dimanche 9 juin 2013

Rapport des N-U sur le Mali


BBC
Dernière mise à jour: 9 juin, 2013 - 11:15 GMT
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon approuve le déploiement d'une force de maintien de la paix au Mali.
Les islamistes liés à al-Qaïda présents au Mali restent une menace pour l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, estime le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon dans un rapport.
Tout en exprimant son inquiétude au sujet des élections prévues fin juillet, le secrétaire général de l'ONU approuve le déploiement à partir du 1er juillet d'une force de maintien de la paix de l'ONU.
La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) prendra en juillet le relais de la force panafricaine (Misma).
Sa tâche sera de stabiliser le nord du Mali et d'accompagner la transition politique à Bamako.
Dans le document Ban Ki-moon reconnaît que les opérations menées par les troupes françaises et maliennes dans le nord du Mali ont "affaibli" les groupes islamistes armés qui ont contrôlé cette partie du pays pendant dix mois.
"Ils ont perdu l'avantage tactique et une grande partie du sanctuaire auquel ils ont eu accès pendant des années dans le nord du Mali", note-t-il.
Un bâtiment endommagé après un attentat contre une caserne à Agadez au Niger en mai.
Cependant le secrétaire général de l'ONU exprime cependant son inquiétude à propos des attentats suicides et autres opérations de guérilla menés par les islamistes au Mali et dans des pays voisins comme au Niger fin mai.
Les groupes armés "ont toujours des réseaux de soutien et des structures de recrutement", constate-t-il.
La Minusma comprendra à terme 12.600 soldats dont 6.000 venus des pays d'Afrique de l'Ouest sont déjà sur place au Mali.
Les troupes françaises resteront dans la région pour effectuer des opérations anti-terrorisme.
M. Ban remarque aussi le manque de matériel et d'entraînement des troupes ouest-africaines déjà au Mali.
Les forces africaines ont disposé d'une "période de faveur" de quatre mois pour atteindre les normes de l'ONU,
relève-t-il.
"Un gros effort devra être fait pour combler les manques" en équipement et en formation, notamment sur les hélicoptères d'attaque, avertit le secrétaire-général des Nations unies Ban Ki-moon dans ce rapport à l'intention des membres du Conseil de Sécurité.

Nous sommes en guerre contre le Mali ou contre la France?


Matta Ag et 4 autres ami(e)s ont partagé le statut de Sidi Ag Baye.


La question mérite d’être posée car sur le terrain c'est l'armée Française,avec dans ses bagages l'armée malienne qui s'arroge le droit aveugle et/ou subjectif de nous attaquer sur notre territoire pour réinstaller l'armée malienne dont le monde entier témoigne de sa cruauté et de sa haine contre les azawadiens de teint clair.
De Tombouctou à Gao en passant par Gossi,Rharous,Leré,Ber,Menaka ...que d’assassinats,que d'arrestations arbitraires,que des disparitions forcées...pourtant la *France des droits de l'homme *est présente,les yeux et les oreilles grandement ouverts pas de condamnation encore moins de compassion pour les pauvres innocents touaregs et arabes qui se font pulvériser par l'armée malienne.
la communauté internationale a aujourd'hui les yeux rivés sur kidal,sur les élections,sur le redéploiement de l'armée malienne dans tout le territoire de l'azawad,mais elle oublie que les civils de kidal ont eu la vie sauve grâce à l'absence de l'armée et à la présence du MNLA,elle ferme les yeux sur le sort triste des populations de Tombouctou et de Gao,laissées à la merci de l'armée et des milices à sa solde,elle oublie également que le Mali ne peut même pas se gérer lui même à plus forte raison gérer d'autres.
Nous voulons dire à la France de Hollande trop c'est trop,nous avons souffert pendant 52ans du joug néo colonial malien,par votre faute,aujourd'hui encore,en 2013, où la démocratie et la liberté sont les maitres mots qui règnent,la France revient ,pas pour réparer l'injustice dont nous avons été victimes par son biais,mais l'aggraver.Nous nous insurgeons contre l'injustice d'où qu'elle vienne et contre les ennemis de l'azawad quelle que soit leur force.
La France risque de perdre un partenaire de taille dans le sahel(les touaregs) au profit d'une armée malienne dont les limites et l'incapacité ne sont un secret pour personne.
En tentant de forcer la main aux azawadiens,sur des bases autres que celles qui permettent la prise en compte des leurs aspirations profondes ,la France crée des problèmes et rallonge le conflit dans le temps et dans l'espace,ni le Mali,ni le peuple de l'azawad n'a pas d’intérêt à l'enlisement.
Aujourd'hui ce n'est pas kidal,ce sont pas non plus les élections qui nous intéressent,mais la paix d'abord,la condamnations des exactions et la traduction de leurs auteurs devant les organes de droit internationaux et enfin le statut juridique et politique de l'azawad,toutes choses qui créeront des vraies conditions de paix et d'entente,le contraire créera le chaos et l'amalgame total.
C'est en cela que nous demandons une médiation sans parti pris, sans couleur,sans subjectivité,traitant sans complaisance du problème de l'azawad et à fond,sinon c'est au retour cyclique de la crise que nous assisterons et à l’instauration du désordre permanent .
Si on veut conclure des accords de paix sérieux, deux parties seulement sont éligibles au dialogue:l’État malien d'une part et le MNLA-HCUA d'autres parts,et éviter les intrusions (Gandakoy,MAA) qui ne sont autre chose qu'une partie de l’état malien autrement habillés et dont l'objectif et la mission est de créer une contre force aux mouvements de l'azawad au profit de l’état dont ils sont en mission commandée.
Nous disons à ces groupes ou à tout autre groupe qu'on ne peut pas être à la fois juge et partie,vous avez choisi votre camp,soyez fiers,nous avons choisi le notre nous en sommes fiers,et il ne peut pas eu avoir un troisième camp.
Enfin nous invitons et interpellons la France,la CEDEAO,les Nations Unies,L'union Africaine,les Etats Unis...que c'est le moment ou jamais de découvrir le vrai visage du mali,de son racisme,de son rejet,de son arrogance vis à vis des azawadiens et nous espérons qu'au regard du passé peu reluisant de l'armée malienne,en aucun cas on ne peut pas lui confier le sort des populations de kidal,qui jusque là échappent aux exactions de l'armée.
Nous vous demandons de choisir entre deux choses de:
1-dire le droit et rendre justice à un peuple opprimé et lésé dans tous ses droits depuis plus de 52 ans par un état barbare et incapable de traiter tous les citoyens de la même façon;
2-se retirer du dossier et laisser azawadiens et maliens régler leur problème à leur façon.
Pour notre part,en tant qu'observateur,nous sommes sur que quoi que la France fait, si les aspirations profondes du peuple de l'azawad ne sont pas prises en compte,le mali ne sera jamais gouvernable et le sahel sans la complicité avec les touaregs ne sera jamais vivable.
La résolution de la question azawadienne est donc synonyme de la stabilité du sahel et de la sous région.
vive l'azawad,la dignité,la justice;
vive le MNLA c'est maintenant ou jamais de prendre toutes les responsabilités,vous portez le peuple de l'azawad sur le dos et le peuple de l'azawad vous porte dans le cœur.

les societés civiles,les dputés nationnaux,ls chefs tradutionels d'AGADEZ...ont rendu public une dclaration aujourd hui matin A Niamey interpelant l gouvernnement,et les societés notament areva sonichar,qui exploitent la rgion d'agadz dans d conditions inhumaines sans apporté auqun dvelopement a la region qui ne reçoit que la rdioactivité.

les societés civiles,les dputés nationnaux,ls chefs tradutionels d'AGADEZ...ont rendu public une dclaration aujourd hui matin A Niamey interpelant l gouvernnement,et les societés notament areva sonichar,qui exploitent la rgion d'agadz dans d conditions inhumaines sans apporté auqun dvelopement a la region qui ne reçoit que la rdioactivité.
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Samuel Laurent ‏@SamuelLaurent_1 8 Juin L'article de Maryline Dumas, correspondante à #Tripoli de #IPS, concernant le sud de la #Libye et #AQMI http://ipsinternational.org/fr/_note.asp?idnews=7615 …

L'article de Maryline Dumas, correspondante à de , concernant le sud de la et

Ibanakal Tourna ‏@ohabata 46 s Isolés en Mauritanie, 74 000 réfugiés maliens sont en situation critique/http://www.france24.com/fr/20130412-isoles-le-desert-mauritanien-74-000-refugies-maliens-sont-situation-critique …

LE FEDERALISME/ Azawad Iyyan Ghass il y a 14 minutes ·

  • LE FEDERALISME
    "Lorsqu'il concerne une forme d'organisation de l'État, il s'oppose à l'État unitaire. La séparation des pouvoirs se fait alors entre États fédérés et État fédéral, selon les modalités organisées par une constitution fédérale. Une fédération peut naître de la réunion de plusieurs États au sein d'un même État fédéral ou par la scission d'un État unitaire en plusieurs entités fédérées. La dualité étatique ainsi créée renvoie à une double loyauté des citoyens : l'une à l'égard de la Fédération, l'autre à l'égard de l'État membre comme l'expliquèrent les intellectuels américains à l'origine de la conception moderne du fédéralisme tel Alexander Hamilton[2], dont la tâche consista justement à dépasser le dogme de l'unité absolue de l'État qui demeure valable pour les États unitaires."

UNSMIL ‏@UNSMILibya 25 min #UNSMIL's members are greeted by Touareg elders upon their arrival to Wadi Awwal. Watch video:http://www.youtube.com/watch?v=L7ctgKqzN0c&feature=share&list=PLHQA1IbqHOCWreCA-aRnZyP9R1J5GkGE3 … pic.twitter.com/aOtLxbCj0U Retweeté par Ghazi Gheblawi

Jeuneafrique.com ‏@jeune_afrique 4 min Les islamistes restent une menace pour l'Afrique de l'Ouest, estime Ban ki-Moon #Mali http://jafri.co/12clPzN

Les islamistes restent une menace pour l'Afrique de l'Ouest, estime Ban ki-Moon

Affrontements entre des manifestants et une brigade semi-officielle d'ex-rebelles à Benghazi en Libye. Bilan: une trentaine de morts au moins et près de 60 blessés.

Revue de presse française/A la Une : Claude Guéant, «missi dominici» africain/Mali : «kill» Sanogo ! MNLA-DGSE

 
DIMANCHE 09 JUIN 2013
A la Une : Claude Guéant, «missi dominici» africain
Depuis quelques temps dans les journaux français, c’est à qui sortira son lot de révélations concernant l’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy. Et cette semaine, le nom de Claude Guéant est cité par Le Point dans une affaire concernant la Guinée.
L’hebdomadaire publie un courriel adressé en octobre 2009 par Claude Guéant au « magnat de l’aluminium russe Oleg Deripaska », dont le groupe nommé Rusal est alors « en bisbille avec l’Etat guinéen à propos des exploitations de Friguia », étant rappelé que Claude Guéant est alors encore secrétaire général de l’Elysée, que la Guinée est l’un des tous premiers producteurs mondiaux de bauxite, matière première de l’aluminium et que Friguia abrite le « plus grand centre de transformation d’aluminium d’Afrique ».

Milliardaire russe à la réputation « troublée », souligne Le Point, Oleg Deripaska a racheté Friguia lors de sa privatisation par la Guinée et l’usine aurait été « sous-payée », affirme l’hebdomadaire.

L’Etat guinéen ne l’entendant pas de cette oreille, le secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant intercède alors par écrit auprès de l’industriel russe pour qu’il réserve le meilleur accueil à son gendre, l’avocat d’affaires Jean-Charles Charki, dont la Guinée « s’est offert les services ». Or« trois mois après le mail de Claude Guéant, le fonds souverain libyen LIA injectera 300 millions de dollars dans le groupe Rusal, qui s’introduit à la Bourse de Hongkong ».

Et Le Point de rappeler qu’à l’époque, « Guéant est au mieux avec Béchir Saleh, le grand argentier du colonel Kadhafi » et, qu’après la guerre en Libye, ce même Béchir Saleh « sera mis à l’abri en France sur ordre de Guéant. Le ministre de l’intérieur qu’il est alors devenu le fera même exfiltrer à la veille de la présidentielle alors que le Libyen est recherché par Interpol ».

Béchir Saleh : human bomb
 
Justement, la presse française s’intéresse aussi à Béchir Saleh ces temps-ci. Lundi dernier, le quotidien Le Monde brossait de lui un portrait. Et ce mois-ci, le mensuel La Revue en fait autant, qualifiant l’ancien « caissier » du guide libyen aujourd’hui réfugié en Afrique australe de« bombe à retardement ».

En août 2011, lors de la chute de Tripoli, alors que Béchir Saleh se cache à Zendane, l’un des fiefs de la rébellion, c’est un « commando des forces spéciales françaises » qui l’évacue vers l’île de Djerba, en Tunisie, relate La Revue. Puis, à bord d’un avion privé, direction Paris, où une autorisation de séjour « valable six mois » lui est accordée, poursuit le confrère, avant que le Niger lui accorde un « passeport diplomatique ».

La suite ? Elle conduira Bachir Saleh au Swaziland, à Durban, en Afrique-du-sud, mais aussi à« Nouakchott, Conakry, Ouagadougou, Niamey », énumère La Revue, qui en est persuadée : des anciens « mercenaires de Kadhafi », il est le seul « encore en liberté » à savoir si, oui ou non, la campagne électorale française de 2007 a été « alimentée » par les « dinars poison » du Guide libyen assassiné. Bachir Saleh se tait. « Jusqu’à quand ? », se demande le journal. Et il n’est pas le seul.

Mali : «kill» Sanogo !

Ah, les secrets ! Grande spécialité de la presse magazine qui s’y entend à mitonner des articles, avec deux-trois confidences recueillies aux meilleures sources, forcément, liées à quelques informations déjà connues, le tout servi dans un dossier illustré de photos évoquant le mystère en guise d’assiette, et le mot « secrets » dans un titre accrocheur.

Cette semaine, c’est Le Nouvel Observateur qui nous sert tout chaud ce fonds de sauce de l’opération Serval, pourtant évoqué ici car, au détour d’une phrase, on y trouve quand-même de quoi alimenter une revue de presse attentive aux sujets qui concernent l’Afrique.

Dans ces « secrets d’une guerre éclair » que nous livre Le Nouvel Observateur, donc, on apprend ainsi que durant l’opération Serval, une question « taraude les Français » : faut-il ou non « tuer Sanogo » ! Car le capitane qui a pris la tête des mutins du coup d’Etat du 22 mars 2012 « gêne bigrement Paris ». Sans détour, l’hebdomadaire pose la question : « Que faire de lui ? » « Le tuer ? Certaines capitales africaines nous l’on demandé, et nous nous sommes interrogés, reconnaît un responsable français (anonyme, cité par le journal). Mais on ne l’a pas fait de peur d’aggraver la situation politique ». Et Le Nouvel Observateur de poursuivre : « On préfère le neutraliser. On lui donne un titre ronflant, président du Comité de Suivi de la Réforme de l’armée. Des Africains lui proposent un exil doré. En vain. Sanogo reste ».

MNLA-DGSE
Quand au MNLA, le journal, là-encore, met les pieds dans le plat et cite un toujours anonyme« haut responsable français » qui lui dit sans ambages : « entre le MNLA et la France, il y a un deal historique : parce que c’était une force laïque qui a pour ennemis les terroristes islamistes, la DGSE les aide depuis dix ans », étant rappelé que la DGSE, ce sont les services secrets extérieurs de la France, et que le MNLA est le Mouvement touareg qui a pour fief la ville de Kidal, dans le septentrion malien. Mais à en croire Le Nouvel Observateur, « au Quai d’Orsay, on reconnait que les gens du MNLA ont été moins utiles qu’on ne l’avait espéré »

Samuel Laurent ‏@SamuelLaurent_1 8 Juin #Libye -Au moins 3 camps d' #Al #Qaida identifiés dans le sud après #Serval & l'exode des combattants du Nord #Mali http://www.voanews.com/content/libya-niger-mali/1677341.html …


Lilianenyatcha ‏@Lilianenyatcha 4 h #BBC Afrique:BBC MATIN:6-7h TU Rencontre intern.sur la malnutrition à #Londres.PM du Niger #Briggi Raffini explique "l'initiative 3 N"


Aïchatou Mindaoudou, ancienne ministre des Affaires étrangères du Niger, nouveau patron de l’Onuci! #CIV

Aïchatou Mindaoudou, ancienne ministre des Affaires étrangères du Niger, nouveau patron de l’Onuci!

Riyadh protests as murderer of Saudis escape from Niger jail http://goo.gl/1A7lR

Riyadh protests as murderer of Saudis escape from Niger jail

Webdoc : les déplacés du Mali racontent l’attente

http://www.rue89.com/2013/06/09/webdoc-les-deplaces-mali-racontent-lattente-243054


François Rihouay avec Nicolas Servain et Tanya Bindra











475 000 civils ont fui le nord du Mali depuis le début de la crise. Réfugiés dans des camps ou des familles d’accueil, ils racontent leurs parcours.

Au Mali, 475 000 civils ont fui le nord du pays depuis le début de la crise. La majorité d’entre eux sont des « personnes déplacées internes », dans des camps ou des familles d’accueil, au sud du pays.


« Si vous deviez expliquer votre situation à un inconnu lointain, que lui diriez-vous ? »

La question a été posée à plus de cent personnes, déplacées entre septembre et décembre 2012. De Bamako au Pays Dogon, en passant par Ségou et Mopti, les habitants des régions occupées par les groupes armés racontent leur parcours.
« On pensait partir pour deux semaines »

Au-delà des différences ethniques et linguistiques, des modes de vie et de consommation, les Maliens du nord ont une expérience en commun : l’exil forcé.

Beaucoup n’avaient jamais quitté leur ville ou village avant de parcourir, dans la précipitation, plus de 1 000 kilomètres vers le sud du pays.

Les déplacés ont pour la plupart été recueillis chez des parents proches ou lointains, au nom d’une solidarité familiale ancestrale.

Aicha, une mère de famille arrivée de Kidal, se souvient :


« On pensait partir pour deux semaines, le temps que ça se calme. »

Pour elle et ses proches, l’attente du « retour à la maison » dure depuis plus d’un an maintenant.

Idrissa, 72 ans, est venu chercher un kit d’urgence humanitaire à Mopti :


« Nous étions quatre à la maison. Maintenant, nous sommes seize. »
Trop tôt pour parler de retour à la maison

Les ONG ont réagi vite, avec les moyens qu’elles avaient. Le recensement est l’étape la plus fastidieuse. Almahadi Ibrahim, directeur régional du développement social à Ségou, explique :


« Tous n’ont pas connaissance des aides disponibles, ou sont réfugiés dans des zones difficiles d’accès. Et puis, il faut repousser les populations pauvres de nos localités, qui tentent de bénéficier de l’aide aux populations déplacées. »

Certains n’ont pas hésité à tirer profit de la crise pour s’enrichir. À Bamako, Bintou et ses parents ont dû « négocier, négocier pour louer un appartement qui ne soit pas deux fois plus cher qu’aux prix du marché. Ils savaient que nous devions nous loger vite. »

Lancée le 11 janvier 2013, l’offensive Serval a apporté un espoir de retour imminent aux familles des déplacés. Mais dix mois de crise et de pillages ont laissé les villes libérées dans un état de désolation sans précédent.

L’analyse du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) le confirme :


« Il est trop tôt pour renvoyer ces familles chez elles. Nous n’en sommes qu’à la phase de stabilisation. Trop tôt pour parler de reconstruction, aussi, et donc, de retour à la maison. »

NDLR/frança-fric:colonisations mode d'emploi: Du Tchad au Mali : les interventions de l’armée française depuis 1981

Du Tchad au Mali : les interventions de l’armée française depuis 1981



Du Tchad au Mali : les interventions de l’armée française depuis 1981


mis à jour le 30 01 2013
La France est intervenue militairement à près de quarante reprises sur le sol africain dans les cinquante dernières années et une vingtaine de fois entre 1981 et 1995 sous les deux septennats de François Mitterrand. Certaines de ces opérations n’ont duré que quelques jours, d’autres ont donné lieu à des déploiements beaucoup plus longs (opérations Manta et Epervier au Tchad, par exemple). Souvent contestées par les oppositions politiques sur place ou en France, ces interventions sont justifiées par les pouvoirs publics au nom de la protection des populations civiles et de l’application d’accords bilatéraux de défense ou de coopération militaire. La plupart de ces accords ont été signés peu après les indépendances des années 1960, mais d’autres l’ont été ultérieurement (accord de coopération militaire technique avec le Mali et la Guinée en 1985, la Mauritanie en 1986). Après l’opération Turquoise au Zaïre et au Rwanda en 1994, la France privilégie plutôt des actions de soutien aux forces africaines (notamment dans le cadre du programme de Renforcement des capacités africaines de maintien de la paix –RECAMP- mis en place à partir de 1997) ou la participation à des déploiements multinationaux. La France participe ainsi à des interventions sur différentes scènes internationales en Irak en 1991, en Afghanistan à partir de 2001 ou en Libye en 2011.
Cette chronologie propose de balayer les 30 dernières années d’interventions militaires françaises à l’étranger, au moment où le pays se retire d’Afghanistan et lance en janvier 2013 au Mali, l’opération "Serval".
Mai 1982
Voyage en Afrique (Niger, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mauritanie) de François Mitterrand, président de la République, au cours duquel il réaffirme son attachement au dialogue Nord-Sud ainsi que la volonté de la France de tenir ses engagements pour assurer la sécurité de ses "amis" tout en répétant que "la France n’est pas le gendarme de l’Afrique".
Août 1983
Début de l’opération militaire française "Manta" au Tchad. 4000 soldats français viennent en appui au régime du président tchadien Hissène Habré qui fait face aux forces d’opposition du Gouvernementd’union nationale du Tchad (GUNT) de Goukouni Oueddei soutenu par la Libye.
17 novembre 1983
Raid de l’aviation française sur un camp d’entraînement de milices chiites pro-iraniennes, situé au sud-est de Baalbeck (Liban), suite à l’attentat de Beyrouth contre le contingent français de la Force multinationale au Liban (58 morts) du 23 octobre 1983.
23 novembre 1983
Le Conseil des ministres approuve le collectif budgétaire de fin d’année en faveur des armées : 1646 millions de francs dont 1100 millions de francs de crédits pour le financement des opérations militaires au Tchad et au Liban.
9 Août 1984
A l’occasion du premier anniversaire de l’opération "Manta" au Tchad, Charles Hernu, ministre de la défense, déclare sur Radio-France Internationale, que "les Français ne quitteront pas le Tchad tant qu’il y aura un soldat libyen au sud de la bande d’Aozou" (zone frontalière du territoire tchadien occupée par la Libye depuis douze ans).
17 septembre 1984
Accord franco-libyen pour l’évacuation du Tchad par les deux armées à partir du 25 septembre 1984. Le même jour, M. Cheysson, ministre des affaires étrangères, indique que l’accord de coopération militaire franco-tchadien reste en vigueur si la Libye ne tient pas ses engagements.
Février 1986
Suite à la reprise des combats au nord du Tchad entre les forces du président tchadien, Hissène Habré et celles du GUNT de Goukouni Oueddei, appuyées par la Libye, mise en place à N’Djamena, par la France, d’un système aérien dissuasif dans le cadre de l’opération « Epervier ». Bombardement par les avions français de la piste d’atterrissage de Ouadi Doum au Nord du Tchad. M. Habré déclare à la presse que cette action entre "dans le cadre d’une demande d’aide militaire adressée par le Tchad à la France", et précise que l’aéroport de Ouadi Doum était une "place forte libyenne".
Septembre 1986
Envoi par la France de 200 parachutistes au Togo à la demande du gouvernement togolais et en vertu de l’accord de défense franco-togolais du 10 juillet 1963, suite à une tentative de coup d’Etat contre le général Eyadema, chef de l’Etat togolais.
Février-mars 1987
Renforcement et redéploiement du dispositif militaire français "Epervier" au Tchad pour parer aux pressions croissantes des forces libyennes opérant au nord du pays. Les effectifs passent de 1400 à 2200 hommes.
5 décembre 1989
Opération militaire française "Oside" aux Comores après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires de Bob Denard.
Mai 1990
Après l’adoption par le Parlement gabonais du multipartisme et la mort d’un responsable du parti gabonais du progrès (PGP) s’opposant au régime d’Omar Bongo, président de la République gabonaise, manifestations à Libreville et Port-Gentil du 22 au 24. La France envoie des troupes à Libreville afin de protéger et rapatrier les ressortissants français.
1990 - 1993
Début octobre, envoi, au Rwanda, à la demande du président rwandais Juvénal Habyarimana, de 300 militaires français basés à Bangui (Centrafrique), "ainsi que des armements légers et des munitions, dans le cadre d’une opération préventive" pour assurer la sécurité des 650 ressortissants français au Rwanda. Le ministère français de la défense déclare qu’il n’y a pas d’engagement français au Rwanda, les militaires français ayant pour but la protection des ressortissants français et de l’ambassade de France. La mission Noroit des soldats français au Rwanda perdure jusqu’en 1993.
20 juin 1990
Lors du 16ème sommet franco-africain, à La Baule, François Mitterrand énonce la nouvelle doctrine démocratique : il "appartient aux Africains de fixer le rythme de leur évolution. Désormais la France liera ses efforts de contribution à tous les efforts faits pour aller vers plus de liberté."
Août 1990
Après l’invasion du Koweït par l’armée irakienne le 2 août, la France participe à la coalition internationale pour l’évacuation du Koweït par l’Irak ("Opération Daguet").
Décembre 1990
Après la fuite au Cameroun d’Hissène Habré, président du Tchad depuis 1982 et l’entrée dans la capitale du Mouvement patriotique du salut (MPS), Jean-Pierre Chevènement, ministre français de la défense annonce un renforcement du dispositif militaire "Epervier" et Jacques Pelletier, ministre de la coopération et du développement, indique que la France soutiendra les efforts de démocratisation d’Idriss Déby, nouvellement nommé chef de l’Etat par le MPS.
16 janvier 1991
Session extraordinaire du Parlement sur la crise du Golfe. Lecture d’un message de François Mitterrand qui affirme que "le recours à la force est désormais légitime". A l’Assemblée nationale, Michel Rocard, Premier ministre affirme que "le combat de la France est un combat pour le droit, seul garant de la paix" et que la France se placera sous commandement militaire américain unique mais "pour un temps et des missions déterminées". L’offensive "Tempête du désert" débute le 23 février.
25 mars 1991
Début du retour des forces terrestres françaises de l’opération Daguet présentes dans le Golfe persique.
11 avril 1991
Pierre Joxe, ministre de la défense, annonce devant la commission de la défense de l’Assemblée nationale que le coût pour la France de la guerre du Golfe s’élève à 6,5 milliards de francs mais "que le seul montant des contributions internationales dépasse largement les 6 milliards de francs".
Septembre 1991
En raison des troubles commencés à Kinshasa (Zaïre) durant lesquels des militaires pillent des entrepôts et des magasins pour protester contre le retard dans le paiement de leur solde, la France et la Belgique envoient des parachutistes pour assurer la protection de leurs ressortissants ainsi que des autres ressortissants étrangers, notamment américains, en accord avec les pays concernés. Le 28, fin des opérations d’évacuations et départ des militaires français.
Novembre 1991
La France accepte, à la demande du gouvernement djiboutien, "de positionner des militaires français" à la frontière entre l’Ethiopie et Djibouti. La demande de Djibouti s’appuie sur des accords de défense entre les deux pays qui prévoient l’intervention de l’armée française en cas d’agression extérieure.
2-7 janvier 1992
Le 2, suite à des combats entre l’armée tchadienne et des partisans de l’ancien président Hissène Habré, la France consolide le dispositif militaire « Epervier » en envoyant un renfort de 450 hommes. Le 7, retour en France d’une partie du contingent.
25 février 1992
Envoi de 250 militaires français à Djibouti en "mission de paix" en raison des troubles qui s’y déroulent depuis novembre 1991.
27 février 1992
Annonce par la France de l’envoi d’une compagnie de parachutistes à N’Djamena (Tchad) afin de renforcer les forces françaises qui y sont stationnées en permanence.
6-10 juin 1992
Du 6 au 8, première séance à Paris des négociations préparatoires entre le gouvernement rwandais et l’opposition regroupée au sein du Front patriotique rwandais pour préparer le terrain à une solution négociée à la guerre civile. Le 10, annonce du récent envoi au Rwanda d’une compagnie de 150 militaires français pour "prévenir toute menace contre la communauté étrangère".
Juin 1992
Voyage de François Mitterrand à Sarajevo (Bosnie) et décision du Conseil de Sécurité de l’ONU d’étendre le mandat de la Force de protection des Nations unies (FORPRONU) à la Bosnie.
Juillet 1992
Le premier bataillon de militaires français atterrit à Sarajevo. A partir de cette date, les Français assurent une présence constante et de premier ordre en Bosnie.
5 décembre 1992
Début de l’Opération "Oryx" en Somalie puis participation française (2 100 hommes) à l’intervention américaine "Restore Hope" de stabilisation du pays (jusqu’en 1994).
9 -20 février 1993
Annonce de l’envoi au Rwanda d’une seconde compagnie de militaires français s’ajoutant à celle déjà stationnée dans le pays depuis octobre 1990. Les autorités françaises précisent que cette force supplémentaire n’a d’autre objectif que d’assurer la sécurité des ressortissants français en une période de troubles. Le 15, démenti officiel par le ministère des affaires étrangères des déclarations faites le 14 par un représentant de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) affirmant que les troupes françaises présentes au Rwanda se seraient "battues aux côtés de l’armée rwandaise" contre les rebelles du Front patriotique rwandais. Le 20, annonce par le ministère des affaires étrangères de l’envoi au Rwanda de deux compagnies militaires supplémentaires pour "assurer la sécurité des ressortissants français et des autres étrangers".
1993
Opération "Bajoyer" au Zaïre. Evacuation des ressortissants français. Kinshasa connaît des émeutes initiées par les militaires. L’ambassadeur de France Philippe Bernard et l’un de ses collaborateurs zaïrois sont tués.
3 décembre 1993
Annonce par le ministère des affaires étrangères de la décision de la France de retirer d’ici le 15 décembre son contingent militaire du Rwanda (300 hommes), suite au déploiement dans ce pays, après 3 ans de guerre civile, d’une force des Nations unies.
Avril 1994
L’assassinat des présidents rwandais et burundais, le 6 avril 1994, avec la destruction de leur avion au-dessus de Kigali, est suivi d’une vague de massacres à Kigali (Rwanda). Le 8, la France ferme son ambassade et décide d’évacuer 1 500 ressortissants, essentiellement occidentaux avec l’opération Amaryllis. Fin de l’opération le 14 avril.
22 juin 1994
Début de l’Opération « Turquoise » au Rwanda, dans le cadre de la résolution 929 du 22 juin de l’ONU, pour protéger les civils avec l’objectif annoncé d’arrêter les massacres et protéger la population.
30 septembre 1994
Fin de l’opération "Turquoise" avec le départ des derniers soldats français de la base de Goma (Zaïre).
4-6 octobre 1995
Le 4, en application de l’accord de défense franco-comorien, intervention de l’armée française pour mettre fin au coup d’Etat militaire aux Comores, dirigé par le mercenaire français Bob Denard. Le 5, reddition des putschistes et transfert vers La Réunion de M. Saïd Mohamed Djohar, président des Comores. Le 6, début de l’évacuation de l’île par les troupes françaises.
1996
Début de l’Opération "Aramis" au Cameroun, soutien de l’armée camerounaise en lutte contre le Nigeria pour le contrôle de la presqu’île pétrolière de Bakassi.
avril-mai 1996
Des mutineries de soldats centrafricains réclamant le paiement de leur solde se succèdent. En application de l’accord de défense franco-centrafricain, l’armée française se déploient à Bangui afin d’assurer la sécurité des ressortissants français et étrangers au cours des opérations Almandin 1 et Almandin2.
Juin 1997
Opération "Pélican" au Congo Brazzaville pour évacuer les ressortissants étrangers durant la guerre civile.
Octobre 1997
Nouvelle intervention, baptisée Opération "Antilope" au Congo Brazzaville pour permettre des évacuations de ressortissants étrangers durant la guerre civile.
5 décembre 1997
Accord entre le Centrafrique et la France sur le départ des forces françaises pour la mi-avril 1998.
24 mars 1998
A Ouagadougou (Burkina-Faso), lors d’une réunion préparatoire au sommet franco-africain prévu en novembre à Paris, Hubert Védrine, ministre des affaires étrangères, et Charles Josselin, ministre délégué à la coopération, annoncent que le dispositif militaire français en Afrique devrait passer de 8000 à environ 6000 hommes en l’an 2000, tout en maintenant sa "mission stabilisatrice utile" et en s’appuyant davantage sur les organisations régionales africaines.
Août-septembre 1998
Opération "Malachite" d’évacuation des ressortissants français de Kinshasa.
12 Juin 1999
Déploiement de la KFOR (force OTAN) au Kosovo comprenant des militaires français.
1999
Mission Khor Anga à Djibouti : protection aérienne devant l’extension de la guerre entre l’Ethiopie et l’Erythrée.
Octobre-décembre 2001
A la suite des attentats du 11 septembre 2001, la France intervient en Afghanistan en participant à deux opérations internationales : la force internationale d’assistance et de sécurité sous commandement de l’Otan et l’opération "Liberté immuable" sous commandement américain.
Septembre 2002
Début de l’opération militaire française « Licorne » en Côte d’Ivoire. Suite à une rébellion qui menace le pouvoir du président Laurent Gbagbo. Intervention précédant les accords de Marcoussis (France) entre les forces politiques ivoiriennes, en janvier 2003.
15-17 mars 2003
Intervention militaire française suite à un coup d’Etat en Centrafrique. Le 15, en Centrafrique, coup d’Etat du général François Bozizé, qui renverse le président Ange-Félix Patassé, en visite à l’étranger, et s’autoproclame chef de l’Etat. Le même jour, condamnation de la France. Le 16, la France évacue des ressortissants français et étrangers. Le 17, déploiement de 300 soldats français sur l’aéroport de Bangui, pour permettre la poursuite de l’évacuation des ressortissants français et étrangers.
2004
Destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne après le bombardement de Bouaké dans lequel 9 soldats de la force « Licorne » vont trouver la mort et 35 autres sont blessés. Evacuation des ressortissants français. Les soldats tirent sur la foule lors de manifestations anti-françaises.
2006
Soutien à l’armée tchadienne face aux rebelles (dispositif "Épervier"). L’aviation française effectue un tir de semonce devant une colonne rebelle à 250 km de N’Djamena.
2008
Protection de l’aéroport de N’Djamena et évacuation des ressortissants français au Tchad. Echange de tirs entre l’armée française et les rebelles près de l’aéroport.
Soutien logistique français à l’armée djiboutienne à la frontière érythréenne.
23 juillet 2008
Promulgation de la loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Vème République : la réforme a complète l’article 35 de la Constitution en instituant une procédure d’information et de contrôle du Parlement sur les opérations extérieures.
8 décembre 2008
Début de l’opération européenne "Atalante" comprenant des militaires français contre la piraterie au large des côtes de Somalie.
17-22 mars 2011
Le 17, à l’initiative de la France et de la Grande-Bretagne, adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution 1973, autorisant les Etats-membres à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des civils en Libye : la résolution prévoit une zone d’exclusion aérienne mais exclut toute force étrangère d’occupation. Le 22, déclaration du gouvernement suivie d’un débat à l’Assemblée nationale et au Sénat sur l’intervention des forces armées en Libye (Opération « Harmattan »).
4-11 avril 2011
Le 4, intervention des forces françaises (Licorne) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en appui des forces de l’ONU (ONUCI) qui bombardent les positions du Président sortant Laurent Gbagbo. Celui-ci, qui considère comme invalide l’élection de son concurrent Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 par l’ONU, est accusé d’utiliser des armes lourdes contre des populations civiles. Interrogation sur le rôle des forces françaises lors de l’arrestation de Laurent Gbagbo, le 11 avril.
31 octobre 2011
Fin de l’Opération "Harmattan" en Libye.
2012
En 2012 le coût des opération extérieures (OPEX) de la France s’est chiffré à 870 millions d’euros, contre 1, 2 milliard en 2011. Le projet de loi de finances pour 2013 prévoyait une dépense de 630 millions (avant l’intervention au Mali).
Décembre 2012
Les dernières troupes combattantes françaises quittent l’Afghanistan.
11 janvier 2013
Début de l’opération "Serval" au Mali pour contrer l’avancée des forces djihadistes qui occupent le Nord du pays.