC sans contrat sur Agadem
mardi 18 mai 2010
CNPC sans contrat sur Agadem
source temoust


La société chinoise CNPC n’a toujours pas obtenu l’autorisation exclusive d’exploitation pour le champ d’Agadem qui produira dès l’année prochaine.

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Africa Energy Intelligence /Dernière édition
N°628, Paris, édition du 19/05/2010

Déclaration du Caucus amazigh -Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones

9 eme session, New-York, 19 au 30 Avril 2010

Déclaration du Caucus amazigh -Instance Permanente des Nations Unies pour les Peuples Autochtones
lundi 17 mai 2010



La délégation amazighe participant à la neuvième session de l’Instance Permanente des Nations Unies, s’est réunie au siège des NU à New-York. Après avoir passé en revue la situation des droits du peuple amazigh, constate :
• Au Maroc Bien que la delegation se felicite du lancement de la chaine amazighe qui doit repondre aux attentes des Imazoghens, les principales evendications amazighes ne sont toujours pas satisaites par lEtat marocaine en premier lieu l’ officialisation de la langue amazighe et de lidentite amazighe depuis plus d un quart de siècle de revendication du Mouvement amazigh . Bien au contriare le MCA constate un double langage d’application des engagements du gouvernement Marocain au niveau de la promotion de la langue Amazighe dans la vie publique. L’expropriation et la spoliation des terres des Amazighs se poursuivent sans relâche, poussant les paysans Amazighs à la pauvreté et à l’exil. L’interdiction des prénoms Amazighs se poursuit malgré l’engagement du gouvernement Marocain devant les instances onusiennes de remédier à la situation. La délégation amazighe dénonce l’arrestation des militants Amazighs à Tqghjijit, Errachidia, Mekhnès et autres régions du pays.
• En Algérie La constitution du Haut Commissariat Amazighe (HCA), et la reconnaissance de la langue Amazighe dans la constitution comme langue nationale ont été des actions positives entreprise par le gouvernement Algérien Cependant le pouvoir algérien n a pas exprime sa volonté politique de mettre en œuvre l application des ces engagements envers les mouvements identitaires et politiques des Imazighens en Algérie, ainsi les responsables du crime sauvage des événements du printemps noir ne sont jamais passe en justice et sont restés dans l’impunité. La politique de l’arabisation idéologique de l Etat ne cesse de continuer et risque d’éradiquer l’identité Amazighe. Tous les moyens politiques, administratifs et financiers de l’Etat visent le sabotage économique de la Kabylie, et la marginalisation de la région. Le peuple amazigh dans sa diversité a été toujours réprime par le pouvoir. Les autres régions Amazighes de l’Algérie vivent dans la même situation.

• En Libye, et en Tunisie l’existence du peuple Amazigh est simplement niée par ces régimes totalitaires, les déclarations du chef de l’Etat libyen visent l éradication du peuple amazigh.
• En pays Touareg notamment du Niger et du Mali, En pays Touareg notamment du Niger et du Mali, les discriminations et la marginalisation de ce peuple et le non respect des accords signés entre les Touaregs et les gouvernements de ces Etats, poussent régulièrement les Touaregs à se révolter pour dénoncer les injustices et les menaces à leur survie. Cette répression amène les populations Touarègues à se réfugier à l’extérieur de leur pays d’origine. Peuples autochtones du Sahel vivent durement les effets des changements climatiques avec des sécheresses. Au Nord Niger la plus grande préoccupation est l’exploitation de l’uranium dont les conséquences seront dramatiques sur la santé humaine, animale et l’environnement.

Par conséquent, nous recommandons à l’Instance Permanente de prendre action sur les points suivants :

• Encourager les Etats de la région a l application de la déclaration des Nations Unies sur les Peuples Autochtones.
• La reconnaissance constitutionnelle de la langue Amazighe comme langue officielle des Etats de Tamazgha (Afrique du Nord).
• Créer des institutions Amazighes nationales et régionales chargées de la formation, de la protection et de la promotion de l’identité et de la langue Amazighe,
• La généralisation d’une manière sérieuse et crédible de l’enseignement de la langue Amazighe et son intégration équitable dans les medias publics,
• L’autodétermination des régions Amazighes dans des systèmes fédéraux, garantissant au peuple Amazigh le droit du partage du pouvoir des richesses et des valeurs dans le respect de l’unité nationale et l’intégrité territoriale des Etats respectifs,
• Soutenir la volonté du peuple Canarien dans son projet de l’autodétermination.

Organisations signataires :

L’International Touarègue (Bordeaux)


Association touarègue tidawt


Association TUNFA (Niger)


Association Tin-Hinan ( Bourkina fasso)


Association Bouskouda ( Cameroun)

Collectif OAFA


Congres Mondial Amazigh (Paris)

Organisation TAMAYNUT (Rabat Maroc)

Confédération des Associations Amazighes du sud marocain (Tamunt n Iffus) (Agadir Maroc)

Association Tawssna ( Achtouken –Ait Baha- Maroc)

Tamaynut- New York


Association Tigmi ( Tizi Ouzou, Algerie)


Association Ils Umazigh ( Tizi Ouzou, Algerie)

lundi 17 mai 2010

Niger vs Nigeria Chan 2011 Qualifiers: vive le MENA!!

jeune Afrique:Une bonne note pour les grandes écoles du continent



Une bonne note pour les grandes écoles du continent
jeune Afrique

17/05/2010 à 11h:04 Par Christine Murris

© Delphine Warin pour J.A. Les écoles privées africaines de management, d’ingénieurs ou de techniciens sont en plein essor et de plus en plus aptes à fournir une formation de qualité aux élites de demain.
L’enseignement supérieur africain serait-il enfin en mesure de former les cadres et techniciens que les économies d’Afrique francophone lui réclament de longue date ? Même s’il reste du chemin à parcourir, le secteur est en net progrès. « Ces dernières années, les universités d’État ont fait faillite, à cause des années blanches [grèves, reports d’examens, etc., NDLR], qui désorganisent les filières et découragent les bonnes volontés. Aujourd’hui, les États n’ont plus les moyens de vraiment améliorer cette offre éducative », constate Didier Acouetey, fin connaisseur de la situation des jeunes diplômés du supérieur et président d’AfricSearch, un cabinet de recrutement spécialiste du continent.
Les étudiants eux-mêmes, trop enclins à se tourner vers le droit et les sciences humaines, ont négligé les enseignements scientifiques et techniques, même courts, qui auraient davantage répondu aux besoins de l’économie tout en leur épargnant l’épreuve du chômage. « Pourtant, dans la dernière décennie, un secteur privé dynamique de l’enseignement supérieur s’est développé, poursuit Didier Acouetey. Quelques pôles d’excellence ont vu le jour, d’abord en Côte d’Ivoire puis dans d’autres États : Gabon, Mali, Niger, et même au Burkina. »
Selon un rapport de l’Unesco publié en 2008, la très forte augmentation depuis le début des années 2000 du nombre d’étudiants sur le continent – 10 millions en 2010, un chiffre qui pourrait doubler d’ici à 2015 ! – a favorisé l’éclosion d’un enseignement supérieur privé multiforme, qui accueille désormais environ 20 % de la population estudiantine.

Coopération avec les entreprises

Le boom du nombre d’étudiants n’explique pas à lui seul la multiplication des ouvertures d’écoles. Dans les services (banques, assurances, télécoms…) et dans certains secteurs industriels (agroalimentaire, minier et travaux publics), les entreprises sont aussi confrontées à un besoin croissant de jeunes cadres opérationnels.
Comme les grandes écoles occidentales, nées d’une coopération étroite entre les mondes académique et économique, les établissements d’enseignement privés africains qui se sont créés depuis le début des années 2000 sont souvent soutenus par les entreprises. Celles-ci financent des chaires et des équipements, tandis que les écoles y envoient leurs étudiants pour des stages pratiques ou leurs enseignants pour des séances de formation continue. Des échanges de bons procédés devenus aujourd’hui indispensables.
C’est la stratégie définie à l’École supérieure algérienne des affaires : dans cet établissement, créé en 2004 à Alger par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie avec l’appui d’un consortium de grandes écoles françaises, un club d’entreprises (regroupant entre autres BNP Paribas, Deloitte, Cepro, KPMG et Danone) est constamment représenté. Sa mission : vérifier la pertinence de l’offre de formation au regard des attentes du monde du travail, faciliter l’insertion professionnelle des étudiants en proposant stages et cursus en alternance, conseiller l’école dans l’élaboration de ses programmes de formation continue.â
L’osmose constante avec le monde professionnel est peut-être encore plus cruciale dans la formation destinée au secteur industriel, notamment à cause du coût des équipements éducatifs. C’est une des caractéristiques fortes de l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement 2iE de Ouagadougou. La Sogea-Satom, du groupe Vinci, a ainsi participé à la création d’une licence professionnelle en maintenance, réparation et gestion d’un parc de matériel de travaux publics. Ce qui a permis la naissance de la toute première entreprise junior (fondée par les étudiants durant leur cursus) de l’Afrique subsaharienne ! D’autres multinationales, comme Areva, Delmas Export ou Bolloré, y financent des bourses d’étudiants et recrutent les jeunes fraîchement diplômés. Autre exemple de relations école-entreprises, l’École supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) du Sénégal, qui prône des partenariats avec les équipementiers.

Accès aux diplômes européens

Autre méthode pour améliorer les formations et donner plus de relief aux diplômes : les accords et échanges avec des partenaires académiques d’autres continents disposant de labels prestigieux. De l’échange des enseignants ou des étudiants, des cursus élaborés et conduits en commun jusqu’aux doubles diplômes, ces alliances entre écoles se sont développées. Ainsi l’École nationale d’ingénieurs de Tunis propose-t-elle un double diplôme en association avec l’École des mines de Paris. Pour les écoles africaines, il s’agit de bénéficier de certains enseignements, de se doter aux yeux de la clientèle – étudiants comme entreprises – d’un label qui valorise les cours dispensés, et d’offrir aux étudiants l’accès éventuel à des diplômes européens. Au total, des opérations assez fructueuses pour être activement recherchées et développées.
L’École supérieure du commerce et des affaires (Esca) à Casablanca et son partenaire français Grenoble École Management envisagent d’ailleurs d’ouvrir dès la rentrée prochaine le Campus euro-africain de management (Ceam). Il aura pour vocation de drainer vers Casablanca « une population d’étudiants à fort potentiel mais qui n’ont pas les moyens de partir à l’étranger », selon Jean-François Fiorina, directeur de l’ESC Grenoble. Des partenariats entre les établissements de bon niveau d’Afrique subsaharienne et les grandes écoles internationales permettront d’attirer des étudiants aussi bien africains qu’européens ou asiatiques.
Le paysage de l’enseignement supérieur en Afrique a beaucoup changé et certains pays vivent une quasi-invasion d’écoles privées. Les grandes villes du Maroc semblent ainsi disposer d’une école de commerce à chaque coin de rue. Certaines institutions, tirant profit du discrédit qui frappe l’université, veulent attirer, parfois à grands frais, des entreprises et des étudiants alors qu’elles n’ont pas grand-chose à leur offrir. Aux premières, elles promettent une main-d’œuvre qualifiée et de qualité. Aux seconds, elles prétendent pouvoir éviter le chômage et peut-être même, par le jeu de la mobilité internationale, ouvrir les portes des grands groupes. « Il faudrait y voir plus clair dans cette offre éducative, voire faire un peu de ménage », concède Didier Acouetey.
C’est l’un des objectifs du Conseil français des investisseurs en Afrique (Cian), qui a lancé une étude exhaustive de l’offre éducative dans les différents pays francophones. « Malgré quelques points forts, les systèmes éducatifs, publics ou privés, sont loin de proposer aux entreprises tous les mécaniciens, chefs de travaux, électriciens, ingénieurs qu’il leur faut. Or, les entreprises sont prêtes à s’impliquer davantage », assure Jean-Jacques Landrot, membre du comité directeur du Cian. D’ici quelques mois, l’enquête devrait permettre aux membres de l’organisation de mieux « cibler » les cursus qu’elles entendent soutenir, voire développer.
En tout état de cause, l’offre éducative privée s’est développée, et quelques pôles d’excellence se sont affirmés. En parallèle, certaines grandes entreprises se sont dotées de leurs propres établissements de formation initiale et continue. C’est le cas de la BGFI, qui « ne peut pas se permettre d’avoir un manque de compétences ou des salariés mal formés », insiste Hervé Ndoume Essingone, directeur général de l’école interne du groupe bancaire gabonais à Libreville. D’où la création d’une business school – maison qui accueille une quarantaine d’étudiants en licence professionnelle ou en master spécialisés dans les métiers de la banque, tout en assurant la formation continue des salariés du groupe.




La région d'Agadez en proie à un banditisme résiduel sans precedent.

Le dimanche 16 mai ,des bandits armés ont attaqués un convoi de commerçants libyens  à Thurayatte à 85 Km environ d'Agadez .Pour le moment le bilan provisoire de l' attaque  a fait 6 morts côté libyen et des nombreux  passagers  grievement blessés ...on ignore si les motifs seraient l'argent,les marchandises ,ou des reglements de comptes entre bandes rivales  de trafiquants sillonant l'espace saharien ..
Comme nous l'avons maintes fois souligner ,si une mobilisation  totale des populations,des ex combatants,des autorités et de tous les acteurs de la securité n'est pas effective ,le phenomène  découragera toute initiative en faveur du developpement régional ,mais aussi national.


Nouvelle envoyé par HK d'Agadez.

Le chauffeur algérien du Français enlevé au Niger arrêté

http://www.tsa-algerie.com-16-05-10

Le chauffeur algérien du Français enlevé au Niger arrêté
dimanche 16 mai 2010

Les autorités nigériennes ont arrêté et placé en détention le chauffeur algérien du touriste français enlevé le mois dernier au nord du pays. Selon l’agence Reuters qui rapporte l’information de source judiciaire, il est soupçonné de complicité dans cet enlèvement.
L’homme s’appelle Ouaghi Abidine. Il avait été enlevé en même temps que le Français puis relaché quatre jours plus tard au Mali. Il avait été retrouvé dans le désert par une caravane d’éleveurs de chameaux qui l’avaient ramené en Algérie. Dans un premier temps, les autorités nigeriennes pensaient qu’il était victime de l’enlèvement mais « un juge a accusé Ouaghi Abidine de complicité de kidnapping et il a été placé dans une prison civile à Niamey. L’Algérien a été extradé par son pays la semaine dernière », a indiqué la source de l’agence Reuters.

Al Qaida au maghreb a revendiqué l’enlèvement du touriste français âgé de 78 ans, et réclame la libération de militants islamistes pour le relacher.

dimanche 16 mai 2010

Mark Knopfler - Telegraph Road Final Solo Nimes 2001

Musique 'n baradan LAST OF THE MOHICANS LAST ENDING SCENE

Terakaft signifie "la caravane" en tamasheq est un groupe de blues touareg. Recomposé autour de Diara, le sage et taciturne guitariste rythmique de Tinariwen

Édition du samedi 15 mai 2010
Midi Libre.com

DR
Perpignan. Terakaft signifie"la caravane" en Tamasheq langue des Touaregs


Terakaft signifie "la caravane" en tamasheq est un groupe de blues touareg. Recomposé autour de Diara, le sage et taciturne guitariste rythmique de Tinariwen, Terakaft compte aujourd'hui trois jeunes ishumar en son sein et fonctionne comme un modèle de passation de pouvoir entre les générations de guitaristes touaregs.Ouverture des portes à 18 h 30. Participation aux frais : 5 euros. Rens. Théâtre de la complicité, 8 bis rue St-Matthieu, tél. 04 68 51 41 18.

Sirocco Final du festival Ce soir, concerts à la Casa musicale. A 19 h, Satsuna (ethnojazz) : la musique de Satsuna trace des chemins vers des Orients imaginaires. L'inspiration des musiques traditionnelles rencontre celle du jazz et des musiques actuelles. A 20 h 30 Alma Viajera (chanson métisse) : auteur compositeur, Lili présente aujourd'hui le fruit des inspirations et du travail partagé avec ses nouveaux musiciens. Style métis et festif, d'inspirations multiples (France, Afrique, Espagne), textes en français, espagnol et djoula. A 22 h 30, Oudaden (musique amazigh Maroc) : c'est l'un des groupes mythiques du Maroc. Il puise son inspiration dans la musique traditionnelle amazighe. Il y a dans ce groupe la passion des racines, qu'ils relisent et réactualisent dans une musique vivante. A minuit, Terakaft(ci-contre) ....

Poème :Journée mondiale pour l'élimination des violences faites aux femmes

Poème :Journée mondiale pour l'élimination des violences faites aux femmes



Pauvre femme

Je ressens tes souffrances,

Quand tu donnes la naissance.

Au Sud comme au Nord,

Ton cri est très fort.

Dans quelques horizons,

En mauvaise raison,

Sans soins, sans défense,

Tu meurs en silence.

Quand l’époux te répudie,

C’est alors la perfidie ;

Ton ménage s’affaisse,

Ton mariage s’écroule.

Toi longtemps mère épouse,

Par la faute d’un mari Satan,

Tu es risée de la société,

L’injustice brise tes qualités,

Dans un monde sans aspect,

Tu es en quête de ton respect.

Oh femme ! Oh mère !

Ne sois pas désolée,

Deviens plus enchantée,

Toute l’humanité t’écoute,

Je te défends sans doute,

J‘ évite tes souffrances,

Je lutte sans intermittences,

Pour

Qu’on promulgue des lois,

Qu’on respecte tes droits,

Qu’on ne voie tes larmes,

Qu’on t’épargne ces armes :

Les insultes, les sévices,

Les fausses couches,

Les maris farouches.
Sachant que mon bonheur,

Est le fruit de ta chaleur,

Je te protège, accouche.

Femme mère !

Si tu n’es pas intégrée,

Il n’y aurait pas de progrès.


Moussa Elékou, Juriste
Conseiller technique en Droits Humains, ANDDH/Agadez
contacter Moussa Elekou :
moussa_ag_elekou@yahoo.fr






samedi 15 mai 2010

Niger : Un eldorado minier si instable

Niger : Un eldorado minier si instable

1er avril 2010 par Danyel Dubreuil
http://survie.org/


Deux mois après sa mise en place, la VIe république du Niger, installée aux forceps par Mamadou Tandja, s’est achevée brutalement avec le coup d’Etat du 18 février 2010, le quatrième de l’histoire du Niger indépendant. Quelles implications pour Areva ?

L’ex-président avait pendant toute l’année 2009 planifié et mis en oeuvre un coup d’Etat constitutionnel qui lui avait permis de modifier la constitution, de soumettre à son autorité toutes les institutions démocratiques, de s’octroyer une prolongation automatique de mandat de trois années et de mettre en place les jalons pour se maintenir sans limite de temps à la tête du Niger. Dans un formidable mouvement démocratique, toutes les organisations de la société civile nigérienne et la quasi-totalité des partis politiques nigériens d’importance avaient fait front commun contre ce coup de force constitutionnel. La détermination avec laquelle les deux camps se faisaient face avait conduit à une situation de blocage politique complet. Début février, l’échec de la médiation menée par l’ancien président nigérian Abdul Sa-la-mi Abu-ba-kar mandaté par la CEDEAO semblait définitif. Mamadou Tandja plus rigide que jamais face à la contestation, était de plus en plus isolé, ne se reposant plus que sur son clan – sa famille et ses partenaires d’affaires. Il n’a pas su empêcher l’intervention de militaires pourtant sous surveillance, trop sûr de son aura sur une armée qu’il avait largement su faire profiter des retombées économiques du boom minier.
Mais l’achat d’équipements et d’armes modernes, les primes permanentes, les cadeaux en nature (maisons et véhicules), l’impunité garantie ne l’ont pas protégé. En deux petites heures et avec très peu d’hommes, les responsables militaires parmi les plus puissants du pays ont fait tomber un régime installé illégalement, et déjà consommé aux yeux des Nigériens par ses dérives autocratiques et autoritaires.

Un coup chasse l’autre

Un coup d’Etat militaire vient donc chasser un coup d’Etat constitutionnel. Certains acteurs du renversement de Tandja n’en sont pas à leur « coup » d’essai : le chef d’orchestre du coup d’Etat du 18 février 2010, le colonel Djibrilla Hima dit « Pelé », actuel commandant de la zone militaire de Niamey, faisait partie il y a dix ans en 1999 des meneurs du coup de force qui avait conduit à l’assassinat du président Ibrahim Baré Maïnassara et au renversement du régime d’alors. Une transition militaire de neuf mois avait permis l’établissement d’une nouvelle constitution et conduit à l’élection de Mamadou Tandja.
Le 20 février 2010, le chef d’escadron Salou Djibo est placé à la tête du pays par ses coputschistes, qui se rassemblent au sein du CSRD (Conseil suprême pour la restauration de la démocratie). Salou Djibo est éduqué, formé à l’étranger, calme presque timide, ayant fait toutes ses preuves de chef opérationnel, dans la mission de l’ONU en Côte d’Ivoire ou à la tête de la très stratégique compagnie de blindés de Niamey, une des plus puissantes unités militaires du pays. Le premier de la classe des militaires nigériens est la figure la plus présentable que la nouvelle junte pouvait proposer aux Nigériens et au monde extérieur. Bonne pioche.

Un immense soulagement ?

Dans la population, la nouvelle du coup d’Etat est accueillie avec un soulagement non dissimulé, presque comme une libération. Les condamnations formelles formulées par l’Union africaine, la CEDEAO et les annonces de sanctions ne masquent pas un soulagement évident de voir se débloquer la situation. Les organisations nigériennes à la tête de la contestation, après avoir salué la fin du régime honni de Tandja appellent vigoureusement la junte à s’organiser au plus vite pour restituer le pouvoir aux civils, à organiser une transition en concertation avec tous les acteurs de la scène politique nigérienne, et à s’engager à ne pas se présenter à la tête des futures institutions du pays. Elles annoncent leur intention de poursuivre leurs efforts pour faire aboutir leur combat pour la restauration de la démocratie, cette fois-ci dans un cadre qu’elles espèrent plus ouvert.

Une junte de transition ?

La junte après avoir procédé à une première vague d’arrestations comprenant principalement l’ex-président et son fidèle ministre de l’intérieur Albadé Abouba, mais également les ministres les plus impliqués dans le Tazarché [1] , semble vouloir donner des gages de sérénité et de confiance. Tous les ministres sont progressivement relâchés, seuls Tandja et Albadé sont toujours retenus dans des villas présidentielles. Les premières décisions de la junte visent à rassurer les pays voisins et la communauté internationale, les militaires nomment le 23 février un Premier ministre civil, Mahamadou Danda (ministre de l’Information dans le gouvernement de transition qui avait suivi le coup d’Etat de 1999 et conseiller à l’ambassade du Canada à Niamey depuis dix ans), qui déclare immédiatement qu’il n’acceptera pas de faire de la figuration. Pour couper court aux comparaisons avec la Guinée, les militaires nigériens mettent en place début mars un gouvernement de transition composé de techniciens, pour beaucoup expatriés, et de cinq militaires, dont un seul à un poste d’importance, le ministère de la Défense. Ils prennent deux ordonnances. La première empêche les membres du gouvernement issus du CSRD d’être candidats à quelque élection que ce soit, la deuxième empêche tout porteur de tenue, qu’il soit militaire ou paramilitaire, d’être candidat à des élections consécutives à cette transition démocratique ou qui se mèneraient pendant cette transition démocratique y compris s’il démissionnait pour se présenter. Dans ces ordonnances, il est clairement dit que ces mesures ne peuvent faire l’objet d’aucune modification durant la transition. Dont acte.
Salou Djibo, le nouvel homme fort du Niger (à gauche) en compagnie du président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Mohammed Ibn Chambas. Le CSRD semble vouloir se cantonner à un rôle limité puisqu’il annonce la mise en place d’un Conseil consultatif pour début avril qui, sur le modèle de la conférence nationale de 1991 en version réduite, sera chargé de définir le calendrier de la transition, de mettre en place la nouvelle constitution, ainsi que les institutions du futur régime. Les principaux leaders politiques en exil depuis de longs mois sont invités à rentrer au pays pour prendre part aux négociations. Hama Amadou est particulièrement attendu. Réputé proche de Nicolas Sarkozy et des milieux d’affaires continentaux et internationaux, l’ancien Premier ministre de 1999 à 2007, est toujours le favori pour succéder à Tandja à la magistrature suprême. Il reste à voir si des élections seront réellement organisées dans les prochains mois.

La France, la Chine, les minières et l’eldorado nigérien

Au cours des dernières semaines de sa présidence, Mamadou Tandja avait fini par réellement exaspérer tous ses interlocuteurs internationaux. Ses déclarations d’ouverture vers l’Iran ont probablement convaincu la communauté internationale que Tandja était dorénavant irrécupérable. Les Etats-Unis en particulier, très actifs dans la lutte anti-terroriste dans le Sahara, montraient ouvertement leur agacement. En France l’Elysée se retrouvait dans une situation délicate à cause de son choix, à peine dissimulé, de soutenir Tandja.
Mais globalement les partenaires internationaux du Niger font profil bas face à ce nouveau coup de force qui semble avoir pris tout le monde de court, la France particulièrement. Si le Quai d’Orsay condamne rapidement le coup, c’est Alain Joyandet, secrétaire d’Etat français à la Coopération, qui, relayant les inquiétudes de l’Elysée, se fait le porte-parole de la junte nigérienne pour affirmer, le 19 février, que les positions d’Areva au Niger ne sont ni menacées ni remises en cause, une déclaration en forme d’incantation. Chez Areva en revanche, on est moins serein. Dès le 21 février, soit trois jours seulement après le coup d’Etat, Anne Lauvergeon annonce un déplacement à Niamey début mars accompagnée par le ministre français de l’Industrie, Christian Estrosi, émissaire spécial de Nicolas Sarkozy, avant de se dédire pour finalement ne plus rien dire.

Areva gagne du temps

Face aux militaires, la stratégie d’Areva semble hésitante. Le groupe, fragilisé par un endettement très important, la perte du « marché du siècle » aux Emirats Arabes Unis, ainsi que par les attaques politiques visant les choix de sa direction, se décide pourtant à reprendre la main en annonçant le 26 février, un report de trois ans de la mise en exploitation du gigantesque gisement d’uranium d’Imouraren initialement prévu pour 2011. Moussa Souley, un cadre d’Areva à Niamey, justifie le report du démarrage de l’exploitation en expliquant : « Avec la crise financière, les marchés ont évolué et nous avons dû réévaluer le coût global du projet ». Sauf que ce n’est pas tant la crise financière qui retarde le projet mais plutôt les cours mondiaux de l’uranium, équivalents aux coûts d’exploitation, qui rendent l’exploitation peu rentable. En provoquant un retard sur un site de production majeur, Areva compte faire remonter les cours plus vite que prévu et donc renflouer sa trésorerie en gérant un important stock. On est donc très loin du partenariat respectueux et moderne clamé par Areva lors de la signature du contrat par Sarkozy en mars 2009 à Niamey.
De son côté, la junte passe à l’offensive dans le secteur minier. L’affairisme frénétique autour de l’attribution des permis miniers nigériens avait grandement contribué à détériorer l’image de Tandja auprès de sa population. L’octroi des permis d’exploration avait entraîné l’habituel cortège de commissions distribuées aux intermédiaires proches du pouvoir et poussé les associations nigériennes à demander des investigations judiciaires.

Révision des contrats miniers

Le 17 mars, les autorités de transition annoncent qu’elles veulent revoir tous les contrats miniers, y compris ceux signés avec Areva, sans pour autant fixer de calendrier précis. Interrogés sur la volonté réelle de la junte de pousser les investigations, les membres du réseau des organisations pour la transparence et l’analyse budgétaire (Rotab) veulent croire en la bonne foi des militaires et en leur volonté de faire respecter les engagements pris par Areva. Depuis, plusieurs audits ont été lancés, mais ils ne concernent encore que les sociétés d’Etat nigériennes (du pétrole, de l’électricité et des mines), dont les dirigeants sont accusés par la junte d’avoir détourné des fonds pour financer le Tazarché ; le 29 mars, ils ont été par ailleurs arrêtés avec quatorze autres personnes proches de Tandja, pour avoir tenté de déstabiliser la junte. Aucune société étrangère n’a pour le moment été visée, même si les contrats chinois sont particulièrement dans la ligne de mire des militaires à cause des liens affichés de l’ancien président avec la Chine. En fait, la junte cherche un équilibre subtil : lutter contre l’intense spéculation financière sur les permis octroyés tout en offrant des garanties aux investisseurs miniers, dont elle sait qu’ils assureront des revenus vitaux pour le Niger au cours des prochaines années.
Avec Areva, la situation est particulièrement délicate : en retardant l’exploitation d’Imouraren, elle prive le pouvoir d’une partie de ses revenus accroissant ainsi la pression financière sur la junte dans un contexte de suspension de l’aide internationale, de crise alimentaire aiguë. De quoi calmer les ardeurs dans la révision des contrats d’Areva avec le Niger.
Espérons que la CSRD concrétise toutes ses annonces et que ni les rumeurs ou tentatives d’un nouveau coup d’Etat de la part de militaires restés fidèles à Tandja, ni les rivalités politiques exacerbées entre les prétendants au pouvoir, ni les manoeuvres des compagnies minières, ni la grave crise alimentaire qui s’annonce, ne bouleversent une situation qui reste très précaire, et n’assombrissent encore le quotidien déjà intenable des Nigériens.

Danyel Dubreuil

[1] Tazarché : « continuité » en haoussa, terme utilisé par les soutiens de Tandja pour justifier son maintien au pouvoir afin qu’il puisse terminer ses grands chantiers.

Mettant la vie de l’otage entre les mains du président Sarkozy ,Droukdel envoie la liste de ses éléments emprisonnés au négociateur français

El Khabar - 15/05/10

Mettant la vie de l’otage entre les mains du président Sarkozy
Droukdel envoie la liste de ses éléments emprisonnés au négociateur français
samedi 15 mai 2010

L’organisation Al-Qaida au Maghreb islamique, a annoncé, hier, dans un communiqué publié sur internet que la vie de l’otage français Michel Germaneau, 78 ans étaient entre les mains du président Sarkozy. L’organisation de Droukdel a, en effet, déclaré quelle enverrait au négociateur français la liste de leurs éléments détenus dont il demande la libération en échange de celle de l’otage, enlevé le 19 avril dernier au Niger. Le communiqué sous forme d’enregistrement de l’organisation implique, dans une tentative pour influencer l’opinion publique française, le président Sarkozy, déclarant « vous êtes le seul responsable(Sarkozy) de la vie de votre citoyen », menaçant de tuer l’otage si leur revendication n’est pas exécutée rapidement.
L’AQMI a, en plus de la diffusion d’un message audio ainsi que de la photo et d’une photocopie de la carte d’identité de Michel Germaneau, indiqué que l’otage qui avait été enlevé le 22 avril dernier est un ingénieur à la retraite qui travaillait pour le secteur pétrolier algérien. L’enregistrement dont la date d’enregistrement est encore indéterminée montre Michel Germaneau appelant le président Sarkozy à tout faire pour sa libération. L’organisation indique également que l’otage est cardiaque et qu’il n’a pas de médicaments, mettant ainsi un peu plus la pression sur les responsables français pour qu’ils accélèrent les négociations.
Ceci intervient à l’heure ou le ministère français des affaires étrangères assurent que tous ces services sont mobilisés pour la libération de Michel Germaneau, sans pour autant donner d’informations sur les revendications d’Al-Qaida. Il semblerait, au vu de l’annonce de Droukdel, que son intention est d’envoyer au négociateur français une liste de terroristes à libérer et que les négociations sont déjà bien avancées. Il n’est donc pas impossible que la France exerce les mêmes pressions qu’elle avait exercées sur le président malien pour la libération de l’otage Pierre Camatte, mais cette fois-ci, sur le président mauritanien qui est attendu pour une visite officielle à Paris.
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Editorial El Khabar :
« Allô » Droukdel !
Par M. Iouanoughène

Les revendications formulées par Droukdel à Sarkozy sont susceptibles d’aggraver la crise entre l’Algérie et la France, qui dure depuis plusieurs mois, si l’on prend en considération la manière avec laquelle la France a réussi à libérer ses otages détenus au Mali, et la réaction de la partie algérienne qui a qualifié cette opération de complot. Il n’est pas évident de mettre fin aux groupes d’Al Qaida au pays du Maghreb Islamique et au Sahara algérien. Comme il n’est pas évident aussi d’analyser la personnalité de Droukdel, qui choisit bien le timing de ses sorties médiatiques et qui a pu attirer l’attention même de New York Times, qui l’a interviewé à la veille des présidentielles américaines. Les études de chimie que Droukdel a suivies à l’université de Blida, lui ont-elles donenr un statut lui permettant, avant qu’il rejoigne les camps terroristes, d’être capable d’être au courant de toutes les actualités mondiales, les cerner et de les influencer ? Ou bien, incarne-t-il la personnalité de Geronimo que l’armada médiatique américaine et européenne utilise pour faire peur à leurs peuples de couleur qui menacent la culture occidentale chez eux ? Si l’affaire Geronimo était juste et que les comédiens de Hollywood réussiraient de changer sa nature et de faire d’elle une sauvagerie qui guette tout homme blanc pacifique n’agressant personne, on ignore que serait le cas pour ce qui est de l’affaire de Droukdel qu’on ignore jusqu’à ce jour et dont on ignore les limites entre ce qui est illusion et ce qui est conviction religieuse ou aussi ce qui est exploitation de la religion et pour quelles fins et même les parties qui exploitent la religion dans ce cas ? Est-ce Droukdel en personne ou d’autres... ? Jusqu’à ce que tout soit clair, sur la vérité de ce qui se passe sur nos frontières sud, l’organisation d’Al-Qaida continue à kidnapper les otages occidentaux, tantôt en Algérie et tantôt au Mali et d’autres fois au Niger et en Mauritanie…les ressortissants occidentaux continuent, quand même, leurs aventures touristiques et diplomatiques au Sahara. Ils y viennent de Tunisie, du Maroc et …il est rare que les touristes occidentaux passent par les agences touristiques agréées officiellement en Algérie ou dans les pays voisins, comme ils ne prêtent également pas d’importance aux mises en gardes qui leur sont formulées par leurs ambassades ou ministères des affaires étrangères. Voilà que l’organisation de Droukdel s’ingère pour la deuxième fois au bout de quelques mois, dans la controverse entre Alger et Paris sur plusieurs questions, objet de discorde entre les deux capitales. Nous demandons, donc, à Droukdel de mettre à la disposition des journalistes algériens son numéro de téléphone afin qu’il nous informe de sa stratégie dans ses relations avec Paris, Washington et Londres…qui sait…peut être qu’elle sera meilleure que celle du gouvernement algérien.

vendredi 14 mai 2010

Africartistes : presente la grande diva:Rokia Traorè, Mbifo

Africartistes presente: le grand :Adama Yalomba "Mbora" - Music of Mali

Les USA déconseillent aux Américains de se rendre au Niger


AFP- 11/05/2010
Les USA déconseillent aux Américains de se rendre au Niger

WASHINGTON, 11 mai 2010 (AFP) - Les Etats-Unis déconseillent aux Américains de voyager dans le nord du Niger en raison des risques d'enlèvement qui planent sur les Occidentaux, selon un communiqué du département d'Etat diffusé mardi.
"Le département d'Etat met en garde les citoyens américains sur le risque de voyager au Niger et recommande de ne pas se rendre dans le nord du pays en raison des menaces d'enlèvement qui planent sur les Occidentaux", indique le document.
Les enlèvements d'Occidentaux sont courants dans une vaste zone désertique à cheval entre le Niger, le Mali et l'Algérie, territoire où opère le groupe Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

lc/sj/sf

AFP 111746 GMT MAI 10

Le chef de la junte Djibo Salou promu au grade le plus élevé de la hiérarchie militaire au Niger

APA - 13/05/10

Le chef de la junte Djibo Salou promu au grade le plus élevé de la hiérarchie militaire au Niger
jeudi 13 mai 2010

APA-Niamey (Niger) Le chef de la junte militaire au Niger, Djibo Salou, a arboré jeudi les attributs d’un général de corps d’armée en lieu et place de ses galons de chef d’escadron, suite à une promotion exceptionnelle dont il a bénéficié de la part du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD, junte), a constaté APA.
Lors du putsch qu’il a conduit contre Mamadou Tandja, Djibo Salou avait le grade de commandant, rang qu’il a occupé jusqu’au 12 mai dernier.
Dans une déclaration rendue public, le CSRD, instance dirigeante formée au lendemain du coup d’Etat du 18 février dernier, a décidé d’élever « le chef de l’Etat, chef suprême des armées, le chef d’escadron Djibo Salou, au grade de général de corps d’armée ».
La junte a également rappelé « qu’il y a de cela trois mois, tous les Nigériens se demandaient comment notre pays sortirait de la crise institutionnelle qui avait cristallisé toutes les passions et failli hypothéquer notre avenir ».
« Les Forces de défense et de sécurité, sous la conduite patriotique du chef d’escadron Djibo Salou, ont décidé, par les événements du 18 février 2010, d’assumer leurs responsabilités en mettant fin au risque imminent d’une dérive certaine, voire la désagrégation de notre pays » a-t-on souligné.
Par cette distinction, Djibo Salou, occupe ainsi le rang le plus élevé de la hiérarchie militaire actuelle au Niger, où on ne compte qu’un seul général de corps d’armée, à savoir Ali Saibou, ancien chef de l’Etat du Niger de 1987 à 1993.

2 Messages de forum
Le chef de la junte Djibo Salou promu au grade le plus élevé de la hiérarchie militaire au Niger
13 mai 17:35
le nommer président de la république aurait été plus rapide comme promotion ! Lo fornier.... Pellet Jean-Marc

Répondre à ce message
Le chef de la junte Djibo Salou promu au grade le plus élevé de la hiérarchie militaire au Niger
14 mai 09:41

Monsieur LO FORNIER ...C’est peut-être chez vous que les présidents sont nommés. Au Niger, ils sont élus et quand ils ne le sont pas de manière correcte, intervient un coup d’état pour un retour à une situation normale. Quant à la promotion au grade de Général, il y a des arguments qu’on peut opposer à cela. Certains nigériens pensent par contre que c’est un moindre mal, l’essentiel étant de respecter le cahier de charges visant à un retour à une situation normale.

Al-Qaïda diffuse un enregistrement audio d’un otage français au Niger

AFP - 14/05/10

Al-Qaïda diffuse un enregistrement audio d’un otage français au Niger
vendredi 14 mai 2010

Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a diffusé un enregistrement sonore et une photo présentés comme ceux d’un Français enlevé par le groupe en avril, ont indiqué vendredi les centres de surveillance des sites islamistes SITE et Intelcenter.
Dans ce message, dont la date d’enregistrement ne peut être déterminée, l’otage se présente comme Michel Germaneau, âgé de 78 ans. Il s’adresse au président de la République française Nicolas Sarkozy pour lui demander d’oeuver à sa libération.
La photo, accompagnant l’enregistrement, présente un homme âgé avec une barbe, vêtu d’une tunique ocre et portant un turban sur la tête. On voit également derrière lui une banderole noire sur laquelle est inscrit le nom d’Al-Qaïda au Maghreb islamique. Elle ne peut non plus être datée.
Est également montrée avec la photo une carte d’identité française, sur laquelle on peut lire le nom de Michel Germaneau, né en 1932.
L’homme indique souffrir d’une grave maladie de coeur et ne plus avoir médicaments. Il se plaint également de la chaleur.
Le 6 mai, la chaîne de télévision satellitaire arabe Al-Jazira, citant un communiqué de l’Aqmi, avait indiqué que le groupe revendiquait le rapt du Français.
Dans son message diffusé vendredi, Aqmi réclame un échange de prisonniers et explique que les détails seront fournis au négociateur.
La France a indiqué récemment que sa mobilisation restait "totale" pour parvenir à sa libération.
Le Français avait été enlevé le 19 avril dans le nord du Niger avec un Algérien qui a depuis été libéré. Dans le communiqué diffusé vendredi, Aqmi indique toutefois que le rapt a eu lieu le 22 avril.
Le 29 avril, des sources sécuritaires nigériennes avaient affirmé que l’otage était "dans le désert côté malien" avec ses ravisseurs.
Les enlèvements d’Occidentaux sont courants dans la vaste zone désertique à cheval entre le Niger, le Mali et l’Algérie, territoire où opère Aqmi.

jeudi 13 mai 2010

Les départements d'Abalak et de Tchintabaraden touchés par la secheresse

Ghissa Hamed Kel Aghlal 13 mai, à   21:35/ABALAK/Le Niger est un pays enclavé. Ses deux principales activités sont l'agriculture et l'élevage. Au Niger ces activités sont très liées à la pluviométrie très capricieuse au nord du Pays. En effet depuis quelques années cette dernière fait defaut.C'est pourquoi ces activités mères de l'économie du Niger restent insignifiantes. Particulièrement la zone pastorale notamment les départements d'Abalak et de Tchintabaraden dans la région de Tahoua. Au niveau de ces deux départements l'élevage est la première activité. Cependant cette activité qui est la seule source aux éleveurs pour survivre est actuellement dans une situation précaire. Ainsi les sécheresses cycliques , l’analphabétisme, le manque d'infrastructures sont les principaux acteurs de cette crise. Le suivi mensuel du plan de contingence démontre qu'il faut au moins trois boucs moyen pour acheter un sac de mil de 100kg. Donc l'indicateur qui est lié au rapport prix du bouc/prix du sac affirme une crise alimentaire dans cette zone. Parce que dans le temps normal un bouc=un sac du mil. Ainsi la conjugaison de facteurs climatique et la flambée des prix des céréales met les éleveurs devant une situation qui nécessite une intervention d'urgence. Au niveau de cheptel on constate non seulement la baisse de leurs prix sur les marchés mais aussi et surtout qu'il crève de faim. Tout cela est dû au manque du pâturage dans toute la zone. Les résidus de la paille qu'on importe dans les autres régions coutent très chers. Et ces résidus ne sont disponibles que dans les villes. Donc les autres éleveurs qui vivent dans la campagne n'auront ni la disponibilité ni l'accessibilité de ces aliments pour bétails pour sauver leurs animaux. C’est pourquoi les maladies causées par la faim ont fait des ravages de plusieurs milliers des têtes (bovins, camelins, ovins, caprins...).

En effet cette activité connait présentement des sérieux problèmes de manque d'eau et des pâturages.

Les éleveurs interpellent les autorités nationales et locales pour les aider à faire face à la situation dans les plus brefs délais.

Interview d’Alghabass AG INTALLA député de Kidal/Mali

Interview d’Alghabass  AG INTALLA  député de Kidal/Mali
Par Issikta-Touaregs
Bruxelles
13/05/2010 à 16 h30 


Issikta : bonjour Mr le député !

AAI : bonjour

Issikta : Pouvez vous nous accorder une interview sur la situation de votre région ?

AAI : Bien sûre !! Avec plaisir.

Issikta : Mr le député, parlez nous de la situation humanitaire au niveau de Kidal.

AAI : c’est vrai qu’il y’a une urgence humanitaire, suite  à la  sécheresse, qui continue de décimer tous les troupeaux …L’état se mobilise : le président   de la république à demander lors d’un précédent conseil des ministres, un appui à Kidal et a toutes les régions touchées par la crise. Les élus restent mobilisés au niveau national comme local.

Issikta : et les ONG ou Associations  internationales?

AAI : Pour le moment y’en a pas beaucoup sur place  qui interviennent de façon significative,
mais nous lançons un appel pour qu’elles puissent intervenir le plus tôt possible

Issikta : Au niveau sécuritaire ?

AAI : ça se prépare au niveau des pays et de la sous région, à Kidal même y’a aucune initiative pour le moment. Ya eu des arrestations sur base des rumeurs et cela  sert de prétexte aux règlements des comptes interethniques entretenus par certains élus et responsables de sécurité de la région.
Pendant ce temps les vraies questions sécuritaires restent et demeurent sans réponse.

Issikta : Nous avons lis sur Kidal info des informations faisant état de l’arrestation d’un certain nombre des Iforas dont le nommer Ablil, un de vos proches, dans le cadre de la lutte contre les trafics ? ….

AAI : Comme j’ai tenu à le souligner les auteurs  des trafics sont connus c’est des grands acteurs qui disposent d’une logistique considérable (ils ont des avions, des éléments de sécurité bien équipés et traversent les états et les continents avec des complicités transfrontalières), y’en a pas un seul parmi les Kountas ni les
Iforas et donc c’est à tord qu’ils sont stigmatisés  par certains responsables locaux.
C’est aussi dommage que ça devienne une « chasse aux sorcières » qui sert de règlement de compte par  personnes interposées comme je l’ai souligné tantôt.

Issikta : Quel message voulez faire passer  aujourd’hui pour votre région ?

AAI : Nous sommes inquiet face à la crise provoquée par la sécheresse qui continue de decimer la principale source de vie des éleveurs des région du nord Mali et nous lançons un appel pour une mobilisation de l’opinion nationale et internationale pour venir en aide aux victimes  qui leur permettent de surmonter cette  épreuve très dure pour l’ensemble de notre pays.
J’invite aussi tous les jeunes de Kidal à la patience et au dialogue et ne pas céder aux sirènes de l’ethnocentrisme .
Travaillons pour développer notre région ,qu’elle  puisse être un havre de paix  et de concorde pour toutes et tous .


Issikta :Merci Mr le député 

AAI :Merci à vous aussi ,bonne journée

Au Niger, les nouveaux migrants de la faim


La famine touche des populations jusque là épargnées par la malnutrition et provoque des phénomènes migratoires nouveaux.

La grande famine - on évite pour le moment de parler de crise alimentaire - qui menace l'est sahélien s'accompagne de deux grands phénomènes nouveaux non encore maîtrisés par les organisateurs de l'aide alimentaire.
Un sociologue français travaillant au Niger parle d'une sorte de nomadisme rural-urbain "qui ne ressemble pas aux mouvements saisonniers classiques, ni à l'exode rural traditionnel, ni aux déplacements habituels des travailleurs pauvres".
Pour les urbains, ces arrivées des ruraux chassés par la disette "augmentent considérablement l'étouffement". D'après ses estimations, les nouveaux transhumants échapperaient aux dispositifs de surveillance et d'intervention classiques des opérateurs humanitaires.
Des familles nigériennes de Niamey contactées depuis Dakar évoquent "beaucoup de ruraux qui viennent en groupes, des familles entières et pas seulement des célibataires comme habituellement." Leur installation s'étendrait tant au centre qu'à la périphérie des villes.
Une mère au foyer sénégalaise habitant une cité populaire de la capitale nigérienne raconte: "Ils disent qu'ils vont retourner au village dans quelques mois, au moment des récoltes, que c'est seulement pour passer la période de soudure (qui cette année est arrivée plus tôt que d'habitude). Pour le moment, ils cherchent à travailler, à faire des petits boulots pour survivre. Certains connaissaient des familles du quartier quand ils sont arrivés. D'autres non."
Une situation déstabilisatrice pour des villes déjà étouffées par la grande précarité et la promiscuité. Comment vivent-ils? "C'est une population difficile à localiser, constate le chercheur français. Ce n'est pas une installation classique, celle déjà connue dans les zones urbaines pauvres par exemple."
Le sociologue parle d'une occupation très rotative et très dispersée de l'habitat éphémère et des espaces. "Ils viennent en groupes chez un parent et s'entassent par dizaines dans une seule case. Il y a aussi des familles qui une fois arrivées en ville se dispersent. On constate ainsi que les cités populaires sont la principale destination des migrants et deviennent plus chaotique. Il y a donc une sorte de bidonvillisation des cités populaires", explique le chercheur. Sans toute fois confirmer s'il s'agit d'une tendance durable ou pas.
Ces nouveaux migrants intérieurs de la faim sont donc plus mobiles, habitent désormais l'intérieur des villes où ils érigent aussi des abris de fortune sur les chantiers, sur les trottoirs des rues commerçantes... Tout cela fait qu'il est difficile de plannifier convennablement des actions en leur faveur en cas de crise alimentaire grave.
"On ne sait pas comment le phénomène va évoluer", juge un jeune responsable administratif d'un quartier de Niamey. L'autorité locale craint par ailleurs que la situation n'engendre des crises de la faim en milieu urbain et peri-urbain.
Une tension serait en effet déjà perceptible dans le quotidien social des urbains, avec les prix des denrées qui montent sous les effets combinés des mauvaises récoltes et de l'arrivée massive des populations rurales.
Certaines secteurs, au niveau du travail informel manuel (pousseurs, ramasseurs d'ordures, marchands ambulants ...) sont déstabilisés par ces flux pléthoriques de travailleurs corvéables. Sans oublier la délinquance et d'autres questions d'hygiène.
Phénomène le plus déroutant, le nombre très élevé des familles touchées, alors qu'elles étaient traditionnellement épargnées par l'extrême pénurie alimentaire. "Elles ne rentraient pas auparavant dans la catégorie des familles vulnérables et n'étaient pas concernées par la distribution humanitaire", constate un technicien d'une organisation des Nations Unies qui ajoute: "pour aider vraiment les populations, il faudrait opérer une distribution générale dans tout le village, ce qui n'est pas possible dans le cadre de nos interventions. Nous avons l'habitude de cibler des catégories précises des populations."
Un médecin nigérien basé à Niamey témoigne d'une situation de plus en plus rencontrée par ses collègues de province. "Les dispensaires recensent de plus en plus d'enfants atteints de malnutrition grave, pourtant issus des familles de classes naguère épargnées. Le problème? Ces cas nous arrivent souvent tardivement et laissent des séquelles."
Par peur de ne pas perdre le prestige social, des familles se dirigeraient directement vers leurs parents en ville, ce qui n'est pas non plus sans conséquence sur les trajectoires des individus et des relations familiales.
"Nous savons hélas que beaucoup ne sortent pas indemnes de ces migrations de la faim, même lorsqu'elles sont très ponctuelles", affirme le sociologue français. A bientôt.


A lire, sur le même sujet:

Niger, cette crise humanitaire que cachent les jeux de pouvoir

NWT Uranium Corp.: Niger Uranium New Board Composition

May 12 2010


NWT Uranium Corp.: Niger Uranium New Board Composition


Category: AFRICA NEWS, NIGER NEWS ( ENGLISH ), SOUTH AFRICA NEWS — NIGER1.COM @ 11:39 am

TORONTO, ONTARIO, May 11, 2010 (MARKETWIRE via COMTEX) — NWT Uranium Corp. (CA:NWT 0.22, -0.01, -2.22%) (NWUR.F 0.21, -0.01, -3.74%) (FRANKFURT: NMV) (”NWT” or “The Company”) would like to announce that following the Niger Uranium Ltd “(Niger”) Special Dividend, David Weill and Ian Stalker have resigned from the Board of Niger. The new Board composition of Niger is as follows:

– Mr Paul Loudon, Chairman
– Mr Gordon Cassidy, Chief Financial Officer
– Mr John Lynch, Non-Executive Director

NWT’s management team would like to congratulate Mr Paul Loudon on his appointment to the Board. In addition, Anton Esterhuizen has been appointed as joint Chief Executive with Ian Stalker, who will continue to act in this position on an interim basis while there is an orderly transfer of executive responsibilities from him to Anton Esterhuizen.
Contacts:

NWT Uranium Corp.
Nadir Mirza
Investor Relations
(416) 504-3978
nmirza@nwturanium.com
www.nwturanium.com

Braving bandits on the front-line of Niger’s food crisis

Reuters Alert - 12/05/10

Braving bandits on the front-line of Niger’s food crisis
Thursday 13 May 2010
Aid workers in crisis-hit Niger will run the gauntlet of bandits as they deliver life-saving food aid to families.

Staff from Plan International will head into the lawless region on the Mali border under armed guard - braving robbers on camelback and Al-Qaida sympathisers.
They will transport cereal over the next week to about 3,000 severely malnourished people in northwest Tillaberi, about 100 miles from the capital Niamey.
"We’ve not had any attacks yet on our convoys but on Sunday evening armed bandits on camels attacked a convoy of traders heading for a local market, killing one trader and seriously wounding two others," says Plan’s country director in Niger, Rheal Drisdelle.
Different armed groups threaten security in the region, including the self-styled ’El Queda in the Mahgreb’. "These were responsible for the kidnapping of two UN Special Envoys last year who ended up being detained for several months," says Mr Drisdelle. "They also attacked a Nigerien military outpost in this region last February and killed 5 Nigerien soldiers."
But the area is also home to armed bandits scouring the badlands for cash-carrying traders and off-road vehicles to seize. "The bandits mainly want 4x4s and have not shown any interest in the past for food aid or the trucks we use," says Mr Drisdelle.
All aid agency and government officials have an armed military escort during any operations in the area.
Plan staff with local partners started assessing the needs of malnourished families at the weekend, with nearly 43 tonnes of cereal earmarked for distribution.
Plan has been selected by the World Food Programme to distribute over 1,000 tonnes of cereal to 73,000 people across Tillab鲩 as the crisis worsens over the next month. The region is one of the worst hit by the food crisis - caused by poor rains and affecting nearly 8 million in Niger.
Plan has launched a US$1 million appeal to help those most severely affected by the famine, with US$500,000 already pledged.
"The numbers of ’severely vulnerable’ are increasing," says Mr Drisdelle. "Children under five, pregnant women and the elderly are among specific at-risk groups."

mercredi 12 mai 2010

BURKINA FASO: L'éducation, pas l'aumône

BURKINA FASO: L'éducation, pas l'aumône


Une petite fille apprend à lire et écrire à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso

Photo: Nancy Palus/IRIN


OUAGADOUGOU, 12 mai 2010 (IRIN) - « Bee-ba-ta a un bébé ! » Assis sur des matelas en plastique, sandales et cartables posés par terre à côté d’eux, des enfants s’entraînent à la lecture en suivant les mots avec leurs doigts couverts de craie.
Il y a quelques mois, ils passaient le plus clair de leur temps à mendier dans les rues de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Grâce à l’aide d’étudiants volontaires de l’université et au soutien de l’ONG (organisation non gouvernementale) Terre des hommes (Tdh), ces enfants – qui font partie de la communauté touareg malienne vivant au Burkina – passent maintenant leurs journées à l’école.
« Quand on voit ces enfants dans la rue en train de [mendier], on est tenté de [leur donner de l’argent] », a dit à IRIN Nacambo Kassoum, un des volontaires. « Mais l’argent, ça part [en une journée]. On voulait leur donner [une aide] qui dure ».
Traoré Abdoul Karim, volontaire lui aussi, a dit : « Les enfants qui grandissent dans la rue [sans éducation] deviennent souvent des délinquants. En les aidant, on aide aussi la société ».
L’initiative des étudiants, lancée début 2009, visait au départ à apprendre à lire aux enfants, en leur donnant des cours deux après-midi par semaine, a dit Mamadou Touré, coordinateur de l’Association nationale étudiante pour l’aide et la protection de l’enfance (ANAPE). Ils ont discuté avec les parents de la possibilité de permettre aux enfants de passer moins de temps à mendier, même si cela impliquait une baisse de revenus pour la famille.
« [Compte tenu] des [premiers] résultats obtenus – et sur l’avis d’enseignants locaux – on a vu qu’il serait beaucoup plus avantageux [pour les enfants] de les inscrire à l’école », a dit M. Touré. Avec le concours financier de Tdh, les étudiants ont aidé 32 enfants à entrer à l’école pour l’année scolaire 2009-10.
Dérogation
De la mendicité aux livres
Il y a quelques mois, ces enfants mendiaient dans la rue. Aujourd’hui, ils apprennent à lire, écrire et compter.
Pour cela, il fallait que les autorités scolaires lèvent provisoirement l’obligation de présentation d’un certificat de naissance pour l’inscription à l’école, ont expliqué M. Touré et des officiels du système éducatif. Des membres de l’ANAPE ont depuis discuté avec les autorités d’un projet d’établissement de papiers d’identité pour les enfants.
Ousmane Ouédraogo, directeur de l’école primaire publique Dag-noen A à Ouagadougou, a dit que lui et ses collègues étaient impressionnés par l’initiative des étudiants de l’université.
« Nous étions épatés de voir ces étudiants penser à cette couche de la population qui est vraiment défavorisée », a-t-il dit à IRIN. « En tant qu’éducateurs, ça nous fait mal de voir des enfants qui ne vont pas à l’école [alors qu’ils] sont en âge d’y aller… C’est pour cela que nous [avons décidé] d’inscrire ces enfants, même s’ils n’avaient pas encore leurs actes de naissance ».
Les Touaregs – un peuple nomade vivant de l’élevage en Afrique de l’Ouest et du Nord – ont historiquement été marginalisés dans la société ou affectés par des conflits. Bon nombre des familles participant au programme font partie des milliers de Touaregs maliens ayant fui au Burkina durant les affrontements qui ont eu lieu ces dernières années dans le nord du Mali.
Selon M. Ouédraogo, après des débuts timides – au départ, « certains enfants restaient [assis en classe] toute la journée sans pouvoir ouvrir la bouche » - les nouveaux élèves sont de plus en plus à l’aise et ouverts.

Le meilleur moyen de combattre la pauvreté

Le directeur de l’école a dit : « C’est par là – l’éducation des enfants – qu’on va lutter contre la pauvreté ».
Les parents des enfants sont d’accord : ils disent préférer que leurs enfants aillent à l’école plutôt qu’ils mendient dans la rue. Aboubakar, huit ans, a dit que ses trois frères allaient maintenant à l’école mais que lui n’y allait pas. « Je n’ai pas le temps ». Sa famille ne peut pas se permettre que tous les enfants arrêtent de mendier en même temps.
Ami, âgée de six ans, a commencé à aller à l’école en 2009. Elle a dit qu’elle voulait acquérir une éducation pour pouvoir aider toute sa famille. Aïcha, sa camarade de classe également âgée de six ans, a dit qu’elle envisageait de continuer ses études jusqu’à l’université. « Mais après ça, je ne suis sûre encore de rien ».
« C’est par manque de moyens que les enfants n’étaient pas à l’école », a dit Ag Agalas Issa, directeur de l’association des Touaregs maliens de Ouagadougou, qui traduisait les propos des parents.

Les enfants s’exercent à lire et à compter à Ouagadougou

Un des parents, qui n’a pas donné son nom, a dit à IRIN : « Nous savons que quand, en mendiant, une personne reçoit de l’argent aujourd’hui, demain et après-demain, elle est moins disposée à penser à se former ou à travailler pour gagner sa vie ».
Ces Touaregs sont des éleveurs, mais la plupart ont perdu leur bétail à cause de la sécheresse, a dit Ag Oumar Gaïma, un des parents. « C’est le seul travail que nous connaissons. C’est tout ce que nous avions, donc beaucoup d’entre nous sont obligés de mendier. La mendicité n’est pas quelque chose dont nous avons l’habitude, ni un choix que nous ferions ». Certains font un peu de travail agricole, mais ce n’est pas le travail auquel ils sont habitués, a-t-il dit.
L’ANAPE – qui reçoit l’aide de Tdh en termes de formation et de soutien financier – fournit 10 kilos de mil par mois pour chaque enfant qui va à l’école. Des parents et des membres de l’ANAPE ont dit qu’ils avaient entrepris de créer un fonds de santé communautaire, auquel contribueront chaque mois les volontaires et les familles qui le pourront.
Les étudiants de l’université effectuent chaque semaine des visites à l’école et chez les familles, afin de suivre les progrès des enfants et leur proposer un soutien scolaire.
M. Touré, de l’ANAPE, a dit que l’association et la communauté touareg essayaient de toucher davantage d’enfants à Ouagadougou, et étudiaient la possibilité de mettre en place un programme similaire à Djibo, à environ 200 kilomètres au nord de Ouagadougou, suite à une demande de l’importante communauté touareg malienne vivant dans cette ville.

np/cb/il/ail
Thèmes: (IRIN) Enfants, (IRIN) Education