vendredi 24 avril 2009

Le Premier Ministre du Niger invite la rébellion touarègue à déposer les armes


APA-Niamey (Niger) - 24-04-2009-DS/dmg/APA
vendredi 24 avril 2009


APA-Niamey (Niger) Le Premier ministre du Niger, Seini Oumarou, a appelé jeudi ses compatriotes qui ont renoué avec la rébellion dans le nord du pays, à déposer les armes et consolider la paix et la sécurité nationale, à la veille de la célébration vendredi du 14ème anniversaire de la fête nationale de la concorde.

La journée nationale de la concorde marque la signature en avril 1995, des accords de paix entre le gouvernement et les factions rebelles touarègues qui ont sévi dans le nord du pays entre 1991 et 1994.

Ces accords prévoient notamment, l’intégration et la réinsertion des ex-combattants, la décentralisation, la sécurisation et le développement des zones touchées par le conflit armé.

Des « avancées significatives » ont été enregistrées avec la réalisation de diverses infrastructures socioéconomiques dans les zones touchées par le conflit ainsi que l’opérationnalisation des unités sahariennes de sécurité, a affirmé M. Oumarou, qui livrait un message à la nation, au nom du Président Mamadou Tandja.

« Quelque 3014 ex combattants ont été recrutés dans les structures de l’État alors que 4051 d’entre eux sont organisés dans des coopératives ou groupements à intérêt économique » a-t-il indiqué.

Selon lui, de nombreux acteurs de développement du Niger interviennent dans les zones touchées par la rébellion avec la création d’écoles, de dispensaires et de projets agropastorales.

S’agissant de la nouvelle situation d’insécurité née des attaques perpétrées depuis février 2007 par le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), le Premier ministre nigérien a souligné qu’une tendance à l’accalmie est observable avec le renoncement à la lutte armée, par de nombreux éléments dissidents.

Début avril, le ministre nigérien de l’intérieur a affirmé que les rebelles touaregs, éclatés en trois factions, ont accepté de rendre les armes et de participer à des négociations de paix, au terme d’une rencontre en Libye sous la conduite de Mouammar Kadhafi.

Lors des consultations en Libye, le président du principal groupe rebelle, Mouvement le MNJ, Aghali Ag Alambo, a affirmé de son côté « l’engagement » de son mouvement et des autres groupes sur le front, pour une paix définitive au Niger, selon des images diffusées par la télévision nigérienne.

Le colonel Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine, a invité lors d’une visite à Niamey, le 15 mars dernier, les rebelles touaregs du Niger à déposer les armes et intégrer le processus de paix, leur donnant sa garantie de suivre la situation au Niger, jusqu’à l’achèvement du processus de paix.

DS/dmg/APA 24-04-2009

jeudi 23 avril 2009

Mali / Niger/Peu de détails sur la libération des quatre ex-otages occidentaux



par RFI
Les quatre ex-otages occidentaux libérés mercredi dans le nord du Mali, sont arrivés jeudi matin en avion à Bamako. Ils étaient retenus depuis le début de l’année par le réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Selon les premières informations disponibles, la libération de ces quatre otages - dont deux diplomates canadiens de l’ONU, une Allemande et une Suissesse - a été obtenue par les gouvernements du Mali, du Niger,du Burkina-Faso et du Canada, grâce à des contacts obtenus par le biais de la communauté touareg. Les ex-otages vont rentrer dans leurs pays, après avoir été reçus jeudi soir par le président malien Amadou Toumani Touré. Les ravisseurs retiennent toujours un Suisse et un Britannique.
Les gouvernements de Bamako et de Niamey, tout comme le Canada et les Nations unies, n'ont livré aucune précision sur les lieux de leur détention et de leur libération, quelque part dans le grand Nord désertique du pays. Mais quelques détails ont filtré sur les circonstances de cette libération.

Les négociations avec les ravisseurs ont été « longues et difficiles » explique une source qui a participé à la libération des deux diplomates canadiens et des deux touristes. « Nous sommes arrivés dans le nord du Mali il y a une dizaine de jours. Dès le début, la libération de Robert Fowler et de Louis Guay était acquise mais il a fallu parlementer avec un chef d'al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) pour obtenir celle des deux touristes européennes », raconte ce contact qui souhaite conserver l'anonymat.

Cette source affirme, également, qu'aucune rançon n'a été versée pour obtenir la libération des deux femmes. Selon elle, les ravisseurs ont compris qu'il y avait une urgence humanitaire. « La touriste allemande qui est âgée de 77 ans est dans un état physique lamentable, encore quelques jours et elle était morte », dit cet homme habitué aux missions sensibles.

Comment le contact s'est-il noué il y a plusieurs mois avec le chef des ravisseurs, l'algérien Mokhtar Ben Mokhtar ? « Nous avons utilisé des relais au sein de la communauté touareg » explique notre source. Selon elle, au moment de la libération, le chef des preneurs d'otages lui aurait signifié son admiration pour Robert Fowler. C'est un homme d'un courage et d'une dignité remarquable d'après ce qui lui aurait confié Mokhtar Ben Mokhtar. Notre source demande, enfin, à ne pas trop en dire car deux touristes, un Suisse et un Britannique, sont encore aux mains d'al-Qaïda au Maghreb islamique.

Niger: la Haute Cour ordonne la liberté provisoire pour l'ex-PM Hama Amadou



NIAMEY - Une juridiction d'exception a ordonné jeudi la remise en liberté provisoire de l'ex-Premier ministre nigérien Hama Amadou, incarcéré depuis dix mois et dont l'état de santé s'est récemment dégradé.

Incarcéré depuis juin 2008 pour des détournements présumés de fonds publics, Hama Amadou devait initialement être jugé ce jeudi par la Haute Cour, mais celle-ci a finalement décidé de ne se prononcer que sur sa demande de remise en liberté provisoire.

L'ex-chef du gouvernement est incarcéré depuis le 26 juin 2008 et doit être jugé pour le détournement présumé de 39 millions de francs CFA (59.300 euros) de fonds publics.

Le 3 avril, ses avocats avaient fait état de la dégradation de son état de santé dès son retour en prison après trois semaines d'hospitalisation.

La Haute Cour est composée de sept députés issus des partis représentés au Parlement.

Hama Amadou, 59 ans, a longtemps été présenté comme le possible successeur de l'actuel président Amadou Tandja.

Depuis son incarcération, il accuse le chef de l'Etat d'être derrière une "machination" visant à l'écarter de l'élection présidentielle de 2009, à laquelle M. Tandja ne peut constitutionnellement se présenter après deux mandats consécutifs.

(©AFP / 23 avril 2009 19h21)

http://www.romandie.com/ats/news/090423172113.3caj1qyz.asp

Interview : Moussa Bilalan Ag Ganta


Sedryk tamasheq.net 22-04-09
Interview : Moussa Bilalan Ag Ganta
jeudi 23 avril 2009

Moussa Bilalan Ag Ganta, le guitariste de Takrist N’Akal, désormais installé en France, nous parle de sa collaboration avec Abdallah Oumbadougou, de ses projets solos ainsi que de la situation au nord-Niger.

*Peux-tu nous raconter ton parcours musical ? *

J’ai commencé la musique assez tard car j’ai d’abord fait des études : l’école primaire à In Gall, le collège à Arlit, puis je devais aller à Bamako pour faire des études d’hydrologie et de géologie a l’ECICA de Bamako. C’était en 93, quand il y avait les problèmes dans le Nord, et je n’ai pas obtenu l’autorisation du gouvernement nigérien pour partir. Quand je suis rentré à Arlit, j’ai rencontré la rébellion au travers du Front Populaire de Libération du Sahara. C’est là-bas que j’ai croisé ma première guitare, dans la base du Front, et que j’ai commencé à gratter un peu.

*Comment a eu lieu la rencontre avec Abdallah Oumbadougou ? *

Je l’ai rencontré quand la paix est revenue. C’était mon cousin car sa mère est la sœur ainée de mon père. J’étais en permanence chez lui, il m’a donné des leçons de guitare et m’a accepté comme accompagnateur dans son groupe Takrist N’Akal, dont je fais toujours parti aujourd’hui. De 99 à 2003, on a fait le projet "Moi-Toi Musique" avec des musiciens Suisses et Marocains. Abdallah est comme mon frère ainé.

*Depuis, tu as aussi participé au projet Désert Rebel… Qu’est-ce qui t’intéresse dans ce projet ? *

Le but était de créer une collaboration entre la maison de production Original Dub Masters et l’association Takrist N’Tada, que nous avons monté en 2003 avec Abdallah, pour la promotion et la sauvegarde de la culture, et l’enseignement de la musique au Niger. Le collectif a été monté pour nous permettre de développer l’école de musique d’Abdallah au Niger, au travers d’un pourcentage reversé à l’association.

*Tu es maintenant installé en France alors qu’Abdallah est resté au Niger. Takrist N’Akal continue au pays avec d’autres musiciens ?*

Depuis 99, je fais des allers-retours entre la France et le Niger. Je me suis installé ici il y a 3 ans. Takrist N’Akal est une grande famille dont Abdallah est le chef. Même si j’ai d’autres projets à côté, je suis toujours membre de Takrist N’Akal. Et Desert Rebel n’est qu’un projet passager alors que Takrist N’Akal sera toujours là.

*Tu as commencé en chantant des morceaux d’Abadallah ou de Tinariwen. Quand as-tu eu envie de composer tes propres chansons ?*

J’ai composé mon premier morceau en 99. J’en ai eu envie au bout d’un moment et Abdallah m’a encouragé dans cette voie. Il est même arrivé qu’on écrive des chansons ensemble, comme “Tenertine” : j’ai fait les paroles et il a composé la musique.

*Désert Rebel t’a amené à beaucoup tourner hors de ton pays… Quels enseignements as-tu tiré de ces voyages ? *

Ces voyages ont été plein de découvertes : de nouvelles terres, de nouveaux hommes, de nouveaux paysages. Au Quebec, par exemple, il y a le fleuve Saint-Laurent. Toute cette étendue d’eau dans la ville, ce n’est pas un spectacle que je voyais à Arlit, où l’eau est un combat quotidien. Je me suis dit que ces gens ont de la chance d’avoir tant d’eau qu’ils peuvent même se permettre de la gaspiller. Le jour où ils n’en auront plus, ils vont commencer à regretter ce qu’ils ont fait.

*Tu es toi même un auteur très engagé et tu as publié un album solo qui s’appelle "Tchixene"… Peux-tu nous en parler ? *

J’ai fait ce disque pour parler de la situation très grave au nord-Niger car tout le monde faisait semblant d’ignorer ce qu’il se passe et personne n’en parlait. Je ne suis pas un homme politique mais, en tant qu’artiste, j’ai la possibilité de parler de la situation dans mes chansons pour en parler aux gens. Je voulais que ce disque soit entendu comme un cri de douleur au nom de mon peuple. Toutes les chansons ont été composées dans une période de deux mois. Puis j’ai mis toutes mes économies pour le studio, la pochette et le pressage du disque. J’ai fait toutes les voix, les guitares et la basse moi même.

*Ce disque est-il plutôt adressé à l’occident ou plutôt aux Touaregs ?*

Les deux. C’était la première fois qu’on entendait un musicien touareg chanter en français. Dans la chanson “Eleveur”, j’ai voulu expliquer que le nomadisme des Touaregs n’est pas comme le nomadisme occidental : les éleveurs nomadisent autour d’un point, une vallée, une région... Ceux de la vallée de Tidène ne vont jamais nomadiser dans l’Azawagh, par exemple. Nous sommes jusqu’à preuve du contraire rattachés à certain bout des terres, des vallées, des regs ou des ergs, même si le Niger nous ignore comme propriétaires terriens. Les seules fois où il y a vraiment de grands déplacements, c’est quand il y a la famine, la sécheresse ou des combats. Dans “Voyageur”, je parle des concessions que le gouvernement vend à des firmes étrangères. Les gens du gouvernement disent que ce sont des régions désertiques parce qu’ils n’ont pas pris la peine d’aller voir qui y vit vraiment. Alors que les touaregs qui habitent ces régions sont des Nigériens qui font quand même partie de la nation.

*Comment à évolué la situation depuis que tu as écrit ces chansons ?*

Pour le moment, je ne sais pas trop où ça va aller… Ce qui est sûr, c’est que tous les Nigériens, qu’ils soient Haoussas, Djermas ou Touaregs, veulent une paix, mais une paix durable. Et pas juste une illusion à la face du monde. Les accords de 95 ne prévoyaient rien d’énorme par rapport à la réalité des envies de tous. Et seulement 1/10ème des engagements ont été tenus, comme les intégrations dans l’armée, la gendarmerie, les FNIS etc…mais toujours est t-il que la réalité des problèmes touaregs du nord Niger n’est pas prise au sérieux. Et tant que les Nigériens n’accepteront pas la différence qui existe entre les différentes communautés, il n’y aura pas une unité nationale de laquelle découlera un développement consciencieux et durable de la nation ou du pays. Aujourd’hui j’essaye de créer une ou deux chansons pour l’honneur de ceux qui sont partis en martyrs, car il ne faut pas qu’on les oublie et il faut qu’on comprenne qu’ils ont sacrifié leurs vies (la seule chose qui est chère au monde, qu’on ne peut racheter) pour la cause. A chaque pas de ce combat que l’on mène tous, il faut leur donner une pensée et une place dans nos mots et nos cœurs.

*En cette nouvelle période de rébellion armée, la musique joue t-elle toujours un rôle aussi important pour les combattants ? *

C’est toujours un outil pour transmettre des messages. Il y a pas mal d’autres jeunes qui ont aussi écrit sur ce qu’il se passe en ce moment, comme Bambino ou Rissa Ag Wanagli.

*Quelle est la situation actuelle des musiciens Touaregs au Niger ? Peuvent-ils s’exprimer ? *

La plupart des musiciens comme Bambino, Hasso, Bibi ou Gountou sont partis à Niamey, ou à Ouaga, car à Agadez, ils n’ont plus le droit de jouer de la musique.

*Tu viens de t’entourer d’un nouveau groupe, Etoile Nomade, dans lequel tu joues avec des musiciens Européens… D’où t’est venue cette envie de mélanger les styles et les cultures ? *

J’ai d’abord rencontré Yann Le Breton, qui joue du kamel n’goni, un instrument nomade. On a commencé à jouer ensemble, toujours dans l’idée de parler de la situation au nord-Niger et de soutenir l’école de musique d’Agadez. Puis d’autres musiciens sont arrivés : François Texier à la basse et Benjamin Moroy aux percussions, balafon, calebasse… Pour l’instant, on veut surtout faire des concerts, on verra plus tard pour un disque.

*Est-ce l’expérience avec Desert Rebel qui t’a donné l’envie de ces mélanges ?*

Entre autre, mais bien avant ça, on a toujours eu une batterie dans Takrist N’Akal. En 98, on avait même une batterie électronique ! Par rapport à Désert Rebel, Etoile Nomade est bien plus axé sur les sonorités d’Afrique de l’Ouest.

*Tu ne t’engages pas qu’en musique, mais également sur le terrain puisque que tu es impliqué dans le procès contre un responsable d’AREVA… Quelle est ton rôle dans ce procès ? *

A l’origine il y a des propos de Thierry D’Arbonneau, un responsable d’AREVA, qui demandait à la France d’aider le gouvernement nigérien à /“mater la rébellion des Touaregs, ces hommes en bleu qui font rêver les hommes et chavirer le coeur des femmes mais ne sont qu’une illusion"/. Il résumait notre identité à une carte postale alors que notre peuple est présent depuis longtemps dans ces régions. Nous dire que nous n’avons pas d’identité est la pire insulte qu’on puisse nous adresser. Le procès a été intenté par l’association nigérienne Alhak-N’Akal de Boutali Tchiwerin, qui faisait auparavant partie de Takrist N’Akal. Boutali ne pouvait venir en France alors il m’a délégué pour le représenter au dépôt de la procédure le 26 mars 2009, et le procès aura lieu le 23 juin. J’en profite pour signaler un rassemblement des associations qui travaillent au le nord-Niger et qui aura lieu le 16 mai à Ermont , en région parisienne.

*Quel est ton premier souvenir de ton arrivée en France, en 1999 ? *

Ce qui m’a le plus marqué, c’est que j’étais toujours dans quelque chose : dans une maison, dans une voiture, dans un métro… et jamais à l’air libre, au contact de la nature.

Propos recueillis par Sedryk © avril 2009 – tamasheq.net

mercredi 22 avril 2009

une cérémonie de remise des armes de la faction « Arbenda », dirigée par Akli Aknine Ag Sleimane, a été organisée dans la ville de Tissit


Jananews(Tripoli) 20 avril 2009

Répondant à l’appel du Guide de la Révolution, haut garant permanent de la paix dans l’espace Sin-Sad : une cérémonie de remise des armes de la faction « Arbenda », dirigée par Akli Aknine Ag Sleimane, a été organisée dans la ville de Tissit, dans le département de Gao au Nord du Mali.

Gao (Mali) , 20 attayr (jana) – Une cérémonie de remise des armes par la faction « Arbenda » dirigée par Akli Aknine Ag Sleimane, a été organisée jeudi dernier dans la ville de Tissit, dans le département de Gao au Nord du Mali.
Ce groupe constitué de (500) éléments armés a déposé les armes à la suite d’autres groupes qui ont brûlé leurs armes, répondant à l’appel du Guide de la révolution et garant permanent de la paix dans l’espace Sin-sad et au-delà de cette région, aux groupes armés au Nord du Mali et du Niger pour rejeter la violence et réintégrer leurs sociétés afin de contribuer à la paix et se consacrer au développement.
Ont assisté à la cérémonie de remise des 489 armes de différents types, le chef des opérations militaires de la région-est du Mali et représentant du président Ahmed Toumani Touré, président de la république du Mali, le gouverneur de Asengho, une centaine de chefs et cheikhs de tribus targuis et arabes et songhai, dans les départements de Tombouctou et Gao, et, pour le médiateur libyen, le consul général de la grande Jamahirya au Mali.
Les intervenants lors de cette cérémonie ont loué les efforts du Guide de la révolution, président de l’Union africaine et garant permanent de la paix dans l’espace Sin-Sad et au-delà pour instaurer la paix et la stabilité notamment au Nord du Mali.
Ils ont souligné que la remise des armes par ces groupes, œuvre du guide « Amghar des Touaregs », va contribuer au retour de la stabilité et de la sécurité au Mali en particulier et dans la région en général.
Le chef de la faction « Arbenda », Akli Aknine Ag Sleimane, a déclaré : « aujourd’hui, je tiens la promesse que j’ai faite devant le frère guide de la révolution dans la ville de Syrte le 2 mars de cette année. Cette journée va mettre fin au combat armé et nous orienter vers le développement, la paix et le dialogue ». Il a ajouté : « on a déposé aujourd’hui les armes en guise de réponse à l’appel répété du président de l’Union africaine, le guide Moammar Kadhafi, le garant de la paix en Afrique et dans le monde en général ». Ag Sleimane a également salué les efforts du président Touré pour l’instauration de la paix au Nord du pays.

De son côté, le chef des opérations militaires de la région est du Mali et représentant du président Touré, a indiqué :- « c’est le moment de redoubler d’efforts pour mener la grande bataille contre la pauvreté et contre la famine grâce au développement qui ne peut être réalisé qu’avec la paix et la stabilité ».
Il s’est félicité du rôle du guide de la révolution en soulignant que sans ses efforts il n’aurait pas été possible d’aboutir à la réconciliation et à ce rejet de l’utilisation des armes afin d’opter pour le dialogue et le développement.
Dans son allocution, le médiateur libyen a transmis aux présents les salutations du Guide et son insistance pour instaurer la sécurité et la paix dans tout le mali.

Après cette intervention, une déclaration des tribus des départements de Tombouctou et Gao a été lue. Dans cette déclaration on peut lire :- « nous exprimons nos remerciements et notre gratitude au gouvernement malien et à la Grande Jamahirya à qui revient le mérite de cette action visant à mettre fin à l’insécurité dans les départements du Nord du Mali. Ces tribus réaffirment leur engagement à œuvrer pour la paix et lutter contre toutes les formes d’insécurité par des moyens pacifiques et le dialogue direct. Elles réitèrent leur serment de soutenir tout effort pour le retour de la paix et pour le développement dans la région. Elles remercient également Akli Aknine Ag Sleimane pour avoir franchi ce pas qui représente la voie idéale pour parvenir à la paix ».
Les participants à cette cérémonie ont brandi les photos du Guide et des banderoles exprimant la grande considération envers ses efforts continus et considérables. Sur ces banderoles, on peut lire : « la paix est la voie du développement » et «les tribus de Tombouctou et Gao réaffirment leur serment à l’Aghar de tous les Tamacheq ».
La cérémonie a été ponctuée de poèmes populaires, chansons de la région exprimant la joie du retour à la paix dans cette région située dans le triangle frontalier entre le Mali, le Niger et le Burkina, connue pour ses pâturages et son agriculture, surtout dans la vallée du fleuve du Niger et ses bras.
Lors de cette cérémonie, les tribus de Tombouctou et de Gao ont adressé le message suivant au Guide de la révolution :
« Louange à Dieu et paix sur ses adorateurs choisis. Au frère guide de la révolution du grand Fateh, Amghar de tous les Tamacheq, roi des rois de l’Afrique. Salut sur vous, ô guide Amghar de tous les Tamacheq.
« Nous tenons à remercier votre louable action et vous efforts reconnus. Nous annonçons ce qui va être annoncé au nom des tribus du territoire de Gao et de Tombouctou sous la direction de Akli Aknine Ag Sleimane et ses deux compagnons Mahmoud et Ali ainsi que leur sœur Alzza.
« Frère Guide Amghar de tous les Tamacheq. Notre région souffre de la marginalisation et de la privation dans tous les domaines malgré sa densité démographique et sa variété tribale. Le taux d’analphabétisme est très élevé et le chômage hélas touche un très grand nombre de personnes. Cette région maintenant est en joie, a réuni tous ses habitants petits et grands, touchés par votre tendre geste. Elle fait ses adieux à l’ignorance, au chômage et à l’oisivité. Elle chante des hymnes de remerciement et de gratitude envers le peuple libyen frère sous votre direction vers vous qui avez la qualité de rassembler et de briser l’éparpillement et l’interdit. Paix et bénédiction sur vous. Et en avant, la lutte révolutionnaire continue ».
Rappelant qu’Akli Aknine Ag Sleimane, chef de la faction, a déjà annoncé le 2 du mois arrabih (mars) dernier la remise des armes de sa faction. Il a déclaré au cours de son intervention en présence du guide de la révolution, président de l’Union africaine, à l’occasion des fêtes du peuple libyen, célébrant à Syrte, le trente deuxième anniversaire de la proclamation de l’avènement du pouvoir du peuple et la naissance de la première Jamahirya dans l’histoire, auquel a assisté le premier ministre italien, l’ami, Silvio Berlusconi :
« Au nom de Dieu clément et miséricordieux. Excellence, frère guide de la Grande Jamahirya. Honorables invités. Je suis très content d’avoir la chance de prononcer cette allocution pour exprimer ma gratitude au guide de la Grande Jamahirya et pour annoncer mon adhésion à l’appel qu’il a adressé aux habitants du Sahara. Je viens de loin, du pays habité uniquement par les Touaregs comme Ghaddaf et Techbana. Depuis seulement quelques semaines, les jeunes de cette faction étaient armés à l’instar de leurs frères du Nord du Mali. Et aujourd’hui, j’annonce que les Arbenda ont remis leurs armes et abandonné la lutte armée en réponse à l’appel du guide de la révolution que je remercie.
« Les jeunes d’Arbenda qui ont pris les armes pour revendiquer l’amélioration de leurs conditions de vie et le développement de leur région, déclarent l’arrêt des combats sans condition spéciale, et la remise de leurs armes et leur avenir aux mains du Guide, président de l’Union africaine. Tous les gens ici ont confiance en sa personne et en sa vision pour un grand Sahara en paix. Ils ont décidé de l’aider en tant que Guide dans son chemin et dans ses nouvelles missions.
« Les jeunes de Bahanga vont préserver une paix durable et la tranquillité dans leur région. Cette paix permettra de construire la région et l’intégration des jeunes démobilisés dans le développement. Cette paix, nous aimerions la voir permanente dans notre région saharienne. Vive le Mali en paix. Vive le Guide de la Grande Jamahirya ».
Il est à signaler que la région de Tarkent, dans la wilaya malienne de Gao, a vécu le 20 du mois du nouar dernier, une grande cérémonie durant laquelle ont été brûlées les armes du groupe de Eghless Ag Oufene, qui opérait au Nord du Mali. Ces armes ont été remises au médiateur libyen.
Ont assisté a cette cérémonie des représentants des tribus idnanes venus des wilayas du Mali, de Mauritanie, du Niger, du Burkina, des iles Canaries, d’Algérie et de la Grande Jamahirya.
De son côté, la commune de Timtaghine, dans la wilaya de Gao, a connu le 15 du mois de nouar dernier, une cérémonie durant laquelle des groupes armés de la région de Tissalit, dans la wilaya de Kidal, ont remis leurs armes au médiateur libyen. Celui-ci les a remises au wali de Kidal qui les a transmises à son tour au chef des opérations de la région militaire de cette wilaya malienne.
Jana

La presse au Niger - Etat des lieux et perspectives


fgomez1 African Press Organization (APO) 22-04-09
mercredi 22 avril 2009

NIAMEY, Niger, 22 avril 2009/African Press Organization (APO)/ — La presse au Niger - Etat des lieux et perspectives (Seidik ABBA) : Ce livre dresse un état des lieux de la presse au Niger, passant au crible l’ensemble des difficultés auxquelles elle est confrontée. Il examine l’environnement juridique et socioéconomique du journalisme au Niger, en distinguant la situation des médias publics de celle de la presse privée. L’ouvrage souligne ainsi l’inexistence d’une messagerie de la presse nigérienne, la faiblesse de la publicité et les problèmes de formation des journalistes. Ensemble, ces difficultés conjecturelles et structurelles ont gêné le développement de la presse nigérienne. Et surtout sa professionnalisation. Le Niger demeure un des rares pays d’Afrique de l’Ouest à ne pas disposer de quotidien privé. La diffusion des journaux y est encore loin de celle des pays comme le Sénégal ou la Côte d’Ivoire. Le livre revient par ailleurs sur les relations entre le pouvoir politique et les journalistes, faites de féroce répression et de séduction. Si elle a été, dans les années 90, un des fers de lance de l’avènement du multipartisme dans le pays, la presse nigérienne apparaît aujourd’hui comme le parent pauvre de l’expérience démocratique nationale.

Correspondant à Paris de l’Agence panafricaine d’information (PANAPRESS), Seidik Abba est titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Information et de la communication (SIC) et chercheur associé à l’Université de Valenciennes. Il a publié, en 2008, aux Editions l’Harmattan : Le Niger face au Sida : Atouts et faiblesses de la stratégie nationale contre la pandémie.

L’Harmattan

Collection Sociétés africaines & diaspora

Niger : Sarko a promis un train à Tandja


AfricaIntelligence@AfricaIntelligence.fr-22-04-09
mercredi 22 avril 2009

NIGER

Sarko a promis un train à Tandja

Lors de sa brève visite à Niamey le 27 mars, Nicolas Sarkozy a assuré à Mamadou Tandja que la France (comprenez Areva) allait construire un train de l’uranium. . . [272 mots] [4€]

- AfricaIntelligence@AfricaIntelligence.fr

Libération au Mali de 4 Occidentaux enlevés au Niger



AFP / 22 avril 2009 17h18
Libération au Mali de 4 Occidentaux enlevés au Niger

mercredi 22 avril 2009

BAMAKO - Deux diplomates canadiens et deux touristes suisse et allemande, dont les enlèvements au Niger avaient été revendiqués par la branche nord-africaine d’al Qaïda, ont été libérés mercredi dans le nord du Mali, a-t-on appris de source sécuritaire à Gao (nord).

Cependant, leurs ravisseurs retiennent encore deux des quatre touristes européens enlevés le 22 janvier, un Suisse et un Britannique.

"Quatre des six otages viennent d’être libérés. Il s’agit des deux diplomates canadiens, de l’Allemande et de la Suissesse", a-t-on indiqué de source sécuritaire à Gao.

Leur libération a été confirmée par une autre source de l’assemblée régionale de Gao, souhaitant conserver l’anonymat.

Le diplomate canadien Robert Fowler, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Niger, et son collègue Louis Gay, étaient détenus depuis plus de quatre mois. Ils avaient disparu lors d’une excursion le 14 décembre dans une mine d’or exploitée par la société canadienne Semafo à Samira, à l’ouest de Niamey.

Quelques semaines plus tard, quatre touristes européens - un couple de ressortissants suisses, une Allemande septuagénaire et un Britannique - avaient été enlevés dans la zone frontalière du Mali et du Niger.

En plus de la libération d’islamistes mauritaniens détenus au Mali, al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait exigé, en échange de ces otages, la libération d’islamistes arrêtés en Europe, selon une source malienne proche du dossier.

mardi 21 avril 2009

Niger/Agadez/Des militaires ripoux...


Infos d’Agadez

Une bande de « voleurs aux kobou-kabou » interpellée.
Depuis un certain temps des motos étaient volées dans la ville d’Agadez.
Suite à de nombreuses plaintes l’enquête fut diligentée, et quelle surprise !
Nos voleurs de « galline » (poules en occitan), était en fait de valeureux militaires en exercices qui essayaient d’arrondir leur fins de mois.
27 motos furent trouvées ainsi dans la cachette de nos apprentis ripoux.

Ainsi va la sécurité à Agadez, dormez en paix, les militaires veillent !
De même pour les migrants.
Notre très chers ministre de l’intérieur( Albadé) expliquait à Kadafi que l’Etat du Niger allait sévir sur le trafic lié aux migrants...
Ce matin même, des centaines de migrants en partance pour la Libye étaient escortés par les militaires, qui au passage se font payer...Tout travail mérite salaire !
Les bandits ne sont pas toujours ceux que l’on montre du doigt.

Pour ce qui est des prisonniers à Agadez, il faut encore penser à Dijou, conseillère municipale de Danet, mais aussi à Guichène Kari, notre ami depuis nos premiers séjours à Agadez, qui est aussi l’oncle de Issyad Ag Kato, (ministre en exercice), qui croupit lui aussi dans la prison d’Agadez.
Le soit disant Ahmoudou Ahalwaye a un différent avec la tribu de Guichen qu’il traite de voleur.
Quant à Dijou, il lui est reproché d’avoir été en contact par Tourayat avec les rebelles, et à ses amis (en prisons aussi) d’avoir été surpris entrain de lire le coran et de prier pour donner plus de chance aux rebelles...
C’est ce qui s’appelle au Niger démocratique « ATTEINTE A LA SECURITE DE L’ETAT »
Les Agadéziens attendent toujours la suite des accords de paix, qui émerveillent de moins en moins la population.
JMP
source occitan Touareg

Nord-Mali : une nouvelle vague d’ex-combattants dépose les armes


M. N. TRAORE-l’Essor - 2009-04-20
Une atmosphère particulière flottait jeudi dernier sur la commune rurale de Tessit. Et pour cause.

D’ex-combattants issus de la communauté Imrad dirigés par Akli Iknan Ag Souleymane, remettaient leurs armes. Imitant ainsi d’autres communautés touarègues. Par cet geste, ils adhérent pleinement au processus de paix enclenchée dans le Septentrion. La cérémonie de remise des armes s’est déroulée au bord de la mare de Galgali, à 5 kilomètres de la localité de Tessit. C’était présence des membres de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères dont le colonel Sirakoro Sangaré, président de la Commission et le colonel Yaya Ouattara, Haut fonctionnaire de défense auprès du ministère de l’Administration territoriale et des Collectivités locales. Une délégation de la Libye, initiatrice de cette opération était présente. Elle était conduite par le consul général libyen au Mali, Moussa Al Koni. La délégation libyenne comprenait également une équipe de télévision.

Le Lieutenant colonel Timbiné, conseiller du gouverneur de la Région de Gao et le préfet d’Ansongo Hamadoun Barry représentaient l’exécutif régional. Les forces armées et de sécurité étaient représentées par le colonel Sitapha Traoré, chef d’état-major de l’opération « Djiguitougou ». Le point focal de l’évènement, Mohamed Ag Attabo, les autorités municipales et une foule nombreuse étaient présents. Bref, il y avait du beau monde ce jeudi à Tessit pour témoigner de la volonté de paix de 489 ex-combattants de la tribu Imrad. Au total, 400 armes de différentes catégories (carabines, pistolets mitrailleurs, lances roquettes etc…) ont été remises.

Souhaitant la bienvenue aux invités, Abdallah Malick Ag Inen, maire de la commune rurale de Tessit, a souligné que cette cérémonie consacrait le retour de ceux qui avaient choisi la voie des armes pour s’exprimer. Cette situation selon le maire est attribuable à un déficit de développement du terroir, notamment les infrastructures routières, l’adduction d’eau, le téléphone et la couverture télévisuelle. La commune de Tessit est peuplée de 14 000 habitants, mais ne dispose que d’un CSCOM, trois écoles de premier cycle et deux medersas. Les conflits intercommunautaires sont donc devenus monnaie courante dans cette localité jadis réputée comme un havre de paix.

« Avec ce retour de nos frères et enfants dans le processus de paix, nous nous engageons désormais à combattre toute formes de violences et de banditisme dans notre communauté », a promis l’édile.

Pour le leader des ex-combattants, cette cérémonie est la conclusion d’un engagement pris par lui, le 2 mars dernier à Syrte, devant le Frère Guide lors des festivités commémoratives de la révolution libyenne. Cette cérémonie avait enregistré la présence de nombreuses tribus touarègues. Tous s’étaient alors engagés à mettre fin à la lutte armée comme moyen d’expression et à combattre le sous-développement dans la paix et le dialogue. « Je salue les efforts du président de la République, Amadou Toumani Touré pour ce retour de la paix et la sécurité dans les régions du nord. Par ma voix, les jeunes de notre communauté installés à Gao et Tombouctou déposent leurs armes afin de consacrer leur volonté de mettre fin à la lutte armée », a ajouté l‘élu communal.

Dans la déclaration qui a suivi l’allocution du chef des ex-combattants, la communauté Imrad de Tombouctou et Gao, a exprimé toute sa gratitude au gouvernement et à la Libye, avant de s’engager à toujours œuvrer pour la paix, le développement et de combattre l’insécurité.

« Toutes les communautés réaffirment leur adhésion totale à la paix et renouvellent leur soutien et remerciement à tous les acteurs impliqués dans ce processus, notamment le président Amadou Toumani Touré et le Guide de la révolution libyenne qui ont toujours œuvré pour la paix dans le Nord de notre pays », a-t-il assuré.

Le consul général de la Libye au Mali, Moussa Al Koni a salué cette volonté d’adhésion des membres de la communauté Imrad au processus de paix, avant de les exhorter à se retourner résolument vers les actions de développement.

Le colonel Sirakoro Sangaré, président de la Commission de lutte contre la prolifération des armes légères, insistera pour sa part sur la nécessité d‘instaurer un climat de paix et de sécurité dans le Septentrion. « Aucune action de développement ne saurait intervenir au Nord dans cette situation d’insécurité. Les populations doivent comprendre cela. Il faut créer les conditions pour l’Etat et ses partenaires au développement, afin d’effectuer la mise en route des grands projets de développement destinés au Nord. Rien n’est possible en la matière tant que règnera l’insécurité », a-t-il poursuivi.

Le colonel Sitapha Traoré a salué au nom du chef d’Etat-major général des armées et du commandant du théâtre des opérations, cette décision des ex-belligérants d’adhérer au processus de paix. Le colonel Traoré a aussi précisé que les forces armées et de sécurité prennent acte des déclarations d’intention faites par les responsables des « bandits repentis », avant de les inviter à tout mettre en œuvre pour que les forces armées puissent poursuivre correctement leurs missions traditionnelles de sauvegarde de l’intégrité du territoire et de sécurisation des populations et leurs biens .

Le clou de la cérémonie a été la remise symbolique d’un pistolet mitrailleur par le leader du groupe d’ex-belligérants au facilitateur libyen qui le remettra ensuite au président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères. Le colonel Sirakoro Sangaré remettra à son tour la même arme au chef d’état-major de l’opération « Djiguitougou », le colonel Sitapha Traoré.

Correspondance particulière M. N. TRAORE

Conférence mondiale contre le racisme : forte délégation amazigh du Maroc, d’Algérie, de Libye, du Niger et de la diaspora


Genève-Kabyle.com-19-04-09
Une délégation amazighe forte d’une vingtaine de personnes et constituée des membres du Congrès Mondial Amazigh, est arrivée hier à Genève pour participer à la Conférence mondiale contre le racisme, qui se déroule du 20 au 24 avril, au siège de l’ONU.

Cette conférence (dite Durban-II) fait suite à la première conférence qui a eu lieu dans la ville de Durban, en Afrique du Sud, en 2001 Contacté hier, Belkacem Lounes, le Président du CMA nous a indiqué que la délégation comprend des Amazighs du Maroc, d’Algérie, de Libye, du Niger et de la diaspora. " Notre présence ici au Palais des Nations à Genève, n’est pas seulement symbolique. Nous sommes là pour profiter de ce grand rassemblement international pour dénoncer l’apartheid anti-amazigh dans les pays de Tamazgha ainsi que les violences et les crimes commis par les Etats contre les populations amazighes notamment au Niger, au Mali, en Libye, au Maroc et en Algérie ".

Les délégués de chacun des pays sont venus à Genève chargés notamment de photos et de vidéos pour montrer à la face du monde comment les pouvoirs en place répriment, spolient, emprisonnent et assassinent les Amazighs.

La délégation Kabyle, la plus forte en nombre, paraissait bien décidée à dénoncer par tous les moyens les atrocités commises par les gendarmes en Kabylie, durant le printemps noir de 2001.

Nous reviendrons dans les prochains jours, sur les activités de cette délégation à Genève.

Genève, 19 avril 2009 Myzwar, correspondance pour Kabyle.com

samedi 18 avril 2009

AFGHANISTAN, NIGER,...: SILENCE, ON TOURNE



Photo/Nino Kirtadzé,documentariste et auteure,a conseillé l'équipe du film où elle interprète une traductrice.

Derrière l'écran
Samedi du 18 au 24Avril 2009
libremomento.be


QU’EST-CE QUI A POUSSÉ PAULINE Rocafull et Didier Lacoste à s’investir dans ce type de fictions ? “Le métier de journaliste m’a longtemps attirée, confie Pauline Rocafull, mais pour diverses raisons, j’ai changé de voie. Aujourd’hui, j’y reviens par ce biais.” “Je n’étais pas dans cette mouvance au départ, renchérit Didier Lacoste, mais aujourd’hui j’aime les sujets très en prise avec le réel plutôt que de travailler dans l’imaginaire pur. Cela permet de défendre des causes justes, au-delà du simple divertissement apporté par la fiction. Depuis 3, 4 ans, j’ai eu ce déclic, en travaillant avec Peter Kosminsky qui incarne une certaine école anglaise du documentaire.” C’est d’ailleurs avec lui qu’il avait entamé le travail qui mènera à la fiction sur l’Ena, “L’école du pouvoir”, reprise par Raoul Peck.

Les deux scénaristes, récemment primés ont d’ailleurs une pile de projets et d’enquêtes sur leur planche de travail.
- Le premier, développé avec Arte, est un “gros projet sur la diplomatie française. C’est une réalité très sensible et très complexe qui évoque les richesses du Nord Niger. Nous sommes en plein cœur de l’écriture. Ce projet nous a été proposé par Maha Production habituellement active dans le domaine du documentaire (ils ont notamment produit le formidable “Un coupable idéal”) et aujourd’hui, ils se sont lancés dans ce projet qui se penche sur le travail de la Cellule d’urgence du ministère des Affaires Etrangères qui veille sur les intérêts de la France (entreprises et particuliers) à l’étranger.” Si le rôle humanitaire du Quai d’Orsay est relativement bien connu, c’est son travail de négociation et de libération d’otages qui les intéresse ici. “Nous suivrons un personnage issu de cette cellule et un porte-parole d’une usine française active au Niger. On va sans doute se rendre sur place bientôt.” Pour un tournage envisagé au printemps 2010. “Evidemment, il faut rester discret sur cette question, mais tout comme on a filmé en Russie, sous couvert d’un documentaire sur le métro à Moscou, on va sans doute évoquer… l’artisanat du Niger.” Et quelques décors seront empruntés au Mali ou au Burkina Faso. “Maha Production savait que nous avions travaillé sur Anna Politovskaïa, ils nous ont attendus cinq mois pour traiter ce sujet, c’est rarissime car les scénaristes sont souvent considérés comme interchangeables.”

-Autre projet en cours : un sujet sur Tchernobyl avec TelFrance. “Nous essayons d’explorer la mémoire collective et de dessiner les enjeux du nucléaire en France.”
- “Nous avons aussi un projet en cours avec Endemol sur Sarkozy : pour retracer son parcours durant un an, un an et demi, autour des présidentielles. Mais c’est compliqué à monter avec les problèmes de droit à l’image, etc. Beaucoup d’articles l’ont évoqué mais en se focalisant sur les aspects people alors que le projet est politique avant tout. C’est un projet en attente de savoir s’il peut se faire en France,” résume Didier Lacoste. On est en effet bien loin de la tradition britannique qui n’a pas eu peur de sonder le destin de Tony Blair alors qu’il était en fonction.

- Il évoque aussi un projet avec Raspail production autour des soldats français en Afghanistan. “Les événements d’août dernier ont frappé les esprits, une grande réflexion est en cours : pourquoi meurent-ils en Afghanistan ? Avant cela, la France semblait un peu avoir oublié qu’elle était en guerre…”
- Enfin, un projet développé avec Capa et Christian Faure sur le dilemme vécu par les femmes de ménage algériennes durant la guerre contre la France. “Cela fait deux ans qu’on y travaille. C’est un film historique fort, important, mais pour plein de raisons dues à l’actualité de France Télévisions (réforme en cours et budgets en baisse), il est à l’arrêt pour le moment.” Le sujet, délicat et interpellant, mérite pourtant toutes les attentions.

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Par F.P.N. le 17 avril 2009, 22:45/Communiqué de décès



Feu Aghali NAZIL


Le Front Patriotique Nigérien a le profond regret d’annoncer le décès du combattant Aghali Nazil à Tripoli le Jeudi 16 Avril 2009, des suites d’une courte maladie.
Sergent chef de l’Armée Nigérienne, feu Aghali Nazil a rejoint la lutte armée depuis mars 2007.
Dans la dynamique du retour de la paix dans notre pays, feu Aghali Nazil participait aux côtés de la délégation du FPN à la mission de pourparlers avec les autorités nigériennes qui séjourne en Libye depuis quelques semaines.
Jouissant de l’estime de ses frères d’armes et connu pour son sens élevé de patriotisme et de l’honneur, Aghali nous quitte en nous laissant l’image d’un combattant brave et intègre.
Le FPN présente ses condoléances les plus attristées à sa famille éplorée et à ses compagnons de lutte.
Son nom restera à jamais associé à la lutte pour le respect de la dignité du peuple nigérien et sera inscrit sur la liste de nos martyres.
Que la terre lui soit légère. AMEN

Le Front

Le PNDS sort ses griffes !


Ecrit par Zak(OPINIONS N° 76 du 14 AVRIL 2009),

Pages vues : 1067
IssoufouOn le disait mort pour les plus méchants, on le disait compromis avec le Président Tandja pour les modérés, enfin on le disait en stand by, pour les analystes de la chose politique en attendant de voir un peu plus. En effet, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya), le principal parti de l’opposition, vient de mettre fin, par une déclaration qui fera date dans l’histoire politique du Niger, à un long suspense sur sa position vis-à-vis de l’entreprise ‘’Tazarché’’, la seule chose à la mode au Niger, ces derniers temps. La déclaration du 12 avril 2009 sera marquée par une pierre blanche, car elle constituera, sans nul doute, le point de départ d’un nouveau combat, comme ce fut le cas avec le FRDD, pour la défense et la restauration de la démocratie, menacée aujourd’hui par le mouvement ‘’Tazarché’’. Mais avant d’analyser en profondeur cette nouvelle donne, ce coup de tonnerre, il serait souhaitable de revenir sur ce que fut la position du parti rose pendant un bon bout de temps, et les raisons qui avaient guidé ce choix.

Le semblant de reflux du PNDS et les rencontres avec Tandja Inaugurées sous les auspices du Président Burkinabé, Blaise Compaoré, les rencontres entre le Président Tandja et le Chef de l’opposition Issoufou Mahamadou se sont régulièrement déroulées tous les mois et ont porté, essentiellement, sur des questions d’intérêt national, à savoi r la bonne gouvernance, la lutte contre l’impunité, la fin de l’exclusion des cadres de l’opposition, la dépolitisation de l’Administration etc.

Bien que dans certains milieux politiques on y décèle la trame d’une conspiration politicienne, ces rencontres périodiques s’inscrivaient tout simplement dans un souci partagé d’assurer la stabilité et la quiétude politiques afin de donner à notre démocratie toutes les chances d’un succès certain. En ce qui concerne Issoufou Mahamadou, le personnage n’a jamais varié ni sur ses principes, ni sur ses convictions qui peuvent se résumer à la démocratie, l’Etat de droit, la lutte contre la corruption et l’impunité, la lutte contre les inégalités et enfin la lutte contre la dépolitisation de l’Administration.

Voila les thèmes récurrents de ce qui a constitué essentiellement le programme politique du candidat Issoufou aussi bien en 99 qu’en 2004. Lorsqu’il avait commencé à rencontrer le Président Tandja, ce dernier lui fit part des mêmes préoccupations qui lui tenaient tant à coeur, lui aussi. Dès lors, estimant que les valeurs qu’il poursuivait ne le sont que pour le Niger tout entier et non pour lui, Zaki s’était : ‘’Eh bien, allons-y, Monsieur le Président !’’ Autrement dit, en termes plus prosaïques, l’opposition s’en remettait au Président Tandja autant que celui-ci s’engageait à respecter les préoccupations communes.

En retour, Issoufou et ses camarades ont desserré l’étau d’une opposition systématique et dure dans la mesure où ils avaient l’opportunité de s’adresser directement au Président de la République pour toutes questions touchant à la vie nationale. .En plus, ayant fait le diagnostic de sa stratégie de lutte politique pendant le premier quinquennat qui avait largement montré ses limites, le PNDS Tarayya, dès l’entame du second mandat, avait décidé de changer de fusil d’épaule par une nouvelle approche plus directe et plus pragmatique qui rompait radicalement avec les vieilles méthodes de meetings, de déclarations fracassantes par lesquelles le parti se reconnaissait avant.

Ainsi, matérialisant leur maturité politique, Issoufou Mahamadou et ses camarades ont décidé de privilégier le dialogue et la concertation directe avec l’ensemble de la classe politique, ce qui contribua fortement à booster, enraciner et crédibiliser le CNDP, une trouvaille somme toute ingénieuse et originale sur le continent africain. En termes de retombées politiques, le Niger a énormément gagné sur le plan de la stabilité politique et institutionnelle, ce qui a permis d’ailleurs le démarrage de ce que certains ont appelé ‘’les grands chantiers du Président Tandja’’, l’alpha et l’oméga de la légitimité ‘’Tazarché’’ aujourd’hui.

En revanche, cette nouvelle démarche du PNDS ne fut pas sans conséquences, car elle avait semblé dérouter beaucoup de ses militants et sympathisants qui avaient du mal à reconnaître le parti rose dans le brouillard sahélien. Néanmoins, l’on pouvait être sûr d’une chose, c’est que les principes de base qui font l’identité du PNDS restaient intacts : pas une seule fois, il n’a été décidé d’aller à la mangeoire ! Mais ce qui était en jeu, ce qui constituait la source d’inquiétude chez des militants, c’était ce semblant de mansuétude témoignée à l’endroit du pouvoir actuel.

En outre, en privilégiant d’adoucir ses rapports avec le Président de la République, Issoufou Mahamadou estimait, à juste titre, que le Vieux en 2009 ne serait plus un adversaire pour lui, dans la mesure où la constitution du 09 août 99 limite le mandat présidentiel à deux. Tout au plus, serait-il un arbitre pour superviser des élections propres et transparentes qui feraient entrer le Niger, dans le cercle très fermé, des démocraties ayant consacré l’alternance pacifique au pouvoir. Or, comme tout bon joueur, il faut toujours ménager l’arbitre afin de le guider vers l’objectivité et l’impartialité.

Voila succinctement les raisons objectives qui avaient guidé la nouvelle démarche du PNDS. Aujourd’hui, force est de reconnaître qu’à l’épreuve des faits, en dépit de la bonne foi de ses dirigeants, cette option semble avoir montré ses limites, car n’est pas démocrate qui le veut. En substance, n’est pas Konaré, Kérékou, Kuffour ou encore Diouf qui le veut ! La déclaration de la rupture Malgré les sirènes annonciatrices de l’entreprise funeste du ‘’Tazartché’’, malgré la sonnette d’alarme tirée par la Société Civile qui avait pressenti le coup venir, malgré aussi, il faut le dire ici, l’alerte donnée par certains médias indépendants sur les intentions inavouées du Président Tandja, le PNDS Tarayya est resté toujours de marbre, conscient du fait qu’il faut éviter de hurler avec la meute, ou faire un procès d’intentions au Vieux.

Un parti responsable doit toujours analyser en profondeur ses actes et ses décisions, non pas sur la base de rumeurs et autres constats empiriques, mais à la lumière des faits clairement établis provenant des acteurs politiques directs. La principale ligne de conduite du PNDS face à l’entreprise ‘’Tazrché’’.Com @ était pourtant simple à comprendre. En effet, en vertu des assurances données par le Président Tandja à Issoufou Mahamadou, assurances qu’il donnera d’ailleurs à certains de ses confidents et au journal « Le Monde », sur sa volonté de respecter la Constitution, le PNDS ne pouvait, outre mesure, entreprendre des actions tendant à manifester contre les desiderata de certains individus tombés en disgrâce qui voulaient discréditer le Président Tandja, ou également des personnalités angoissés de perdre leur position de rente à la fin du mandat actuel.

Pour le PNDS, il fallait s’en tenir à cette ligne, tant que le Président Tandja restait ferme sur sa position initiale, c’est-à-dire celle de ne jamais triturer la Constitution à quelques fins que ce soient. Cette position avait l’avantage d’être logique et cohérente, car il faut toujours éviter en politique les procès d’intentions, les gens devant être toujours jugés sur leurs actes et leurs paroles. Il y a certes eu des manifestations ‘’spontanées’’ dans les régions pour demander, soit un troisième mandat pour Tandja, soit une prolongation de trois ans ! Mais en démocratie, le droit à la manifestation est reconnu à tous les citoyens, même les plus farfelus ! En dehors des déclarations régionales, le Comité Exécutif National (CEN) du PNDS n’avait pas daigné s’y prononcer.

Il y a eu ensuite la surprenante déclaration du guide libyen en visite au Niger ( Lire d’ailleurs l’article sur cette visite de Khaddafi) qui appelait les Nigériens à garder leur président en considérant la Constitution nigérienne comme ‘’un bout de papier’’. Là aussi, le parti rose ne se prononça pas, les propos du Guide libyen n’engageant que lui-même ! Mais ce qui va véritablement infléchir la position du PNDS, ce sont les propos contradictoires tenus par le Président Tandja lors de la visite ‘’shap shap’’(éclair) du Président Nicolas Sarkozy au Niger, le 29 mars dernier.

En effet, au cours de la conférence de presse animée conjointement par les deux chefs d’Etat, répondant à une question d’un journaliste, le Président Tandja avait tenu un langage qui prouvait, de façon on ne peut plus claire, qu’en réalité, en dépit des ‘’assurances’’ données auparavant, qu’il caressait l’intention de violer la Constitution pour se donner trois ans de bonus supplémentaires : une prolongation comme dans un match de football ! C’étaitlà la ligne rouge, le rubicond qu’il ne fallait point franchir.

Dès cet instant, adieu la respectabilité et autres considérations que le PNDS avait pour le Président Tandja, et se sentit libéré de toutes dettes morales vis-àvis d’un partenaire qui n’aurait pas rempli sa part de contrat. En effet, dans une déclaration fracassante rendue publique le 12 avril 2009, le CEN du PNDS n’a pas fait dans la dentelle pour dénoncer et s’insurger contre l’entreprise tazrché.com @ en pointant directement du doigt le Président de la République, et en battant en brèche les arguments thématiques avancés par les planificateurs de cette funeste entreprise.

Tournant en dérision les ‘’chantiers’’ pour la finition desquels les ‘’tazarchistes’’ demandent trois ans pour le Président Tandja, le CEN du PNDS a littéralement démystifié cette thématique en démontrant que ces ‘’chantiers’,’’ pour l’essentiel tributaires de l’aide publique au développement, sont le minimum qu’on puisse attendre d’un régime démocratique qui a eu dix ans de stabilité’’. Ensuite, concernant l’opération mains propres, comme nous l’avions toujours écrit dans ces colonnes, elle est tout simplement morte faute de volonté politique pour la mener à son terme.

Seuls quelques lampistes, pendant que les gros délinquants se la coulent douce et respirent le même air que vous et moi, en ont font les frais., ce qui tend à faire croire qu’en réalité, elle n’a été déclenchée ni dans le but d’assainir, ni de moraliser la vie publique nationale, mais uniquement pour régler des comptes politiques personnels. Aujourd’hui, à la stupéfaction générale, le débat politique qui devrait s’installer n’est pas celui de la ‘’chantiomanie’’, mais celui d’un bilan réel de dix ans de règne !

En effet, le Président Tandja, en bon démocrate, au crépuscule de sa carrière, devrait plutôt songer à tirer une sorte de bilan de son action menée à la tête de l’Etat une décennie durant, au lieu de ‘’radoter autour de la table’’ pour mendier un bonus ! Il grandirait plutôt par la promotion de la démocratie et le respect de la parole donnée que par la poursuite de soi-disant ‘’chantiers’’ pour lesquels il n’a fait que son travail. A la vérité, on reste stupéfait, dubitatif, perplexe devant cette amnésie de l’histoire politique récente du Niger qui semble avoir frappé le Président Tandja dans sa volonté de gouverner au-dessus de la légalité républicaine.

Nous venons de célébrer tristement le dixième anniversaire de la mort du Général Baré. Au cas où l ’ent reprise ‘’Tazarché’’.com@ échouerait - ce qui est inéluctable -, la fin du règne de Tandja s’écrira en pointillés, et ressemblera fort, comme deux gouttes d’eau, à ce que fut la fin du règne de Oluségun Obasanjo. Elu démocratiquement après une longue période d’exception, et réélu dans les mêmes conditions, Obasanjo avait voulu tricher pour se maintenir au pouvoir, en dépit de la constitution nigériane qui limitait à deux le mandat présidentiel.

Aujourd’hui il est parti sur la pointe des pieds, et personne au Nigeria et en Afrique ne le regrette, bien qu’il fût le symbole de la stabilité politique du Nigeria pendant dix ans ! Evidemment, il ne boxera plus jamais de sa vie aux côtés des Konaré, Diouf, Rawlings, Kuffour ou Kérékou. Mais par contre, l’histoire retiendra qu’il n’est démocrate que par circonstance, et Dieu sait que nous avons peur que Tandja ne le rejoigne sur ce ban.

Les deux Suisses enlevés au Mali se portent bien


17.04.2009 18:31
De nombreux groupes sévissent dans la zone sahélienne. [Keystone]
tsr.ch



La conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey a rencontré vendredi le président malien Amadou Toumani Touré à Bamako. La question des quatre touristes européens, dont deux Suisses, enlevés en janvier à la frontière entre le Mali et le Niger était au centre des discussions.

"La question des otages me touche beaucoup", a dit la conseillère fédérale à l'ATS à l'issue de son entretien avec A.Touré. "Le président malien nous a rassurés sur l'état de santé des otages" (un couple de Suisses, une Allemande et un Britannique).

"J'ai remercié le président malien pour son engagement personnel et les efforts de son gouvernement dans cette affaire. Nous sommes d'accord que la solution pour stabiliser l'insécurité c'est le développement", a ajouté la cheffe du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Selon elle, la Suisse coopère "étroitement" avec les autorités britanniques et allemandes. "Nous avons une stratégie commune et c'est le gouvernement malien qui est responsable du dossier", a-telle dit.
Frontières poreuses

La zone sahélienne du nord du Mali couvre 600'000 km2 (soit vingt fois la Suisse). Le contrôle de l'Etat est faible dans ces territoires peu peuplés. De nombreux groupes sévissent dans cette bande désertique aux frontières poreuses, comprenant la Mauritanie, le Mali, l'Algérie, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad et le Soudan.

Selon un spécialiste des conflits interrogé par l'ATS, ces groupes étaient traditionnellement impliqués surtout dans le trafic de drogue et de cigarettes. "Le phénomène des prises d'otages est plus récent", précise Mamadou Goïta, directeur exécutif de l'Institut de recherche et de promotion des alternatives en développement (IRPAD-Afrique).
Une piste en vue

"Ce sont des petits groupes qui font les prises d'otages pour les vendre à Al-Qaïda qui a une présence minime dans la zone. Ils sont connus. Souvent, les gens du village signalent même aux responsables politiques les jeunes qui disparaissent puis reviennent", explique M.Goïta, qui connaît bien la zone pour y avoir travaillé comme médiateur et formateur en gestions des conflits.

Selon lui, il y a certainement déjà une piste. "Je pense que la question va se régler bientôt. La canicule pourrait accélérer les choses, car personne ne souhaite que les otages ne leur 'crèvent' entre les mains", estime le spécialiste. Actuellement, les températures peuvent atteindre jusqu'à 50 à 52 degrés le jour pour chuter à 26 degrés la nuit dans le désert malien. Et l'otage allemande a 77 ans, le couple suisse 54 et 59 ans.

ats/bri


La cheffe de la diplomatie suisse est arrivée jeudi soir au Mali, en provenance du Nigeria. Lors de son étape à Bamako, elle a également rencontré le ministre malien des affaires étrangères Moctar Ouane.
Micheline Calmy-Rey a rappelé que le Mali était un des pays prioritaires de l'aide au développement suisse. La contribution actuelle de 12,5 millions de francs par an pourrait passer à près de 20 millions et l'aide au développement être redéployée plus au nord du pays, a-t-elle souligné.
S'y ajoute la volonté suisse de développer des programmes de promotion de la paix. Ainsi, un spécialiste suisse en promotion de la paix et de la sécurité du DFAE va être stationné à Bamako. «Nous avons tiré les leçons de la prise d'otages de 2003», affirme la cheffe de la diplomatie suisse. Trente-deux touristes allemands, suisses, néerlandais et autrichiens avaient été enlevés, puis libérés en deux vagues successives.
Micheline Calmy-Rey est accompagnée d'une délégation de huit personnes, dont les chefs des Divisions politiques VI (Suisses de l'étranger), responsable de la gestion de crise, et II (Afrique/Moyen-Orient), ainsi que du directeur de la Direction du développement et de la coopération (DDC). Elle termine son voyage au Burkina Faso.

Peuple touareg et mines d’uranium au Niger", Cahors,29 avril

vendredi 17 avril 2009

Arlit : La SOMAIR recrute16 avril 2009, 18:00


Arlit : La SOMAIR recrute16 avril 2009, 18:00

Intitulés Localisation

(01) PS Responsable Hôpital Arlit
(01) PS Chargé de relations Sociales Arlit
(01) PS Responsable Formation Arlit
(01) PS Ingénieur Mécanicien Arlit
(01) AMT Porion Arlit
(01) AMT Prospecteur Arlit

Constitution de dossier :

Les dossiers de candidatures doivent contenir les pièces ci-après :

· Un CV
· Une lettre de motivation
· La copie du dernier diplôme
· La copie de la carte d’identité nationale, de l’extrait de naissance ou du passeport.
Ils doivent être déposés au plus tard le 22 Avril 2009 aux lieux ci-après :

· Inspection du Travail d’Arlit
· ANPE Niamey
· A la maison AREVA en face de la Clinique Kaba (Niamey)

Les tests de sélection se dérouleront à Niamey et à Arlit ; par conséquent, les candidats sont priés d’indiquer leur lieu de résidence et leur contact téléphonique. La date des tests sera communiquée ultérieurement.

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.
NB : Les candidatures féminines sont encouragées. Tout dossier déposé ne pourra être retiré.
NB : PS : Personnel Supérieur AMT : Agent de Maitrise

Les descriptifs des postes ci-dessus énumérés peuvent être consultés à la SOMAÏR, à l’ANPE Niamey et à l’Inspection du Travail d’Arlit.

Le Republicain Niger

les raisons de la résurgence de la rébellion au Niger,il faut noter


Awinane
Source /Agadez niger




Dans les raisons de la résurgence de la rébellion il faut noter:
1. la non application des accords de 1995
2. Toutes les injustices additionnelles après ces accords
Ces injustices sont politiques, économiques et sécuritaires.
il faut aujourd'hui y ajouter toutes les injustices qui sont nées de la gestion de cette rébellion.
Il y a une situation générale qui pose le problème de citoyenneté, de participation active à la gestion de son espace et de son destin.
Cette situation générale est truffée d'exemples d'atteinte aux droits des individus. Aucun exemple pris individuellement ne saurait décrire la situation générale et aucun cas particulier solutionné ne saurait résoudre le problème général.
Cette tentative maladroite d'Albadé qui consiste à poser chaque problème individuel de ses interlocuteurs est puant de mauvaise volonté politique.C'est cette solution qui a été appliquée dans la gestion maladroite des accords de 1995;on en a vu les résultats. la ramener au moment où on s'attend à une gestion définitive de la question nord est preuve de maladresse et de mauvaise fois.
IL Y'A UN PROBLÈME GÉNÉRAL ET SA SOLUTION SERA GÉNÉRALE!!!
Un gouvernement responsable cherchera à eviter le traitement au cas par cas. l'histoire nous a appris qu'il est inadequat pour notre situation.
En voulant par ce "stratagème" dénigrer les responsables des fronts (en rendant officiels des causeries au cours d'une simple prise de contact et les faire passer pour des conclusions après moult discussions État / résistance) et banaliser les raisons de la résurgence de la résistance Albadé a fait preuve d'amateurisme et de mauvaise fois en gestion de crises et trahit la "volonté" hypocritement affichée de trouver une solution Juste et durable au conflit.

Cette réunion a eu l'avantage de montrer aux rebelles le genre d'interlocuteurs qu'ils ont en face. Au Nigériens de comprendre que les saupoudrages auxquels ils auront droits ne résolveront point de façon définitive le récurrent problème du nord. En tout cas la volonté politique du coté du gouvernement n'a pas été au rendez-vous.
Il reviendra aux uns et aux autres de juger la nécessité de persévérer ou non dans cette voie sans issue.

Mali : Pourparlers pour libérer quatre otages


http://www.lejdd.fr/16-04-09
jeudi 16 avril 2009

Une équipe de médiateurs négocie actuellement la libération de quatre touristes Européens enlevés en janvier dans le nord-est désertique du Mali, a-t-on appris mercredi auprès d’une source des services de sécurité maliens.

La filiale d’Al Qaïda au Maghreb (AQMI) affirme détenir deux Suisses, un Allemand et un Britannique, transférés du Mali au Niger voisin. "Cette équipe est en contact avec les ravisseurs et négocie actuellement les conditions de la libération des otages.

La principale revendication des ravisseurs porte sur la remise en liberté de plusieurs de leurs militants détenus", a précisé cette source sous le sceau de l’anonymat.

GITPA:Rapport annuel des Mondes Autochtones 2008


http://gitpa.org/AccueilFrame.htm
jeudi 16 avril 2009
Monde Autochone 2008


Le rapport annuel "Monde Autochtone" présente une revue des évènements marquants de l’année sur la situation des peuples autochtones et leurs droits. Une soixantaine de représentants autochtones, d’universitaires et de chercheurs non-autochtones ont participés à cette publication. Ce rapport est une source d’information essentielle et un outil de travail pour tous ceux qui souhaitent être informés sur l’état actuel de la situation des peuples autochtones dans le monde. Le "Monde autochtone" est la traduction des rapports annuels d’IWGIA en anglais (Indigenous World) et en espagnol (El Mundo Indigena).

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NORD CIRCUMPOLAIRE

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AMERIQUE DU NORD

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Mexique Guatemala Nicaragua Panama
AMERIQUE DU SUD

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ASIE de l’EST et du SUD EST

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ASIE DU SUD

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AFRIQUE du NORD et de l’OUEST

Maroc Algérie
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CORNE de l’AFRIQUE et AFRIQUE de l’EST

Ethiopie Kenya Ouganda Tanzanie
AFRIQUE CENTRALE

Ruanda Burundi République Démocratique du Congo (RDC) République du Congo (Congo Brazzaville) Gabon Cameroun République Centrafricaine (RCA)
AFRIQUE AUSTRALE

Angola Namibie Botswana Afrique du Sud
PACIFIQUE

Australie Papouasie occidentale

Coopération décentralisée : au Niger : L’amorce d’un partenariat véritable entre le nord et le sud


H. Adamou-Le Républicain Niger-16-04-09
jeudi 16 avril 2009

Les premières assises de la coopération décentralisée, tenues à Niamey les 1er, 2 et 3 avril 2009 au Palais des Congrès ont pris fin sur une note de satisfaction générale tant le travail abattu est énorme. Les participants à ces assises, dont le but est de dynamiser les acquis de la coopéra-tion décentralisée, ont passé en revue tous les aspects thémati-ques de la coopération décentra-lisée. C’est ainsi que les thèmes de l’eau, de l’éducation, de la santé ont été analysés et il ressort de ces analyses qu’en ma-tière de fourniture d’eau aux populations, la commune prend en charge la gestion tout en faisant recours à la société d’exploitation des eaux du Niger(SEEN) pour les aspects techniques. De même, les installations et la distribution doivent être faites en tenant compte des faibles revenus des communes.

Dans les domaines de la santé, les participants se sont in-terrogés sur l’aide à y apporter et le secteur à soutenir, la gestion ou les soins. Après réflexion, il a été décidé de soutenir tous les secteurs car on ne peut pas toucher l’un sans l’autre. Pour apporter un soutien à la coopé-ration hospitalière, ce sont les investigations au niveau des centres spécifiques qui déterminent le type d’appui. L’éducation a été l’un des points névralgiques au cours de cette rencontre tant la situation est catastrophique. Les infrastructures manquent, le niveau, tant des encadreurs que des encadrés, est très bas. Par contre, tous les acteurs reconnaissent la nécessité de l’école pour les citoyens. Ainsi, avec une dose de passion, un participant a déclaré que « l’éducation c’est votre avenir. Il faut réfléchir à sa structuration, sinon vous aurez d’énormes difficultés à construire votre avenir ». Comment expliquer en France, qu’il n’y a pas assez d’argent pour l’éducation mais qu’il y en a assez pour augmenter la retraite des députés, par exemple.

Le tourisme, la décentralisa-tion et les innovations technologiques ou encore les formes de coopérations décentralisées ont aussi été objet de l’attention des délégués aux premières assises de la coopération décentralisée. Il a été observé que le Niger regorge de potentialités touristiques énormes et ouvre des perspectives allant de la formation des acteurs à la mise en œuvre de stratégies pour mobiliser les touristes à travers le cadre, l’accueil et d’autres aspects non moins importants pour le touriste. Les participants aux assises ont reconnu l’apport des innovations technologiques, tels les panneaux solaires et l’exhaure de l’eau qui peuvent garantir aux populations un rendement optimal dans leurs acti-vités de tous les jours. « Les élus, pour leur part, doivent saisir les opportunités qui leur sont offertes pour le bien des populations qu’ils ont l’honneur de diriger », a indiqué le Ministre de l’Intérieur par intérim, M. Jida Hamadou, lors de son discours de clôture, avant de rappeler le « ferme engagement de l’Etat du Niger d’accompagner le processus de dé-centralisation engagé en 2004 ».

H. Adamou

L’Autorité de l’Union Africaine prend forme


AFP - 17/04/2009
vendredi 17 avril 2009

L’Autorité d’union appelée à remplacer la Commission de l’Union africaine a commencé à prendre forme malgré les divisions ayant marqué les réunions du Conseil exécutif de l’organisation panafricaine clôturées vendredi à Tripoli.

"Il y a eu un accord sur la formation de l’autorité, ses compétences et son programme", a déclaré le ministre libyen des affaires de l’UA, Ali Triki, à l’issue des travaux du Conseil qui regroupe les 53 ministres des Affaires étrangères de l’UA.

Selon le projet qui doit être soumis à l’approbation du sommet de l’UA en juillet prochain, la nouvelle autorité sera composée d’un président, d’un vice-président et de huit secrétariats, a précisé M. Triki à la presse.

Défense, Affaires étrangères et Commerce international comptent parmi ces secrétariats appelés à devenir ensuite ministères dans le but ultime de la création d’un gouvernement africain, a-t-il ajouté. Les discussions qui ont eu lieu à huis clos toute la nuit de jeudi à vendredi ont été marquées par des divisions notamment sur les compétences de la nouvelle autorité, le nombre de secrétariats ainsi que sur le rythme de la réforme, selon des participants.

Réinsertion des jeunes du Nord Mali : Moctar Ouane a rencontré les bailleurs


Akhimy Maiga- L’Indépendant, 17/04/2009
vendredi 17 avril 2009


La salle de conférence du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale a abritée le mardi 14 avril dernier la réunion d’information du Corps diplomatique sur la situation sécuritaire et les perspectives de développement des régions du Nord du Mali

Le chef des lieux Moctar Ouane, qui avait à ses cotés son homologue de l’administration territoriale et des collectivités locales Kafougouna Koné avait évoqué des sujets comme la situation sécuritaire dans le nord de notre pays et la vision du Gouvernement du Mali pour promouvoir la paix, la sécurité et le développement durables dans cette partie de notre territoire.

Il a rappelé que des projets et programmes de développement spécifiques, dont le Programme de développement de la région de Kidal ( PDRK) et le Programme d’appui au développement des régions du Nord (ADERE Nord), constituent les fondements d’une paix définitive et durable dans les régions du nord du Mali.

M. Ouane a aussi rappelé que le Gouvernement du Mali demeure convaincu que ces conditions permettent d’envisager la déclassification de la région de Kidal dans l’échelle des risques de sécurité établie par les Nations Unies.

le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies organisera, bientôt, une réévaluation de la situation sécuritaire dans la région de Kidal afin d’y permettre la relance des actions de développement.

Il a egalement informé ses invités du jour que le Gouvernement s’emploie activement, d’une part, à la mise en place rapide des unités spéciales après le cantonnement des éléments de l’Alliance, et, d’autre part, à la mise en œuvre diligente des actions directement financées sur ressources propres ou sur des programmes existants déjà financés par les partenaires techniques et financiers et visant le renforcement de la cohésion sociale, des capacités en gouvernance de la paix et de la sécurité, de sécurisation des personnes, des biens et des investissements dans les régions du Nord du Mali.

Il est aussi prévu la mise en œuvre ultérieure de programmes de développement de plus grande envergure. Participe de la même dynamique, la détermination du Gouvernement du Mali à utiliser les ressources actuelles du Fonds spécial d’investissement, de développement et de réinsertion socio-économique, soit 1, 135 milliard FCFA, pour financer le plan d’action pour la réinsertion socio-économique des jeunes démobilisés. A cet égard, il a informé ses invités que le groupe technique chargé du montage des dossiers de réinsertion est déjà à pied d’œuvre à Kidal. De même, il faut rappeler que l’Agence de développement du Nord, chargée de veiller à cette réinsertion a organisé, les 12 et 13 mars 2009, un atelier de validation du manuel de procédure de la mise en œuvre de la réinsertion.

S’agissant des infrastructures, il a souligné que la réalisation de dix projets jugés prioritaires par le Gouvernement, y compris les routes et les aéroports de Gao et Kidal, mérite qu’un ordre de priorité élevé y soit accordé par les partenaires techniques et financiers sollicités.

Le Forum de Kidal des 23 et 24 mars 2007 a, selon lui, ouvert des perspectives prometteuses pour le développement des régions du Nord avec l’adoption, à cette occasion, d’un Programme décennal de développement desdites régions assorti d’un plan d’actions prioritaires pour les périodes 2007-2011 et 2012-2016.

Il a aussi plaidé en faveur de la mise en place d’un mécanisme de consultation efficace avec les partenaires techniques et financiers en vue de réaliser le consensus voulu sur la mise en œuvre d’un Programme considéré comme un puissant facteur de développement des régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Face à cela il y a lieu de redoubler d’efforts en vue de l’approfondissement du processus de décentralisation dans lesdites régions à travers, le renforcement des capacités des acteurs, la mise en œuvre des processus de transfert de compétences et de ressources de l’Etat aux collectivités locales. C’est cela qui apporte une réponse durable aux actions communautaires porteuses de développement fondées sur une approche participative et visant le renforcement de la cohésion sociale, la lutte contre la pauvreté, c’est-à-dire le développement humain, l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation et eau) ainsi que le développement des infrastructures, a- t- il précisé. Pour concrétiser ceux- ci, le ministre Ouane a rappelé ceci « Nous devons agir, et agir vite ».

Akhimy Maiga

L’Afrique sub-saharienne vouée à subir de nouveau de longues sécheresses


AFP-16/04/2009
vendredi 17 avril 2009

WASHINGTON
- L’Afrique sub-saharienne occidentale est vouée à subir à nouveau de longues sécheresses comme celle qui a frappé le Sahel au XXe siècle, prédit une étude publiée jeudi selon laquelle ce phénomène s’est produit tous les 30 à 60 ans depuis 3.000 ans dans cette région.

Pour la première fois, une équipe de climatologues américains a reconstitué quasi-annuellement l’évolution du climat en Afrique de l’ouest depuis 30 siècles en analysant notamment les dépôts de sédiments dans le lac Bosumtwi au Ghana.

"Le plus déconcertant dans l’histoire du climat de l’Afrique de l’ouest depuis 3.000 ans c’est que la plus récente sécheresse ayant frappé ce continent a été relativement mineure par rapport aux cycles historiques de sécheresses", relève Timothy Shanahan, professeur de géo-sciences à l’Université du Texas (sud), un des principaux auteurs de cette étude parue dans la revue américaine Science datée du 17 avril.

La sécheresse au Sahel a commencé à la fin des années 60 et a duré plusieurs décennies, faisant au moins 100.000 morts et déplaçant un nombre encore plus grand de personnes.

"Ce qui est frappant c’est que les sécheresses durent aussi longtemps en Afrique -entre 30 et 60 ans- et que certaines se sont même prolongées plusieurs siècles", relève ce scientifique.

La plus récente sécheresse en date de cette ampleur s’est produite de 1.400 à 1.750, précise-t-il.

L’histoire climatique des 3.000 dernières années indique que l’Afrique "doit se préparer à de futures sécheresses pouvant durer beaucoup plus longtemps —que celle au Sahel—", a par ailleurs dit Jonathan Overpeck, professeur de géoscience à l’Université du Tucson (Arizona, sud-ouest), un des co-auteurs de ces travaux, lors d’une conférence de presse téléphonique.

"Cela veut aussi dire s’adapter à des changements découlant du réchauffement climatique provoqué par des activités humaines et qui peuvent rendre des régions d’Afrique de l’ouest encore plus vulnérables à la sécheresse", a-t-il ajouté.

Ce chercheur a également expliqué que l’une des principales hypothèses retenues pour expliquer ces cycles de sécheresse en Afrique de l’ouest est une variation cyclique des températures dans le nord de l’océan l’Atlantique appelée "Oscillation atlantique multi-décennale".

Selon cette hypothèse, les températures dans l’Atlantique montent et baissent naturellement durant des cycles d’environ 60 ans.

Plusieurs modèles informatiques et les cercles de croissance des arbres dans les régions autour de l’Atlantique nord confortent cette hypothèse tout comme le cycles des sécheresses en Afrique occidentale depuis 3.000 ans, estiment les auteurs de cette recherche.

Anne Lauvergeon augmentée de 33 %


Les Echos-17-04-09 -
vendredi 17 avril 2009

Le débat sur les rémunérations risque de rebondir avec la publication des rapports annuels d’Areva et de Renault. Au sein du géant nucléaire, les dirigeants ont été nettement augmentés l’an dernier, malgré la baisse des profits : + 33 % pour Anne Lauvergeon, présidente du directoire (à 919.000 euros au total) et + 32 % pour le numéro deux, Gérald Arbola (à 700.000 euros). Dans les deux cas, la part fixe a été augmentée de 10 % à 12 %, et la part variable a doublé, ou presque. Celle-ci dépend pourtant, pour 40 %, des profits d’Areva, qui ont fortement reculé l’an dernier (- 45 % pour le résultat opérationnel). Le reste est lié au chiffre d’affaires (en hausse) et à des « objectifs stratégiques et qualitatifs » non précisés. Décret attendu.

De son côté, Louis Schweitzer, qui quittera la présidence du conseil d’administration de Renault le 6 mai, touche depuis janvier 2007 une retraite annuelle de 830.000 euros (au titre de ses anciennes fonctions de PDG), qui se cumule avec une rémunération de 233.000 euros. En raison de la crise, Renault a obtenu de l’Etat un prêt de 3 milliards d’euros et une autorisation de prêt de 1 milliard d’euros pour sa filiale RCI Banque.

Dans le décret que le gouvernement doit publier incessamment, il devrait être prévu qu’aucun nouveau plan de retraite chapeau ne puisse être ouvert d’ici à fin 2010 dans les entreprises aidées par l’Etat. Mais la mesure ne devrait pas être rétroactive.

Les Echos