dimanche 15 mars 2009

Niger: Kadhafi appelle les combattants touareg à déposer les armes



NIAMEY (AFP) — Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, en visite à Niamey, a appelé les rebelles touareg du Niger à déposer les armes et intégrer un processus de paix, selon les médias gouvernementaux.

"Je demande à mes frères Kel Tamacheq (Touareg) de déposer les armes. Quiconque déposera les armes pour intégrer le processus de paix ne doit absolument pas craindre pour sa vie, on ne lui demandera pas des comptes", a affirmé Mouammar Kadhafi à l'occasion d'un banquet à la présidence nigérienne.

Le dirigeant libyen est arrivé à Niamey jeudi soir en compagnie de six ex-otages nigériens des rebelles touareg du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ), dont il a obtenu la libération et qu'il a remis au président Mamadou Tandja.

Selon l'hebdomaire indépendant nigérien Le Républicain, M. Kadhafi, également président en exercice de l'Union africaine, a été sollicité par M. Tandja pour trouver une solution face à la rébellion touareg sévissant depuis 2007 dans le nord du pays, qui a une frontière commune avec la Libye.

"Je dis à mes frères que le port d'armes ne peut jamais constituer un moyen d'expression. Si vous avez pris le maquis pour une cause politique, je vous dis que vous êtes entrés dans des marécages dangereux", a poursuivi M. Kadhafi.

Le président Tandja a jusqu'à présent refusé de négocier avec les rebelles retranchés dans les montagnes de l'Aïr (nord), qualifiant leurs chefs de "bandits armés" et de "trafiquants de drogue".

Cependant, fin février, une réunion sur la question touareg organisée par le gouvernement nigérien a recommandé la création d'un comité chargé de "faciliter les contacts" entre le gouvernement et les rebelles.

Le MNJ a de son côté estimé samedi que "la fin véritable du conflit actuel passe inévitablement par un vrai dialogue, des négociations sincères autour des revendications politiques posées par le MNJ".

Les combattants exigent une meilleure insertion des Touareg dans l'armée, les corps para-militaires et le secteur minier situé dans la zone du conflit, dont les retombées ne profitent pas à leur communauté, selon eux.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

Investissement massif de l’Eglise catholique du Niger dans les actions humanitaires


DS/mbt/APA 15-03-09

dimanche 15 mars 2009

APA - Niamey (Niger) - L’Eglise catholique du Niger (ECN) a injecté, ces trois dernières années, près de 7 milliards FCFA dans la réalisation d’actions sociales et humanitaires, au profit, notamment, des femmes, des jeunes et des personnes vulnérables.

Les principales interventions humanitaires de l’ECN sont exécutées à travers la Caritas développement Niger (CADEV), une organisation nigérienne, non confessionnelle et à but non lucratif. Elle a été mise en 2005 à la suite de la restructuration des structures caritatives et de développement de l’Eglise catholique du Niger.

Dans le domaine de l’éducation, l’Eglise dispose d’une douzaine d’écoles, allant du préscolaire au secondaire, d’un centre d’alphabétisation assorti d’un programme bibliothèque, ainsi que de deux centres socio - culturels au bénéfice de plus de 3000 élèves, indique à APA Raymond Yoro Younoussi, le coordonnateur de CADEV - Niger.

« Nos interventions se font sans distinction de race ou de religion. Il s’agit tout simplement d’aider à l’amélioration des conditions de vie des populations », précise-t-il.

En matière de santé, la CADEV- Niger, qui intervient dans le domaine de la nutrition infantile au moyen des protocoles nationaux, dispose aussi de centres de santé intégré à Tchirozérine (nord), Bermo, Zinder, Maradi (centre-est), Niamey et Dolbel, au sud du Niger.

Selon M. Younoussi, l’Eglise catholique, à travers son organisation, dispose également d’un programme de sensibilisation sur le Sida.

« Une première phase de trois ans sur le Sida a été exécutée et une nouvelle vient de démarrer. Nous sommes récipiendaire du Fond global de lutte contre le Sida et de lutte contre le paludisme », explique-t-il.

« L’Eglise catholique du Niger exécute toutes ces actions en respectant les cadres de concertation prises par l’Etat », prévient le responsable de la CADEV - Niger.

Des partenariats existent également entre l’Eglise catholique du Niger et des institutions internationales comme le PAM, l’UNICEF et l’Ong Plan, qui interviennent dans divers domaines liés à la nutrition et à la protection de l’enfant.

Le coordonnateur de la CADEV - Niger a indiqué que les différents investissements réalisés entre 2005 et 2008 par l’Église catholique ont atteint un seuil de prés de 7 milliards FCFA, avec la création d’emplois permanents et temporaires au profit de 600 à 700 agents, dont seulement 23 pour cent sont d’obédience chrétienne.

La communauté chrétienne du Niger, en majorité catholique, participe « pleinement à toutes les actions de développement et de pacification », souligne pour sa part, Michel Morou, un séminariste de la paroisse Saint Gabriel de Niamey.

Pays laïc à prés de 98 pour cent de musulmans sur les 13 millions d’habitants, le Niger compte environ 20.000 catholiques, prés de 80 ans après l’implantation de la première église dans le pays.

DS/mbt/APA 15-03-2009

samedi 14 mars 2009

MNJ : Ouverture au dialogue et preuve de bonne volonté


m-n-j.blogspot.com 13-03-09

samedi 14 mars 2009

Depuis sa naissance, le MNJ n’a jamais fermé la porte à une solution négociée pour résoudre le conflit qui l’oppose au pouvoir de Niamey.

La disposition au dialogue doit cependant être sincère de la part des autorités de Niamey : celles-ci doivent sortir de leur carcan qui consiste à continuer à se figer dans leur position de demander au MNJ de "déposer sans conditions les armes et de rentrer" se soumettre à la volonté du régime en place. Car, de ce cela, il n’en sera jamais question.

La fin véritable du conflit actuel passe inévitablement par un vrai dialogue, des négociations sincères autour des revendications politiques posées par le MNJ. Alors, on arrivera à une Paix véritable, globale et durable. Le débauchage de quelques combattants et/ou quelque saupoudrage ne feront que faire perdurer le conflit.

Nous l’avions annoncé le 06/03/09, que nous libérons nos prisonniers militaires à l’exception d’un seul officier, responsable de crimes graves portés à l’encontre de civils innocents.

Preuve de bonne volonté et d’ouverture au dialogue, les 06 derniers prisonniers dont nous avons annoncé la libération sont arrivés dans la nuit du 12 au 13/03/09 à Niamey. Nous leur souhaitons des bonnes retrouvailles avec leurs familles.

Le Mouvement. .

Rébellion touaregue au Niger : Les incertitudes d’un schisme


Mahorou Kanazoe Le Pays 12-03-09

samedi 14 mars 2009

Le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) vit de nouvelles heures de turbulences. Comme chaque fois qu’une scission intervient en son sein, des questions fusent, sur la capacité du principal groupe rebelle touareg du Niger, à survivre. Mais en dépit des différentes épreuves successives, on a vu que le mouvement a su résister à ses démons internes pour continuer à être une épine dans le pied du gouvernement nigérien. Il doit faire face à une nouvelle fracture, provoquée par le Front patriotique nigérien. Qu’en sera-t-il cette fois-ci ? Au contraire de l’autre aile dissidente du MNJ, le Front des forces de redressement, qui a gardé les armes, le nouveau mouvement a décidé d’entrer dans un processus de dialogue. C’est la marque qui fait sa différence d’avec les autres. Tout dépend cependant du poids de ces partisans du dialogue, au sein de l’ensemble du mouvement rebelle. S’ils représentent une frange très importante, on peut croire que la rébellion vient de subir un coup dur et que le président Mamadou Tandja est en passe de remporter la guerre d’usure qui l’oppose au MNJ. Toujours est-il que le Niger n’a pas pour autant gagné la bataille de la paix. Car le nouveau groupe qui se dit disposé à négocier, a posé des conditions dont l’application implique de facto la reconnaissance par le gouvernement de la réalité d’une opposition armée touarègue. Or Mamadou Tandja est toujours resté inflexible sur ce point, préférant assimiler les rebelles à des bandits armés. On le voit mal donc discutant de questions politiques avec des interlocuteurs considérés comme des bandits. Mais cette main tendue du nouveau front rebelle peut constituer une opportunité pour le régime nigérien, d’expérimenter le modèle malien de résolution de sa question touarègue. Fait de réalisme et de pragmatisme, il a permis, par un savant dosage associant la fermeté et la diplomatie, de venir à bout de l’hydre de la rébellion. Toutefois, cela suppose une reconnaissance du caractère politique des revendications des insurgés. C’est la première étape vers tout processus de négociation. Le président Tandja est-il prêt à faire cette concession au risque de remettre en cause toute sa doctrine dans le dossier touareg ? Il faudra bien que Tandja se fasse une raison et opte une bonne fois pour toutes pour la sortie de crise. La situation actuelle de ni paix ni guerre nuit à l’image du pays dont il a la charge. Aucun investisseur ni touriste ne s’aventurerait dans une région minée par l’insécurité. L’autre menace liée à la persistance de la crise touarègue, c’est l’apparition de l’islamisme intégriste. Les derniers faits d’armes de la branche africaine d’Al-Qaida montrent bien que le terrorisme se nourrit aussi de la déliquescence de la situation sécuritaire d’un pays. Le pouvoir a donc intérêt à agir au plus vite. Et comme les rebelles sont ses adversaires connus, et qu’ils sont, en ce qui concerne le Front patriotique nigérien, disposés à négocier, il est plus aisé pour le président nigérien de commencer à régler ce problème. Sinon, à trop jouer les fiers, il pourrait être amené un jour à constater avec impuissance les dégâts de son intransigeance.

Par Mahorou KANAZOE

vendredi 13 mars 2009

Condoléances suite au décès du Capitaine GRM Alhassane SIDI MOHAMED

12/03/2009 - 14H52

J'ai la profonde douleur de vous annoncer le décès du Capitaine GRM Alhassane SIDI MOHAMED intervenu à GAO ce jour 12/03/09 vers midi TU des suites d'une très longue et pénible maladie. Que Dieu ,le Tout Puissant, le couvre de Sa Miséricorde.Amin.

Zeidane ag Sidalamine

source Kidal info

Atomic Discrimination



Atomic Discrimination
Introduction
Uranium Mining and Human Rights: A new Beyond Nuclear campaign

Wherever uranium has been mined, health problems, disease, death and environmental degradation has followed. From the Navajo Nation to Niger, indigenous people have most often endured these hardships. Today, the Navajo in New Mexico are struggling to ensure that the 2005 ban on uranium mining on their land is respected an upheld. The nomadic Touareg in Niger, are literally fighting to stop further exploitation of their Sahara Desert environment on which they depend for subsistence. These struggles and more - in Australia, Canada, Argentina, Namibia and elsewhere - have repeated themselves over the decades and threaten to get worse as nuclear corporations attempt not to exploit climate change by pushing for new uranium mines across the globe.
Standing Room Only for Campaign Launch

Sidi-Amar TaouaIt was standing room only when Beyond Nuclear brought a team of speakers to Washington in February, 2009 to address the human rights abuses caused by uranium mining - and in particular the disproportionate targeting of indigenous peoples. The speakers included the actor, James Cromwell, Dr. Bruno Chareyron (below right, French nuclear engineeer), Sidi-Amar Taoua (keft, Touareg, Niger), Mitch (Aboriginal, Australia), Manny Pino (Acoma Pueblo), Jenny Pond (filmmaker, Poison Wind) and Bruno ChareyronNat Wasley (Beyond Nuclear Initiative, Australia). They drew standing room only crowds at their opening panel session at the 12,000-strong PowerShift 2009 youth conference with audiences turned away as fire code rules for the room were exceeded! Beyond Nuclear staff members were panelists and two additional packed-to-capacity PowerShift panels on nuclear energy and Beyond Nuclear's Paul Gunter conducted a solo workshop there that also had to turn people away due to overflow capacity. The speakers also held a press conference at the National Press Club and a Hill briefing and met with a dozen legislative offices on Capitol Hill. Pond's film, Poison Wind - describing the impact of uranium mining on Native American communities in the American Southwest, was screened at the 14th St. NW location of Busboys and Poets along with two short documentaries from Al Jazeera detailing the plight of the Touareg in Niger.
Breaking News
Australian Uranium Mine Leaking The Ranger uranium mine inside the World Heritage-listed Kakadu National Park is leaking 100,000 liters of contaminated water into the ground beneath the park every day, a Government appointed scientist has revealed. Read more here.

Learn More

Support Congressman Raul Grijalva's bill to ban uranium mining at the Grand Canyon. Read more here, then contact your representatives and urge them to support this bill.

Support and Join the Energy Action Coalition. Are you as student or youth activist? Consider joining Energy Action Coalition, a movement to create change for a clean, efficient, just and renewable energy future.

Read two excellent articles in the January 2009 edition of Orion magazine - Nuclear Caribou by Mark Dowie and Uranium Mining, Native Resistance and the Greener Path by Winona LaDuke - both of which describe the impacts on indigenous people, and on wildlife, from uranium mining. Read the articles here.

Read Blue People, Yellowcake, an article by Stefan Simanowitz that appeared in the March 4, 2009 edition of In These Times, about the situation in Niger. Read the article here.

Read Australian investigative journalist, John Pilger, on the latest land-grab attempt by the Australian government in order to seize ownership of Aboriginal lands that contain uranium resources. Read the article here.

Read the Los Angeles Times series, Blighted Homeland.

Watch excerpts from Poison Wind, a new documentary by Jenny Pond, showing the devastating health and environmental impacts of uranium mining on Native American communities in the Southwest. Watch here.

Watch Navajo activist, Norman Patrick Brown, speak about the tragedies incurred by the Navajo (Diné) as a result of industrial exploitation on Navajo land, most particularly uranium mining. Watch here.

Watch a narrative slide show featuring Aboriginal (Australia) activists, Mitch and Priscilla Williams in their struggle to oppose radioactive dumping on Aboriginal land. Watch here.

Watch a multi-part series produced by Al Jazeera on the plight of the Touareg in Niger threatened with new uranium mines. Watch the series here.

Watch Uranium Thirst, a film by Norbert Suchanek about the effect of uranium mining on the people of Namibia. Watch here.

Watch the two-part short documentary in French about the trip made to Niger by the French scientific research team, CRIIRAD investigating radioactive exposures resulting from the Areva mines. Watch here.
Background

Native Americans and the Nuclear Fuel Chain

The first link in a nuclear chain that binds us to catastrophic weapons and energy is uranium mining. The final link is the intensely radioactive waste these industries produce. Native Americans are targeted at both ends of the chain.

The health of members of tribal communities living near operating and abandoned uranium mines and mills has been negatively affected and they continue to demand population-based health studies to explain these illnesses. No extensive health studies have ever been conducted among these populations.

To date the only proposed site for a high-level radioactive waste site for geological disposal is on Western Shoshone Indian land at Yucca Mountain, Nevada. However, it appears that president Obama will likely cancel the flawed Yucca site after decades of wasted time and billions in wasted dollars.

Dozens of Native American reservations have been targeted for high-level radioactive waste “parking lot” dumps. The anti-nuclear and environmental justice movements, working with members of these Native communities, have stopped every such proposal thus far. On the western part of the Navajo Nation about 1 in every 5 drinking water sources contains uranium and arsenic that exceed EPA drinking water standards, and many of these contaminated water sources are located close to abandoned uranium mines.

Indian tribes in Alaska are facing the prospect of a new prototype reactor that could contaminate America’s most pristine watershed.

At Prairie Island, Minnesota, Indian land involuntarily hosts a massive dry cask storage “parking lot” for spent fuel rods just 600 yards from the tribal day care center.

The Seneca Nation of Indians is downstream from the West Valley dump for nuclear power and weapons wastes and the country’s failed commercial irradiated fuel reprocessing plant.
Reports

A new report from the New Mexico Environmental Law Center shows that new uranium mines in the state would not be the economic boon claimed by the uranium mining companies. Read the report and press release.
Victories

* Working with the Western Shoshone Defense Project and Western Shoshone National Council, Beyond Nuclear’s Kevin Kamps, then with NIRS, helped the team effort to stop the planned “Divine Strake” bunker buster blast at the Nevada Test Site, located on Western Shoshone land in violation of the Treaty of Ruby Valley. The blast would have blown radioactive dirt and dust (leftover contamination from previous atomic tests) thousands of feet into the sky, high enough to be carried long distances downwind.
* An attempt to create a ground-level dump on the Skull Valley Goshute Reservation in Utah was defeated after a collaborative effort among Native and environmental activists and elected officials including members of the Beyond Nuclear team.
* Kevin Kamps, while with NIRS, forced the Nuclear Regulatory Commission to admit in an Environmental Impact Statement that the Palisades Nuclear power plant in Michigan had never conducted a site survey for Native archeological sites on the property, including burials. This has led the NRC to require more careful procedures from the nuclear utility, in order to prevent the bulldozing of sacred Native sites.

Le chant de la dune


Le chant de la dune
VALERIE LEJEUNE
13/03/2009 | Mise à jour : 15:14

ROMAN

De Lorraine Fouchet.

Robert Laffont, 304 p., 19 €.

La haute mer ou le désert ont ceci en commun qu'ils révèlent aux hommes leur caractère profond. Aux vagues de l'océan, Lorraine Fouchet a préféré les sables du Sahara pour donner à ses personnages - Zoé, médecin urgentiste, fiancée délaissée la veille de ses noces, et John, voyageur photographe en quête de père - une terre d'aventure propice. Ces deux-là, écorchés, mal à l'aise, ne sachant sur quel cœur danser, vont tenter de s'aimer dans l'Aïr. Comme à son habitude, l'auteur mitonne une histoire à la fois simple et compliquée où le hasard, bien plus que la nécessité, pimente le quotidien. Un tombeau oublié, une méharée vieille de trente ans, un vent de sable et deux secrets entremêlés forment le décor de cette étrange histoire, qui donne envie à la fois de tomber amoureux et de prendre un billet pour le pays des Touaregs.

Bon

MNJ/Qui sont les bandits ?


jeudi 12 mars 2009
Qui sont les bandits ?

Au cours de sa tournée à Tahoua en compagnie du Ministre des mines, le Ministre d’Etat, Mr Albadé Abouba, en parlant de la conviction et de la philosophie du Président de la République du Niger a, dans sa conférence, soulevé quelques questions qui méritent clarification.

Evoquant ainsi la rébellion, le Ministre la définit comme étant "des groupes d'individus qui ont pris les armes contre leur propre pays pour servir de couverture à des grands réseaux de toutes sortes de trafics plutôt que de porter des revendications politiques".

Mais, le problème est que les Nigériens savent que les trafiquants de toutes sortes ont la bénédiction et la complicité des plus hautes autorités du pays et qu’ils sont en grande partie dirigés depuis Niamey.
Il n’est nullement nécessaire de chercher des couvertures à une pratique qui se fait au su et au vu de tous.
En tout état de cause il est plus facile dans un pays gouverné par des arrivistes et des va-t-en guerre d’acheter les politiques et/ou les forces de défense et de sécurité que de s’offrir les services d’un Mouvement comme le MNJ qui constitue une menace pour les activités évoqués par Mr le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, Ministre de la Décentralisation, Secrétaire Général du MNSD (Parti de son excellence Mr le Président de la République), etc.
D’ailleurs plusieurs officiers sont trempés dans ces activités illicites et tiennent le gouvernement et le Magistrat suprême du pays par la menace ou le partage des revenus.

Somme toute, les propos du ministre ne visent pas en réalité le citoyen nigérien qui est en phase avec la réalité mais espèrent abuser une opinion internationale mise en quarantaine sous le fallacieux prétexte du droit à la non ingérence.

Eh, bien !, voila :

- un Etat de "droit" où la constitution a été écrite par des hommes avec le sang d’un Président de la République,
- une classe politique qui avait cautionné un assassinat,
- une justice qui continue à fermer les yeux sous le prétexte de la raison d’Etat,
- un système "démocratique" qui depuis dix ans était régi par la dictature d’un homme qui s’était trompé d’époque,
- une opposition politique qui en trois ans avait troqué son rôle de pôle d’équilibre, contre le partage des fonds publiques et le clientélisme exacerbé,
- un Pays dont la représentation du Peuple s’était simplement muée en une chambre de partage de marchés et de défense des intérêts des commerçants qui la composent.
- un Pays qui a eu à suivre des procès contre certains citoyens alors que d’autres narguent cette même justice pour des crimes et abus parfois pires, créant un État avec des droits sélectifs,
- des populations qui pendant quarante ans continuent de baigner dans de la poussière radioactives ; leur nappe souterraine asséchée, leur bétail décimé, leur environnement dévasté. Et, les différents gouvernements qui se sont succédés, loin de défendre le droit de ces populations s’évertuaient plutôt à empêcher toute enquête indépendante, à bloquer toutes les ONG venues pour faire des études sérieuses. Sous le titre pompeux de diversification des partenaires, tout le terroir a été vendu aux compagnies étrangères sans l’accord des populations qui y vivent : tout est fait pour la pérennisation des abus et de la loi du plus fort.
- un Etat qui défend les intérêts des multinationales contre ceux des populations et qui ose parler de DROIT !
- un Etat qui bâillonne sa presse nationale et qui emprisonne les journalistes étrangers dès lors qu’ils s’intéressent au sort de ses populations.
- un ministre dont le gouvernement utilise la force publique pour changer un bureau de parti politique pour juste se faire élire à la tête dudit parti.

C’est cela une partie de la typologie de ce régime qui parle de Démocratie, de Droit, de Justice, qui qualifie les éléments de MNJ de "bandits et trafiquants", les sonne de déposer les armes et de revenir sans condition pour faire aboutir leurs revendications en utilisant les "instruments démocratiques".
Parler de Démocratie alors même que les acteurs de la société civile ne rencontrent que mépris et opposition de la part du gouvernement, quand il s’agit de défendre les intérêts du Peuple !!

Tout le monde sait très bien que ce sont les injustices comme celles évoquées ci-haut et le simulacre de Démocratie qui ont poussé les combattants du MNJ à prendre les armes.


In fine, ce pouvoir qui a hypothéqué l’avenir des populations contre des intérêts du clan et des intérêts des grandes multinationales étrangères ne cessera pas de surprendre par son arrogance et ses discours cyniques et démagogiques.

Le Mouvement.

Publié par La voix des Hommes libres à l'adresse 12.3.09

Niger : Nicolas Sarkozy va rencontrer Tandja Mamadou à Niamey capitale du Niger.

vendredi 13 mars 2009 (14h59)

Monsieur Nicolas Sarkozy va partir pour le Niger d’ici quelques jours. Petit rappel à notre président sur la situation que vivent les civils Touareg au nord Niger.

Entraide Occitano-Touarègue
"La Coste"
07700 St Remèze
http://occitan-touareg.over-blog.com

St Remèze le 13/03/2009

à Monsieur Nicolas SARKOZY, président de la république Française.

Vous allez d’ici quelques jours rendre visite à votre homologue Mr TANDJA Mamadou, président de la république du Niger. Vous savez bien mieux que moi, que le but de cette visite tourne autour du projet d’AREVA à IMOURAREN, situé au Nord Niger en terre Touarègue.

Suite au déplacement forcé des populations nomades touarègue, et à l’expropriation de leur zone naturelle de pâturage, un mouvement de rébellion c’est constitué, le MNJ.

Nous venons de fêter la “journée de la femme“ et le Président du Niger semble oublier ces femmes emprisonnées arbitrairement dans les prisons nigériennes, suite à « l’état de mise en garde ».

En tant que président de l’association “Entraide Occitano Touarègue”, j’en appelle à votre sensibilité pour aborder avec Monsieur TANDJA le cas de cette conseillère municipale, Madame Hadijita Mohamed dit Dijou, qui croupit (avec d’autres) à la prison centrale d’Agadez.

Je tiens aussi à vous rappeler, Monsieur le Président de la République Française, que vous allez « serrer la main » au chef « suprême des armées », chef suprême qui porte en tant que tel la responsabilité des assassinats de nombreux civils, exécutés sommairement par les FAN (Forces Armées Nigériennes).

Monsieur Sarkozy le respect des « Droits de l’Homme » est une lutte incessante et je pense que vous pouvez porter ces idées jusqu’à Niamey où j’ose espérer, avec tous les amis du peuple Touareg, que vous aurez le courage d’aborder ces sujets.

NB : ci dessous texte envoyé à tous les députés de l’assemblée nationale du Groupe d’amitié France-République du Niger.

Entraide Occitano-Touarègue "_ La Coste"
07700 St Remèze
http://occitan-touareg.over-blog.com

Saint Remèze le 10/03/2009

Monsieur le président de la république, Nicolas SARKOZY, va d’ici quelques jours rendre visite à son homologue Mr TANDJA Mamadou, président de la république du Niger.

Vous savez tous et toutes, bien mieux que moi, que le but de cette visite tourne autour du projet d’AREVA à IMOURAREN, situé au Nord Niger en terre Touarègue.

Suite au déplacement des populations nomades touarègue, et à l’expropriation de leur zone naturelle de pâturage, un mouvement de rébellion c’est constitué, le MNJ.

Nous venons de fêter la “journée de la femme“ et le Président du Niger semble oublier ces femmes emprisonnées arbitrairement dans les prisons nigériennes.

En tant que président de l’association “Entraide Occitano Touarègue”, j’en appelle à Monsieur Nicolas Sarkozy pour qu’il aborde avec Monsieur TANDJA le cas de cette conseillère municipale, Madame Hadijita Mohamed dit Dijou, qui croupit (avec d’autres) à la prison centrale d’Agadez.

Je vous remercie par avance de faire passer cette information. Cordialement


NB : ci joint texte avec témoignage sur la valeur morale de Hadijita.

/Niger/Journée de la femme/Libérez Hadijita !
Moussa Kaka,Thomas Dandois, Pierre Creisson sont libres, et les autres au Niger, les avez vous oubliés ?

Dimanche c’est "la journée de la femme" et il est temps de rappeler que des femmes sont toujours en prison au Niger.
Plusieurs centaines de Touareg sont passés ou sont encore dans les prisons de notre démocrate TANDJA.
En cette "journée de la femme" je prends le "risque" de parler et de vous informer sur une femme en particulier qui croupit avec d’autres frères et soeurs dans une prison du Niger démocratique.

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Témoignage sur la valeur morale de Hadijita Mohamed, dite Dijou.

Le témoignage ci-dessous est fait sur la personne de Hadijita Mohamed, conseillère municipale de la mairie de Dabaga au titre du village d’Elmeki sous les couleurs du parti R.D.P.
Cette femme est loin d’être inconnue dans la zone d’Elméki vu son courage, son audace et surtout ses ambitions dans toutes les luttes où il faut défendre les intérêts de la communauté. Elle parle à haute voix où les hommes sont contraints à parler tout bas. Le conseil municipal de Dabaga ne dira pas le contraire. Elle est présente dans toutes les structures de son village et son dynamisme est remarquable.
Malheureusement comme on a coutume de le dire, les héros ont souvent la vie courte ou finissent mal. Dans cette logique, elle a été victime de la colère des militaires avec quatre de ses camarades.
Torturés à mort l’un d’eux (Mamadou Hamed) est décédé.
Elle (Dijou) croupit actuellement au P.C d’Agadez (prison d’Agadez), ignorant ce qu’on lui reproche, avec beaucoup d’autres personnes arrêtées par les militaires dans le cadre de la « mise en garde » qui semble avoir comme objectif l’extermination d’une ethnie ou le pillage de leurs biens.

Pour conclure j’invite toutes les organisations nationales et internationales luttant dans le domaine des droits de l’homme à assister ces centaines de citoyens privés arbitrairement de liberté, comme le Niger prétend être état de droit ayant ratifié tout ce qui en est relatif.
Un habitant d’Agadez


De : Pellet Jean-Marc
vendredi 13 mars 2009

Arrivée hier, du Guide de la Révolution Libyenne, Mouammar Al Khadafi dans notre pays Les six ex-otages détenus par le MNJ libérés

Vendredi, 13 Mars 2009 11:11
Le Guide de la Révolution de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne, le Colonel Mouammar El Kadhafi, est arrivé hier, dans l'après-midi à Niamey. A sa descente d'avion, à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey, le Guide de la Révolution Libyenne, Président en exercice de l’Union Africaine, a été chaleureusement accueilli par le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Mamadou Tandja, et salué par le président de l'Assemblée nationale, M. Mahamane Ousmane, le Premier ministre, Chef de gouvernement, M. Seïni Oumarou, les autres présidents des institutions de la République, les députés nationaux, les membres du gouvernement, les membres de corps constitués ainsi que les officiers supérieurs de l'Armée nigérienne dont le Chef d'Etat Major des Armées, le Général Moumouni Boureima.
Le colonel Kadhafi était accompagné lors de cette visite d'une importante délégation dans laquelle on notait, avec une grande satisfaction, la présence du dernier groupe de 6 otages détenus dans l'Aïr par le MNJ. Les six (6) ex-otages ont d'ailleurs été présentés au Président de la République, Chef de l'Etat, SEM Mamadou Tandja et aux personnalités présentes à l'accueil. Dans une brève intervention, le Président Mamadou Tandja, après avoir remercié très sincèrement le Président en exercice de l'Union Africaine, le Colonel Mouammar Kadhafi pour tous les efforts qu'il a déployés afin d’obtenir la libération des militaires nigériens, a félicité ces derniers pour leur bravoure durant toute la durée de leur détention dans l'Aïr. Ils ont été également félicités par le président de l'Assemblée nationale, le Premier ministre, les membres du gouvernement et les autres personnalités présentes à cette grandiose cérémonie. Rappelons que ce dernier groupe d'otages libérés est composé du Capitaine Daouda Nouhou, de l'Adjudant-chef Abdou Oumarou, des Sergents Zakari Oumarou, Abdrahamane Adré, Boubacar Souley et du gendarme Hamidou Kambari.
Dubois Touraoua
12 mars 2009
Publié le 12 mars 2009
Source : Sahel Dimanche

Niger : Kadhafi obtient la libération de six otages nigériens des touareg

AFP 13-03-2009
vendredi 13 mars 2009

NIAMEY (AFP) — Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a obtenu la libération de cinq soldats et un gendarme nigériens détenus par des rebelles touareg au Niger, et les a remis à Niamey, a rapporté vendredi la radio publique nigérienne.

Les six ex-otages du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) - un capitaine, un adjudant-chef, trois sergents et un gendarme - étaient pour la plupart détenus depuis juin 2007, a précisé la Voix du Sahel.

M. Kadhafi est arrivé jeudi soir à l’aéroport de Niamey où il a été reçu par le président nigérien Mamadou Tandja à qui il a remis les six hommes.

Le chef de l’Etat nigérien l’a "remercié très sincèrement pour tous les efforts qu’il a déployés afin d’obtenir la libération des otages", selon la radio.

Selon le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement nigérien Mohamed Ben Omar, un seul officier est désormais toujours entre les mains des rebelles.

Le 6 mars, le MNJ avait affirmé qu’il détenait "à l’heure actuelle un seul officier nigérien responsable de crimes graves contre des civils innocents", sans préciser l’identité de cet officier.

En mars 2008, le MNJ avait libéré 24 soldats et un préfet civil à l’issue d’une médiation libyenne, mais il restait encore à cette date six autres militaires retenus en otage, selon le ministère nigérien de l’Intérieur.

D’après l’hebdomaire indépendant nigérien Le Républicain, le dirigeant libyen, également président en exercice de l’Union africaine (UA), a été sollicité par M. Tandja pour trouver une solution face à la rébellion touareg qui sévit depuis 2007 dans le nord du pays, qui a une frontière commune avec la Libye.

jeudi 12 mars 2009

Niger : nouvelle scission au sein du principal front touareg


Article publié le 12/03/2009 Dernière mise à jour le 12/03/2009 à 15:46 TU
Le Niger (RFI/DR)

Les choses seraient elles en train de changer au Niger sur le terrain de la crise du Nord? Depuis février 2007, le pays se déchire entre des combattants touaregs engagés au sein de plusieurs mouvements rebelles et un gouvernement sourd à toutes revendications régionales et communautaires. Bilan : plusieurs dizaines de morts de civils et de militaires depuis deux ans. Or, depuis quelques semaines, le climat est en train de changer avec notamment la décision d'un groupe de combattants touaregs de quitter le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ) et de répondre à l'appel du gouvernement de rendre les armes en vue d'un retour à la paix.

Depuis quelques mois, la révolte se faisait entendre au sein du MNJ.
Des combattants opposés aux options de la direction du Mouvement des Nigériens pour la justice ont pris leurs distances avec le mouvement rebelle. Au point de créer leur groupe, le Front patriotique nigérien (FPN), « pour en finir avec la lutte armée ».

Aklou Sidi Sidi

Président du FPN, le Front patriotique nigérien

« Pour le moment nous sommes dans une structure armée mais elle répond justement au désir du président de déposer les armes et d’aller vers les négociations ».



12/03/2009 par Christine Muratet

Fin février, s'est tenu à Niamey un forum pour la paix organisé par les autorités. Pour la première fois depuis le début de la crise, le gouvernement mettait sur la table la problématique de cette crise du Nord. Du coté des autorités, le discours reste le même : « le dialogue est possible avec les gens de bonne volonté à conditions de déposer les armes ». Mais le climat est en train de changer.

De l'avis d'un responsable rebelle touareg, « on sent un léger infléchissement de la part du gouvernement ». Grace à l'entremise de la Libye, une rencontre entre des représentants des mouvements rebelles et une délégation gouvernementale nigérien devrait prochainement se tenir à Tripoli. De son côté, le MNJ vient de remettre à la Libye les six derniers militaires nigériens prisonniers. En mars 2008, le mouvement avait libéré 24 soldats après une médiation libyenne. Le MNJ avait déjà connu un scission en 2008, avec le départ de Mohamed Awtchiki Kriska, une figure de la révolte touareg des années 90. Ce dernier avait créé, avec Rhissa Ag Boula, le mouvement dissident Front des forces de redressement.

L’ancien Premier ministre Hama Amadou transféré de sa prison à l’hôpital de Niamey




APA-Niamey (Niger) L’ancien Premier ministre nigérien, Hama Amadou, a été transféré dans un centre médical à Niamey, après que son état de santé s’est dégradé dans sa cellule de prison à Koutoukalé, une prison de haute sécurité où il est détenu depuis le 26 juin 2008 pour de présumés détournements de fonds publics, a appris APA de bonne source.

« Il a quitté sa prison et il est à Niamey où il va subir des soins, certainement à l’hôpital national », a indiqué sous couvert d’anonymat à APA, un proche de l’ancien chef du gouvernement, remplacé le 21 février dernier de son poste de président du Mouvement national pour la société de développement (majorité), par l’actuel Premier ministre Seini Oumarou.

« Nous sommes en train de suivre l’évolution de son état de santé, qui n’est pas très grave », a ajouté la même source sans donner des précisions sur la nature de cette maladie.

Par le passé, la presse locale a fait état de « visites médicales » effectuée régulièrement par M. Amadou, au niveau de l‘hôpital national de Niamey, mais sans évoquer une hospitalisation.

Très souvent présenté comme le successeur du Président Mamadou Tandja, l’ex-Premier ministre a été écroué à la prison de haute sécurité de Koutoukalé, à 40 km à l’ouest de Niamey, suite à une affaire de détournement de 100 millions FCFA, destinés à aider la presse privée.

Ses déboires judicaires ont commencé au lendemain du reversement, fin mai 2007, par motion de censure, de l’équipe qu’il dirigeait depuis 7 ans, et dont deux membres étaient soupçonnés de « mauvaise gestion » d’un fonds de prés de 2 milliards CFA destinés à aider le secteur de l’éducation nationale.

En mi-2008, le parlement où son parti et ses alliés disposent pourtant d’une écrasante majorité (88 sièges sur 113), a voté une demande de mise en accusation introduite à son encontre par l’actuel gouvernement.

Depuis l’incarcération de M.Amadou, deux clans se disputent la légitimité du parti présidentiel, d’un côté, ceux qui font allégeance à l’actuel Premier ministre, Seini Oumarou, et de l’autre ceux qui lui sont restés fidèles.


DS/od/APA
12-03-2009
http://www.apanews.net/apa.

Le terrain déblayé pour Nafarko et Zaki


Ecrit par Mallam Abba (L’ACTION N° 46),


Plus que quelques pas à franchir pour la tenue des élections locales et gé- nérales de 2009. Officiellement, la dernière réunion du Conseil National de Dialogue Politique est rassurant quant au respect du calendrier élec- toral, même si les partisans de la continuation du mandat de l’actuel Président de la République, Mamadou Tandja plus connus sous le nom de « Tazarcistes » continuent à polluer l’atmosphère politique. Mais aussi colossaux que soient les moyens mobilisés, ne « tazarcera pas » si la classe politique, de sur- croît Mahamane Ousmane de la Con- vention Démocratique et Sociale (CDS Rahama) et Mahamadou Issoufou du Parti Nigérien pour la Dé- mocratie et le Socialisme (PNDS- Tarraya) refusent de se prêter au jeu qui consiste à torpiller la loi fonda- mentale.
La sortie récente et énergi- que des jeunes des partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale a permis de rééquilibrer les forces en présence, un peu pour envoyer le si- gnal aux « tazarcistes » que les par- tis politiques ont les cameras braqués sur les échéances électorales. Appa- remment le « Tazarce » ne coulera pas. Les soubresauts ayant émaillé le dernier congrès du plus grand parti politique du Niger à savoir le Mouve- ment National pour la Société de Dé- veloppement (MNSD NASSARA), parti du Président de la République, Mamadou Tandja, du Premier Minis- tre, Seyni Oumarou et de son prédecesseur, Hama Amadou est venu pour mettre fin à la grande illusion sur la capacité de mobilisation en vue d’un éventuel « Tazarce ».



Car si dé- sormais les rênes du MNSD sont entre les mains du tandem Seyni Oumarou/Abouba Albadé, ce que le président sortant quoique gardé en- tre quatre (4) murs à Koutoukalé dé- tient une bonne partie de l’électorat du parti. Ceci pour dire que le MNSD NASSARA, divisé, essoufflé par une crise interne qui dure depuis plus mois ne fera que de la figuration aux prochaines consultations électorales. A moins d’une surprise, il ne sera pas dans le derby final. Peut-être aura-t-il le privilège de faiseur de rois. Pour des nombreux observateurs, tout va se jouer entre l’actuel Président de l’Assemblée Nationale, Mahamane Ousmane dit Nafarko 1er et le chef de file de l’opposition, Mahamadou Issoufou alias Zaki avec un avantage du premier sur le deuxième.

En effet, ces derniers temps, Nafarko a mar- qué des points. En lui attribuant la paternité de la dernière déclaration des jeunes des partis politiques re- présentés à l’Assemblée Nationale, il a gagné de la sympathie au sein de l’hémicycle et apparaît comme la vé- ritable force de dissuasion. Lors de la dernière conférence régionale de la section MNSD de Tillabéry tenue à Ouallam, celui qui est devenu le tout Ouallam, celui qui est devenu le tout nouveau Président du MNSD NASSARA, à savoir Seyni Oumarou n’a pas manqué de lancer des si- gnaux de sympathie à Mahamane Ousmane.

De même que la récente déclaration des jeunes a rapproché Hamistes et Ousmanites. Par con- tre depuis la chute du Gouvernement de Hama Amadou, Zaki connu pour être le dénonciateur des tares du ré- gime actuel est comme rentré en hi- bernation. Il a opté pour la « démo- cratie apaisée ». Ils sont aujourd’hui nombreux les Nigériens et même les militants et sympathisants du PNDS qui ne comprennent plus le mutisme de Mahamadou Issoufou sur des grands sujets du moment : la gestion du dossier sécuritaire dans le Nord, la déconfiture du système éducatif, l’ineffectivité de « l’opération mains propres », les menaces qui pèsent sur la démocratie, les affaires de la SONITEL, de l’or de Samira...

Et c’est tout naturellement qu’on entend des critiques du genre « le lion s’est terré dans sa tanière », « le lion a peur », « le lion veut gagner les faveurs du vieux », etc. L’allusion est faite ici à Mahamadou Issoufou qu’une certaine presse a même qualifié de nouveau dauphin du Président de la Républi- que.

La vraie solution à la crise de l’école nigérienne




Nigerdisapora.info / Garba Boureyma Le Gardien 05-03-2009


jeudi 12 mars 2009, par temoust

Depuis plusieurs décennies déjà, l’école nigérienne ou précisément l’école publique nigérienne est en panne, ses roues manquent de lubrifiants ; elle est malade, gravement malade. Toutes les rencontres, tous les séminaires, ateliers, états généraux et autres foras organisés pour résoudre cette épineuse question ont pour seul but de distribuer des rentes à ceux-là mêmes qui l’ont sclérosée et anémiée, à savoir les bureaucrates abonnés aux perdiems. Rien d’étonnant à cela, car une question mal posée ne peut être qu’aporétique, ou dans le meilleur des cas trouver une mauvaise solution.

nous regarder en face et poser, comme dit Heidegger, la question questionnante. En effet, si l’école publique figure au dernier rang des priorités de nos dirigeants, il n’y a à cela qu’une seule explication valable ; toutes les autres étant juste destinées à brouiller les pistes et à semer le doute et la zizanie dans l’esprit des honnêtes citoyens. La vraie solution à la crise de l’école nigérienne Le constat est amer ! C’est même un truisme : aucun responsable politique, aucun responsable en charge de l’éducation, aucun fonctionnaire plus ou moins bien placé n’a son enfant fréquentant l’école publique. Tous sont au privé, et même certains à l’étranger pour vite finir et revenir remplacer leur papa. Sacré structuralisme génétique ! Donc ceux qui gèrent l’école publique ne se sentent nullement concernés par ses problèmes, car n’y ayant aucune attache d’ordre affective. Or, comme le dit Hegel, nous réussissons d’autant ce pour quoi nous sommes passionnés. Dès lors, la question qui se pose est la suivante : l’école publique peut-elle marcher sans les enfants des décideurs publics ? Peut-on la redresser sans les réintégrer ?

Cette question mérite sérieusement qu’on y réfléchisse, tant elle révèle les dessous d’une grande conspiration contre les pauvres et fait tomber le cache-sexe des faux spécialistes qui ont jusqu’ici planché sur la problématique de l’école nigérienne. C’est une évidence : si le médecin ou le pharmacien ne consomment pas dans les mêmes conditions les produits qu’ils prescrivent aux malades, alors ces produits sont-ils sains et opératoires ? Que vous en semble ? C’est le même problème qui se pose à l’école publique dans ce pays. C’est pourquoi également, l’école publique sera toujours en crise tant que ceux qui la gèrent n’y auront pas leurs enfants. Pourquoi, sinon, les grèves perlées des contractuels n’ont jamais fait la une du journal télévisé ou téléguidé ? Pourquoi l’apathie totale de nos responsables face à cette crise sans précédent ? Pourquoi aucun leader politique n’a, jusque là, daigné lever le petit doigt pour regretter, même de façon démagogique, cette situation ? Parce que tout simplement ça ne les concerne pas outre mesure.

C’est pourquoi la société civile qui multiplie actuellement meetings et marches de protestation contre la crise de l’école nigérienne et l’indifférence coupable des autorités doit songer à une sorte de pacte républicain faisant obligation à tous les candidats aux futures joutes électorales de fournir la preuve formelle qu’ils ont au moins un enfant dans une école publique. Cela aura l’avantage de créer entre l’école publique et ses mauvais gérants une petite attache affective, sentimentale, voire passionnelle, seule à même de tourner leur regard divinement distrait vers la mal véritable, le diagnostiquer et le soigner définitivement.

Garba Boureyma

10 mars 2009 Publié le 04 mars 2009 Source : Le Gardien

Niger : examen d’un nouveau Code de la presse sans peine de prison


Le Matin.ch / AFP 11-03-09


jeudi 12 mars 2009

Le parlement nigérien a indiqué mercredi qu’il allait examiner un nouveau Code de la presse supprimant les peines de prison pour les journalistes accusés de délits de presse et proposant à la place des amendes. AFP - le 11 mars 2009, 20h40

Selon un communiqué de son secrétariat général, l’assemblée nationale doit examiner et normalement adopter ce texte au cours de sa session ordinaire d’une durée de trois mois qui a débuté ses travaux le 4 mars.

S’il supprime les peines d’emprisonnement, le texte propose cependant de "lourdes amendes" pouvant conduire à la mort des journaux, a relevé Omar Keïta de l’Union des journalistes privés du Niger (UJPN).

Le projet de Code prévoit des amendes allant de 10.000 à 5 millions de FCFA (15 à 7.600 euros) pour les organes de presse coupables de délits de diffamation, d’injure, de diffusion de fausse information, ou ayant refusé de diffuser des droits de réponse, selon M. Keïta qui s’est exprimé dans les médias du pays.

Les délits "d ?offense" au chef de l’Etat, au président du parlement et au Premier ministre notamment, sont passibles d’amendes de 500.000 à 5 millions de FCFA.

Le texte élargit aussi le champ des responsabilités en désignant comme "auteurs principaux" de délits, les directeurs des journaux, des radios ou des télévisions, leurs adjoints et leurs rédacteurs en chef.

Les auteurs des articles incriminés, les éditeurs ou imprimeurs seront eux considérés comme des "complices".

Boubacar Diallo, président de l’Association des éditeurs de la presse indépendante (Anepi) a regretté le "retour pernicieux" du délit d’offense au chef d’Etat, aux ministres et aux diplomates.

Rappelant que ce type de délit avait été supprimé dans une précédente loi en 1997, il a estimé que son retour marquait "un grand bond en arrière".

Depuis une décennie, les journalistes nigériens dénoncent les tentatives de "muselage" par les autorités du pays alors que responsables de parutions et journalistes sont régulièrement présentés devant la justice.

La stabilité dans le Grand Sahara prônée par Kadhafi


Afrique en ligne / Pana 11-03-2009

jeudi 12 mars 2009

Nouakchott, Mauritanie - Le guide libyen, Mouammar Kadhafi, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est appesanti, lors de la commémoration de la naissance du prophète Mohamed, mardi à Nouakchott (Mauritanie), sur la situation des tribus du Grand Sahara, évoquant la réunion de Tombouctou (Mali) où a été élaboré « un document historique qu’il convient de préserver ».

Selon le guide, ce document organise la vie sociale des populations du Sahara « qui n’ont pas de rapport avec la politique, mais qui disposent de leurs propres principes, idéaux et valeurs auxquels ils sont attachés et veulent l’ouverture de cet espace pour y vivre en concorde sociale et pour contenir ceux qui envient les richesses du Sahara ».

Aussi a-t-il attiré l’attention de ces tribus sur la nécessité d’être prudentes et vigilentes à l’égard des grands dangers qui surviennent dans le Sahara, parmi lesquels, la contrebande, le trafic des personnes humaines à travers l’immigration clandestine vers l’Europe, celui des armes et des mines, de la drogue, des devises et des marchandises, en plus des courants manichéens.

« Les populations du Sahara, qui ont leurs mœurs, ne peuvent pas entreprendre de tels actes ignobles », a ajouté le guide Kadhafi qui a invité à cet égard, les population du Sahara à respecter le document de Tombouctou et à combattre ces phénomènes destructeurs.

Nouakchott - 11/03/2009

Pana

mercredi 11 mars 2009

L'ECOLE DES SABLES SAINT-EXUPERY A LA TELE FRANCAISE SUR FRANCE Ô LE DIMANCHE 15 MARS A 20h35



samedi 7 mars 2009

Par Moussa le samedi 7 mars 2009, 20:16

Cela fait un bout de temps que nous l'attendons: Le documentaire inspiré de mes livres "les petits Princes des Sables" réalisé par Stéphanie Gillard sera diffusé Dimanche 15 mars à 20h35 sur France Ô. C'est donc cette semaine.

Il y a 2 rediffusions: -lundi 16 mars à 15.15 -jeudi 19 mars à 22.25.

N'hésitez pas à faire passer le message à ceux que ça peut intéresser.

avec Ibrahim, Oumar et Souley Ecolières des sables

RÉSUMÉ:

Moussa Ag Assarid est un touareg du Mali. A l’âge de 13 ans il trouve un livre, «Le Petit Prince» de Saint Exupéry. Fasciné, il décide d’apprendre à lire. Ce désir de connaissances le mène jusqu’en France où il vit encore aujourd’hui. Pour que d’autres enfants nomades bénéficient de son expérience, Moussa crée en 1998, avec son frère, Ibrahim, «L’Ecole des Sables Saint Exupéry» à Taboye, au nord du fleuve Niger. Car, au Mali, l’éducation des enfants est devenue une question de survie pour les touaregs qui veulent, d’une part continuer la vie traditionnelle de pasteurs nomades, et, d’autre part participer activement aux nouveaux enjeux de la société

Ce film propose un regard croisé entre d’une part Moussa Ag Assarid et son histoire, son vécu et ses expériences et d’autre part, les enfants nomades qui découvrent l’école et la sédentarisation qu’elle implique. Moussa, toujours en mouvement, toujours nomade aux quatre coins du globe, et ces enfants qui découvrent une nouvelle forme de voyage : celui de la lecture, de l’apprentissage, de la connaissance avec l’imaginaire.

Ce film raconte leurs deux histoires croisées et intimement mêlées en établissant un parallèle entre l’aventure présente de la scolarisation des enfants nomades et l’histoire passée de Moussa, de sa découverte du «Petit Prince» à celle du TGV.

Ce film, c’est raconter l’itinéraire extraordinaire de Moussa, la poésie de son histoire, la richesse du personnage. Une belle aventure qui fait rêver mais qui interroge aussi. C’est aussi raconter la vie des Touaregs du désert aujourd’hui et de ces «petits princes bleus» qui s’apprêtent à prendre eux aussi le chemin de l’école. Suivre du premier jour de classe jusqu’au départ en vacances la vie d’un groupe d’enfants touaregs de 6 à 18 ans : leur nouvelle sédentarité dans un village au bord du fleuve, dont il ne parle pas la langue, dont ils ne connaissent pas les habitudes alimentaires, loin de leurs parents, des troupeaux, de l’immensité du désert...

Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique


Conférence-débat
Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique

Samedi 14 mars 2009 à partir de 13h

Programme :

A partir de 13h : accueil, stands, musique...

13h45h : « Mali d'or » film d'Éric Pauporté

Mali d'or montre une grève de mineurs de la mine d'or de Morila, une grande mine à ciel ouvert dans le sud du Mali. Le film montre l'exploitation insupportable. Il porte aussi un regard sur la coopération et les liens avec la société.

La projection sera suivie d'un débat avec le cinéaste Eric Pauporté, membre du Comité Mali, sur la situation dans la mine, la question agricole et la lutte de l'opposition autour du parti SADI.

Pause (musique, stands, rencontres...)

16h30 : Le Niger, entre pauvreté et merveilles !

Avec :

* un défilé de mode traditionnel des ethnies du Niger
* des projections d'images...

Présenté par Abdoulaye SOUNA SOULEY, membre de l'asbl Wafakai et Hannatou OUBANDAWAKI, étudiante Nigérenne en Belgique, qui nous parlera de l'engagement des femmes dans son pays. Nigeria, pays de contrastes et de richesses culturelles.

Présenté par Thierry Limpens, doctorant en science politique qui a vécu dans le Nord du Nigéria entre 2005 et 2007, fondateur de l'asbl Nouveau Thabor Solidarité.

18h – 19h30 : Plats d'Afrique de l'Ouest (Mali / Niger)

19h30 : introduction au débat avec un film retraçant la lutte pour l'indépendance en Afrique.

Le 28 septembre 1958, le peuple guinéen répondait massivement "non" au référendum organisé par De Gaule, et le pays devenait ainsi le premier pays de l'Afrique française à accéder à l'indépendance, entraînant rapidement tous les autres – leur position de colonieétait devenue intenable…

20h15 - 22h15 : Debat « Un demi siècle de décolonisation de l'Afrique »

Quelle est le rôle des grandes puissances occidentales en Afrique aujourd'hui? Les problèmes actuels de l'Afrique peuvent-ils encore être attribués au colonialisme? Pourquoi l'Afrique peine-t-elle à trouver son unité?

Avec des orateurs du Cameroun, Rwanda, Togo, Mali,....

Modéré par Tony Busselen

Organisation : Centre international en collaboration avec Nouveau Thabor Solidarité et asbl Wafakai - Comité Mali

Cartes en prévente : 5€ / 3€ en prévente (Repas : 6€ / 5€ en prévente)

Info : 0496 / 040723



Contact

* Centre international
* International centrum
* Bd Lemonnierlaan 171
* 1000 Bruxelles/Brussel
* cic@centreinternational.be
* www.centreinternational.be

MNJ : Nouvelle scission et libération de prisonniers


RFI - 7h30 TU - 11/03/09

RFI : Une nouvelle scission est apparue au sein du MNJ, mouvement rebelle touareg des Nigériens pour la Justice, avec l’annonce hier de la formation d’un front dissident baptisé Front Patriotique Nigérien, FPN. Ses membres estiment que l’organisation est actuellement mal gérée. Le FPN se dit ouvert au dialogue.
Le MNJ avait déjà été fragilisé l’an dernier par le départ de deux des figures de la révolte touarègue des années 90 qui avaient créé un mouvement dissident baptisé Front des Forces de Redressement.
Selon une source touarègue, le MNJ et des représentants du président nigérien Mamadou Tandja ont engagé des pourparlers en Libye.
RFI « Depuis quelques mois des dissensions étaient perceptibles au sein du MNJ. Des combattants opposés aux options de la direction du Mouvement Nigérien pour la Justice ont pris leurs distances avec le mouvement rebelle au point de créer leur groupe, le Front Patriotique Nigérien, « pour en finir », disent-ils « avec la lutte armée ».
Aklou Sidisidi, un ancien du MNJ, aujourd’hui président du FPN : « ce qui nous importe le plus, c’est de marquer notre volonté de répondre un peu à la demande du président de la république qui a demandé de déposer les armes de façon justement à privilégier le dialogue et d’aller vers des négociations. Le plus important serait d’aller vers la paix et de choisir une autre option pour faire aboutir nos revendications. »
RFI : « Fin février, à Niamey, s’est tenu un Forum pour la paix. Pour la première fois depuis le début de la crise en 2007, le gouvernement mettait sur la table la problématique de cette crise du Nord. Du côté des autorités, le discours reste le même : le dialogue est possible avec les gens de bonne volonté à condition de déposer les armes.
Toutefois de l’avis d’un responsable rebelle, on sent un léger infléchissement de la part du gouvernement.
De son côté, le MNJ vient de remettre à la Libye les 6 derniers militaires nigériens prisonniers.
Dernier signe de changement : grâce à l’entremise de la Libye, une rencontre entre des représentants des mouvements rebelles et une délégation gouvernementale devrait prochainement se tenir à Tripoli. »