samedi 21 mars 2009

Communiqué de ralliement



Par F.P.N. le 20 mars 2009, 10:06 - Communiqués du FPN -

Convaincu que le dialogue et la reconciliation nationale constituent aujourd'hui la voie salutaire pour notre pays et nos populations martyrisées par deux années de conflit, je decide ce jour 20 Mars 2009 de rallier le front patriotique Nigerien afin de porter ma contribution à la construction d'une paix durable au Niger.
Fait à Djamena le 20 Mars 2009
Le commandant Kindo ZADA

Le Colonel Soumana DJIBO Chef du renseignement Militaire mis aux arrets.


Le chef d Etat Major de l'armée nigérienne, le général Moumouni Boureïma complice de l'assassinat du président nigérien Maïnassara Baré et de centaines d'exactions
à l'encontre de civils touaregs du Nord Niger, continue à sa guise à créer des clans au sein de l'armée. Des sources proches des Fan affirment que suite à des divergences d'opinion, le général a mis aux arrêts sans autre forme de procès le Colonel Soumana Djibo chef du renseignement militaire. L'homme fort de Yellou continuera-t-il à gérer l'armée comme sa propre milice ? Ou laissera-t-il la justice jouer son rôle ? Selon certains témoignages proche de l'Etat Major, le général et bon nombre d'officiers supérieurs seraient impliqués dans les Naco-trafiques et seraient en relation avec certains milieux islamistes de la sous région.

Média citoyen

Forum Mondial de l’eau : L’Afrique au cœur des débats


Patrick Cros developpementdurablelejournal.com 20-03-09

samedi 21 mars 2009

L’Afrique a été au cœur des discussions du Forum mondial de l’eau mercredi et jeudi, à Istanbul. La sécheresse frappe de nombreux pays du continent, en particulier dans la Corne africaine (Afrique de l’Est). La Libye en a profité pour dévoiler un gigantesque projet qui serait en voie d’achèvement : 4 000 km de canalisations qui permettront d’acheminer l’eau enfouie dans le Sahara jusqu’à la côte Nord du pays, densément peuplée.

Alors que le continent africain souffre cruellement de manque d’eau dans certaines de ses régions, La Libye a présenté cette semaine au Forum Mondial de l’eau, à Istanbul, les détails d’un gigantesque projet pour récupérer l’eau enfouie dans les profondeurs du Sahara. Baptisé « Great Man-Made River Project » ou GMR, ce projet a également été qualifié de … « huitième merveille du monde » par Mouammar Kadafi. Lancée officiellement en 1984, déjà réalisée aux deux tiers, la construction de 4 000 km de canalisations de 4 mètres de diamètre permettrait d’alimenter en eau les 5,7 millions d’habitants qui vivent dans la côte nord du pays (qui abritent 90% de la population et la capitale Tripoli). L’eau douce serait extraite à 500 mètres de profondeur par 1300 puits. Coût de ce plus grand projet d’irrigation au monde : plus de 33 milliards de dollars, incluant l’investissement initial et les coûts d’entretien sur 50 ans. Pour Fawzi al Sharief Saeid, responsable libyen de la gestion des eaux souterraines, « les études ont montré que le projet était plus économique que les autres alternatives » telles que la construction d’usines de dessalement ou l’importation d’eau depuis l’Europe. Selon les études libyennes, 4 860 années de réserves en eau souterraine seraient disponibles pour la Libye mais aussi pour les trois autres pays potentiellement concernés : le Soudan, le Tchad et l’Egypte.

La fin d’une réserve d’eau préservée ?

Gardé secret depuis des années, le projet libyen est rendu public pour la première fois. S’il a été salué par des membres de l’Unesco pour la transparence de sa présentation, il a également soulevé la perplexité chez nombres d’experts qui s’inquiètent des conséquences environnementales et économiques d’une opération d’une telle ampleur. Certains, comme Mark Smith, spécialiste de l’eau à l’IUCN (International Union for Conservation of Nature) redoutent l’exploitation intensive d’une eau « fossile » emmagasinée depuis des millénaires et qui ne pourra jamais être remplacée dans un Sahara aux très maigres précipitations. D’autres estiment l’investissement disproportionné, redoutent les réactions des voisins de la Libye et craignent une surenchère dans le pompage de cette eau du désert jusqu’à présent préservée.

20 mars 2009, Patrick Cros

Des centaines de millions de dollars gaspillés par les ONG en Afrique

Africatime / 7sur7 20/03/2009
samedi 21 mars 2009

Des centaines de millions de dollars ont été gaspillés dans des projets destinés à faciliter l’approvisionnement en eau de zones rurales en Afrique, en raison d’un manque de suivi, a accusé vendredi un centre de recherche britannique spécialisé dans le développement.

Des dizaines de milliers de puits en Afrique ne sont plus entretenus, délaissés par les gouvernements ou ONG qui les ont creusés, déplore dans un rapport l’Institut international pour l’Environnement et le Développement (IIED), basé à Londres.

"Dans l’Afrique rurale, quelque 50.000 points d’approvisionnement ont mal été utilisés, ce qui représente un gaspillage de 215 à 360 millions de dollars", a commenté Jamie Skinner, l’auteur du rapport.

"Cela paraît simple et évident, mais il faut le dire : il est inutile de creuser des puits s’il n’y a aucun système pour les entretenir", a-t-il expliqué.

"A chaque fois qu’un puits ne donne plus d’eau saine, les gens sont obligés de boire l’eau sale des rivières ou des mares, ce qui les expose à des maladies liées à l’eau", a-t-il ajouté.

A titre d’exemple, l’IIED indique que sur les 52 puits et systèmes d’approvisionnement en eau construits depuis les années 1980 par l’ONG Caritas dans la région de Kaolack, au Sénégal, seuls 33 fonctionnent encore aujourd’hui.

La Global Water Initiative, un projet lancé en commun par plusieurs ONG, a montré qu’au nord du Ghana, 58% des points d’eau artificiels ont besoin d’être réhabilités, note l’IIED. Dans l’ouest du Niger, sur 43 puits, 13 sont abandonnés, 18 ne fonctionnent pas plus de trois jours par an, et 12 pas plus d’une dizaine de jours par an.

L’IIED appelle les gouvernements et ONG à comprendre que financer les infrastructures n’est qu’une partie du problème. L’institut rappelle qu’il est aussi important d’investir dans des projets gérés par les communautés locales, avec une technologie appropriée, et de fournir le savoir-faire qui permet de faire perdurer ces initiatives. (belga) 20/03/09

Répond
samedi 21 mars 2009

Des centaines de millions de dollars ont été gaspillés dans des projets destinés à faciliter l’approvisionnement en eau de zones rurales en Afrique, en raison d’un manque de suivi, a accusé vendredi un centre de recherche britannique spécialisé dans le développement.

Des dizaines de milliers de puits en Afrique ne sont plus entretenus, délaissés par les gouvernements ou ONG qui les ont creusés, déplore dans un rapport l’Institut international pour l’Environnement et le Développement (IIED), basé à Londres.

"Dans l’Afrique rurale, quelque 50.000 points d’approvisionnement ont mal été utilisés, ce qui représente un gaspillage de 215 à 360 millions de dollars", a commenté Jamie Skinner, l’auteur du rapport.

"Cela paraît simple et évident, mais il faut le dire : il est inutile de creuser des puits s’il n’y a aucun système pour les entretenir", a-t-il expliqué.

"A chaque fois qu’un puits ne donne plus d’eau saine, les gens sont obligés de boire l’eau sale des rivières ou des mares, ce qui les expose à des maladies liées à l’eau", a-t-il ajouté.

A titre d’exemple, l’IIED indique que sur les 52 puits et systèmes d’approvisionnement en eau construits depuis les années 1980 par l’ONG Caritas dans la région de Kaolack, au Sénégal, seuls 33 fonctionnent encore aujourd’hui.

La Global Water Initiative, un projet lancé en commun par plusieurs ONG, a montré qu’au nord du Ghana, 58% des points d’eau artificiels ont besoin d’être réhabilités, note l’IIED. Dans l’ouest du Niger, sur 43 puits, 13 sont abandonnés, 18 ne fonctionnent pas plus de trois jours par an, et 12 pas plus d’une dizaine de jours par an.

L’IIED appelle les gouvernements et ONG à comprendre que financer les infrastructures n’est qu’une partie du problème. L’institut rappelle qu’il est aussi important d’investir dans des projets gérés par les communautés locales, avec une technologie appropriée, et de fournir le savoir-faire qui permet de faire perdurer ces initiatives. (belga) 20/03/09

Mali : libération du chauffeur de deux diplomates canadiens enlevés (ministère)


Tribune de Genève / AFP 21-03-09

samedi 21 mars 2009

BAMAKO, 21 mars 2009 | Le chauffeur nigérien de deux diplomates canadiens, dont l’enlèvement en décembre au Niger a été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a été libéré au Mali voisin, a-t-on appris samedi à Bamako auprès du ministère malien de la Défense.

AFP | 21.03.2009 |

vendredi 20 mars 2009

Ouverture de la première édition du festival de la concorde et de la cohésion sociale (FECCOS): Cadre rêvé pour nos éleveurs de se retrouver ..

Ouverture de la première édition du festival de la concorde et de la cohésion sociale (FECCOS): Cadre rêvé pour nos éleveurs de se retrouver pour vivre dans l'allégresse leur culture propre

Ecrit par M. S. Abandé Moctar (Sahel Quotidien du 18 Mars 2009),

Moustapha Kadi Le ministre de la Culture, des Arts et Loisirs, chargé de la Promotion de l'Entreprenariat Artistique, M. Oumaou Hadary, a présidé, le 12 mars dernier à Illéla (Tahoua), la cérémonie d'ouverture de la première édition du Festival de la concorde et de la cohésion sociale (FECCOS). Ce festival a pris fin le 14 mars 2009. Dans son allocution, M. Oumaou Hadary a tout d'abord rendu un hommage au promoteur de ce festival, qui n'est autre que M. Moustapha Kadi. Selon le ministre de la Culture, des Arts et Loisirs, chargé de la Promotion de l'Entreprenariat Artistique, son engagement pour la défense de la culture nigérienne, sous toutes ses formes, n'est plus à démontrer. ''Cette heureuse initiative qu'il a prise d'organiser à Illéla une manifestation de grande envergure centrée sur le Sharo cadre parfaitement avec les objectifs prioritaires de la Politique Culturelle Nationale voulue par les plus hautes autorités nigériennes, au premier rang desquelles SEM. Mamadou Tandja, Président de la République, Chef de l'Etat, et SEM. Seïni Oumarou, Premier ministre, Chef du gouvernement'', a-t-il dit.

Le Sharo, a-t-il précisé, pratique ancestrale connue dans de nombreuses communautés peulhes de notre pays, est aussi un événement social, culturel et festif important, fruit d'une histoire multiséculaire. A ce titre, il incombe aux différents acteurs (pouvoirs publics comme promoteurs privés ou autres personnes de bonne volonté) d'œuvrer à sa promotion et à sa pérennisation à travers les âges. ''Je puis vous assurer que mon département ministériel ne ménagera aucun effort pour soutenir toute initiative allant dans ce sens, d'autant plus que notre vœu ardent est de faire de la culture nigérienne un facteur de brassage supplémentaire et une base solide du développement socio-économique de notre pays'', a dit M. Oumaou Hadary.

Il a en outre affirmé que l'État n'a aucun intérêt à prétendre avoir le monopole de l'action culturelle, et qu'il ne peut du reste se poser en dépositaire exclusif. Toutes les énergies doivent donc être plus que jamais mobilisées au service de notre secteur culturel qui en a tant besoin. Pour le gouverneur de la Région de Tahoua, M. Mahamadou Zéty Maïga, la présente manifestation appelée festival de la concorde et de la cohésion sociale (FECCOS) est l'occasion rêvée pour tous nos éleveurs de se retrouver pour vivre dans l'allégresse et la joie leur culture propre. Selon lui, cet événement a une signification profonde. Il constitue le ciment de l'unité nationale entre les communautés de la zone agro-pastorale qui cohabitent depuis des décennies dans un espace naturel subissant, chaque jour qui passe, des pressions de tous ordres.

''Il est ensuite l'expression d'une volonté manifeste du gouvernement de la 5ème République, sous la conduite éclairée de SEM. Mamadou Tandja, Président de la République, Chef de l'Etat, de valoriser et pérenniser nos richesses culturelles ancestrales et à être toujours proche des populations pour mieux cerner leurs problèmes et leur apporter des solutions appropriées. Il est enfin l'occasion de mener des campagnes de sensibilisation sur la Paix, la gestion rationnelle de l'Environnement, le déparasitage et la vaccination des animaux, la lutte contre les IST-VIH-SIDA, la scolarisation de la jeune fille, la décentralisation et bien d'autres thèmes pertinents'', a-t-il souligné.

Saisissant cette occasion, le préfet d'Illéla, M. Ali Djadié, a voulu transmettre la gratitude des populations de sa localité à l'endroit du Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Tandja, qui, à travers son Programme spécial, a contribué à rehausser les conditions de bien-être de ces populations. Le président du Conseil municipal d'Illéla, M. Oumarou Cheffou, a souligné qu'outre le brassage des cultures, le FECCOS ouvrira à ces populations des possibilités d'affaires et d'investissements, avec l'arrivée des personnalités et des festivaliers dans la localité. C'est pourquoi il a demandé à tous de saisir cette chance offerte pour faire des affaires.

Pour sa part, le promoteur du FECCOS, M. Moustapha Kadi retiendra que la matérialisation de cet évènement est en elle-même un grand succès. ''Ce sport traditionnel qui relève du pouvoir mystique, du culte de l'esthétique et de la bravoure, mais qui malheureusement a été jusqu'ici abandonné à son sort, alors même que d'autres jeux traditionnels sont à leur énième édition, et sont déjà à leur stade de modernisation, de popularisation, de nationalisation et même d'internationalisation. Nous sommes convaincus que nous n'avons pas le droit de laisser dépérir le moindre pan de la culture nigérienne car pour nous, la culture en général, constitue la colonne vertébrale de toute nation'', a-t-il indiqué.

Mali : au moins 2 suspects arrêtés après l’enlèvement de 4 Européens

AFP 20-03-09
Mali


vendredi 20 mars 2009

BAMAKO (AFP) — Au moins "deux suspects" ont été arrêtés dans le nord du Mali, deux mois après l’enlèvement de quatre touristes européens au Niger qui avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a-t-on appris vendredi de source sécuritaire.

Les quatre touristes européens - un couple de ressortissants suisses, une Allemande septuagénaire et un Britannique - avaient été enlevés le 22 janvier, dans la zone frontalière entre le Mali et le Niger.

"A ce jour, vendredi, nous avons arrêté dans le nord du Mali au moins deux suspects dans l’enlèvement des quatre touristes européens. Deux suspects ont été transférés à Bamako", a déclaré à l’AFP une source sécuritaire malienne, sans préciser leur nationalité ni les conditions de leur arrestation.

De son côté, une source indépendante dans le nord du Mali a fait état de quatre arrestations.

"Au total, il y a eu quatre suspects arrêtés. Certains ont été conduits à Bamako, d’autres sont encore en détention dans le nord", a affirmé cette source à l’AFP.

Les touristes avaient été enlevés alors qu’ils rentraient du festival de la culture nomade d’Andéramboukane (Mali) et voyageaient à bord de plusieurs véhicules, en convoi, à destination de Niamey.

Il y a un mois, la branche nord-africaine d’Al-Qaïda avait revendiqué leur enlèvement mais aussi celui de deux diplomates canadiens disparus en décembre au Niger, dans un enregistrement sonore diffusé par la chaîne satellitaire Al-Jazira.

Niger/E.O.T/"petites nouvelles" de Sikerat


Jeudi 19 mars 2009

Pour changer un peu de la situation de "crise" au nord-niger , je vous mets en ligne le dernier courrier du directeur de l'école de Sikerat ainsi qu'un petit dessin, le tout scanné par notre ami Baye.
Une série de dessins est à Agadez, mais scanner coûte cher et par courrier cela va être très long.
Pour info, le dernier courrier que j'ai envoyé à Agadez a mis 45 jours avant d'arriver à destination.
D'ici le mois de juin (2009 !) je compte vous faire passer les autres dessins des enfants de l'école...
Le Président de E.O.T

PROJET DE CHEMIN DE FER:Les decideurs politiques interpellés


Ecrit par Ibrahim Amadou (Roue de l’Histoire n° 448 du 18 Mars 2009),

C’est le samedi 14 mars dernier qu’ont pris fin les travaux de la première réunion des experts nigériens et béninois sur la réhabilitation et construction du chemin de fer Cotonou – Parakou – Dosso. Durant ces cinq jours de réflexion, ces experts, réunis dans la salle de réunion du projet AFRICA RAIL à l’Immeuble SONARA II, ont passé en revue toutes les possibilités de concrétisation de cet important chantier. Le handicap majeur qui plombe ce projet est d’ordre purement technique et financier. Pour la bonne marche du projet, les pays partie sont convenus de mettre la structure chargée de piloter les recherches sur le plan environnemental, économique et technique afin d’aboutir à un résultat probant. Le fonctionnement régulier de cette structure suppose un minimum, celui de voir les Etats procéder régulièrement au versement de leurs cotisations annuelles. Il est déplorable aujourd’hui de constater que le projet de construction du chemin de fer n’a fondamentalement pas progressé.

Et pour cause ! Certains pays n’honorent pas ou peu leur engagement du point de vue du versement des cotisations. Ces dernières sont de 45 millions par Etat. Les experts ont tenu à le rappeler dans une recommandation issue des travaux du 09 au 14 mars dernier. En effet, il est fondamental de multiplier les sessions mais, la difficulté réside dans le manque de moyens. Le projet AFRICA RAIL, selon les experts, doit disposer des ressources financières adéquates pour la poursuite de ses travaux et en appellent aux Etats pour qu’ils s’acquittent de leurs arriérés de cotisation.

Quelles que soient les études de faisabilités qui seront faites si les moyens font défaut, rien de concret ne peut être fait. Ces arriérés concernent aussi bien le Niger et les autres pays. La matérialisation de ce chantier de chemin de fer est aujourd’hui plus qu’une nécessité. Car, il n’est un secret pour personne que les difficultés liées au transport sont les vecteurs principaux de notre sous développement. A cela, s’ajoute l’état de dégradation continue des voies terrestres. Cet état de fait ramène fondamentalement le problème de cette construction de chemin de fer.

Le projet en effet date de la période coloniale et reste toujours en souffrance. L’unanimité autour de ces difficultés de transport ne soufre d’aucun doute. Notre pays, grâce à la volonté politique des autorités au plus haut sommet, s’est depuis un certain temps lancé dans le processus du développement accéléré de notre économie nationale avec la construction du second pont sur le fleuve Niger, la réalisation du vieux chantier du barrage de Kandadji, la construction prochaine d’une raffinerie de pétrole. Il ne doit cependant pas négliger cette variante aussi importante qu’est la finalisation du prolongement du chemin de fer du Bénin et du Niger.

Les experts sont toujours à pied d’oeuvre pour voir enfin la concrétisation de ce projet. Les décideurs politiques au plus haut niveau sont aussi conscients de ce problème. C’est d’ailleurs pourquoi, les chefs d’Etat du Bénin ont décidé solennellement en 2009 de réaliser le prolongement du chemin de fer de Parakou à Dosso et la réhabilitation du tronçon déjà existant entre Cotonou et Parakou. Les dés sont donc jetés, les choses pour ainsi dire commencent à prendre forme. Rien n’empêchera aux populations de croire à cette volonté politique. Les actes doivent nécessairement être accompagnés des actions concrètes. Au-delà des discours sur la question, une prise de conscience à tous les niveaux s’impose.

Les ministres des transports des pays concernés par la question du chemin de fer doivent conjuguer leurs efforts en vue de mettre définitivement à la disposition de la structure, qu’ils ont euxmêmes mise en place, les moyens conséquents en vue de l’aboutissement de ce projet, espèrent les experts. Pour cette remise effective de ce projet sur les rails, une étude de faisabilité technico-économique sur l’impact environnemental s’impose et doit prendre en compte tous les aspects fondamentaux à travers un avant projet sommaire (APS) et un avant projet détaillé (APD).

Cette étude prendra en compte le cadre institutionnel, la rentabilité financière et le montage financier du projet et surtout les besoins en personnels de toutes catégories et par voie de conséquence, les modalités de la formation, du recrutement et bien sûr le coup estimatif de cette opération. L’APD quant à lui doit mettre en relief les études détaillées et techniques et surtout ficeler le dossier d’appel d’offre des travaux de construction de ce tronçon Parakou – Dosso et la réhabilitation de celui déjà existant qui relie Cotonou à Parakou. Tout ceci ne peut être possible que si les moyens y afférents sont débloqués par le Niger et le Bénin.

Niger : accord dans le domaine de l’uranium avec la Corée du sud

romandienews / AFP 19-03-09
vendredi 20 mars 2009

NIAMEY - Le président de Korea Resources Corporation (KORES), Kim Shin-jong, a affirmé jeudi avoir signé un "Accord d’intention" avec le Niger pour la livraison de 400 tonnes d’uranium par an à la Corée du Sud.

"Nous avons signé avec le ministre nigérien des Mines un Accord d’intention et à partir de 2010 le Niger va nous approvisionner en uranium pour plus de 400 tonnes par an", a indiqué Kim Shin-jong à la télévision d’Etat à l’issue d’un entretien avec le président nigérien.

Les montants chiffrés de la future transaction n’ont pas été révélés.

"Nous sommes venus au Niger à cause de la bonne qualité de son uranium. Nous nous sommes promis de devenir des partenaires de confiance qui tiennent parole", a-t-il souligné.

KORES est une société publique sud-coréenne qui investi beaucoup dans l’uranium et dans les mines de cuivre en Afrique et l’Amérique du Sud.

Le Niger est troisième producteur mondial. La compagnie française Areva exploite depuis quarante ans deux gisements au Niger, l’un à ciel ouvert à Arlit et l’autre souterrain à Akokan, près d’Arlit, qui ont produit en 2006 près de 2.260 tonnes d’uranium.

De récents accords avec Areva permet au Niger de disposer d’une certaine quantité d’uranium qu’il pourra vendre directement sur le marché international.

En 2007, il a déjà vendu 300 tonnes d’uranium à l’américain Exelon pour quelque 20 milliards de francs CFA (41,71 millions de dollars).

En janvier dernier, Areva a décroché un permis pour exploiter à l’horizon 2012, le gisement d’Imouraren (nord) qui permettra au Niger de doubler sa production actuelle.

La paix par le développement du Nord-Mali : 10 000 réinsertions en vue à Gao, Kidal et Tombouctou


A Keita Aurore, 19/03/2009
jeudi 19 mars 2009

Cette nouvelle vague de réinsertions juvéniles est un maillon très important de la longue chaîne de réponses appropriées aux équations et besoins de développement du septentrion. Longtemps bloquée et rendue impossible avec l’instabilité des zones bénéficiaires, la mesure polarise les attentions depuis que le retour des combattants y a sonné le tocsin d’une atmosphère conviviale. Les modalités de son application viennent d’être passées au peigne fin des acteurs intéressés, la semaine dernière, à la faveur d’une dynamique participative insufflée par l’Agence de Développement du Nord-Mali, l’instrument de mise en œuvre du Programme de réinsertion socio-économique des jeunes.

C’est dans la foulée de l’Accord passé entre elles et l’Alliance du 23 Mai, en Juillet 2006 à Alger, que les autorités maliennes ont perçu la nécessité de faire face à la récurrente rébellion armée par un clin d’œil significatif à une jeunesse socialement fragilisée et fortement exposée aux tentations violentes. Il a été ainsi décidé de la prendre en compte dans les programmes de l’ADN, structure en charge des initiatives de développement du septentrion, depuis sa création en 2005. Cette recommandation de la 2ème session du Conseil d’Administration de l’Agence a été plus tard confortée par la mise en place, par décret présidentielle en date du 31 Janvier 2007, d’un Fonds d’Investissement de Développement et de Réinsertion Socio-économique.

Des ruptures ambitieuses

Quant au ‘Programme de Réinsertion Socio-économique des Jeunes du Nord-Mali’, elle devait d’abord reposer sur un cheminement et une approche assez viable pour capitaliser les acquis et contourner les embûches et écueils d’initiatives similaires tels que le PAREM, CARE/Nord, entre autres.

Conçu dans le moule d’experts et consultants à toutes épreuves, le nouveau dispositif ne se singularise pas que par un penchant affiché pour la neutralité dans la démarche d’identification des priorités et le choix des stratégies de sa mise en œuvre. Outre le souci d’équidistance dans son élaboration, il se distingue des expériences antérieures par cette autre marque distinctive qu’est l’importance des moyens et des cibles prises en compte dans les chantiers de l’ADN. Ainsi, pour combler le retard de développement du septentrion malien, le nouveau Programme ambitionne de procéder à la réinsertion socio-économique de pas moins de dix-mille jeunes dans les régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Soumis à l’appréciation des représentants des trois (3) régions concernées, à la faveur d’un atelier de validation organisé par l’Agence, les documents y afférents mentionnent une répartition des bénéficiaires pour 40% de Kidal et 30% de chacune des régions de Tombouctou et Gao. La stratégie de leur réinsertion consiste à sélectionner et retenir des postulants éligibles à un appui financier pour des projets de domaines variés comme l’agriculture, l’élevage, la pêche et la pisciculture, l’artisanat, etc., soit la commercialisation de produits issus desdits secteurs.

En tout état de cause, le Programme de réinsertion socio-économique est estimé à 25 milliards F CFA mobilisable tout au long de cinq prochaines années retenues pour son exécution par l’Agence de Développement du Nord-Mali.

Parmi les traits distinctifs du nouveau dispositif de réinsertion, il convient de retenir la rupture avec les pratiques ayant jadis privilégié la subvention des individus éligibles à la réinsertion socio-économique. Ainsi, dans un souci de responsabilisation des bénéficiaires, les représentants des trois régions concernées ont quasi unanimement retenu l’approche qui consistera à procéder par des prêts remboursables à cour et moyen termes, sans préjudice d’éligibilité des bénéficiaires à d’autres formes d’accompagnement, tels que l’appui-conseil, la formation en gestion d’entreprises, etc.

Transparence et rigueur

Ces maître-mots semblent être le crédo du nouveau Programme conçu et élaboré avec des critères très rigoureux, quant à l’éligibilité à la réinsertion socio-économique. La principale condition ou atout d’admission au financement réside dans la viabilité des projets émanant de jeunes promoteurs, leur contribution à la création d’emplois et de revenus ainsi que l’opportunité de stabilisation individuelle et collective des initiateurs dans leurs milieux respectifs. Ce n’est pas tout. Une nette option pour la transparence a aussi conduit les concepteurs à privilégier un mécanisme de sélection à moult niveaux. Ainsi la procédure passe d’abord par une première étape d’identification et de recensement des bénéficiaires par une commission communale qui siégera pendant une trentaine de jours pour ce faire, avant d’acheminer les dossiers retenus à un échelon supérieur. Il s’agit de la commission locale de suivi où ils feront l’objet d’un examen et un traitement tous aussi transparent, sous le regard vigilant du préfet dans chacun des cercles des trois régions bénéficiaires du Programme de réinsertion socio-économique. Suivra ensuite une étape régionale où les projets passeront par les observations et l’avis d’une commission de suivi pilotée par le Gouverneur, avant l’intervention du quatrième niveau qu’est la Sous-direction de l’ADN présente dans chaque région. Assortis de bordereaux d’envoi, les dossiers des différents postulants parviendront à l’ultime instance décisionnelle. Il s’agit de la Direction générale de l’ADN où leur éligibilité devra passer par la touche rigoureuse et impartiale de services techniques et d’intermédiaires assez avertis pour les évaluer selon les critères d’évaluation suivants : fiabilité des projets, leur validité socio-économique et leur performance financière, la priorité régionale, la disponibilité du coût, entre autres.

En plus donc des vertus d’une approche originale de réinsertion, les balises de transparence et de rigueur constituent autant d’atouts à travers lesquels le nouveau Programme s’imposera, à coup sûr, comme une pierre substantielle du grand chantier de développement ouvert par l’ADN

A KEITA

Visite de Kadhafi au Niger : Les surprises…. de Kadhafi

Tamtam Info / Laoual Sallaou Ismaël Roue de l’Histoire n° 448 du 18-03-09
vendredi 20 mars 2009

Le Guide de la Révolution libyenne Mouammar El Kadhafi en provenance de la Mauritanie, où il a semé le désordre en apportant un soutien ferme à la junte militaire putschiste, qui devait en principe faire une escale technique le jeudi dernier à Niamey, vient de passer 4 jours dans notre pays. Imposant l’improvisation à ses hôtes, sa visite a été encore marquée par des frasques, des errements dont le point le plus culminant fut atteint à l’occasion du banquet qui lui a été offert par le Président de la République Mamadou Tandja. De surprise en surprise, cette visite de Kadhafi de mars 2009 au Niger qui a bien commencé a fini par donner un arrière goût amer face à ce qui fut considéré comme une ingérence loin de refléter les idéaux de l’Union africaine dont il a pourtant la charge de défendre..

Les autorités nigériennes, elles-mêmes n’avaient vraisemblablement pas le calendrier de visite du Guide de la Révolution d’El Fateh, récemment investi de la lourde responsabilité de présider aux destinées de l’Union Africaine. Au départ, les sources officielles annonçaient juste une simple escale technique à l’aéroport de Niamey qui se transforma vite en visite privée puis en une longue visite d’amitié et de travail. Du jeudi 12 au dimanche 15 mars 2009, le président de l’Union Africaine, ‘’Roi des Rois’’, titre qu’il affectionne, va chercher à imprimer ses marques, à imposer son rythme, se livrant à des fantaisies dont lui seul a le secret, surtout quand il se trouve à l’extérieur de son pays.

Promenades dans certains quartiers de la ville de Niamey, partie de chasse, banquet, il a eu droit à tout cela dans une improvisation totale qui a mis à mal les autorités nigériennes, qui manifestement avaient eu du mal à gérer un hôte devenu encombrant. Certes le Guide la Révolution libyenne avait une grosse surprise à laquelle ne s’attendait de sitôt le commun des nigériens. En effet, à son arrivée à Niamey le jeudi 12 mars 2009, il amenait en personne les 6 des 7 otages détenus par les combattants du MNJ depuis les événements dramatiques de Tizerzeit.

Une grande surprise qui lui a valu les félicitations du Président Tandja en tant que grand médiateur de la CEN/SAD et la reconnaissance du peuple nigérien tout entier pour le dévouement avec lequel, il a obtenu la libération des otages. Hommage aussi pour tous les efforts qu’il a fournis depuis le déclenchement de l’insécurité qui prévaut au nord de notre pays. L’accueil chaleureux et cordial qu’il a reçu de la part des autorités nigériennes au plus haut sommet va certainement peser dans le prolongement de l’escale tech- nique du Guide de la Révolution qui se transforma subitement en une visite à caractère privé dans un premier temps.

Le Président de l’Union Africaine mettra à profit son séjour pour se livrer à des promenades, dans divers quartiers de la ville de Niamey, mettant dans une situation inconfortable les gardes qui étaient chargés de veiller sur sa sécurité. Au contact du monde réel, loin de sa tour d’Ivoire et de la paranoïa qui l’anime en permanence dans son pays et qui le fait vivre de tente en tente, Kadhafi a cohabité avec la misère des quartiers populeux de Niamey. Une occasion que ne s’est pas offert le Président Tandja depuis qu’il est perché dans son palais.

L’autre surprise du Guide de la Révolution libyenne, il l’a réservé pour le banquet qui lui a été offert par le Président Tandja le samedi 14 mars 2009. Arborant sa robe de Président de l’Union Africaine, il sollicitera répondre aux félicitations renouvelées du Président de la République et du peuple nigérien pour les efforts que la Libye et son Guide ont déployés dans la question de l’insécurité qui frappe le Nord du Niger. Le Colonel Kadhafi va appeler une fois de plus les combattants touaregs à déposer les armes avant de décrire la situation du Sahara qui est devenu un espace où circulent des armes, de la drogue et surtout où se fait le trafic des êtres humains.

Le Président de l’Union Africaine qui a toujours improvisé ses discours va rentrer dans ses frasques populeuses, abordant la question de la démocratie en Afrique et surtout les Constitutions africaines qu’il a qualifiées de paperasses écrites donc sans aucune valeur morale et juridique. Un terrain glissant qui l’a conduit à parler de modification de constitution pour ne plus limiter les mandats, de laisser libre cours à la volonté populaire, toute chose qui est aux antipodes des valeurs et objectifs que défend l’Union Africaine. Ce débat soulevé par Kadhafi dans notre pays a été perçu par l’écrasante majorité des nigériens comme une ingérence dans le débat national du Tazartché.

Quel chef d’Etat africain pourrait critiquer en Libye le libre choix de ce peuple sur ‘’son pouvoir du peuple et le livre vert’’, se demandaient les observateurs ? En tout cas, les errements du Guide de la Révolution libyenne, qui a échoué dans la médiation qu’il menait en Mauritanie avec les mêmes maladresses, que beaucoup de leaders de la classe politique nationale et acteurs de la société civile ne lui pardonnent pas, a porté un masque opaque sur la grosse surprise qu’il a faite aux nigériens en ramenant personnellement les otages du MNJ détenus depuis les événements tragiques du 22 juin 2007.

Une fois de plus Kadhafi a manqué au cours de cette visite une occasion en or de se faire une image d’un panafricain, d’un médiateur respectueux du choix libre des autres peuples et de leurs valeurs. Un comportement qui justifie, si besoin est, les hésitations de ses pairs africains lorsqu’ils allaient le porter à la tête de l’Union Africaine.

Laoual Sallaou Ismaël

jeudi 19 mars 2009

Tuaregs are roots-rocking the world: Tinarwen on tour


par JA08, le 19 Mars 2009 à 16:40

Tuareg roots-rock band Tinariwen tour the U.K. and U.S. in March and April 2009

Dates des prochains concerts du groupe Tinariwen en Angleterre et aux Etats Unis (mars et Avril 2009)


MARCH - UK

18 De La Warr Pavilion Bexhill

19 De Montfort Hall Leicester

20 Manchester Academy Manchester

21 Edinburgh Picture House Edinburgh

22 Liverpool Philharmonic Hall Liverpool

23 Leeds Irish Centre Leeds

25 Komedia Bath

26 Koko London

27 Reading Town Hall Reading

28 The Rainbow Warehouse Birmingham


APRIL - USA

16 Palace of Fine Arts Theatre San Francisco

17 Rio Theatre Santa Cruz

18 Coachella: Empire Polo Field Indio

19 Santa Fe Brewing Company Santa Fe

21 KTAOS Solar Center Taos

22 Old Town School Chicago

24 Le Poisson Rouge New York

25 Heineken TransAtlantic Festival Miami


Read the latest RootsWorld review


Tinarwen: Live in London (DVD)


Other fine rock-and-blues-influenced Saharan guitar bands have followed in their wake (including Etran Finatawa, Toumast and Terakaft), but Tinariwen beat the rest to wider recognition and remain either the best of the bunch or the first among equals depending on how you look at it. Great though their albums are, Tinariwen also deliver in concert. I caught them live at the Houston International Festival in 2006, and they managed to do a lot with a little. Standing in an all but stock-still row on the stage and barely speaking between songs, they attracted a large and attentive crowd in remarkably short order with nothing but pure hypnotic guitar and bass riffs, sparse percussion and vocals that split the difference between Timbuktu and the Mississippi Delta.


The group's new Live in London DVD similarly finds them making magic with the simplest of ingredients, though here the lineup is expanded to include female backup vocals (which they didn't have on their '06 U.S. jaunt), a guest turn by Justin Adams (the versatile U.K. guitarist and producer who helped bring Tinariwen to the attention of the world) and of course production values including cameras zooming in on the little nuances that make the music all the more persuasive. By and large, though, the presentation of the concert portion of the DVD is as simple as the music, so the featured songs from Tinariwen's three albums get by unassumingly and brilliantly on the strength of indomitable Touareg spirit, non-indulgent guitar mastery and spellbinding, repetitive rhythms.


This would be enough to make this release a must-have, but consider the bonus material as well. There's a lengthy interview with band founder Ibrahim Ag Alhabib, conducted by a desert campfire at night, in which he speaks in riveting detail about the hardships of post-colonial Mali and how he embraced music to overcome them. A shorter interview with Adams and a mini-documentary provide further elucidation as to the band's origins, outlook and creativity. It all makes for a combination of music and imagery that provides nothing glossy or clever in the way of visuals, yet scores an absolute knockout in presenting what Tinariwen does best and the story behind it. -

Tom Orr

mercredi 18 mars 2009

Niger : le SAFEM 2009 présenté à Paris



La sixième édition du SAFEM, le Salon international de l’artisanat pour la femme, se déroulera 30 octobre au 8 novembre, à Niamey, la capitale du Niger. Les organisateurs de la manifestation et la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Amadou Aïssa Sido, l’ont présentée mardi, à la Bourse du commerce de Paris, devant un parterre de professionnels de l’artisanat, du tourisme, de la presse, et d’officiels. « Paris, c’est Paris ! Il y a ici une concentration des différents types d’acteurs qui nous intéressent, des partenaires techniques et financiers qui, en nous appuyant, peuvent nous permettre d’aller de l’avant. Si Paris fait en fait un large écho, toute l’Europe sera touchée », nous a confié Aïchatou Kané, la coordinatrice du SAFEM, pour justifier le lancement du salon dans la capitale française. (Mercredi 18 Mars - 15:05)

Afrikom.

Durée des mandats présidentiels : vague de critiques au Niger contre Kadhafi


NIAMEY, 18 mars 2009 (AFP) - 18/03/2009 13h56


Représentants de la vie politique et de la société civile au Niger ont protesté mercredi contre les propos de Mouammar Kadhafi qui s'est déclaré contre la limitation des mandats présidentiels en Afrique, lors d'une visite à Niamey.



Le dirigeant libyen, actuel président en exercice de l'Union africaine (UA), s'est "ingéré de manière grave dans la politique du Niger et les Nigériens n'ont pas de leçon de démocratie à recevoir de lui", a estimé sur les ondes d'une radio privée Aminou Laouali, de l'organisation SOS civisme.



"Cela n'est pas surprenant de la part de Kadhafi qui n'a jamais eu de constitution dans son pays", a pour sa part déclaré Sanoussi Jackou, député de l'opposition.



Samedi, à l'occasion d'un banquet présidentiel à Niamey, M. Kadhafi a déclaré qu'il prenait "parti pour les amendements des Constitutions africaines".



"Je suis pour la liberté de la volonté populaire, il faut que le peuple choisisse celui qui doit le gouverner, même pour l'éternité", a affirmé le colonel au pouvoir dans son pays depuis 1969.



Cette déclaration est intervenue alors que des partisans du chef de l'Etat nigérien Mamadou Tandja lui demandent de rester aux affaires au-delà de la fin de son deuxième et en principe dernier mandat, qui expire fin 2009.



Mais la majorité de la classe politique nigérienne, qu'elle soit proche de l'opposition ou du pouvoir, s'oppose à toute modification de la Constitution allant dans ce sens.



"Les Nigériens se sont battus pour l'avènement de la démocratie et ne laisseront aucun président se transformer en monarque à l'image de M. Kadhafi", a affirmé à des médias privés Nouhou Arzika, figure influente de la société civile.



Selon Abdoulaye Maïga, du Mouvement des patriotes nigériens, un nouveau parti politique, les propos de M. Kadhafi sont une "offense terrible aux Nigériens".



Le secrétaire général de la Francophonie et ancien président sénégalais Abdou Diouf a pour sa part déclaré à la chaîne de télévision TV5 être "absolument contre cette approche. Je crois que dans l'intérêt même des présidents, il faut savoir partir, ne pas s'accrocher au pouvoir".


© 2009 AFP

Niger: Les sociétés civiles se politisent


18 mars 2009, 11:58

Malgré l’déclaré conforme à la Constitution du 9 Août 1999 la nouvelle loi portant indemnités et avantages parlementaires, la société civile refuse de clore le débat continuant à s’en prendre à l’Assemblée Nationale. Quand le Mouvement Citoyen pour la Paix, la Démocratie et la République (MCPDR) de Nouhou Arzika s’accroche au boubou du Président Tandja demandant à ce dernier de ne pas promulguer la nouvelle loi portant indemnités et avantages parlementaires, le Collectif de la Société Civile Nigérienne (CSCN) de Mahaman Hamissou Moumouni lui demande la disqualification de cent treize (113) députés lors des prochaines consultations électorales.

Mais malgré leur point de vue commun sur les avantages et indemnités des députés, ces deux regroupements d’organisations de la société civile ne semblent pas être sur la même longueur d’onde politique.

Le MCPDR roule-t-il pour le Président de la République ? Pour une bonne partie de l’opinion nationale, Nouhou Arzika et son Mouvement Citoyen pour la Paix, la Démocratie et la République (MCPDR) roulent pour le Président de la République, Mamadou Tandja. Cette thèse serait étayée par la position du MCPDR sur le fameux « Tazarce ». De toutes les organisations de la Société Civile Nigérienne, seule l’organisation de Nouhou Mahamadou Arzika a eu une réaction mitigée sur le « Tazarce ».

Au lendemain de la création du Front Uni pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques (FUSAD), le coordonnateur de cette nouvelle organisation, Marou Amadou avait appelé à la création d’un large front de la Société Civile Nigérienne pour protéger la Constitution du 9 Août 1999 et préserver ainsi les acquis démocratiques. Il s’agissait ici de constituer un rempart pour contrecarrer le mouvement « Tazarce ».

Le mouvement citoyen aurait alors balayé d’un revers de la main cette proposition. Qu’aujourd’hui, Nouhou Arzika accepte de composer avec le FUSAD et la Convergence Citoyenne sur le débat portant indemnités et avantages parlementaires laisse penser qu’il y tient à un sujet moins important que la préservation des acquis démocratiques. C’est donc à juste titre que des nombreux Nigériens commencent à douter de la sincérité de la lutte du Mouvement Citoyen. Surtout que les préoccupations ne manquent pas pour lesquelles les Nigériens attendent beaucoup de réponses : c’est notamment la cherté de la vie, la question scolaire, l’organisation des prochaines élections, la transparence dans les industries extractives, les affaires MEBA, SONITEL et de l’or de Samira…

Du reste, la législature actuelle étant presque à son terme, la lutte de la société civile devrait se porter essentiellement sur la question des élections et l’émergence d’une prochaine Assemblée Nationale moins commerçante, plus consciente et plus proche des préoccupations du peuple. A moins que Nouhou Arzika et ses camarades ne soient en train de jouer aux fous du roi, auquel cas beaucoup de choses seraient compréhensibles.

Le CSCN proche du Hamisme ! S’il y a un point sur lequel le Collectif de la Société Civile Nigérienne (CSCN) de Mahaman Hamissou Moumouni tient mordicus, c’est l’audit du Programme Spécial du Président de la République. Chemin faisant sont venus se greffer d’autres points à cette principale revendication : Il s’agit de la cherté de la vie, de la question des déguerpis, de la liberté de presse, de la justice, de l’affaire MEBA, de l’effectivité de « l’opération mains propres » des avantages des députés et tout récemment de la libération de Hama Amadou et de Maty Elhadji Moussa respectivement détenus à la Prison de Haute Sécurité de Koutoukale et de la prison civile de Say.

Dès le départ, il y a eu ceux pour dire que l’exigence de l’audit du Programme Spécial n’est qu’une réponse à l’arrestation de l’ancien Premier Ministre, Hama Amadou. Autrement dit que Mahaman Hamissou Moumouni roulerait pour le compte du célèbre prisonnier de Koutoukalé. L’un dans l’autre les revendications du CSCN en vue d’une justice équitable, de l’audit du Programme Spécial du Président de la République, de la libération de Hama Amadou et de Maty Elhadji Moussa, du traitement de l’Affaire MEBA, de l’impartialité de « l’opération mains propres » font bien les affaires des partisans de Hama Amadou. Au sein de l’opinion, on pense que la revendication du CSCN de la disqualification de cent treize (113) députés tient plus à un camouflage qu’à une véritable exigence.

Ceci nous amène à voir que de toutes les organisations de la Société Civile Nigérienne, seul le Réseau des Associations de Développement et des Organisations de Défense des Droits de l’Homme et de la Démocratie (RODADDHD) de Tsayabou Laoual Salaou semble ne pas trop s’intéresser au jeu politique.

Mallam Abba
Action-Niger

saharamedia

mardi 17 mars 2009

Une heure sur terre-Une école chez les touaregs



par JA08, le 14 Mars 2009 à 14:20

Passionnée de voyages, Jacqueline Lanouette, une psychologue de 56 ans, séjourne chaque année depuis huit ans auprès des Touaregs du Niger avec qui elle a développé des liens d'amitié et de confiance. C'est pourquoi ils lui ont demandé de fonder une école pour leurs enfants elle a accepté de relever ce défi improbable. Elle a réussi à intéresser une trentaine de donateurs québécois au projet. Que ce soit à cause des thermites ou de la guerre, tout est souvent à recommencer. Mais à ce jour, son école dans le désert tient bon.

Le HCRP dit son mot juste, soutenons-le



Du 25 au 26 février 2009 s’est tenu à l’Hôtel Ténéré de Niamey un grand forum sur la Paix au nord Niger et nord Mali sur initiative propre de M. Mohamed Anacko, Haut Commissaire à la Restauration de la Paix du Niger. Des délégations venues de Kidal et Gao au Mali et d’Agadez et Tahoua au Niger ont pendant deux jours échangé pour trouver les voies et moyens susceptibles de faire taire les armes tant au Mali qu’au Niger. Des propositions d’urgence et à long terme ont été faites pour une sortie de crise et pour une paix durable afin que le Sahara ne soit plus le théâtre de trafics de tous ordres. Après le forum, Aïr Info a tendu son micro à Mohamed ANAKO Haut commissaire à la restauration de la Paix.

M. le Haut Commissaire à la restauration de la paix, pourquoi un forum de paix aujourd’hui ?
Il y a quelques semaines, nous avions approché le président de la République SEM Tandja MAMADOU pour lui faire part de la tenue d’un forum de paix en zone nord Niger nord Mali. Il nous a donné son accord de principe et nous a encouragés. Et avec le concours de certains partenaires comme l’Union européenne et la coopération du bureau Canadien, nous avions pu gagner ce pari.
Avant sa tenue, il y a eu de missions préparatoires qui nous ont conduits en Algérie et au Mali où nous avions eu le soutien des autorités et des représentants de communautés vivant dans ces zones. Idem au Niger où nous avions effectué des déplacements à l’intérieur et précisément dans la zone nord où l’idée du forum a aussi été bien accueillie. Les gens sont venus de partout car c’est un forum très important pour ces deux pays qui traversent une période d’insécurité.
L’Etat du Niger refuse de « négocier avec l’arme à la joue » et préconise le dépôt des armes avant toute négociation ! Pensezvous que cela soit possible ?
En tant que Haut Commissaire à la restauration de la paix, je pense que la position du pouvoir public du Niger a évolué.
Le président de la République n’a pas totalement fermé la porte au dialogue, il a exclu tout simplement de dialoguer avec des trafiquants de drogue ou d’armes, en un mot des bandits.
Et cela nous amène à nous poser certaines questions.
La première est de savoir au niveau de ce groupe armé qui opère au nord Niger qui sont les trafiquants, qui sont les bandits et qui sont les rebelles !
Ainsi nous comprenons qu’effectivement c’est une mosaïque qui opère dans ce nord du Niger et du Mali.
On trouve des rebelles, des trafiquants, des bandits et à force de se côtoyer, les gens deviennent des amis.
Le président de la République a toujours voulu faire la différence entre ces différents groupes. Les groupes qui ne sont pas mouillés dans ce genre de trafics ont la porte ouverte. Il les attend à tout moment pour dialoguer s’ils acceptent de déposer les armes.
Le Mali est aujourd’hui en train de panser ses plaies dans la cohésion presque retrouvée, pensez-vous qu’une paix durable soit possible au Mali sans une quiétude au Niger ?
J’ai toujours dit qu’il ne peut jamais y avoir une paix durable au Mali si elle n’existe au Niger et vice versa. Nos frontières sont très perméables et nous n’avons pas les moyens de les contrôler. Et le comble, c’est avec tous ces islamistes qui opèrent actuellement dans cette zone du Sahara entre la Mauritanie, le Mali, le Niger, l’Algérie, le Soudan...
Tant qu’il y aurait ces réseaux mafieux qui circulent dans cet espace, il ne peut y avoir de paix durable et définitive.
En tant que Haut commissaire à la restauration de la paix, comment arrêter selon vous cette insécurité qui ruine les efforts de nos deux pays ?
Je ne peux que préconiser une paix durable pour nos deux pays !
Le Mali est, lui en train de construire sa paix. Pour le cas du Niger, le forum a été très clair, il faut cesser les hostilités de part et d’autre. Il faut créer les conditions d’une accalmie, d’un apaisement parce que les populations ont trop souffert ! Il y a eu trop de blessures qu’il faut songer à panser rapidement. Il faut créer les conditions d’un retour de confiance. Il faut que les Nigériens se pardonnent et fassent preuve de tolérance. Nous sommes un peuple tolérant par nature et donc il nous faut commencer par le pardon.
Oui, je pense qu’avec une petite étincelle de pardon, tout le monde va applaudir et on va aller vers la paix. Il y a une réelle volonté d’aller vers la paix tant au Mali qu’au Niger. On peut le faire au Niger car les populations du nord ne sont pas minoritaires et concentrées au nord.
Quoi qu’on dise, ces populations sont présentes partout au Niger. Et le brassage aidant, par le mariage par exemple, l’unité de notre pays repose sur un fondement de valeur.
S’il vous est demandé de dire un dernier mot par rapport au forum, que diriez-vous ?
Le forum a été une réussite parce que nous avons amené les ressortissants de ces régions à faire le pronostic de cette situation d’insécurité qui sévit dans ces zones. Les invités sont arrivés à comprendre qu’en réalité le phénomène le plus grave et à même de compromettre sérieusement leurs chances de développement et l’avenir des générations futures, c’est le trafic de drogue et d’armes.
Le forum a été unanime que quelque chose doit être fait pour arrêter ce phénomène sinon aucune paix durable ne peut être construite.
Les gens ont pris conscience de ce problème et maintenant il faut amener les Etats à y faire face.
Il faut que les Etats fassent confiance aux ressortissants de ces régions et les responsabiliser à faire face à ce problème. Et au delà de ça, il faut une synergie entre tous ces Etats riverains du Sahara pour lutter contre ce banditisme de grands chemins.
Interview réalisée par DIM

Le président de l’Union africaine en fait à sa tête !


Le président de l’Union africaine en fait à sa tête !

Par :Djamel Bouatta


Kadhafi et les résolutions de l’UA, ça ne va pas forcément de pair. Le leader libyen donne l’impression d’en faire à sa guise. En Mauritanie où il s’est rendu pour jouer au médiateur dans une crise à propos de laquelle l’UA est claire comme de l’eau de roche, le “roi des rois africains”, comme il s’est qualifié en personne lorsqu’il a reçu le bâton de chef du continent pour une année, a tout bonnement conseillé à l'ex-président mauritanien Sidi Ould Cheikh Abdallahi, renversé par un coup d'État le 6 août dernier, d’accepter le fait accompli !
L’UA avait pourtant condamné sans réserve aucune le coup d’État, exigeant des militaires la remise en place du président légal, “élu démocratiquement”. Le continent s’est même solidarisé avec l’Union européenne et les États-Unis pour sanctionner les mutins de Nouakchott. Kadhafi qui ne s’encombre pas de principes a même relaté les échanges cocasses qu’il a eus avec le président destitué. Ould Cheikh a refusé l’offre de Kadhafi à qui il a annoncé qu’il ne quittera pas son village tant que les putschistes ne lui rendront pas le pouvoir. “Il sait bien que c'est impossible, donc il va rester dans son village”, a tranché Kadhafi. Plus est encore, Kadhafi a déjugé ses pairs africains en jugeant que le dossier des sanctions contre les membres de la junte était désormais clos après l'annonce qu'une élection présidentielle aurait lieu le 6 juin prochain.
Pour Ould Cheikh Abdallahi, la médiation de Kadhafi a conduit à une reconnaissance de facto du fait accompli putschiste, se demandant si l’UA laissera faire ? Mêmes bourdes en Guinée-Bissau où s’est également rendu Kadhafi. Dix jours après l'assassinat du président Joao Bernardo Nino Vieira, par ses propres soldats en représailles à la mort, la veille, de son rival, le général Batista Tagme Na Wai, chef d'état-major de l'armée, Kadhafi a exhorté les Guinéens à violer leur Constitution en reportant les élections présidentielles ! Le président de l'Assemblée nationale qui assume la présidence par intérim est chargé d'organiser ces élections dans les soixante jours. Puisque le putsch militaire a été écarté, que craint Kadhafi ? À moins qu’il ne fait siennes les supputations européennes selon lesquelles la Guinée allait devenir une plaque tournante du trafic de cocaïne colombienne à destination de l'Europe ? Kadhafi a promis, en contrepartie du report des présidentielles, l’assistance de l'UA et la Communauté des Etats sahélo-sahariens.
Le leader libyen a également annoncé qu’il ouvrirait sa propre enquête sur les assassinats du chef d'état-major et du président, tous deux anciens combattants de la guerre d'indépendance contre le Portugal.
Et, jamais deux sans trois, Kadhafi ne s’est pas empêché de mettre son grain de sable dans la crise des Touaregs du Niger et du Mali. À Niamey où il était en visite après son périple en Mauritanie et en Guinée-Bissau, le leader libyen a promis aux rebelles qui rendraient leurs armes le pardon ! “Quiconque rend les armes n'a rien à craindre, personne ne lui demandera des comptes pour ce qui s'est passé”, a-t-il dit lors d'un dîner officiel dans la capitale nigérienne. Or, jusqu’ici le président du Niger a refusé de tendre la main à la rébellion touareg qu’il qualifie de ramassis de bandits et de trafiquants en tous genres. De même, cette rébellion a toujours dit ne pas prendre part à une tentative de médiation tant que le pouvoir de Niamey s’entête à ne pas voir dans l’insurrection touareg un fait politique.
Le MNJ se bat pour obtenir une plus grande autonomie et un meilleur partage des ressources minières, de l'uranium exploité notamment par le Français Areva et le Canadien Cameco. Et demain du pétrole à la frontière avec la Libye. À ce propos, Kadhafi n’a toujours pas ratifié le bornage de ses frontières avec le Niger. Kadhafi, qui a souligné la nécessité de débarrasser le désert des trafiquants de drogue, des trafiquants d'armes et des militants islamistes, a promis de faire le grand nettoyage : “J'ai décidé que la paix régnerait au Sahara” !
Des observateurs ont relevé que cette agitation intervient alors qu’au Mali, près de 600 rebelles touareg ont accepté de déposer les armes le mois dernier à la suite d'une médiation algérienne.
Source:
http://www.liberte-algerie.com/edit.

Sécurité à l’intérieur des Etats de la Cen-Sad : Les solutions communautaires privilégiées


Abdoul Karim Maïga L’indicateur Renouveau, 17/03/2009

mardi 17 mars 2009

Face aux nombreux défis qui planent sur la sécurité à l’intérieur de leurs pays, les ministres de la CEN-SAD en charge de cette question décidé de prendre le taureau par les cornes. C’était à la faveur de leur dixième réunion que notre capitale a abritée hier au CICB.

Un an après la tenue à Bamako de la deuxième réunion des ministres de la Défense de la Communauté des états sahélo sahariens (CEN-SAD), l’honneur est encore fait à notre pays d’abriter la 10ème réunion des ministres en charge de la sécurité du même espace. L’importante rencontre, dont l’ouverture des travaux était présidée par le Premier ministre, Modibo Sidibé qui avait à ses côtés le Général Sadio Gasama, notre ministre de la Sécurité, a regroupé également plusieurs membres du gouvernement, le secrétaire général de la CEN-SAD, Mohamed Al-Madani Al Azhari, et une forte représentation des services qui chargés de la question au Mali.

D’entrée de propos, le secrétaire général de la CEN-SA s’est félicité de la régularité avec laquelle les responsables nationaux de la sécurité se rencontrent. Ce qui atteste, selon lui, de l’importance particulière que les leaders et chefs d’Etat de notre communauté accordent à la recherche de solutions pour asseoir définitivement la paix, la sécurité et la stabilité dans notre espace. Il a souhaité que la présente rencontre soit une occasion de revisiter les acquis de la communauté et de poser de nouveaux jalons. Pour lui, les progrès enregistrés dans la résolution de certaines crises et conflits tranchent avec les phénomènes de la circulation incontrôlée des armes, le trafic illicite des substances psychotropes et autres trafics dangereux qui sapent les efforts de nos Etats.

Et le Premier ministre, Modibo Sidibé, de lui emboîter le pas en déplorant que notre espace commun soit aujourd’hui confronté à des défis multiples, qui sont autant de menaces sérieuses à notre sécurité. Ces menaces sur la sécurité de nos populations ainsi que la stabilité de nos institutions requièrent des pays membres de privilégier des solutions communautaires, qui mobilisent toutes les énergies et nécessitent une redistribution judicieuse des rôles et des responsabilités, a-t-il prévenu. Il s’agira pour le PM de prendre la mesure du défi que représente la gestion des phénomènes migratoires au sein de la CEN-SAD.

Modibo Sidibé, dans son discours d’ouverture, a souhaité à la rencontre des recommandations pertinentes, et s’est déclaré convaincu que la capitalisation des expériences spécifiques de chacun des Etats membres permettra de faire des avancées remarquables dans la construction d’une communauté davantage intégrée, dans un environnement de paix et de stabilité.

Abdoul Karim Maïga