mercredi 27 janvier 2010

Niger/CNNC unit buying uranium mine stake


People’s Daily Online - 26/01/10
CNNC unit buying uranium mine stake
Tuesday 26 January 2010
CNNC International Ltd, the listed unit of China’s largest nuclear power plants operator China National Nuclear Corp (CNNC), said yesterday it would buy a stake in a uranium mine in Niger from its parent for HK$414 million ($53.3 million), and fund the deal by issuing convertible notes.

The company will acquire Ideal Mining Ltd from its parent CNNC. Ideal Mining holds a 37.2 percent stake in the Azelik uranium mine in Niger, it said in a statement to the Hong Kong bourse yesterday.

The Azelik mine comprises three uranium deposits and has an estimated mine life of 17 years. It is estimated that the mine contains resources of around 11,227 tons of uranium, said the statement.

Production is expected to start in the second half of this year with an estimated annual production capacity of around 700 tons when complete, it said.

Philip Li, an executive with CNNC International, told Dow Jones that the company would look at acquisition opportunities for uranium resources in Kazakhstan to support the rapid development of China’s nuclear power industry.

The firm aims to be the largest uranium supplier in China. It would consider more acquisitions in the future, Li said.

Analysts said the company’s efforts to boost uranium resources are in line with China’s move to build more nuclear power plants to meet the rising domestic demand for electricity. "As China has accelerated the development of the nuclear power industry, more feedstock is required to fuel these projects," said Han Xiaoping, chief information officer of China5e.com, a leading energy website in the country.

According to the National Energy Administration (NEA), the country’s energy regulator, China has 20 nuclear reactors under construction now, with total capacity of 21.92 gW.

CNNC is now developing uranium resources in countries like Niger, Kazakhstan, Mongolia and Namibia.

CNNC made profit of 5.2 billion yuan last year, up 13.5 percent from a year earlier.

Source: China Daily

The state and the rebel: Online nationalisms in Niger


The state and the rebel: Online nationalisms in Niger
Author: Gado Alzouma
Affiliation: a School of Arts and Science, American University of Nigeria, Yola
DOI: 10.1080/02589000903399462
Publication Frequency: 4 issues per year
Published in: Journal of Contemporary African Studies, Volume 27, Issue 4 October 2009 , pages 483 - 500
Subjects: African & Third World Politics; African Studies;

source/http://www.informaworld.com/smpp/content~content=a917874527&db=all

The advent of new information and communication technologies (ICTs) - particularly the internet and associated networks - have made it possible to express previously repressed nationalist sentiments, forbidden languages, ethnic loyalties, and new identities free from the control exerted between the boundaries of the state. New forms of nationalistic conflicts (that take place in what Arquilla and Ronfeldt (1996, 2001) call 'netwars') are now being waged along the lines of multiple forms of loyalties (civic, state-induced, or ethnic or subversive). Since the advent of democracy in Francophone Africa, the state has lost its monopoly over the media and now cannot control actors (particularly diasporic communities scattered around the world) who are disputing its hegemony and legitimacy. Citizens who no longer live in the national territory are fighting back against divisive and subversive tendencies in the name of national cohesion, unity, territorial integrity, and democratic governance. For example, in Niger since the beginning of 2007, two rebel movements led by Tuareg insurgents have been fighting the government on both the military and the virtual fronts. They have invaded existing virtual networks such as discussion forums and online media websites and created their own websites and chat rooms. In the name of national unity and peaceful development, they are being countered by the state as well as other citizens of the diaspora.

This article analyses how Tuareg identity has been framed over time by colonial anthropologists and administrators in Niger and how this identity is now being expressed online by current Nigerien Tuareg rebels in the context of conflicting nationalisms involving the state and its opponents. The discussion argues that, contrary to the deterministic role attributed to ICTs, it is the 'external' social and political conditions that determine the online contours of nationalistic expressions and conflicts. This article falls within the framework of the 'structuralist-constructivist' theory devised by Bourdieu; consequently, it approaches such conflicting nationalisms as 'symbolic struggles over the power to produce and to impose a legitimate vision of the world' (Bourdieu 1989, 20).

The topic here is limited to the Nigerien Tuareg movements and does not address in any way the Malian Tuareg movements or the pan-Amazigh movement. Where necessary, however, references will be made to the one or the other for the purpose of clarifying issues related to Nigerien Tuareg movements.

Keywords: netwars; online nationalism; Nigerien Tuareg movements

mardi 26 janvier 2010

Afrrique:Montée des agressions contre les enfants


Sécurité - Au total 200 000 enfants africains ont été victimes ces dernières années, d'agressions liées à l'exploitation et au trafic menés par des groupes organisés opérant en Afrique, indique un expert sénégalais citant un rapport du Bureau international du travail (BIT).

Le psychologue-psychothérapeute, Serigne Lahbib Ndiaye, présentait lundi à Saly, au Sénégal, une étude sur l'état des lieux de la lutte contre les violences et abus sur les enfants dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest.

Selon lui, ces enfants victimes de trafic sont plus exposés aux accidents domestiques, à la violence et aux abus sexuels qui exposent surtout les jeunes filles aux infections du VIH/Sida.

Le professeur Ndiaye s'exprimait à l'occasion de la rencontre de deux jours des réseaux des parlementaires de pays africains, qui luttent contre les abus et violences sur les enfants.

En Afrique de l'Ouest, l'exploitation et le trafic des enfants par des groupes organisés se développent, a t-il martelé, avant de soutenir que 1,2 million d'enfants dans le monde sont victimes chaque année de traite dont 200 mille en Afrique.

La majorité de ces enfants sont originaires du Togo, du Burkina Faso, du Niger et du Ghana et font l'objet de trafic en direction du Nigeria, de la Côte d'Ivoire ou du Gabon, a-t-il signalé.

Pourtant, a précisé M. Ndiaye, tous ces Etats ont déjà ratifié la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant et la Charte africaine des droits de l'enfant et du bien-être familial.

Interrogée sur la question, la député et présidente de la Commission des droits de l'Homme au Togo, Mme Christine Mensah Atoemne, a soutenu que son pays vient de s'engager sur la bonne voie pour éradiquer ce fléau avec le vote tout récemment d'un projet de loi dans ce sens.

De son côté, la présidente du réseau des parlementaires maliens pour le développement, la promotion des femmes et la protection de l'enfance, Mme Aichata Cissé Haidara, a souligné les initiatives de ses collègues au Mali pour protéger les enfants.

Les députés maliens ont déposé un projet de loi interdisant la sortie des mineurs du territoire national. Mme Haidara a assuré que l'Assemblée nationale ne va pas tarder à procéder à son adoption.

Saly - Pana 26/01/2010

Libye: Début de la réunion du Conseil exécutif de la CEN-SAD

Afrique en ligne
Libye: Début de la réunion du Conseil exécutif de la CEN-SAD

Le Conseil exécutif de la Communauté des Etats sahélo- sahariens (CEN-SAD), qui regroupe les ministres des Affaires étrangères, a entamé lundi soir à Tripoli, une réunion extraordinaire consultative destinée à harmoniser les positions des pays membres en prélude au 14ème sommet de l'Union africaine (UA) prévu à la fin de ce mois à Addis-Abeba, en Ethiopie.

S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture, le secrétaire général de la CEN- SAD, Mohamed Al-Madani Al-Azhari, a déclaré que cette rencontre entre dans le cadre de la tradition bien ancrée adoptée par les dirigeants de cette organisation de tenir des réunions consultatives avant toute rencontre ou rendez-vous africain ou international, afin de coordonner leurs positions et d'?uvrer à unifier les points de vue de leurs pays.

Il a indiqué que parmi les questions inscrites à l'ordre du jour, figurent la création de l'Autorité de l'UA, ses domaines de compétences, le rôle qui lui sera assigné, le rassemblement des différents organes créés sous sa tutelle, notamment la coordination des positions aux niveaux des affaires étrangères, de la défense, de la sécurité et des relations extérieures.

M. Al-Azhari a évoqué la situation sécuritaire qui a dégénéré dans certains pays de la CEN-SAD, estimant que cela exige de la part du Conseil exécutif et des différents départements de la sécurité, la mise en place d'une stratégie pour faire face à l'insécurité et aux menaces sur la quiétude, la stabilité et le développement des pays.

Pendant deux jours, les ministres des Affaires étrangères de la CEN-SAD examineront la mise en ?uvre des décisions du 13ème sommet de l'UA sur la transformation de la Commission de l'UA en une Autorité, le renouvellement du Conseil de paix et de sécurité de l'UA (CPS) et la candidature des pays membres de la CEN-SAD à cette dernière instance.

Dans une déclaration faite à la PANA en marge de cette réunion, la vice- ministre de Affaires étrangères d'Egypte chargée des Affaires africaines, Mme Mouna Oumar, a indiqué que son pays a renoncé à se présenter au CPS au profit de la Libye et de la Mauritanie.

Evoquant la lutte contre l'insécurité et le terrorisme, Mme Oumar a affirmé que son pays soutient toute mesure dans le cadre de la CEN-SAD ou dans toute autre instance.

Elle a déclaré que la paix et la stabilité dans l'espace de la CEN-SAD revêtent une grande importance et que l'Egypte appuiera toute mesure dans ce sens, en apportant son expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.

Tripoli - Pana

Tchad :le silence de la France

Tchad :le silence de la France
par SURVIE: hé oui ,ça reprend du service avec les subs d'AREVA!!

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lundi 25 janvier 2010
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Le Sud du Tchad a été attaqué depuis la mi-décembre par l’armée tchadienne sans que notre pays n’en dise mot.

Le 8 janvier, le régime tchadien a annoncé l’arrestation de Djibrine Dassert, le dirigeant du mouvement rebelle sudiste, le MPRD (Mouvement pour la Paix, la Reconstruction et le Développement). La France, bien entendu au courant, n’en a pas parlé. L’arrestation de Dassert a été annoncée, par l’AFP notamment, sur des sites Internet, mais cette information n’a pas été relayée.

Peu après, le gouvernement tchadien a montré Dassert à la presse du pays, menottes aux mains. Depuis il est réputé avoir été envoyé dans le nord du pays sans que l’on sache ce qu’il en est de sa personne. La France reste toujours silencieuse sur la question, alors qu’on doit s’inquiéter du respect élémentaire des droits humains par le régime de Déby.

Djibrine Dassert, ancien compagnon d’Idriss Déby, a aidé ce dernier à renverser Hissène Habré. Par la suite Dassert est entré en rébellion contre le régime tchadien de Déby. Retranché dans le sud du pays, Dassert ne s’est pas lié aux autres forces rebelles.

Un autre silence français

Hassan Fadoul, Tchadien impliqué dans l’affaire des faux dinars de Barhein, n’a pu obtenir un visa pour venir en France au procès dans lequel il était accusé. Il a été arrêté au Togo, où il était réfugié. Dix jours auparavant le Président togolais, Faure Gnassingbé, a rencontré son homologue tchadien Idriss Déby. C’est à la suite de cette rencontre que Fadoul a été arrêté, fin décembre, à Lomé, ce que les autorités togolaises ont confirmé. Il a été envoyé à Kara dans le nord du pays. Un accord entre le Togo, le Tchad, et la France, pour protéger Déby ?

Hassan Fadoul a accusé Idriss Déby d’être le principal commanditaire de l’affaire des faux dinars de Barhein, affirmant avoir demandé en vain un visa pour se rendre à son procès en France, à l’issue duquel 5 ans de prison ont été requis contre lui.

Survie exige des autorités françaises qu’elles s’expliquent sur ces deux affaires dans les plus brefs délais.

Source Survie

AQMI ,TERRORISME:Un Malien inculpé pour rapt d’italiens


Afrik.com - 26/01/10
Un Malien inculpé pour rapt d’italiens
mardi 26 janvier 2010

Un Malien inculpé pour rapt d’italiens Un ressortissant malien, arrêté en décembre, a été inculpé lundi soir à Nouakchott pour son « implication » dans l’enlèvement de deux italiens le 18 décembre. Cet acte avait été revendiqué par Al-Quaïda au Magreb islamique. Le ressortissant, Abderrahmane Ould Imidou, a été interpellé, dans le sud-est de la Mauritanie, quelques jours après le rapt. Le couple d’Italiens se rendaient en minibus au Burkina Faso. "Le juge anti-terroriste au tribunal de Nouakchott a inculpé lundi soir le terroriste présumé pour son implication dans l’enlèvement des deux Italiens et pour appartenance à une organisation ayant pour but de commettre des actes terroristes" (appellation désignant habituellement Aqmi), rapporte Atlas Vista.

Entretien avec Mohamed Anako Haut Commissaire à la Restauration de la Paix * “ Il n’y a pas eu des accords avec les fronts armés ”




Entretien avec Mohamed Anako Haut Commissaire à la Restauration de la Paix * “ Il n’y a pas eu des accords avec les fronts armés ”
Posté par Boubacar Chaïbou le 1/26/10 • Dans la catégorie Alternative
http://www.medianiger.info/



Mohamed Anako
Tous les fronts armés ont déposé les armes. Pouvons-nous savoir le contenu des accords qui ont conduit à cette reddition ?

Je rappelle qu’il n y a pas eu des accords avec ces fronts. C’est plutôt un retour au pays. Parce que toutes les revendications qu’ils avaient posées en 2007 ont trouvé des solutions ces trois dernières années. Je commencerai d’abord par la répartition équitable des richesses minières avec la loi qui octroie 15% de revenus aux communes où sont exploitées les richesses. Au niveau de l’emploi la main-d’œuvre est recrutée localement. Il suffit seulement de répondre aux critères de recrutement. En matière de développement, l’Etat du Niger est en train de changer sa politique. Nous avons plusieurs partenaires qui sont en train de faire des recherches dans le domaine uranifère et pétrolifère. Si d’ici 3 voire 5 ans, la stabilité revient une fois pour toute dans ce pays, je pense que ce genre de problème ne va plus se poser.

Il y a eu en 2000 la cérémonie de la « Flamme de la paix » qui marquait la fin de la rébellion armée au Niger. Et pourtant, sept ans après, le pays a connu une résurgence de la rébellion. Pensez-vous que cette fois ci, La hache de guerre est définitivement enterrée, que le pays connaîtra une paix durable ?

La paix durable est relative. Il faut que tous les fils de ce pays croient au développement du Niger. Si dans un pays, la jeunesse est désespérée, il va sans dire que les gens prendront les armes pour faire entendre leurs revendications. Mais aujourd’hui, je pense qu’il y a des objectifs clairs, l’Etat du Niger a mis un accent particulier sur cette jeunesse. Il y a des perspectives qui s’ouvrent à nous comme l’or, l’uranium, et le pétrole. En ce qui concerne la nouvelle rébellion qui a sévi ces trois dernières années, je dirai que c’est la conséquence directe de la mauvaise gestion des accords de paix antérieurs. Mais tout cela était lié à la réticence et à la timidité des partenaires qui nous ont accompagnés dans cette démarche. Les moyens n’ont pas été rapidement mis à la disposition des différentes parties. Il faut reconnaître que les moyens ont manqué pour mettre en œuvre certaines clauses comme le développement des zones qui ont été touchées par les conflits. C’est un programme qui demande beaucoup d’argent dans son exécution. Je rappelle qu’à l’époque de la signature de ces accords de paix, le Niger était sous embargo. Même les salaires des fonctionnaires n’étaient pratiquement pas payés. Il a fallu attendre presque 10 ans pour appliquer certaines clauses comme la réinsertion socio-économique des ex-combattants. Bref, tout cela pour vous dire que pour avoir une paix durable dans cette région, il faut mettre les moyens nécessaires pour résoudre les problèmes de développement qui reviennent chaque fois dans les revendications des factions armées.

Il y a quelques jours des ex-combattants issus de ces nouveaux fronts ont manifesté leur mécontentement à Agadez. Ils réclamaient des sommes d’argent qui devraient leur être versées…

D’abord je vous dis au niveau du gouvernement du Niger, il n’y a pas eu des promesses d’argent qui ont été faites aux ex-combattants. Nous n’avions pas pris des engagements. Nous avions tous simplement rassurés les uns et les autres qu’ils ne seront pas inquiétés une fois de retour au pays. Cependant, il y a le facilitateur, notamment la Libye qui a pris des engagements à les appuyer financièrement pour permettre leur insertion sociale. Des sommes d’argent ont été octroyées aux différents fronts. Si les fronts ont mal géré ces ressources jusqu’à ce qu’il y ait des problèmes, je pense que cela relève de leur responsabilité. Nous ne pouvons pas nous ingérer dans la gestion des fronts qui sont autonomes. Comme tout autre nigérien, on a appris qu’il y a eu des mécontentements. Maintenant, il revient à l’Etat de sécuriser la région. Certes les gens ont remis les armes, mais il faut aussi penser à contrôler la circulation des armes illicites dans cette zone, surtout en cette période où dans la zone nord sahélienne, l’on parle de plus en plus de la présence des terroristes, notamment de la branche maghrébine d’Al-Qaïda. L’Etat ainsi que les partenaires au développement du Niger et tous ceux qui sont soucieux de la sécurité dans cette région doivent s’invertir pleinement afin d’empêcher à ces terroristes et ces trafiquants de drogue, dont on parle tantôt dans la zone, d’utiliser ces jeunes pour d’autres fins. Et pour cela, le gouvernement doit dans un délai assez raisonnable trouver une occupation à cette jeunesse.

* Mohamed Anako, actuellement Député national, nous a accordé cette interview, il y a quelques jours, en tant que Haut Commissaire à la Restauration de la Paix.

Propos recueillis par Souleymane Maâzou

lundi 25 janvier 2010

Touaregs, Toubous et Maures contre AQMI et les trafics au Sahel


Touaregs, Toubous et Maures contre AQMI et les trafics au Sahel

La lutte contre toutes les formes d'insécurité que traverse le Sahara et le Sahel aujourd'hui ne peuvent trouver de solution que si et seulement si on y associe en premier lieu les populations Touaregs, Toubous et Maures qui habitent et connaissent ces régions.

Le Sahara est habité depuis des siècles par les nomades Touaregs, Peulhs, Toubous et Maures (qui y nomadisent à la recherche des pâturages pour leurs troupeaux) puis il fut traversé par des colons, des commerçants, des trafiquants de toute sorte, des explorateurs, des passeurs, des bandits des grands chemins, des immigrés, des clandestins, des touristes etc.
Aujourd'hui cet espace qui s'étend de l'Afrique de l'Ouest au Maghreb connait des nouveaux genres de trafics.
Avec les enlèvements quasi-réguliers de touristes Européens par Al-Qaïda au Maghreb islamique (ex Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) en Algérie) en Tunisie, au Niger, au Mali et en Mauritanie qui demande et obtient visiblement des rançons en centaines des millions d’Euros, le Sahara est devenue un repaire lucratif pour la nébuleuse des barbus...
A ce jour six otages Européens sont détenus par AQMI qui exige toujours des rançons des pays origines de ses otages dont les montants resteront inconnus comme a chaque fois.
Le deuxième trafic est celui de la drogue provenant de la Colombie et transitant par le Liberia, Les deux Guinées, Le Nigeria, le Niger, le Mali, Le Burkina Faso, La Mauritanie, Le Tchad, La Libye, L'Algérie avant de parvenir à L'Europe via des réseaux bien établis depuis des dizaines d'années déjà.
Le troisième trafic est celui des passeurs qui organisent et vendent des mirages aux immigrés clandestins venus de toute l’Afrique via des portes comme Gao, Agadez, Nouakchott, ou Sebha et Tamanrasset.
Le quatrième et non des moindre est le grand banditisme résiduel inhérent à toutes ces régions immenses, éloignées et mal contrôlées par les autorités, surtout celles des pays pauvres ouest africain tels que Le Niger, Le Mali, Le Tchad et la Mauritanie.
Presque 15 ans que AQMI et tous ces trafics ont pris de l’ampleur, les pays concernés n'y peuvent rien que ce soit en terme de lutte contre le terrorisme ou contre les trafics auquel ils font face et cela pour des nombreuses raisons, dont:
1-Une mauvaise connaissance du terrain depuis les indépendances des gouvernements centraux de ces pays.
2-Manque des moyens, ces pays sont les plus pauvres du monde et ne parviennent pas a contrôler presque les trois quarts de leurs territoires entièrement désertiques et sans infrastructures pour les populations nomades délaissées.
3-La plupart des forces de sécurité de ces pays sont gangrenées par la corruption.
4-Les trafics se sont développés avec la complicité des autorités et des officiers supérieurs depuis des dizaines d’années (c'est avec la menace terroriste et les occidentaux venus a cet effet que les uns et les autres se sont fait discrets, y’a quelques années ils avaient (y compris) les trafiquants pignon sur rue)
5-Les gouvernants de ces pays tiennent au Sahara pour les richesses qu'il peut uniquement leur offrir, par conséquent y construire ne serait quelques infrastructures (écoles, hôpitaux, routes, forages, électrifications des villes et villages etc.)n’est 50 ans après les indépendances toujours pas au programme: il suffit de voire nord-Mali et nord-Mauritanie et Nord Niger.

Par conséquent il reste évident et urgent pour la communauté internationale et surtout Européenne à prendre en compte ces paradigmes et savoir que sans associer les populations nomades : Touaregs, Peulhs , Toubous et Maures le Sahara restera pour longtemps une terre d'insécurité voire même un refuge définitif pour AQMI.
6-La lutte contre le terrorisme en elle-même est devenue un label brandit souvent par des gouvernements juste pour les retombés financières et les aides militaires que ceci génère.

LA SOLUTION

Ces Populations nomades ,avec les soutiens des leurs états respectifs et de la communauté internationale seules peuvent sécuriser le Sahara; et en faire une terre d'accueil et de partage comme le chante ses artistes et ses nomades dans les nombreux festivals de ces déserts du Niger en Passant par le Mali et la Mauritanie.
Il est Urgent de répondre à ces phénomènes le plus tôt possible avec une concertation de premier plan avec les premiers concernés : a savoir les nomades Touaregs et autres vivant dans ces régions. Ils ont l’habitude des guerres, des escortes, des stratégies, et des itinireraires ,ce qui constitue un potentiel a exploité du bon côté pour tous.
Faut en finir avec la langue de bois ,les paiements des rançons repetés,les salamalecs et les atermoiements des algériens ,maliens ,nigériens ou mauritaniens qui se renvoie la patate chaude... maitriser et mettre hors d'état de nuire ces hordes d'un autre âge est une affaire sérieuse et une course contre la montre pour tous ceux épris de démocratie, de justice et de liberté partout dans le monde.

Touareg&CIE

Washington-Lutte contre Al-Qaïda :Importance de coopérer avec les pays du Maghreb


Le Matin.ma - 23.01.2010
Importance de coopérer avec les pays du Maghreb
Washington-Lutte contre Al-Qaïda

lundi 25 janvier 2010

Les Etats-Unis sont conscients de l’importance de coopérer avec les pays du Maghreb dans la lutte contre Al-Qaida en vue d’empêcher les éléments de ce réseau terroriste d’élire refuge dans la région du Sahel, a souligné, vendredi à Washington, le porte-parole du Conseil de sécurité nationale (NSC), Mike Hammer.

« Nous sommes conscients que les éléments d’Al-Qaïda, qui sont mis sous pression dans leurs bases arrières en Afghanistan et au Pakistan, cherchent à se réinstaller », notamment dans la région du Sahel, a déclaré M. Hammer, lors d’une conférence de presse avec les représentants des médias étrangers à Washington.

Le responsable américain a, de ce fait, indiqué que son pays s’attache à œuvrer avec les pays du Maghreb en vue d’empêcher les éléments d’Al-Qaïda de trouver refuge dans la région, tout en se félicitant du niveau de la coopération en la matière avec les pays de l’Afrique du Nord, notamment le Maroc.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, qui relève de la Maison- Blanche a, par ailleurs, insisté sur l’importance accordée par le Président Barack Obama à « la coopération internationale et avec l’ensemble des pays » dans la lutte contre les branches locales de la nébuleuse terroriste d’Al-Qaida, que ce soit AQMI (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) ou AQPA (Al-Qaïda dans la péninsule Arabique).

Les Etats-Unis avaient maintenu en octobre dernier AQMI sur la liste des « organisations terroristes étrangères » conformément à la section 219 de la loi sur l’immigration et la nationalité.

Cette décision, annoncée par le département d’Etat, avait été prise en consultation avec le département de la justice, celui du trésor et d’autres agences américaines spécialisées.

Le département d’Etat avait, par ailleurs, relevé qu’AQMI a élargi le rayon de ses opérations au-delà du territoire algérien en intensifiant ses attaques au nord du Mali, au Niger et en Mauritanie.

Le coordonnateur pour la lutte anti-terroriste au département d’Etat, Daniel Benjamin, avait récemment affirmé à l’agence MAP que la menace que fait peser AQMI sur la région demeure une « préoccupation majeure » pour le gouvernement américain, soulignant que les Etats-Unis « ne prennent pas cette menace à la légère ».

Des zones « non-gouvernées ou sous-gouvernées », dans le Sahel, constituent un « important refuge » pour Al-Qaïda et ses affiliés, a-t-il indiqué, notant que les éléments d’AQMI étaient à l’origine de plusieurs opérations de prise d’otage de ressortissants étrangers dans la région.

Outre AQMI,-qui dérive du « Groupe salafiste algérien pour la prédication et le combat » (GSPC) après que celui-ci ait fait allégeance à Al-Qaïda-, les Etats-Unis ont décidé mardi dernier de ficher « Al-Qaïda dans la péninsule arabique » en tant qu’« organisation terroriste étrangère », une mesure qui s’inscrit dans le cadre de la riposte du gouvernement américain à la menace représentée par cette branche terroriste.

Washington avait aussi demandé aux Nations unies que des mesures similaires soient prises à l’encontre de ce groupe terroriste et de ses dirigeants.

Human Rights Watch (HRW):Une année de «graves violations» en Égypte et en Libye


Publié le 24 janvier 2010 à 09h43 | Mis à jour le 24 janvier 2010 à 09h52
Des prisonniers libérés de la prison d'Abou Slim à Tripoli.
Photo: AFP
Agence France-Presse


L'Égypte doit abroger sa «loi d'urgence draconienne» et la Libye devrait libérer les prisonniers «injustement détenus», a affirmé dimanche l'organisation Human Rights Watch (HRW).

«Les dossiers des droits de l'Homme en Égypte et en Libye feront l'objet d'un examen approfondi au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU en 2010», a déclaré Sarah Leah Whitson, la directrice du programme Moyen-Orient à HRW.

Mme Whitson se trouvait au Caire pour présenter la section, intitulée «Égypte et Libye: une année de graves violations», consacrée à ces deux pays dans le rapport mondial de l'organisation.

«Les forces de sécurité égyptiennes doivent comprendre que leur sauvagerie confirme l'image d'État policier qu'a l'Égypte à l'étranger, tandis que les forces de sécurité libyennes continuent de dominer l'espace politique en Libye dans une atmosphère de peur», a-t-elle dit.


Mme Whitson a appelé l'Égypte à abroger l'état d'urgence, en vigueur depuis 1981, et à réorganiser ses services de sécurité.

Le gouvernement égyptien «a maintes fois manqué à ses promesses» de mettre fin à cette loi d'exception, a-t-elle poursuivi, estimant que cela était une «honte» et décrédibilisait les autorités.

Mme Whitson a en outre qualifié la torture et les violations des droits de l'Homme en Égypte de routinières.

L'organisation a également appelé le gouvernement libyen à «relâcher immédiatement les prisonniers injustement détenus, à dévoiler le sort des prisonniers disparus, rendre justice aux familles des victimes des meurtres de 1 200 prisonniers en 1996 dans la prison d'Abou Slim et à réformer les lois criminalisant la liberté d'expression et d'association».

Mauritanie: Avancée du dialogue Gouvernement-Islamistes


Afrique en ligne
Mauritanie: Avancée du dialogue Gouvernement-Islamistes
Afrique du Nord - Mauritanie .Politique - Des étapes "importantes ont été franchies" dans le cadre du dialogue entre le gouvernement mauritanien et des dizaines de détenus islamistes présumés terroristes, membres de la nébuleuse Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), a déclaré dimanche soir, au cours d'un point de presse, l'Imam Mohamed Moctar Ould M'Balla, conseiller à la présidence de la République.

Ce dialogue, entamé le 18 janvier dernier, a permis "d'aboutir à des résultats satisfaisants, acceptés par toutes les parties et allant dans le sens de l'intérêt général", a indiqué le haut responsable de la présidence, porte-parole des délégués gouvernementaux dans le cadre du dialogue.

Le débat entre les autorités de Nouakchott, représentés par des imams et spécialistes des sciences islamiques, et les présumés adeptes de l'islam radicale est d'essence religieuse.

Il porte "sur des idées et concepts qui exigent beaucoup de méditation, des corrections, avec des débats émaillés par la présentation de preuves, relativement aux prétentions et arguments de toutes les parties".

Après une semaine de dialogue, une cinquantaine de détenus présumés terroristes affichent leur rejet de la violence et se démarquent des méthodes d'Al Qaida.

Cependant, un cercle de durs, dont le chef de file est l'émir Khadim Ould Seman, affiche son affiliation à la nébuleuse terroriste et compte sur le dialogue pour rallier "tous les fidèles" à la thèse de "la guerre sainte contre les infidèles" en Mauritanie et partout dans le monde.

Ce groupe considère notamment que le peuple mauritanien est constitué de fidèles, mais que les gouvernants et leurs alliés (certains imams) appartiennent au cercle des "mécréants".

Ces islamistes sont accusés d'être mêlés à de nombreux attentats terroristes ayant plusieurs dizaines de victimes militaires et d'Européens entre 2005 et 2009.

Ces négociations se déroulent au moment où les alliés occidentaux du gouvernement mauritaniens (Espagne, France et Italie) tentent d'obtenir la libération d'otages enlevés en Mauritanie et détenus au Nord Mali depuis 2 mois.

Nouakchott Pana 25/01/2010

Le président malien s'en prend à ses voisins, au lieu de leur tendre la main


Tribune des lecteurs (quotidien algérien) du 25 01 2010

La bombe Sahel au bord de l'explosion

Par Mohamed Abdoun

A l'occasion de la célébration du 49ème anniversaire de la naissance de l'armée malienne, le président de ce pays, Amadou Toumani Touré (ATT pour les intimes), s'est fondu d'un discours qui, le lendemain, a fait les choux gras de la presse locale.
Globalement parlant, ce président, dont le pays est devenu la principale, sinon la seule zone de repli des terroristes du GSPC, semble refuser catégoriquement la main tendue de ses voisins, optant au contraire pour une politique basée sur la confrontation, et dont il ne peut que sortir vaincu et amoindri.
Alors que nous savons, de la manière la plus formelle qui soit, que le nord du Mali est devenu la zone de repli des terroristes, que ceux-ci y ont trouvé leurs aises au point de procéder à des recrutements dans les rangs des tribus locales et que mêmes les six otages européens sont détenus dans cette zone, ATT semble avoir opté pour la voie de la confrontation… diplomatique avec des voisins qui, pourtant, peuvent apporter une précieuse aide dans la lutte contre ce fléau. Le président malien, dans son discours, donne l'air d'avoir pris ombrage de la déclaration faite par on ne sait qui, selon laquelle le Mali, son armée précisément, ne disposerait pas des moyens nécessaires, en vue de combattre le phénomène du terrorisme en vue de le vaincre, ou bien de le bouter hors de ce pays.
Par delà cette polémique, en apparence stérile, sachant pour commencer que l'armée malienne s'est en effet montrée incapable de lutter efficacement contre ce fléau, y compris sur le strict plan du renseignement et de la collecte d'informations, force est de dire que le prétexte paraît pour le moins irrecevable. ATT, qui fait face à une nouvelle fronde de la part des tribus touareg, lesquelles lui reprochent de n'avoir pas mis en application le fameux accord d'Alger, semble en effet reprocher à l'Algérie d'avoir reçu sur son territoire les représentants de ces tribus, en vue de remettre sur rails le processus en cours, et même d'inviter les officiels maliens à revenir enfin à la table des négociations. Si, officiellement, Bamako n'a pas encore réagi à la rencontre d'Alger, qui a duré plusieurs jours et qui semble avoir été couronnée d'un total succès (en effet, même le célèbre chef de guerre, Ibrahim Ag Bahanga, réputé proche de Tripoli, y a dépêché des représentants à lui, avant d'annoncer sa prochaine venue à Alger, en vue d'intégrer le processus en cours), la presse locale, qui représente en quelque sorte la " voix de son maître ", a violemment critiqué l'initiative. Pourtant, comme l'a si bien confirmé le porte-parole du mouvement, Hamma Ag Sid Ahmad, en visite dans notre rédaction, la lutte contre le terrorisme, mais aussi le grand banditisme, qui ont fait jonction, créant ce que notre journal avait qualifié le premier de " gangsterrorisme ", " une lutte efficace contre ces fléaux passe nécessairement par les tribus touareg ". D'ailleurs, l'accord d'Alger prévoyait la mise en place d'unités spéciales, parfaitement intégrées à ces régions, et capables de lutter efficacement aussi bien contre le terrorisme que contre le grand banditisme et la contrebande. Mais, il semble que la méfiance de Bamako vis-à-vis de ces tribus l'ait empêché de mener à bien un projet bénéfique pour tous, et accepté par toutes les parties dans l'accord d'Alger.
La sortie d'ATT, qui donne le ton de ce que pense Bamako actuellement, annonce hélas que la situation n'est pas prêt de s'améliorer dans le futur immédiat. Pis encore, si les experts eux-mêmes s'accordent à dire que le terrorisme dans ces zones désertiques et difficiles d'accès, ne sera certainement pas vaincu à court terme, le risque est grand de voir les Touareg eux-mêmes opter de nouveau pour la voie des armes, devant le durcissement de ton de la part des autorités maliennes. La bande sahélo-saharienne se trouve sur une véritable poudrière. Notre journal, qui l'annonçait en exclusivité il y a de cela près d'un mois, ne peut que craindre que la situation se dégrade plus encore depuis que Bamako semble avoir décidé de tourner le dos à ses alliés et amis, pour opter en faveur d'une fuite en avant qui n'augure rien de bon. Face à cette situation, quasi inédite, la question se pose avec acuité de savoir qui peut bien avoir intérêt à ce que le Mali, pièce maîtresse dans l'échiquier sahélo-saharien, décide de se couper du monde et de s'enfoncer inexorablement dans les profondeurs de l'enfer…
M. A.
http://tribune-lecteurs.com/event.html

Nord-Mali : enlèvement du maire d'Anefis


L'Indépendant, 25/01/2010
Mali
C'est arrivé dans la nuit du 21 au 22 Janvier à Kidal : Le Maire RPM d'Anéfis, Baba O. A. Kounta, enlevé par des inconnus

Le maire RPM d'Anéfis, dans la région de Kidal (à environ 110 km de Kidal en allant vers Gao), non moins premier vice-président de l'Assemblée régionale de la cité de l'Adrar des Ifoghas et chef spirituel des KOUNTA, Baba Ould Sidi Almoctar KOUNTA, a été enlevé par des inconnus dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 Janvier.

Selon nos informations, M. KOUNTA a été enlevé par des inconnus dont on ignore la provenance au moment où il était dans son campement dans la commune rurale d'Anefis. Une réunion des responsables politique de la localité s'est tenue dans l'après-midi du samedi 23 juin pour savoir comment mener les recherches.

Joint par téléphone par nos soins, l’honorable Alabass Ag Intallah, député élu à Kidal, a confirmé la nouvelle de cet enlèvement, l’a énergiquement condamné, avant de pointer un doigt accusateur sur les réseaux de trafiquants de drogue qui écument la région.

Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) a, dans une déclaration relative à cet enlèvement, "déploré cet acte odieux qui dépasse les limites du tolérable et qui constitue un défi aux autorités nationales". Le parti de l'honorable El Hadj Ibrahim Boubacar Kéita condamne cet acte avec toutes ses forces et "réclame la libération sans délai de cet illustre personnage qui incarne la paix sociale et l'unité dans le Nord du pays".

Le Bureau Politique National (BPN) du RPM engage le Gouvernement du Mali à prendre urgemment toutes les dispositions utiles pour la libération immédiate de cette personnalité emblématique et pour préserver l'ordre et la sécurité, non seulement à Anéfis, mais aussi dans toute la région de Kidal comme dans le pays tout entier.

Le parti du Tisserand appelle ses militants et les membres du BPN à rester sereins.

Bruno D. SEGBEDJI

Survivant


J'ai passé toute ma vie
À compter les blessures
À faire face aux ennuis
À surmonter les murs
J'ai reçu du mépris
J'ai reçu des injures
J'en ai vu des jours gris
J'en ai eu des temps dures

Aujourd'hui je passe ma vie
À faire semblant de sourire
À tous ceux qui m'ont dit
Qu'il valait mieux mourir
J'ai un cœur qui a appris
Qui a arrêté de souffrir
Qui a sortie le mal en lui
Pour faire place à l'avenir

Je vis encore
Même si la vie m'a fait du mal
Je vis encore
Même si le monde est inégal
Je vis encore
Même si le temps est assassin
Je vies encore
Je m'accroche, Dieu que j'en ai fait du chemin

J'ai passé toute ma vie
À me battre contre des montagnes
À refouler mes envies
À refouler toute ma hargne
J'ai grandi dans l'oubli
J'ai grandi dans le drame
J'en ai crié des cris
J'en ai versé des larmes

Aujourd'hui je passe ma vie
À me donner du plaisir
Même si tous mes ennemis
Aimeraient mieux me voir gémir
J'ai un cœur qui a grandi
Qui a arrêté de subir
Qui fait face à la vie
Puis qui veut plus s'enfuir

Il y a des jours où je tombe
Il y a des jours où je vois plus le monde
Il y a des jours où je me trompe
Mais j'avance

Paroles: Nicolas Ciccone

Le jour où je me suis aimé pour vrai ... Charlie Chaplin


Un texte a partager
Le jour où je me suis aimé pour vrai ...
Charlie Chaplin



...j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer.Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Estime de soi

...j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal quand je vais contre mes convictions. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Authenticité
...j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle.

Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Maturité
...j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment... Aujourd'hui je sais que ça s'appelle..... Respect
...j'ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m'était pas salutaire : personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.

Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Amour propre
...j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonné les Mégaprojets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime, quand ça me plaît et à mon rythme. Aujourd'hui je sais que ça s'appelle.... Simplicité
...j'ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.

Aujourd'hui j'ai découvert .... l'Humilité
...j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.

Aujourd'hui je vis une seule journée à la fois. Et ça s'appelle.... Plénitude
...j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.

Tout ceci est.... Savoir vivre

Chronique diplomatique, Niger : qui gouverne à Niamey ?


Chronique diplomatique, Niger : qui gouverne à Niamey ?
lundi 25 janvier 2010 - Par L'intelligent d'Abidjan

La toile politique au Niger est actuellement dominée par l’affrontement sur le terrain entre le camp présidentiel et l’opposition. Personne ne se fait confiance, personne ne se fait de cadeau et l’opinion internationale ne sait plus à qui s’adresser au Niger, dans le cadre constitutionnel du pays. Aujourd’hui à Niamey, il n’y a pas un parlement reconnu, ni par la CEDEAO, ni par l’Union Africaine. Les rôles politiques sont devenus difficiles à définir : l’opposition nigérienne rejette la réforme constitutionnelle de l’Etat, qui donne à Mamadou Tandja ‘’plein pouvoir’’. Son mandat présidentiel à la tête du Niger prolongé de 3 ans et encore avec possibilité de se représenter à chaque échéance électorale présidentielle. Aujourd’hui, tout est surveillé à Niamey et Mamadou Tandja qui, en principe ne gouverne pas, tente de contenir toutes résistances qui pourraient lui faire de l’ombre. Depuis, la bataille pour le contrôle de l’Etat du Niger fait rage. Une bataille qui n’est plus d’ailleurs strictement nigérienne. Qu’on en juge : le président américain Barack Obama a suspendu son aide économique de 27 millions de dollars à Mamadou Tandja. Une décision américaine figurante, même si le camp présidentiel minimise la sanction économique américaine. Véritablement aujourd’hui, le comportement de Mamadou Tandja a surpris tout le monde. Mamadou Tandja, à l’époque, avait affiché le Niger aux côtés des grands Etats démocratiques tels les Etats Unis, l’Allemagne, l’Italie, le Ghana, l’Afrique du Sud, un visage d’un autre géant africain de la démocratie. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Et la peur politique s’est emparé du Niger, intensifiée. C’est la faute aussi à toute la classe politique du Niger qui, dans son appétit politique insatiable, avait oublié que dans la constitution de son pays, il y a un chapitre de référendum, fournisseur à tout moment d’une réforme politique du Niger. Et, s’il y a référendum dans la constitution, Mamadou Tandja qui a besoin de ‘’oui’’ ne devrait pas développer une chasse à ceux qui disent ‘’non’. Résultat : le Niger est aujourd’hui la copie conforme de Madagascar. Et Mamadou Tandja ressemble de plus en plus à Andry Rajoeline, le chef du haut comité de la transition malgache, qui hésite encore, entre un gouvernement d’union nationale et une élection présidentielle constitutionnelle. Pour nous, le Niger est sous répondeur. Puisque Mamadou Tandja dont le mandat constitutionnel est terminé, se maintient à la tête du Niger, sans être élu, après avoir aboli la cour constitutionnelle et dissout l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, Mamadou Tandja est le seul à savoir, le modèle de régime qui gère le Niger. Et Mamadou Tandja est le seul également, à voir la vision objective et idéale de la ‘’nouvelle république’’ du Niger. Dans cette affaire républicaine au Niger, ni le camp présidentiel, ni l’opposition politique n’ont plus le souci de la rentabilité démocratique de leur pays. Autant de ‘’ressorts’’ cassés pour l’unification du Niger, suspendu de la Cedeao. Situation dangereuse pour le Niger qui se voit dépouiller de toutes aides économiques de l’Union Européenne, des Etats-Unis. Mais Mamadou Tandja ne doutant point de cette prééminence situation économique de son pays, s’en prend aux diplomates accrédités au Niger. Mamadou Tandja souhaite se débarrasser de tout ambassadeur à Niamey, qui n’assistera pas prochainement à l’installation de la nouvelle assemblée nationale. Le péché contre l’esprit, Mamadou Tandja dit qu’il ne toléra aucun manquement d’un pays contre la souveraineté de son pays. Mais de quelle souveraineté parle Mamadou Tandja, d’autant plus qu’il a déstabilisé lui-même les structures constitutionnelles et républicaines du Niger, par un violent retour de balancier des idées libérales, d’indépendance et de souveraineté. La menace de Mamadou Tandja contre les ambassadeurs accrédités au Niger n’a pas de logique. Si Mamadou Tandja avait fait son devoir, de véritable homme d’Etat, appliquant la démocratie selon la constitution nigérienne, il ne serait pas frappé par la colère de l’américain Barack Obama. Mais Mamadou Tandja qui a fait confiance aux volumineux dictionnaires des idées du français Nicolas Sarkozy a aujourd’hui perdu le contrôle de l’économie du Niger, apprenant au passage, que le Niger sera frappé d’une véritable sécheresse cette année. La situation est synonyme d’un manque de nourriture pour plus de 2 millions de Nigériens. Une fois encore, Mamadou Tandja a noyé dans le silence cette importante information dans son discours de fin d’année à la nation. Aujourd’hui Mamadou Tandja ne peut pas se réjouir des sanctions politiques et économiques dans une fausse certitude. Le Niger est un pays très pauvre, sans littoral. Une situation qui ne respecte pas l’attitude actuelle de Mamadou Tandja, ni la morale des Nigériens, ni la provision économique du Niger. Mamadou Tandja qui a ignoré ces réalités du Niger, s’est fait simplement foudroyé par un embargo politique et économique qu’il noie dans un faux débat de vigilance… qu’il conseille aux Nigériens.

Par Ben Ismaël
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Sénat - séance plénière du 14 janvier 2010 : débat chaud au sénat belge sur la crise au Niger


Politique
Dimanche, 24 Janvier 2010 17:33

M. Benoit Hellings (Ecolo). – Comme vous le savez, monsieur le ministre, la situation politique au Niger est préoccupante. Lors du pseudo-référendum du 4 août 2009, une nouvelle Constitution a été « approuvée ». Elle permet au président Mamadou Tandja de rester au pouvoir et de finaliser ainsi un véritable coup d’État. Ce sont les acquis de la démocratie nigérienne et la stabilité du pays qui sont ainsi remis en cause.
Les réactions au sein de la communauté internationale ont été nombreuses et l’indignation a été générale, à l’exception notable de la Chine. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a fortement réagi et a estimé que ce référendum allait «à l’encontre de l’esprit et de la lettre de la Constitution du pays et [est] une violation flagrante du Protocole Additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance». La CEDEAO a dès lors pris des sanctions envers le Niger. De plus, c’est sous la médiation de la CEDEAO qu’un dialogue inter-nigérien a débuté le 21 décembre dernier afin de sortir de cette crise. Savez-vous, monsieur le ministre, où en est ce dialogue ?

L’Union européenne a également vivement réagi à ce coup d’État. Avant de quitter la commission européenne, l’ex-commissaire Louis Michel a suspendu toute l’aide budgétaire de l’Union européenne soit plus de 450 millions d’euros pour la période 2008-2013, privant ainsi le régime de ressources financières importantes. L’Union européenne a franchi un cap supplémentaire le 8 décembre dernier en ouvrant des consultations avec la République du Niger au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou, ce qui peut mener à l’arrêt complet de l’aide de l’Union européenne. Pouvez-vous me dire, monsieur le ministre, où en sont ces consultations ?

Un grand nombre de pays européens, y compris la France, ont également condamné la dérive autoritaire du président Tandja. Or, comme vous le savez, le Niger est riche en uranium, ce qui suscite la convoitise de la communauté internationale et notamment de la Chine. Comme M. Leterme, alors ministre des Affaires étrangères, l’expliquait à notre collègue Christine Defraigne en septembre dernier, «la France, partenaire clé du Niger, et qui bénéficie de contrats d’uranium, a plus récemment abandonné son ton nuancé». Or, grâce au gisement d’uranium d’Imouraren géré par Areva, le Niger représente un tiers des approvisionnements en uranium de cette entreprise publique française. Ainsi, le Niger est plus que jamais un pays stratégique pour la France et pour Areva, sa filiale nucléaire.

Quant à la Belgique, qui a aussi condamné cette dérive autoritaire, elle a suspendu, par votre intermédiaire, monsieur le ministre, trois conventions spécifiques au titre de l’aide bilatérale d’un montant de 5,8 millions d’euros. Toutefois, le 10 décembre 2009, soit deux jours à peine après que l’Union européenne ait sanctionné le Niger, deux conventions de financement au titre de l’aide bilatérale d’un montant total de 15,6 mill ions d’euros ont été signées entre le ministre de l’Éducation nationale nigérien, le Dr Ousmane Samba Mamadou, et l’attaché à la coopération internationale à l’ambassade de Belgique. D’après l’Agence de presse africaine APANEWS, ce dernier aurait déclaré que «la signature de ces deux conventions est le signe de l’amitié et de la solidarité entre les deux peuples et les deux États». Cette convention a-telle bien été signée ?

Alors que la communauté internationale tend à suspendre ou menace de suspendre son aide au Niger, l’attitude belge a de quoi surprendre, surtout quand on relit les réponses apportées dernièrement en ces lieux par M. Leterme. Pourquoi ces conventions ont-elles quand même été signées ? S’agit-il des mêmes conventions que vous aviez suspendues quelques temps plus tôt ? Quel est leur contenu ? Ne s’agit-il pas d’un acte contradictoire avec les déclarations précédentes du gouvernement belge et les attitudes de tous nos partenaires européens ? Le Programme Indicatif de Coopération (PIC) 2009- 2012 portant sur un montant de 52 millions d’euros sera-t-il révisé ou du moins suspendu compte tenu du contexte politique que je viens de vous exposer ? Enfin, ce revirement silencieux a-t-il un rapport avec les intérêts économiques en jeu pour Areva sur place ?

M. Charles Michel, ministre de la Coopération au Développement. – La procédure de consultation sous l’article 96 de l’accord de Cotonou a été lancée le 7 octobre dernier par la Commission européenne pour donner l’opportunité aux autorités nigériennes de présenter des propositions pour sortir de la crise. Les premières consultations se sont tenues le 8 décembre à Bruxelles, en présence notamment du premier ministre et de la ministre des Affaires étrangères du Niger. Un accord avec les autorités nigériennes a été obtenu sur quatre éléments :

L’acceptation et l’établissement d’un dialogue avec toutes les parties prenantes nigériennes sous l’égide du médiateur de la Commission économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La discussion des conditions relatives aux élections locales à venir, y compris leur possible report. La consolidation du droit à la liberté d’expression et la liberté politique avec la confirmation de l’engagement du gouvernement à décriminaliser les délits liés à la presse. Enfin, l’adoption de mesures de bonne gouvernance afin de restaurer la confiance entre les parties.

Initialement programmée début février, la seconde réunion entre la Commission européenne et les autorités nigériennes devrait se tenir à la fin du mois de février à Bruxelles afin de laisser le temps au dialogue national de se poursuivre dans de bonnes conditions.

Par ailleurs, ce calendrier a pour but de prendre en compte les résultats du Sommet des chefs d’État de la CEDEAO qui devrait se tenir à la mi-février. Le médiateur, M.Aboubakar, devrait y faire rapport de l’état d’avancement du dialogue sous l’égide de la CEDEAO.

Dans le cadre des consultations prévue à l’article 96, la Belgique plaide pour donner aux consultations toutes leurs chances mais insiste néanmoins pour que le délai légal de cent vingt jours pour les consultations soit scrupuleusement respecté ; il est en effet essentiel de trouver rapidement une solution de sortie de crise que connaît le Niger.

Quant à la coopération bilatérale belge, je voudrais vous rassurer.

Je vous confirme qu’en décembre dernier, deux conventions de coopération ont été signées entre la Belgique et le Niger. Il s’agit, d’une part, de la seconde phase du projet d’augmentation des revenus monétaires des femmes au Niger pour un budget total de 4,6 millions d’euros et, d’autre part, d’un programme d’élevage qui vise à aménager l’espace pastoral, à sécuriser les systèmes pastoraux et à assurer une base durable à la productivité. Le budget se monte à onze millions d’euros.

Ces deux projets viennent directement en appui à la population du Niger. Cette décision ne modifie donc en rien la position que j’avais prise en août dernier et que j’avais communiquée aux autorités nigériennes. Pour rappel, j’avais annoncé que je suspendais la signature de trois conventions spécifiques relatives à des appuis institutionnels au gouvernement du Niger. II me semble en effet important de distinguer les soutiens apportés au gouvernement soit par des appuis formels, soit par des aides budgétaires, comme celui de la Commission européenne pour 450 millions d’euros et les appuis directs aux populations vulnérables, comme ceux qui visent à assurer la sécurité alimentaire ou à soutenir des projets de micro- finances au bénéfice de l’égalité des genres. Les appuis prévus en 2010 dans le cadre du PIC 2009-2012 devront également être revus en fonction des résultats enregistrés dans le cadre des consultations article 96. Je n’exclus en effet pas la possibilité de suspendre d’autres engagements faute de nouveaux éléments positifs. Il faudra un regard nuancé. Le dilemme est classique : lorsqu’un gouvernement ne respecte pas les principes démocratiques fondamentaux, faut-il pénaliser la population une deuxième fois en mettant un terme à des projets de la coopération technique belge, par des acteurs belges sans intervention directe des autorités nigériennes? En suspendant l’aide institutionnel, nous tentons d’être nuancés. Nous demeurerons extrêmement attentifs à plaider pour que le Niger se réoriente dans la voie de la consolidation démocratique, à la différence de ce qu’il a fait durant ce dernier mois. M. Benoit Hellings (Ecolo). – Je remercie le ministre de sa réponse. Cependant, un fonctionnaire de la coopération – et non un fonctionnaire nigérien – a déclaré : «La signature de ces deux conventions est le signe de l’amitié et de la solidarité entre les peuples et les deux États». Je comprends bien que la coopération soit prioritairement affectée aux populations qui en ont besoin mais, ici, la reprise de la coopération a été utilisée politiquement par le gouvernement non démocratique en place. Avant de reprendre, prématurément à mon avis, la coopération, vous auriez pu attendre les décisions de l’Union européenne. C’est l’utilisation politique par le régime qui pose problème. Cet épisode nous rappelle enfin que l’uranium joue un rôle important : Areva est un fournisseur pour cinq de nos sept réacteurs. Ceux qui ont tenu en ces lieux des propos rassurants sur l’indépendance énergétique belge devraient se souvenir que l’origine de l’uranium soulève la question du soutien à des régimes peu respectueux des droits de l’homme. M. le président. – Je rappelle que la coopération soutient les peuples et non les gouvernements.

Extrait du compte rendu intégral (Annales 4-108) Question orale de M. Benoit Hellings au ministre de la Coopération au développement sur «la situation au Niger et l’attitude de la Belgique» (nº 4-1034)

24 janvier 2010
Publié le 20 janvier 2010
Source : La Roue de l'H.

dimanche 24 janvier 2010

Partons a la decouverte du meilleur sport de Self-défense : Krav-Maga קרב מגע









Krav-maga
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Krav-Maga קרב מגע

Autres noms Krav Maga
Domaine Close-combat, Self-défense
Pays d'origine Israël
Fondateur Imi Lichtenfeld
Pratiquants célèbres Richard Douieb
Sport olympique Non
Le krav maga (ou krav-maga) de l'hébreu קרב מגע « combat rapproché » est une méthode d'autodéfense israélienne. À l'origine, il a été créé par Imi Lichtenfeld, instructeur de kapap au Palmach, pour les besoins de l'armée israélienne. Aujourd'hui, il est utilisé également par de nombreuses polices et troupes d'élite internationales. Il connaît également un relatif intérêt chez les civils.

Sommaire [masquer]
1 Historique
1.1 Imi Lichtenfeld, le fondateur
1.2 Expansion
2 Objectifs du krav-maga
2.1 Les 7 principes d'Imi Lichtenfeld
2.2 Priorités du krav-maga
2.3 Entraînement au krav-maga
2.4 Le passage du premier grade ceinture noire en France
3 Branches de Krav Maga (dérivés et origines)
3.1 Légendes du tableau
4 Principales fédérations de krav-maga dans le monde
5 Notes et références
6 Voir aussi

Historique
Imi Lichtenfeld, le fondateur

Au début du XXe siècle, la ville de Bratislava, appartenant alors à l’Empire Austro-hongrois abritait, à l'instar de nombreuses villes d’Europe de l'Est, une importante communauté juive ashkénaze. Samuel Lichtenfeld était détective et instructeur en chef de la police départementale, devenu célèbre pour ses nombreuses affaires élucidées et son enseignement de la self-défense[1].

Son fils Imi Lichtenfeld, né à Budapest en 1910, s'inspira grandement des activités de son père. Il remporta de nombreuses compétitions en lutte, boxe et gymnastique.

Lorsque, dans les années 1930, le fascisme fit son apparition, Imi Lichtenfeld réunit autour de lui un groupe de jeunes athlètes dont la mission était de protéger la communauté juive locale. Il prit part à de nombreuses bagarres qui lui firent prendre conscience des différences entre les compétitions sportives et les « combats de rue ».

De par son action, il devient vite impopulaire auprès des autorités locales, et commence en 1940 un périple de deux ans qui le mène finalement en Palestine, après un passage dans les troupes britanniques. Il rejoint alors la Haganah, formation para-militaire juive préfigurant la future armée israélienne. Il fait partie des troupes de choc, le Palmach, où il enseigne le kapap, la lutte et la gymnastique.

Expansion En 1948 Lichtenfeld rejoint Tsahal en tant que chef-instructeur pour l'éducation physique et le Kapap. Son objectif était de développer une méthode simple, efficace et rapidement assimilable pour répondre aux besoins de l'armée : les techniques sont nées d'un réajustement progressif rendu possible par les retours d'expérience sur le champ de bataille.

Après une mission de deux années en Éthiopie, Lichtenfeld quitte le service actif en 1964. Il ouvre par la suite une école à Netanya et crée officiellement le krav-maga (littéralement « combat rapproché » en hébreu).

Après le développement d'un contenu suivant des principes (ex. : chemin le plus court, défense et contre-attaque simultanées) mais restant cependant désordonné, Lichtenfeld et son équipe structurent avec ordre leurs découvertes pour pouvoir les enseigner (« j'avais pensé à créer un système applicable dans la réalité »[2]).

1980 marque le début de l’internationalisation du krav-maga, auparavant circonscrit au seul état d'Israël. Lichtenfeld autorise ses disciples les plus doués à enseigner cette méthode à travers le monde, entre autres Eyal Yanilov aux USA, Richard Douieb en France ou encore Kobi Lichtenstein en Amérique du Sud.

Le FBI, la DEA, les marines, le GIGN et les SAS popularisèrent cette nouvelle forme de close combat auprès du grand public et de nombreux clubs commencèrent à proposer aux civils une façon différente de pratiquer la self-défense (principalement sous l’impulsion de Darren Levine en Amérique du Nord et de Richard Douieb en Europe).

Le décès du fondateur en 1998 marque le début de dissensions au sein des instances dirigeantes. Peu avant sa disparition, Lichtenfeld affirmait encore que son vœu le plus cher était que « chaque enfant sache se défendre, élevé dans le respect d'autrui »[3].

Objectifs du krav-maga
L'objectif du krav-maga est d'apprendre à se défendre en un minimum de temps de formation.
Le krav-maga n'est pas un mélange de différents arts martiaux et n'est pas conçu comme un art mais comme une méthode de combat rapproché. Dans ce souci d'efficacité, le krav-maga est en perpétuelle évolution. On y retrouve toutefois un grand nombre de techniques de combat issues de la boxe pieds poings, du jiu-jitsu et de la lutte.

Les entraînements diffèrent de ceux des arts martiaux ou des sports de combat dans la mesure où le but n'est ni la compétition ni une pratique culturelle ou physique. À cela s'ajoute l'absence de règles a priori et les priorités.

La méthode devant être intégrée rapidement pour la formation des soldats, elle ne s'appuie pas sur des qualités physiques particulières et n'est donc pas réservée à des troupes d'élites. La simplicité est déterminante. Le krav-maga est basé sur les réflexes et la rapidité d'action. Des cours sont donnés depuis longtemps aux enfants, même si beaucoup émettent des réserves sur l'ambiguïté des « coups aux parties » ainsi que sur la dangerosité des coups portés au dos, à la gorge ou aux yeux (interdits la plupart du temps dans les arts martiaux).

Les 7 principes d'Imi Lichtenfeld
Un principe de prévention de bon sens : éviter de se retrouver dans une situation dangereuse, par exemple si l'on fait de l'auto-stop, éviter les individus peu engageants, éviter de traverser à pied un quartier dangereux en ville, etc.
Le krav-maga est une technique d'auto-défense basée sur les réflexes naturels du corps humain.
Se défendre et attaquer par la voie la plus courte et depuis la position où l'on se trouve, en privilégiant le minimum de prise de risque pour soi-même.
En fonction de la situation, et selon le besoin, en fonction du danger que représente l'adversaire, essayer de décourager celui-ci en parlant.
Utiliser les points sensibles du corps humain (yeux, gorge, parties génitales) pour atteindre ou maîtriser l'adversaire.
Essayer d'utiliser en priorité tous les objets à sa portée, puis les armes naturelles du corps en dernier recours.
Pas de loi (pas de règles à respecter), aucune limitation sur le plan des techniques, pas d'interdits, tous les coups sont permis.
Priorités du krav-maga
Tout comme le close combat, le krav-maga se caractérise par différentes techniques incapacitantes ou létales. Ces méthodes sont très faciles à apprendre et très efficaces. Elles visent à mettre hors d'état de nuire un ennemi :

le plus vite possible
le plus efficacement possible
par tous les moyens possibles (aucune limite de combat)
Les techniques de combat à mains nues employées sont typiquement les plus dangereuses, les plus puissantes, et les plus simples que puisse générer le corps humain. Ces techniques sont choisies et adaptées pour fonctionner dans des conditions de stress maximum, et sur quelqu'un qui ne se laissera pas faire. Dans un combat pour assurer sa survie (donc de type non sportif), le seul but est d'éliminer la menace avant que celle-ci ne vous élimine.
Les coups sont donc focalisés sur des cibles anatomiques :

yeux
nuque
genoux
gorge
parties génitales
Le combattant cherche systématiquement à prendre l'initiative de l'assaut, puis à écraser l'ennemi sans pitié. La défense est donc toujours un pis-aller (récupération de l'initiative), visant à rétablir l'action offensive. Le déplacement est toujours en avançant (forward drive).

Dans une situation donnée, la réponse doit être :

Immédiate
Aussi forte que nécessaire
Sans appel
Naturelle
Choisie pour servir un objectif précis, comme déconcentrer, fuir, immobiliser au sol, neutraliser ou s'écarter de quelqu'un.
Entraînement au krav-maga
Le krav-maga ne présuppose pas que les combattants respectent un ensemble de règles. En particulier, l'entraînement insiste sur des situations atypiques telles que :

Réagir à une attaque surprise ; Combattre à mains nues contre un adversaire armé d'une arme tranchante (ex. : couteau) éventuellement dissimulée, une arme contondante (ex. : batte de base-ball) ou une arme à feu ;
Empêcher l'adversaire de sortir une arme ou de s'en servir ;
Combattre contre plusieurs adversaires, sortir d'une situation d'encerclement ;
Protéger une tierce personne.
L'entraînement au krav-maga couvre aussi des situations susceptibles de dégénérer en combat ainsi que des méthodes, aussi bien verbales que physiques.

Les qualités développées lors de l'entraînement sont : l'amélioration des réflexes, la fluidité, la rapidité, la précision, l'utilisation correcte des armes naturelles du corps, la détermination, la maîtrise de soi, et des réponses adaptées aux situations d'agression.

L'entraînement s'articule donc autour de deux piliers : les techniques de self-défense et le combat.
1. Auto-défense : cette composante du krav-maga regroupe toute une série de techniques dont le but est de donner à ceux qui les apprennent la possibilité de se défendre contre des actions hostiles, d'être en mesure d'avoir le dessus sur leur(s) assaillant(s) et d'éviter d'être blessés. Cela comprend également les défenses contre toutes sortes d'agressions : coups de poing, coups de pied, étouffements, différentes prises et attaques à main armée (avec couteau, arme à feu, grenade ou gourdin). L'élève apprend ainsi à appliquer les différentes méthodes de krav-maga dans un maximum de situations (familières ou inconnues) : obscurité, positions assise ou couchée, environnements étroits, contre plusieurs agresseurs, etc.

2. Combat : le combat au corps à corps marque une phase plus avancée du krav-maga, où l'on apprend à neutraliser rapidement et efficacement son assaillant. Celle-ci met en œuvre des éléments ayant trait au combat proprement dit : tactiques, feintes, attaques avec combinaison de plusieurs techniques, dimension psychologique du combat, etc. On distingue plusieurs types de combats :

- Le combat technique. Objectif : il permet de travailler sa technique, seul (shadow) ou face à un adversaire qui ne fait que recevoir les coups (avec ou sans esquives ou parades). Vitesse : lente.

- Le combat souple. Objectif : il permet d'exercer les qualité de vision, de distance et de coordination des mouvements avec le bon timing, le tout en conservant son intégrité physique et son assurance. Vitesse : moyenne.

- Le combat appuyé. Objectif : le but est d'éprouver sa propre efficacité, avec des coups portés mais également reçus. La gestion du souffle et du stress est également recherchée. C'est une logique de progression dans l'échelle des combats. Vitesse : normale.

- Le combat dur. Objectif : l'obtention de ceintures est subordonnée à cette épreuve (à partir de la ceinture verte et obligatoire pour les moins de 40 ans). Ce combat, très encadré, permet au pratiquant de donner le maximum de son potentiel dans un contexte de stress et de peur, tout en gardant sa lucidité. Vitesse : normale.

Le passage du premier grade ceinture noire en FranceSupervisé en France par la Fédération française de karaté et disciplines associées, ce programme technique est composé de deux parties : un tronc commun identique pour toutes les disciplines (épreuve de kihon, de kata et de kihon ippon kumite) et une partie spécifique au krav-maga.

1 °) Programme imposé avec partenaireen garde : défense contre tous les coups de pieds bas et enchaînement d'au moins deux coups (contre-attaques) (x3)
dégagement de tous les étranglements et saisies avant, arrière, de côté et enchaînement d'au moins deux coups (x3)
défense de base contre toutes les attaques au bâton et au couteau (de haut en bas, de bas en haut, en estoc, à tous les niveaux et toutes les distances) (x3)
2 °) Épreuve technique avec ou sans arme
deux partenaires attaquent simultanément le défenseur, l'un est armé d'un couteau l'autre d'un bâton, le défenseur est sans arme (durée : 1 mn)
défense contre menace à l'arme de poing : de face au visage, au corps (x3) et de dos à l'arrière du crâne, dans le dos (x3)
de côté devant le bras, à l'arrière du bras (x3)
3 °) Épreuve combat avec ou sans arme
les coups sont portés, toutefois quelques règles de sécurité sont à respecter :
si un combattant est durement touché, l'enchaînement qui suit doit être léger ou stoppé suivant le degré de dureté
si un combattant a l'occasion de donner un coup de tête, celui-ci doit être simulé
si un combattant a l'occasion de toucher des endroits non-protégés comme les cervicales, le coup doit être simulé
si un combattant est touché à la coquille, celui-ci doit faire un pas ou deux de côté pour signifier au minimum l'avantage qu'aurait pris son adversaire
Les candidats ne sont pas jugés au nombre de points mais sur leur attitude générale, et non en fonction du gagnant ou du perdant. Ils ne doivent pas se dérober mais faire preuve de courage, de détermination, de sang-froid, de technique et de respect du partenaire.

défenses et ripostes contre un coup de poing ou pied non connu à l'avance (x5). Plusieurs règles s'imposent : ne pas reculer sur l'attaque, défense/contre simultanés dans la mesure du possible, réaction en contre-attaque même si on est touché, après la défense et la contre-attaque aucun mouvement ne doit être inutile dans les enchaînements suivants.
Branches de Krav Maga (dérivés et origines)

Hommage a Lhasa de Sela :artiste d'exception




AFP/ATTILA KISBENEDEK
Lhasa de Sela est morte à son domicile de Montréal le 1er janvier peu avant minuit.
Objet d'une affection particulière des milieux musicaux et des fans, fraternelle et nomade, la chanteuse américano-mexicaine Lhasa de Sela est morte, le 1er janvier, à son domicile de Montréal, des suites d'un cancer du sein. Elle était âgée de 37 ans.

Le Monde.frLa chanteuse Lhasa est morte
Née le 27 septembre 1972 à Big Indian, dans l'Etat de New York, Lhasa tenait son prénom de sa mère, américaine, en référence à la capitale du Tibet, et son nom, ainsi que la langue espagnole dans laquelle elle chantait, de son père mexicain. Ainsi Lhasa réconciliait-elle le bouddhisme du Toit du monde et les catéchumènes du Yucatan. Venue à la musique par le Québec, où elle s'était installée, elle conquit Montréal avec La Llorona, paru en 1997, ce qui lui permit de venir représenter le Québec au Printemps de Bourges la même année, section Découvertes, puis d'intégrer le label français Tôt ou Tard.

Cette enfant de la balle (une vie itinérante, neuf frères et soeurs, dont une soeur trapéziste, une autre funambule, une troisième acrobate de cirque) qui chantait dans les bars de San Francisco à l'âge de 13 ans, avait conquis les coeurs avec un album latin, aux sonorités quelque peu âpres, réalisé avec le guitariste québécois Yves Desrosiers, et riche de chansons incontournables, tel El Desierto, un tube rude comme une pomme de terre gelée, sombre et enluminé comme la cathédrale de Mexico. Elle y reprenait La Llorona (la "pleureuse", inspirée de Cihuacoalt, l'épouse de Quetzalcoatl, le Serpent à plumes des Aztèques), chanson traditionnelle mexicaine rendue célèbre par l'égérie mexicaine de Pedro Almodovar, Chavela Vargas.

Là où Vargas, et toute une dynastie de chanteuses mexicaines, pleurait le coeur dans la gorge, Lhasa ajoutait de la country, une certaine dose d'hystérie rock, et développait une voix peu commune, barrée par la respiration et des cassures volontaires. Derrière cet édifice touchant parce que fragile, Yves Desrosiers, ex-comparse du rocker québécois Jean Leloup, avait placé un tamis de banjo, de caisses claires, d'accordéon, de scie musicale, guitare hawaïenne, violoncelle, placé à la manière klezmer ou pan-bulgare.

Les textes de Lhasa, écrits en espagnol, avaient du nerf, de la graine de passion. Après le succès de La Llorona, elle s'était installée à Marseille pendant plus de deux ans pour préparer son deuxième album, The Living Road, lancé à Montréal en 2003, interprété cette fois en espagnol, en français et en anglais, et toujours teinté de ses origines bigarrées - du gospel à la ranchera.

En 2009, était paru un troisième album, Lhasa, pour lequel une tournée européenne était prévue à l'automne 2009. Mais, en raison de problèmes de santé, elle avait dû l'interrompre en mai après deux concerts en Islande et après avoir présenté son nouvel album au Théâtre Corona, à Montréal, et aux Bouffes du Nord, à Paris. Elle travaillait à un quatrième disque où elle voulait interpréter des chansons des Chiliens Victor Jara et Violeta Parra.

Lhasa avait notamment collaboré avec des artistes tels qu'Arthur H, Patrick Watson et les Tindersticks. En 2005, elle avait été sacrée meilleure artiste des Amériques aux Awards for World Music de la BBC. La Llorona, The Living Road et Lhasa se sont vendus à plus d'un million d'exemplaires à travers le monde.



Véronique Mortaigne

« Areva ne fera pas la loi au Niger » : expo à la MJC


Ouest-france.fr
vendredi 22 janvier 2010
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Visible jusqu'à dimanche à la MJC, le réseau « Sortir du nucléaire » met en avant une exposition prêtée par l'association Tchinaghen, intitulée « Areva ne fera pas la loi au Niger ». Depuis 40 ans, la société Areva exploite les mines uranifères au Niger à moindre coût et au détriment des populations locales. En 2007, 139 permis de recherche d'uranium ont été octroyés par le gouvernement nigérien, laissant la porte ouverte à une catastrophe sanitaire, humanitaire et environnementale.

À travers des panneaux d'affichage, la sécurité des travailleurs, la pollution des eaux, la vie des Touaregs, l'élevage menacé, le nucléaire, la morbidité dans les villes minières montrent un sujet sensible qui vise à défendre les Touaregs. « La production d'une tonne d'uranium nécessite 9,7 tonnes d'équivalents en pétrole, souligne Jan Vantorhoudt. En France, tous nos combustibles viennent de l'étranger et 40 % d'uranium vient du Niger. » En continuité, l'association Tchinaghen projette samedi 30 janvier, à la Halle de la MJC, un film sur l'uranium suivi d'une soirée débat. Intervenants : Didier Anger, ancien député européen ; Annie Leguevel, membre de Tchinaghen et Mickaël Marie, trésorier national des Verts.

Horaires d'ouverture : ce vendredi et samedi de 15 h à 19 h et dimanche de 15 h à 18 h.