mercredi 17 décembre 2008

Des rebelles touaregs reviennent sur leur revendication de l'enlèvement de l'émissaire de l'ONU au Niger

Afrique

AP | 16.12.2008 | 23:26

Deux diplomates canadiens étaient portés disparus lundi au Niger, alors qu'ils étaient partis en mission pour les Nations unies. Un groupe rebelle touareg a revendiqué l'enlèvement sur son site Web mardi avant de se rétracter.

Le président du Front des Forces de Redressement (FFR), un groupe rebelle touareg, a démenti sur le site Internet de son organisation que celle-ci soit responsable de l'enlèvement d'étrangers, dont le diplomate canadien Robert Fowler, émissaire spécial des Nations unies pour le Niger

Mohamed Ag Aoutchiki Kriska écrit qu'aucune prise d'otage ne saurait être attribuée à son mouvement qui, ajoute-t-il, lutte contre ces pratiques d'un autre âge.

Plus tôt, les Combattants du front des forces de redressement (FFR) avaient affirmé avoir sur le même site avoir mené une opération commando, lundi, dans la région de Tillabery, et détenu "quatre personnes dont un diplomate canadien, Robert Fowler". L'otage se porte bien et sera bientôt transféré dans un lieu sûr, affirmait le FFR. On ignorait si ces communiqués contradictoires étaient le signe d'une scission au sein du groupe rebelle.

Le communiqué du président du FFR laissait ouverte la possibilité que des rebelles dissidents agissent au nom du FFR.

La voiture de Robert Fowler, diplomate à la retraite, et de son adjoint Louis Guay a été découverte dimanche soir, vide, à quelque 45km de la capitale Niamey, selon les autorités locales, qui ont précisé tout faire pour retrouver les diplomates et leur chauffeur d'origine nigérienne, a déclaré un porte-parole de l'ONU, Farhan Haq. L'identité de la quatrième personne dont parle le FFR n'a pas été précisée.

Le consulat du Canada à Niamey, ainsi que les autres bureaux régionaux participent activement aux efforts de recherche, aux côtés des autorités locales et onusiennes, a déclaré une porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères, Lisa Monette.

En juillet dernier, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, avait nommé Robert Fowler émissaire spécial pour le Niger. Agé de 64 ans, Robert Fowler était l'ambassadeur du Canada aux Nations unies de 1995 à 2000 puis en Italie de 2000 à 2006.

Depuis 2007, un groupe appelé Mouvement des Nigériens pour la Justice fomente des révoltes dans le nord du Niger. Il est constitué principalement de Touaregs, peuple minoritaire nomade ou semi-nomade qui vit de ses troupeaux, en bordure du désert. AP

nouvel Obs.com

Pourquoi Anne Lauvergeon (Areva) sera à Niamey le 18 décembre ?


Africa Intelligence / La lettre du continent 16-12-2008
mercredi 17 décembre 2008

Selon nos informations, Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’Areva, devrait prendre le thé le 18 décembre à Niamey, avec le président Mamadou Tandja. La patronne d’Areva doit en effet absolument signer dans les prochaines semaines le permis d’exploitation du méga-gisement d’Imouraren (coût du projet : plus d’un milliard de dollars pour 5000 t/an d’uranium). Areva ne dispose actuellement que d’un accord qui expirera au mois de février 2009. Le compte à rebours a commencé ? Aujourd’hui chouchouté comme jamais par des compagnies chinoises, Mamadou Tandja sait qu’Areva est prête à lâcher énormément d’argent pour "sécuriser" l’approvisionnement en uranium des centrales nucléaires qu’elle vend à tours de bras. D’autant que les marges bénéficiaires sont là, en amont ? Non seulement les Nigériens réclament aujourd’hui une part de plus en plus importante du yellow cake produit (environ 15%), mais aussi une participation de 40% au capital de la future société d’exploitation d’Imouraren. Enfin, last but not least, Mamadou Tandja exige d’Areva la construction d’une ligne ferroviaire pour évacuer le minerai vers Cotonou, Lomé, voire Abidjan. A suivre.... (extrait de la La Lettre du Continent)

Conflit armé au Nord-Niger : Les oubliés de la guerre

Dim Aïr-Info N°89 du 1er au 15 Décembre 2008

mercredi 17 décembre 2008

Pourquoi on ne parle plus d’eux ? Pourquoi aucune allusion n’est faite même sous forme de murmure à leur sujet ? Sont-ils vivants ou non ? Eux, c’est le capitaine Daouada Nouhou et le jeune lieutenant Lawali, pris en otages à Tizirzet en juin 2007 par le MNJ. Au moment où au Mali voisin, l’on s’évertue à récupérer par tous les moyens (légaux et illégaux) les otages détenus par le mouvement de Ag Bahanga, le Niger, lui, semble oublier carrément les siens aux mains de l’ennemi. Le comble, on tait à la nation entière le sort de deux de ses fils pris l’arme au poing en défendant le drapeau national. En décidant d’indemniser les agents des forces de défense et de sécurité, leurs ayants droits ou les familles victimes des opérations de maintien de l’ordre ou de défense du territoire, il aurait été utile de penser à eux. Même s’ils ont été capturés, disons-le comme Sarkozy lors de l’anniversaire de l’Armistice à l’adresse des combattants qui s’étaient battus au nom de la France : « Ils n’ont pas démérité » et la Nation se doit de le reconnaître. Ces deux officiers sont otages du MNJ depuis plus de 18 mois et tout porte à croire que leur sort n’inquiète personne. Leur cas a-t-il été évoqué avant les frappes de la base de Tizirzet par les hélicoptères de l’armée nigérienne ? Leurs familles ont-elles reçu de leurs nouvelles ?

Pour, comme on le dit couramment « soutenir haut le moral des forces de défense et de sécurité », il faut que l’Etat songe à eux et obtienne leur libération. En les libérant ou les faisant libérer comme le réussit si bien le Mali, notre armée se sentira plus forte et plus confiante dans sa mission républicaine. Et dans le registre des oubliés de ce conflit, il est grand temps de penser à tous ces civils arrêtés arbitrairement et que la justice a blanchi faute des preuves, mais qui continuent de croupir en prison à cause d’incessants recours du Parquet. Ils sont nombreux à Kollo, Agadez, Koutoukalé, Zinder qui attendent un geste de la Justice.

Paul Virilio : "Le sédentaire est désormais partout chez lui"

Grégoire Allix-Le Monde-16-12-08
Paul Virilio : "Le sédentaire est désormais partout chez lui"

mercredi 17 décembre 2008, par temoust

Urbanisation galopante du monde et phénomène massif de migrations entrent en collision : cela va bouleverser la planète et "la géopolitique du repeuplement". C’est la conviction de Paul Virilio, urbaniste et philosophe de la catastrophe, selon qui "le plus grand désastre du monde contemporain, c’est la ville".

"L’urbanisation a pris un tour monstrueux. Après l’exode rural, l’exode urbain voit se vider les villes moyennes, qui sont des métropoles d’équilibre, qualitatives, au profit des grandes métropoles. Atteindre 20 ou 30 millions d’habitants n’est pas une réussite de la ville. L’obésité n’est pas un signe de bonne santé", dit-il au Monde.

Mais pour l’essayiste, avec un milliard de migrants annoncés d’ici un demi-siècle, le pire est à venir. "Alors que la victoire du sédentaire sur le nomade est fondatrice de la plupart des cultures, nous assistons aujourd’hui à une inversion. Désormais, le sédentaire est celui qui, très mobile, est partout chez lui - grâce au téléphone mobile, à l’ordinateur portable. Le nomade est celui qui n’est nulle part chez lui, bien souvent bloqué dans un de ces camps de réfugiés qui forment un nouvel "exurbanisme", en remplacement du "suburbanisme" des périphéries de l’ère industrielle."

Cet âge de la mobilité et de l’instantanéité crée une ville-monde mouvante, une "omnipolis", estime le philosophe, qui travaille depuis longtemps sur la vitesse, la fin de la géographie qui entraîne une "crise de la réduction du monde". "La disparition de la sédentarité va bouleverser les villes. Les lieux qui vont devenir importants sont les pôles de transfert de charge, d’interconnexion. Les gares, les aéroports, les ports vont changer de statut, devenir les véritables centres de ce que j’appelle l’outre-ville, réseau urbain mondial ultraconnecté, fondé sur le temps réel et le mouvement, et non plus sur l’enracinement."

Plus inquiétant, les exclus de l’outre-ville risquent d’alimenter "une mégapole de camps de réfugiés. Pas seulement en Afrique : on voit même des campements qui accueillent les victimes des subprimes à côté de Washington ! Le danger, c’est que ces camps se transforment durablement en villes". Ils étaient déjà 6,2 millions en 2007 à vivre dans des camps permanents, selon le Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU. "Le déplacement massif de populations a en soi quelque chose d’exterminatoire, dénonce Paul Virilio. Aujourd’hui, la déportation, c’est aussi bien les délocalisations d’entreprise que les réfugiés climatiques."

Grégoire Allix

Lutte contre le terrorisme : L’armée US met le paquet au Sahel



Amel B. El Watan 15-12-2008

mercredi 17 décembre 2008

Les Etats-Unis ont alloué une enveloppe de 500 millions de dollars pour leur programme de lutte contre le terrorisme dans les pays du Sahel.

Dans un article publié cette semaine par le New York Times, il apparaît que le pays de George Bush a, ces derniers temps, multiplié les interventions au nord du Mali. « Les bérets verts américains participent à l’entraînement des armées africaines, notamment pour la surveillance des frontières et leur protection contre d’éventuelles infiltrations des membres d’Al Qaïda », peut-on lire sur l’article en question. Un programme de partenariat militaire mené par le département de la Défense inclut l’Algérie, le Tchad, la Mauritanie, le Mali, le Maroc, le Niger, le Nigéria, le Sénégal et la Tunisie. La Libye devrait rejoindre bientôt ce programme, croit savoir le New York Times. « Le but principal de ce programme est de contrer le terrorisme dans ces pays avant qu’il ne s’étende comme en Somalie », précise l’auteur de l’article. Les responsables maliens semblent avoir reçu favorablement l’aide américaine. « Les frontières de ce pays avec l’Algérie le rendent vulnérable.

Dans la mesure où l’armée algérienne est assez bien équipée, les membres d’Al Qaïda fuient vers le nord du Mali dans lequel ils ont adopté une vie de nomade. Avec seulement 10.000 membres des forces de sécurité, 2 hélicoptères et quelques avions, le Mali a besoin d’un appui supplémentaire (…) La plus grande menace émane des 200 combattants d’Al Qaïda dans le Maghreb islamique qui utilise le Mali comme une base arrière », souligne-t-on. Cette année, l’agence américaine pour le développement international a dépensé près de 9 millions de dollars pour ce qu’ils appellent des « mesures de lutte antiterroriste ». Il s’agit de formations pour la création de petites entreprises. D’autres stages consistent, selon le New York Times, à former des professeurs des écoles coraniques pour « empêcher toute velléité antiaméricaine ». Le pentagone finance, par ailleurs, des feuilletons télévisés, dans les quatre langues nationales, qui prônent la paix et la tolérance. Les responsables américains se réjouissent du fait que le Mali entretienne de bonnes relations avec les pays voisins, ce qui en fait un catalyseur susceptible de la plus large coopération en matière de sécurité régionale que les Etats-Unis cherchent à favoriser.

Par Amel B.

Démission de combattants du FFR

17 décembre 08

mercredi 17 décembre 2008, par temoust


Objet : démission

Monsieur le Président du Front des Forces de Redressement,

Monsieur,

Soucieux du devenir de notre lutte et des intérêts supérieurs de notre Peuple,

Considérant les derniers développements (prise d’otages) et le manque de communication au sein du Front des Forces de Redressement,

Considérant les dérapages qui menacent les idéaux de notre lutte,

Et après avoir mûrement réfléchi,

Nous, combattant du FFR,

- Ahmed Ag GHAMIR DAYAK, Commissaire à la Jeunesse, aux Arts et à la Culture
- Ibrahim Ag AMOUMOUNE HAMID, Commissaire aux Mines, Energie et à l’Environnement
- Ghoumar Ag WAMALANE dit Akli , représentant plénipotentiaire du Front en France
- Alhousseini Ag IBRA dit Houché , représentant plénipotentiaire du Front dans les pays ci-dessous : Autriche, Allemagne, Hongrie et Russie
- Ahayo Ag ABOUBACAR, représentant plénipotentiaire du Front dans les pays du BENELUX
- Alhousseini Ag SIDI, représentant plénipotentiaire du Front en Grande-Bretagne
- Aghali AG ABOUBACAR, représentant plénipotentiaire du Front en Italie et à Malte

Démissionnons à compter de ce jour de toutes les structures du FFR.

C’est pourquoi, nous vous prions de bien vouloir nous démettre de nos fonctions.

source- Association loi 1901 TEMOUST SURVIE TOUARÈGUE

mardi 16 décembre 2008

Hommage à l'un des plus charismatique leader touareg du XXIème siècle : Mano Dayak (1945 - 15 décembre 1995)


Nous rappellons au public et aux jeunes générations l’importance que peut revêtir le souvenir des braves tombés pour une cause juste. Le fait de parler de nos morts implique de refuser l'oubli et de ne pas céder aux défaillances de la mémoire. Nos martyrs nous ont transmis le devoir de barrer la route à l’exclusion et à l’oppression qui ne font que s’enraciner au fil des jours. Le recours aux masques et aux détours, censés occulter la cruauté des faits, ne trompent personne. Rappellons le, les faits, tout comme la mémoire d'ailleurs, sont têtus. Beaucoup de nos frères et parents, à l'image de Mano Dayak, sont tombés pour leurs convictions ; ne les oublions pas... Mano Dayak a représenté pour nous Touaregs un espoir, un souffle et une dynamique jusqu’à ce qu’il ne meurt étrangement le 15 décembre 1995... Mano Dayak est l’une des figures qui ont marqué le mouvement de libération du Pays touareg. Chef de la Coordination de la Résistance Armée (CRA), il a joué un rôle important dans la guerre qui a opposé les Touaregs à l’armée du Niger. En décembre 1995, Mano Dayak meurt tragiquement dans un accident d’avion avec deux de ses lieutenants : Ikhya ag Iwal Iwal et Kénan. La nouvelle a attristé de nombreux Touaregs quelle que soit leur mouvance. Personnage charismatique, sa capacité à écouter et à rassembler a fait de lui un leader et un defenseur de la cause touarègue. Il était écouté partout, bien au delà du pays touareg, en France et dans de nombreux pays étrangers.

Treize ans après Mano, les Touaregs du Mali au Niger en passant par ceux des autres pays continuent à lui rendre hommage et surtout à perpétuer son combat pour les droits et la dignité des Touaregs.
Amghar, tu resteras dans nos coeurs et ton engagement continuera à nous habiter jusqu'à la fin des temps.
Répose en paix, dans ce désert que tu as tant aimé...

Ghoumar ag Mahamad Al Makhtar
SG/ASBL Temet

Touaregs : abandonnés de Dieu... et des hommes?


Lieu : Draguignan, Provence-Alpes-Côte d'Azur, FranceVoir aussi www.lecourrierduvar.fr
L'emprisonnement puis la libération de deux journalistes, Thomas Dandois et Pierre Creisson, par le gouvernement nigérien qui les accusait de complicité avec les rebelles touaregs, a jeté un coupe de projecteur - vite éteint - sur la cause de ce peuple menacé dans son existence et sa culture. Journaliste à FR3, Jean-Claude Honnorat rencontre chaque année depuis 1988 ces "drogués de désert, de vent et d'étoiles". En décembre dernier, il devait à nouveau se rendre au Niger, mais un renseignement venu "de l'ombre" l'en a heureusement dissuadé. Dans cette vidéo-interview, il témoigne des conditions de vie ou plutôt de survie des Touaregs qui luttent actuellement pour ne pas tomber dans l'oubli, pauvres parmi les plus pauvres sur une terre riche de ce pétrole et de cet uranium que se disputent les grandes nations.
A terme, il compte fonder une association à Draguignan pour précisément apporter aide et soutien aux filles et fils du vent.

Niger / Nations unies

Niger / Nations unies
Disparition d'un responsable de l'Onu
Article publié le 16/12/2008 Dernière mise à jour le 16/12/2008 à 15:52 TU

Le représentant spécial des Nations unies pour les armes illicites, Robert Fowler, a disparu dimanche 14 décembre au Niger. Le canadien devait participer aux cérémonies du 50e anniversaire de l'indépendance. Selon les premières informations, ses effets personnels auraient été retrouvés dans son véhicule.

Le FFR a revendiqué cet enlèvement ce mardi matin. Sur son blog, le mouvement de Rissah Ag Boula affirme avoir mené une opération commando dans la régionde Tilabéry à l'issue de laquelle 4 personnes sont détenues dont Robert Fowler. Selon le communiqué du Front des Forces de redressement, cette opération vise à sensibiliser tous les diplomates qui collaborent avec le « régime ethnocidaire » de Mamadou Tandja.
Toutefois, le président de ce mouvement, Mohamed Aoutchiki, joint sur le terrain par RFI, dément formellement cet enlèvement. Selon lui, « on cherche à [nous] faire porter le chapeau dans une affaire qui ne [nous] concerne ni de près ni de loin ».
L'envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour les armes illicites, Robert Fowler.
(Photo : AFP)
Robert Fowler était arrivé à Niamey le jeudi 11 décembre, en provenance de New York. Ce représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour les armes illicites devait assister, le 18 décembre, aux cérémonies du 50e anniversaire de l’indépendance du pays.

Robert Fowler est un diplomate à la retraite, nommé il y a quelques mois par le secrétaire général des Nations unies en pesronne pour favoriser une solution pacifique à la crise nigérienne. Robert Fowler s'est déjà rendu plusieurs fois sur place afin de rencontrer les différents interlocuteurs de la crise.

Durant le week end, sans en informer les autorités nigériennes, il a décidé, avec un ami, de se rendre dans la région de Tillabéry, sur les mines d’exploitation d’or de Samira. C’est sur la route du retour que l’on perd, dimanche, la trace du Canadien. Son ami et le chauffeur sont aussi portés disparus. Les autorités de Niamey ont été averties de sa disparition par un proche qui l’attendait à Niamey et qui, inquiet, a lancé l’alerte.

Les recherches ont commencé dès lundi matin. Le véhicule avait été retrouvé la veille au soir par la gendarmerie près du bac Farié sur le fleuve Niger. Selon des sources gouvernementales, les affaires personnelles du diplomate - son blouson, son appareil photo et trois portables - ont été retrouvées à l'intérieur du véhicule tout terrain.

Revendication confuse

Qu’a-t-il pu arriver à ce haut fonctionnaire onusien qui connaît bien le Niger ? A-t-il été enlevé par des bandits ou par un groupe de rebelles ?

Précisément, un groupe rebelle dirigé par un dissident touareg a revendiqué le rapt ce mardi matin. Mais cette revendication ne semble pas trés claire.

C'est sur le blog du FFR, le Front des forces de redressement, qu'un communiqué signé Rissah Ag Boula, commissaire à la guerre du FFR, affirme avoir mené une opération commando dimanche dans la région de Tillabéry et detenir 4 personnes dont Robert Fowler. Toujours selon le communiqué, cette opération vise à sensibiliser tous les diplomates qui collaborent avec le régime « ethnocidaire » de Mamadou Tandja.

Le texte précise que le diplomate canadien se porte bien et sera transféré dans un lieu sûr.

Cependant, RFI a joint par téléphone le président du FFR, Mohamed Aoutchiki, qui dément formellement toute implication de son mouvement dans cet enlèvement. « On cherche à nous faire porter le chapeau dans cette affaire », précise-t-il. Il avoue cependant ne pas avoir pu joindre directement Rissah Ag Boula qui vit entre Paris et la Libye.

Mohamed Ben Omar
Porte-parole du gouvernement du Niger

« C'est une zone où il n'y a pas d'insécurité. C'est irrationnel ce qui vient de se passer. »

16/

Temoust et d’autres associations de soutien au peuple Touareg dont ICRA appelle à un rassemblement devant le siège de la société AREVA à Paris


Temoust et d’autres associations de soutien au peuple Touareg dont ICRA appelle à un rassemblement devant le siège de la société AREVA à Paris, le 20 décembre 2008 à 14 h afin notamment d’obtenir une réponse de la direction d’Areva concernant les légitimes revendications de la communauté touarègue du Niger.

Le 21 octobre 2008 le Medef organisait à Paris, un colloque sur ‘la sécurité économique”, auquel participait le ministre français de l’intérieur, Mme Alliot-Marie. Au cours de ce colloque, M. Thierry d’Arbonneau, responsable de la sécurité d’Areva au Niger, s’en prend violemment à la communauté touarègue de ce pays en déclarant : “L’État français ferait mieux, [...] de donner aux autorités nigériennes les moyens de mater la rébellion des Touaregs”, “ces hommes en bleu qui font rêver les hommes et chavirer le coeur des femmes mais ne sont qu’une illusion… ”. Ces propos ont été rapportés par le journal “Le Canard Enchainé ”, dans son édition du 5/11/2008. Cette déclaration qui exprime toute l’arrogance et le mépris avec lesquels la firme Areva traite la communauté touarègue, est irresponsable et dangereuse. Elle nie l’existence même du peuple Touareg et le cas échéant, incite à son extermination.

Le Congrès Mondial Amazigh et l’ensemble des organisations signataires de cet appel sont indignés par ces propos d’une extrême gravité et tiennent à dénoncer fermement ces attaques verbales contre un peuple paisible et pacifique. Notre indignation est d’autant plus vive que la déclaration de M. d’Arbonneau vise un peuple déjà fortement menacé et qu’elle fait croire que l’usage de la force pourrait être la solution pour résoudre les problèmes au Niger.

Les propos de M. Thierry d’Arbonneau n’ont été ni démentis par leur auteur ni désavoués par un quelconque responsable d’Areva ou du gouvernement français. Ils correspondraient donc à la position officielle de la firme Areva et de l’Etat français tant que ces institutions conservent leur mutisme.

La société AREVA, leader mondial du nucléaire, exploite l’uranium dans les régions touarègues du nord du Niger depuis une quarantaine d’années et en a même eu le monopole durant ces décennies, et elle s’apprête à démarrer l’exploitation d’un nouveau gisement à Imouraren, présenté comme un des plus grands au monde. La communauté touarègue du Niger qui ne fait que réclamer légitimement une partie des revenus générés par l’exploitation de l’uranium extrait sur son sol, n’a jamais reçu d’autre réponse que la répression, jusqu’aux crimes à grande échelle perpétrés par les Forces Armées Nigériennes. De son côté, la société Areva pollue gravement l’environnement vital des populations locales (notamment l’eau et les pâturages). Tout cela menace très sérieusement la survie du peuple Touareg.

En conséquence, nous, associations touarègues et amazighes, organisations de défense des droits humains, amis et sympathisants du peuple Touareg,
réclamons :
- une clarification de la position officielle de la direction d’Areva au sujet de la déclaration de M. Thierry d’Arbonneau,
- une réponse de la direction d’Areva concernant les légitimes revendications de la communauté touarègue du Niger,
- une mise au point publique du gouvernement français pour désavouer les propos du représentant d’Areva, tenus en présence d’un membre du gouvernement, et affirmer sans ambiguïté que la France ne pourrait être impliquée dans les violences contre les Touaregs,
- la clarification de la nature de la coopération que la France entend mener au Niger, notamment dans les territoires Touaregs.

D’une manière générale, nous appelons au respect des intérêts et de la dignité de la communauté touarègue au Niger afin qu’elle ne fasse pas les frais de marchandages entre le Groupe Areva et l’État nigérien dans leurs négociations sur les conditions d’exploitation de l’uranium.

Nous appelons à une véritable concertation avec la société civile sur les enjeux de développement durable notamment les conséquences de l’extraction de l’uranium sur la contamination de l’environnement (les personnes, l’eau, les pâturages) et de manière générale les menaces qui pèsent sur la vie des populations de cette région.

Nous appelons les associations amazighes, les organisations de défense des droits de l’Homme, les amis et sympathisants du peuple amazigh, à se mobiliser autour de la diaspora touarègue en France pour dire non au mépris et à l’injustice que subissent les Touaregs. Nous alertons également l’opinion publique française et internationale sur le drame de la dépossession des Touaregs des richesses de leur sol et sous-sol au mépris du droit international et les graves conséquences écologiques de l’exploitation de l’uranium dont ils sont les premières victimes.

Tous au rassemblement devant le siège de la société Areva Samedi 20 décembre 2008 à 14h. au 33, rue La Fayette, 75009 Paris Métro : Le Peletier

Pour dire :
Non à l’arrogance !
Non au mépris et à l’injustice !
Non au silence du gouvernement français sur la question touarègue au Niger !
Oui à la liberté, à la dignité et à la justice pour le peuple Touareg !

Signataires de l’appel :

• Congrès Mondial Amazigh,http://www.congres-mondial-amazigh.org/-/index.php
• Temoust – Survie Touarègue,http://www.temoust.org/
• ICRA International ,http://www.icrainternational.org/
• Indigenous Peoples African Coordinating Committee (IPACC), South Africa
• KWIA, Groupe d’appui pour les peuples autochtones, Belgique
• Forum Nord Sud, Pierre Galand, président
• Menschenrechte 3000 e.V. (Droits de l’homme), Freiburg, Allemagne
• Ecolo-Groen,Thérèse Snoy, Députée fédérale belge
• Alhak-nakal (association de défense des droits du peuple autochtone de l’Aïr, Arlit, Niger)
• Association Taggazt (Niamey-Niger)
• http://tamazgha.fr/
• http://www.mondeberbere.com/
• http://www.amazighworld.org/
• Association Timidiwa
• Association i-medi@ (Caen)
• Association Aman (Herouville St-Clair)
Pour plus d'informations

Le site de Temoust survie touarègue
Le n°69 de notre revue Ikewan consacré aux Touareg

Déclaration du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération à propos de la disparition du Représentant spécial du Secrétaire Général des NU



Ecrit par Sahel Quotidien du 16 Decembre 2008,

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Les éléments des forces de défense et de sécurité activement mobilisés pour retrouver M. Fowler Robert..Dans une déclaration rendue public, hier, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération, s'est dit vivement préoccupé par la disparition, dimanche dernier, aux environs de 18 h, du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour le Niger, M. Fowler Robert. “Arrivé de manière impromptue en visite au Niger, le jeudi 11 décembre 2008, M. Fowler Robert s'était rendu dans la matinée de dimanche 14 décembre 2008, à titre privé, dans la région de Tillabéry, accompagné de son assistant, Louis Guy, et d'un chauffeur des Nations Unies, M. Soumana Mounkaila, sans en informer les autorités nigériennes compétentes ", indique la déclaration. La déclaration poursuit en précisant que M. Fowler avait en outre auparavant donné congé à l'agent du protocole détaché pour l'occasion de son séjour au Niger. " Depuis lors, en dépit des recherches engagées par les forces de défense et de sécurité, en collaboration avec le système des Nations Unies, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération est sans nouvelle de M. Fowler et de ses collaborateurs”. “La reconstitution de son itinéraire dans la région de Tillabéry a permis, entre autres, de relever que M. Fowler s'est rendu à Samira. Les Forces de défense et de sécurité ont pu néanmoins localiser le véhicule des Nations Unies abord duquel voyageait M. Fowler, à 45 km de Niamey, non loin du bac farié. Pour l'heure, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération ignore tout du motif de la disparition du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies. En tout état de cause, les forces de défense et de sécurité nigériennes sont mobilisées et recherchent activement M. Fowler”, conclut la même source. Par ailleurs dans un communiqué de presse en date du 14 décembre 2008, le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération informe que dans la nuit du 10 au 11, puis celle du 11 au 12 décembre derniers, des individus non encore identifiés se sont introduits dans les locaux de l'Ambassade du Niger à Bruxelles en Belgique. Après avoir saccagé les bureaux de la représentation diplomatique, ces individus ont emporté de nombreux documents du service consulaire. Les services de la Police scientifique Belge ont ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur ces intrusions, conclut le communiqué.
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Mardi, 16 Décembre 2008 09:38

Touareg du Sahara, des nomades en quête de reconnaissance



Il y a 2 heures

LAGOS (AFP) — Autrefois "maîtres du désert", les Touareg, nomades sahariens d'origine berbère, sont aujourd'hui paupérisés par des sécheresses meurtrières et en quête perpétuelle de reconnaissance.

La disparition de l'envoyé spécial de l'ONU Robert Fowler dimanche au Niger est venue rappeler que, même s'ils affirment ne pas être responsables de l'enlèvement de ce diplomate canadien, les mouvement touareg demeurent une constante dans le paysage de ce pays sahélien riche en uranium.

Selon des sources non officielles, Robert Fowler suivait ce "dossier touareg" de près.

Estimés par les experts de un à un million et demi, les Touareg vivent sur un territoire de près de 2 millions de km2, réparti entre le Niger, le Mali, l'Algérie, la Libye et le Burkina Faso.

Les "Kel tamacheq", ceux qui parlent la langue touareg (tamacheq) comme ils se désignent eux-mêmes - Touareg étant un nom d'origine arabe - sont les plus nombreux au Niger (environ 700.000) et au Mali (près de 300.000).

Seul peuple africain avec les Ethiopiens à avoir sa propre écriture, les Touareg sont caractérisés par le port d'un voile teinté d'indigo qui déteint sur la peau, d'où leur surnom "d'hommes bleus".

A la tête du commerce caravanier et d'immenses troupeaux dans la première partie du XXe siècle, hostiles à la pénétration coloniale, ils sont peu à peu devenus les plus déshérités de la région du Sahel et du Sahara.

Ils ont également refusé la scolarisation pendant la colonisation, ce qui a affaibli leur position au moment des indépendances.

Les famines de 1973-74 et de 1984-85 voient la disparition de leurs troupeaux et des milliers de jeunes Touareg ont alors migré vers les villes, l'Algérie ou la Libye, où le leader libyen Mouammar Kadhafi en incorpora plusieurs milliers dans sa Légion islamique.

Une décennie plus tard, face à la dégradation de l'économie libyenne et la chute des cours du pétrole, les jeunes exilés ont été contraints au retour parfois forcé dans leurs pays avant de grossir rapidement les rangs des mouvements réclamant autonomie et développement contre les pouvoirs centraux malien et nigérien.

Les Touareg, qui ont alors remplacé leurs sabres, poignards et vieux fusils par des Kalachnikov et leurs dromadaires par des 4X4, entrent en rébellion le 7 mai 1990 au Niger et un mois plus tard au Mali.

Cette "guérilla des sables" va durer au moins cinq ans dans les deux pays, faisant officiellement plusieurs centaines de victimes et entraînant le déplacement de milliers de personnes vers la Mauritanie, le Burkina Faso et l'Algérie.

Dans les deux cas, les accords de paix ont abouti à une décentralisation des régions touareg, assortie d'une large autonomie de gestion.

Ils ont également permis au Niger et au Mali le désarmement des combattants touareg et leur intégration au sein de l'armée, les corps para-militaires et la fonction publique.

Faute d'application de ces accords à la lettre, plusieurs ex-leaders de l'armée malienne ont mené ces dernières années des actions de désertion et des attaques armées.

Au Niger, naît officiellement en février 2007 le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), qui a revendiqué depuis de nombreuses attaques contre des cibles militaires.

Le Front des forces de redressement (FFR), autre groupe rebelle touareg au Niger, a annoncé en janvier dernier le lancement d'une "bataille de l'uranium", minerai dont le Niger est le troisième producteur mondial. Les Touareg réclament que cette manne bénéficie davantage aux populations locales.

Au Mali voisin, le 11 mai 2007 à Tinzaouatène, près des frontières algérienne et nigérienne, une attaque des rebelles touareg maliens contre un poste avancé de l'armée malienne fait 10 morts et marqué le début de nouvelles violences dans le Nord.
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Niger: disparition d'un responsable onusien près de Niamey

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20:59 - lundi 15 décembre 2008
Niger: disparition d'un responsable onusien près de Niamey
Le gouvernement nigérien a annoncé la disparition, lundi, de l'envoyé spécial canadien de l'Onu pour les armes illicites, Robert Fowler, dans la zone de Karma", à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Niamey. Au total, trois personnes qui voyageaient à bord d'une voiture du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) étaient portées disparues.
Source Ouest France.fr

Un groupe touareg dit détenir l'émissaire de l'Onu au Niger



Par Reuters, publié le 16/12/2008 à 11:33

NIAMEY - Un groupe rebelle dirigé par un dissident touareg a revendiqué mardi l'enlèvement d'un ancien diplomate canadien qui travaillait comme émissaire spécial des Nations unies au Niger.


L'ancien diplomate canadien, Robert Fowler, émissaire spécial des Nations unies au Niger, est détenu par un groupe rebelle dirigé par un dissident touareg qui a revendiqué mardi l'enlèvement. (Reuters)

Le diplomate, Robert Fowler, avait été porté disparu lundi.

"Le 15 décembre 2008, les combattants du Front des forces du redressement (FFR) ont mené une opération commando dans la région de Tillabery où ils ont pris en otages quatre personnes dont un diplomate canadien, M. Robert Fowler", précise le FFR sur son site internet.

Le FFR a pour chef le rebelle dissident Rhissa Ag Boula.

Lundi, des représentants de l'Onu avaient fait savoir que le véhicule à bord duquel se trouvaient Fowler, un assistant canadien et un chauffeur local avait été retrouvé, abandonné, dans le sud-ouest du Niger, à 45 km environ de Niamey.

Ag Boula, qui a dirigé une rébellion touarègue dans les années 1990 au Niger, affirme dans le communiqué du FFR que l'opération constitue un avertissement à "tous les diplomates qui collaborent avec le régime ethnocide (du président nigérien) Mamadou Tandja".

La revendication du FFR n'a pas été confirmée de source indépendante.

Le mouvement a été formé par des éléments touaregs dissidents ayant rompu cette année avec le principal mouvement rebelle touareg, le Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), qui opère à partir de la région d'Agadez, dans le Nord désertique.

Selon Ag Boula, Fowler se porte bien et doit être conduit en "lieu sûr".

Fowler a notamment été conseiller pour les affaires étrangères de plusieurs gouvernements canadiens, ambassadeur d'Ottawa à l'Onu et en Italie.

Abdoulaye Massalatchi, version française Pierre Sérisier et Philippe Bas-Rabérin

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Enlèvement de diplomates canadiens : communiqué du MNJ



http://m-n-j.blogspot.com/ 16-12-2008

Enlèvement de diplomates canadiens : communiqué du MNJ
mardi 16 décembre 2008

On n’en croirait pas ses oreilles !

Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) a appris avec stupéfaction et consternation l’enlèvement et la séquestration tout près de Niamey, la capitale (à une quarantaine de km de Niamey, sur la route de Tillabery), de l’envoyé spécial des Nations Unies au Niger, Mr Robert Fowler ainsi que 2 de ses collaborateurs.

Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) condamne énergiquement cet acte porté sur un responsable onusien mandaté dans la recherche d’une solution pour le conflit qui secoue notre pays.

Qui est ce que cela dérange qu’il soit mis fin à ce conflit ? Qui est ce qui est dérangée par la mission de Mr Fowler au Niger ? Sûrement pas le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ).

Quel serait le mobile initial de cette pire bassesse ? Aurait-on voulu, devant les difficultés de modifier la constitution, mettre en œuvre les conseils qui recommandent de décréter l’état d’urgence pour repousser la date des élections prévues en 2009 ? Serait-il exclu que dans cette perspective, cet ignoble enlèvement constitue le meilleur alibi pour décréter cet autre état d’urgence ?

Aussi, le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) mettra tout en œuvre pour démasquer ou aider à démasquer les auteurs ainsi que leurs commanditaires, de cet acte ignoble qui s’apparente aux pratiques perpétrées sur les populations civiles dans le Nord de notre pays.

Le Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) est ouvert à toutes les démarches visant retrouver Mr Robert Fowler et les 2 autres personnes qui l’accompagnent. Aussi, il apporte toute sa contribution à la communauté internationale dans les investigations visant à retrouver sans tarder Mr Fowler. Aucune piste susceptible d’avoir des informations sur l’enlèvement de l’envoyé spécial des Nations Unies au Niger, ne doit être négligée.

Le Mouvement.

Niger : disparition d’un responsable canadien de l’ONU


AFP 15-12-2008

Niger : disparition d’un responsable canadien de l’ONU
mardi 16 décembre 2008

NIAMEY (AFP) — Le gouvernement nigérien a annoncé la disparition lundi de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon pour le Niger, Robert Fowler, à une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Niamey.

"M. Robert Fowler (...) a disparu dans la zone de Karma", a déclaré à l’AFP Mohamed Ben Omar, porte-parole du gouvernement du Niger et ministre de la Communication.

A Ottawa, le ministère canadien des Affaires étrangères a confirmé la disparition de M. Fowler et a indiqué qu’un autre Canadien avait disparu avec lui au Niger.

"Nous sommes au courant que deux ressortissants canadiens ont été portés disparus au Niger, et nous pouvons confirmer que l’ambassadeur Robert Fowler est l’un des deux", a déclaré une porte-parole des Affaires étrangères, Lisa Monette.

Elle n’a pas donné de précisions sur l’identité du second Canadien. Selon Radio-Canada, il s’agit d’un diplomate francophone. Une troisième personne, leur chauffeur, se trouvait avec les deux Canadiens.

M. Fowler, qui n’est pas en mission officielle, était arrivé jeudi à Niamey après avoir sollicité une invitation des autorités pour assister aux festivités du cinquantenaire de la République du Niger à Tillabéri (ouest de Niamey), a indiqué le porte-parole nigérien.

"Sans avoir au préalable demandé l’autorisation des autorités", a-t-il poursuivi, "il a quitté la capitale samedi en compagnie de deux autres personnes, dont un chauffeur, pour vraisemblablement se rendre à Samira, un site aurifère situé sur l’autre rive du fleuve Niger et exploité par des Canadiens dans la région de Tillabéri".

Les autorités ont été alertées de sa disparition lundi vers 03h00 du matin, lorsque son véhicule a été découvert dans les environs de la localité de Karma, a expliqué M. Ben Omar.

A l’intérieur, on a retrouvé trois téléphones, un appareil photo et un blouson, a-t-il ajouté.

D’après le ministre, la voiture du fonctionnaire de l’ONU a été suivie dès sa sortie de Niamey par un autre véhicule non identifié immatriculé au Togo.

"Cette disparition nous surprend", a déclaré le ministre, qui a regretté que M. Fowler n’ait prévenu ni les autorités ni la représentation locale des Nations unies de son déplacement.

M. Fowler a déjà séjourné deux fois au Niger dans le cadre de son travail.

Frontalière du Mali, la région de Tillabéri est située loin du théâtre des affrontements entre l’armée nigérienne et les rebelles touaregs, très actifs dans le nord.

Lundi soir, dans une déclaration lue à la télévision d’Etat, le ministère nigérien des Affaires étrangères s’est dit "vivement préoccupé" par cette disparition qu’il situe dimanche "aux environs de 18h00" (17h00 GMT).

"Avant de quitter Niamey, (M. Fowler) avait donné congé à l’agent du protocole d’Etat mis à sa disposition", poursuit le texte. "Depuis lors, en dépit des recherches engagées par les forces de défense et de sécurité en collaboration avec le système des Nations unies, le ministère est sans nouvelles de M. Fowler et de ses collaborateurs".

"Pour l’heure, le ministère ignore tout du motif de sa disparition", ajoute la déclaration.

Niger : le FFR (rebelles touareg) dément avoir enlevé Robert Fowler

Le Monde / AFP 16-12-2008

Niger : le FFR (rebelles touareg) dément avoir enlevé Robert Fowler
mardi 16 décembre 2008

Le président du groupe rebelle touareg nigérien du Front des Forces de Redressement (FFR) a démenti mardi toute implication de son mouvement dans la disparition de deux diplomates canadiens, dont l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon pour le Niger Robert Fowler.

"Le FFR dément formellement être impliqué dans la disparition" des diplomates, a affirmé au téléphone Mohamed Awtchiki Kriska, une des figures de la révolte touareg des années 1990.

"Nous ne sommes pas au courant. La personne qui a mis cette information sur notre site internet a été induite en erreur. Ce type d’action est contraire à la vision et l’approche du FFR", a-t-il déclaré.

Peu auparavant, un communiqué signé par le "commissaire à la guerre" du FFR, Rhissa Ag Boula, une autre figure historique de la rébellion, avait revendiqué l’enlèvement. Il affirmait que Robert Fowler "se porte bien, et sera bientôt transféré dans un lieu sûr, et remis à d’autres collaborateurs qui le prendront en charge".

communiqué दू FFR


En ce jour du 15 décembre 2008, les Combattants du Front des Forces de Redressement (FFR), ont mené une opération commando dans la région de Tillabery, à l’issue de laquelle nous détenons quatre (04) personnes dont un diplomate Canadien : Mr Robert Fowler.

Cette opération vise à sensibiliser tous les diplomates qui collaborent avec le régime ethnocidaire de Mamadou Tandja, régime démissionnaire et convalescent à l’image de son président.

Mr Fowler se porte bien, et sera bientôt transféré dans un lieu sûr, et remis à d’autres collaborateurs qui le prendront en charge.

Tous ceux qui participeront à ces festivités le feront à leur risques et périls, car nous poursuivrons partout notre action dans cette zone du sud Niger.

Les Ministres de l’Intérieur et des Affaires étrangères Nigériens, peuvent continuer à justifier l’injustifiable, car ils ne disposent d’aucune sécurité. Nous porterons un coup dur jusqu’au cœur du système. L’armée Nigérienne ne pourra assurer la sécurité dans cette zone, de la même façon qu’elle n’arrive pas à le faire dans la zone nord.

Nous envoyons au Canada un signal fort, car il est l’un des bras qui arment Tandja pour combattre les populations autochtones du nord et du sud Niger.

Nos revendications sont fondamentales, et nous ne céderons aucune parcelle de nos terres sans consultation locale, sans contrepartie, et sans préservation de l’environnement. Rhissa ag BOULA Commissaire à la Guerre

lundi 15 décembre 2008

Mali : le président Touré invite les groupes rebelles touareg à "faire la paix"

TV5 Monde- BAMAKO (AFP) - 14/12/2008 16h03

dimanche 14 décembre 2008

Le chef de l’état malien, Amadou Toumani Touré, a invité dimanche les groupes rebelles touareg à "faire la paix", lors d’un déplacement dans le nord désertique du pays, où plusieurs de ces mouvements sont actifs.

"Je suis formé pour faire la guerre, mais je préfère la paix. Que mes frères (rebelles touareg) qui sont dans les montagnes m’écoutent, qu’il descendent, qu’ils viennent faire la paix", a notamment déclaré le président malien dont les propos ont été retransmis par les médias publics.

Depuis quelques mois, plusieurs centaines de rebelles touareg de la région de Kidal (nord-est) se sont regroupés dans les montagnes dans cette zone frontalière de l’Algérie. Ils posent comment condition de retour "l’application stricte" des accords de paix d’Alger, signés en 2006.

"Nous ne voulons pas la guerre. Que ceux qui veulent la guerre, aillent ailleurs", a poursuivi le président malien.

Lors de la même allocution, il a également annoncé que 17 jeunes arrêtés dans la région de Gao (nord), soupçonnés de vouloir créer des dissensions entre différentes communautés, bénéficieront d’"une liberté provisoire" dans un souci d’apaisement.

"Mais ceux qui ont tué, iront devant les tribunaux" a-t-il précisé, faisant allusion à l’assassinat de civils touareg, intervenu il y a quelques mois dans la région de Gao.

Le président Touré, a également annoncé qu’il se rendrait prochainement dans la ville de Kidal, chef-lieu de la région où des touareg ont repris il y a quelques mois les armes.

Le chef de l’Etat malien a entamé samedi, une visite de 48 heures dans les régions de Gao et de Tombouctou, officiellement pour inaugurer un nouveau camp des gardes, deux stations régionales de la télévision malienne et une nouvelle route, financée par l’Union européenne, qui relie le nord du Mali à la frontière nigérienne.

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1 Message
un président guerrier
15 décembre 2008 03:49
(( Je suis formé pour faire la guerre ))

C’est le scandale totale et la honte devant le monde entier. Un président d’etat declare devant le monde qu’il est un guerrier . Maintenant vous comprenez surement et certain pourquoi les pays touaregs se brasent et se flament. Vous comprenez maintenant pourquoi les Touergs au Negir et au mali soufferent et subissent des messacres dans leur pays.

Que Dieu nous protege.

Ibrahim Ag Wanasnate

Archives du 6-12-08 : Le groupe Tryo, Pascal Husting de Greenpeace France, Bruno Chareyron de la CRIIRAD

dimanche 14 décembre 2008, par temoust

France Inter ,CO2 Mon amour, par Denis Cheissoux, le samedi de 14h05 à 15h

Ecouter !

Invités

Le groupe Tryo Pascal et Guismo sont en studio avec nous

Pascal Husting Directeur de Greenpeace France

Jean-Marie Pelt Lorsqu’on vous dit qu’en matière d’écologie, les phénomènes sont interdépendants... la chronique d’aujourd’hui en est une parfaite illustration. De L’Abbé Pierre aux grands singes en passant par les portables...

Programmation musicale

Françoiz Breut : Les jeunes pousses
Tryo : L’air du plastique
Tryo : Abdallah
Tinarewen : Ouilihiea ar tseninam

Liens

Le site officiel du groupe Tryo

Le dossier Uranium / Niger de la CRIIRAD

Dans la rubrique "Actualités" du site de la CRIIRAD, Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité (Valence).

Vidéo : Les conditions d’extractions de l’uranium au Niger

Reportage sur la mission de contrôle radiologique menée par la CRIIRAD à la demande des ONG Sherpa et Aghirin’man (Arlit, Niger). Extrait du film "Nucléaire, une pollution durable" de Dominique Berger (5’45).

Le dossier de Greenpeace sur le nucléaire

Niger : Contamination par les mines d’Uranium de la Cogéma-Areva

Un dossier du réseau "Sortir du nucléaire" sur les exactions commises en Afrique par l’industrie nucléaire française.

L’Observatoire des Energies Renouvelables La revue Systèmes Solaires

Quel est le bilan énergétique d’un système PV ?

Où il est question notamment du recyclage des panneaux photovoltaïques.

Les ateliers du Bocage

Emmaüs offre une nouvelle vie aux vieux téléphones portables.