TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
vendredi 11 septembre 2009
COLLUSION AU NIGER ENTRE HAUTES AUTORITÉS ET ORGANISATIONS INTERNATIONALES TERRORISTES QUI OPÈRENT DANS LE SAHARA
jeudi 10 septembre 2009
COLLUSION AU NIGER ENTRE HAUTES AUTORITÉS ET ORGANISATIONS INTERNATIONALES TERRORISTES QUI OPÈRENT DANS LE SAHARA
Article du MNJ
Si l’utilisation d'organisations internationales terroristes qui opèrent dans le Sahara comme moyen terroriste de diversion par certains gouvernants pour détourner l’attention des vraies situations nationales en vue de demeurer éternellement au pouvoir ne relève que du domaine des soupçons et des présomptions souvent sans fondement, le cas par contre du régime au Niger, pour qui le crime n’a pas de limite, est un fait aujourd’hui avéré.
Si Robert Fowler et Louis Guay, diplomates de carrière et donc par définition hommes politiques de grande retenue, ont décidé de s’exprimer pour dire qui sont leurs ravisseurs et d’aller jusqu’à dévoiler qui sont les commanditaires de leur enlèvement, ce que les faits en leur possession sont encore plus importants et plus dramatiques que ce qu’ils ont bien voulu révéler : LIRE ICI LES REVELATIONS
Le MNJ avait dès au départ dévoilé, et plus d’une fois, la triste réalité que, par hypocrisie, on a refusé de prendre en compte préférant mettre des intérêts au dessus de la Vie Humaine et de la Légalité.
Ainsi par cet acte d’une complicité qui refuse de dire son nom, la communauté nationale et la communauté internationale ont exhorté le régime à Niamey et ses relais à travers le pays à favoriser, entretenir et asseoir définitivement la règle et le règne de l’impunité au Niger.
L’Histoire est cependant tenace !
Et, elle le prouve en corroborant les faits sur lesquels le MNJ a attiré l’attention concernant l’enlèvement de Fowler, l’émissaire des Nations Unies au Niger.
De quoi s’agit-il ?
Le Secrétaire Général des Nations Unies, préoccupé par la situation du conflit qui oppose le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) et les autorités du Niger, a désigné un envoyé spécial en la personne du diplomate canadien Robert Fowler qui s’est fait seconder par Louis Guay.
En professionnels, les 2 hommes ont très vite cerné les contours de la question et de la situation de la rébellion du nord Niger et ont assez tôt commencé à comprendre le dessous des cartes du problème : ils avaient rencontré les protagonistes et ensuite fait le tour de la sous région pour rassembler d’importantes données puis, ont brossé un diagnostic sans complaisance de la situation qui prévaut et qui explique la récurrence de conflit dans la sous région.
En vrais spécialistes de la diplomatie et en équipe discrète, Robert Fowler et Louis Guay ont voulu faire pour les Nations Unies un travail de fond. Mais, c’est sans compter avec la volonté du pouvoir de Niamey d’étouffer à tout prix la réalité et de continuer, par le biais de certains hommes au sommet de la sphère de l’Etat, à faire leur trafic dans le Sahara central : il fallait donc pour ces derniers trouver, comme ils en ont l’habitude, un montage pour masquer la sale besogne à laquelle se livrent les plus hauts dirigeants en complicité avec les organisations terroristes. Le scénario visait aussi à éviter de faire la lumière sur les injustices subies depuis toujours par les populations en conflit avec le pouvoir central.
C’est dans ce cadre, comme l’affirme Rober Fowler lui-même à des journalistes de radio Canada, que le pouvoir au Niger et ses complices ont organisé le rapt des 2 diplomates de l’ONU.
A l’époque les autorités de Niamey, spécialistes de la désinformation, du mensonge et de la diffamation ont affirmé haut et fort et sans scrupules qu’il s’agissait du MNJ : elles allaient jusqu’à donner de signalements bidons et criminels mettant en danger une catégorie de leur propre population.
Dès le lendemain de cette dramatique tragédie, le MNJ a pris ses responsabilités et a condamné énergiquement cet acte ignoble : il a promis d’aider à démasquer tôt ou tard les coupables et a donné tous les gage de sa bonne foi.
Par la force de la volonté, Fowler a été libéré par ses ravisseurs. Et, nous l’avons en son temps félicité.
Aujourd’hui il fait le point sur la tragédie dont il fut victime et indique le coupable qui vient d’être connu des Nations Unies et de l’opinion nationale et internationale : ce sont les autorités du Niger de connivence avec leurs courroies de transmission dans les instances internationales et des groupes armées connus.
Nous exhortons les Nations Unies à ne pas céder au chantage et à poursuivre les auteurs sur toute la chaine de commandement et d’exécution, du sommet de l’État à la base.
Nous les exhortons également à continuer leur travail de faire un diagnostic sans complaisance de la situation, comprendre la raison du conflit qui nous oppose au pouvoir central et œuvrer dans le sens de la recherche d’une solution négociée ; ce conflit qui fait des centaines des morts et des sans abris. Nous fondons l’espoir que cette voix choisie pour une Paix Définitive, Juste et Durable par le Secrétaire Général des Nations Unies ne restera pas lettre morte.
Par ailleurs, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) relève avec lucidité et amertume la grande manœuvre mesquine des autorités de Niamey qui, à travers ce qu’on appelle "Front commun contre Al-Qaïda au Sahel", tentent (avec un semblant de succès dira-t-on !), d’utiliser à leurs fins des dirigeants et des armées honorables comme ceux des pays comme le Mali, l’Algérie et la Mauritanie ; ces pays qui eux, s’ils souffrent de la question du terrorisme international, ne sont pas, contrairement au Niger confrontés à des revendications populaires nationales : le Mali a su quand le problème s’est posé chez lui, prendre ses responsabilités et trouver une solution autour de la table de négociations.
En fait, l’objectif de Niamey à travers cette initiative est au contraire de combattre ceux qui, comme le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), combattent l’injustice et la criminalité au Niger.
Notons que les autorités nigériennes avaient aussi auparavant essayé d’embarquer la Libye dans un plan semblable : c’était le 6 avril 2009 à Tripoli et, on avait, à l’époque, honteusement appelé la tentative "Comité technique de sécurisation des frontières entre le Niger et la Libye".
Mais avec le temps et grâce à la lucidité et la perspicacité qui sont les leurs, les autorités libyennes ont vite démêlé le pinceau et découvert la supercherie de leurs homologues nigériens.
Aussi, le MNJ appelle le Mali, l’Algérie et la Mauritanie de refuser de tomber dans la naïveté par excès de bonne volonté car dans cette initiative, le régime au Niger, lui, poursuivra des objectifs à l’opposé de ceux, nobles, qui sont visés : il va sans coup férir continuer, et de plus belle, à collaborer avec le mal, les organisations internationales terroristes qui opèrent dans le Sahara à qui, il fournira moyens logistiques et renseignements sur les stratégies et positions de ceux avec qui il dit s’associer pour le combattre.
En effet, la préoccupation du pouvoir au Niger est d’utiliser le Mali, l’Algérie et la Mauritanie pour combattre le mouvement national (MNJ) qui, d’une part, lutte pour la Justice au Niger et le bien-être de ses populations et, d’autre part, fait obstacle aux intérêts de plus hautes autorités de Niamey ; intérêts qui se trouvent dans le développement du terrorisme international et de la criminalité transfrontalière dans le Sahara nigérien.
Sur un tout autre plan, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) loue la réaction positive et la démarche responsable des autres Fronts de la Rebellion suite à son appel à l’union lancé le mercredi 02 septembre 2009 à l’issue de l’assainissement qu’il a su apporter dans son organisation et sa gestion.
En effet, dès lors que le Mouvement a su trouver et appliquer la solution idoine au problème à la base du départ des nombreux combattants du MNJ et la constitution par eux d’autres structures combattantes, rien ne peut désormais s’opposer aux retrouvailles pour une seule et unique action commune à travers une organisation réunifiée, dynamique et responsable.
Le Mouvement.
jeudi 10 septembre 2009
Bingo pour Bongo
Bingo pour Bongo
source/Agoravox
Tel père, tel fils dit le proverbe.On est donc dans la continuité, et malgré les promesses sarkosyste, la France-Afrique à encore de beaux jours devant elle.
En effet, on a appris le 8 septembre que si Jean Marie Bockel avait été démissionné de son poste de ministre des affaires étrangères, c’est à la demande du président Gabonais.
Le socialisme mène à tout.
Après avoir déserté son camp, il se voit aujourd’hui relégué sous la modeste casquette de secrétaire d’état auprès de la ministre de la justice.
Mais qu’à t-il donc fait pour mériter pareil désaveu de la part de Sarkozy ?
Il s’était mis en tête de tourner la page de la France Afrique, respectant ainsi les promesses de campagne de son président.
Rien de plus normal.
Hélas pour lui, Omar Bongo n’a pas aimé.
Jacques Foccart, le Monsieur Afrique gaulliste a un successeur.
Cet homme de l’ombre qui agit en Afrique s’appelle Robert Bourgi.
Il est avocat, et il est le conseiller très spécial de Nicolas Sarkozy. lien
Au micro de Jean Michel Apathie, sur une chaîne généraliste, Robert Bourgi, proche d’Omar Bongo, comme on s’en doute, a été approché par ce dernier.
Omar a menacé de se fâcher tout rouge si Bockel restait en place.
(et un homard tout rouge est un homard mort)
Message transmis à Sarkozy, lequel n’a fait ni une ni deux, et a démissionné l’impétrant. lien
Ah, elles sont bien loin les promesses présidentielles.
Qui se souvient de cette phrase de campagne prononcée par le candidat Sarkozy le 31 mars 2007 :
« Il faut se débarrasser des réseaux d’un autre temps, des émissaires officieux qui n’ont d’autres mandats que celui qu’ils s’inventent. Le fonctionnement normal des institutions politiques et diplomatiques doit prévaloir sur les circuits officieux qui ont fait tant de mal par le passé. Il faut définitivement tourner la page des complaisances, des secrets et des ambiguïtés, notamment avec nos partenaires africains et arabes » ? lien
Déclaration courageuse qui doit être mise en parallèle avec la dure réalité.
Il y en a un qui doit être en train d’avaler sa cravate, après avoir avalé des couleuvres, c’est Jean Marie Bockel.
Il ne fait pas bon quitter son camp, pour aller glaner des postes ministériels, par les temps qui courent.
Mais qu’est-ce qui intéresse donc tant Sarkozy au Gabon au point qu’il en vienne a féliciter le fils (Ali) de sa « triomphale victoire électorale », alors que chacun sait que cette élection est entachée de fraudes scandaleuses ?
La réponse est en 7 lettres : le pétrole.
Le Gabon fournit par l’entremise de Total une grande partie du pétrole que nous consommons.
C’est peut-être le moment d’évoquer de ce que l’on appelle « le pacte de corruption ».
De quoi s’agit-il ?
En 1987, Omar Bongo fixe pour ELF Gabon le montant de l’abonnement : « nous vous autorisons à verser à votre société de commercialisation ELF Trading SA la somme de 1 dollar US par baril produit au Gabon. Cet argent est reversé ensuite sur le compte personnel d’Omar Bongo à la FIBA (banque française intercontinentale) via une société au Lichtenstein »
Claude Gosselin, chargé à l’époque de la comptabilité occulte d’ELF répondait aux juges qui enquêtaient sur le groupe pétrolier « parce qu’il s’agit d’une tradition initiée de longue date, qui a donnée entière satisfaction aux bénéficiaires » lien
Voilà qui a le mérite d’être clair, et qui devrait intéresser notre ministre du budget, toujours à l’affût de capitaux fiscaux échappant à l’impôt.
Et s’il n’y avait que le Gabon, mais au Niger, c’est l’uranium qui intéresse la France.
Pourtant on nous assurait en haut lieu que nous étions, grâce au nucléaire, indépendants énergétiquement.
Affirmation gratuite, et démentie.
Près des ¾ de notre combustible nucléaire vient du Niger.
Tant pis pour les Touaregs qui n’acceptent pas cette spoliation, quitte, comme c’est le cas, d’entrer en guerre ouverte avec le caporal dictateur nigérien, et la France. lien
Et puis il y a le coton, les diamants (qui ont coûté cher à un certain d’Estaing), et le reste.
Décidément, la France Afrique n’est pas morte.
La preuve : elle bouge encore.
Jusqu’à quand ?
Personne ne peut le dire, mais comme disait un vieil ami africain :
« le cri de détresse d’un seul gouverné ne vient pas à bout du tambour »
mercredi 9 septembre 2009
Niger-Touareg/ Le CDT Ibrahim Amoumoune parle de l'affaire Fowler
Mercredi 9 septembre 2009
/Niger-Touareg/ Le CDT Ibrahim Amoumoune parle de l'affaire Fowler
Son excellence le président de la république française Mr Nicolas Sarkozy et le premier ministre canadien Mr Harper, sachez que le peuple touareg, longtemps livré à son sort depuis l'ère du temps, à la désertification, à l'ignorance, à l'analphabétisme, aux pandémies, aux exactions extrajudiciaires d'un système sans morale , n'a pas, n'est et ne sera jamais du coté des terroristes.
Aujourd'hui à la stupéfaction du monde entier, Fowler parle. Ses paroles sont sans appel dans l' entrevue accordée à Peter Mansbridge, diffusée mardi 8 septembre 2009 sur les ondes de la RCC ( radio Canada) à 12h02 par Martin Bégin.
Le rideau tombe et la vérité se fait savoir. Car nul n'a le droit de la maintenir cachée pour servir sa volonté et ses intérêts sans morale ou sans éthique. Dans cette entrevue, le diplomate canadien Robert Fowler affirme que les militants du groupe Al-Qaïda qui l'ont enlevé et détenu pendant plus de quatre mois au Mali ont probablement réussi leur opération grâce à des informations de haut niveau. Selon Robert Fowler, le gouvernement du Niger, qui était responsable de sa sécurité dans le pays, et du personnel de l'ONU étaient au courant de son itinéraire dans le pays.
Alors que si votre mémoire est bonne, nous avons tous entendu le ministre chargé de l'information et porte parole du gouvernement du Niger marteler cette phrase sans scrupule:
quelques jours après le rapt, le ministre nigérien de la Communication, Mohamed Ben Omar avait pourtant dit regretter que le diplomate canadien n'ait pas prévenu les autorités ni la représentation locale des Nations unies, de son déplacement vers la mine de Samira. M. Fowler dit qu'il est évident que le gouvernement du Niger « haïssait » sa mission. )
il y avait quelques mois, plus exactement à la date du mercredi 4 février 2009, j'écrivais un article intitulé:
L’ énigme Fowler, une raison d'Etat ou l’apocalypse d’un système en dérive"
http://www.temoust.org/temoignage-l-enigme-fowler-une,7623
Je reviens aujourd'hui sur ce sujet qui fâche, un sujet qui mérite encore et une fois de plus une grande réflexion dans tous les sens car dans sa teneur l'acte reste inimaginable, inacceptable et surtout odieux. Lorsque un état, qui se dit de droit et se revendique républicain et démocratique au su et aux vues de tous, organise des enlèvements et des séquestrations de diplomates de nations unis, en mission pour l'intérêt supérieur du même état et de la communauté internationale, le silence complice du monde entier sur cette affaire reste pour de nombreux citoyens: le désespoir, l'amertume, et la perte de confiance dans le nouvel ordre mondial. L'apocalypse du Moyen-âge renaît au troisième millénaire. Connaissant mon pays dans tous ses recoins et mon peuple dans sa diversité, je sais qu'aucun nigérien ne prendra en lui même cette décision. Et malgré ma situation toujours confuse, depuis Octobre 2007 à nos jours et sans aucun signe de l'office français pour la protection des réfugiés et apatrides sur une éventuelle décision fixant mon sort, ni l'abstention, ni la peur ne pourrons me faire taire, même au confins du Sahara où je suis né, à plus forte raison à Paris, symbole de la liberté et berceau des droits de l'homme, ni garder un silence complice cautionnant ce crime ignoble et sans âme, issue d'un système en dérive et en sprint vers le chaos et le sinistre, désastre d'un pays dont le seul malheur est d'être convoité pour ses ressources naturelles, car cela donne carte blanche aux dictateurs, tyrans et sanguinaires le droit d'accomplir leurs sales besognes sans aucun souci. Encore pire, quand des pays comme le Canada et la France, des puissances de pointes dans toutes les technologies en informations et logistiques m'interpellent, m'entendent et me font signer un procès verbal sur l'affaire Fowler, je me réjouit que les autorités judiciaires françaises retrouvent, à travers mon procès verbal, le sens de ce qu'à dit Fowler en ce temps libre. Aujourd'hui ma joie inonde le désert, culmine tout le Sahara , car Mr Fowler est libre et il vient de dire ce qu'il devrait dire. Tous les touaregs sont fiers de cette liberté retrouvée et de ces propos qui excluent toute leur responsabilité dans cette affaire .
Son excellence le président de la république française Mr Nicolas Sarkozy et le premier ministre canadien Mr Harper, sachez que le peuple touareg, longtemps livré à son sort depuis l'ère du temps, à la désertification, à l'ignorance, à l'analphabétisme, aux pandémies, aux exactions extrajudiciaires d'un système sans morale , n'a pas, n'est et ne sera jamais du coté des terroristes. Car au delà de tout, il existe encore chez les touaregs, la dignité, la fierté et un fondement millénaire de croyance en la liberté malgré qu'aujourd'hui et au su de tous, il se retrouve entre le marteau et l'enclume.
D'un coté, une armée qui pille, tue, et brûle tout sur son passage, et de l'autre des terroristes épaulés de services d'états qui n'hésitent pas à agir contre tous ceux qui ne vont pas dans le sens de leur besogne. C'était le cas de Mr Fowler et son équipe. L'intérêt ou l'objectif ayant visé ces pauvres innocents reste unique: enlever des diplomates onusiens, médiatiser l'affaire, les livrer à alquaïda et pointer directement les touaregs. Cela a un sens, comme ça l'opinion publique internationale discréditera la rébellion touareg qui sera accusée de connivence avec alquaïda et créera la sympathie de l'opinion publique internationale envers le régime du dictateur tandja. En marchant dans ce sens, l'occident livre tout un continent aux terroristes et à leurs alliés, qui chaque jour grossiront le camp de la misère et son cortège de malheurs. En s'attaquant à de pauvres innocents sans défense, torturés, exécutés, et échangés à coup de millions d'euros, sans aucun respect ni notion de dignité humaine, même pour une grand mère malade, ces terroristes n'ont aucune compassion.
Tandja a réussi toutes ses mascarades mercantiles, depuis l'accusation de la Libye et d' Areva de connivence avec les rebelles touaregs en s'attaquant à Dominique Pin et à Denamour sans aucun prétexte valable tout en brandissant sa puissante menace contre la France : la multiplication de partenaire dans le domaine minier... La France alors se résigne et promet de fermer les yeux. Manipulés, les nigériens de l'est, du sud, et de l'ouest crient au héros libérateur. L'opposition s' invite aux mangeoires et garde le silence. Le pouvoir judiciaire se joint au législatif pour épauler le vieux sage dans sa campagne meurtrière contre la rébellion touareg. En exécutant des vieillards, des femmes et des enfants, en brûlant des habitations, en tuant le cheptel, et même en organisant à la TV nationale des tables rondes consacrées au traitement de la haine raciale et en appelant à l' extermination de la communauté touareg, le système en place bafoue le fondement même de l'état de droit et tout cela sans qu'aucun homme d'état ou élu lève un pouce dans un pays à pseudo démocratique pour au moins venir au secours de ces pauvres innocents civiles.
Ayant constaté le vide dans toutes les institutions de l'état, le vieux sorcier passe à la vitesse supérieure et met l'assemblée à l'évidence. Il l'a trouve comme prévu: elle est sans âme. Il la verrouille par des promesses. Alors elle turbule et il la jette à la poubelle. Ceux ci ne sont pas des représentants du peuple, il faut le reconnaître, c'est une clique de commerçants et de griots, tous arrivés à l'assemblée à coup de millions de CFA et qui aujourd'hui la quitte pour la prison du moins pour quelques jours pour y laisser leur fierté car leur dignité n'a jamais existé.
CDT Ibrahim Amoumoune.
Fowler revient sur son enlèvement
http://www.radio-canada.ca/-08-09-09
Fowler revient sur son enlèvement
mardi 8 septembre 2009
Dans une première entrevue accordée depuis sa libération, le 22 avril, le diplomate canadien Robert Fowler affirme que les militants du groupe Al-Qaïda qui l’ont enlevé et détenu pendant plus de quatre mois au Mali ont probablement réussi leur opération grâce à des informations de haut niveau.« Je sais que quelqu’un m’a vendu », déclare-t-il dans une entrevue accordée à Peter Mansbridge, qui sera diffusée mardi soir sur les ondes de CBC. « Ce pourrait être le gouvernement du Niger. Un sympathisant d’Al-Qaïda dans le bureau de l’ONU au Niger. Dans les bureaux de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest. Dans le secrétariat de l’ONU à New York. »
Au moment de son enlèvement, le 14 décembre 2008, M. Fowler était émissaire de l’ONU pour le Niger. Il devait à ce titre étudier les possibilités de parvenir à un accord de paix entre le gouvernement du président Mamadou Tandja et des rebelles touaregs du nord du pays, qui réclament un meilleur partage des ressources.
Son assistant, le diplomate canadien Louis Guay, ainsi que le chauffeur nigérien du groupe ont été enlevés en même temps que lui. M. Fowler raconte que les trois hommes, qui voyageaient sans garde du corps, ont été enlevés par des hommes armés de fusils mitrailleurs AK-47. Ils ont été forcés de monter dans la boîte d’une camionnette et cachés sous une couverture.
Deux des ravisseurs se sont assis sur eux lorsqu’ils ont quitté le site de l’enlèvement, dans la région de Tillabéri, à environ 40 kilomètres de la capitale, Niamey. M. Fowler raconte que M. Guay a été frappé au visage par le fusil d’un ravisseur et que lui-même a subi une fracture vertébrale par compression. C’est lors du trajet en camion, qui a duré 56 heures, que les kidnappeurs ont révélé être membres d’Al-Qaïda.
M. Fowler et ses collègues ont été enlevés après avoir visité une mine d’or appartenant à des entreprises canadiennes et au gouvernement du Niger. Selon Robert Fowler, le gouvernement du Niger, qui était responsable de sa sécurité dans le pays, et du personnel de l’ONU étaient au courant de son itinéraire dans le pays.
Le site de l’enlèvement, près de la rivière Niger, est un site bien connu où les diplomates font régulièrement des pique-niques, affirme le diplomate canadien. « Ce n’était pas considéré quelque peu sécuritaire ; c’était sécuritaire », déclare M. Fowler, lorsque M. Mansbridge l’interroge sur le manque de sécurité entourant ses déplacements au Niger.
Quelques jours après le rapt, le ministre nigérien de la Communication, Mohamed Ben Omar avait pourtant dit regretter que le diplomate canadien n’ait pas prévenu les autorités ni la représentation locale des Nations unies, de son déplacement vers la mine de Samara. M. Fowler dit qu’il est évident que le gouvernement du Niger « haïssait » sa mission.
M. Fowler soutient qu’il était gardé par un groupe d’environ 20 hommes, âgés de 7 à 60 ans, qui connaissaient la valeur de leur prisonnier. M. Fowler dit qu’ils n’ont pas été surpris lorsqu’il a décliné son identité.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) avait aussi revendiqué la capture de quatre otages européens quelques semaines plus tard. Deux d’entre eux ont été libérés en même temps que MM. Fowler et Guay. Un troisième a été libéré à la mi-juillet. Le quatrième, un Britannique, avait été exécuté au début du mois de juin.
Le premier ministre canadien Stephen Harper a indiqué que la libération de MM. Fowler et Guay a été rendue possible grâce à la « négociation ». On ne sait toutefois pas ce que le gouvernement aurait pu accorder aux ravisseurs en échange de la libération des deux prisonniers.
Robert Fowler pense avoir été vendu par une source au sein du gouvernement nigérien ou de l’ONU, explique Martin Bégin.
Averses à Tamanrasset, oueds en furie et routes coupées
AREZKI K.-Liberte Algérie-09-09-09
Averses à Tamanrasset, oueds en furie et routes coupées
mercredi 9 septembre 2009Les dernières chutes de pluie enregistrées dans la wilaya de Tamanrasset depuis le début du ce moi sacré ont transformé la ville en une immense flaque d’eau, à défaut de caniveaux et d’avaloires. La congestion infernale et les embouteillages causés par les routes coupées rendent la circulation automobile plus que difficile. Ce qui n’est pas sans préoccuper les automobilistes et les usagers qui déplorent le laisser-aller et le laxisme des services de l’APC qui n’ont toujours pas trouvé une solution idoine à ce récurent problème, qui resurgit à chaque averse.
Cela classera donc Tamanrasset, en raison de sa position géographique, parmi les régions vulnérables aux précipitations. Mais, ce qui est le plus préoccupant demeure le pâté de bâtisses construites sur le lit des oueds, à l’instar de oued Sersouf. C’est un risque redoutable si l’on tient compte des pluies qui se sont abattues en quantité dans la nuit du dimanche à lundi et qui ont permis aux oueds Sourouf et Gataâ-el-Oued de sortir de leur lit, coupant ainsi les routes menant à certains quartiers, tels Sourou Tabarkat, Ankouf et Gataâ-El-Oued. Pour rappelle, la région a connu plusieurs crues, dont les plus marquantes ont eu lieu en 1987, au souvenir des dégâts causés par la furie des eaux de oued Sersouf, et en 2007, soit 20 ans plus tard, au vu des pertes humaines enregistrées dans oued Tit et oued Outoul.
Pour éviter de tels scénarios, un dispositif de sécurité a été déployé aux abords des oueds en furie, particulièrement au niveau des quartiers isolés comme Amechouen et le grand marché d’Assihar. Pour y arriver, il faut donc emprunter la route de Tahaggart et faire un grand détour afin de prévenir d’éventuelles calamités.
Toutefois, cette situation a crée un climat d’ambiance à nul autre pareil parmi les bambins et les familles qui contemplaient l’exutoire des oueds depuis le grand pont de Gataâ-el-Oued. À leurs yeux, on vient de passer une nuit ramadhanesque indélébile.
Averses à Tamanrasset, oueds en furie et routes coupées
mercredi 9 septembre 2009Les dernières chutes de pluie enregistrées dans la wilaya de Tamanrasset depuis le début du ce moi sacré ont transformé la ville en une immense flaque d’eau, à défaut de caniveaux et d’avaloires. La congestion infernale et les embouteillages causés par les routes coupées rendent la circulation automobile plus que difficile. Ce qui n’est pas sans préoccuper les automobilistes et les usagers qui déplorent le laisser-aller et le laxisme des services de l’APC qui n’ont toujours pas trouvé une solution idoine à ce récurent problème, qui resurgit à chaque averse.
Cela classera donc Tamanrasset, en raison de sa position géographique, parmi les régions vulnérables aux précipitations. Mais, ce qui est le plus préoccupant demeure le pâté de bâtisses construites sur le lit des oueds, à l’instar de oued Sersouf. C’est un risque redoutable si l’on tient compte des pluies qui se sont abattues en quantité dans la nuit du dimanche à lundi et qui ont permis aux oueds Sourouf et Gataâ-el-Oued de sortir de leur lit, coupant ainsi les routes menant à certains quartiers, tels Sourou Tabarkat, Ankouf et Gataâ-El-Oued. Pour rappelle, la région a connu plusieurs crues, dont les plus marquantes ont eu lieu en 1987, au souvenir des dégâts causés par la furie des eaux de oued Sersouf, et en 2007, soit 20 ans plus tard, au vu des pertes humaines enregistrées dans oued Tit et oued Outoul.
Pour éviter de tels scénarios, un dispositif de sécurité a été déployé aux abords des oueds en furie, particulièrement au niveau des quartiers isolés comme Amechouen et le grand marché d’Assihar. Pour y arriver, il faut donc emprunter la route de Tahaggart et faire un grand détour afin de prévenir d’éventuelles calamités.
Toutefois, cette situation a crée un climat d’ambiance à nul autre pareil parmi les bambins et les familles qui contemplaient l’exutoire des oueds depuis le grand pont de Gataâ-el-Oued. À leurs yeux, on vient de passer une nuit ramadhanesque indélébile.
Al-Qaida au Maghreb islamique : AQMI
Florence Beaugé-LE MONDE | 08.09.09 | 11h38
Al-Qaida au Maghreb islamique : AQMI
mardi 8 septembre 2009
Au Maghreb, l’ambition de s’en prendre à la FranceAl-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), c’est d’abord un label - celui du mouvement d’Oussama Ben Laden -, mais ce n’est pas seulement cela. Plus le temps passe, plus il devient difficile de prétendre qu’il ne s’agit que de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) revêtu de nouveaux habits, comme l’affirment les autorités algériennes.
C’est en 2005 que le GSPC prend la décision de basculer dans l’orbite d’Al-Qaida, mais il va lui falloir deux ans pour arriver à ses fins. A l’époque, le GSPC, dernier groupuscule terroriste algérien encore en activité, est soumis à une forte pression. Les Etats-Unis et l’Algérie ont institutionnalisé leur coopération sécuritaire un an plus tôt, et les amnisties successives proposées par le pouvoir algérien ont dégarni les maquis. Le GSPC manque de combattants. Il est alors conduit par Abdelmalek Droukdal, qui deviendra Moussab Abd Al-Wadoud.
En 2003, le fondateur du mouvement, Hassan Hattab, a été écarté. Ses compagnons réclamaient une internationalisation du GSPC, en particulier le droit de partir en Irak combattre les Américains. Lui s’y refusait. Mis en minorité, Hattab a dû démissionner et s’est vu remplacer par Abou Ibrahim, alias Nabil Sahraoui. Mais celui-ci est tué en 2004, lors d’une opération de l’armée algérienne. Droukdal, scientifique de formation et fabricant d’explosifs à l’époque des Groupes islamiques armés (GIA), lui succède. Il a alors 36 ans.
Ce sont les guerres d’Afghanistan et d’Irak menées par les Américains qui vont remettre en selle le terrorisme algérien et lui donner de nouveaux objectifs. Al-Qaida est alors, elle aussi, à la recherche d’une nouvelle stratégie. "Elle voit dans le Maghreb un "vivier" pour alimenter ses troupes", explique Mohamed Darif, universitaire marocain spécialiste de l’islamisme radical. En juillet 2005, quand deux diplomates algériens sont enlevés en Irak, le GSPC saisit l’occasion et fait allégeance au chef d’Al-Qaida en Irak, Abou Moussab Al-Zarkaoui. Droukdal salue l’assassinat des deux diplomates.
Difficultés de recrutement
Tout au long de 2006, le GSPC s’efforce de répondre aux exigences d’Al-Qaida, qui a réservé sa réponse quant à sa demande d’intégration. Le GSPC est finalement adoubé en janvier 2007 et prend le nom d’Al-Qaida au pays du Maghreb Islamique.
En 2007, le nouveau "franchisé" va faire la preuve de sa crédibilité. En avril, Casablanca et Alger enregistrent une dizaine d’attentats-suicides, une méthode "à l’irakienne" inhabituelle au Maghreb. En décembre, Alger est secoué par une nouvelle vague d’attaques perpétrées, cette fois, contre le siège des Nations unies et celui d’Interpol. Le retentissement médiatique est considérable. Parallèlement, quatre touristes français sont assassinés en Mauritanie, le 24 décembre. Une opération revendiquée par AQMI.
En 2008, Droukdal confirme sa stratégie d’internationalisation du mouvement. Il renouvelle la plupart de ses lieutenants, ainsi que les chefs des zones militaires, et en nomme de très jeunes. Il prend des otages autrichiens dans le Sud tunisien, des Canadiens, Allemands et Suisses au Niger, tout en multipliant les opérations de harcèlement un peu partout. Il entend devenir la première force d’opposition armée au Maghreb, et le dit clairement dans un entretien accordé au New York Times en juillet 2008. Lors de ses opérations, il évite autant que possible de faire des victimes civiles musulmanes. En Algérie, ses cibles prioritaires sont les forces de sécurité. Mais son ennemi principal, c’est la France, suivie des Etats-Unis. Son financement, AQMI l’a longtemps tiré du racket, de la contrebande et du banditisme (en particulier aux frontières du Maroc, de la Libye et de la Mauritanie). Mais, depuis la fin 2008, il tire plus encore de revenus de prises d’otages occidentaux, dont il fait un véritable business. A ce jour, il n’a exécuté qu’un otage : un Britannique, en mai 2009 au Mali, Londres ayant refusé de verser la rançon demandée.
Où se trouve Droukdal aujourd’hui ? Vraisemblablement en Kabylie, dans un de ces maquis qu’il connaît encore mieux que les forces de sécurité algériennes, depuis seize ans qu’il s’y cache. Depuis l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche, et l’annonce du retrait des troupes américaines d’Irak d’ici à 2011, Droukdal rencontre des difficultés de recrutement. "Obama étant d’origine musulmane, pourquoi se battre contre lui ? Et quand le nouveau président américain a parlé, dans son discours du Caire, de "respect mutuel", il a renforcé le flottement général", souligne le spécialiste d’AQMI, Matthieu Guidère.
Reste qu’il faudra sans doute encore compter longtemps avec AQMI. Ces derniers temps, son centre de gravité s’est déplacé du Maghreb vers le Sahel. Ses nouvelles recrues sont davantage mauritaniennes et maliennes qu’algériennes. Peut-être parce qu’au Sud le mouvement offre encore l’attrait de la nouveauté.Florence Beaugé
Al-Qaida au Maghreb islamique : AQMI
mardi 8 septembre 2009
Au Maghreb, l’ambition de s’en prendre à la FranceAl-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), c’est d’abord un label - celui du mouvement d’Oussama Ben Laden -, mais ce n’est pas seulement cela. Plus le temps passe, plus il devient difficile de prétendre qu’il ne s’agit que de l’ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) revêtu de nouveaux habits, comme l’affirment les autorités algériennes.
C’est en 2005 que le GSPC prend la décision de basculer dans l’orbite d’Al-Qaida, mais il va lui falloir deux ans pour arriver à ses fins. A l’époque, le GSPC, dernier groupuscule terroriste algérien encore en activité, est soumis à une forte pression. Les Etats-Unis et l’Algérie ont institutionnalisé leur coopération sécuritaire un an plus tôt, et les amnisties successives proposées par le pouvoir algérien ont dégarni les maquis. Le GSPC manque de combattants. Il est alors conduit par Abdelmalek Droukdal, qui deviendra Moussab Abd Al-Wadoud.
En 2003, le fondateur du mouvement, Hassan Hattab, a été écarté. Ses compagnons réclamaient une internationalisation du GSPC, en particulier le droit de partir en Irak combattre les Américains. Lui s’y refusait. Mis en minorité, Hattab a dû démissionner et s’est vu remplacer par Abou Ibrahim, alias Nabil Sahraoui. Mais celui-ci est tué en 2004, lors d’une opération de l’armée algérienne. Droukdal, scientifique de formation et fabricant d’explosifs à l’époque des Groupes islamiques armés (GIA), lui succède. Il a alors 36 ans.
Ce sont les guerres d’Afghanistan et d’Irak menées par les Américains qui vont remettre en selle le terrorisme algérien et lui donner de nouveaux objectifs. Al-Qaida est alors, elle aussi, à la recherche d’une nouvelle stratégie. "Elle voit dans le Maghreb un "vivier" pour alimenter ses troupes", explique Mohamed Darif, universitaire marocain spécialiste de l’islamisme radical. En juillet 2005, quand deux diplomates algériens sont enlevés en Irak, le GSPC saisit l’occasion et fait allégeance au chef d’Al-Qaida en Irak, Abou Moussab Al-Zarkaoui. Droukdal salue l’assassinat des deux diplomates.
Difficultés de recrutement
Tout au long de 2006, le GSPC s’efforce de répondre aux exigences d’Al-Qaida, qui a réservé sa réponse quant à sa demande d’intégration. Le GSPC est finalement adoubé en janvier 2007 et prend le nom d’Al-Qaida au pays du Maghreb Islamique.
En 2007, le nouveau "franchisé" va faire la preuve de sa crédibilité. En avril, Casablanca et Alger enregistrent une dizaine d’attentats-suicides, une méthode "à l’irakienne" inhabituelle au Maghreb. En décembre, Alger est secoué par une nouvelle vague d’attaques perpétrées, cette fois, contre le siège des Nations unies et celui d’Interpol. Le retentissement médiatique est considérable. Parallèlement, quatre touristes français sont assassinés en Mauritanie, le 24 décembre. Une opération revendiquée par AQMI.
En 2008, Droukdal confirme sa stratégie d’internationalisation du mouvement. Il renouvelle la plupart de ses lieutenants, ainsi que les chefs des zones militaires, et en nomme de très jeunes. Il prend des otages autrichiens dans le Sud tunisien, des Canadiens, Allemands et Suisses au Niger, tout en multipliant les opérations de harcèlement un peu partout. Il entend devenir la première force d’opposition armée au Maghreb, et le dit clairement dans un entretien accordé au New York Times en juillet 2008. Lors de ses opérations, il évite autant que possible de faire des victimes civiles musulmanes. En Algérie, ses cibles prioritaires sont les forces de sécurité. Mais son ennemi principal, c’est la France, suivie des Etats-Unis. Son financement, AQMI l’a longtemps tiré du racket, de la contrebande et du banditisme (en particulier aux frontières du Maroc, de la Libye et de la Mauritanie). Mais, depuis la fin 2008, il tire plus encore de revenus de prises d’otages occidentaux, dont il fait un véritable business. A ce jour, il n’a exécuté qu’un otage : un Britannique, en mai 2009 au Mali, Londres ayant refusé de verser la rançon demandée.
Où se trouve Droukdal aujourd’hui ? Vraisemblablement en Kabylie, dans un de ces maquis qu’il connaît encore mieux que les forces de sécurité algériennes, depuis seize ans qu’il s’y cache. Depuis l’arrivée de Barack Obama à la Maison Blanche, et l’annonce du retrait des troupes américaines d’Irak d’ici à 2011, Droukdal rencontre des difficultés de recrutement. "Obama étant d’origine musulmane, pourquoi se battre contre lui ? Et quand le nouveau président américain a parlé, dans son discours du Caire, de "respect mutuel", il a renforcé le flottement général", souligne le spécialiste d’AQMI, Matthieu Guidère.
Reste qu’il faudra sans doute encore compter longtemps avec AQMI. Ces derniers temps, son centre de gravité s’est déplacé du Maghreb vers le Sahel. Ses nouvelles recrues sont davantage mauritaniennes et maliennes qu’algériennes. Peut-être parce qu’au Sud le mouvement offre encore l’attrait de la nouveauté.Florence Beaugé
Niger : Inondations Rapport de Situation No. 3
United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA) - 07 Sep 2009
Niger : Inondations Rapport de Situation No. 3
mercredi 9 septembre 2009
Ce rapport a été préparé par OCHA/Niger. Il couvre la période allant du 6 au 7 septembre.
I. Priorités Démarrage des travaux des sous-comités sectoriels mis en place pour la gestion des inondations à Agadez ;
Lancement dimanche 6 septembre de la distribution des vivres et des kits non-vivres au niveau des sites sinistrés ;
Estimation des besoins et lacunes à couvrir.
II. Situation générale
Situation des sinistrés à la date du cinq septembre 2009 :
1 555 ménages sinistrés ayant été relogés ont été recensés au niveau de la commune urbaine d’Agadez, soit environ 9 239 personnes. A cette date, près de 30 000 personnes sur 39 300 restent à reloger sur la commune d’Agadez.
Pour la région d’Agadez qui compte quatre communes, 16 625 ménages sinistrés ont été dénombrés tandis que 96 941 personnes ont été affectées par les inondations. Le recensement se poursuit (voir ci dessous).
III. Réponses humanitaires
1. SONICHAR (Société nigérienne de charbon) : 200 nattes, 200 couvertures, 40 tonnes de céréales, 1 tonne de pattes alimentaires et 10 cartons de sucre réceptionnés ce matin.
2. Les camions transportant les vivres du Programme alimentaire mondial (PAM) attendus lundi sont arrivés à Agadez et ont été réceptionnés par ce matin, de même que les Kits du Comité international de la Croix-Rouge(CICR).
3. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a pré-positionné à Agadez des aliments thérapeutiques pour la prise en charge des cas de malnutrition sévère. Une recherche de partenariat est en cours pour la mise en œuvre d’une opération de dépistage actif des enfants malnutris en vue de leur prise en charge.
4. Démarrage ce matin des travaux des sous-comités mis en place pour la gestion de la situation des inondations dans la commune d’Agadez :
Le sous-comité distribution procédera à 14 heures au lancement de la distribution des vivres et kits au site de l’hôpital du district. Pour la distribution sur les sites, le sous-comité est appuyé par des volontaires de la Croix-Rouge nigérienne sur la base des listes nominatives fournies par le sous- comité recensement.
Sous-comité santé/Nutrition/eau/hygiène/assainissement : MSF-E démarrera le lundi 7 septembre, conjointement avec la Direction Régionale de la Santé Publique, la prise en charge médicale des malades sur les sites d’accueils.
- Rapport_complet (pdf format - 71,5 Kbytes)
mardi 8 septembre 2009
COMMUNIQUÉ DU MNJ
mardi 8 septembre 2009
COMMUNIQUÉ DU MNJ
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) demande au gouvernement du Niger de procéder immédiatement à la libération des prisonniers civils, innocents, détenus dans ses prisons sous prétexte d’être de connivence avec la rebellion.
Cela se doit d’autant plus que le MNJ avait, pour sa part, dans un geste de décrispation en vue d’aller vers le dialogue, libéré tous les prisonniers de guerre en sa possession.
Le Mouvement exhorte également à la libération de tous les détenus d’opinion faits ce dernier temps et demande de faire cesser le climat de terreur sciemment instauré au Niger.
Le MNJ à travers le Directoire du Mouvement condamne fermement la reconduction de l’état d’urgence au Nord Niger ; état d’urgence qui catégorise les citoyens en bons et mauvais au sein d’un même pays : il y a ceux qui sont sécurisés par l’armée et ceux qui subissent au quotidien sa violence et dont elle détruit systématiquement le potentiel.
A travers cette situation, le pouvoir de Niamey empêche aussi de facto aux organisations humanitaires internationales de s’investir pleinement pour aider les populations du Nord Niger, déjà meurtries par les effets d’un conflit, à faire face aux intempéries et aux inondations de cette semaine qui ont occasionné de nombreux morts et de milliers de sinistrés.
Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) prend à témoin, également par le biais de son Directoire, l’opinion internationale, des entraves que pose le pouvoir Nigérien à la résolution du conflit en refusant d’accéder aux requêtes du Mouvement qui pourtant demeurent indispensables à la poursuite des négociations : notamment les 4 préalables posés par le MNJ.
Il interpelle par conséquent le pays médiateur notamment la Libye et les autres pays que sont la France et l’Algérie, entre autres, impliqués directement ou indirectement à œuvrer pour la recherche de la paix au Niger.
Le Directoire demande aux combattants pour la Justice de rester sereins et vigilants et les rassure par la même occasion de sa ferme détermination à œuvrer pour atteindre les objectifs nobles que s’est assigné le Mouvement dans son document de synthèse des revendications.
Il exhorte tous les patriotes sincères de continuer à faire confiance au Mouvement qui en tout état de cause reste et demeure ouvert a tous pour œuvrer dans le sens d’une bonne conduite de sa gestion et de son organisation mais aussi et surtout, une plus grande Justice sociale au Niger.
Le MNJ rappelle qu’il reste solidaire de toutes les structures qui œuvrent dans ce sens et est ouvert à toute démarche qui va dans la direction d’une unification des efforts et des personnes pour ensemble construire la marche vers la Paix Véritable et définitive.
Le Directoire réitère la confiance de l’ensemble de ses combattants à la délégation présente à Niamey en vue de continuer malgré tous les obstacles à rester dans le processus de recherche d’une solution négociée au conflit qui opposent le MNJ au pouvoir de Niamey.
Le MNJ rappelle cependant qu’à ce jour aucun pas ou signe significatif de bonne volonté n’a été observé du coté de la partie gouvernementale et ce, malgré les multiples efforts de la Libye, pays médiateur, et les sacrifices et ouvertures consentis par le Mouvement.
Le Directoire rassure les uns comme les autres qu’il est conscient de toutes les éventualités et qu’il est décidé à faire face avec détermination et abnégation à toutes les situations qui s’imposeront au Mouvement.
Le Directoire.
Niger : Une trentaine d’ex-députés déférés au parquet
Niger : Une trentaine d’ex-députés déférés au parquet
mardi 8 septembre 2009
Une trentaine d’anciens députés, placés en garde à vue depuis jeudi par la police, ont été déférés ce lundi au Palais de justice de Niamey. Ils sont accusés de malversations présumées et de détournements de deniers publics.
Ils sont arrivés ce matin vers 11h30, heure de Niamey, au Palais de justice. Selon un avocat sur place, il s’agit de vingt-huit ex-députés d’opposition mais aussi de la majorité présidentielle, soupçonnés de détournement de deniers publics. La justice nigérienne accuse les députés et les cadres du Parlement dissous au printemps dernier de s’être attribués des indemnités excessives et d’avoir procédé notamment à de faux marchés publics.
Les malversations seraient estimées 18 milliards de francs CFA, soit 27 millions d’euros. Ce lundi, le parquet a requis contre eux l’ouverture d’une information judiciaire. Le dossier a été transmis à un juge d’instruction qui doit lire l’ensemble des procès verbaux avant de dire s’il inculpe ou non la trentième personne. Parmi elles, il y a également deux commerçants arrêtés pour des marchés conclus avec l’Assemblée.
Tout le monde est donc actuellement au palais, en attente de la décision du juge. A noter qu’un ancien député, ex-ministre du Commerce, Salah Habi, un proche de Hama Amadou, a été remis en liberté dés ce matin. Aucune poursuite n’a pas été retenue contre lui.
Il faut s’attendre par ailleurs à d’autres interpellations. Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Niamey a précisé à des confrères que la police va entendre au fur et à mesure toutes les personnes impliquées dans cette affaire de corruption, qu’ils soient anciens députés ou fonctionnaires du Parlement.
mardi 8 septembre 2009
Une trentaine d’anciens députés, placés en garde à vue depuis jeudi par la police, ont été déférés ce lundi au Palais de justice de Niamey. Ils sont accusés de malversations présumées et de détournements de deniers publics.
Ils sont arrivés ce matin vers 11h30, heure de Niamey, au Palais de justice. Selon un avocat sur place, il s’agit de vingt-huit ex-députés d’opposition mais aussi de la majorité présidentielle, soupçonnés de détournement de deniers publics. La justice nigérienne accuse les députés et les cadres du Parlement dissous au printemps dernier de s’être attribués des indemnités excessives et d’avoir procédé notamment à de faux marchés publics.
Les malversations seraient estimées 18 milliards de francs CFA, soit 27 millions d’euros. Ce lundi, le parquet a requis contre eux l’ouverture d’une information judiciaire. Le dossier a été transmis à un juge d’instruction qui doit lire l’ensemble des procès verbaux avant de dire s’il inculpe ou non la trentième personne. Parmi elles, il y a également deux commerçants arrêtés pour des marchés conclus avec l’Assemblée.
Tout le monde est donc actuellement au palais, en attente de la décision du juge. A noter qu’un ancien député, ex-ministre du Commerce, Salah Habi, un proche de Hama Amadou, a été remis en liberté dés ce matin. Aucune poursuite n’a pas été retenue contre lui.
Il faut s’attendre par ailleurs à d’autres interpellations. Le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Niamey a précisé à des confrères que la police va entendre au fur et à mesure toutes les personnes impliquées dans cette affaire de corruption, qu’ils soient anciens députés ou fonctionnaires du Parlement.
Front commun contre al-Qaïda au Sahel
RFI 07-09-09
Front commun contre al-Qaïda au Sahel
mardi 8 septembre 2009
Les experts militaires algériens, mauritaniens, maliens et nigériens ont achevé, dimanche à Alger, une réunion au cours de laquelle ils ont élaboré un plan précis de lutte contre la criminalité et contre les islamistes armées.
« Nous venons juste de boucler les détails d’un plan technique qui permettra à nos armées de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et le criminalité dans le Sahel », a déclaré un responsable militaire à Bamako. Le mois dernier, les chefs d’Etat-major des armées du Mali, du Niger, la Mauritanie, et de l’Algérie s’étaient déjà retrouvés pour évoquer cette question.
Les Etats sahéliens ont été, depuis plusieurs mois, le théâtre d’actions attribuées à des groupes armés qui se réclament du réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Dans cette zone sont également présents des groupes criminels qui y pratiquent du trafic et de la contrebande de toute sorte.
Une opération d’envergure imminenteSecret défense oblige, la date du début de ce que certains appellent déjà « une opération d’envergure » n’a pas été rendue publique. En revanche, on sait que de très gros moyens seront dégagés. Sur le terrain, à côté des troupes, on verra notamment des avions de combat, nécessaires pour gagner toute guerre dans le Sahel.
Le Mali, le Niger et la Mauritanie ont des frontières communes avec l’Algérie – puissance militaire régionale. Mais ces Etats ont tous les mêmes ennemis : les criminels qui écument cette vaste zone sahélo-saharienne et aussi al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Dans le passé, les islamistes armés ont enlevé ou fait enlever des otages européens au Niger. Ils ont, en août dernier, fait des victimes dans les rangs de l’armée malienne et récemment, le 8 août dernier, un jeune Mauritanien s’est fait exploser en actionnant une ceinture d’explosifs devant l’ambassade de France à Nouakchott. Coopération militaire renforcée
Mêmes ennemis donc même détermination et pour prendre en tenaille les islamistes d’al-Qaïda, les troupes de quatre pays travailleront main dans la main. Il y aura des échanges d’informations et des patrouilles mixtes coordonnées. Ensuite – et pour la première fois - les quatre armées auront un même territoire. Les soldats maliens pourront combattre sur le sol algérien, ou, par exemple, les Mauritaniens pourront se retrouver en plein désert nigérien.
Front commun contre al-Qaïda au Sahel
mardi 8 septembre 2009
Les experts militaires algériens, mauritaniens, maliens et nigériens ont achevé, dimanche à Alger, une réunion au cours de laquelle ils ont élaboré un plan précis de lutte contre la criminalité et contre les islamistes armées.
« Nous venons juste de boucler les détails d’un plan technique qui permettra à nos armées de travailler ensemble pour lutter contre le terrorisme et le criminalité dans le Sahel », a déclaré un responsable militaire à Bamako. Le mois dernier, les chefs d’Etat-major des armées du Mali, du Niger, la Mauritanie, et de l’Algérie s’étaient déjà retrouvés pour évoquer cette question.
Les Etats sahéliens ont été, depuis plusieurs mois, le théâtre d’actions attribuées à des groupes armés qui se réclament du réseau al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Dans cette zone sont également présents des groupes criminels qui y pratiquent du trafic et de la contrebande de toute sorte.
Une opération d’envergure imminenteSecret défense oblige, la date du début de ce que certains appellent déjà « une opération d’envergure » n’a pas été rendue publique. En revanche, on sait que de très gros moyens seront dégagés. Sur le terrain, à côté des troupes, on verra notamment des avions de combat, nécessaires pour gagner toute guerre dans le Sahel.
Le Mali, le Niger et la Mauritanie ont des frontières communes avec l’Algérie – puissance militaire régionale. Mais ces Etats ont tous les mêmes ennemis : les criminels qui écument cette vaste zone sahélo-saharienne et aussi al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).
Dans le passé, les islamistes armés ont enlevé ou fait enlever des otages européens au Niger. Ils ont, en août dernier, fait des victimes dans les rangs de l’armée malienne et récemment, le 8 août dernier, un jeune Mauritanien s’est fait exploser en actionnant une ceinture d’explosifs devant l’ambassade de France à Nouakchott. Coopération militaire renforcée
Mêmes ennemis donc même détermination et pour prendre en tenaille les islamistes d’al-Qaïda, les troupes de quatre pays travailleront main dans la main. Il y aura des échanges d’informations et des patrouilles mixtes coordonnées. Ensuite – et pour la première fois - les quatre armées auront un même territoire. Les soldats maliens pourront combattre sur le sol algérien, ou, par exemple, les Mauritaniens pourront se retrouver en plein désert nigérien.
Alain Joyandet : Kadhafi a une évolution "de plus en plus positive"
LePoint.fr / AFP 07-09-09
Alain Joyandet : Kadhafi a une évolution "de plus en plus positive"
mardi 8 septembre 2009
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a une évolution "plutôt positive, de plus en plus positive" et son rôle peut être utile dans la région du Sahel contre le terrorisme, a estimé lundi le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet. Interrogé sur la chaîne TV5Monde au sujet des propos à l’emporte pièce et controversés du numéro un libyen sur différents sujets, M. Joyandet s’est refusé à commenter des "déclarations qui lui appartiennent". "Tout le monde connaît le président Kadhafi qui a d’ailleurs une évolution qui est plutôt positive, de plus en plus positive", a-t-il observé, en relevant que ce dernier viendra s’exprimer prochainement à la tribune des Nations Unies.
En réponse à une autre question sur le terrorisme et l’engagement français en Afghanistan, le ministre français a évoqué à nouveau en passant l’Afrique et le dirigeant libyen, qui, selon lui, peut avoir une influence utile. "Il faut combattre le terrorisme là-bas en Afghanistan, sinon il viendra chez nous. Vous savez, je vois ce qui se passe en Afrique notamment, dans le Sahel, et pour cela d’ailleurs nous avons besoin du président Kadhafi et de la Libye", a-t-il remarqué. Dans ces pays à majorité musulmane, des mouvements extrémistes et parfois terroristes liés à Al-Qaïda se sont implantés et provoquent des troubles. M. Joyandet a représenté la France la semaine dernière aux cérémonies du 40e anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Mouammar Kadhafi. Ces festivités se sont déroulées sur fond de polémique, après le tollé suscité par l’accueil triomphal à Tripoli d’Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, condamné pour l’attentat de Lockerbie (270 morts) et récemment libéré par l’Ecosse pour raisons médicales.
Alain Joyandet : Kadhafi a une évolution "de plus en plus positive"
mardi 8 septembre 2009
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a une évolution "plutôt positive, de plus en plus positive" et son rôle peut être utile dans la région du Sahel contre le terrorisme, a estimé lundi le secrétaire d’Etat français à la Coopération, Alain Joyandet. Interrogé sur la chaîne TV5Monde au sujet des propos à l’emporte pièce et controversés du numéro un libyen sur différents sujets, M. Joyandet s’est refusé à commenter des "déclarations qui lui appartiennent". "Tout le monde connaît le président Kadhafi qui a d’ailleurs une évolution qui est plutôt positive, de plus en plus positive", a-t-il observé, en relevant que ce dernier viendra s’exprimer prochainement à la tribune des Nations Unies.
En réponse à une autre question sur le terrorisme et l’engagement français en Afghanistan, le ministre français a évoqué à nouveau en passant l’Afrique et le dirigeant libyen, qui, selon lui, peut avoir une influence utile. "Il faut combattre le terrorisme là-bas en Afghanistan, sinon il viendra chez nous. Vous savez, je vois ce qui se passe en Afrique notamment, dans le Sahel, et pour cela d’ailleurs nous avons besoin du président Kadhafi et de la Libye", a-t-il remarqué. Dans ces pays à majorité musulmane, des mouvements extrémistes et parfois terroristes liés à Al-Qaïda se sont implantés et provoquent des troubles. M. Joyandet a représenté la France la semaine dernière aux cérémonies du 40e anniversaire de l’arrivée au pouvoir de Mouammar Kadhafi. Ces festivités se sont déroulées sur fond de polémique, après le tollé suscité par l’accueil triomphal à Tripoli d’Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, condamné pour l’attentat de Lockerbie (270 morts) et récemment libéré par l’Ecosse pour raisons médicales.
les migrants, une manne pour le développement ?
IRD 07-09-09
les migrants, une manne pour le développement ?
lundi 7 septembre 2009
À pied, en camion, en bateau, en avion... près de 200 millions de personnes, soit 3 % de la population mondiale, sont partis tenter leur chance à l’étranger. Un chiffre en constante augmentation, au rythme de la mondialisation et de la crise économique : en 25 ans, le nombre de migrants dans le monde a doublé. Fuir les conflits, soif d’une vie meilleure... près des trois quarts des candidats à l’exil viennent des pays du Sud. Combien, parmi eux, rentreront un jour au pays de leurs aïeux ? Le projet de retour définitif, un mythe pour les migrants de tous horizons, est en effet constamment différé et se matérialise rarement. C’est ce que constatent les chercheurs du CEPED (IRD, Université Paris Descartes, Ined) et leurs partenaires1. À travers une réflexion pluridisciplinaire, ils ont étudié comment s’articulent migrations internationales, retours au pays d’origine et développement. Au coeur du débat, l’argent investi par les diasporas : s’ils s’accompagnent souvent d’effets pervers, ces fonds contribuent cependant efficacement à lutter contre la pauvreté, ouvrent l’accès à l’éducation ou à la santé et réduisent la vulnérabilité, notamment face à l’aléa climatique. De plus, forts de nouvelles compétences et expériences, les migrants de retour au pays modifient les hiérarchies sociales et politiques, les valeurs traditionalistes, les comportements en matière de santé, etc.
Terres de naissance, de transit ou d’accueil : tous les pays de la planète sont concernés. Au nord comme au sud, les migrations internationales sont au coeur des enjeux politiques et des débats publics. Les chercheurs du CEPED (IRD, Université Paris Descartes, Ined) et leurs partenaires1 ont analysé leur impact sur le développement des pays d’origine des migrants. Le mythe du retour définitif Dès qu’il quitte la mère patrie, le migrant n’a qu’une idée en tête : rentrer un jour définitivement au pays, avec de meilleures conditions de vie, prouvant sa réussite sociale. Un projet qui prend rapidement la forme d’un rêve, d’un mythe, constamment repoussé au moment de la retraite, quand le projet migratoire sera réalisé, ou bien lorsque le contexte économique ou politique dans le pays de départ sera plus favorable, etc. Outre l’évolution de leur société d’origine, les chercheurs ont observé que les migrants modifient leur projet migratoire en fonction de leur vie dans le pays d’adoption : obtention d’un emploi, insertion dans le tissu social, acquisition de droits sociaux, voire de la citoyenneté, constitution d’une famille…
Ce qui conduit le migrant à redéfinir au fil du temps sa relation avec sa communauté. La personne exilée peut alors se retrouver en décalage avec les siens restés au pays du fait de son expérience acquise à l’étranger, de ses perceptions, de la distance géographique et sociale. De fait, de nombreux migrants ne réalisent jamais leur projet de retour et n’effectuent que des va-et-vient entre le pays d’origine et celui d’accueil. Cependant, s’ils veulent conserver leur place, leur légitimé, et donc la possibilité, pour eux-mêmes ou pour leurs enfants, de réintégrer un jour leur communauté, ils sont tout de même contraints de maintenir des liens de solidarité. Ils vont ainsi apporter un soutien financier, le plus souvent au bénéfice de leur famille, en matière de santé, de scolarisation ou d’aide alimentaire, etc.
L’argent des migrants : une arme contre la pauvreté Plus de 160 milliards de dollars : c’est la somme envoyée chaque année par les 200 millions de migrants dans le monde vers les pays du sud. Un montant trois fois supérieur à l’aide publique au développement. Ces transferts d’argent constituent une importante ressource pour bon nombre de pays, comme la Turquie, l’Egypte ou encore le Maroc où ils sont supérieurs aux revenus du tourisme. Mais ces financements depuis l’étranger mettent sous perfusion la société d’origine sans véritablement créer de dynamique interne. Les observateurs affirment souvent que cet argent ne contribue pas à la croissance économique et qu’il est dilapidé en dépenses somptuaires. Or, s’il est vrai qu’il n’alimente pas toujours des investissements productifs au niveau de la région ou du pays, il contribue néanmoins au développement social en améliorant le niveau de vie des individus et des familles.
Cette source de revenus permet en effet de limiter les risques de paupérisation. Elle joue le rôle d’assurance maladie, finance l’éducation des enfants, permet de se prémunir contre les aléas climatiques, etc. Par ailleurs, le pouvoir économique des migrants constitue un enjeu social, et surtout politique, important. En effet, leur réussite à l’étranger peut d’une part modifier la hiérarchie sociale traditionnelle. De plus, leur expérience migratoire et la vie à l’étranger leur permet de suivre une formation scolaire, universitaire et professionnelle et d’apprendre des valeurs telles que la démocratie, la parité hommesfemmes ou la reconnaissance des qualifications professionnelles. Cela leur permet également d’acquérir de nouveaux comportements en matière de santé, de gestion économique, etc. Enfin, les quelques migrants de retour au pays, mais aussi ceux restés à l’étranger, n’hésitent plus à s’investir dans le jeu politique à l’encontre de la tradition : remise en cause du pouvoir et du rôle politique lié à l’âge, à l’appartenance de caste, au prestige d’une lignée… Pour les pays du Sud, dont les trois quarts des migrants de la planète sont issus, les migrations internationales représentent d’importants enjeux en termes de développement. Soutien financier aux familles, transfert de compétences, défense de valeurs démocratiques, redistribution du jeu politique…malgré une certaine dépendance financière qui s’instaure, les impacts positifs sont multiples. Demeure la question de la transmission du lien social : les enfants de migrants nés dans le pays d’accueil vont-ils continuer à aider leur communauté d’origine alors qu’ils ont accès à un autre niveau de vie, de nouvelles exigences en termes de consommation, une autre nationalité, une autre culture ?
lundi 7 septembre 2009 Institut de Recherche pour le Développement, Paris (IRD)
lundi 7 septembre 2009
Issouf Maha invité à témoigner de la situation de son pays à l'Université de rentrée du Modem
Samedi 5 septembre 2009, Issouf ag MAHA - président de TCHINAGHEN - était accueilli par François BAYROU en tant qu'intervenant dans la table ronde "L'Europe et le monde en question" à l'Université de rentrée du Mouvement Démocrate.
Il est intervenu aux côtés de Marielle de SARNEZ, vice-présidente du Mouvement Démocrate, Frédéric ENCEL, directeur de recherches à l’Institut Français de Géopolitique, Antoine SFEIR, directeur des Cahiers de l’Orient et Guy VERHOFSTADT, ancien premier ministre de Belgique, président du groupe ADLE au Parlement Européen.
Visionnez la video de son intervention :
L'EUROPE ET LE MONDE EN QUESTIONS, ISSOUF AG MAHA
par mouvementdemocrate
350.000 personnes touchées par les inondations en Afrique de l’Ouest, selon OCHA
APA-Dakar (Sénégal) -06-09-09
350.000 personnes touchées par les inondations en Afrique de l’Ouest, selon OCHA
dimanche 6 septembre 2009
APA-Dakar (Sénégal) Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) fait état de plusieurs cas d’inondations en Afrique de l’Ouest qui auraient touché près de 350 000 personnes, a appris APA samedi auprès de l’agence onusienne. Selon la même source, le Burkina Faso qui n’a pas connu des telles inondations depuis 90 ans semble être le pays le plus touché avec plus de 110 000 personnes déplacées, dont la plupart dans la capitale Ouagadougou.
Les autorités du Burkina ont fait état de cinq morts, tandis que le principal hôpital de l’Université a été inondé au point d’évacuer les malades.
Les Nations Unies vont déployer une équipe de sept personnes à Ouagadougou pour faire une évaluation des besoins humanitaires nécessaires, annonce la source.
La même source indique que d’autres pays d’Afrique de l’Ouest ont été également affectés par les fortes pluies abattues ces derniers jours dans la région,.
Au Niger, pays frontalier du Burkina Faso, environ 3.500 bâtiments auraient été en partie détruits, la région d’Agadès, dans le nord, ayant été durement touchée.
Les pluies torrentielles ont également tué une vingtaine de personnes au Ghana, avec sa capitale Accra parmi les zones les plus touchées, selon OCHA.
Le Bénin, la Guinée et le Sénégal ont également signalé que des dizaines de milliers de personnes dans chaque pays affrontent les inondations.
TBS/mn/APA 2009-09-06 16:43:44
Le nouveau site du doCip à redécouvrir : tout savoir sur les peuples autochtones
http://www.docip.org/
Le nouveau site du doCip à redécouvrir : tout savoir sur les peuples autochtones
dimanche 6 septembre 2009Bienvenue au nouveau site du doCip !
Il est plus dynamique, réactif et mieux structuré. Il comporte une importante nouveauté : notre centre de documentation en ligne. Toutefois, il ne comporte pas encore tous nos documents. Il est régulièrement alimenté et, en attendant, tous les documents de l’ancien site se trouvent encore sur old.docip.org.
Le site est en train d’être finalisé et nous vous prions de nous excuser d’éventuels dysfonctionnements.
Actualités Update/Informativo 85-86
Nous avons le plaisir de vous informer que l’Update 85-86 est maintenant disponible. Dans la section "Update en ligne" se trouvent la table des matières et le lien vers le numéro complet au format PDF. Tous les numéros précédents sont disponibles ... [En savoir plus] Les interventions du Mécanisme d’experts
La plupart des interventions présentées durant la 2ème session du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones, sont disponibles dans notre base de données en ligne. Vous y accéderez en cliquant ici ou en allant depuis notre site dans ... [En savoir plus] Incomindios : hébergement pour les délégué-e-s autochtones
Incomindios met à disposition des possibilités d’hébergement avantageuses pour les délégué-e-s autochtones durant le prochain Mécanisme d’Expert sur les droits des peuples autochtones et durant le Caucus des délégué-e-s autochtones qui le précédera ... [En savoir plus] Formulaire d’inscription pour la deuxième session du MEDPA, date limite pour l’accréditation 15 juillet 2009
Le formulaire d’inscription en ligne pour la deuxième session du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones est maintenant disponible ici.
Veuillez noter que le dernier délai pour l’inscription est fixé au 15 juillet 2009.
...
Déclaration de Anchorage
La Déclaration de Anchorage, résultat du Sommet général des peuples autochtones sur les changements climatiques, qui a eu lieu du 20 au 24 avril 2009 en Alaska, est maintenant disponible en ligne.
...
Publication de l’HCDH
La publication Travailler avec le programme des Nations Unies en matière des droits de l’homme : un Manuel pour la société civile est maintenant disponible en ligne.
Pour l’instant en anglais , arabe et russe ...
Evénement parallèle pendant l’Instance permente sur les questions autochtones, 20 mai 2009
Le mercredi 20 mai 2009 aura lieu le lancement du nouveau DVD documentaire du doCip sur l’Instance permanente, en même temps que la présentation du Portail indigène.
L’événement parallèle aura lieu de 11h35 à 13h00 dans la salle de conférence ...
Le site de DOCIP !
Nucléaire : La Chine aux portes d’Areva
Stéphane Davin-07-09-09-http://www.developpementdurablelejournal.com
Nucléaire : La Chine aux portes d’Areva
lundi 7 septembre 2009
La Chine a manifesté son intérêt pour le groupe Areva. Son fonds d’investissement souverain CIC est candidat pour entrer dans le capital du groupe et pour racheter sa filiale T&D.
La Chine se montre intéressée par les activités d’Areva. Selon le quotidien Les échos, des représentants de son fonds souverain Chine Investment Corp ont pris contact avec le groupe nucléaire français en août. Leur intérêt porte sur deux investissements.
Le premier concerne la filiale d’Areva de transport et de distribution , T&D. En mai, Areva avait annoncé la mise en vente de cette filiale valorisée entre 3 et 5 Md€. Plusieurs offres ont été faites par Alstom, Schneider, Axa Private Equity. Vendredi encore on apprenait que Toshiba serait aussi sur les rangs pour le rachat de T&D. La vente de T&D s‘inscrit dans un programme de levée de fonds annoncé en juin pour un montant de 8Md€. Le groupe a en effet besoin de fortes liquidités pour financer la sortie de son ancien associé Siemens parti en janvier (2 Md€).
Mais il doit aussi faire face aux déboires de la construction d’un réacteur EPR en Finlande qui en raison d’importants retards pris sur le projet et du conflit juridique et financier qui en résulte, est en train de plomber le groupe. Areva doit aussi financer d’importants investissements.
Aussi, le groupe envisage d’ouvrir son capital à quelques partenaires stratégiques. Le groupe japonais Mitsubishi avec lequel il développe des réacteurs est sur les rangs.
7 septembre 2009, Stéphane Davin
Nucléaire : La Chine aux portes d’Areva
lundi 7 septembre 2009
La Chine a manifesté son intérêt pour le groupe Areva. Son fonds d’investissement souverain CIC est candidat pour entrer dans le capital du groupe et pour racheter sa filiale T&D.
La Chine se montre intéressée par les activités d’Areva. Selon le quotidien Les échos, des représentants de son fonds souverain Chine Investment Corp ont pris contact avec le groupe nucléaire français en août. Leur intérêt porte sur deux investissements.
Le premier concerne la filiale d’Areva de transport et de distribution , T&D. En mai, Areva avait annoncé la mise en vente de cette filiale valorisée entre 3 et 5 Md€. Plusieurs offres ont été faites par Alstom, Schneider, Axa Private Equity. Vendredi encore on apprenait que Toshiba serait aussi sur les rangs pour le rachat de T&D. La vente de T&D s‘inscrit dans un programme de levée de fonds annoncé en juin pour un montant de 8Md€. Le groupe a en effet besoin de fortes liquidités pour financer la sortie de son ancien associé Siemens parti en janvier (2 Md€).
Mais il doit aussi faire face aux déboires de la construction d’un réacteur EPR en Finlande qui en raison d’importants retards pris sur le projet et du conflit juridique et financier qui en résulte, est en train de plomber le groupe. Areva doit aussi financer d’importants investissements.
Aussi, le groupe envisage d’ouvrir son capital à quelques partenaires stratégiques. Le groupe japonais Mitsubishi avec lequel il développe des réacteurs est sur les rangs.
7 septembre 2009, Stéphane Davin
Coordination des Forces Démocratiques pour la République : Déclaration du 05 septembre 2009
Coordination des Forces Démocratiques pour la République : Déclaration du 05 septembre 2009
lundi 7 septembre 2009
Mr Tandja Mamadou avait pris la grave décision de dissoute l’Assemblée Nationale alors qu’elle était sur le point de donner un avis défavorable à son projet de convocation de son référendum anticonstitutionnel du 4 août dernier.
L’article 48 de la Constitution du 0 août 1999 lui prescrit un délai de maximum de 90 jours pour organiser des élections législatives anticipées et mettre en place une nouvelle Assemblée. Au regard du non respect de ce délai prescrit par la Constitution, la CFDR annonçait la réhabilitation de fait de l’Assemblée nationale dissoute à partir du 24 août 2009. Subséquemment une majorité forte de 67 députés sur 113 demandait, dans une déclaration en date du 30 août 2009, la convocation d’une session extraordinaire du Parlement. Suite à cette initiative de nos députés, l’opinion a été témoin de la répression barbare qui s’est abattue sur nos militants le dimanche 30 août 2009 : répression qui s’est soldée par plusieurs dizaines de blessés. Depuis le septembre, alors que tout était prêt pour la tenue de la session, le pouvoir, en place désormais illégitime, procède à l’interpellation et au placement en garde à vue des députés de deux dernières législatures, membres du bureau de l’Assemblée Nationale, Président des groupes et des Commissions parlementaires, ainsi que de certains agents de l’administration de ladite Assemblée, sur la base des conclusions d’un rapport d’inspection commandée à dessein par Mr Tandja Mamadou.
A la date du 5 septembre 2009 30 personnalités sont ainsi interpellées et gardées dans les locaux de la police sous le fallacieux prétexte de détournement de derniers publics. En réalité sous ce prétexte Tandja Mamadou détourne les moyens de répression de l’Etat à des fins de règlement de compte politique. Avec la détention de Marou Amadou et de Alassane Karfi a Koutoukalé ainsi que celle des camarades de Dosso, l’interpellation des députés porte à ce jour à 55 le nombre de prisonniers politiques détenus dans les geôles du régime.
Par ailleurs, ajoutées aux précédentes, les interpellations débutées le 3 septembre dernier porte à 184 le nombre total des personnes arbitrairement privées de liberté, à un moment ou à un autre, depuis le déclenchement du processus du coup d’Etat de Mr Tandja Mamadou contre les institutions de la République. Ainsi pensant avoir parachevé son coup d’Etat avec son référendum du 4 août 2009, Tandja Mamadou tente de poursuivre son offensive contre l’écrasante majorité de la classe politique et de la société civile opposée à son projet d’instauration d’un régime despotique dans le pays. Bien que les méthodes utilisées soient grossières, il avait quelque chance d’abuser de l’opinion non avertie, si sa famille, contre laquelle il se garde de prendre quelle que mesure que ce soit n’était pas compromise dans des affaires de corruption, de trafic d’influence et de prise d’intérêt en violation des dispositions de l’article 41 de la Constitution du 9 août 1999.
C’est le lieu de rappeler :
L’existence de la holding Trendfield présente en Afrique uniquement en Mauritanie et au Niger. Dans ce dernier pays, cette holding a des intérêts on le sait, dans l’uranium, l’or, le fer, etc…
Les pots de vin dont bénéficient certains membres de sa famille et de son entourage très proche dans le cadre de l’attribution des titres miniers.
Le recours au trafic d’influence qui parait tellement naturel a un de ses frères qu’il confiait à un journal de la place : « c’est mon devoir de travailler pour subvenir au besoin de mes enfants ». Ainsi sous la dynastie de Tandja le travail c’est le trafic d’influence et la corruption.
Les conclusions restées sans suite de la commission d’enquête parlementaire sur l’exploitation de l’or de SAMIRA ;
La conception anticonstitutionnelle et la gestion opaque du programme spécial.
De manière générale, Tandja Mamadou donne l’absolution aux pires des escrocs pourvu qu’ils soutiennent son projet de mise en place d’une dictature dans le pays et envoie en prison sans état d’âme l’honnête citoyen qui s’y oppose. Devenu partial et notoirement injuste il a cessé le président de tous les Nigériens. Il est devenu le chef d’un clan mafieux au centre duquel se trouve sa famille qui traîne des casseroles dont il est apparemment le seul à ne pas entendre les bruits. En tout état de cause, il n’est pas étonnant que celui, qui déjà a violé son double serment coranique commette autant d’injustice en ce mois béni de ramadan.
Il es désormais établi, que cet homme qui, dans son immense hypocrisie disait, il n’y a pas si longtemps, que le Niger n’a rien d’autre a vendre que sa démocratie, constitue en grave danger pour la paix et la sécurité de notre pays. Face à cette situation, la CFDR :
Renouvelle son exigence d’un retour à l’ordre constitutionnel normal tel que définit par la Constitution du 9 août 1999 ;
Encourage les députés signataires de la demande convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale à poursuivre leur combat et à mener à bien leurs travaux ;
Dénonce la chasse aux sorcières, les intimidations, ainsi que les arrestations et incarcérations arbitraires opérées contre ses militants au mépris du respect des règles élémentaires de procédure judiciaire ;
Exige la libération de tous les députés ainsi que celle de tous les autres détenus politiques ;
Interpelle les forces de police et leur demande de ne pas obéir à des ordres manifestement illégaux conformément aux dispositions de l’article 13 de la Constitution du 9 août 1999 ;
Exige l’ouverture d’une enquête sur les présomptions de corruption et de trafic d’influence qui pèsent sur les membres de la famille de Tandja Mamadou, notamment sur son fils Papa Tandja et son frère Brah Tandja.
Exige l’ouverture d’une enquête sur l’attribution des titres miniers et pétroliers ;
Exige que soit donner aux conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur SAMIRA et à celle sur l’audit de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ;
Demande aux partenaires financiers de procéder à un audit financier du programme spécial ;
Engage le peuple nigérien à la résistance par tous les moyens qu’offre la Constitution de la 5e République ;
Demande à toutes ces militantes et militants de se tenir prêt pour répondre à ses mots d’ordre afin de défendre les acquis démocratiques.
Vive la CFDR Vive la Démocratie Vive la République Vive le Niger
Coordination des Forces Démocratiques pour la République
Fait à Niamey, le 5 Septembre 2009.
lundi 7 septembre 2009
Mr Tandja Mamadou avait pris la grave décision de dissoute l’Assemblée Nationale alors qu’elle était sur le point de donner un avis défavorable à son projet de convocation de son référendum anticonstitutionnel du 4 août dernier.
L’article 48 de la Constitution du 0 août 1999 lui prescrit un délai de maximum de 90 jours pour organiser des élections législatives anticipées et mettre en place une nouvelle Assemblée. Au regard du non respect de ce délai prescrit par la Constitution, la CFDR annonçait la réhabilitation de fait de l’Assemblée nationale dissoute à partir du 24 août 2009. Subséquemment une majorité forte de 67 députés sur 113 demandait, dans une déclaration en date du 30 août 2009, la convocation d’une session extraordinaire du Parlement. Suite à cette initiative de nos députés, l’opinion a été témoin de la répression barbare qui s’est abattue sur nos militants le dimanche 30 août 2009 : répression qui s’est soldée par plusieurs dizaines de blessés. Depuis le septembre, alors que tout était prêt pour la tenue de la session, le pouvoir, en place désormais illégitime, procède à l’interpellation et au placement en garde à vue des députés de deux dernières législatures, membres du bureau de l’Assemblée Nationale, Président des groupes et des Commissions parlementaires, ainsi que de certains agents de l’administration de ladite Assemblée, sur la base des conclusions d’un rapport d’inspection commandée à dessein par Mr Tandja Mamadou.
A la date du 5 septembre 2009 30 personnalités sont ainsi interpellées et gardées dans les locaux de la police sous le fallacieux prétexte de détournement de derniers publics. En réalité sous ce prétexte Tandja Mamadou détourne les moyens de répression de l’Etat à des fins de règlement de compte politique. Avec la détention de Marou Amadou et de Alassane Karfi a Koutoukalé ainsi que celle des camarades de Dosso, l’interpellation des députés porte à ce jour à 55 le nombre de prisonniers politiques détenus dans les geôles du régime.
Par ailleurs, ajoutées aux précédentes, les interpellations débutées le 3 septembre dernier porte à 184 le nombre total des personnes arbitrairement privées de liberté, à un moment ou à un autre, depuis le déclenchement du processus du coup d’Etat de Mr Tandja Mamadou contre les institutions de la République. Ainsi pensant avoir parachevé son coup d’Etat avec son référendum du 4 août 2009, Tandja Mamadou tente de poursuivre son offensive contre l’écrasante majorité de la classe politique et de la société civile opposée à son projet d’instauration d’un régime despotique dans le pays. Bien que les méthodes utilisées soient grossières, il avait quelque chance d’abuser de l’opinion non avertie, si sa famille, contre laquelle il se garde de prendre quelle que mesure que ce soit n’était pas compromise dans des affaires de corruption, de trafic d’influence et de prise d’intérêt en violation des dispositions de l’article 41 de la Constitution du 9 août 1999.
C’est le lieu de rappeler :
L’existence de la holding Trendfield présente en Afrique uniquement en Mauritanie et au Niger. Dans ce dernier pays, cette holding a des intérêts on le sait, dans l’uranium, l’or, le fer, etc…
Les pots de vin dont bénéficient certains membres de sa famille et de son entourage très proche dans le cadre de l’attribution des titres miniers.
Le recours au trafic d’influence qui parait tellement naturel a un de ses frères qu’il confiait à un journal de la place : « c’est mon devoir de travailler pour subvenir au besoin de mes enfants ». Ainsi sous la dynastie de Tandja le travail c’est le trafic d’influence et la corruption.
Les conclusions restées sans suite de la commission d’enquête parlementaire sur l’exploitation de l’or de SAMIRA ;
La conception anticonstitutionnelle et la gestion opaque du programme spécial.
De manière générale, Tandja Mamadou donne l’absolution aux pires des escrocs pourvu qu’ils soutiennent son projet de mise en place d’une dictature dans le pays et envoie en prison sans état d’âme l’honnête citoyen qui s’y oppose. Devenu partial et notoirement injuste il a cessé le président de tous les Nigériens. Il est devenu le chef d’un clan mafieux au centre duquel se trouve sa famille qui traîne des casseroles dont il est apparemment le seul à ne pas entendre les bruits. En tout état de cause, il n’est pas étonnant que celui, qui déjà a violé son double serment coranique commette autant d’injustice en ce mois béni de ramadan.
Il es désormais établi, que cet homme qui, dans son immense hypocrisie disait, il n’y a pas si longtemps, que le Niger n’a rien d’autre a vendre que sa démocratie, constitue en grave danger pour la paix et la sécurité de notre pays. Face à cette situation, la CFDR :
Renouvelle son exigence d’un retour à l’ordre constitutionnel normal tel que définit par la Constitution du 9 août 1999 ;
Encourage les députés signataires de la demande convocation d’une session extraordinaire de l’Assemblée Nationale à poursuivre leur combat et à mener à bien leurs travaux ;
Dénonce la chasse aux sorcières, les intimidations, ainsi que les arrestations et incarcérations arbitraires opérées contre ses militants au mépris du respect des règles élémentaires de procédure judiciaire ;
Exige la libération de tous les députés ainsi que celle de tous les autres détenus politiques ;
Interpelle les forces de police et leur demande de ne pas obéir à des ordres manifestement illégaux conformément aux dispositions de l’article 13 de la Constitution du 9 août 1999 ;
Exige l’ouverture d’une enquête sur les présomptions de corruption et de trafic d’influence qui pèsent sur les membres de la famille de Tandja Mamadou, notamment sur son fils Papa Tandja et son frère Brah Tandja.
Exige l’ouverture d’une enquête sur l’attribution des titres miniers et pétroliers ;
Exige que soit donner aux conclusions de la commission d’enquête parlementaire sur SAMIRA et à celle sur l’audit de la Commission des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ;
Demande aux partenaires financiers de procéder à un audit financier du programme spécial ;
Engage le peuple nigérien à la résistance par tous les moyens qu’offre la Constitution de la 5e République ;
Demande à toutes ces militantes et militants de se tenir prêt pour répondre à ses mots d’ordre afin de défendre les acquis démocratiques.
Vive la CFDR Vive la Démocratie Vive la République Vive le Niger
Coordination des Forces Démocratiques pour la République
Fait à Niamey, le 5 Septembre 2009.
Agadez/Communiqué de presse
Communiqué de presse
Le 02 septembre 2009, une inondation a détruit plusieurs quartiers de la ville d'Agadez, causant d'innombrables dégâts matériels et physiques à la population. Plusieurs familles d'agadez et des zones environnantes vivent dans la précarité absolue, nécessitant une aide urgente d'organisations humanitaires et de personnes de bonne volonté. Un comité de crise sous le haut patronage du gouverneur d'Agadez Abba Malam Boukar a été crée par les autorités administratives pour évaluer les dégats et prendre des mesures urgentes pour la circonstance. En marge du comité de crise, un comité de l'aide et de suivie sera officialisé auprès des autorités administratives, coutumières, religieuses et des populations. Ferons partis du comité des représentants de la société civile, d'associations et ONG, des chefs de quartiers qui adhèrent à l'initiative. Il sera parrainé par le gouverneur et le sultan d'Agadez. Le comité tient à une gestion transparente et sérieuse. C'est pourquoi le comité-aide-Agadez invite tout le monde au respect des sinistrés. Tout un chacun de nous, doit prendre à coeur ce problème et doit s'incliner devant les difficultés économiques et morales que vivent ces pauvres sinistrés. Votre aide minime qu'elle soit peut être d'une grande utilité et soulagera sans doute les familles nécessiteuses. Les besoins sont énormes et s'articulent autour de la nourriture, des soins, des biens matériels, des moyens financiers... Le comité lance un appel aux éditeurs de presse nationale et internationale à diffuser largement l'émergence d'agadez. Un site web du comité-aide-Agadez a été officialisé pour la circonstance où tout un chacun de vous peut donner sa contribution et suivre au jour le jour la situation. Nous vous remercions de votre attention.
Lien du site http://comite-aide-agadez.jimdo.com/
Le comité aide et suivie d'Agadez
vendredi 4 septembre 2009
CATASTROPHE NATURELLE A AGADEZ - APPEL A LA SOLIDARITE
Collectif TCHINAGEN
CATASTROPHE NATURELLE A AGADEZ - APPEL A LA SOLIDARITE
Un malheur n’arrivant jamais seul ; après l’état de précarité lié aux sécheresses et à la désertification, la détresse née d’un conflit armé qui a détruit le tissu économique de la région d’Agadez, c’est l’eau qui vient tout ravager, laissant des familles entières sans abri, sans nourriture et sans repère.
En effet, dans la nuit du 1er au 2 septembre 2009, des pluies torrentielles se sont abattues sur la région d’Agadez. Une digue en amont de la ville a cédé et les eaux de ruissellement déversées par le massif de l’Aïr ont pénétré la ville emportant tout sur leur passage.
Le bilan est macabre. Près de 3500 maisons détruites. Des milliers de sans abri, plus de dix morts en majorité des enfants. Les familles sont hébergées à la mairie, dans le lycée, les collèges et les écoles et dorment à même le sol. Des bonnes volontés se mobilisent pour distribuer des kg de riz et de sucre mais la précarité atteint son paroxysme et la détresse des populations monte d’heure en heure.
Des centaines de familles ont tout perdu. Elles ont besoin d’abris, de nourriture, de couvertures, de médicaments...
De plus, l'eau boueuse qui stagne dans plusieurs quartiers de la ville représente d’importants risques d’épidémie : cholera, poliomyélite, paludisme...
Nos correspondants locaux vont coordonner une aide aux plus démunis sous l’impulsion des femmes qui sont très mobilisées et sauront cibler en priorité les familles les plus touchées.
Pour leur venir en aide, nous faisons appel à votre générosité.
Grâce à votre aide et à la mobilisation de nos correspondants locaux, nous pourrons soutenir des familles qui ont tout perdus, contribuer à améliorer leurs conditions de vie et les aider à sortir de la situation de détresse qu’elles subissent aujourd’hui.
Merci d'avance pour vos initiatives et votre générosité.
A titre indicatif, voici les prix des produits de base dont les familles sinistrées ont besoin :
- sac de riz de 50 kg = 50 euros
- sac de semoule de 25 kg = 30 euros
- pâtes alimentaires le carton de 10kg =12 euros
- la bouteille de gaz = 15 euros
- le carton de 25 savons = 9 euros
- l'eau en fût de 200 litres = 5 euros
Pour faire un don, envoyez un chèque à l'ordre de Tchinaghen (adresse ci-dessous)
TCHINAGHEN
Boîte n°26 - 3 passage Rauch, 75011 Paris
tchinaghen@yahoo.fr - ww.tchinaghen.org
N° Siret : 505 038 364 00012
Une vingtaine d’ex-députés arrêtés au Niger
L’Express.fr / Reuters 4-09-09
Une vingtaine d’ex-députés arrêtés au Niger
vendredi 4 septembre 2009
NIAMEY - Au moins 24 anciens députés et cadres du parlement dissous soupçonnés de corruption ont été placés en garde à vue après leur audition au commissariat central de la police de Niamey, apprend-on de sources judiciaires.
Plus de 150 autres personnes doivent être entendues dans cette affaire de corruption qui porte sur 18 milliards de francs CFA environ (27 millions d’euros).
"La police va entendre au fur et à mesure toutes les personnes impliquées dans cette affaire, qu’ils soient anciens députés ou fonctionnaires du parlement", a précisé à Reuters Amina Abdourahamane, procureur de la République près le tribunal correctionnel de Niamey.
Parmi les personnes arrêtées figurent Mohamed Bazoum, ex-député et vice-président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, chef de file de l’opposition), et Mariama Alhassane, une ancienne député, proche du président Mamadou Tandja.
"Cette action vise à décourager, à faire taire les démocrates et à les empêcher d’agir", a dit aux médias privés, Hassoumi Massaoudou, ancien député. "Quiconque a détourné, doit subir les rigueurs de la loi", a estimé pour sa part Nouhou Arzika, militant de la société civile.
Depuis mai, le Niger est plongé dans une crise politique provoquée par la décision du président Tandja d’organiser un référendum constitutionnel pour se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat légal, le 22 décembre 2009.
La consultation, tenue le 4 août en dépit d’une décision négative de la cour constitutionnelle, a entériné une constitution qui le maintient en fonction trois ans de plus, jusqu’en 2012 et ne limite plus le nombre de mandats.
L’opposition a dénoncé "un coup d’Etat" et promis de lutter jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Le président Tandja a dissous le parlement, seule institution à même de le poursuivre pour haute trahison, et promis des législatives anticipées le 20 août. Les opposants ont annoncé avoir réhabilité le parlement dissous à compter du 24 août.
Reuters, publié le 04/09/2009
Une vingtaine d’ex-députés arrêtés au Niger
vendredi 4 septembre 2009
NIAMEY - Au moins 24 anciens députés et cadres du parlement dissous soupçonnés de corruption ont été placés en garde à vue après leur audition au commissariat central de la police de Niamey, apprend-on de sources judiciaires.
Plus de 150 autres personnes doivent être entendues dans cette affaire de corruption qui porte sur 18 milliards de francs CFA environ (27 millions d’euros).
"La police va entendre au fur et à mesure toutes les personnes impliquées dans cette affaire, qu’ils soient anciens députés ou fonctionnaires du parlement", a précisé à Reuters Amina Abdourahamane, procureur de la République près le tribunal correctionnel de Niamey.
Parmi les personnes arrêtées figurent Mohamed Bazoum, ex-député et vice-président du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS, chef de file de l’opposition), et Mariama Alhassane, une ancienne député, proche du président Mamadou Tandja.
"Cette action vise à décourager, à faire taire les démocrates et à les empêcher d’agir", a dit aux médias privés, Hassoumi Massaoudou, ancien député. "Quiconque a détourné, doit subir les rigueurs de la loi", a estimé pour sa part Nouhou Arzika, militant de la société civile.
Depuis mai, le Niger est plongé dans une crise politique provoquée par la décision du président Tandja d’organiser un référendum constitutionnel pour se maintenir au pouvoir au-delà de son mandat légal, le 22 décembre 2009.
La consultation, tenue le 4 août en dépit d’une décision négative de la cour constitutionnelle, a entériné une constitution qui le maintient en fonction trois ans de plus, jusqu’en 2012 et ne limite plus le nombre de mandats.
L’opposition a dénoncé "un coup d’Etat" et promis de lutter jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Le président Tandja a dissous le parlement, seule institution à même de le poursuivre pour haute trahison, et promis des législatives anticipées le 20 août. Les opposants ont annoncé avoir réhabilité le parlement dissous à compter du 24 août.
Reuters, publié le 04/09/2009
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