mercredi 7 mars 2012


En finir avec le slogan: ‘’ Indivisibilité du Territoire’’






,, mercredi 29 février 2012, 15:24 ·
En finir avec le slogan ‘’d’indivisibilité du territoire’’ là où, la politique de l’Etat divise et discrimine fondamentalement, la dite Nation du Mali. 


Les combattants du MNLA ont démontré à l’armée malienne et à la communauté internationale leur engagement et leur détermination  pour reprendre un territoire  confisqué par un duo ‘’armée-administration’’ depuis plus de cinq décennies.
En effet, la domination et la discrimination à l’égard des populations du Nord Mali restent une donnée constante dans la politique malienne de l’indépendance à nos jours. Cette politique de traitement à part n’apparait ni dans les textes de lois, ni dans les discours officiels des dirigeants. Elle est plutôt dans la pratique quotidienne d’administration, de gestion et de développement économique.

On peut le constater dans les interventions des  plus hautes autorités du Mali sur le sujet, comme ce fut le cas du Président de la République sur Rfi : « nos ainés l’ont gérés, nous le gérons et nos enfant le géreront ».  Ces propos du Président de la République confirment que la gestion des rebellions au nord, toujours été la même, à savoir faire des beaux discours, écrire des beaux textes d’accords mais dont la mise en œuvre ne répond à aucune préoccupation fondamentale des populations du Nord. On se rend donc compte d’un manque de volonté réel de résolution définitive des rebellions dans le septentrion.  Ayant perdu sur les champs de batails, le mensonge et l’intox sont devenus les points forts d’un Etat totalement à la dérive. L’ambassadeur du Mali à Alger, M. Boubacar Karamoko Coulibaly accordant une interview au JI, accuse le MNLA: «  ils s’attaquent désormais à des civils, comme ce vieux chef de village âgé de 77 ans, lâchement assassiné à Hombori »,ce qui sera démenti par les autorités elles-mêmes après enquêtes et arrestations des coupables comme l’annonce un journal malien, ‘’LE COMBAT’’ du 22 février : « des groupes de peuhls de la zone ont profité de l’insécurité qui sévit pour régler leurs comptes en tuant froidement le vieux Moussa Balobo Maïga, porte-drapeau de la famille royale le Hombori-koï et en prenant un Garde en otage ».  Comme cela ne suffisait pas son excellence va même accusé le MNLA des casses intervenues le 1er février 2012 à Bamako « Ce sont des proches du MNLA qui ont saccagé la maison de l’ex-ministre de la Culture, ainsi que la pharmacie El-Mehidi sise à proximité du camp militaire de Kati, auquel elle rend tant de services ». On voit donc  un diplomate cherchant à tout prix de discrédité un MNLA qui était très loin du lieu ou se sont déroulé ces événements honteux. On se rappelle encore du journal Télévisé sur  l’ORTM du 29 janvier où la marche avait été annoncée et auxquels des militaires habillés en civil, mais bien identifiés avaient participé.

L’ancienne ministre avec un sentiment de détresse dans sa lettre ouverte adressée au président :«Mon étonnement est que les services de sécurité et militaires et peut être vous-même  car je ne peux pas penser un seul instant que vous n'êtes pas au courant de ce qui allait se passer ». D’autres victimes sans voix, on subit les mêmes atrocités de la part de leurs amis, voisins bref compatriotes auxquels ils n’ont jamais fait aucun mal, sauf si leur couleur de peaux est synonyme de rebelle.
Pourquoi les forces de sécurité n’ont-elles pas protégé ces populations contraintes en définitive d’aller en exil afin de chercher refuge dans d’autres pays ?

L’expérience des précédentes rebellions nous montre qu’il n’ya aucune évolution dans l’esprit des autorités et de la société civile vis-à-vis des populations maures et touareg. Dans ces moments difficiles de vendetta, ces populations ne peuvent compter que sur elles-mêmes, en fuyant et laissant tous ce qu’elles ont derrière elles pensant que leur avenir devient plus qu’incertain.
L’article 1 de la constitution du Mali ne stipule-t-il pas que : « La personne humaine est sacrée et inviolable. Tout individu à droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne ».
On peut donc comprendre la revendication du MNLA qui est plus que légitime et qui consiste à donner à ses populations  longtemps opprimées l’espoir d’être libre et de décider de leur avenir. Comme l’atteste les propos du chargé de communication du MNLA : « le MNLA est un mouvement révolutionnaire qui œuvre pour la libération des régions nord du Mali, que nous appelons Azawad. Le mouvement revendique le droit d’autogestion, le droit politique et le droit aux populations autochtones vivant sur ce territoire de décider pour elles-mêmes et par elles-mêmes »

Les maltraitances et humiliations que ses populations on subit, durant ces cinquante années de dépendance au mali reviennent sans cesse. Par exemple le massacre du village kel Essouk (population religieuse et respectable) à Gao pilonné à la mitrailleuse et par des BRDM avait été qualifié de pogrom par Ibrahim Boubacar Keita, premier ministre de l’époque et dont justice n’a jamais été rendu. Voilà qu’aujourd’hui encore où le mali est doté des moyens technologiques et militaires sophistiqués, ces mêmes populations cette fois à proximité de Kidal, sont bombardées par des hélicoptères pilotés par des mercenaires Ukrainiens. Notons que dans cette bavure de la ‘’vaillante armée malienne’’, une femme et une fille de cinq ans ont perdu la vie, plus d’une dizaine de blessés majoritairement des femmes, des enfants et même des animaux. Qu’est ce que ces populations de l’Azawad ont fait pour mériter ce cauchemar perpétuel ?  A défaut de pouvoir faire front aux rebelles armés, l’armée malienne s’en prend  à des malheureux campements nomades où n’habitent que des femmes, des enfants et des vieillards. On voit donc une armée totalement à la dérive et qui continu à jouer ‘’la carte de la victime’’ en massacrant des populations innocentes et en accusant le MNLA de tous les ‘’maux’’.

Amnesty International a dénoncé ces exactions dans un communiqué à la presse : « Ce sont les civils qui sont les victimes principales de ces bombardements aveugles. Au-delà des pertes humaines, ces bombardements ont décimé des dizaines de bovins, de chameaux et de chèvres qui constituent le moyen de subsistance des populations nomades touarègues ».Amnesty International va même condamner : « Ces bombardements violent le droit international humanitaire et le gouvernement doit y mettre fin immédiatement ». Des arrestations arbitraires, des réquisitions, des tortures d’innocents, deviennent monnaie courante dans un territoire où les Droits de l’Homme sont bafoués.
Comment comprendre que le Mali réputé ‘’maillon faible’’ de la lutte engagé par les Etats de la bande Sahélo-Saharienne contre Aqmi, pour raison dit-il de manque de moyens, ait pu parvenir brusquement à s’offrir des moyens énormes et un engagement total pour lutter contre le MNLA. L’armée malienne connaissant les bases d’Aqmi généralement situées à proximité des siennes dans le nord, n’a cependant jamais essayé de déloger les Jihadistes, tout comme, elle n’a jamais pu démanteler les bandes de trafiquants de drogue traversant régulièrement le Nord Mali. Cela confirme l’opinion très largement partagée selon laquelle : Aqmi, trafiquants de drogue, hautes autorités malienne partagent dans le nord Mali quelques intérêts cachés qui expliquent la cohabitation pacifique existant entre eux.

L’Azawad est devenu un espace où les étrangers, notamment  les occidentaux n’osent plus mettre pied, suite aux conséquences de la gestion, de discrimination et de marginalisation que l’Etat y a développé en créant des conditions favorables au développement des activités des trafiquants de drogue et des Jihadistes. Cette politique se comprend lorsqu’on sait que l’Azawad a toujours été la ‘’vache laitière’’ des autorités maliennes dont la préoccupation permanente a été de détourner les financements que les bailleurs de fond ont souvent consentis à destiner au Nord Mali et de spolier les populations de leurs ressources propres par une pratique de corruption ravageuse ne laissant de place à aucune reconnaissance concrète des droits de citoyens du Nord Mali.

Le ministre français des Affaires Etrangères, Alain Jupé face au Sénat disait que : « la question de la révolution du peuple de l'Azawad, mérite d'être traitée au fond pour une issue définitive »pour le MNLA cette issue définitive n’existe pas en dehors de l’indépendance de l’Azawad.
Depuis que le Mali est indépendant, des rebellions n’ont cessé d’éclater et prennent de plus en plus d’ampleur malgré des accords sanctionnant chacune d’elles. Un autre accord pourrait-il mettre fin à cet interminable guerre qui ne fait qu’aggraver la haine entre les populations ? La solution c’est plutôt  de ‘’donner à César ce qui est à César’’, donner au peuple de l’Azawad son droit naturel le plus indispensable, à savoir: l’Indépendance de l’Azawad.

                                                                                                                                                          Moustapha MOHAMED

Avons nous des armes?
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Azawad Flash/un appel aux occidentaux  et  au monde arabe:" on rêve tous d'un monde meilleur, un monde de paix et de stabilité"
"Le monde aujourd'hui doit faire un choix entre le mali et la sécurité au Sahara. le monde a des intérêts , nous aussi on a des intérêts '((sécuriser notre Sahara notre désert))"

Iyad Ag Aghaly

Chef historique de la rebellion 1992 , chef Ansar Adin Actuel.

Otages au Sahel et au Niger : le rapport d’un député français

Des parlementaires français affirment que tousles pays concernés “paient des rançons” pourvoir libérer leurs ressortissants otages d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) au Sahel et appellent à une “harmonisation” entre Etats pour éviter la “surenchère”.
“On ne parle pas des rançons. Mais on le sait, tout le monde paie, y compris les Etats-Unis. Quand ce ne sont pas les gouvernements, ce sont desentreprises privées”, a déclaré à la presse le député PS François Loncle, co-auteur avec soncollègue UMP Henri Plagnol d’un rapport d’information sur la sécurité au Sahel qui sera publié dans les prochains jours.
“90% des ressources d’Aqmi proviennent des rançons versées. Il faut mettre fin à une surenchère sans fin”, a-t-il poursuivi.
“On évoque 90 millions d’euros (réclamés par Aqmi) pour la libération des quatre otages (français enlevés au Niger en septembre 2010) encore retenus par Aqmi. C’est plus de deux fois l’aide annuelle de la France au Mali ou au Niger”, a souligné Henri Plagnol.
La Mauritanie, l’Algérie, le Niger et le Mali sont confrontés à une insécurité croissante liée aux activités d’Aqmi (attaques, enlèvements, trafics divers) et d’autres groupes criminels, ainsi qu’à l’afflux d’armes issues du conflit libyen. Au total 12 Européens, dont 6 Français, sont retenus au Sahel par Aqmi et un groupe dissident.
Les deux députés, qui ont enquêté pendant un an, rencontré les chefs d’Etats ou représentants des pays concernés, d’anciens otages français et des responsables sécuritaires français, mettent en garde contre une politique qui, en satisfaisant aux exigences des terroristes, “revient à les financer”.
Ils plaident pour une “approche concertée” entre Etats, appellent à “privilégier la négociation” avec les ravisseurs, à éviter les démarches parallèles (étatiques et privées) qui peuvent aboutir à “ralentir” les pourparlers.
Les élus, qui évaluent à “environ 300 hommes” les combattants d’Aqmi, jugent qu’il est “possible” de les neutraliser et avancent quelques pistes.
Ils plaident d’abord pour un soutien accru aux pays du Sahel (coopération militaire et civile) et déplorent des consignes de sécurité drastiques données par le gouvernement français qui a classé en “zone rouge” (formellement déconseillée aux voyageurs) une large partie de cette région.
“Le Quai d’Orsay a choisi la méthode qui consiste à ouvrir un immense parapluie: élargir la zone rouge sans essayer de faire la part des choses. C’est quelque chose de lamentable, qui contribue à l’asphyxie de l’économie. Nous souhaitons que les cartes soient plus précises, plus régulièrement actualisées”, a déclaré M. Loncle.
Jugeant qu’Aqmi “ne peut pas vivre sans l’osmose avec les populations locales”, ils appellent à une implication accrue de la France pour tenter d’aider à régler la question touareg. Ils préconisent également la nomination d’un représentant spécial de l’UE pour le Sahel.
paris-normandie.fr

Libye: le CNT menace de recourir à la force contre Benghazi

Libye: le CNT menace de recourir à la force contre Benghazi
16:48 07/03/2012
MOSCOU, 7 mars - RIA Novosti
Le président du Conseil national de transition (CNT) en Libye, Moustapha Abdeljalil, a menacé mercredi d'utiliser la force armée contre l'est du pays, qui a proclamé hier son autonomie, ont annoncé les médias internationaux, se référant à la télévision libyenne.

Selon M. Abdeljalil, les partisans de l'autonomie devraient savoir qu'ils sont manipulés par les "restes du régime de Kadhafi" et que les autorités de transition sont  "prêts à les en dissuader, même en recourant à la force".

La création d'une région autonome dans l'Est libyen, riche de pétrole, a été annoncée mardi lors d'un "congrès du peuple de Cyrénaïque", qui s'est réuni dans une banlieue de Benghazi, fief de la rébellion contre le régime du colonel Kadhafi en 2011. Selon les médias, il s'agit d'une vaste région s'étendant de Syrte (centre) à la frontière égyptienne.

Les participants au "congrès" ont nommé un Conseil suprême chargé de gouverner la nouvelle entité baptisée Cyrénaïque. La présidence du Congrès a été confiée au cheikh Ahmed Zoubaïr, cousin de l'ancien roi Idriss al-Senoussi renversé par Kadhafi.

Les experts estiment que le désir de certaines forces politiques libyennes de restaurer l'organisation fédérale du pays s'explique par des raisons historiques. Après son accession à l'indépendance en 1951, le Royaume uni de Libye s'est constitué en fédération de trois provinces autonomes: la Cyrénaïque, la Tripolitaine et le Fezzan. Ce système a été supprimé à la fin du règne d'Idriss 1er pour faire place à un Etat centralisé renforcé par Mouammar Kadhafi après son arrivée au pouvoir en 1969.


Nord Mali : le MNLA s’organise pour mettre au point une plateforme de revendications

La trêve réclamée par plusieurs pays de la région et par la France pour permettre la tenue de l’élection présidentielle au Mali, fin avril, a-t-elle une chance d’aboutir ? Sur le terrain, les combats entre rebelles du MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad, et l’armée malienne ne semblent pas vouloir s’arrêter. Pour l’heure aucune médiation n’est en cours. Le MNLA s’organise pour mettre au point une plateforme de revendications.
Pour les rebelles de l’Azawad, la question d’un cessez-le-feu pour tenir le scrutin présidentiel n’est pas à l’ordre du jour. La branche politique du MNLA qui circule entre Nouakchott et Ouagadougou planche sur sa réorganisation et sur une plateforme de revendications consensuelle, c’est à dire qui puisse être validée par les différentes composantes du mouvement, les militaires bien sûr mais également les représentants des différentes communautés du nord du Mali : Touaregs, sonrai, arabes et Peulhs.
Un notable touareg qui suit de près cette remise en ordre au sein du mouvement estime que cette démarche est cruciale pour éviter une balkanisation du nord du Mali par des factions armées.
Les Suisses qui entretiennent depuis des années de bonnes relations avec les touaregs maliens ont été sollicités pour appuyer ce processus de réorganisation. Des diplomates helvètes ont récemment séjourné à Nouackchott et ont été reçus le 4 mars par les autorités burkinabè.
Quel schéma la rébellion va-t-elle privilégier ? Plusieurs options sont possibles : l’indépendance, l’autonomie ou la fédération. Reste à savoir quel sera à Bamako l’interlocuteur avec lequel négocier. Une équation à plusieurs inconnues puisque personne ne peut assurer que le 29 avril prochain les électeurs maliens pourront se rendre aux urnes pour élire leur nouveau président.
Tessalit, enjeu important pour les deux parties en présence
Selon un communiqué de l’armée, 1 500 civils provenant de campements nomades des environs de Tessalit ont trouvé refuge dans le camp militaire de Amachach ces dernières semaines. Selon le communiqué de l’armée, ces personnes principalement des femmes et des enfants sont venues se placer sous la protection de la garnison militaire de Tessalit pour fuir les exactions commises à leur encontre par « les assaillants composés de combattants du MNLA mais aussi de membres d’Aqmi ».
Depuis plusieurs semaines, le mouvement national de libération de l’Azawad empêche toute entrée et toute sortie de ce camp d’Amachah, obligeant l’armée malienne à recourir à du ravitaillement par les airs. Un largage de vivres a eu lieu à la mi-février avec le soutien des Américains.
Y-a t-il des civils dans ce camp militaire ? Oui, il y a les familles des soldats qui comme dans toute garnison malienne vivent aux côtés des militaires dans l’enceinte militaire. Y-a-t-il des populations nomades des environs dans ce camp ? L’armée le prétend, et le MNLA dément. « Les populations nomades de Tessalit n’ont rien à craindre du MNLA et ne vont pas aller se réfugier auprès de l’armée malienne », assure un combattant joint à Tessalit.
Le MNLA assure avoir proposé à l’armée malienne de faire sortir les femmes et les enfants du camp en toute sécurité. Pour l’instant c’est le statu quo : l’armée est toujours à l’intérieur du camp, en attente de ravitaillement en vivres et en armes. Le MNLA maintient la pression et empêche jusque là les renforts loyalistes de progresser vers le camp.
RFI

Le 07.03.201237 vues

Mali : la rébellion touarègue s’intensifie


De nouveaux combats ont opposé ce dimanche l’armée malienne aux rebelles touaregs pour le contrôle de la ville de Tessalit, située dans le nord-est du Mali. Ces combats, commencés le 17 janvier, se poursuivent depuis sporadiquement.
L’armée malienne et les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont mobilisé chacun de leur côté des moyens très importants. L’objectif de l’armée malienne est de protéger le camp militaire d’Amachach, situé non loin de Tessalit. De leur côté, les rebelles touaregs souhaitent empêcher l’armée malienne de s’installer durablement dans la région.
En l’absence de tout dialogue politique, les combats ont déjà fait de nombreuses victimes des deux côtés, sans qu’il soit possible d’établir un bilan précis des pertes.
MARIAMA MOHA :
« Pour faire la paix, il faut deux parties, l’Etat et les rebelles. Les rebelles seuls ne peuvent pas faire la paix. Ni l’Etat. Nous sommes fatiguées de la guerre. Maintenant, c’est au tour de l’Etat de fournir des efforts pour rétablir cette paix. »
Le retour de Libye de plusieurs centaines de Touareg lourdement armés qui avaient combattu pour le régime Kadhafi a accéléré le réveil de l’insurrection des Touaregs.
MOHAMED ANACKO, ancien président du conseil régional d’ Agadez :
« Avec les armes qui sont sorties de la Libye, cette fois ci ce ne sont pas des petites armes, c’est beaucoup d’armes et de grosses armes, ça veut dire que si la communauté internationale ne prend pas de disposition par rapport à la récupération et la gestion de ces armes, on va pouvoir entretenir des conflits pendant des siècles. Quel que soit l’accord qui sera signé, il y aura toujours des petits groupes, dès que quelqu’un est fâché, il pourra prendre des armes, puisqu’ il y a des armes en circulation. »
Les soldats de ce camp ont récemment reçu des vivres largués par un avion militaire américain. Jusque-là resté à l’écart, c’est la première fois que Washington prend fait et cause, officiellement, en faveur du gouvernement malien dans le dossier touareg. Des forces spéciales américaines forment de façon informelle depuis des années des troupes maliennes dans la lutte contre le terrorisme dans la zone sahélo-saharienne où sont déployées Al Qaida au Maghreb islamique et la rébellion touarègue.
Ces combats ont provoqué des mouvements de population vers des pays voisins. L’Algérie a organisé un pont aérien pour fournir des vivres aux populations civiles. Interrogé sur la question, Mourad Medelci , ministre algérien des Affaires étrangères, a réitéré la disponibilité de l’Algérie pour une médiation dans ce conflit.

mardi 6 mars 2012

Bombino's at Black Cat, Washington, DC 12/2/2011

PLAY BLACK_Omara "Bombino" Moctar.mp4


Libye: des dirigeants déclarent l'autonomie de l'Est

 Source: http://news.fr.msn.com/

Des chefs de tribus et de milices de l'Est libyen ont déclaré mardi l'autonomie de cette région pétrolière, où est née la révolte qui a fait chuter Mouammar Kadhafi, faisant craindre une partition du pays, où les nouvelles autorités peinent à exercer leur autorité.



"La région fait le choix du système fédéral", ont affirmé ces dirigeants dans un communiqué conjoint, qui fait également état de l'élection de Ahmed Zoubaïr à la tête de l'entité baptisée Cyrénaïque, qui s'étend de la frontière égyptienne à Syrte, région natale du colonel Kadhafi.

Des milliers de personnes ont assisté à cette cérémonie au cours de laquelle a également été nommé un Conseil chargé de gérer les affaires de cette région, marginalisée durant les 42 années de règne sans partage du colonel Kadhafi et d'où est partie la révolte anti-Kadhafi il y a un an.

"Le Conseil intérimaire de Cyrénaïque a été établi sous la direction de Cheikh Ahmed Zoubaïr al-Sénoussi pour gérer les affaires de la région et défendre les droits de ses habitants", précise le communiqué.
Ce Conseil reconnaît toutefois le Conseil national de transition (CNT, au pouvoir) qu'il qualifie de "symbole de l'unité du pays et représentant légitime (de la Libye) aux sommets internationaux".

Cousin de l'ancien roi Idriss al-Sénoussi renversé par Kadhafi en 1969, Ahmed Zoubaïr est lui-même membre du CNT. Pour autant, les autorités de transition avaient affirmé avant cette annonce que ces appels ne les inquiétaient pas.
"Les Libyens se sont battus pour une Libye unie, si bien que ces demandes n'auront aucune conséquence", avait déclaré à l'AFP lundi Moustapha Abdeljalil, réélu à la tête du CNT.

"Nous n'avons pas besoin du fédéralisme et nous ne sommes pas obligés d'adopter un système fédéral. Nous ne voulons pas retourner 50 ans en arrière", avait déclaré lundi soir le Premier ministre Abdel Rahim al-Kib lors d'un entretien télévisé.
La Libye était autrefois divisée en trois régions administratives: la Cyrénaïque, la Tripolitaine (ouest) et le Fezzane (sud). Le système fédéral a été supprimé en 1963.

Il avait en outre annoncé la création de bureaux gouvernementaux décentralisés à Benghazi, capitale de l'Est, et Sebha, dans le sud désertique.

Le CNT, qui a déménagé son siège de Benghazi à Tripoli après la libération du pays, peine à exercer son autorité à travers le pays. Beaucoup d'anciens rebelles ont ignoré ses appels à se placer sous l'autorité du gouvernement


SEMAINE N°06-06/03/2012


Mardi, 06 Mars 2012 04:14

« On ne peut pas encourager la guerre et la paix à la fois »


Depuis plusieurs années, avant même les événements de la Lybie, le Mali a mis la pression sur la population en l'étouffant par l'inertie vis à vis d’AQMI. Cela fut une contrainte pour les Organisations Non Gouvernementales, seules structures qui se préoccupent de la population de l’Azawad. leurs activités furent réduites afin de tuer en elle toute possibilité indépendantiste de mesurer l'état de désagrégation économique des populations. Il est important de rappeler que ces populations vivent essentiellement du tourisme et des dons au niveau international depuis 50 ans.


Pour la paix, la réaction de l'opinion publique au sud du Mali n’est pas du tout encourageante dans la mesure où elle "n'est pas prête à faire des concessions pour la paix». Ceci est un signe que l'Etat lui même ne l'est pas et ne l'a jamais été et pour preuve il n'a jamais respecté les Accords déjà existants.
EVENEMENTS



Trilogie GSPC-MALI-AQMI





L’Etat malien incapable de fournir des arguments valables sur l’insécurité et les motifs réels des soulèvements dans l'Azawad et en même temps honorer ses engagements internationaux et sous-régionaux, il mène une campagne médiatique et diplomatique pour faire croire à l’opinion internationale qu’il est attaqué par AQMI. Pour ce faire, le gouvernement Malien adopte les stratégies suivantes:


La première consista à donner l’impression de s'attacher à la survie des communautés à la fois autochtones de l'Azawad et minorités. Le Mali ratifie des traités internationaux prônant leur défense (comme la déclaration relative aux droits des peuples autochtones et celle relative aux droits des minorités). Le minimum dans l’application et la mise en œuvre de ces conventions reste la communication et en informant l'opinion nationale, surtout la population cible. Ce qui n'a pas été réalisé malgrés les recommandations des dispositions des dits traités.


La seconde fut de permettre à l'ancien G.S.P.C (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat) algérien devenu depuis quelques années Al-Qaïda au Maghreb (AQMI) de faire de l’Azawad sa base arrière. Entre 2002 et 2009, le chef suprême de ce mouvement a été aperçu en compagnie d'officiers maliens jusque dans la région de Tombouctou. Le Mali savait fort longtemps que ce mouvement est courtisé par Al-Qaïda dans le but de lui permettre de se faire une zone de forte présence et de recrutement entre le Maghreb et l'Afrique au sud du Sahara.


L’intérêt du Gouvernement Malien dans le maintien de cette situation de chaos dans l’Azawad est multiple et variable:





* Trouver un revenu secondaire à certains hauts placés militaires à travers le trafic de stupéfiants facilité par ceux-ci sous couverture des mouvements islamistes installés;


* Faciliter et permettre un rapprochement progressif entre les populations autochtones vulnérables de l'Azawad et les extrémistes afin de conduire à l'instauration d'un amalgame au fur des années;


* Être dans les prochaines années parmi les Etats maillons et incontournables dans les programmes internationaux de lutte contre Al-Qaïda dans cette partie du monde;


* Bénéficier d'une aide militaire et d'une couverture diplomatique et politique lui permettant de lancer des opérations militaires contre les Azawadis particulièrement touareg et arabes qu'il a lui même conduit et initié à intégrer aux extrémistes.


S’agissant du non respect et du désengagement total des accords d'Alger qui stipulaient dans leurs clauses une démilitarisation de l’AZAWADE, il suffit à tout celui qui veut s’en rendre compte de voir le nombre des casernes érigées par le gouvernement Malien dans la zone. Et pour édifier le lecteur, nous soumettons à son honorable attention la liste ci dessous énumérée :


Région de Kidal


Kidal ville : 02 Camps Militaires, 01 de la Garde Nationale, 01 Escadron de la gendarmerie et 01 Brigade de la Gendarmerie, 01 commissariat de police ;


Tessalit : 01 Camp Militaire, 01 poste de police, 01 Brigade de Gendarmerie ;


Aguelhok : 01 Camp militaire, 01 Camp de garde,


Anefis : 01 Bataillon Militaire, 01 Brigade de Gendarmerie,


Tinzawaten : Un Contingent mixte (militaires, gardes nationale, gendarmerie, police….) l’un des plus importants avant leur déroute en 2012.


Unité Méhariste à In-Ebag, Abeibara, Tin Essako...


Région de Gao


Gao-ville : 02 Camps militaire, 01 Escadron de la Gendarmerie, 01 Commissariat de Police, 01 camp de la garde National du Mali ;


Ménaka : 01 Camp Militaire, 01 Camp de la Garde Nationale, 01 Commissariat de police nouveau, 01 Brigade de Gendarmerie, et une Unité méhariste


Anderanboukane : 01 Camp Militaire


Ansongo : 01 Brigade de la Gendarmerie, 01 Camp de la Garde Nationale


Bourem : 01 Brigade de Gendarmerie, 01 Camp de Garde


Gossi : 01 Camp de garde, 01 Brigade de Gendarmerie, une Unité Méhariste


Tessit : 01 Brigade de la Gendarmerie








Région de Tin-Bouctou





Tin-Bouctou-ville : 01 Camp Militaire, 01 Camp de la garde nationale, 01 commissariat de police, 01 brigade de gendarmerie,


Goundam : 01 Camp Militaire, 01 camp de la garde nationale, 01 Camp de la gendarmerie ;


Niafounké : 01 Camp militaire, 01 brigade de gendarmerie, 01 camp de garde


Léré : 01 Brigade de Gendarmerie, 01 Camp de Garde


Ber : 01 Camp de Garde, 01 unité méhariste.


L’Azawad a de tout temps été mis en état d’urgence où les civils croupissent sous la botte des Militaires. Son développement fut le cadet des soucis du gouvernement central et en ne choisissant comme administrateurs de développement dans les zones (préfets et gouverneurs) que des officiers véreux, ne travaillant que pour leurs poches et l’abandon de poste et l’absentéisme sont leurs devises d’honneur.


Nous osons donc dire que le problème de l’Azawad ne sera pas réglé dans un contexte géopolitique mouvant et que ce qui s'est passé en Lybie peut à tout moment se passer dans un autre pays de la sous région et qu'il est inimaginable qu'un peuple entier soit obligé de fuir sa terre natale parce qu’en face il y a un gouvernement qui ne respecte aucun accord conclus et n’a aucune vision d'avenir et de prospérité pour ce peuple.


La justice militaire n’est pas la justice, la musique militaire n’est pas la musique et le sport militaire n’est pas un sport…Comment le développement peut-il être fait par des militaires, dans quelle partie au monde cela s'est vu?


2. FAITS


Faits sur le terrain prouvant la responsabilité et le respect des normes internationales par le MNLA et les abus commis par les autorités Maliennes :





* Mobilisation des Organisations Humanitaires et Médecins Du Monde reprend service dans l’Azawad





* Remise de 03 prisonniers maliens au Comité International de la Croix Rouge





* Gossi : dérapage de l’Armée Malienne: « …Les éléments d’Ibrahim Bossou entreront dans le campement abritant 500 personnes environs et selon plusieurs témoignages, ils dépouilleront les populations, feront coucher les gens a` plat ventre, déshabilleront les femmes… Ces informations nous ont été confirmées par le maire de Gossi, Mossa Ag Elmouner qui était visiblement très déçu face a` cause de ces actes abjectes et inhumains… ».


* Débat sur BBC Arabica sur l’Azawad-Mali avec le journaliste Maki Ihlan et la participation du président du bureau politique-MNLA


* Combats à Tessalit


Après des combat ayant duré plus de (12) douze heures de minuit à l'après midi du dimanche 04/02/2012, entre l’armée révolutionnaire du Mouvement National de Libération de l’Azawad et le renfort de l’armée d’occupation dirigée par (03) trois officiers, des plus redoutés au Mali. Les combattants de la Libération de l’Azawad ont anéantis totalement et sans appel ce renfort de l’armée d’occupation et d’invasion. Le Bilan du matériel saisi est le suivant: 02 Chars; 02 Camions-BM-porteurs de missiles ; 06 véhicules équipés de 12,7 mm et plusieurs autres équipements.


3. Hommes


Déclarations de certains Responsables Gouvernementaux prouvant leur animosité envers le peuple de l’Azawad






Soumeylou Boubèye Maïga, Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Mali: « Le M.N.L.A n’est pas une rébellion, mais c’est un mouvement ayant des moyens illégitimes. Nous les combattrons et ce sont les rapports de force qui détermineront une éventuelle discussion. Pour le moment notre priorité, c’est d’établir la sécurité sur tout le territoire ».
Mahamadou Diagouraga, Directeur General de la Police Nationale-Mali : « Signer un accord avec un mouvement, ne lui donne pas forcement une importance. On signe des accords à longueur de journée avec les syndicats ! Un accord, c’est juste signer quelque chose pour dire qu’on est convenu de ça. N’accordez pas d’importance au MNLA ».
Collectif des ressortissants du Nord (Coren) : «… appeler à la mobilisation et l’effort de guerre, entamer le processus de dialogue, engager une vaste opération diplomatique pour rendre lisible l’action de l’Etat, engager des procédures judiciaires pour situer les responsabilités…».
Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), candidat à la présidence du Mali « Il n’y aura pas de vraie solution à la crise au Nord sans tenue de l’élection présidentielle le 29 avril ».


Avis de personnalités Indépendantes
Les Sénateurs Francesco Ferrante et Roberto Della Seta, membre de la Commission extraordinaire des droits humains interpelant le Ministre des Affaires Étrangères Italien: « Le Gouvernement italien doit s'activer au plus tôt au niveau international par rapport au Gouvernement du Mali pour que s'arrête chaque forme de nettoyage ethnique, de torture, d'abus et de négation des droits humains dans ce pays africain… » Rome 2 mars 2012


Déclarations de certaines personnalités de l'Azawad
Bakay Ag Hamed Ahmed, Chargé de Communication, Informations et relais avec les Médias : «L’Etat Major du Mouvement National de Libération de l’Azawad tiens ses positions et contrôle le camp d’Amachach. Ce Camp ne compte que quelques militaires sans provision et couper du reste du monde, depuis plusieurs semaines».
Mahmoud Ag Ghali, Président du Bureau Politique-MNLA: « Nous serons là, jusqu’à la libération de l’Azawad. J’en appel à toutes les organisations Internationales d’aider le peuple de l’Azawad, cela reste la seule solution pour ce peuple ayant enduré plus de 50 ans avec le Mali.».


On ne peut pas encourager la guerre et la paix à la fois


Boubeye Maiga est un ressortissant de l’Azawad, le M.N.L.A le considère comme tel, n'eut été le rôle qu'il joue auprès du pouvoir central, sa connaissance du contexte devrait l'amener à la même conclusion sans avoir besoin que le MNLA soit né. Ce sont ses parents qui souffrent des conséquences de tout ce qui se passe et comme certains ressortissants de l’Azawad marginaux. Ils sont plus intéressés par leur positionnement politique personnel et les enveloppes distribuées par Koulouba que par le sort de l'Azawad et de ses populations.


Soit on tait les armes pour le dialogue soit on fait la guerre mais les deux à la fois ne peuvent être possible et le MNLA ne se fera pas endormir. Le Mali a longtemps critiqué la France d'en faire trop par rapport à AQMI voire d'instrumentaliser la question d’AQMI et on se rend compte que le même Mali instrumentalise plus que ne l'a fait la France et les pays occidentaux de la question. Cela dans l’objectif d’avoir carte blanche lui permettant de confondre sa population aux terroristes et de l'assassiner en toute impunité en utilisant des raccourcis foireux qui ne trompent que les gens peu avertis. Le Sud Soudan a été acclamé et félicité par le Mali, les Nations Unies et l'Union Africaine.


Pourquoi cela posera t-il un problème aujourd'hui pour l'Azawad? Faut-il passer encore 50 années comme l'a fait le sud soudan pour conclure à l'évidence?


Pour le MNLA


Khoumeidy AG Acharatmane

Moussa AG ASSARID"les maliens sont bernés par leurs dirigeants "


Les autorités maliennes continuent d’accuser le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) de « terroristes bandits armés » et refusent de reconnaitre le mouvement comme une organisation politique et militaire œuvrant pour le bien-être de tous les azawadiens quels qu’ils soient avec laquelle elles doivent discuter pour ramener la paix dans l’Azawad. Le président-général malien Amadou Toumani Touré est plus que jamais paniqué par les défaites successives des troupes de son armée nationale et cherche à présent de minimiser la guerre et de cacher la vérité. Ainsi les maliens sont bernés par leurs  dirigeants et la presse griotte du gouvernement. A ce jour, nous ne connaissons aucun journaliste malien qui s’était rendu sur le terrain des opérations militaires pour édifier les maliens. Les soi-disant journalistes se permettent de deviner les choses ou de passer quelques coups de téléphone au service de la communication de l’armée malienne. Ils passent cette information falsifiée sans aucune enquête ni recoupage et sans aucun respect de la déontologie du journalisme. Les maliens sont malheureusement obligés de gober ces aberrations faute de mieux. Certains communicateurs vont même jusqu’à l’incitation à la haine raciale rappelant la radio des milles collines qui avait joué un rôle capital dans le génocide rwandais.
Aujourd’hui, le monde entier sait que les villes de Ménaka, Tessalit, Aguelhoc, Léré, Tessit, Intilit, Tinzawaten pour ne citer que celles-ci et les quatre frontières avec le Burkina Faso, le Niger, l’Algérie et la Mauritanie sont contrôlées par le MNLA mais les maliens ne le savent pas ou refusent de le croire.
Nous invitons les journalistes et les documentaristes du monde entier y compris les maliens à venir faire leur travail sur le terrain dans l’Azawad. Nous nous engageons à leur faciliter l’accomplissement de leur mission.
Moussa Ag Assarid